RAPPORT DE STAGE ET DE MEMOIRE ANNEE ACADEMIQUE : 2018-2019 SUJET : LE DEFIS DU FOOTBALL FEMININ FACE AUX EXIGENCES SOCIOCULTURELLES. Présenté par : ROKHAYA NDIAYE MAITRE DE STAGE : QUENTIN LAMBERT TUTRICE D’UNIVERSITE : CAROLINE SENEZ SOMMAIRE Remerciement Sigles et abréviations Introduction I. Histoire et défi du football féminin face aux exigences socioculturelles 1. Historique 2. Objectifs de la politique de féminisation du football en France 3. Défi du football féminin face aux l’exigences culturelles 4. Défi du football féminin face aux exigences sociales II. Présentation de FOSVA : une ligue au service du territoire et de la féminisation. 5. Présentation de la Ligue de FOSVA et de ses missions 6. Le foot Ball féminin du club FOSVA (Flers Olympique Sportive de Villeneuve d’Ascq). III. Les principales causes du frein du football féminin liées exigences socio- culturelles 7. Méthodologie. 8. Chute d’évolution du football féminin FOSVA 9. Handicap et solution de la féminisation du football au FOSVA Conclusion Bibliographie Index des figures Index des tableaux Annexes REMERCIEMENTS A mon maître de stage, Monsieur Quentin LAMBERT Un grand merci à Lambert pour son accueil, la confiance qu’il m’a donnée durant ce stage, sa gentillesse et disponibilité. Je le remercie de tout cœur parce qu’il accordé son temps quand j’avais des questions même en pleine séance d’entrainement, il n’hésitait pas à me donner les informations nécessaires à la rédaction de mon rapport de stage. Je tiens à remercier le directeur du club FOSVA Boumediene BELADJI pour m’avoir accepté et accueilli à bras ouverte dans son service et pour sa disponibilité lors de nos échanges pour les signatures et ses encouragements. A Monsieur les Co-Président du club FOSVA Dominique SANDER et Franck DEBAILLEUL pour leurs accueils chaleureux. A Masse responsable du sénior B (homme) qui m’a mis en rapport avec mon maitre de stage, à sa gentillesse et ses conseils. A ma tutrice universitaire, Madame Caroline Senez, Je la remercie pour son aide précieuse, sa disponibilité et son sens à l’écoute. Aussi à l’importance qu’elle a accordée à mon sujet d’étude. La qualité de ses conseils et réponses à mes questions m’a beaucoup servi et aidé en me permettant de prendre connaissance des éléments indispensables à la compréhension et l’analyse de mon objet d’étude. Enfin, un grand merci à tous le personnel du FOSVA, pour leurs accueils chaleureux et leur gentillesse tout au long de ces trois semaines. SIGLES ET ABBREVIATIONS FFF : Fédération Française de Football JO : Jeux Olympique FIFA : Fédération International of Football Association WUSA : Women United Soccer Association FOSVA : Flers Olympique Sportive Villeneuve d’Ascq ICS : Idéal- Club du Sart VAFF : Villeneuve d’Ascq Féminine Football INTRODUCTION Le football féminin a fait sa révolution en l’espace de cinq bonnes années avec la mise en place d’un vaste plan à l’échelle internationale dans le but de développer, d’encourager et de légitimer la pratique féminine du football. D'une nation émergente, la France est devenue une place forte dans le paysage européen, sous l'impulsion de la Fédération Française De Football qui est une association reconnu d’utilité publique qui a pour objectif d’encadrer et d’organiser le football en France. Noël Le Graët, président de cette association a lancé un plan de féminisation du football français en 2012 dont sa grande réussite est l'augmentation du nombre de licenciée. En effet une forte explosion du nombre de licenciées en cinq ans du fait qu’il y en avait à peine 60.000 en 2012, et maintenant plus du double en 2017. Le nombre de licenciés féminins a augmenté de presque 12% en l’espace de quatre années (2010 à 2014). Cependant, les femmes ne représentent que 4,25% des licenciés fédéraux en France contre 10% à l’échelle internationale (chiffres 2014). Des changements ont été aussi aperçu sur les clubs amateurs qui ont aussi fait des efforts parce qu’il y’a cinq ans un club sur deux avait une section féminine, désormais c'est deux clubs sur trois. L’idée de cette féminisation du football est d’apporter de la nouveauté, de la fraîcheur et démasculiniser un sport à la tendance machiste forte. Le tout étant d’intégrer et de concerner les femmes au sport le plus populaire de la planète. Sous l’impulsion d’une équipe nationale performante et attrayante (4éme à la Coupe Du Monde 2011 et 4éme au Jeux Olympiques 2012), de l’un des meilleurs clubs d’Europe à savoir l’Olympique Lyonnais et sous la direction de Noel le Graët (Président de la FFF) convaincu par la mixité que doit revêtir le football dans les instances comme dans les clubs, le football doit transité et ne doit plus être considéré comme un sport purement masculin. La féminisation de cette pratique de foot va permettre de relever de grands défis et le pouvoir de s’exprimer en tant que femme sans être frustrer dans la société. Cependant, les footballeuses feront surement face à des obstacles plus ou moins important et en affrontant aussi une bonne dose de mauvaise foi masculine du fait de la jalousie ressentie par la plupart de ces derniers. Pour autant, les audiences des grands évènements comme des matchs de l’Equipe de France montrent un réel intérêt de la population qui s’accroit de plus en plus. Sepp Blatter (président de la FIFA) disait il y a un peu plus de vingt ans « La femme est l’avenir du Football », difficile de nier ces propos. Ainsi, bien avant cette progression manifeste et surprenante des femmes dans ce domaine sportif du football, des pionnières ont dû se battre pour qu’elles puissent pratiquer tous les sports existants d’une manière générale qui sont uniquement masculinisés. En effet, le sport a longtemps été considéré comme une pratique exclusivement masculine car vu comme trop dangereuse et inadaptée pour les femmes. Pierre De Coubertin (1925) déclarait : « Le véritable héros olympique est à mes yeux l’adulte mâle individuel. Les Jeux Olympiques doivent être réservés aux hommes, le rôle des femmes devrait être avant tout de couronner les vainqueurs ». Déclaration frustrante qui porte à sourire et n’est même pas calculer actuellement puisque les femmes occupent de nos jours une place hyper importante dans le sport, que ça soit le football ou autre. Ce n’est rien de plus qu’une malheureuse phrase prononcée par un homme important dans le contexte misogyne de l’époque qui ne croyait pas à la féminisation du sport, mais peut prendre un sens particulier quand on évoque le parcours plein de difficulté du sport féminin qui montre de manière claire que le sport féminin c’est l’histoire d’un combat. En effet aux dix-neuvièmes siècles, les femmes ont investi les pratiques sportives dans la même temporalité que les hommes, mais elles ont dû lutter pour émanciper et se faire reconnaitre dans ces espaces de liberté. Ce document propose une lecture qui retrace à peu près l’histoire de la féminisation du football de la France, ainsi que l’analyse des défis du foot féminin face aux exigences sociaux et culturelles de ce pays. Il permet de comprendre les enjeux de ce développement pour les instances sportives du territoire. Nous aborderons dans ce document le football féminin dans son contexte d’émergence et ce qui freinent son évolution, puis nous verrons la politique de la féminisation du territoire français entrepris à travers des chiffres et des données en constatant des forces et faiblesses. Enfin, nous discuterons des initiatives que l’on doit mettre en place pour développer le football féminin sur le territoire français à travers le club de FOSVA. L’objectif est de savoir si à travers les exigences les femmes parviendront à garder du temps pour du loisir dans une vie de jeune adulte, aussi de voir l’importance de la relation de groupe dans les clubs. Voir réellement dans le futur les actions et initiatives qui pourront être appliqués par le club FOSVA de Football pour sa contribution dans la féminisation du football sur son territoire de Lille et à travers toute la France. De ce fait, nous nous appuierons sur des recherches documentaires, un diagnostic de la discipline notamment dans ce club de stage avec notamment une technique d’enquête appropriées. Nous avons choisi de faire de l’observation participante en faisant une immersion dans l’équipe de foot Ball féminine du club car en effet, notre sujet d’étude nous a conduit à cette technique de recherche et que nous avons participé aux activités aussi bien des femmes que des enfants. Source : Master « Conduite de Projets & Développement des territoires » Spécialité « Conduite de Projets en Sport, Santé et Territoire » Parcours « Communication et management du sport » Mémoire de fin d’études présenté pour l’obtention du grade de master présenté par Adrien Poullaouec (septembre 2015) I. Histoire et défi du football féminin face aux exigences socioculturelles. 1. Historique En France, la pratique du football féminin n’est pas récente du fait que les premières traces d’un match féminin remontent à 1917. En effet, cette pratique a connu plusieurs périodes dans son histoire, elle a commencé à être reconnue par son attractivité avant de disparaitre partiellement. L’évènement qui a fait éclore le sport féminin est aussi une des raisons qui ont fait disparaître le football féminin et qui l’ont rendu si difficile à développer. La Première Guerre Mondiale a permis aux femmes de pratiquer l’activité physique dédiée aux hommes mais aussi de pouvoir intégrer les espaces comme les usines, les cafés qui étaient des travaux purement masculins. C’est à la fin de la guerre que le football est devenu un sport, symbole de la virilité et de la force des hommes. Désormais la femme est orientée pour d’autres occupations que le foot. Face à cette situation, Il a fallu que le club de Reims et Schwinzdratzheim soient créé vers les années 1970 pour assister à une renaissance du football féminin. Donc, considéré comme clubs pionniers du renouveau de la pratique entre 1965 et 1969. En mars 1970, la Fédération Française de Football décide de reconnaître officiellement le football féminin. C’est au cours de ces années 60 que le football masculin entre dans l’ère audiovisuelle augmentant ainsi l’intérêt des femmes pour le football. En 1984, une femme nommée Marilou Duringer est élue au Conseil Fédérale du Football. De 1984 à 2008 elle fera preuve d’énorme combativité, de ténacité et propose des projets visant à féminiser le football en France. Elle n’y arriverait malheureusement pas comme elle l’avait projetée. De l’année 1990 jusqu’en 2011, avec l’apparition du club de l’Olympique Lyonnais et l’émergence d’une équipe de France féminine hyper attractive et compétitive, le football féminin se développe petit à petit dans l’indifférence quasi-générale. Ce qui a notamment déclenché le football masculin ce sont les différents scandales qui ont frappé l’Equipe de France masculine (affaire Zahia...) ainsi que l’image mesquin donnée par ses joueurs au Monde entier lors de la coupe du Monde en 2010. Ainsi, le football français a besoin de redorer son blason et prend le football féminin comme une opportunité de redresser la barre en offrant une pratique moins « bling-bling », mais plus rafraichissante à sa population. Alors un an plus tard notamment en 2011, où Noël le Graet fut élu comme président de la FFF, un vaste plan de féminisation du football est conçu et est confié à Brigitte Henriquez fraichement nommée Secrétaire Générale de la FFF, un fait à noter du fait que c’est la première fois dans l’histoire de l’instance qu’une femme accède à un tel poste. 2. Objectifs de la politique de féminisation du football en France : Instaurer un projet de féminisation n’est pas chose facile, il a fallu donc presque cent ans pour voir la mise en place de ce projet de féminisation du football français qui vois le jour avec de grandes lignes. En effet, le Ministère de la ville, de la Jeunesse et des Sports a dû imposer à toutes les fédérations sportives un plan de féminisation. L’objectif étant l’accès des femmes à la pratique, aux responsabilités et l’augmentation des nombres de licenciées qui ne représentent que 9% des licenciées global en 1968 qui en 2013 augmentent jusqu’en 37,3%. Un autre objectif de ce plan de féminisation c’est de faire accéder les femmes aux postes de responsabilité. Afin de changer les mentalités, il faut pouvoir diagnostiquer les problèmes dans les fédérations, ligue et club. C’est une nécessité de connaitre les raisons pour lesquels les femmes ne viennent pas dans les clubs. Voir si ces raisons sont d’ordre géographique, économique, social ou culturel. 3. Défi du football féminin face aux l’exigences culturelles Avec la différence des cultures, le football féminin est perçu et développé différemment en fonction des cultures et des pays. Par ailleurs, des pays tels que l’Allemagne et les Etats-Unis font figure de référence, contrairement à des pays considérés comme de grandes nations du football comme l’Espagne, le Brésil, l’Italie et la France (même si cette dernière semble être sur la bonne voie). Alors, la question est de savoir pourquoi une telle différence de traitement du football féminin en fonction du pays. La première explication vient de la culture. En effet, des pays dit latins comme l’Italie, l’Espagne ou la France sont plus sexistes, ou la femme restant avant tout la maîtresse de foyer, qu’un pays à la culture anglo-saxonne. L’Allemagne par exemple possède un féminisme de tradition Nord-Européen ou les femmes se battent plus pour accéder aux instances de pouvoir et de décisions. Angela Merkel, la chancelière allemande, a été le plus grand soutien à la Coupe du Monde 2011 organisée en Allemagne qui a d’ailleurs été un énorme succès populaire et médiatique en Allemagne. La politique de féminisation allemande repose sur la masse (plus d’un million de pratiquantes) et moins sur les performances, et en y associant une offensive en faveur du foot à l’école et des projets d’intégration sociale des filles par le foot ont été soutenus pour intéresser plus de filles et de jeunes femmes à ce sport. Cette logique leur permet de faire éclore de futures championnes et de continuer d’accompagner des joueuses désireuses de loisirs. Cette politique de foot-loisir leur a permis de fidéliser les familles autour du football féminin. Ainsi en Allemagne personne n’a peur de s’identifier aux joueuses de la sélection nationale. Cette masse de joueuse est à l’origine d’une ligue professionnelle de football féminin, unique en Europe. Cependant, pour assombrir quelque peu le tableau, le football féminin allemand n’échappe malheureusement pas au sexisme, car même si cette pratique est une référence continentale les joueuses ne bénéficient pas des même statuts que leurs homologues masculins, on en est même bien loin... Il n’existe pas en Allemagne, voir en en Europe, une culture du corps et de l’effort physique comme on peut la trouver aux Etats-Unis. En effet, certaines joueuses allemandes peinent à trouver l’image à donner d’elles-mêmes. On en arrive donc encore à des photos sexy, kitsch pour des calendriers ou des magazines masculins. Comme le dit si bien l’internationale allemande Celia Okoyino de Mbabi, les performances ne suffisent-elles pas à légitimer le football féminin dans son pays ? En parallèle, de l’autre côté de l’Atlantique aux Etats-Unis, le « Soccer » comme il le nomme chez eux est une affaire de femme. En effet, au pays où les sports rois sont le football (américain), le basket-ball et le base-ball, on se retrouve dans la situation inverse qu’en Europe ou c’est le soccer masculin qui est en campagne de développement et de légitimation. Cette interversion s’explique par le fait que le soccer n’est pas considéré comme un sport viril, au contraire du football américain, le « sport d’homme » par excellence. Les femmes ont donc investi ce sport sans que personne n’y trouve quelque chose à redire ou à dévaloriser. Le très faible intérêt des Américains pour le soccer féminin a évolué lors du titre de championne du monde des « Yanks » en 1999 face à la Chine à Pasadena devant plus de 92000 spectateurs ! Cette victoire ultra-médiatisée a fait des joueuses américaines des stars dans leur pays, à commencer par Mia Hamm. Des produits dérivés, des pubs sont faites à son effigie. Et quand on connait l’exubérance des Américains pour idolâtrer son prochain, la reconnaissance du soccer féminin a explosée et la pratique est maintenant reconnue comme l’un des sports féminins américain les plus côtés et populaire chez les jeunes filles. En effet, il n’est pas rare de trouver aux Etats-Unis un groupe de fillette, adolescente et autre étudiante taper la balle dans les parcs rien que pour le plaisir. Chose quasi-inimaginable en France et dans d’autres pays européens. De plus, le modèle universitaire américain aide au développement du soccer féminin. Les universités proposent des bourses d’études aux meilleures joueuses du pays afin de les faire intégrer par la suite à la Women United Soccer Association (WUSA), la ligue professionnelle de soccer féminin aux Etats-Unis. Cette ligue a vu le jour en 2001 grâce au groupe ultra-populaire de chaine câblées, Discovery Channel. Grâce à l’argent investit, plus de 40 millions de dollars, et la diffusion des matches sur leurs propres chaînes du groupe, ce championnat a vite gagné en attractivité et en visibilité, faisant malgré son jeune âge la ligue féminine la plus cotée du monde. Les Etats-Unis possèdent une culture du corps et de la performance bien plus importante que la nôtre. Le sport est aussi important voir plus que la scolarité en elle-même. Du coup les filles dès leurs plus jeunes âges baignent dans le sport et aspirent à devenir des athlètes sans qu’il y ait autant de barrières à franchir qu’en France. Le sexisme aux Etats-Unis existent comme partout, mais il semble moins marqué dans ce domaine que n’importe où ailleurs, aidé par un féminisme plus marqué qu’en France, comme c’est le cas en Allemagne. Toutefois, pour nuancer nos propos, n’oublions pas que le soccer a été investi par les femmes car les hommes ne s’y intéressé pas. Le soccer aux « sexe faible » et le football américain pour les hommes. Quand les femmes ont voulu investir le football américain, elles se sont retrouvées à jouer en lingerie devant un parterre d’homme. Maintenant que les hommes s’intéressent et pratiquent de plus en plus le soccer, les femmes garderont-elles la main mise et la légitimité sur la pratique ? Cette question ne se pose même pas dans d’autres pays du globe ou le football féminin est traité de plusieurs manières. Au Brésil, pays du football, les footballeuses ne sont pas légitimes aux yeux des brésiliens confirmant les dire de Xavier Breuil selon lesquelles : « tout dépend de l’importance des sports. Plus il est important, plus il est considéré comme promouvant des valeurs de virilité et plus il est réservé à la sphère masculine ». En effet, malgré les bonnes performances de la sélection féminine, emmené par l’une des meilleures joueuses du monde, Marta, l’équipe brésilienne de football n’attirent pas les foules et les éloges. L’importance du football masculin est tel au Brésil que le football féminin n’est pas plébiscité, voir même une aberration. Au Brésil cette activité a été prohibée aux femmes jusqu’en 1986, bien plus tard que dans les autres pays occidentaux. Les « causes » sont les soidisant risques que comportent la pratique de ce sport pour l’appareil reproductif féminin. La femme doit s’occuper de son foyer et non taper dans un ballon. Dans les pays pauvres ou en voie de développement, plus le droit des femmes semble diminuer plus la pratique du football féminin disparaît. 4. Défi du football féminin face aux exigences sociales Définir la place de la femme dans ce sport considéré comme masculin et fortement marqué par le sexisme n’est pas chose aisée. Dès le plus jeune âge le garçon est encouragé et destiné au football, tant est si bien que la petite fille est exclue de cette pratique. Dans notre société tout est fait pour orienter les enfants vers une pratique, une activité ou même un produit selon leur sexe. Pendant que le garçon sera orienté vers le football, connoté comme viril, et un jeu de construction par exemple, la fillette sera elle orientée vers la danse, sport ou l’élégance prime sur la force, et une poupée. Les exemples de ce type sont nombreux, même si ces pratiques évoluent en bien sous l’impulsion de groupes féministes, elles restent encore majoritaires, il suffit d’observer les publicités à la télévision pour s’en rendre compte. Dès la naissance le contexte social et culturel façonne et modifie l’environnement de l’enfant. Le plus dur pour la fillette ou pour la femme encore aujourd’hui et de convaincre son entourage familial. En effet, la question des parents est problématique. Né à une époque où le football féminin n’était qu’à ses balbutiements, ils ne peuvent concevoir l’idée que leur fille pratique le football, « un sport de mec ». Pour autant contrairement à ce que l’on pourrait envisager c’est bien la mère la plus réticente à ce que sa fille tape dans la balle, car inconsciemment elle craint pour l’image et la sexualité de sa fille... Le reflet du football féminin à ses débuts a souvent souffert du fait que certaines femmes le pratiquant étaient homosexuelles, amplifiant ainsi les critiques homophobes envers la pratique, allant jusqu’à comparer les joueuses à des hommes. Le football est le sport masculin par excellence en France, ou justement c’est les parents qui obligent leur fils à jouer au football. Dans ce sport ou le sentiment de virilité est exacerbé, où les insultes homophobes fusent à nombreuse reprise, la femme ne doit pas avoir sa place car elle remet en cause l’essence même de la pratique. Le football est un lieu de pouvoir et les hommes se le sont octroyés, comme le dit Raphaël Liogier : « le sport et la politique sont deux fonctions que les hommes se sont octroyées. Le sport a valeur d’initiation chez les hommes. Pour qu’un garçon devienne un homme, il y a des épreuves qu’il doit passer. Pour les hommes, les femmes n’ont clairement pas leur place dans le football. Actuellement des actions sont mises en œuvres pour que les femmes viennent en nombre pour développer la pratique. Mais pas trop non plus, l’objectif n’étant pas qu’elles investissent totalement le milieu et qu’elles viennent « embêter les hommes ». En effet malgré toutes les belles paroles, les belles actions entreprises pour féminiser la pratique, le sexisme y est encore trop présent et viennent gâcher le travail effectué par d’autres. Par exemple reprenons cette phrase désormais tristement célèbre de Bernard Lacombe, directeur sportif de l’Olympique Lyonnais comptant en son sein une des meilleures équipes féminines d’Europe : « Je ne parle pas de foot avec les femmes, c’est ma vision des choses. Qu’elles retournent à leurs casseroles ». Ce type de déclaration est loin d’être un cas isolé, il nous suffit de nous rendre sur les sites de football les plus populaires pour tomber sur grand nombre de commentaire au relent sexiste sur les « rares » articles parlant de football féminin. Bien entendu les réseaux sociaux n’échappent pas à la règle, amplifiant même ses dérapages. Ce genre d’abus ne donne pas envie aux jeunes filles ou aux femmes de s’investir dans le milieu du football. Les médias cherchent à donner une image nécessairement féminine à la footballeuse pour ne pas entraver la virilité présumée du footballeur, pour ne pas bouger les lignes entre le féminin et le masculin. Ainsi, les footballeuses sont représentées au possible de façon ultra-féminine voir sexy. Actuellement les joueuses les plus populaires ne sont pas spécialement les meilleures footballeuses, mais bien celle qui incarne une certaine image de la beauté féminine, des joueuses attirantes. Ces joueuses sont d’ailleurs mises en avant dans les médias, les publicités. C’est le cas de Laure Boulleau, bonne footballeuse mais loin d’être la meilleure. Pour autant c’est bien elle qu’on voit partout dans les médias, les publicités... Bien que la femme soit considérée comme l’égal de l’homme dans les rapports moraux de la société ils existent bien des différences pour ce qui est de la pratique sportive et en particulier du football. L’évolution des mœurs, les changements de génération ont tendances à effacer des préjugés aux caractères tenaces. Le fait que les institutions fédérales du football soient dirigées par des hommes plutôt âgés renforce les résistances d’ordres culturelles qui ralentissent l’uniformisation et le succès des actions visant à développer le football féminin. Source : Master « Conduite de Projets & Développement des territoires » Spécialité « Conduite de Projets en Sport, Santé et Territoire » Parcours « Communication et management du sport » Mémoire de fin d’études présenté pour l’obtention du grade de master présenté par Adrien Poullaouec (septembre 2015). D’ après quelques recherches, nous nous sommes intéressé a une thèse de doctorat de Laurence Prudhomme-Poncet se basant sur les écrits de Christine Menesson, maitresse de conférences à l’Université Paul Sabatier de Toulouse, membre du laboratoire de recherche « Sport, Organisation, Identité » sur l’ouvrage fondé sur son travail de thèse où elle a eu à faire une grande enquête de terrain menée de 1995 à 2000, concernant l’engagement des femmes dans trois sports de tradition masculine, le football surtout, mais aussi la boxe et dans une moindre mesure l’haltérophilie. Elle a mené cette étude ethnographique à travers l’observation participante qui a suggéré son immersion dans son terrain d’étude en confrontant discours et pratiques. Par-là Menesson a étudié les conditions sociales qui permettent à des femmes de faire le « choix » de pratiques jugées masculines et sur les effets de la socialisation prolonger dans un univers « masculin ». Cette approche comparative de trois activités sportives peu investies par les femmes, constitue notamment l’originalité de ce travail d’analyse de la construction des genres dans le domaine des activités physiques et sportives. Cette thèse de doctorat repose sur une grande enquête de terrain, menée de 1995 à 2000 concernant l’engagement des femmes dans trois domaines sportives et nous permet mieux voir les avantages du sport dans la vie des femmes. IL y’a aussi un autre auteur Suzanne Laberge qui nous parles des divers rapports sociaux et divisions sociales que traverse les champs sportifs. Elle nous dit qu’à l’origine, les sports étaient réservés aux hommes de classes supérieures, seule l’élite masculine pouvait réellement se permettre des loisirs. Peu à peu le sport s’est ouvert et aujourd’hui dans notre société hommes et femmes de tous les milieux socioéconomiques et culturels peuvent y entrer. Par là nous pouvons bien comprendre aussi l’importance qu’a le sport aujourd’hui dans la vie quotidienne des femmes et le besoin de son émergence surtout celui du football. Source : - Suzanne Laberge ; les rapports sociaux de sexe dans le domaine du sport : perspectives féministes marquantes des trois dernières décennies ; diffusion numérique : 28 octobre 2004 ; Volume 17, Numéro 1, 2004, p. 9–38 Femmes et sports -Prudhomme-Poncet Laurence, 2003, Histoire du football féminin au XXe siècle, Paris, Harmattan. II. Présentation de FOSVA : une ligue au service du territoire et de la féminisation. 5. Présentation de la Ligue de FOSVA et de ses missions Le Club de Football est une association créée par L’abbé Moreau en 1992. Il prend le nom d’Idéal- club du Sart (ICS) et devient par la suite le Flers Omni Sport. Chargée d’organiser et d’encadrer les compétitions de football amateur. Elle se situe actuellement à Villeneuve d’Ascq, un lieu, d’après notre cours de développement social surnommée « la technopole verte » le 25 Février 1970 et est issue de ces trois à savoir Ascq, Annapes et Flers en raison de la forte présence de pôle de recherche. Le club FOSVA (Flers Olympique Sportive de Villeneuve d’Ascq) étant une association dirigée par un co-président Dominique SANDER et Franck DEBAILLEUL qui est en même temps le secrétaire général, un Directeur général du nom de Boumediene BELHADJI. Ces membres se réunissent pour prendre toutes décisions quant à l’orientation principale du club. L’administration de ce club est chargée de veiller à son bon fonctionnement. Comme tous les clubs, FOSVA a des partenaires et des sponsors avec des entreprises principalement locales. A travers des financements ces sponsors permettent avec des financements ou des organisations la tenue d’événements pour une bonne réussite des programmes du club. Cependant, des moyens sont mis en œuvre par le club pour atteindre ces objectifs. Tout d’abord des Educateurs qui sont une équipe passionnée et motivée et sont aidés par une cellule technique. Ils sont tous ensemble pour le même objectif. Ensuite un projet technique éducatif en place depuis 2009/2010 qui coordonne la formation des jeunes jusqu’en séniors et est un véritable support du service de la réussite des jeunes. Outre ce projet, des cycles de formation défini par la cellule technique, selon des objectifs techniques dans le but de coordonner les thèmes travaillés par toutes les équipes de jeunes pour ainsi les faire progresser efficacement selon leurs aptitudes. Il y’a des séances préparées qui toujours préparées par écrit par les éducateurs et conservées dans les classeurs par équipe conservées dans les classeurs par équipe concernées pour que la cellule technique puisse voir la progressivité dans la formation. Des matchs fréquents, des évaluations régulières pour juger de manière objective les progrès réalisés par chaque jeune dans Sa maitrise du ballon, sa vitesse et son comportement au sein du groupe en vue de faciliter son passage dans la catégorie supérieure. Enfin des moments de convivialité où le club s’efforce d’organiser un goûter à noël et un stage durant les vacances de paques, aussi une matinée d’accueil du centre médico pédagogique de croix. En effet le club FOSVA est un lieu d’accueil des garçons âgés de 6 à 13 ans où comme on l’a dit tantôt ces jeunes reçoivent de la part des éducateurs compétents et passionnés de bons encadrements afin de les guider dans leurs apprentissages du jeu de football. Les jeunes du club sont répartis en trois catégories U6 - U9 ; U10 à U11 et U11-U13. Pour adultes il y’a aussi différentes catégories les séniors A, B, C, l’équipe Féminine A7 et les vétérans. L’objectif étant pour chaque catégorie de mettre en place des structures différent permettant aux jeunes une évolution progressive par rapport à son âge et à sa morphologie. D’une manière générale permettent à tous les joueurs de trouver les conditions d’un deux sports et humains dans un environnement accueillant éducatif et sécurisé quelques soient leurs caractéristiques. Pour principales missions, le club assure une bonne gestion des acteurs du football qu’il doit encadrer et bien former. En cas de franchissement des règles, il peut aussi notamment sanctionner ces acteurs, de même que leurs récompenser pour des actes positives ou négatives. Dans ces clubs de football, il est aussi possible de sélectionner et détecter les futurs représentants de La FFF pour notamment préparer l’Equipe de France en vue de faire des compétitions au niveau international. Il est souhaitable dans la plupart des clubs de foot Ball de voir les jeunes talents qui y sont formés, jouer un jour dans le football professionnel voire en Equipe de France. Aussi comme objectif FOSVA vise à recruter plusieurs filles pour participer à la féminisation du football et contribuer à son développement. Annexe1 : Inauguration du terrain de foot de FOSVA Source : http://club.quomodo.com/fosva 6. Le foot Ball féminin du club FOSVA (Flers Olympique Sportive de Villeneuve d’Ascq) Le lancement du plan de féminisation du football a fait que nombreux clubs s’intéressent à la féminisation du foot. Ce qui pousse notamment FOSVA dans cette même direction et de développer le football féminin sur le territoire lillois. En effet c’est un club créé en 1922 par l’Abbé Moreau qui tout d’abord le nom d’idéal- club du Sart (ICS) puis devient par la suite le VDA Flers OS encore appelé le FOSVA. Différentes catégories sont formées dans ce club et différents sexes du fait qu’il y’a l’équipement féminine senior A7 Les séances de formation se font dans le stade de Jean Jaurès à la rue de Babylon. Cependant, en ce qui nous intéresse le football féminin au FOSVA n’a pas totalement évolué au cours de ces dernières années. Cela est notamment due aux joueuses qui ont pris leurs indépendances et ont abandonnées ce club de foot pour aller rejoindre un autre que nous verrons ensuite. Cette migration des footballeuses du fait que le club était plus concentré sur les garçons, fonce FOSVA sur une chute vers la féminisation du football. Aujourd’hui, ils ne sont que 11 comme équipes avec les exigences socio-culturelles qui ne les permettent pas aussi de respecter la présence des entrainements et des matchs amicaux organisés par le coach. Annexe 2 : Equipe de football A7 du club de FOSVA Source : http://club.quomodo.com/fosva Création de la VAFF (Villeneuve d’Ascq Féminin Football) : cause premier au frein de l’évolution du football féminin de FOSVA en dehors des exigences socio-culturelles. La VAFF est un club de football essentiellement féminin qui forme plusieurs catégories de filles (junior au sénior). Ainsi après être formé à FOSVA qui est à l’origine de la naissance de cette première section féminine du football villeneuvois, au début des années 2000, les joueuses ont pris leur indépendance en 2014 pour rejoindre le VAFF au terme d’une séparation un peu douloureuse avec leur club d’origine. Elles ont repris l’entraînement cet été et sont désormais aux nombres de 170 footballeuses réparties dans toutes les catégories d’âge. Récemment pris naissance, juste deux ans, le VAFF vient de recevoir le soutien du LOSC. Ces deux clubs sont partenaires depuis le mois septembre. Le club a accompli une belle reconnaissance du travail avec 100 % de féminin et a pris son envol à l'étroit au sein d'une structure mixte de la région lilloise. Avec notamment des pratiquantes épanouies, des parents impliqués, des éducateurs passionnés, et des valeurs fortes de vivre-ensemble. Le Villeneuve d'Ascq Football Féminin est un club qui allie plaisir, épanouissement au centre du jeu. Cette structure féminine fonctionne comme suit avec Laurent Nowacki chargé du développement, comme éducateur (U15 et senior) Sébastien Dulongcourty et Grégory VandenBerghe qui est le responsable de l’école de foot. Ces dirigeants ont créé le VAFF à l'été 2014 du fait que précédent club, mixte c’est-à-dire le club FOSVA, n'était pas prêt à assumer le football des filles. Le club VAFF connait aujourd’hui une soixantaine de licenciées, elles sont aujourd'hui 130 footballeuses réparties dans les catégories U9 à senior. Selon l’éducateur Sébastien Dulongcourty : "Nous avons tout fait pour optimiser la pratique, la rendre attractive. Résultat, l'implication des parents est incroyable. Ils ne voient plus le foot comme une contrainte". Grégory Vandenberghe poursuit : "Notre préoccupation, c'est que chaque joueuse reparte avec le sourire. Nous faisons du foot, mais l'idée est d'accompagner chacune dans son développement". Ainsi avec pas moins de 15 éducateurs et éducatrices, tous bénévoles, le VAFF a su comment créé les conditions de son succès, et s'est appuyer sur un véritable savoir-faire. Il prime sur les liens et l’esprit de groupe des joueuses tout d’abord, ce qui fait que le club instaure en premier lieu une cohésion de groupe ainsi que de vrais moments conviviaux autour des temps de jeu. Pour ceux, les dirigeants mettent en place des actions comme l’exemple de retrouvaille en début de saison. Ce slogan le montre : la saison ne démarre pas par du foot, le premier samedi de septembre étant consacré à une sortie pour apprendre à se connaître. Source : Journal la voix du Nord ; Villeneuve-d’Ascq : le LOSC est désormais partenaire des footballeuses villeneuvoises, par Carine Bausiere, le 07/01/2017. Annexe 3 : équipe du VAFF Football, Coupe de France Féminine VAFF - Woippy PHOTO Archives STEPHANE MORTAGNE - VDNPQR Annexe 4 : équipe du VAFF lors de la coupe de France en 2015 III. Les principales causes du frein du football féminin liées exigences socio- culturelles 7. Méthodologie. La féminisation du football rencontre souvent un frein au niveau social et culturel. Pour une meilleure réponse à la problématique de mon sujet d’étude à savoir : Est-ce que les exigences socioculturelles ne sont pas un frein pour le football féminin ? et après une recherche documentaire et une analyse sur l’émergence du football et le processus de féminisation du football pour la FFF, nous avons abordé ensuite le fonctionnement et la politique de féminisation du FOSVA pour en venir aux défis sociaux culturels que rencontrent les footballeuses. Notre immersion dans le terrain à travers le stage qu’on a effectué à FOSVA nous a beaucoup aidé dans la collecte des informations et des documents. Ces informations ont été d’une grande utilité dans la mesure où sur le terrain, nous avons eu un aperçu sur l’importance de la féminisation du football et même en discutant souvent avec notre maitre de stage nous avons pu saisir les difficultés d’intégration et de reconnaissance sociale que les joueuses rencontrent dans le football. Ensuite après un diagnostic du milieu de FOSVA dans le but de connaître son (MOFF) comme nous l’avons étudié en gestion de projet, c’est à dire les forces, les faiblesses et les menaces dont est confronté le développement féminin dans ce club. Puisque nous avions dans le passé pratiqué le football. Ainsi, nous avons choisi comme méthode de recherche l’observation participante. C’est-à-dire participer aux séances d’entrainement tout en aidant le coach dans les préparations de séance et en faisant au même moment nos enquêtes aussi bien dans le groupe qu’avec coach. Nous avions comme objectif aussi bien de recueillir des informations propres à la ligue, de connaître ce qui freine le football féminin à FOSVA ainsi que ses atouts et ses pistes de développement. 8. Chute d’évolution du football féminin FOSVA Le football féminin est confronté à de nombreuses difficultés liées aux exigences socio-culturelles. Ainsi d’après nos recherches, la féminisation du football au FOSVA a connu beaucoup de difficultés lié à plusieurs facteurs. En effet, selon le journal Voix du Nord lors de la fête des 90 ans d’anniversaire du club, Franck Debailleul co-président avec Dominique SANDER, a répondu au journaliste ces propos concernant le club : « Pour la saison 2010-2011, nous avions 419 licenciés dont 50 filles. Des équipes encadrées par 22 éducateurs et 25 dirigeants. Le nombre de licenciés est en augmentation ». Ce qui montre notamment la différence entre 2010/ 2011 et aujourd’hui avec 11 filles seulement dans le club selon le coach. Dans cette même lancée il dit « Nous enregistrons aussi deux montées : une en promotion excellence pour les seniors A et en 1ere division, championne de la division (district Artois) pour les féminines. Ainsi comme projet il souhaite : « Préparer nos 90 ans qui se fêteront en octobre-novembre. Et puis mieux faire connaître le football au féminin. Nous espérons également obtenir la labellisation de l'école de football. De nouveaux vestiaires devraient être construits, au stade Vanacker ». (Source à mettre). En effet, le foot féminin n’a pas connu d’évolution au FOSVA. Cependant, un éducateur aussi motivé que le coach Lambert qui, met corps et âme pour améliorer et accompagner le développement du foot féminin dans ce club. Il a beaucoup de projet et tente toute les pistes de travail comme le recrutement etc. En général la société voit mal une femme qui joue au football qui est un sport réservé généralement aux hommes. 9. Handicap et solution de la féminisation du football au FOSVA En stage au FOSVA, le coach Lambert nous a confié en ces termes : « j’avais une fille qui était bien en foot mais, elle ne vient plus parce qu’elle a eu un enfant ». Cela se comprend et est d’ailleurs la première source qui entraine en général l’abandon des femmes. Les femmes ont souvent ce besoin d’avoir un enfant le plutôt que possible par peur d’entrer en âge de ménopause. Et c’est souvent dans cette période-là qu’elle doit montrer ses compétences sportives. - Pouvoir allier travail et sport comme aussi Sport et étude : La plupart du temps les femmes ont de nombreuses tâches à accomplir à la fois. Notamment pendant les séances d’entrainement on constate tout le temps des absences à cause des boulots, étude etc. Aussi quand il y’a match amicale par exemple et que le coach l’annonce à la fin de séance certaines filles avertissent le coach de ne pas pouvoir venir du fait qu’elles doivent s’occuper de leur petit frère ou des choses comme ça, d’autre qui sont en préparation d’examen ne le pourront n’ont plus et c’est mon cas quand le coach m’appelle pour un match amical et suis contrainte par les études qui sont priorité pour moi. Ces cas notamment cité freine non seulement la féminisation du football mais aussi influe sur l’équipe et peut conduire à la défaite face à l’adversaire du fait des manquements, et du club par son évolution. - De la communication par réseaux sociaux ou via des affiches : Pour plus de recrutement afin notamment de lutter contre les exigences, des publications doivent être faites sur les matches féminins, les résultats …Même le club doit faire partout des affiches pour montrer son existence et faire en sorte que si les femmes voient cette affiche qu’elles aillent aussitôt l’envie de rejoindre le club. Aussi les matches amicaux doivent-elles être médiatisés aussi bien par le club que par les joueuses en amenant leurs familles, amis pour enlever cette mentalité qu’ils ont du foot féminin et en les poussant à aimer le foot avec la rigueur et la dignité qu’elles montreront devant ces derniers. - Organiser des petites rencontres de l’équipe en dehors de l’entrainement : Pour se sentir vraiment comme une équipe et famille en même temps des retrouvailles sont parfois nécessaire dans le but de créer une ambiance et mettre toute l’équipe à l’aise. Une fois que le courant passe et qu’elles se sentent comme des sœurs la motivation y sera plus pour les entrainements et le match parce que l’esprit d’équipe va naitre et l’union fait la force. La mise en relation des femmes entre elles en dehors du terrain de foot offre du temps à ces dernières pour qu’elles discutent du football féminin, de la vie et vont se soutenir pour combattre ensembles ces freins et améliorer le niveau du club. Le processus de la féminisation du football actuel est une perspective importante pour son développement. Ainsi, des pistes envisageables sont mises en place quant à la lutte pour évolution du foot féminin. Le club FOSVA saura se relever face à cette manque d’évolution du côté des féminins A7 puisque Quentin Lambert est un éducateur dynamique, ambitieux, qui aime ce qu’il fait et opte pour la féminisation du football. Son travail avec la collaboration du club portera des fruits pour les femmes comme il l’est pour les séniors hommes et autres petits catégories. Conclusion : La féminisation du football a connu de nombreuses controverses dans le monde entier. Cependant, si dans certains ligues ou clubs ont voit une évolution, dans d’autres ce n’est pas encore le cas du fait de nombreuses contraintes parmi lesquelles les exigences socio-culturelles notamment analyser qui freinent son processus de cette évolution. Cependant, en ce qui concerne le Flers Olympique Sportive de Villeneuve d’Ascq les résultats obtenus au cours de ces dernières années n’est pas encore suffisante pour la satisfaction du développement du football du fait que le nombre de licenciées des femmes a fortement diminué. Mais ce club espère et croit toujours à voir évolution sous peu avec le coach qui continue à recruter et fait tout pour faire naitre l’esprit de groupe et garder son équipe. Ainsi il est aidé par une cellule technique mis en place qui coordonne la formation et est une véritable réussite pour les femmes. En effet, pour la mise en place et l’évolution du football féminin, il faut de l’attention et du temps afin de lutter contre ces freins notamment de la société. La sensibilisation de la société et l’accompagnement des joueuses permettront l’évolution de cette féminisation de football dans FOSVA et dans les ligues et clubs féminines du monde. Les joueuses doivent se départir de tous commentaires ou jugements négatifs de la société, elles doivent oser afin de s’adapter et montrer qu’elles ont leurs places dans le football comme les hommes. Créer plus de rapport entre les joueuses pour notamment l’esprit d’équipe afin de faire naitre un réseau fortement efficace qui fera la fierté ainsi que l’espoir du club via d’autres avec la création d’une devise de l’équipe qui leur ferai foncer vers la victoire des matchs. Aussi pour un bon avenir du foot féminin à Lille il faudrait qu’il est plus de cohésion dans tous les clubs où il y’a des femmes parce que l’objectif principale étant de contribuer à l’avenir du football féminin de la France pour qu’il puisse emporter les victoires à l’échelle internationale. Cependant, vu que c’est la France qui organise la coupe du monde du foot féminin en 2019, ne serait-il pas le moment adéquate de montrer à la société française l’importance de cette sport pour les femmes dans la société en communicant le plus possible cet évènement en vue de montrer la valeur des joueuses de foot ? La vision négative de la société ne changerait-il pas si la France se retrouve championne du monde dans ce championnat ? Est-ce que les ligues sont suffisamment appuyer par la FFF sur la politique de féminisation du football dans leurs territoires ? Bibliographie : - Suzanne Laberge ; les rapports sociaux de sexe dans le domaine du sport : perspectives féministes marquantes des trois dernières décennies ; diffusion numérique : 28 octobre 2004 ; Volume 17, Numéro 1, 2004, p. 9–38 Femmes et sports -Prudhomme-Poncet Laurence, 2003, Histoire du football féminin au XXe siècle, Paris, L’Harmattan. – -Mennesson, Christine (2005). Être une femme dans le monde des hommes. Socialisation sportive et construction du genre. Paris, L’Harmattan. 365 - Journal la voix du Nord ; Villeneuve-d’Ascq : le LOSC est désormais partenaire des footballeuses villeneuvoises, par Carine Bausiere, le 07/01/2017 -Master « Conduite de Projets & Développement des territoires » Spécialité « Conduite de Projets en Sport, Santé et Territoire » Parcours « Communication et management du sport » Mémoire de fin d’études présenté pour l’obtention du grade de master présenté par Adrien Poullaouec (septembre 2015) Sitographie : -http://journals.openedition.org/socio-logos/1982 -https://www.europe1.fr/sport/la-revolution-du-football-feminin-en-france-3391022 -https://www.sportmag.fr/sports-collectifs/le-football-feminin-avance-dans-la-bonnedirection/ -http://docnum.univ-lorraine.fr/public/BUS_M_2015_POULLAOUEC_ADRIEN.pdf -https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2015-1-page-119.htm -https://www.lavoixdunord.fr/99743/article/2017-01-07/le-losc-est-desormaispartenaire-des-footballeusesvilleneuvoises https://www.onatousuncotefoot.fr/le-mag/les-bleues/vaff-100-feminin Annexe