TP 3 : DES LIENS DE PARENTÉS À L’ÉCHELLE DE LA CELLULE Introduction : Sur la planète Terre, la biodiversité est énorme par le nombre d’espèces présentes. Il est pourtant possible de mettre un peu d’ordre dans cette biodiversité, par des classifications reposant sur l’établissement de liens de parenté. Nous avons ainsi établi des liens de parenté entre des espèces de Vertébrés. Tous les êtres vivants sont constitués d’une ou plusieurs cellules (6 ème). Celles-ci peuvent cependant prendre des formes différentes. Problème : Qu'est-ce qu'une cellule ? Comment l'étude des cellules peut-elle permettre d'identifier des relations de parenté à l'échelle cellulaire entre différents êtres vivants et donc de justifier une origine commune ? Proposer une démarche pour répondre à cette question. Votre démarche inclura : une reformulation du problème posé, une proposition des moyens que vous pourriez utiliser pour répondre au problème, le type de réponses auxquelles vous pouvez vous attendre Consignes Utilisez les échantillons et documents mis à disposition pour réaliser des observations microscopiques afin de comparer les différentes structures cellulaires afin d’établir des relations de parenté entre les êtres vivants étudiés. Votre réponse prendra obligatoirement la forme d’un compte-rendu numérique dans lequel vous présenterez vos observations grâce à un dessin d’observation d’une cellule de foie et des captures d’écran pour les autres cellules, le tableau de comparaison complété ainsi que de vos commentaires et déductions. Démarche de résolution : - à l’aide des documents et supports matériels, vous devez au préalable définir ce qu’est la cellule en comparant différentes cellules (un dessin d’observation microscopique et des comparaisons entre cellules sont attendus), - puis vous comparerez l’ultrastructure cellulaire (ce qui compose l’intérieur de la cellule) à l’aide des électronographies (photos microscopiques) de cellules afin de remplir le tableau comparatif, - enfin vous réaliserez une classification en groupe emboîté à partir du tableau comparatif et donc un arbre de parenté. Protocole Pour le foie de veau : Prélevez avec le scalpel une pellicule de tissu que vous étalerez sur une lame. Vous déposerez une goutte de bleu de méthylène puis vous recouvrerez d’une lamelle. Pour l’élodée : Prélevez avec les pinces fines une feuille bien verte et fraiche, que vous monterez entre lame et lamelle dans une goutte d’eau. Pour l’épiderme d’iris : 1- Faire avec le scalpel une petite incision perpendiculaire à l'axe de la feuille. Attention : danger de coupure. 2- Prélever à l'aide de la pince un fin lambeau d'épiderme. Il doit être très fin (transparent). 3- Monter le lambeau d’épiderme entre lame et lamelle selon les consignes ci-dessus. Pour la levure : Prélevez une goutte de suspension de levure avec la pipette plastique. Déposez cette goutte au centre d’une lame. Vous déposerez ensuite une goutte d’eau iodée puis vous recouvrerez d’une lamelle. Coups de pouce disponibles : (demander à l’enseignant suivant les besoins) Aide méthodologique pour réaliser une préparation microscopique correcte Aide méthodologique pour réaliser une observation microscopique correcte Critères de réussite : Les préparations sont correctement préparées : o bon colorant utilisé selon la préparation, o pas de bulle d’air entre la lame et la lamelle, Les observations microscopiques sont correctement réalisées : o la mise au point est correcte, o l’objet observé bien centré. Le dessin d’observation de la cellule de foie est correctement réalisé o o o o o o o o Le dessin est centré et assez gros, Le dessin est réalisé exclusivement au crayon à papier Les traits du dessin sont fins et continus, Les traits de légendes sont tirés à la règle et ne se croisent pas, Les légendes sont correctes, Le dessin est réaliste et les proportions des structures sont conservées, Le dessin comporte un titre avec les conditions d’observation (matériel utilisé pour l’observation et éventuelle coloration), Le dessin comporte le grossissement utilisé pour observer la structure dessinée : le grossissement global = grossissement de l’oculaire x grossissement de l’objectif.