1
Pr. Amkraz Nadiya
TD N° 3: Modes de vie et adaptations des végétaux supérieurs
Introduction :
Les végétaux supérieurs ont développé au cours de l’évolution des modes de vie et des
structures adaptatives leur permettant de se développer, se reproduire et se conserver dans le
milieu dans lequel ils vivent (biotope). Ces adaptations concernent à la fois le rythme
biologique, la physiologie, le développement de structures anatomiques et morphologiques,
les modes de conservation et de dissémination des éléments servant à la reproduction et à la
multiplication,…etc. Il convient de signaler la nuance entre adaptation et accommodation:
L’adaptation: lorsqu'une plante se maintient dans un biotope donné, on dit qu'elle y
adaptée. L’adaptation est la propriété héréditaire, physiologique, anatomique ou
morphologique permettant à une espèce de se maintenir et de se développer dans des
conditions écologiques particulières. Les espèces les plus adaptées à un milieu seront les
plus compétitives.
L’accommodation: c’est une modification réversible des caractères anatomiques,
physiologiques, morphologique d’un organisme selon les variations des facteurs du
milieu. Une même espèce peut avoir une morphologie différente à des endroits
différents (modifications phénotypiques).
I. Les modes de vie:
1. L’autotrophie: la plupart des végétaux supérieurs sont autotrophes, c'est -à - dire
capable de synthétiser leurs composés organiques grâce à leurs pigments
chlorophylliens à partir du CO2 et H2O et de la lumière (c’est la photosynthèse).
Cependant, au cours de l’évolution certains végétaux supérieurs (4000 à 4700
espèces) ont perdu leur capacité ďautotrophie et sont devenus hétérotrophes c'est le
cas des plantes parasites.
2. Le parasitisme: dans ce mode de vie, la plante parasite vit au dépend ďune autre
plante dite hôte à partir de laquelle elle puise ľeau et les nutriments (hétérotrophie) á
ľaide d’organes spécialisés appelés suçoirs (haustorium). Les plantes parasites sont de
forme variée: annuelles et pluriannuelles, herbes, arbustes, arbres. Selon leur niveau
ďhétérotrophie, on distingue:
a) Les hémiparasites: ce sont des plantes partiellement parasites car elles sont
chlorophylliennes et sont capables de produire leurs substances carbonées par la