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PROJET DE STATUT DES CONSEILS DE QUARTIER
Préambule :
La mise en œuvre de la décentralisation est une étape décisive dans le processus
de l’implication des groupes d’acteurs à la gestion des affaires locales.
En effet, avec la loi 96-06 du 22 mars 1996, les collectivités locales sont
devenues des cadres privilégiés pour la promotion de la bonne gouvernance et
du développement local participatif.
C’est dans ce cadre que le conseil municipal a initié une politique d’installation
de conseil de quartier en vue d’assurer une meilleure implication ainsi qu’une
participation active des populations dans la gestion de leurs localités.
La réussite par les pouvoirs publics et notamment les autorités municipales de
leurs missions de prise en charge des aspirations et attentes des populations
passe inéluctablement par une meilleure connaissance de celle-ci.
Dès lors, le conseil de quartier qui se veut un cadre de concertation et d’échange
entre élus, habitants, organisations socio-économiques, associations sportives
et/ou culturelles d’un même quartier, constitue un maillon incontournable pour
la promotion, d’un développement communautaire endogène et de renforcement
du dialogue social.
Sans aucune vocation ni pouvoir de se substituer au conseil municipal issu du
suffrage universel, le conseil de quartier présente un double intérêt :
D’abord à l’échelle municipale, il est un espace de concertation directe entre
habitants du quartier et leurs élus (municipaux) d’une part et un relai de la
commune dans la gestion de leurs besoins d’autre part.
Ensuite, au niveau du quartier, il constitue non seulement un cadre de
renforcement de la démocratie mais également de dialogue social ainsi que de
participation active de ces mêmes populations à la gestion quotidienne de la vie
de leur quartier.