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successives de cette première cellule transformée sera qualifié de "génétiquement
modifié", voire "génétiquement manipulé", de même que toute sa descendance
comportant le(s) transgène(s).
L’intérêt des OGM se trouve dans les propriétés que nous pouvons leur
apporter et qui visent à améliorer par exemple la culture d’une plante, ou ses qualités
nutritives. Les gènes les plus souvent présents chez les OGM sont généralement de
résister à un antibiotique, ou a un toxine.
III. La domestication des plantes
L’homme fait de l’amélioration des plantes depuis que l’agriculture existe. il
semblerait effectivement que l’Homme ait toujours essayé de conserver les
semences des meilleures plantes pour des semailles ultérieures. Sans le savoir, nos
ancêtres pratiquaient ce que l’on appelle maintenant la sélection massale.
L’Homme a réussi à domestiquer les principales plantes cultivées à l’heure
actuelle en transformant des plantes parfaitement adaptées au milieu naturel en
plantes utiles pour lui mais souvent aussi, incapables de survivre seules.
Les changements morphologiques peuvent être importants comme l’illustre
parfaitement le passage de la téosinte au maïs. Dans le cas des espèces potagères,
les caractères touchés par la domestication sont très divers : augmentation de la
taille des organes récoltés (potiron, tomate, chou-fleur,…), élimination de substances
toxiques ou antinutritionnelles (chez la tomate, l’aubergine,…) ou amélioration des
qualités organoleptiques (suppression des poils, du latex et de l’amertume de la
laitue, réduction des phénylacétamines, des substances nauséeuses de la
tomate,…).
Les généticiens et biologistes moléculaires qui se sont intéressés aux
modifications génétiques occasionnées durant la domestication ont montré que le
nombre de gènes impliqués est très faible. Beadle montrait en 1980 que la
modification de moins de 10 gènes permet d’expliquer l’évolution de la téosinte au
maïs. Aujourd’hui, bon nombre des gènes impliqués dans la domestication ont été