Le mal-être des salariés coûte 13.500 euros par an et par salarié - Les ... 1 sur 2 http://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/ressources... "Le bien-être des collaborateurs" est un enjeu social majeur pour les entreprises, surtout pour leur pérennité et leur performance. La mauvaise qualité de l'organisation du travail coûterait 13.500 euros par an et par salarié aux entreprises. En outre, la désorganisation du travail entraînerait une dégradation de la performance socio-économique des entreprises françaises de 27 %. Ces chiffres illustrent que le désengagement des salariés se paient au prix fort par les employeurs. Conscients du délabrement des conditions de travail et de l'impact de celui-ci sur les résultats des entreprises, le groupe de protection sociale Apicil et le cabinet de conseil en organisation Mozart Consulting s'associent, depuis 2011, pour réaliser chaque année un baromètre sur le bien-être au travail. 30/06/2015 11:44 Le mal-être des salariés coûte 13.500 euros par an et par salarié - Les ... 2 sur 2 http://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/ressources... Chiffres clés ̀ ́ ̀ ̀ ́ ́ ̂ ́ ̂ ́ ́ ́ ́ « La corrélation évidente entre bien-être et performance nous a convaincus qu'il fallait passer à l'action. Et, surtout, qu'il fallait convaincre les entreprise de passer à l'action », indique Thomas Perrin, DG adjoint développement produits et services d'Apicil. Mené pour la troisième année consécutive, le baromètre IBET mesure le climat et le risque socio-organisationnel au sein d'entreprises, toutes clientes d'Apicil. Cette étude étant sectorielle, il en ressort qu'en 2013, les collaborateurs de certains secteurs d'activité se révèlent mieux lotis que d'autres. En effet, les résultats démontrent que les secteurs de l'énergie/environnement, des télécommunications et de la banque/assurance se distinguent par leurs bonnes pratiques. Ces bonnes pratiques, quelles sont-elles ? L'IBET, qu'es-aquo ? « Il faut une stratégie claire et cohérente, que l'on a expliquée aux équipes. Il faut un leadership exemplaire de la part du top management. Il faut donner du sens au travail (et aux enjeux opérationnels). Enfin, il faut donner aux collaborateurs les moyens de faire leur travail », détaille Victor Waknine, PDG de Mozart Consulting. En revanche, l'herbe paraît moins verte du côté des services : dans les services aux entreprises, les services informatiques et dans les commerces non alimentaires, les salariés exprimés fortement leur mal être au travail. « Le tertiaire génère davantage de stress au travail que d'autres secteurs, notamment parce qu'on y est en prise directe avec le client (et avec ses éventuels mécontentements) », analyse Victor Waknine. 30/06/2015 11:44