UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) : Déclaration de position Page 3
des engagements récents de Rio+20 pour
protéger les océans et préserver leur diversité
biologique. En outre, ils soutiennent les efforts
pour mettre en œuvre les devoirs de chacun
pour la protection et la préservation de
l’environnement marin, notamment les
écosystèmes rares et fragiles et les habitats
des espèces décimées, menacées et en
danger
; la conservation et l’utilisation durable
de la diversité biologique marine ; le suivi des
effets des processus et activités sur la diversité
biologique marine
. Enfin, ils sont à la base des
engagements pour faciliter l’application des
approches fondées sur les écosystèmes,
adopter le principe de précaution et créer des
systèmes représentatifs d’aires marines
protégées
.
Les résultats des ateliers menés par la
Convention sur la diversité biologique et le
processus méditerranéen ont été évalués par
la 16ème réunion de l’Organe subsidiaire chargé
de fournir des avis scientifiques, techniques et
technologiques (OSASTT XVI), et des rapports
de synthèse sont actuellement en attente
d’approbation par la 11ème Conférence des
Parties. La prochaine étape prévue dans le
cadre de la Décision X/29 est l’inclusion des
rapports approuvés dans le référentiel de la
CDB, puis leur présentation à l’Assemblée
générale des Nations Unies, et notamment à
son Groupe de travail sur la diversité
biologique dans les zones ne relevant
d’aucune juridiction nationale
, ainsi qu’aux
organisations internationales, Parties et
gouvernements concernés.
L’UICN soutient fortement les
recommandations de la 16ème réunion de
l’OSASTT (OSASTT XVI/4), et prie instamment
la 11ème Conférence des Parties de :
Approuver les rapports de synthèse de
l’Annexe de l’OSASTT XVI/4 et les
présenter comme une référence pour les
États et les organisations
intergouvernementales ;
Demander au Secrétaire exécutif d’inclure
les rapports de synthèse dans le référentiel
Convention des Nations Unies sur le droit de la mer,
articles 192 et 194.5.
Articles 3, 4, 5, 7 et 11 de la CDB.
Plan de mise en œuvre du Sommet mondial pour le
développement durable, paragraphe 32(c) ; objectif d’Aichi
n°11 de la CDB.
Groupe de travail informel spécial à composition non
limitée des Nations Unies destiné à étudier les questions
liées à la conservation et à l’utilisation durable de la
diversité biologique marine dans les zones ne relevant
d’aucune juridiction nationale.
des ZIEB puis le soumettre à l’Assemblée
générale des Nations Unies et à son
Groupe de travail sur la biodiversité dans
les zones ne relevant d’aucune juridiction
nationale, ainsi qu’aux Parties, aux
gouvernements et aux organisations
internationales concernées ;
Encourager l’enrichissement régulier du
référentiel des Zones d’importance
écologique ou biologique, et la mise en
œuvre d’un mécanisme de partage
d’information ;
Fournir un soutien adéquat, opportun et
durable pour la formation et le
renforcement des capacités, notamment la
rédaction et la traduction ultérieures du
manuel et des modules de formation sur
les ZIEB, ainsi que des ateliers et des
autres activités en rapport ; et
Organiser en priorité des ateliers
supplémentaires sur l’identification des
zones répondant aux critères des ZIEB afin
de couvrir toutes les régions où les Parties
souhaitent l’organisation d’ateliers.
Outre les recommandations de l’OSASTT
XVI/4, l’UICN exhorte également la 11ème
Conférence des Parties à :
Inviter le Groupe de travail des Nations
Unies sur la diversité biologique dans les
zones ne relevant d’aucune juridiction
nationale à étudier les mécanismes pour
encourager les États et les organisations
intergouvernementales compétentes à
réagir aux informations sur les zones ne
relevant d’aucune juridiction nationale qui
figurent dans les rapports de synthèse sur
les Zones d’importance écologique ou
biologique, et notifier les actions prises.
L’UICN prie également les États, seuls ou en
collaboration (notamment par le biais
d’Organisations régionales de gestion des
pêches et d’organisations régionales des mers
pertinentes, ONG et partenaires de
financement) de :
Continuer et développer le travail
d’identification des Zones d’importance
écologique et biologique et des
écosystèmes marins vulnérables ; et plus
particulièrement préciser ce qui doit être