perdants selon les choix individuels et les opportunités
du hasard.
Actuellement, dans notre réalité, la répartition de la
masse monétaire ne correspond pas à un tel système.
Elle est créée et distribuée sous forme de dette par l’in-
termédiaire du système bancaire qui répond à la de-
mande de monnaie des particuliers en leur prêtant
bien plus de monnaie qu’elles ne détiennent elles
mêmes contre un intérêt supérieur à celui qu’elles
mêmes doivent supporter en s’approvisionnant auprès
de la Banque Centrale, émettrice en premier et dernier
ressort. Le pays dispose ainsi d’une masse monétaire
dite M3.
Il faut bien distinguer la masse monétaire, stock de
monnaie disponible, comme éternellement présent,
fixe sauf création monétaire supplémentaire, des flux
de revenus en monnaie que captent les individus dans
l’activité économiques et les échanges : la masse mo-
nétaire engendre des flux de revenus dont la somme
sur l’année est traditionnellement évaluée comme le
PIB. Ce lien qui paraît trivial est en vérité très subtil
comme nous le verrons plus loin.
Dès lors l’auteur cherche à répondre à la question
suivante : Quelle règle doit-on adopter de création mo-
nétaire, et à quelle rythme faut-il accroître la masse
monétaire, de façon à instituer un système à Dividende
Universel, tel que sa densité, c'est-à-dire sa répartition
selon les individus, soit uniforme dans l’espace et dans
le temps ?
Il suppose une population stable en nombre avec
une espérance de vie donnée. C'est-à-dire qu’il admet
un solde démographique naturel nul : il y a autant de
naissances que de décès et pas de migrations. L’espé-
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