DÉCLARATION DE POSITION Diversité biologique marine et côtière (Point 10 de l’ordre du jour) 11ème réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique, Hyderabad, Inde, 8-19 octobre 2012 Résumé des Recommandations Pour plus d’informations veuillez contacter : ème La 11 Conférence des Parties offre une occasion sans précédent d’accélérer la mise en œuvre des engagements approuvés lors de Rio+20 dans le domaine des océans. L’UICN prie ème instamment la 11 Conférence des Parties de : Approuver les rapports de synthèse sur les aires marines qui satisfont aux critères de la Convention sur la diversité biologique (CDB) d’identification des Zones d’importance écologique ou biologique, publiés en Annexe du Document OSASTT XVI/4, afin de servir de référence aux États et aux organisations intergouvernementales ; Demander au Secrétaire exécutif de soumettre les rapports de synthèse approuvés à l’Assemblée générale des Nations Unies et au Groupe de travail des Nations Unies sur la diversité biologique dans les zones ne relevant d’aucune juridiction nationale, ainsi qu’aux Parties, aux gouvernements et aux organisations internationales concernés ; Inviter le Groupe de travail des Nations Unies sur la diversité biologique dans les zones ne relevant d’aucune juridiction nationale à étudier les mécanismes pour encourager les États et les organisations intergouvernementales compétentes à réagir aux informations sur les zones ne relevant d’aucune juridiction nationale qui figurent dans les rapports de synthèse sur les Zones d’importance écologique ou biologique (ZIEB), puis de notifier les actions prises ; Soutenir le développement régulier du référentiel des ZIEB et la mise en place d’un mécanisme de partage de l’information ; Offrir un soutien adéquat, opportun et durable pour la formation et le renforcement des capacités ; Organiser de façon prioritaire l’organisation d’ateliers supplémentaires sur la description des zones répondant aux critères des Zones d’importance écologique ou biologique ; Encourager lorsque nécessaire l’implication des femmes, des communautés autochtones et locales dans les processus de description des ZIEB et dans la mise en place de toutes les mesures de gestion, notamment pour les zones ayant un impact sur les intérêts des communautés traditionnelles et locales ; Mettre en place un processus pour créer des critères supplémentaires lors de la description des zones d’importance sociale, culturelle et scientifique, qui soit pertinent dans le cadre de la conservation et de l’utilisation durable de la diversité biologique marine ; Prier instamment les organismes de gestion des pêches d’améliorer leur application de l’approche par écosystème, et d’inclure les questions liées à la diversité biologique au cœur de leur travail ; Soutenir la demande faite au Secrétaire exécutif, en collaboration avec d’autres acteurs, de mettre à jour le plan de travail sur le blanchiment des coraux afin d’accroître le financement et les capacités ; Accueillir favorablement et adopter les directives volontaires sur les évaluations d’impact environnemental et les évaluations environnementales stratégiques, et encourager leur application à grande échelle ; Offrir une aide et encourager le renforcement des capacités sur l’application des directives volontaires sur les évaluations d’impact environnemental et les évaluations environnementales stratégiques ; Demander des efforts supplémentaires au Groupe de travail des Nations Unies sur la diversité biologique dans les zones ne relevant d’aucune juridiction nationale, afin de mettre en place un cadre légal et institutionnel et une structure de soutien de renforcement des capacités efficaces, pour réaliser des évaluations d’impact environnemental et des évaluations environnementales stratégiques pour les processus ou les activités ayant un impact sur la diversité biologique marine située au-delà des juridictions nationales ; et Soutenir la création de Groupes de conseils régionaux sur les espèces envahissantes marines, afin d’élaborer des programmes d’action permettant leur contrôle et leur gestion. UNION INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DE LA NATURE Mme Kristina Gjerde Conseillère politique, haute mer Programme mondial marin et polaire Siège de l’UICN [email protected] Dr. Jane Smart Directrice, Groupe pour la conservation de la biodiversité, Responsable, Programme des espèces Siège de l’UICN [email protected] Mme. Sonia Peña Moreno Chargée des politiques – biodiversité Unité des politiques mondiales Siège de l’UICN [email protected] M. Maximilian Mueller Stagiaire en charge des politiques – biodiversité Unité des politiques mondiales Siège de l’UICN [email protected] Siège mondial de l’UICN Rue Mauverney 28 1196 Gland Suisse Tel: +41 22 999 0000 Fax: +41 22 999 0002 [email protected] www.iucn.org Introduction Lors du Sommet mondial sur le développement durable (Rio+20) de juin 2012, les responsables mondiaux ont adopté de forts engagements pour protéger les océans et préserver leur diversité biologique. Le paragraphe 158 du document final de la Conférence Rio+20 affirme1 : « Par conséquent, nous nous engageons à protéger et à régénérer la santé, la productivité et la résilience des océans et des écosystèmes marins, et à maintenir leur biodiversité en assurant leur conservation et leur exploitation durable pour les générations actuelles et futures. Nous nous engageons aussi à appliquer efficacement une démarche écosystémique et l’approche de précaution dans la gestion des activités influant sur le milieu marin, dans le respect du droit international, afin de tenir les engagements pris concernant les trois dimensions du développement durable. » ème Le soutien de la 11 Conférence des Parties ème envers les recommandations de la 16 réunion de l’Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques (OSASTT) liées à la diversité biologique marine et côtière permettra clairement de progresser dans la mise en œuvre des exigences relatives aux océans de Rio+20, contenues dans les paragraphes 158 à 177, et qui incluent : 1) La protection de la santé, de la résilience et de la productivité des océans et de la diversité biologique dans les zones relevant et ne relevant pas de juridictions nationales ; 2) L’application d’une approche par écosystème et du principe de précaution dans la gestion des activités ayant des incidences sur le milieu naturel marin ; 3) Le renforcement des capacités pour aider les pays en développement à prendre conscience des avantages de la conservation et de l’utilisation durable des océans ; 4) La réduction de la pollution dans les écosystèmes marins, y compris les débris marins et notamment les plastiques ; 1 L’avenir que nous voulons (juin 2012) http://www.uncsd2012.org/content/documents/775futurewe want_french.pdf 5) La lutte contre le problème de montée du niveau de la mer et l’érosion côtière ; 6) La lutte contre l’acidification des océans et les changements climatiques ; 7) Le repeuplement des stocks de poissons et la protection des espèces et des écosystèmes marins vulnérables ; 8) La suppression des subventions favorisant la pêche illégale et la surcapacité ; 9) La coopération et la collaboration technique internationales dans le domaine des récifs coralliens ; et 10) Le renforcement de mesures de conservation propres à chaque zone, y compris les aires marines protégées. Zones marines d’importance écologique ou biologique (OSASTT, Décision XVI/4) ème La 10 Conférence des Parties a initié un processus d’ateliers régionaux pour faciliter l’identification des zones répondant aux critères scientifiques d’identification des zones marines d’importance écologique ou biologique (ZIEB). Il s’agit là d’un exercice technique et scientifique. Conformément à la décision X/29 de la Conférence des Parties, l’identification des zones d’importance écologique ou biologique « relève des États et des organisations intergouvernementales compétentes, dans le respect des lois internationales, notamment de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer ». Les deux ateliers menés par la CDB pour le Pacifique sud occidental et les régions Grande Caraïbe et mi-Atlantique occidental ont été organisés en collaboration avec les Parties et les organisations compétentes, et soutenus par des initiatives régionales enrichies par la contribution mondiale de données scientifiques, grâce à l’utilisation des meilleures informations scientifiques et techniques disponibles. Un atelier scientifique sur l’Atlantique du Nord-Est a également été organisé par la Commission des pêches de l’Atlantique Nord-Est (CPAN) et la Commission pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est (OSPAR), en collaboration avec le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique. Les résultats de ces ateliers régionaux sont fondamentaux, car ils offrent une base scientifique permettant aux États et aux organisations intergouvernementales d’identifier les zones qui bénéficieraient d’une meilleure conservation et gestion dans le cadre UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) : Déclaration de position Page 2 des engagements récents de Rio+20 pour protéger les océans et préserver leur diversité biologique. En outre, ils soutiennent les efforts pour mettre en œuvre les devoirs de chacun pour la protection et la préservation de l’environnement marin, notamment les écosystèmes rares et fragiles et les habitats des espèces décimées, menacées et en danger2 ; la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine ; le suivi des effets des processus et activités sur la diversité biologique marine3. Enfin, ils sont à la base des engagements pour faciliter l’application des approches fondées sur les écosystèmes, adopter le principe de précaution et créer des systèmes représentatifs d’aires marines protégées4. Les résultats des ateliers menés par la Convention sur la diversité biologique et le processus méditerranéen ont été évalués par ème la 16 réunion de l’Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques (OSASTT XVI), et des rapports de synthèse sont actuellement en attente ème d’approbation par la 11 Conférence des Parties. La prochaine étape prévue dans le cadre de la Décision X/29 est l’inclusion des rapports approuvés dans le référentiel de la CDB, puis leur présentation à l’Assemblée générale des Nations Unies, et notamment à son Groupe de travail sur la diversité biologique dans les zones ne relevant d’aucune juridiction nationale5, ainsi qu’aux organisations internationales, Parties et gouvernements concernés. des ZIEB puis le soumettre à l’Assemblée générale des Nations Unies et à son Groupe de travail sur la biodiversité dans les zones ne relevant d’aucune juridiction nationale, ainsi qu’aux Parties, aux gouvernements et aux organisations internationales concernées ; Encourager l’enrichissement régulier du référentiel des Zones d’importance écologique ou biologique, et la mise en œuvre d’un mécanisme de partage d’information ; Fournir un soutien adéquat, opportun et durable pour la formation et le renforcement des capacités, notamment la rédaction et la traduction ultérieures du manuel et des modules de formation sur les ZIEB, ainsi que des ateliers et des autres activités en rapport ; et Organiser en priorité des ateliers supplémentaires sur l’identification des zones répondant aux critères des ZIEB afin de couvrir toutes les régions où les Parties souhaitent l’organisation d’ateliers. Outre les recommandations de l’OSASTT ème XVI/4, l’UICN exhorte également la 11 Conférence des Parties à : L’UICN soutient fortement les recommandations de la 16ème réunion de l’OSASTT (OSASTT XVI/4), et prie instamment ème la 11 Conférence des Parties de : 2 Approuver les rapports de synthèse de l’Annexe de l’OSASTT XVI/4 et les présenter comme une référence pour les États et les organisations intergouvernementales ; Demander au Secrétaire exécutif d’inclure les rapports de synthèse dans le référentiel Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, articles 192 et 194.5. 3 Articles 3, 4, 5, 7 et 11 de la CDB. 4 Plan de mise en œuvre du Sommet mondial pour le développement durable, paragraphe 32(c) ; objectif d’Aichi n°11 de la CDB. 5 Groupe de travail informel spécial à composition non limitée des Nations Unies destiné à étudier les questions liées à la conservation et à l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les zones ne relevant d’aucune juridiction nationale. Inviter le Groupe de travail des Nations Unies sur la diversité biologique dans les zones ne relevant d’aucune juridiction nationale à étudier les mécanismes pour encourager les États et les organisations intergouvernementales compétentes à réagir aux informations sur les zones ne relevant d’aucune juridiction nationale qui figurent dans les rapports de synthèse sur les Zones d’importance écologique ou biologique, et notifier les actions prises. L’UICN prie également les États, seuls ou en collaboration (notamment par le biais d’Organisations régionales de gestion des pêches et d’organisations régionales des mers pertinentes, ONG et partenaires de financement) de : Continuer et développer le travail d’identification des Zones d’importance écologique et biologique et des écosystèmes marins vulnérables ; et plus particulièrement préciser ce qui doit être UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) : Déclaration de position Page 3 fait lorsque des critères ont été appliqués dans une zone, et qu’une description scientifique des zones satisfaisant aux critères d’éligibilité des ZIEB et des écosystèmes marins vulnérables est réalisée ; Encourager la coopération entre la Convention sur la diversité biologique et la FAO sur les Zones d’importance écologique ou biologique et les écosystèmes marins vulnérables ; Adopter des mesures supplémentaires pour restaurer les stocks de poissons et d’invertébrés, préserver leur potentiel de reproduction et restaurer les espèces décimées, menacées et en danger. L’UICN souligne également l’importance d’intégrer les connaissances traditionnelles des femmes, communautés autochtones et communautés locales dans la description des Zones d’importance écologique ou biologique, et d’impliquer ces communautés lors de l’élaboration de mesures susceptibles d’avoir une incidence sur leurs intérêts. L’UICN insiste également sur l’importance de mettre au point des critères permettant de décrire des zones d’importance sociale ou culturelle, et de mettre en avant les raisons scientifiques pertinentes dans le cadre de la conservation ou de l’utilisation durable de la diversité biologique marine. durable de la diversité biologique marine, avec des objectifs scientifiques et techniques appropriés. Favoriser la pêche durable et lutter contre les effets négatifs des activités humaines sur la diversité biologique marine et côtière (OSASTT XVI/5) Dans l’optique d’atteindre les Objectifs d’Aichi n°5, 6, 8 et 10, des efforts importants seront déployés pour lutter contre l’ensemble des effets de l’activité humaine sur la diversité biologique marine et côtière, notamment la gestion des pêches, la pollution (excès de nutriments et débris marins), l’acidification des océans, le blanchiment des coraux, et le bruit sous-marin d’origine anthropique. L’UICN soutient les recommandations de ème l’OSASTT XVI/5 et prie notamment la 11 Conférence des Parties de : Presser les organismes de gestion des pêches d’améliorer leur application de l’approche par écosystème et d’inclure les questions liées à la diversité biologique au cœur de leur travail ; et Encourager le Secrétaire exécutif à collaborer avec les organismes compétents afin d’améliorer la façon dont les préoccupations liées à la diversité biologique sont abordées, notamment en ce qui concerne les pratiques de pêches destructives, les captures accessoires et la pêche à des niveaux trophiques inférieurs (notamment pour préserver la structure et la fonction de l’écosystème). En conséquence, l’UICN prie instamment la ème 11 Conférence des Parties de : Encourager l’implication des femmes, des communautés autochtones et locales dans les processus d’identification des Zones d’importance écologique ou biologique, et mettre au point des mesures de gestion, notamment pour les zones ayant une incidence sur les intérêts des communautés locales et traditionnelles ; et Etablir un processus pour définir des critères supplémentaires permettant de décrire les zones d’importance sociale, culturelle et scientifique pertinentes dans le cadre de la conservation et de l’utilisation Concernant le blanchiment des coraux, l’UICN ème prie la 11 Conférence des Parties de : Demander au Secrétaire exécutif, en collaboration avec les autres acteurs, de mettre à jour le plan de travail sur le blanchiment des coraux afin d’accroître le financement et les capacités et de répondre à la gravité et à l’incidence du UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) : Déclaration de position Page 4 blanchiment des coraux et de l’acidification des océans dans les mers tropicales ; Accroître les efforts pour inclure les prairies sous-marines et les mangroves ; et Encourager l’organisation d’ateliers régionaux ou sous-régionaux de renforcement des capacités à cet effet. Concernant le bruit sous-marin d’origine ème anthropique, l’UICN appelle la 11 Conférence des Parties à : Demander instamment aux Parties et aux autres acteurs de prendre des mesures pour minimiser les effets négatifs significatifs du bruit sous-marin d’origine anthropique, en utilisant les meilleures technologies disponibles et les meilleurs pratiques environnementales ; Encourager l’organisation d’un atelier d’experts afin de partager les connaissances et de mettre au point des conseils pratiques et des boîtes à outils à cet effet. Concernant l’acidification des océans, l’UICN soutient entièrement les recommandations de l’OSASTT XVI/5 et souligne combien il est important d’améliorer la compréhension et la sensibilisation du public concernant les effets de l’acidification des océans sur la diversité biologique et les fonctions des écosystèmes et d’accélérer les actions pour réduire ses effets. Les directives volontaires provisoires de la Convention sur la diversité biologique relatives aux évaluations d’impact environnemental et aux évaluations environnementales stratégiques dans les aires marines et côtières peuvent constituer des nouveaux outils très utiles pour lutter contre les effets négatifs importants sur la diversité biologique marine et côtière. Elles peuvent en effet permettre d’identifier des effets négatifs potentiels significatifs de processus ou d’activités dans des zones relevant d’une juridiction ou d’un contrôle national, et permettre ainsi l’adoption de mesures de gestion appropriées. À cet égard, elles peuvent améliorer le développement durable des ressources océaniques et côtières tout en conservant la diversité biologique6. L’UICN exhorte la 11ème Conférence des Parties à : Accueillir favorablement et adopter les directives volontaires, et encourager leur application à grande échelle par les États pour les processus ou les activités situées dans leur juridiction ou leur contrôle national et menées par les organisations internationales compétentes ; Fournir des conseils et encourager le renforcement des capacités sur l’application des directives volontaires ; Permettre la participation complète et efficace de la société civile et notamment des femmes, des communautés autochtones et locales ; et Demander des efforts supplémentaires au Groupe de travail des Nations Unies sur la diversité biologique dans les zones ne relevant d’aucune juridiction nationale, afin de mettre en place un cadre légal et institutionnel et une structure de soutien de renforcement des capacités efficaces, pour réaliser des évaluations d’impact Concernant les débris marins, l’UICN soutient entièrement les recommandations de l’OSASTT XVI/5. Planification spatiale marine et directives volontaires pour la prise en compte de la diversité biologique dans les évaluations d’impact environnemental et les évaluations environnementales stratégiques dans les zones marines et côtières (OSASTT XVI/6) 6 Les articles applicables incluent les articles 3, 4b, 5, 7 et 14 de la CDB et les articles 192, 194.5 et 204-206 de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) : Déclaration de position Page 5 environnemental et des évaluations environnementales stratégiques pour les processus ou les activités dans les zones ne relevant d’aucune juridiction ou contrôle national et ayant un effet sur la diversité biologique marine située au-delà des juridictions nationales. Concernant la planification spatiale marine, l’UICN soutient entièrement les recommandations de l’OSASTT XVI/6. Propositions pour intégrer les questions relatives à la diversité biologique dans les activités liées aux changements climatiques, et notamment combler les lacunes dans le domaine des connaissances et de l’information (XVI/8) L’UICN demande instamment à la 11 Conférence des Parties de : ème Créer des Groupes de conseils régionaux sur les espèces envahissantes marines afin d’aider les pays à minimiser les incidences potentielles des espèces envahissantes, notamment pour les aires marines protégées. UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) : Déclaration de position Page 6