Rapport de stage 2011/2012 Société de stage : LABORATOIRE D’EXPERTISES D’ÉTUDES ET D’ESSAIS MARRAKECH (L3E) REALISE PAR : Youssef OUARDOUNI Oussama BELAQUSIR Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 1 Rapport de stage 2011/2012 Remerciement Introduction Présentation de L3E LES ESSAI DE LABORATOIRE Détermination de la propreté des sables: Équivalent de sable à 10 % de fines DETERMINATION DES MASSES VOLUMIQUES EN PLACE Méthode de densitomètre a membrane ESSAI PROCTOR L’analyse Granulométrique Détermination des limites d’Atterbeg Essai d’équivalent de sable: Mesure du coefficient d’aplatissement Détermination de la propreté superficielle: ESSAI DE BLEU DE METHYLENE Essai micro-Deval: Essai Los Angeles Essai d'affaissement Détermination de la teneur en carbonate CaCO3 Essai de compression sur le béton Essai de traction par fendage Essai de flexion pour le béton MESURE DES MASSES VOLUMIQUES APPARENTES DES GRANULATS MESURE DES MASSES SPÉCIFIQUES DE LA POROSITÉ DU COEFFICIENT D'ABSORPTION ET LA TENEUR DES GRAVILLONS ET DES CAILLOUX Mesure des masses spécifique coifficient d'absorption et teneur d'eau des sables LES ESSAISRELIÉS AUX CHAUSSÉES Essai de DURIEZ Essai de MARSHALL BITUMES PURS ESSAI DE PENETRABILTE A L'AIGUILLE ESSAI DE DETERMINATION DE LA DENSITE RELATIVE DES PRODUITS BITUMINEUX SEMI SOLIDE METHODE DE PICNOMETRE 2 4 5 MESURE DE LA DUCTILITE DES PRODUITS BITUMINEUX DETERMINATION DU POINT DE RAMOLLISSEMENT PAR LA METHODE DEBILLE ET ANNEAU POINT D'ECLAIR ET POINT DE FEU EN VASE CLEVELAND DETERMINATION DE LA PERTE DE MASSE A LA CHALEUR DES PRODUITS BITUMINEUX BITUMES FLUIDIFIER DETERMINATION DE LA DENSITE RELATIVE DES BITUMES FLUIDIFIE DISTILATION DES BITUMES FLUIDIFIES LES EMULSIONS DE BITUME DETEMINATION DE L'INDICE DE RUPTURE DETERMINATION DE LA CHARGE DES PARTICULES DETERMINATION DE L'HOMOGEINITE PAR TAMISAGE DES EMULSIONS DE BITUMES DETERMINATION DE LA PSEUDO VISCOSITE ENGLER DES EMULSIONS L'ESSAI D'ADHESIVITE DETERMINATION DE LA TENEUR EN EAU DES EMULSIONS EXTRACTION DE BITUME_APPAREIL KUMAGAWA_ LES ESSAIS DE GEOTECHNIQUE ESSAI DE CISAILLEMENT RECTILIGNE A LA BOITE L'ESSAI OEDOMETRIQUE ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR SEDIMENTATION ESSAI DE PERMEABILITE FORMULATION DU BÉTON Le contrôle de compactage Le contrôle du béton : L'auscultation et dynamique scl'rométrique LEs ESSAIS A REALISER POUR CHAQUE TYPE DE MATERIAUX CONCLUSION ANNEXE 43 44 45 46 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 2 7 10 12 14 16 18 20 21 22 23 25 26 27 29 31 32 33 34 35 36 38 41 42 49 50 53 54 55 56 57 58 59 61 64 66 67 68 75 75 76 78 79 80 Rapport de stage 2011/2012 Nous tenons à remercier dans un premier temps, toute l’équipe pédagogique de FSTG et L'intervenant professionnel responsables de la formation Mr KCHIKACH, pour avoir assuré la partie théorique de celle-ci. Nous remercions également Monsieur Y.KHACHIAA pour l’aide et les conseils concernant les missions évoquées dans ce rapport, qu’il nous’a apporté lors des différents suivis. Nous tenons à remercier tout particulièrement et à témoigner toute notre reconnaissance notre gratitude à tout le service pour avoir facilité notre intégration dans cette équipe jeune, dynamique et sympathique ! Nous tenons également à remercier toutes les personnes qui ont concouru à rendre ce passage en entreprise agréable, en nous permettant expérience enrichissante et pleine d’intérêt durant ce mois au sein de l’entreprise L3E Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 3 Rapport de stage 2011/2012 Le présent rapport présente le travail effectué pendant la période de notre stage, au sein de L3E de MARRAKECH du 15/06/2012 au 15/07/2012. Durant cette période, nous avons assisté et participé, au niveau du laboratoire, à des essais visant l’analyse des matériaux de construction de bâtiment ou d’infrastructures routières. De même, nous avons accompagné, à plusieurs reprises, les responsables du laboratoire dans des visites de vérification du compactage et le contrôle de qualité du béton Nous signalons et à titre indicatif que les activités du L3E touchent plusieurs domaines et notamment les études du nouveau pont sur oued Tensift et sur oued Isil Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 4 Rapport de stage 2011/2012 L3E est une SARL au capital de 5 250 000 00 Dhs Adresse:4,Rue el Ordone ,Hay Marrakech-Marrakech Tél.;05 24 44 95 49 Fax:05 24 44 98 48 E-mail:[email protected] Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 5 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 6 Rapport de stage 2011/2012 Détermination de la propreté des sables: Équivalent de sable à 10 % de fines NM 10-1-732 1. objet : La présente norme a pour objet de définir une caractéristique des sables intitulée (équivalent de sable à 10 % de fines) et fixer la méthode permettant de déterminer cette caractéristique. 2. généralités : L'essai d'équivalent de sable à 10 % de fines, permettant de mesurer la propreté d'un sable, est effectué sur la fraction d'un granulat passant au tamis à mailles de 2 mm et dont la proportion des éléments passant au tamis à mailles carrées de 0,08 mm a été ramenée à10 % à l'aide d'un sable correcteur 3. appareillage et produits utilisés: Tamis de 2 mm d’ouverture de maille avec fond Spatule et cuillérée récipient de pesée pouvant recevoir 200 ml environ balance permettant de faire les pesées avec une précision de 0.1 chronomètre donnant la seconde règle de 500 mm graduée en mm goupillon pour le nettoyage des éprouvettes bac pour tamisage 5litres de solution lavante 4. préparation des échantillons: L'échantillon doit être humide sinon on doit l'humidifier afin d'éviter les pertes se fines et la ségrégation. Tamiser le matériau humide sur le tamis de 2 mm. Laver le refus sur ce même tamis en utilisant le mois d'eau possible et en associant les deux passants. Le 0-2 mm est alors mis à l'étuve si nécessaire en contrôlant qu'il n'atteint jamais l'état sec, puis en atmosphère ambiante pour l'amener à une teneur en eau comprise entre 1 % et 3 %. La masse d'échantillon pour laboratoire doit être tel que la fraction passant au tamis de 2 mm pèse 1500 g environ. Préparer quatre échantillons suivant les prescriptions de la norme P 18-553: un pour la détermination de la teneur en eau W, un pour la préparation du sable correcteur et la détermination de la teneur en fines et deux pour la préparation des échantillons pour essai. a. Détermination de la teneur en eau du tamisât Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 7 Rapport de stage 2011/2012 À partir du premier échantillon, déterminer la teneur en eau W exprimer en pourcentage sur deux prises de 100 g et 200 g par une méthode rapide telle que : séchage au gaz ou rayonnement infrarouge. b. Détermination de la teneur en fines et préparation du sable correcteur Tamiser sous l'eau le deuxième échantillon de masse Mh2 sur le tamis de 0.08 mm. Sécher et peser les éléments retenus sur ce tamis pour déterminer la teneur en fins f: La masse Msc de sable correcteur (refus sec à 0.08) à ajouter pour la préparation d'un échantillon pour essai, exprimé en grammes, est donnée par la formule: 5. Préparation des échantillons pour essai : Si f est inférieur à 11 % il n'y a pas lieu d'utiliser de sable correcteur et l'essai peut s'effectuer directement sur le troisième et le quatrième échantillon à la teneur en fines d'origine la masse d'échantillon pour essai est : Si f est supérieur a 11 % prendre une masse égale à : Ajouter à cette masse une quantité de sable correcteur sec Msc Calculer par la méthode citée si dessus. Donc la masse de chaque échantillon pour essai en gramme sera égale à : Mh3 + Msc 6. Exécution de l'essai: a. Mise en place de la première prise d'essai : La solution lavante ayant été siphonnée dans l'éprouvette cylindrique, jusqu'au trait repère inférieur, la prise d'essai humide, correspondant à une masse sèche de 120 g ± 1 g de matériau, est versée soigneusement à l'aide de l'entonnoir dans l'éprouvette posée verticalement. Frapper fortement à plusieurs reprises la base de l'éprouvette sur la paume de la main pour déloger les bulles d'air et favoriser le mouillage de l'échantillon. Laisser reposer dix minutes. b. Agitation de l'éprouvette : A la fin de cette période de dix minutes, boucher l'éprouvette à l'aide du bouchon de caoutchouc, puis faire subir à l'éprouvette 90 cycles en 30 s ± 1 s. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 8 Rapport de stage c. 2011/2012 Lavage Ôter le bouchon de caoutchouc et le rincer au-dessus de l'éprouvette avec la solution lavante. En descendant le tube laveur dans l'éprouvette, rincer les parois de l'éprouvette avec la solution lavante, puis enfoncer le tube jusqu'au fond de l'éprouvette. Laver le sable pour faire remonter les éléments argileux, tout en maintenant l'éprouvette en position verticale, procéder de la manière suivante : l'éprouvette étant soumise à un lent mouvement de rotation, remonter lentement et régulièrement le tube laveur, lorsque le niveau du liquide se maintient à hauteur du trait repère. Arrêter l'écoulement dès la sortie du tube laveur. d. Mesures Laisser reposer pendant 20 min ± 10 s Mesurer à l'aide du réglet la hauteur h1 du niveau supérieur du floculat par rapport au fond de l'éprouvette Descendre doucement le piston taré dans l'éprouvette jusqu'à ce il repose sur le sédiment. Lire la hauteur h2 Apres que le manchon coulissant prend appui sur l'éprouvette Arrondir les hauteurs h1 et h2 au millimètre le plus proche. e. Deuxième prise d'essai Recommencer les mêmes opérations que la première prise. 7. Expression des résultats La propreté du sable est donnée par la formule : Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 9 Rapport de stage 2011/2012 DÉTERMINATION DES MASSES VOLUMIQUES EN PLACE Méthode de densitomètre a membrane NF.P 94-061-061 1. But d'essai : Cette méthode à pour but de déterminer la masse volumique des sols en place (sols naturels, couche de fondation, couche de base). Elle consiste à enlever un volume quelconque du sol en place en recueillent complètement le matériau extrait qui sera pesé et à déterminer le volume qu'il occupait en place à l'aide d' un appareil permettent de plaquer une membrane sur les parois du trou creusé. Cet appareil est appelé (densitomètre à membrane) 2. appareillage: densitomètre à membrane plaque de base comportant un évidement circulaire 4valets de fixation de la plaque du densitomètre récipient étanches, au sac de plastique peuvent content de 5kg de matériau suivant le type de densitomètre employer cuillère, pinceau, burin, marteau, brosse 3. exécution d'essai: Préparer l'emplacement de l'essai en décapant si possible jusqu' à couche désirée Placer sa plaque de référence en la maintenant bien fixe à l'aide des clous crochets fixer ensuite le densitomètre sur la plaque de référence appuyer sur le piston pour appliquer la membrane sur la surface du sol et mesurer ainsi le volume entre la plaque référence et la surface du sol remonte le piston et prendre la lecture du vernier soit v0. désolidariser le densitomètre de la plaque de référence et poser de coté creuser un trou à peu près cylindrique à l'intérieur du cercle crée par la plaque de référence tout en prenant soin de recueillir tout le matériau extrait du trou Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 11 Rapport de stage 2011/2012 peser immédiatement le matériau retiré ou conserver dans une boîte hérmique afin de faire les pesées en laboratoire, ph le poids du matériau humide fixer de nouveau le densitomètre sur la plaque de référence abaisser le piston en appuyant dessus pour appliquer la membrane contre les parois de trou et mesurer ainsi le volume total remonter le piston et faire la nouvelle lecture v1 arranger enfin le matériel 4. expression de résultats : V: le volume du trou : Densité sèche : Densité humide w : la teneur en eau Ph : le poids humide Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 11 Rapport de stage 2011/2012 ESSAI PROCTOR NF P 94-093 1. but: L'essai proctor définit un compactage type, et permet de déterminer la teneur en eau que doit contenir le sol pour que sa densité soit maximale sous l'effet d'un compactage donné. 2. définition : Il y' a de type d'essai " proctor " l'essai Proctor normal, dans lequel le compactage règlement est relativement modéré l'essai proctor modifié ou le compactage est plus intense sert à étudier le compactage des sols avant entrer dans la construction des assises d'une chaussée. Il y' deux types de moules: moule proctor : utilisé quand il s'agit de sols à élément granulaire inférieurs à 5 mm moule CBR : utilisé pour les contenant des graines supérieurs à5 mm et passent au tamis de 20 mm 3. appareillage : un socle de compactage constitué d'un bloc de béton pressentant une surface plane horizontal Deux modèles de moules : Moule Proctor Moule CBR Deux modèles de dames de compactage manuelles : Dame Proctor normale Dame Proctor modifié une règle à araser constituée par une lame en acier N.B : les machines à compacter mécanisées peuvent avantageusement être utilisées. 4. Exécution de l'essai : Sécher à l'air ou dans une étuve de 50°C jusqu' à un état hydrique Tamiser le matériau au tamis 20 mm Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 12 Rapport de stage 2011/2012 Homogénéiser et diviser le matériau par appréciation visuelle au moins a trois parts (Proctor simple) ou au moins a 5 parts égales (Proctor modifié). Peser les cinq parts a une masse de 5.5 Kg On fait 3 (5) mesures des teneurs en eau différente, dont la différence est à raison de 2 % pour Proctor simple (modifié). Damer chaque couche avec56 coud à la dame Procter modifié. Raser le matériau compacté. Peser le moule plein du matériau. Trouver les cinq points et tracer la courbe. Tracer la courbe Proctor. 5. Expression des résultats On trace la courbe par les 5 points expérimentaux, le point maximum de cette courbe donne à la fois la densité sèche maximale " en ordonnée" et la teneur en eau qui lui correspond " en abscisse". On trace ensuite, la courbe de saturation à partir de la formule. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 13 Rapport de stage 2011/2012 L’analyse granulométrique NM 10-1-700 1. But : L’essai permet de connaître la proportion (%) des différentes couches composant, un matériau ou un sol. 2. Principe de l’essai : Nous prenons une partie de l’échantillon apporté au labo (soit un sac de tout-venant d’environ 50kg), le principe consiste à faire séparer les grains suivant les différentes tailles d’une masse connue de matériaux au moyen de tamisage après lavage. 3. Appareillage : Dispositif de lavage avec arroseur Jeu de tamis emboîtable à maille d’ouverture carré dont les montures ont le diamètre imposé par la dimension de la plus grande maille Couvercle et fond de tamis Récipient, brosse, pinceau, balance, étuve 4. Mode opératoire : Préparation de l’échantillon Peser lamasse m1 de l'échantillon a la lumière de Dmax suivant la relation m1=Dmax*0.2 Sécher a une température de (110∓5) °C. Placer la prise d’essai dans un récipient et ajouter l’eau nécessaire pour le recouvrir. Laisser tremper pendant 24h. Laver dans le tamis 0.08 mm en adoptant un tamis de protection jusqu à ce que l’eau passant par le tamis soit propre Sécher le refus sur le tamis de 0.08 mm jusque à ce que la masse soit constante Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 14 Rapport de stage 2011/2012 Laisser refroidir, désormais l’échantillon une nouvelle masse m2. Verser m2, dans une gamme de tamis regroupés en ordre décroissant. Agiter manuellement la colonne des tamis, et peser le refus cumulé de chaque tamis. 5. Présentation du résultat : Les résultats de l’essai sont fournis sous forme de : Graphique regroupant les masses des refus, appelé courbe granulométrique, qui doit s’inscrire à l’intérieur d’un fuseau limité par deux courbes de matériaux types Tableau éventuel de résultats (masses résultantes des refus cumulés sur chaque tamis rapportées à la masse totale sèche de l’échantillon soumis à l’analyse). Je signale que la courbe granulométrique est constituée d’une succession de segments dont les extrémités correspondent aux pourcentages massiques du refus ou de tamisas pour chaque ouverture du tamis avec : Sur l’axe des abscisses, une échelle logarithmique à base 10, représentant la dimension des ouvertures des tamis Sur l’axe des ordonnées : Le pourcentage du refus ou du tamisat Le refus de chaque tamis est exprimé en pourcentage : Le pourcentage cumulé des différents tamisats T est : Rq : il existe notamment une autre méthode pour faire l’A.G, la méthode par tamisage a sec NF P94-056(travailler avec l’échantillon sec). 6. Conclusion : L’essai est important pour connaître le squelette des matériaux constituant les ouvrages. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 15 Rapport de stage 2011/2012 Détermination des limites d’Atterbeg NF P 94 – 052 – 1 NF P 94 051 1. Généralités : Les limites d’Atterbeg sont des paramètres géotechniques permettant de connaître les teneurs en eau à partir desquelles le sol se comporte comme un liquide (limite de liquidité) ou un matériau plastique (limite de plasticité). 2. Principe des essais : Limite de liquidité : Mesurer après un temps fixé, l’enfoncement d’un cône, sous son propre poids dans un échantillon du sol remanié. Limite de plasticité : C’est la teneur en eau exprimée en % du poids du matériau sec du rouleau qui se brise à un moment déterminé. 3. Appareillage : Étuve de dessiccation balance spatules, couteau à bord rectiligne, coupelle, boites pétri, plaque lisse en marbre tamis à maille carrée de 400 µm d’ouverture nominal réserve d’eau déminéralisée le pénétromètre à cône (WL). 4. Mode opératoire : Travail préalable : Échantillonnage du sol et homogénéisation par brassage. Imbiber une masse m ds un récipient d’eau pendant 24h au moins. Tamiser au tamis 0.4mm jusqu’ a avoir au moins 200g de particules solides. Lisser le matériau imbibe ds un bac au moins 12h. Sécher le matériau imbibe a une température de 50°C S’assurer que la pointe du cône est propre et lisse. Malaxer sur une plaque de marbre pour favoriser la maniabilité et l’évacuation de l’air. Essai de pénétration (WL) : Préparer un échantillon à partir de la pate déjà fait. Araser avec un couteau afin d’obtenir une surface lisse et plane. Mettre la pointe du cône sur le centre de l’échantillon. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 16 Rapport de stage 2011/2012 libérer le cône et le laisser s’enfoncer dans l’échantillon pour 5 secondes. Noter la nouvelle position du pénétromètre. effectuer un prélèvement pour dessiccation et mesure de la teneur en eau Remarque : L’opération complète est effectuée au moins 4 fois sur la même pâte, avec des teneurs en eau différentes pour chaque essai. Les enfoncements du cône doivent encadrer 17mm et être situés entre 12 et 25mm. L’écart entre 2 pesées consécutives doit être compris entre 2 à 5mm inclus. Limite de plasticité (WP) : On forme une boulette de l’échantillon à la main, qu’on roule ensuite, sur le marbre de façon à former un rouleau(boudin) qu’on amincit progressivement jusqu'à ce qu’il atteint 3mm de diamètre et 10 à 15cm de longueur, il faut que le rouleau se fissure en arrivant a un diamètre de 3 mm. Remarque : La Wp est la moyenne des teneurs en eau des 4 échantillons prélevés (2 par essai). Les résultats ne doivent pas présentés des écarts supérieurs ou = à 2% de W. 5. Expression des résultats : La limite de liquidité WL est la teneur en eau du matériau qui correspond conventionnellement à un enfoncement de 17mm du cône. La limite de plasticité Wp est la teneur en eau, % du poids du matériau sec, du rouleau qui se brise au moment où son diamètre atteint 3mm. L’indice de plasticité IP est la différence entre la limite de liquidité WL est la limite de plasticité WP : 6. Conclusion : L’essai nous permet de choisir les matériaux convenable pour constructions routières (couche de forme; couche de fondation) Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 17 Rapport de stage 2011/2012 Essai d’équivalent de sable: NM 10-1-147 1. Généralités : L’essai d’équivalent de sable permet de mesurer la propreté d’un sable, et rend compte généralement sur la qualité des éléments fins par un rapport conventionnel volumétrique entre les éléments sableux qui sédimentent et les éléments fins qui floculent. Il est effectué sur la fraction d’un granulat passant au tamis à maille carrée de 5 mm. 2. Appareillage : Tamis de 5 mm et 2 mm d’ouverture de maille avec fond Spatule et cuillérée récipient de pesée pouvant recevoir 200 ml environ balance permettant de faire les pesées avec une précision de 0.1 chronomètre donnant la seconde règle de 500 mm graduée en mm goupillon pour le nettoyage des éprouvettes bac pour tamisage 5litres de la solution lavante 3. Exécution de l’essai (0/5) Tamiser l'échantillon tel que la fraction passant au tamis 5 mm pèse 500 a700 g. Humidifier l’échantillon s il n'est pas humide afin de perdre les fins et la ségrégation. Déterminer la teneur en eau w soit entre 3% et 8%. Préparer deux échantillons par la relation suivante : Siphonner La solution lavante dans l’éprouvette cylindrique jusqu' au trait repère inferieur Verser la masse sèche du matériaux soigneusement a laide de l’entonnoir. Frapper fortement au moins 25 fois la base de l’éprouvette avec la paume de la main pour déloger les bulles d’air et favoriser le mouillage de l'échantillon Laisser reposer 10 min Boucher l’éprouvette et la faire subir 90cycles en 30s Oter le bouchon de l'éprouvette et rincer les parois et le bouchon avec la solution lavante. Verser la solution lavante jusqu' au deuxième trait repère. Laisser reposer 20 min. Mesure la hauteur h1 du niveau supérieur du floculat par rapport à la base de l'éprouvette. Descendre doucement le piston taré dans l'éprouvette jusqu' à ce qu'il repose sur les sédiments. Lire la hauteur h2 décrite par la descente du piston Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 18 Rapport de stage 2011/2012 4. Expression du résultat : L’équivalent de sable est donné par la formule suivante : ́ h1 : est la hauteur de la couche de sable propre ́ : h2+0.7 (mm) h2 : est la hauteur de la couche complètement sédimentée 5. Conclusion : L’équivalent de sable détermine la qualité du sable, car une bonne qualité se traduit par un rapport élevé, néanmoins l’intervalle imposé pour les valeurs de l’E.S. varie selon le domaine d’emploi de ce sable. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 19 Rapport de stage 2011/2012 Mesure du coefficient d’aplatissement : P 18 - 561 1. Définitions : La forme d’un élément est définie par trois dimensions principales : Longueur L = le plus grand écartement d’un couple de plans tangents parallèles. Epaisseur E = le plus petit écartement d’un couple de plans tangents parallèles. Grosseur G = dimension de la maille carrée minimale à travers laquelle passe l’élément. Le coefficient d’aplatissement A d’un lot de granulats soumis à l’essai est, par définition, le pourcentage tel que : G / E > 1,58 2. Principe de l’essai : L’essai consiste à effectuer un double tamisage : Tamisage sur tamis à mailles carrées, pour classer l’échantillon étudié selon différentes classes d / D (avec D = 1,25 d), suivant leur grosseur G, puis tamisage des différentes classes granulaires d / D, sur des grilles à fentes parallèles d’écartement : d / 1,58 Le coefficient d’aplatissement global de l’échantillon est égal à la somme pondérée des coefficients d’aplatissement des différentes classes granulaires d / D composant l’échantillon. 3. Appareillage : Appareils d’usage courant spécifié par la norme P 18-553 Série de grilles ; constitués par des barres cylindriques parallèles fixées dans un châssis carré. Les écartements intérieurs des barres sont respectivement de : 31,5 – 25 – 20 – 16 – 12,5 – 10 – 8 – 6,3 – 5 – 4 – 3,15 et 2,5mm. 4. Exécution De L’essai : Tamisage sur tamis à mailles carrées : Procéder au tamisage de l’échantillon par voie sèche sur les tamis. Recueillir les différentes fractions d / D ; peser chaque classe granulaire avec une précision relative de 0,1 %. Tamisage sur grilles à fentes : o Tamiser chaque classe granulaire obtenue par l’opération précédente sur une grille dont l’écartement E entre les barres est défini selon les classes granulaires. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 21 Rapport de stage 2011/2012 Détermination de la propreté superficielle: P 18 - 591 1. Principe de l’essai : La propreté superficielle est définie comme étant le pourcentage pondéral de particules inférieures à 0.5mm (ou 1.6mm pour les ballasts) mélangées ou adhérentes à la surfaces des granulats supérieurs à 2mm. Ces particules sont séparées par lavage sur le tamis correspondant. 2. Appareillage : Tamis de 0.5mm ou 1.6mm Eventuellement un tamis de décharge Balance dont la portée limite est compatible avec les masses à peser et permettant de faire toutes les pesées avec une précision relative de 0.1%. 3. Exécution de l’essai : Préparer deux échantillons à partir de l’échantillon pour laboratoire : l’un de masse M1h pour déterminer la masse sèche de l’échantillon pour essai, l’autre de masse Mh pour déterminer la masse sèche des éléments inférieurs à 0.5mm ou 1.6mm pour le ballast. Détermination la masse sèche de l’échantillon pour essai : Peser deux échantillons M1h et M h . Sécher le premier échantillon M1h à l’étuve à (105 ± 5) °C jusqu’à masse constante Le peser, soit M1s sa masse sèche. La masse sèche Ms de l’échantillon soumis à l’essai de propreté est : Détermination la masse sèche des éléments inférieurs à 0.5 mm ou 1.6 mm : Effectuer l’essai sur le matériau à la teneur en eau à la laquelle il se trouve avant l’essai. Tamiser sous eau l’échantillon Mh sur le tamis de 0.5 mm ou 1.6mm jusqu’à ce que l’eau qui s’écoule soit claire. Récupérer le refus et le sécher à l’étuve à (105 ± 5)°C jusqu’à masse constante. Le tamiser à nouveau sur le tamis de 0.5 mm ou 1.6 mm pendant une minute et le peser, soit m’ sa masse sèche. La masse sèche m des éléments inférieurs à 0.5 mm ou 1.6 mm est égale à : ́ 4. Expression des résultats La propreté superficielle est donnée par : ρ 5. Conclusion : L’essai nous rend compte sur la propreté des gravettes qui serviront pour le béton, de tel façon que cette propreté augmente avec la chute de (p). Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 21 Rapport de stage 2011/2012 ESSAI DE BLEU DE METHYLENE NF EN 933-9 But de l'essai le but de set essai est de déterminer le degré de saleté d’un echantillon,c à d la teneur de l Argile ds l echantillon Exécution de l'essai *secher l echantillon a 110 ∓ 5°C jusqu a masse constante,et laisser refroidir. *passer le sous echantillon seché au tamis de 2mm pour obtenir une prise d’essai d’une masse de au moins 200g. *peser la prise d’essai et noter la masse en g. *verser 500 ∓ 5 mL,d’eau destillée ou demineralisée ds le becher. *ajouter la prise d’essai sechée en remuant bien avec le spatule *remplir la burette d’une solution colorée *regler l agitateur a la vitesse 600tr/min et positionner les ailettes a environ 10mm du fond du becher. *mettre en marche l agitateur et declencher le chrono. *doser 5mL de la solution cholorée chaque min et faire un autre test a la tache. *continuer a ajouter le colorant jusqu a aureolé soit visible Interpretation du résultats Un sol propre neccesitera une faible contité du BM tandis q un autre sal necessitera beaucoup plus Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 22 Rapport de stage 2011/2012 Essai micro-Deval: P 18 - 572 1. But de l’essai : L’essai d’usure micro-Deval permet de mesurer la résistance à l’usure des roches. Pour certaine roches, cette résistance n’est pas la même à sec qu’en présence d’eau. 2. Appareillage : Jeu de tamis de 1,6-4-6,3-8-10-14-25-40 et 50mm, le diamètre des montures ne devant pas être inférieur à 200 mm L’appareil micro-Deval conforme à des caractéristiques définis (il comporte un à quatre cylindres creux fermés à une extrémité) La charge abrasive est constituée par des billes sphériques de 10 mm + 0,5 mm de diamètre en acier inox. Un moteur de puissance d’environ 1 kW qui doit assurer aux cylindres une vitesse de rotation donnée 3. Exécution de l’essai : Introduire dans le cylindre d’essai disposé, ouverture vers le haut, la charge abrasive suivant le tableau ci-après, puis les 500g du matériau préparé à l’avance. Classe granulaire (mm) 4 - 6,3 6,3 - 10 10 - 14 Charge abrasive (g) 2 000 5 4 000 5 5 000 5 Mettre les cylindres en rotation à une vitesse de 100 tr/min pendant 2h ou 12 000 t. Après essai, recueillir le granulat et la charge abrasive dans un bac en ayant soin d’éviter les pertes de granulats. 4. Conclusion : L’intérêt de l’essai est de nous donner une idée sur le comportement des granulats lors de la mise en œuvre Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 23 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 24 Rapport de stage 2011/2012 Essai Los Angeles P 18 - 573 1. Objet : Mesure de la résistance à la fragmentation par chocs des éléments d’un échantillon de granulats. 2. Principe de l’essai : L’essai consiste à mesurer la quantité d’éléments inférieurs à 1,6mm produite en soumettant le matériau aux chocs de boulets normalisés dans la machine Los Angeles. Si M est la masse du matériau soumis à l’essai, m la masse des éléments inférieur à 1,6mm produite au cours de l’essai , la résistance à la fragmentation par chocs s’exprime par la quantité : 100.( m /M ) 3. Appareillage : Tamis de 1,6 – 4 – 6,3 – 10 – 14 – 16 – 20 – 25 – 31,5 – 40 et 50 mm .(Leur diamètre ne devra pas être inférieur à 250mm). La machine Los Angeles comportant un cylindre creux fermé à ses deux extrémités, et ayant un intérieur de 711mm et une largeur intérieure de 508mm, le montage est tel que le cylindre peut tourner autour de son axe, qui doit être horizontal . Charge de boulets en acier de 47mm de diamètre et pesants entre 420 et 445g. Un moteur assurant au tambour de la machine une vitesse de rotation régulière de 33 tr/min. Un bac destiné à recueillir les matériaux après essai. 4. Exécution de l’essai : Préparation de l’échantillon pour essai par tamisage et lavage Introduire la charge de boulet correspondant à la classe granulaire choisie Effectuer à la machine le nombre de rotations déterminé par la norme Peser le refus séché après lavage. 5. Expression du résultat : Le coefficient Los Angeles (LA) est, par définition, le rapport : Où, m est la masse sèche de la fraction du matériau passant après l’essai au tamis de 1,6mm en grammes. 6. Conclusion : L’essai Los Angeles nous éclair sur la dureté de la roche, alors nous pouvons déduire les roches dures par leurs coefficients L.A inférieur. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 25 Rapport de stage 2011/2012 Essai d'affaissement NF P18-451 Humidifier le moule et le plateau de base Placer le moule sur le plateau Maintenir fermement le moule en place en solidarisant par les deux pattes de fixation Remplir le moule en trois couches et piquer chaque couche 25 fois avec la tige de piquage Araser le béton suivant le bord supérieur de moule Démouler le béton en soulevant verticalement le moule sans imprimer au béton un mouvement latéral ou de torsion Mesurer l'affaissement (h) en cm en déterminant la différence entre la hauteur du moule et le point le plus haut du corps d’épreuve affaissée Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 26 Rapport de stage 2011/2012 Détermination de la teneur en carbonate CaCO3 NF P 94 - 048 1. But de l’essai : Cet essai vise à déterminer le pourcentage de la fraction carbonatée contenue dans un sol, une roche ou un matériau. 2. Appareillage: L’essai se fait au moyen du calcimétre qui se compose de : bâti flacon à réaction système réfrigérant burette d’au moins 150 cm3 graduée flacon avec ampoule de niveau d’au moins 100cm3 tube souple reliant la burette à l’ampoule bac d’eau de refroidissement à température ambiante chronomètre donnant la seconde 3. Principe de l’essai : L’essai consiste à déterminer le volume de dioxyde de carbone (CO2) dégagé sous l’action d’acide chlorhydrique en excès (dans des conditions de température et de pression atmosphérique connues) par un échantillon préparé pour l’essai. 4. Conclusion : L’essai est effectué surtout pour connaître l’effet d’eau (pluie) sur les matériaux utilisés dans les accotements. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 27 Rapport de stage 2011/2012 Essai de compression sur le béton NF P 18-406 1. Bute de l'essai: La présente norme à pour objet de définir l'essai de rupture par compression, dit " essai de compression " des éprouvettes en béton durci Cet essai permet de déterminer une caractéristique du béton essayé dite " résistance à la compression ". 2. Appareillage: Éprouvette : o Il y a deux types d'éprouvettes : o Éprouvette cylindrique pour le béton o Éprouvette prismatique pour les roches naturelles Dans L3E ont utilisé les éprouvettes cylindriques de dimensions Φ 16 x H 32 Ou des cubes d'arrêtes 15 cm. Machine d'essai : La machine d'essai est une presse de force appropriée, conforme à la norme NF P 10-412 Elle doit être contrôlée est étalonnée conformément à ces normes. 3. Exécution de l'essai Mise en place a l'aide d'une aiguille vibrante: La mise en place du béton dans le moule cylindrique de 16 est effectuée en deux couches d'égale importance vibrées avec l'aiguille de 25 respectivement pendant des durées T1 et T2 calculer a l'aide des abaques Précaution contre la dessiccation Des précautions doivent être prises contre la dessiccation des éprouvettes si le temps d'attente entre le moment où elles sont sorties de la salle de conservation et celui de l'exécution de l'essai dépasse 1 h Détermination de la masse et de la masse volumique de l'éprouvette L'éprouvette étant essuyée ou nettoyer, la pesée doit être avec une erreur relative inférieure à 0.001. éventuellement, calculer sa masse volumique, en divisant sa masse par le volume correspondant. Rectification des extrémités Les extrémités des éprouvettes doivent être rectifiées, cette rectification se fait généralement par surfaçage effectué par le soufre " 60% de la poudre du soufre + 40 % du sable " conformément aux prescriptions de la norme NF P 10-416. 4. Déroulement de l'essai La mise en place et centrage de l'éprouvette Nettoyer les faces de chargement du plateau et contre plateau et veiller à ce que les faces de chargement de l'éprouvette soient parfaitement propres. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 28 Rapport de stage 2011/2012 Placer l'éprouvette face d'arasement vers le haut et la centrer. A cet effet, l'emploi d'un gabarie de centrage s'appuyant sur l'éprouvette elle-même est recommandé, l'erreur de centrage doit être inférieur à 1/100 du diamètre de l'éprouvette. Mise en charge Appliquer la charge d'une manière continue et sans chocs jusqu'à la première fissuration de l'éprouvette. La vitesse de chargement doit être constante pendant toute la durée de l'essai et égale a 0.5 Mpa par seconde, avec une tolérance de ± 0.2 Mpa par seconde, ce qui correspond aux accroissement des forces suivantes: Cyls de 11 Section ( cm 2 ) 100 Accroissement de force ( KN / S ) 5±2 Cyls de 16 200 10 ± 4 Cyls de 25 500 25 ± 10 Format de l'éprouvette 5. Expression de résultas : Retenir pour charge de rupture la charge maximale enregistrée au cours de l'essai et calculer à 0.5 Mpa d'après la résistance correspondante Tc en Mpa, par le quotient suivant: Où P : est la charge maximale en KN. S : la section de l'éprouvette en cm2. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 29 Rapport de stage 2011/2012 Essai de traction par fendage Norme : NM 10-1-052 1-but de l’essai : Le but de cet essai est de déterminer la résistance d’un échantillon a la traction par fendage 2-appreillage : Éprouvette : Il y a deux types d'éprouvettes : Éprouvette cylindrique pour le béton Éprouvette parallélépipédique Éprouvette de pavé Dans L3E ont utilisé les éprouvettes cylindriques de dimensions Φ 16 x H 32 et des parallélépipédiques de dimension 14*56cm, ou des pavés de différentes dimensions Machine d'essai : La machine d'essai est une presse de force appropriée, conforme à la norme NF P 10-1-052 Elle doit être contrôlée est étalonnée conformément à ces normes. 3-Exécution de l'essai : Tracer deux lignes sur l’éprouvette représentant les génératrices le long desquelles sera applique la charge. Ces deux lignes dirent êtres opposes dans un plan axial et se rejoindre sur chacune des extrémités de l’éprouvette Vérifier que les deux plateaux sont parallèles lors de la mise en charge. sectionner une vitesse de mise en charge constante ds la plage de 0.04Mpa/s à 0.06MPa/s,par la formule suivante : Avec : R : vitesse de l’accroissement de la force S la vitesse de chargement (0.04a0.06) d :diamètre nominal de l’éprouvette exprimé en mm L :longueur de l’éprouvette exprimée en mm appliquer le charge sous chocs de façons continues a la vitesse constante sélectionner ∓1% jusqu’à la rupture de l’éprouvette. noter la charge maximale enregistrée au cours de l’essai. 4-Expression de résultats : La résistance en traction par fendage est donnée par l’équation suivante : F : la résistance maximale en Newton Fef :la résistance en traction par fendage en MPa. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 31 Rapport de stage 2011/2012 Essai de flexion pour le béton Norme :NM 10-1-050 1-But de l’essai : Trouver la charge de flexion maximale a laquelle peut résister un échantillon de béton 2-appreillage : o Éprouvette : Il y a deux types d'éprouvettes : Éprouvette parallélépipédique Éprouvette de pavé Dans L3E ont utilise les éprouvettes de forme parallélépipédique de dimension 14*56cm, ou des pavés de différentes dimensions o Machine d'essai : La machine d'essai est une presse de force appropriée, conforme à la norme NM 10-1-050 Elle doit être contrôlée est étalonnée conformément à ces normes. 3-Exécution de l'essai : placer l’éprouvette d’essai sur la machine,avec vérification qu’elle est convenablement centrée est que son axe longitudinal est orthogonal prp a l’axe longitudinal du rouleau supérieur et inférieur. vérifier que la direction de chargement de référence est perpendiculaire a la direction du couplage de l’éprouvette. vérifier que le rouleau de chargement et celui d’appui soit bien en contact avec l’éprouvette. sélectionner une vitesse de chargement ds la plage 0.04Mpa/s a 0.05Mpa/s par la relation suivante : Avec : R :vitesse de chargement requise S vitesse d’accroissement de la charge d1,d2 :sont les dimensions latérales de l’éprouvette exprimée en N. I :l écartement entre les deux rouleaux en mm appliquer la charge sans choc et de façon continue a vitesse constante jusque a rupture. noter la charge maximale enregistrée en cours de l essai. 4-Expression de résultas : La résistance de flexion est donnée par la reation suivante Avec : F :charge maximale en N Fef :resistance a la flexion en Mpa Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 31 Rapport de stage 2011/2012 PEMRDE DEM PAMMEM ERLRPI REM APPADEEEEM DEM EDAERLAEM NM 10-1-021 Exécution de l'essai : Préparer une masse M de l'échantillon sécher l’échantillon a l’étuve a 105°C ∓5 jusque a une masse constante laisser refroidir l’échantillon. Peser la masse de la jauge soit Mj sa masse. introduire l’échantillon ds la jauge et peser la masse de l’échantillon sec + la jauge Mj+Ms Expression de résultas : calculer la masse de l’échantillon sec: Calculer la masse volumique apparente: en (T/m3) refaire la même méthode pour réaliser la deuxième mesure. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 32 Rapport de stage 2011/2012 MESURE DES MASSES SPÉCIFIQUES DE LA POROSITÉ DU COEFFICIENT D'ABSORPTION ET LA TENEUR DES GRAVILLONS ET DES CAILLOUX NM 10-1-146 Exécution de l'essai : Préparer une masse m de l’échantillon. Sécher l’échantillon a l’étuve a 105°C ∓5 jusque a masse constante. Laisse refroidir et peser l’échantillon, soit M' sa masse Laver l’échantillon sur le tamis de 4 mm. Le sécher a l'étuve a 105°C ∓5 jusque a masse constante. Le laisser refroidir et peser sa masse Ms. Immerger l’échantillon ds l’eau pendant 24h a 20°C. Éponger avec un chiffon absorbant soit Ma sa masse. Placer l’échantillon imbibé ds le panier en toile métallique le suspendre au fleau de la balance l’immerger dans l’eau soit M'a sa masse. Immerger l’échantillon ds l’eau pendant 24h. peser ensuite l'échantillon après avoir épongé avec un chiffon absorbant soit M'w sa masse .*placer l’échantillon imbibé ds le panier en toile métallique,le suspendre au fleau du fleau de la balance, immerger dans l’eau soit M'w sa masse. Expression de résultas : La masse spécifique (T/m3) Le coef d'absorption d'eau: (%) La masse spécifique imbibé (T/m3) la porosité en (%) ( ) la teneur en eau(%) Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 33 Rapport de stage 2011/2012 Mesure des masses spécifique coifficient d'absorption et teneur d'eau des sables NM 10-1-149 Exécution de l'essai : Prepaer une masse M de l'échantillon compris entre 500g et 1000g Sécher l'échatillion à l'étuve 0 105°C ∓ 5 jusqu’à une masse constante Le laisser refroidir et le peser soit Ms sa masse Immerger l'échantillon dans l'eau pendant 24h à 20 °C Étaler l'échantillon sur une surface plane non absorbante ,ceci permet d'éliminer l'eau excédentaire Exposer le sable à flux d'air chaud jusqu'à ce que l'échantillon approche de l'état (d'écoulement libre) Placer une partie de l'échantillon de sable dans le damer légèrement 25 fois et retirer le moule verticalement ,jusqu'à que l'échantillon damé s'affaisse au moment du démoulage on alors atteint l'état imbibé surface séche Peser la totalité de l'échantillon soit Ms sa masse Introduire la totalité de l'échantillon imbibé dans le flacon et remplir avec de l'eau jusqu’à environ 90 % de la capacité de flacon Remuer et agiter le flacon pour éliminer les bulles d'air Compléter la quantité d'eau pour l'amener jusqu'au repère de contenance choisi soit M'2 cette masse Expression de résultas : La masse dans l'eau de l'échantillon imbibé est (T/m3) La masse spécifique imbibée(t/m3) La porosité en % ( ) La teneur en eau en % Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 34 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 35 Rapport de stage 2011/2012 Essai de DURIEZ Cet essai permet de déterminer le pourcentage des vides du mélange hydrocarboné dans les conditions de compactage, et s'applique aux mélanges hydrocarbonés à chaud fabriqués au laboratoire ou prélevés sur chantier. 1) principe de l'essai: Les éprouvettes nécessaires à la réalisation de l'essai sont fabriquées par compactage à double effet. Une éprouvette est destinée à la mesure de la masse volumique hydrostatique pour calculer le pourcentage des vides. Quatre éprouvettes sont soumises à l'essai de compression après conservation dans des conditions définies : à l'air pour 2 éprouvettes, en immersion pour les 2 autres. L'essai se pratique généralement à 18°C. 2) Appareillage: - 5moules avec des pistons (10 moules dans la norme pour la GBB et 12 moules pour l'EB) - Une presse permettant le compactage à double effet pendant 5minutes. - Une presse équipée d'un dispositif permettant de mesurer l'effort en cours d'essai. 3) Préparation des éprouvettes: Le mélange hydrocarboné doit être fabriqué en une seule fois. La température de préparation des éprouvettes est de 160°C. 3-1) Remplissage des moules: Le prélèvement est de 3500g du mélange hydrocarboné utilisé dans le laboratoire ( GBB=3500g, EB=1000g ). Les moules pleins sont ensuite introduits dans l'étuve réglée à la température ambiante de référence ( 160°C). 3-2) Compactage des éprouvettes: Le compactage des éprouvettes doit être réalisé à double effet. Les éprouvettes sont démoulées après retour à la température ambiante (durée minimale 4h). Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 36 Rapport de stage 2011/2012 4) Mode opératoire : Après démoulage, les éprouvettes numérotées sont pèses, la hauteur et le diamètre sont mesurés sur 3 zones différentes. On calcule ensuite la masse volumique apparente MVA. Durent les premières 24 heures après fabrication, les éprouvettes sont conservées à température ambiante (15à25°C). A partir des MVA mesurées les éprouvettes sont réparties en 3 lots homogènes : Une éprouvette est destinée à la mesure de la masse volumique apparente hydrostatique. 2éprouvettes sont destinées à la conservation sans immersion. Les éprouvettes restantes sont destinées à la conservation en immersion. Les éprouvettes conservées sans immersion ou avec immersion doivent être à une température de 18°C. Les éprouvettes sont pesées après un jour de conservation, après 3 jours puis après 8 jours. 5) Essai de compression simple : Au 8éme jour, les éprouvettes sont soumises à l'essai de compression. La résistance à la compression simple est déterminée à partir de la charge maximale à la rupture de l'éprouvette d'essai. 6) Expression des résultats : La résistance à la compression simple est le rapport de la charge maximale à la section circulaire des éprouvettes. On établit également le rapport de la résistance avec immersion à la résistance sans immersion. ( Le pourcentage des vides ) MVA : masse volumique apparente. MVR : masse volumique réelle. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 37 Rapport de stage 2011/2012 Essai de MARSHALL L'essai consiste à compacter des éprouvettes par damage selon un processus déterminé, puis à les soumettre à un essai de compression. 1) Appareillage : -Au moins 3 moules de compactage comportant chacun une base, un corps de moule, une hausse. -Deux pistons extracteurs. -Une presse équipée d'un dispositif permettant de mesurer l'effort au cours de l'essai. -Un bain thermostatique. 2) Préparation des éprouvettes : La température de préparation des éprouvettes de mélanges à base de bitume pur 40/50 est de 160°C. Les moules sont portés à la température de préparation des éprouvettes, la masse de prélèvement est de 1200g. 3) remplissage des moules : Peser la quantité de mélange hydrocarboné. Après avoir placé un disque de papier au fond de moule et mis en place la hausse, introduire le mélange en une seule fois dans le moule. Un disque et mis en place à la surface du mélange hydrocarboné. La dame maintenue perpendiculairement au moule. Le mélange est compacté en appliquant 50 coups de marteau de la dame. La durée de compactage ne doit pas excéder 3 minutes, le moule est placé pendant au moins 15 minutes, sous un jet d'eau de telle façon à ne pas mouiller l'éprouvette. Le moule est conservé 1h au moins à la température ambiante avant démoulage. Le démoulage est effectué en faisant passer l'éprouvette du moule dans la hausse à l'aide d'un piston extracteur. 4) Mode opératoire : Après démoulage les éprouvettes numérotées sont pesées. Les dimensions de l'éprouvette sont mesurées en 6 zones différentes pour la hauteur et 3 zones pour le diamètre. La masse volumique apparente est calculée à partir des mesures géométriques. La mesure de la masse volumique apparente par pesée hydrostatique est réalisée sans paraffinage. Les éprouvettes sont conservées 6h au moins à la température ambiante après leur compactage. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 38 Rapport de stage 2011/2012 5)Essai de stabilité et de fluage Marshall : Les éprouvettes et les mâchoires d'écrasement sont immergées dans le bain à 60°c pendant 30min. Les éprouvettes sont placées dans les mâchoires d'écrasement. L'ensemble est porté entre les plateaux de la presse pour être soumis à l'essai de compression. La stabilité Marshall est la valeur de la charge maximale à la rupture de l'éprouvette (exprimé en daN ). Le fluage Marshall est la valeur de l'affaissement de l'éprouvette (exprimé en 1/10mm). 6)Expression des résultats : ( Le pourcentage des vides ) Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 39 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 41 Rapport de stage 2011/2012 ESSAI DE PENETRABILTE A L'AIGUILLE Définition : La pénétrabilité à l'aiguille d'un produit bitumineux est donnée par la profondeur, exprimé en 1/10 de millimètre à laquelle une aiguille pénètre dans la prise d'essai. Appareillage : - Gobelet cylindrique. - Pénétromètre supportant l'aiguille et un cardan gradué en 1/10 de mm. - Aiguille en acier. - Bain thermostatique de température 25°c. - Chronomètre. - Étuve. Mode opératoire : a) Préparation de la prise d'essai : Chauffer l'échantillon à la température à laquelle il devient fluide pour pouvoir être versé. Homogénéiser l'échantillon et le verser dans le gobelet. Laisser le gobelet rempli dans un endroit dont la température est de 25°c pendant 1h30min à 2h. Placer ensuite le gobelet dans le bain d'eau et le laisser de 1h30min à 2h à une température de 25°c. b) Détermination de la pénétrabilité : Placer le gobelet sur le plateau de pénétromètre. L'aiguille doit être coïncidé à la surface de la prise d'essai. Amener l'indicateur à zéro. Libérer l'aiguille pendant 5 secondes, la bloquer aussitôt et mesurer la profondeur d'enfoncement. Effectuer au moins 3 mesures du bord du gobelet. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 41 Rapport de stage 2011/2012 ESSAI DE DÉTERMINATION DE LA DENSITE RELATIVE DES PRODUITS BITUMINEUX SEMI SOLIDE METHODE DE PICNOMETRE La densité relative des produits semi solides est déterminée à l'aide d'un pycnomètre. Elle est définie comme le rapport de la masse d'un volume de produit à celle du même volume d'eau mesuré à la température 25°c. 1) Appareillage et produits : - Pycnomètre en verre transparent avec bouchon en verre. - Bain thermostatique d'une température de 25°c. - Thermomètre. - Eau distillée. 2) Mode opératoire : Peser le pycnomètre et son bouchon secs et propre. Remplir le pycnomètre d'eau distillée. Mettre le bouchon en place et le peser. Chauffer l'échantillon avec soin à une température qui ne dépasse pas 100°c. Couler l'échantillon dans le pycnomètre propre, sec et réchauffé de façon à le remplir à la moitié environ. Laisser refroidir le pycnomètre à la température ambiante pendant 40 min. Le peser avec le bouchon. Ensuite ajouter de l'eau au bitume déjà existé au pycnomètre jusqu'à ce qu'il sera rempli en totalité, puis peser le pycnomètre avec le bitume et l'eau. 3) Présentation des résultats : 4) A = B = C = D= Masse du pycnomètre et de son bouchon secs et propres. Masse du pycnomètre muni de son bouchon et rempli d'eau. Masse du pycnomètre muni de son bouchon et rempli à moitié de bitume. Masse du pycnomètre muni de son bouchon rempli de bitume et d'eau. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 42 Rapport de stage 2011/2012 MESURE DE LA DUCTILITE DES PRODUITS BITUMINEUX Définition : On appelle ductilité l'allongement à la rupture mesuré au mm et exprimé en cm d'un produit bitumineux préalablement préparé dans une éprouvette. Appareillage : - Moule. - Bain thermostatique de l'appareil de mesure maintenu à25°c. - Appareil de mesure muni d'un chariot mobile et une aiguille du chariot se déplace le long d'une règle graduée en mm qui permet de lire l'allongement atteint. Mode opératoire : a) Préparation de l'échantillon : Chauffer un échantillon de bitume suffisant jusqu'à ce qu'il soit fluide. Homogénéiser et verser le bitume dans le moule, poser sur une plaque de laiton, la surface de la plaque ainsi que les faces intérieurs des cotes du moule auront préalablement enduites d'huiles. Pour le remplissage verser le produit en un mince filet. Laisser refroidir le moule garni pendant 30 à 40 min puis éliminer l'excès de bitume au moyen d'une lame. Placer la plaque et le moule dans le bain d'eau à la température 25°c pendant 1h30min. Séparer ensuite l'éprouvette de la plaque, détacher les pièces latérales et soumettre immédiatement l'éprouvette à l'essai. b) Réalisation de l'essai : L'éprouvette étant mise en place, régler le zéro de l'appareil de mesure et commencer l'étirage à une vitesse de 50mm/min. L'essai est poursuivi jusqu'à la rupture. Mesurer la distance, le fil de liant ne peut toucher le fond du bain au cours de l'essai. Le résultat donné est la moyenne arithmétique des trois essais normaux. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 43 Rapport de stage 2011/2012 DÉTERMINATION DU POINT DE RAMOLLISSEMENT PAR LA METHODE DEBILLE ET ANNEAU 1) Définition : On appelle point de ramollissement la température à laquelle un produit bitumineux atteint un certain degré de ramollissement dans les conditions normalisées. 2) Appareillage : - Récipient cylindrique en verre. - Bille en acier. - Anneaux. - Support d'anneaux perforé de deux trous pour recevoir les anneaux et d'un trou central pour le thermomètre. - Un chronomètre. - Une étuve. - Un thermomètre gradué. - Un dispositif de chauffage (bouteille de gaz). 3) Mode opératoire : a) Préparation de l'échantillon : Chauffer l'échantillon avec soin jusqu'à ce qu'il devienne fluide pour être versé, homogène. Chauffer les anneaux à la même température et les placer sur une plaque de métal enduite d'un produit permettant d'éviter l'adhérence du bitume. Remplir les anneaux avec un léger excès. Laisser refroidir à l'air pendant 30min et araser l'excès de bitume à l'aide d'une lame de couteau. Faire glisser les anneaux de la plaque et les déposer sur le support et placer le thermomètre. b) Point de ramollissement : Remplir le récipient avec de l'eau distillée jusqu'à une hauteur de 50 mm au-dessus des anneaux, placer les billes refroidies sur les anneaux. Chauffer le bain pour obtenir une élévation de la température jusqu'à ce que les billes passent à travers leurs anneaux en entraînant le produit bitumineux. Noter pour chaque anneau la température indiquée par le thermomètre à l'instant où le produit entourant la bille touche la plaque inférieure du support. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 44 Rapport de stage 2011/2012 POINT D'ECLAIR ET POINT DE FEU EN VASE CLEVELAND Définition : a) Point d'éclair : Le point d'éclair est la température minimale à laquelle il faut le porter pour que les vapeurs émises s'allument brièvement en présence d'une flamme. b) Point du feu : Le point du feu est la température minimale à laquelle un produit pétrolier soumis à une petite flamme présentée à sa surface dans des conditions définies s'allume et continue à brûler pendant un temps déterminé. Appareillage : - Vase Cleveland (figure 1). - Plaque chauffante métallique (figure 2). - Thermomètre. - Appareillage automatique. Mode opératoire : Placer le vase dans son logement, suspendre ou maintenir le thermomètre en position verticale par un dispositif convenable. Garnir le vase avec le bitume de manière que le haut du ménisque atteigne exactement, à la température ambiante, le niveau de la ligne de remplissage. La vitesse de chauffage du bitume doit être de 14 à 16°c par minutes jusqu'à ce qu'on atteint une température inférieure à 56°c à celle du point d'éclair. Utiliser une vielleuse donnant flamme d'environ 4mm de diamètre en sa partie la plus large. a) Point d'éclair : Prendre comme point d'éclair la température à laquelle apparaît un éclair en un point quelconque de la surface du liquide. b) Point de feu : Après avoir déterminé le d'éclair, continuer le chauffage à la vitesse de 5-6°c par minute. Appliquer la flamme de la veilleuse jusqu'à ce que le bitume s'enflamme et brûle au moins pendant 5 secondes. Noter comme point du feu la température à laquelle l'application de la flamme provoque la combustion pendant 5 secondes. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 45 Rapport de stage 2011/2012 DÉTERMINATION DE LA PERTE DE MASSE A LA CHALEUR DES PRODUITS BITUMINEUX Définition : La perte de masse au chauffage des produits bitumineux est le rapport exprimé en pourcentage de la perte de masse de la prise d'essai à sa masse initiale. Appareillage : Étuve de forme cubique à double paroi maintenue à 163°C, muni d'un plateau métallique perforé au centre géométrique de l'étuve monté d'un axe vertical et entraîné d'un dispositif mécanique permettant de la faire tourner. Thermomètre. Gobelet métallique de forme cylindrique. Préparation de l'échantillon : Brasser l'échantillon pour le rendre homogène et le chauffer à la température inférieure à 150°C. Prélever ensuite une prise d'essai de 50g dans un gobelet propre et sec et taré. Mode opératoire : Refroidir l'échantillon à la température ambiante. Porter l'étuve à une température de 163°C et placer le gobelet contenant la prise d'essai pesée sur le plateau circulaire. Fermer l'étuve et faire tourner le plateau durant 5h. Une fois la période de chauffage est terminée, refroidir la prise d'essai d'abord à l'air puis à partir de 100°C environ dans un ex cathedra. Peser et calculer la perte de masse due à au chauffage. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 46 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 47 Rapport de stage 2011/2012 DÉTERMINATION DE LA DENSITE RELATIVE DES BITUMES FLUIDIFIE 1) Définition : La densité relative des bitumes fluidifiés est définie comme le rapport de la masse d'un volume du produit à celle du même volume d'eau mesuré à la même température. 2) Appareillage : Aréomètre. Thermomètre. Éprouvette d'essai cylindrique en verre transparente présentant un bec à la partie supérieure. 3) Mode opératoire : Verser avec précaution la prise d'essai dans l'éprouvette propre et sèche. Eviter les bulles gazeuses. Plonger avec précaution l'aréomètre au sein de la prise d'essai jusqu'à l'équilibre en évitant qu'il s'approche trop près de la paroi intérieure de l'éprouvette. Attendre suffisamment longtemps pour que l'aréomètre soit complètement au repos. Sur l'aréomètre effectuer la lecture à la hauteur de l'échelle que se trouve coupée par la surface du liquide. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 48 Rapport de stage 2011/2012 DÉTERMINATION DE LA PSEUDO VISCOSITE DES BITUMES FLUIDIFIES 1) Définition : La pseudo viscosité est le temps d'écoulement en secondes, de 50ml de Bitume fluidifié. 2) Appareillage : - Le viscosimètre contenant un récipient muni d'un orifice au centre. Il y a 2 types de récipient : un est de l'orifice de 10mm employé dans le cas de bitume fluidifié dont la pseudo viscosité à 25°C est égale ou supérieure à 10 secondes. Si la pseudo viscosité à 25°C dépasse 600 secondes, la température d'essai est portée à 40°C. L'autre est de l'orifice 4mm utilisé à 25°C pour les bitumes fluidifiés dont la pseudo viscosité à cette température déterminée par l'orifice 10mm est inférieure à 10 secondes. L'obturateur est constitué par une sphère en bronze fixé à une tige e métal. - Bain d'eau possède un manchon cylindrique destiné à supporter le récipient, ce bain est chauffé électriquement. - Thermomètre. - Éprouvette cylindrique de 100ml. - Chronomètre. 3) Mode opératoire : a) Préparation de l'échantillon : Prélever un échantillon, le porter à une température de 60°C pendant 3h puis laisser refroidir jusqu'à une température légèrement supérieure à celle de la mesure. b) Exécution de l'essai : Nettoyer le récipient du viscosimètre puis le sécher soigneusement. Fermer la partie inférieure de l'orifice du récipient puis le remplir avec la prise d'essai de l'échantillon. Placer le récipient dans le manchon du bain et agiter le. Placer l'éprouvette contenant 20ml d'eau sous l'orifice du récipient, relever l'obturateur puis l'accrocher sur le support. Déclencher le chronomètre à l'instant ou le bitume fluidifié atteint la graduation 25ml dans l'éprouvette et l'arrêter lorsque la graduation 75ml est atteinte. Noter la durée de l'écoulement en secondes. 4) Expression des résultats : La pseudo viscosité est égale à la valeur obtenue, arrondie à la secondes la plus proche, en indiquant l'orifice utilisé et la température à laquelle l'essai à été effectué. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 49 Rapport de stage 2011/2012 DISTILATION DES BITUMES FLUIDIFIES Principe de l'essai : 200ml de l'échantillon est distillé jusqu'à 360°C dans un Ballon de 500ml à une vitesse normalisée. 1) Appareillage : - Un ballon de 500ml à distiller à tubulure latérale (figure 1). Un raccord en verre épais. Un réfrigérant à eau de 250ml (figure2). Un thermomètre. Un écran de tôle galvanisée muni de fenêtres transparentes pour protéger le ballon. Une éprouvette cylindrique à bec graduée. Un récipient à fond plat. Un dispositif de chauffage. 2) Mode opératoire : a) Montage de l'appareil : Poser le ballon après avoir placé l'écran au-dessus de deux toiles métalliques d'ouvertures de maille 0.80mm. Protéger le brûleur contre les courants d'air au moyen d'une cheminée. Relier le réfrigérant au ballon à l'aide d'un bouchon de liège. Disposer le thermomètre verticalement à travers un bouchon placé dans le col du ballon. Ajouter le raccord à l'extrémité du tube de réfrigérant de manière à diriger le distillat dans l'éprouvette et couvrir la partie supérieure de cette éprouvette avec une feuille de papier buvard. b) Préparation de l'échantillon : Agiter l'échantillon en le chauffant pour l'homogénéiser, et prélever la quantité nécessaire à la distillation. c) Procédure: Peser le ballon vide. Y introduire une prise d'essai de 200ml. Assembler l'appareil et chauffer de telle manière que la première goutte apparaissant à l'extrémité de la tubulure du ballon tombe au bout de 5 à 15 minutes. Qu'il s'agisse d'eau ou d'huile, la première goutte qui tombe est considérée comme le commencement de la distillation du produit bitumineux. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 51 Rapport de stage 2011/2012 Conduire la distillation à l'allure suivante : - 50 à 60 gouttes par minute jusqu'à 260°C. - 20 à 70 gouttes par minute entre 260°C et 315°C. La durée de la distillation de 315°C à 360°C doit être de 10 minutes au maximum. Vers la fin de la distillation ralentir le chauffage pour que la température ne dépasse pas 360°C. Lorsque le thermomètre marque 360°C, éteindre la flamme et verser immédiatement le bitume résiduel dans le récipient prévu placé sur son couvercle, de manière à prévenir un refroidissement trop rapide du fond. En vidant le ballon, maintenir la tubulure latérale horizontalement afin d'éviter que la partie condensée dans la tubulure ne tombe pas dans le résidu. Verser dans la dernière éprouvette de recette toute l'huile restant dans le tube réfrigérant. Dès que toute vaporisation apparente a cessé, ajouter le résidu pour l'homogénéiser puis le verser dans le gobelet destiné à l'essai de pénétrabilité résiduelle. 3) Expression des résultats : Le volume du résidu à 360°C est égale à la différence des volumes de prélèvement à analyser et du distillat total à 360°C. Noter les volumes des fractions distillant à 190°C ; 225°C ; 315°C et 360°C. Les exprimer en pourcentage du volume initial du prélèvement. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 51 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 52 Rapport de stage 2011/2012 DETEMINATION DE L'INDICE DE RUPTURE Définition : L'indice de rupture est la quantité de cilice suffisante pour que l'émulsion se transforme sous forme d'une boule sans eau. 1) Appareillage : Récipient pour l'émulsion. Récipient sous forme conique en plastique. Transfeur électrique avec ventilateur pour faciliter l'écoulement. Spatule en fer. 2) Mode opératoire : Peser le récipient avec la spatule, ajouter une quantité d'émulsion puis peser la spatule +l'émulsion+récipient. Poser le récipient sur le plateau de l'appareil, verser progressivement le cilice et malaxer en même temps l'émulsion à l'aide de la spatule. Continuer cette opération jusqu'à ce que l'émulsion se débarrasse de l'eau et forme une boule, ensuite peser le récipient avec son contenu et la spatule. 3) Expression des résultats : On détermine la quantité de cilice qui a provoqué la rupture, et à l'aide de cette quantité on arrive à spécifier certaines caractéristiques de l'émulsion. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 53 Rapport de stage 2011/2012 DÉTERMINATION DE LA CHARGE DES PARTICULES Principe de l'essai : L'essai consiste à déterminer la charge de l'émulsion en se basant sur le courant électrique. Appareillage : Becher en verre. Ampermètre pour mesurer l'intensité du courant électrique. Deux électrodes. Mode opératoire : Prendre une quantité d'émulsion après tamisage au tamis 0.160mm dans un becher. Introduire les deux électrodes à l'intérieur du bêcher puis appliquer un courant électrique d'intensité 8Ma. Attendre un instant jusqu'à ce que le courant revient à 2 Ma, à ce moment on remarque le dépôt formé sur l'électrode négative ce qui signifié que la charge des particules est positive. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 54 Rapport de stage 2011/2012 DÉTERMINATION DE L'HOMOGEINITE PAR TAMISAGE DES ÉMULSIONS DE BITUMES 1) Principe de l'essai : L'essai consiste à déterminer la teneur en particules d'un échantillon d'émulsion à l'aide de tamisage. 2) Appareillage : Tamis 0.630mm. Tamis 0.160mm. Un fond. 3) Mode opératoire : D'abord on prend un échantillon d'émulsion, 1l environ. Peser le tamis 0.630mm+fond, soit m1, passer la masse de prise d'essai à travers ce tamis puis peser une nouvelle fois le tamis 0.630mm+fond+les particules retenues, soit m2. Ensuite, peser le tamis 0.160mm+fond, soit m3, passer l'échantillon d'émulsion par ce tamis puis peser le tamis 0.160mm+fond+les particules retenues, soit m4. 4) Expression des résultats : Pour déterminer l'homogénéité, il faut déterminer : La teneur en particules > 0.630mm : A = 0.1× (m2-m1). (g /100g d'émulsion) La teneur en particules de 0.160 à 0.630mm : B = 2× (m4-m3). ( g /100g d'émulsion) Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 55 Rapport de stage 2011/2012 DÉTERMINATION DE LA PSEUDO VISCOSITE ENGLER DES ÉMULSIONS 1) Définition : La pseudo viscosité est le temps d'écoulement en secondes, de 200ml d'émulsion dans un appareillage et des conditions normalisées. 2) Appareillage : Viscosimètre muni d'un récipient au centre de sa base se situe un orifice permettant l'écoulement d'émulsion. Obturateur pour empêcher l'écoulement d'émulsion. Eprouvette en verre présentant un ballon en bas et l'autre au milieu et des graduations correspondantes à 100 et 200 ml. Chronomètre. Tamis 0.160mm. Bain d'eau à l'intérieur du viscosimètre chauffé et muni d'un agitateur pour faciliter l'écoulement. 3) Mode opératoire : a) Préparation de l'échantillon : Procéder d'abord au tamisage de l'émulsion au tamis 0.160mm, puis prélever une quantité de plus que 200ml environ pour réaliser l'essai. b) Exécution de l'essai : Nettoyer le récipient du viscosimètre, fermer l'orifice à l'aide de l'obturateur ensuite remplir le récipient avec la prise d'essai de l'échantillon prélevé. L'obturateur étant en position verticale, agiter le bain et placer l'éprouvette sous l'orifice du récipient, relever l'obturateur en haut en le maintient en position verticale. Déclencher le chronomètre à l'instant ou l'émulsion commence à s'écouler. Noter le temps d'arrivée d'émulsion à la graduation 100ml sans arrêter ni le chronomètre ni l'écoulement de l'émulsion. Quand l'émulsion atteint 200ml noter le temps en secondes et arrêter l'écoulement. 4) Expression des résultats : La pseudo viscosité ENGELER est le rapport du temps d'écoulement de 200ml d'émulsion à un temps d'écoulement de 100ml. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 56 Rapport de stage 2011/2012 L'ESSAI D'ADHÉSIVITÉ 1) Définition : L'adhésivité est la surface des granulats revêtue par rapport à la surface totale de ces granulats. 2) Appareillage : - Bêcher à bec en verre. - Étuve. - Spatule. 3) Mode opératoire : a) Préparation de l'échantillon : Peser 100g des granulats après séchage à l'étuve à 135°c, puis peser 8g d'émulsion passé par le tamis 0.160mm. b) Exécution de l'essai : Mettre la quantité pesée des granulats dans le bêcher, puis ajouter 8g d'émulsion passé par le tamis 0.160mm, faire entrer le bêcher à l' étuve durant 5min, après mélanger à l'aide de la spatule pour que tous les granulats seront enrobés par le liant. Faire retourner à l'étuve une nouvelle fois pendant 4h, puis ajouter de l'eau sur le mélange et laisser à l'étuve pendant 20h. 4) Expression des résultats : Après la période de 20h, déterminer visuellement le pourcentage des granulats enrobés par l'émulsion. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 57 Rapport de stage 2011/2012 DÉTERMINATION DE LA TENEUR EN EAU DES ÉMULSIONS 1) 2) Définition : La teneur en eau des émulsions est la quantité d'eau contenue dans une émulsion de bitume. Appareillage : Ballon en verre muni d'un bouchon. Réfrigérant à eau. Tube en verre gradué en ml. Éprouvette en verre graduée. Appareil chauffant. 3) Mode opératoire : a) Préparation de l'échantillon : Prendre une quantité de talc et l'homogénéiser dans l'éprouvette avec 70ml du toluène, puis peser 40g d'émulsion passé par le tamis 0.160mm. Verser la solution avec l'émulsion dans un ballon en verre et malaxer le tous. b) Exécution de l'essai: Fixer le ballon sur l'appareil chauffant, après un temps de chauffage l'eau et la solution (talc + toluène) commencent à s'évaporer jusqu'à constance de volume d'eau dans le tube en verre gradué. Noter le volume d'eau recueilli sur le tube. 4) Expression des résultats: La teneur en eau est donc : 5) La teneur en diluants pétroliers : Chauffer 40g d'émulsion à l'étuve jusqu'à ce que la teneur en eau et la teneur en diluants disparaissent et mesurer le pourcentage du bitume resté. La teneur en diluants pétroliers = 100 – (pourcentage de l'eau + pourcentage de bitume). Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 58 Rapport de stage 2011/2012 EXTRACTION DE BITUME _APPAREIL KUMAGAWA_ 1) Principe de l'essai : L'essai consiste à extraire le bitume du gravette pour déterminer le pourcentage de bitume utilisé dans le mélange. 2) Appareillage : Cartouche en polystère. Étuve. Appareil KUMAGAWA. Série de tamis. 3) Mode opératoire : Peser d'abord le poids de la cartouche sec après étuvage soit MC. Remplir le cartouche avec l'échantillon et peser la masse (Me + MC), puis passer la cartouche avec son contenu à l'étuve pour être séchera. Après séchage à l'étuve peser l'échantillon sec + cartouche (MS + MC), ensuite conclure la masse de l'échantillon sec. Laver le matériau sec au tamis 0.08mm et passer directement à l'étuve, après étuvage on procède à l'analyse granulométrique. 4) Expression des résultats : La teneur en bitume : B = [(Me + MC) – (MS + MC)] ×100/MS. Calcul de modèle de richesse : √ ⁄ = (135×f) + (12×m) + (2.2×s) + (0.2×g) f : % des éléments <à 0.08mm. m : % des éléments compris entre 0.08 et 0.315mm. s : % des éléments compris entre 0.315 et 6.3mm. g : % des éléments >à 6.3mm. MVR : Masse volumique réelle du mélange minérale (g/cm3). Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 59 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 61 Rapport de stage 2011/2012 ESSAI DE CISAILLEMENT RECTILIGNE A LA BOITE Principe de l'essai : L'essai s'effectue sur une éprouvette de sol placé dans une boîte de cisaillement constituée de 2 demi-boîtes indépendantes. Le plan de séparation des 2 demi-boîtes constitue un plan de glissement. Il consiste à : appliquer sur la face supérieure de l'éprouvette un effort vertical (N) maintenu constant pendant toute la durée de l'essai. Produire après consolidation de l'éprouvette sous l'effort (N) un cisaillement dans l'éprouvette en imposant un déplacement relatif. Mesurer l'effort horizontal de cisaillement (T) correspondant. Appareillage : L'appareillage spécifique à l'essai comprend : Le bâti. La boîte de cisaillement. Le dispositif d'application de l'effort normal sur l'éprouvette. Le système de mesurage des efforts des déplacements et du temps. Le dispositif produisant le déplacement relatif horizontal entre les deux demi-boîtes. Un balance. Une étuve de dessiccation à température réglable. Les outils nécessaires au découpage et à la préparation des éprouvettes. Un chronomètre. Mode opératoire a) Préparation des éprouvettes : Dans ces conditions, le matériau essayé a des éléments dont la dimension maximale est inférieure à 5mm dans le cas de la boîte de 6cm de cote. b) Sols reconstitués après compactage : Tailler les éprouvettes de telle sorte que les dimensions de la section droite de l'éprouvette soient ajustées. Peser l'échantillon et mesurer sa hauteur, placer une plaque drainante dans le fond de la demi-boîte inférieure. Introduire l'éprouvette dans les 2 demi-boîtes solidarisées au préalable. c) Réalisation de l'essai : Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 61 Rapport de stage 2011/2012 L'essai comporte le cisaillement d'au moins 3 éprouvettes de mêmes dimensions, cisaillées à la même vitesse, mais soumises à des efforts différents. *choix de l'effort vertical à appliquer : L'effort vertical (N) est déterminé en fonction des contraintes normales σv0 : Si σ'v0 >100 on applique les efforts suivants : 100KPa ; 200KPa ; 300KPa. Si σ'v0 <100 on applique les efforts suivants : 50KPa ; 100KPa ; 200KPa. *Mise en place de la boîte : La boîte de cisaillement contenant l'éprouvette est placée dans le chassie étanche fixé sur le bâti. Placer le piton muni de sa plaque drainant sur le sommet de l'éprouvette. Noter, après fixation du système de mesure de l'effort de cisaillement horizontal et avant application de tout effort, la valeur d'origine du capteur de l'effort. Régler la position du capteur de mesure de déplacement relatif entre les deux demi-boîtes et noter la valeur d'origine. positionner le capteur de mesure de déplacement vertical du piston par rapport à un repère et noter la valeur d'origine. Appliquer l'effort (N) sur la partie supérieure du piston. Mesurer le déplacement vertical du piston en fonction du temps. *Saturation et consolidation : Remplir le châssis contenant la boîte de cisaillement d'eau. Mesurer le déplacement vertical du piston en fonction du temps pendant 1h au moins et jusqu'à stabilisation. *Cisaillement : La vitesse de cisaillement maximale lente : VL max = 125/t100 et rapide VR = 1mm/min. t100 : est le temps correspond au déplacement 100mm. Libérer le système de solidarisation des 2 demi-boîtes. Supprimer le contact entre les 2 demi-boîtes. Imposer le déplacement relatif des 2 demi-boîtes à une vitesse constante. Arrêter le cisaillement lorsque le déplacement δl atteint au moins 5mm. Déterminer la teneur en eau. d) Mesurage : Les lectures de tous les appareils sont effectuées simultanément à chaque augmentation du déplacement horizontal relatif des 2 demi-boîtes. Expression des résultats : calculer la contrainte normale effective σ' à partir de l'expression : σ'= N/A avec A est l'aire de la section transversale de l'éprouvette. La contrainte de cisaillement τ : (tangentielle) Côté de la trousse = 6cm et δl : le déplacement horizontal. - La contrainte effective verticale : Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 62 Rapport de stage 2011/2012 ́ avec τ la profondeur et γde la densité sèche. A l'aide des valeurs de résistance au cisaillement et des contraintes normales notées l'hors de l'essai on trace la courbe pour déterminer les paramètres suivants : - l'angle de frottement interne : φ. - la cohésion du sol : C. Par la relation : Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 63 Rapport de stage 2011/2012 L'ESSAI OEDOMÉTRIQUE 1) Principe de l'essai : L'essai s'effectue sur une éprouvette de matériau placée dans un oedomètre. Un dispositif applique sur cette éprouvette un effort axial vertical, l'éprouvette étant drainée en haut et en bas et maintenue saturée pendant l'essai la charge est appliquée par paliers. Les variations de hauteur de l'éprouvette sont mesurées pendant l'essai en fonction de la charge. 2) Appareillage : 3) Le bâti permettant d'appliquer les contraintes de chargement. La cellule oedométrique. Le dispositif d'application de la charge. Le système de mesurage. Balance. Une étuve de dessiccation. Un chronomètre. Mode opératoire : a) Préparation de l'éprouvette : L'éprouvette est carottée au moyen d'une bague. Elle est arasée sur les 2 faces de la bague puis pesée. b) Déroulement de l'essai : L'essai consiste à soumettre l'éprouvette à une série de paliers de chargement et de déchargement d'intensité constante, et à mesurer pour chacun d'eux, la variation de hauteur ΔH de cette éprouvette au cours du temps. c) Procédure de l'essai : Préparation des disques drainants qui sont protégés par un papier filtre. Mise en place de l'éprouvette, et remplissage du réservoir d'eau, puis l'observation de la variation hauteur de l'éprouvette commence. Les paliers de chargement sont maintenus 24h sous réserve que la durée d'application de la charge ait permis de dépasser la valeur t100 correspondant à la fin de la consolidation. Pour les sols gonflants, la durée des paliers de chargement est réduite de telle sorte que l'éprouvette ne présente aucun gonflement. Les paliers de déchargement sont maintenus au moins 24h. d) Mesurage de déplacement vertical en fonction du temps : Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 64 Rapport de stage 2011/2012 Les relevés de mesure de déplacement vertical sont faits en respectant les intervalles de temps suivants : 0 15s 30s 1min 2min 4min 8min 15min 30min 60min 2h 4h 8h 24h e) Identification de l'éprouvette de sol : Peser l’éprouvette de sol immédiatement après enlèvement du dispositif de chargement et démontage de la cellule oedométrique. La teneur en eau de l'éprouvette de sol avant et après essai est déterminée. Expression des résultats : Calculer : L'indice des vides initial de l'éprouvette ⁄ Avec γs= la densité des grains solides et - l'indice des vides final. - les teneurs en eau initiales et finales. - les degrés de saturation : Sr = w/wsat × 100 Tracer la courbe oedométrique donnant les variations de l'indice des vides du sol en fonction de la contrainte effective, et à partir de cette courbe déterminer l'indice de compression : IC = ea - eb / log b – log a Et l'indice de gonflement : Ig = ec - ed/ log d – log c Tracer les courbes de consolidation donnant la variation de hauteur de l'éprouvette ΔH en fonction du temps et déterminer le coefficient de consolidation : CV = TV × h2 / t. avec TV le degré de consolidation. Tracer la courbe de compressibilité et déterminer le coefficient de compression : Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 65 Rapport de stage 2011/2012 ANALYSE GRANULOMÉTRIQUE PAR SÉDIMENTATION Principe de l'essai : L'essai s'effectue sur échantillon de sol transformé en poudre après la réalisation d'un analyse granulométrique, pour déterminer la sédimentation de ce sol. Appareillage : Série de tamis pour l'analyse granulométrique. 3 éprouvettes graduées en verre. Balance. Étuve à température réglable. Densitomètre. Mode opératoire : D'abord réaliser l'analyse granulométrique d'un échantillon de sol. Prendre une quantité suffisante de 500g environ homogénéisée, laver cette quantité au tamis 0.08mm puis siphonner et mettre à l'étuve pour le séchage, après étuvage transformer le matériau en poudre ensuite prélever une masse de prise d'essai de 80g. a) Préparation de la solution : Verser dans une éprouvette un litre d'eau distillée puis ajouter 50g d'hexamétaphosphate et laisser le mélange pendant 15h. b) Réalisation de l'essai : Verser 500ml d'une solution composée de 440g d'eau distillée et 60ml de la solution déjà préparée dans une éprouvette graduée et ajouter 80g du sol à essayer ensuite malaxer pendant 10min, après malaxage ajouter de l'eau distillée jusqu'au 2l. Utiliser une autre éprouvette remplie de 2l d'eau pour laver le densitomètre. A l'aide d'un densitomètre gradué qui doit être enfoncé dans l'éprouvette noter à la fin de chaque période des périodes suivantes la hauteur du sol : 30s 1min 2min 5min 10min 20min 40min 80min 4h 24h A la fin de chaque période ou chaque lecture, pénétrer le densitomètre dans l'éprouvette remplie d'eau. Expression des résultats : Ces lectures servent à tracer la courbe de sédimentation dans le même repère dont on a tracé la courbe d'analyse granulométrique. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 66 Rapport de stage 2011/2012 ESSAI DE PERMÉABILITÉ 1) Principe de l'essai : L'essai consiste à placer un échantillon de sol de section définie dans un moule muni de deux tubes reliés aux extrémités par l'intermédiaire de deux pierres poreuses. Le moule est maintenu saturé d'eau durant la période d'essai. A la fin de cette période, les diminutions de hauteur sont notées en fonction du temps, ce qui permet de déterminer le coefficient de perméabilité du sol qui dépend de la granulométrie et de la nature du sol et de sa structure. 2) Appareillage : Moule de Terzaghi. Deux tubes en plastique. Petite dame en bois pour le compactage. Dispositif pour la mesure de diminution de hauteur. 3) Mode opératoire : On connaît d'abord la teneur en eau optimum proctor Wop et γdmax, la teneur en eau à ajouter au sol W= Wop – W (teneur en eau du sol). La masse de prise d'essai m = γh .v avec : le volume et γh la densité humide du sol. Malaxer le sol avec l'eau ajouté et laisser le pendant 15min puis prélever la masse de prise d'essai et poser cette quantité dans le moule et compacter avec la dame jusqu'à ce que la hauteur de 2cm est atteinte puis remplir le moule d'eau à travers le tube en haut et laisser dans l'état de saturation pendant 2 jours. A la fin de cette période, on cesse d'ajouter l'eau et on commence à lire les diminutions de hauteur suivant les temps déterminés préalablement. 4) Expression des résultats : En se basant sur les lectures précédentes, on détermine le coefficient de perméabilité suivant : *Moule de Terzaghi : K = 0.02×0.79/80.1×1/temps ×ln 100/(100-H) * Moule oedométrique : K = 0.02×0.61/89.6×1/temps ×ln 100/ (100-H) Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 67 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 68 Rapport de stage 2011/2012 1-définition du béton : BÉTON= SQUELETTE GRANULAIRE INERTE + PÂTE LIANTE (Sable + Gravier + air) (Ciment + Eau + Adjuvant + Ajout minéral) 2-But de l essai : L’essai de formulation de béton a pour but la préparation d’un béton qui va être utilisé pour la confection des éprouvettes sujets de calcul résistance(voir essai de calcule de résistance), et d’affaissement par la méthode du cône d’Abrams. 3-généralités : Lors de la confection du béton il faut prendre en compte 2 principes : 1° Principe : Compromis entre maniabilité et résistance 2° Principe : Minimiser la porosité (augmenter la compacité) 4-appareillage : malaxeur de béton aiguille vibrante moule cylindrique moule prismatique moule cubique cône d’Abrams Remarque : Il ya deux methodes pour la formulation du béton :la méthode grossiere et la méthode complete,dans ce qui suit nous allons favoriser d’avantage la méthode grossiere,du fait qu elle est la plus utilisée dans les laboratoires de L3E . 5-travail préalable : Avant d’entamer l essai de formulation de béton il est indispensable de déterminer les pourcentages des différents constituants de granulats et aussi le Dmax : On trace les droites OA et AB tq : O l’origine, B 100% de Tamisât et A point de Brisure : abscisse : X = D/2 pour D <25 sinon milieu géométrique [5mm,D] Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 69 Rapport de stage 2011/2012 ordonnée : Y = 50 - D 1/2 + termes correctifs Termes correctifs de Ya : Majoration de 3% pour les granulats concassés Majoration de 5% pour les bétons armés où le ferraillage < 80 kg/ m3 Majoration de 10% pour les bétons pompés ou les bétons armés où le ferraillage > 80 kg/ m3 Dosage des granulats : On trace le point 1 sur la courbe à gauche du point A à 95% de Tamisât et le point 2 sur la courbe à droite à 5% de Tamisât On relie les points 1 et 2, et en interaction avec OA on pointe le point C Cette Construction géométrique à partir des courbes granulaires % en volumes absolus de chacun des granulats: s% et g% Volume absolu de l'ensemble des granulats: V = VG + VS = 1000 - (C/d ciment + E + a + Adj + A/dA) D'où : S = V *s% *ms G = V *g% *mg (mg et ms étant les densités spécifiques du gravier et du sable respectivement) 6-exécution de l’essai : Important : Une ou plusieurs gâchées expérimentales sont toujours nécessaires pour ajuster la formulation. L’expérience passée permet de minimiser les ‘‘tâtonnements’’. La Résistance Caractéristique C’est la Résistance qui au plus 5% de l’échantillon sont inférieurs à cette valeur-là Données principales de l’étude Épaisseur mini des coffrages et disposition des armatures Granulats: Nature (roulés, concassés, siliceux, calcaires,...) Qualité, propreté Densités, absorptions Courbes granulométriques Résistance moyenne visée : (tenir compte des dispersions) fc ≈ fck + 5 MPa si fck ≤ 25 MPa Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 71 Rapport de stage 2011/2012 fc ≈ fck + 6 MPa si fck > 25 MPa fc28 = 30 MPa au cas d’absence d’information relative Classe vraie du ciment fmj Maniabilité visée (affaissement). Méthode simplifiée pour la composition de béton d’usage courant La méthode simplifiée de « Dreux GO risse » convient pour les ouvrages courants réalisés avec des moyens limités (dosage volumétrique). Elle utilise des abaques simples. Il s'agit de réaliser un béton (mélange de ciment, sable, graviers, gravillons et eau) à partir d'un certain nombre de données dont on dispose; à savoir : La dimension maximale des granulats : D L'ouvrabilité, qui peut être définie par la plasticité mesurée au cône d'Abrams. La résistance désirée à 28 jours. Dosage et qualité du ciment : Le dosage en ciment est généralement indiqué en Kg/m3 de béton frais mis en œuvre. Il est conseillé d'arrondir aux 25 kg supérieurs par rapport au dosage lu sur l'abaque correspondant. Au cas où on dépasse 400 kg/m3 de ciment on ramène à 400 et on utilise l’eau+Adjuvent. Dosage et qualité des granulats Le petit entrepreneur ou l'artisan ne disposant pas, en général, de bascule pour peser les granulats, cette méthode simplifiée indique la composition granulaire en volume. Il conviendrait de tarer des volumes bien définis (brouettes, caisses, sceaux, etc…) Dosage en eau Dans la fabrication du béton, le problème le plus délicat est le dosage en eau, dans la mesure où dans la pratique les matériaux sont plus ou moins humides. Il est difficile de tenir compte exactement de cette quantité d'eau variable. Pour cela l'abaque indique approximativement l'eau à ajouter au mélange en tenant compte du degré d'humidité des granulats. Mais seuls quelques essais au cône d'Abrams permettent de déterminer la quantité exacte de ce dosage en eau. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 71 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 72 Rapport de stage 2011/2012 7-verification de la formulation : Après avoir trouvé l affaissement par le cone d’Abrams,on le projette dans la courbe ci-dessous,la formulation est juste si elle vérifie l eqt suivante : Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 73 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 74 Rapport de stage 2011/2012 Le contrôle de compactage : l’essai consiste à creuser une cavité, à recueillir et peser la totalité du matériau extrait, puis mesurer le volume de la cavité à l’aide d’un densitomètre à membrane. L’appareil est doté d’un piston qui, sous l’action de l’opérateur, refoule un volume d’eau dans une membrane souple étanche qui épouse la forme de la cavité et d’une tige graduée permet de lire directement le volume. Méthode de l’essai: Pour la préparation de l’appareil: fixer la membrane sur l’embase du cylindre, remplir l’appareil d’eau et s’assurer qu’aucune bulle d’air ne subsiste dans le cylindre, purger éventuellement selon le mode opératoire prescrit par le constructeur et vérifier l’étanchéité du dispositif. Mesurer le volume initial V 0 . Creuser la cavité et déterminer la masse humide mh. Effectuer sa teneur en eau w. Déterminer le volume total Vt. Le contrôle du béton : Se fait à l’aide de l’essai d’affaissement au cône d’Abram s Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 75 Rapport de stage 2011/2012 L'auscultation et dynamique scl'rométrique 1-Principe de l'auscultation dynamique par transparence. Le contrôle de la qualité du béton consiste à faire traverser les matériaux à tester par une onde ultrasonique et évaluer la vitesse de propagation de cette onde. Cette propagation dépend essentiellement des caractéristiques intrinsèques des béton à savoir, le type et la nature du granulat, les proportions granulat-ciment et la densité des béton. La variation des vitesses mesurées à travers les sections auscultées permet de vérifier la qualité du béton et de détecter ces hétérogénéités. 2-Estimation des résistance à la compression. *corrélation de la vitesse et la résistance compression La corrélation entre la vitesse de propagation de l'onde sonique et la résistance à la compression à (RC) se déduit de la relation empirique dont l'expression la plus habituelle pour un béton classique est la suivante : Rc = K . Ic Avec IC = V4 Rc : résistance à la compression du béton ausculté en bars. Ic : indice célérimétrique. V : vitesse des ultrasons à travers les sections auscultées. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 76 Rapport de stage 2011/2012 K : facteur qui dépend essentiellement de la nature et de la granulométrique des agrégats et à un degré moindre de la qualité et dosage du ciment employé. Pour les bétons courants de bâtiment à 350 KG/m3, K varie entre 0.90 et 0.95. Principe de l'auscultation sclérométrique Nos investigation ont été effectuées par léauscultation sclérométrique Dont le principe consiste à mesurer sur l'élément de béton é tester, le coefficient de dureté sclérométrique qui est en théorique qui en théorie, proportionnel à la résistance à la compression du béton. La relation donnant la résistance à la compression Rc en fonction de la dureté D varie suivant la direction et la sens de l'essai. Dans notre cas. Nous avons la relation suivante : RC = 0.83 (9.85 * d-1.09), en bars (D) étant la dureté. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 77 Rapport de stage 2011/2012 LEs ESSAIS A REALISER POUR CHAQUE TYPE DE MATERIAUX GNF1 : AG +IP +ES à10% de fines +LA + MDE+ IC GNF2 : AG + IP + LA + MDE + IC GNF3 : AG + IP + LA + MDE GNA/GNB : AG + ES + LA + MDE TV : AG + ES + LA+ MDE Remblai : AG + IP + LA Sable : ES + AG Gravettes : [GI, GII ,10/14 ,6.3 /10 ] : AG + LA + PS + CA Sol : AG + IP Sable concassé : ES + AG GNT : ES + AG + IC + LA + MDE Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 78 Rapport de stage 2011/2012 Ce stage se révèle être une expérience dans le monde du travail très bénéfique. Il a été l’occasion de parfaire ma formation académique en appliquant les connaissances que nous avons acquis durant la 1ere année à cette filière d'ingénieur et aussi à acquérir une expérience professionnelle pertinente et susceptible de nous aider à adapter notre formation aux exigences de l'emploi et pour se familiariser avec l'environnement professionnel. Ce travail ne serait passé dans les meilleures conditions sans le concours de tout le personnel du laboratoire ingénieurs & techniciens. Ils l’ont enrichi par leurs suggestions et ont eu la patience de répondre à mes innombrables questions. Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 79 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 81 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 81 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 82 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 83 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 84 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 85 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 86 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 87 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 88 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 89 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 91 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 91 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 92 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 93 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 94 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 95 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 96 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 97 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 98 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 99 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 111 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 111 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 112 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 113 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 114 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 115 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 116 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 117 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 118 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 119 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 111 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 111 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 112 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 113 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 114 Rapport de stage 2011/2012 Youssef OUARDOUNI –Oussama BELAQUSIR 115