des ondes sismiques et les oscillations libres de la Terre ; tandis que la sismologie
instrumentale s'occupe de développer et de construire des instruments utilisés pour
détecter et enregistrer des vibrations sismiques (sismographes et sismomètres).
La sismologie expérimentale s'occupe, parmi beaucoup d'autres choses, de
l'analyse et de l'interprétation des sismogrammes et de la définition des magnitudes
et des moments sismiques.
La sismogenèse s'intéresse aux phénomènes de microfissuration, de fracturation et
de rupture qui sont à l'origine des séismes (mécanisme au foyer).
La sismotectonique traite la relation entre les tremblements de terre et la
tectonique.
La paléosismologie tente de découvrir dans les strates géologiques des indications
sur des séismes passés et de dater ceux-ci afin de recueillir des données pour les
besoins d'une prévision statistique des séismes.
la géodynamique, et notamment la géodynamique mathématique, étudie les
déformations globales de la Terre produites notamment par les forces de marée
luni-solaires ou par des charges périodiques ou non (houle, pression
atmosphérique variable, raz-de-marée…), les mouvements de précession et de
nutation de la Terre dans l'espace, les courants de convection dans le manteau, le
soulèvement post-glaciaire et les renseignements qu'on peut en tirer concernant la
viscosité des couches profondes, etc.
la géophysique mathématique, dont le but principal est de modéliser
quantitativement la structure de l'intérieur de la Terre en utilisant les lois
fondamentales de la physique et des méthodes avancées de traitement statistique
des données (inversion, tomographie).
la géophysique appliquée s'intéresse aux couches externes de la croûte terrestre et
a pour but de rechercher des gisements de pétrole et de minerais utiles ; on peut
aussi englober dans la géophysique appliquée certaines études environnementales
qui font appel à des méthodes géophysiques (géophysique environnementale).
Les méthodes les plus importantes auxquelles la prospection géophysique et la
géophysique environnementale font appel sont la sismique réflexion et la sismique
réfraction (méthodes de prospection qui visualise les structures en profondeur
grâce à l'analyse des échos d'ondes sismiques créées artificiellement par des
explosions ou par des appareils générateurs de vibrations proches de la surface du
sol).
Les prospection gravimétrique, magnétique, électrique, électromagnétique et le
géoradar ; le génie sismique, essaient notamment de dresser des cartes de risque
sismique, de fixer des normes antisismiques, de prévoir éventuellement des
séismes, etc. Ils peuvent aussi se ranger parmi les domaines de la géophysique
environnementale, de même que la volcanologie, la géothermie et l'étude du flux de
chaleur sortant de la Terre, ou encore les problèmes liés à la sécurité dans les
zones minières et à l'amélioration de l'environnement et de la sécurité en général
(prévision de risques liés au sous-sol et au sol, études d'impact, implantation
d'ouvrages d'art, étudiés notamment en géotechnique.
1.2. GEOPHYSIQUE DES COUCHES-LIMITES
La Géophysique des couches-limites comprend les domaines tels que:
L'océanographie et l'océanologie physique étudient les mouvements et les divers
phénomènes océaniques (marées, courants, vagues…).