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Notes de cours – ANI1020 -1

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Notes de cours – ANI1020
Cours 1 – Notions de physique et d’acoustique (29 avril 2019 AM)
La pression = une force appliquée sur une surface
p
F
S
en Pascal (N/m2)
Lorsqu’on exerce une pression sur un objet, il peut :
-
Rester inchangé
Casser
Se déformer de façon permanente
Se déformer de façon réversible.
Ce résultat dépend de la pression exercée et de l’élasticité (= l’opposition d’un objet à un changement de volume) de
l’objet:
Lorsqu’un objet subit une pression (contraction),
il y a accumulation d’énergie (= possibilité d’effectuer un travail, un chgmt ds un syst donné) potentielle dans le milieu,
puis il tente de retourner à son volume initial en transformant l’énergie accumulée.
L’énergie peut prendre plusieurs formes (ex. cinétique, potentielle, de rayonnement, chaleur, etc.) et se transformer.
Le son = onde mécanique progressive longitudinale à 3D
 Une onde mécanique progressive est la propagation d'une perturbation dans un milieu matériel sans transport
de matière.
 On qualifie l'onde de « mécanique » car la perturbation est une déformation du milieu matériel lui-même. Et on
qualifie l'onde de « progressive » car la propagation de la perturbation s'effectue de proche en proche plus ou
moins rapidement.
La propagation de l’onde mécanique longitudinale se fait par un déplacement le long de l’objet (il y a succession de
compression et de dilatation)
La propagation d’un son est la propagation d’une onde de compression et de raréfaction dans le milieu. Elle se fait dans
un milieu physique (sinon pas de son) et se propage à une vitesse qui dépend des caractéristiques du milieu (élasticité
(ex. acier VS plomb) + inertie (densité)).
Médium
Vitesse du son (m/s)
Air
343
Eau
1480
T
Cette dernière s’accompagne d’une
propagation d’énergie.
Le son se propage plus rapidement dans
l’eau que dans l’air, c’est un milieu plus
dense.
période (T) = ∆t/1 cycle en s
fréquence (f) =
cycles (répétitions de l′ onde)
s
=
1
T
en Hz
intensité (I) ↗ avec E, mais ↘ avec la dist :
- friction des atomes → perte d’énergie (chaleur)
- même E fait bouger des masses d’air (S) + grandes
1
Notes de cours – ANI1020
Sons
Sons purs:
- contiennent 1 seule f
- n'ꓱ qu'en théorie
La fréquence fondamentale (f0) :
+ basse du spectre des fréquences
Sons complexes:
- contiennent plusieurs f
- ∑ de sons purs
Sons harmoniques:
f0 +f1 + f2 ...
(fondamentale + multiples
entiers de la fondamentale)
Attention:
octave = doublement d'une
fréquence
Sons inharmoniques ou
partielles
(fréquences ≠ entières)
Le timbre est ce qui permet de distinguer des sons émis par des instruments différents à une même fréquence.
C’est la façon qu’ils résonnent.
La parole = un signal acoustique complexe.
Elle contient un grand nombre de « tons purs » + l’I et les f sont modulées selon l’axe temporel.
Une simple analyse de Fourier ≠ significative, car elle représenterait seulement un instantané de la parole.
Afin de la représenter, nous utilisons classiquement une « image » de la voix sous forme de spectrogramme :
x = ∆t (s)
y = f (Hz)
densité de noir = amplitude
+ noir = + I
chaque bande noire = harmonique (formants),
ce qui est entre = partielle
2
Notes de cours – ANI1020
Cours 2 – Introduction à l’anatomie générale et au système locomoteur (29 avril
2019 PM)
4 plans :
1. Plan médian (médio-sagital)
2. Plan sagittal
Vertical
Unique (Ligne de centre)
gauche VS droite
3. Plan frontal ou coronal
Vertical et // au plan médian
Infinité
médial/proximal VS latéral/distal
4. Plan transversal ou horizontal
Horizontal (⊥ au plan median)
Infinité
Supérieur (supra) VS inférieur (infra)
Vertical
Infinité
antérieur VS postérieur
Les 5 constituants du système locomoteur
1)Les tissus
conjonctifs
• tissu conjonctif
proprement dit
• tissu cartilagineux
• tissu osseux
• sang
Les os
Les articulations
Les muscles
squelettiques
Le système nerveux
3
Notes de cours – ANI1020
Les tissus conjonctifs ont pour constituants :
1) De la substance fondamentale
- peut être hydratée ou non (liquide ou solide)
- donne la « consistance » au tissu + lui donne ses propriétés physiques d’adhérence pour les autres
constituants
2) Des fibres
 Collagène : longues + épaisses (+ blanche) = flexibles, peu élastiques, très résistantes
ex. tendons, fascias, ligaments
 Élastiques : fines + branchées (+ jaune) = élastiques (peuvent s’étirer et revenir à leur taille)
ex. ligaments, peau, poumon, artères (ride = perte d’élasticité)
 Réticulées : courtes et ramifiées
ex organes mous : poumons, muscles lisses, foie, rate, etc.
3) Des cellules
- blaste = tissu en
- à l’origine des 2 autres constituants
développement
- selon le tissu, elles varieront pour le constituer
• tissu conjonctif proprement dit
- cyte = entretien du tissu
•
fibroblastes, fibrocytes
- claste = qui détruit/dégrade
•
cartilage
•
chondroblastes, chondrocytes, chondroclastes
- phage = qui mange
•
tissu osseux
•
ostéoblastes, ostéocytes, ostéoclastes
•
sang
• hémocytoblastes
•
cellules libres
• adipocytes, mastocytes, macrophages etc.
 Tissu conjonctif proprement dit
Tissu conjonctif lâche (peu de fibres)
1. aréolaire
- remplit l’espace ds la subst. fondamentale
ex. ce qu’il y a sous la peau du dos de la main
2. adipeux
- entrepose la graisse
- fait du remplissage
3. réticulé
Tissu conjonctif dense en fibres (bcp de fibres)
1. non-orienté
- souple, mais non-étirable
2. orienté
- fibres de collagène + cellules écrasées ds la
même direction
- à cause du collagène, on peut le tordre, mais
pas l’étirer
ex. tendons et ligaments
3. élastique
- on peut le tordre + l’étendre
Ex. ligaments jaunes de la colonne vertébrale

Tissu cartilagineux (cartilage)
o Cellules : fibroblastes et fibrocytes qui sécrètent des chondroblastes en s’éloignant
o Subst. fondamentale : hydratée, ferme et souple
+
+ Fibres de collagènes fines
+ Fibres de collagènes épaisses + denses
+ Fibres élastiques
Cartilage hyalin
Fibrocartilage
Cartilage élastique
+ fréquent, très mince, comme
+ résistant grâce aux fibres
du verre transparent
ex. pavillon de l’oreille
ex. disques intervertébraux (V) et
et épiglotte)
ex. presque totalité du squelette
symphyses (v. articulations
du larynx (! pour phonation)
cartilagineuses)
!!!! Le cartilage est AVASCULAIRE, le cartilage est entouré d’une enveloppe de tissu conjonctif composée de
chondroblastes (intérieur) + un tissu lâche vascularité, le PÉRICHONDRE(extérieur)
4
Notes de cours – ANI1020

Tissu osseux (os)
o Cellules :
ostéoblastes qui sécrètent la matrice
ostéocytes qui l’entretiennent
ostéoclastes qui détruiront l’os qd nécessaire,
car l’os = réserve de minéraux et peut être utilisé pour rééquilibrer le besoin de minéraux
entreposés
o Subst. fondamentale
o Fibres : collagènes fines (hyalin) + cristaux de phosphates de calcium qui vont le durcir
L’os organe (vivant VS cartilage vivant) est entouré d’une enveloppe de tissu conjonctif, le PÉRIOSTE
!!! L’os est un tissu vivant, en constant remodelage et richement vascularisé.
5 rôles du tissus osseux :
1) soutien, ancrage aux muscles et organes
2) protection
3) mouvements
4) réserve de graisse (mœlle jaune), de minéraux
5) hématopoïèse (mœlle rouge)
 Os compact = très dense
 Os spongieux = moins dense avec cellules
sanguines ds les trous
Ostéologie = étude des os
Les os forment notre squelette
et on peut les classifier selon leur forme
 squelette axial
 long (ex. ce qu’il y a dans les membres)
colonne vertébrale
 court (ex. ce qu’il y a dans la main ou le pied)
thorax
 plat (ex. voûte crânienne)
crâne
 irrégulier (ex. vertèbre)
 squelette branchial
os hyoïde
os faciaux
 squelette appendiculaire
ceinture scapulaire et membres sup.
ceinture pelvienne et membres inf.
Les articulations
ARTHROLOGIE = étude des articulations
Articulation = jointure entre 2 os (simple) ou + (complexe)
Elle peut se faire entre un os et un cartilage aussi.
On les classifie selon leur structure matérielle et cela détermine leur mobilité.
Type d’articulation
nom
ss-classes d’articulation
articulation osseuse
synostose
articulation fibreuse
les os sont reliés entre eux par
du tissu fibreux. cavité
articulaire ni cartilage
syndesmose
1. sutures
2. syndesmoses
articulation cartilagineuse
les os sont reliés par du
cartilage.
cavité articulaire
synchondrose 1. synchondrose
articulation synoviale
Éléments d’une articulation synoviale
font bouger des os ensemble
3. gomphoses
un cartilage hyalin unit les os
Ex.
entre diaphyse et
épiphyse
Voûte crânienne
Os du bras
Entre dents et
leur alvéole
osseuse
1re côte et
sternum
2. symphyse
Les surfaces articulaires sont recouvertes d’un
cartilage hyalin et un coussinet de fibrocartilage
dense unit les os
5
Notes de cours – ANI1020
les os sont reliés par une
cavité articulaire contenant de
la synovie (liquide filtré par le
sang)
Elles sont classées selon leur
forme
- planes
- formes
particulières
et cela détermine leurs
mvmts possibles et leurs
limites.
1.
2.
3.
4.
une cavité articulaire, espace
la synovie, liquide
des cartilages articulaires tapissent les surfaces articulaires
une capsule articulaire
• une couche externe, fibreuse (tissu conjonctif dense nonorienté)
• la membrane synoviale tapisse la cavité
 Elle sécrète la synovie
 Elle enlève les globules
 Elle garde les nutriments
 Elle permet les échanges
 Elle est glissante
 Elle nourrit les cartilages articulaires (PAS le
périchondre)
5. les ligaments renforcent la capsule fibreuse pour diriger les mvmts
Les muscles squelettiques
Myologie = étude des muscles
Un muscle permet un mvmt entre une origine (partie + stable; médiale) + une terminaison (partie + distale/latérale)
Habituellement, la terminaison se rapproche de l’origine (+ de mvmt distalement que proximalement).
Néanmoins ce mvmt peut s’inverser, cela dépend de la fct attendue!
Le mvmt d’un muscle se fait par raccourcissement du muscle suivi de la détente d’un muscle.
Types musculaires :
Les muscles peuvent appartenir à
plusieurs groupes musculaires selon le
mouvement désiré:
• muscles agonistes (mvmt)
• muscles antagonistes (mvmt
inverse)
• muscles fixateurs (bloquent mvmt)
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Notes de cours – ANI1020
Cours 3 et 4 – Introduction au système respiratoire (1er mai 2019 )
** J’en ai coupé une bonne partie.
Les 2 rôles de la respiration :
1. Fournir de l’O2 à l’organisme et excrète le CO2:
Le processus complet de la respiration comporte 4 phases:
Syst.
Resp.
i.
la ventilation pulmonaire qui permet le transport des gaz de l’air extérieur aux alvéoles pulmonaires
ii.
la respiration externe avec les échanges gazeux entre les alvéoles pulmonaires et les capillaires sanguins
iii.
le transport des gaz respiratoires jusqu’aux tissus
iv.
la respiration interne correspond aux échanges gazeux entre les capillaires et les tissus
2. Fournir et moduler la pression de l’air au niveau de la trachée ce qui permet la vocalisation
Lors de la conduction de l’air,
-
Le mvmt se fait par des différences de P causées par la distension et la contraction de la cavité pulmonaire.
Il faut un squelette à la fois rigide (os, cartilage) et flexible (fibres élastiques et muscles lisses) afin de maintenir
les voies ouvertes. Ainsi, il y a du cartilage dans la paroi des voies respiratoires depuis le larynx jusqu’aux
bronches les plus petites pour les renforcer.
La trachée
Délimitations
Partie cervicale : Sous cartilage cricoïde (larynx) (7e V. C.)
Partie thoracique : → 5e V. T.
Bifurcation = la carène (laquelle est asymétrique)
- Bronche Droite = + verticale
D G
- Bronche Gauche = + horizontale
carène
G
D
Délimitations
 Antérieure
o Sternum + manubrium
o Côtes
 Latérale
o Côtes
 Postérieure
o Côtes
o Corps vertébraux thoraciques
 Inférieure
o Diaphragme qui sépare cavité thoracique de la cavité abdo.
 Supérieure ≈ entre 1re côte et la clavicule
Le thorax
Séparation en 2 espaces viscéraux :
1) 2 cavités pleurales
= cavités virtuelles qui sont
indépendantes l’une de l’autre,
délimitées par les plèvres
2) Le médiastin
- supérieur
- moyen = cœur + péricarde
- postérieur
- antérieur
Coupe frontale
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Notes de cours – ANI1020
Les plèvres
= séreuses = membrane continue qui tapisse des cavités
Elles forment l’union mécanique entre le poumon et la cavité thoracique et sont essentielles à la respiration.
La plèvre est constituée de 2 feuillets qui sont en continuité :
1) Pariétal : tapisse la paroi de la cavité
= fibreux et épais, il adhère aux parois
-
Médiastinale
Diaphragmatique
Costales
2) Viscéral : accolé sur le poumon (adhère au stroma pulmonaire)
= une invagination du feuillet pariétal formée lors du développement du
poumon
Ces feuillets se rencontrent au niveau de lignes de réflexion.
Il y a sécrétion séreuse (liquide pleural) entre ces feuillets par le mésothélium qui
tapisse les plèvres afin qu’il y ait une adhérence entre ces derniers.
Cela permet la transmission des mvmts de la cage thoracique → poumons.
Récessus
costodiaphragm
atique
Entre les feuillets, il y a un espace virtuel = l’espace pleural contenant du liquide
séreux.
Lorsque cet espace est plus grand = récessus (poche) pleural.
On en voit davantage lors de l’expiration.
C’est parce que les plèvres ne sont pas tjrs accolées que les poumons peuvent se gonfler.
!!! Une plèvre perforée entraîne l’entrée d’air dans l’espace pleural et un affaissement (atélectasie) du poumon peut
s’ensuivre. Or, comme les 2 sacs pleuraux sont indépendants, ce genre de traumatisme ≠ mortel immédiatement. 😊
Lorsqu’il y a atélectasie du poumon, l’air entre les 2
plèvres. La viscérale se séparera de la pariétale. Pour s’en
sortir, il faut boucher le trou et insuffler de l’air pour que le
poumon regonfle.
Il peut arriver qu’il y ait un déplacement des viscères (2e
image) ds l’autre sens = pneumothorax dynamique. Il faut
faire une valve inverse.
M Les poumons
- Sont surtout composés de zones respiratoires
(ex. bronchioles respiratoires, conduits alvéolaires, alvéoles pulmonaires)
- Occupent chacun une cavité pleurale dans la cavité thoracique
- Le poumon droit > le poumon gauche, en rapport 4/3, à cause du cœur
- Sont divisés en lobes
Le HILE = région du poumon par où vaisseaux, bronches, nerfs et lymphatiques passent du médiastin ↔ le poumon.
Les hiles sont entourés par la ligne de réflexion de la plèvre qui se continue inférieurement par le ligament
pulmonaire.
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Notes de cours – ANI1020
Cours 5 et 6 – Ostéologie et arthrologie du tronc (6 mai 2019)
Les os du tronc sont:
 Les 24 vertèbres indépendantes
 7 cervicales
 12 thoraciques
 5 lombaires
 le sacrum (5 V sacrales fusionnées)
et le coccyx (3-5 V coccygiennes
fusionnées)
 le sternum
 les 12 paires de côtes
 vraies côtes (1 → 7)
- se fixent au sternum par cartilage
sur les paires de côtes correspondantes

fausses côtes (8 → 10)
- se fixent par cartilage sur les
paires de côtes qui les précèdent
 côtes flottantes (11 et 12)
- petites
- ne rejoignent pas le sternum
- ne s’articulent qu’avec les corps vertébraux
Une courbure normale de la colonne consiste de
-
Lordose cervicale (C)
Cyphose thoracique (T)
Lordose lombaire (L)
Cyphose sacrale (S)
Courbures anormales
Hypercyphose dorsale =
Augmentation exagérée
de la cyphose dorsale
ex. pers. âgées
Scoliose =
Déviation latérale de la colonne
associée à une rotation vertébrale
Hyperlordose lombaire =
Rotation antérieure (antéversion) du bassin et
accentuation de la lordose lombaire
Elle s’accompagne généralement
d’une cyphose thoracique compensatoire
ex. femmes enceintes, pers. obèses, gymnastes, etc.
Attitude scoliotique =
Déviation latérale de la colonne
rotation vertébrale
ex. compensation du corps pour une jambe plus courte que l’autre
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Notes de cours – ANI1020
Vertèbres
Ce qu’il faut savoir identifier chez une vertèbre type:
1
2
3
4
Corps vertébral
a. plateau supérieur
b. plateau inférieur
Gouttières vertébrales
Pédicules vertébraux
Incisures
a. supérieure
b. inférieure
Cervicales (V.C.)
5
6
7
Foramen intervertébral = trou de
conjugaison =
où passent les nerfs de la moelle
épinière et les vaisseaux sanguins qui
irriguent
Lames vertébrales
Processus épineux = pt de rencontre
des lames vertébrales
Thoraciques (V.T.)
8
9
Processus transverses
Processus articulaires
a. supérieurs
b. inférieurs
10 Cartilage entre les vertèbres
11 Canal vertébral
12 (disques intervertébraux)
Lombaires (V.L.)
***
***
1) crochets (uncus)
2) processus épineux =
bifide
3) lame = étroite
4) processus transverses
ont un foramen
transversaire (pour
artère vertébrale)
5) surfaces articulaires
plutôt planes et
inclinées
6) pédicules très ouverts (+latéraux) pour
agrandir le canal vertébral pour moelle é.
Spéciales
C1 = atlas
1) demi-fossettes costales supérieure et inférieure
2) surface costale-transversaire
3) les côtes s’y articulent
De transition
1) processus
épineux
2) corps
vertébral
3) masses
latérales
4) arcs et
tubercules
antérieur et
postérieur
4) ligament
transverse
départage
antérieurement, l’espace d’articulation avec
l’AXIS, et postérieurement, le canal vertébral
1) dessus a une
dent
2) permet le
pivot
3) s’articule
antérieurement
avec l’arc
antérieur et
postérieurement
avec le ligament
transverse
Sacrales et coccygiennes
C6
- peut avoir une lamelle qui sépare le foramen
transversaire pour le passage d’une veine
C7
- vertèbre proéminente ds le cou
- artère passe dedans
- croissance des processus transverses
T1
- corps d’une V.C. avec crochets
- processus articulaires sup. comme V.C.
C2 = axis
1) gouttière → cylindre
(chgmt de formes des
surfaces articulaires)
2) processus transverse
→ processus
costiforme
3) processus
articulaires = renforcés
4) corps = + large pour
recevoir la majorité du
poids
T12 (parfois T11)
- 1 fossette costale sur le corps
- processus articulaires Sup = V.T. ; Inf = V. L.
- corps et processus épineux comme V.L.
processus transverses
Le sacrum =
- plaque d’os (jonction de 5 V articulées nonindépendantes) en forme de triangle inversé
- comporte des espaces pour laisser passer les
nerfs ant ou post par les foramens
- hiatus sacral
S1
+ grosse, car articulation avec os coxal
S5
n’a pas de lame vertébrale
Il peut y avoir spina bifida
lorsque le canal ne se
referme pas. Les cellules
de la crête neurale ont
mal migré →
malformation de la
moelle épinière.
10
Notes de cours – ANI1020
Le sternum
La cage thoracique
Cartilage mou en forme d’épée
qui peut s’ossifier vers 65 ans
Les côtes
À identifier :
1)
2)
3)
4)
5)
6)

Extrémité vertébrale
Extrémité sternale
Tête
Col
Tubercule
Corps
Face
1. Interne
2. Externe
 Bord
1. Supérieur (mousse)
2. Inférieur (acéré)
7) Cartilage costal (pour s’articuler au sternum)
!!! la 1re côte est plane, côté acéré = bord intérieur
La tête d’une côte repose sur la fossette costale
(demi-fossette inférieure de la côte en question et demi-fossette supérieure de la prochaine côte).
Le tubercule s’articule sur le processus transverse.
Arthrologie du tronc
3 types d’articulations dans le tronc :
 articulations intervertébrales (entre les vertèbres)
 entre les corps vertébraux (symphyses, disque IV)
 entre les processus articulaires (zygapophysaires)
 articulations costo-vertébrales (côte – vertèbre) (+mobile)
 articulations de la tête costale
 articulations costo-transversaires
 articulations costo-sternales (côte – sternum) (-mobile)
 vraies côtes
 fausses côtes
 côtes flottantes (articulation avec sternum)
11
Notes de cours – ANI1020
Articulations intervertébrales
entre les corps vertébraux (symphyses, disque IV)
fibres sont renforcées de 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐚𝐠è𝐧𝐞
et sont ⊥ l′ une à l′ autre,
ce qui ↗ la résistance
NP = liquide
≠ compressible
(reçoit le poids
du corps)
transfère les
vecteurs de F
en 3D aux
anneaux qui
absorberont
l’énergie pour
ne pas briser
les vertèbres
entre les processus articulaires (zygapophysaires)
Ces articulations
fonctionnent par pairs
et aident à diriger les
mvmt (+ les limiter).
HERNIE DISCALE :
Un disque se déplace et compresse un nerf (rupture du disque).
Dans ce cas, le NP peut sortir et provoquer un déplacement des
anneaux qui feront une excroissance vers le canal vertébral
vers le pédicule → écrasement du nerf plutôt que la moelle, car
le ligament le protègera OU le NP se baladera dans le canal
vertébral.
Les articulations au niveau de C et L bougent lors des flexions.
Les articulations au niveau de T bougent moins lors des flexions, mais plus lors de la torsion.
Articulations costo-vertébrales
Articulations de la tête costale
Articulations costo-transversaires
- tubercule ↔ surface
costale-transversaire
(processus transverse)
- tête costale ↔
surface articulaire
Articulations costo-sternales (v. 1re page des notes 5 et 6) (vraies côtes, fausses côtes, côtes flottantes)
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Notes de cours – ANI1020
Cours 7 et 8 – Diaphragme, muscles respirateurs, muscles accessoires et mécanique
respiratoire (8 mai 2019)
Le diaphragme =



muscle plat qui sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale
principal muscle inspirateur puisqu’il est responsable de 75% du volume respiratoire vital (≈ 0,5L au repos)
(il est aidé par la cage thoracique pour le reste)
Il est composé d’un centre tendineux + 3 portions musculaires :
1. Une portion sternale, naît de la face postérieure du processus xiphoïde
2. Une portion costale qui prend son origine sur la face profonde des côtes 7 à 12
3. Une portion lombaire qui naît des vertèbres par un pilier gauche (L1-L2) et un pilier droit (L1-L3) + une
partie sur la 12e côte.
Lors de la respiration, le mvmt des viscères
de la cage thoracique et de celles de
l’abdomen suivent le mvmt du diaphragme
(comme plancher/toît).
Pendant l’inspiration, le diaphragme
s’abaisse (de 1-1,5 cm en respiration normale, 710 cm en forcée) et il y a ↗ de la P
abdominale. Il y a aussi contraction du hiatus
œsophagien, ce qui évite le reflux gastrique.
Zones :
1. centre tendineux
Pour favoriser la circulation sanguine,
2. partie sternale
1. Pression du diaphragme sur
3. partie costale
viscères de l’abdomen
4. partie lombaire
2. Maintien de l’ouverture
a) piliers
b) insertion sur les processus transverses des vertèbres
c) insertion sur la côte 12
Trous :
A. pour veine cave inférieure (aide au retour du sang lors de
la respiration)
B. hiatus pour œsophage
C. endroit pour passage de l’aorte (respiration influence son
Hiatus costo-lombaire
travail)
L’innervation du diaphragme est assurée par les nerfs phréniques (C3 – C5) pour sa partie motrice et pour l’innervation
sensitive de sa portion centrale. Par les nerfs intercostaux et subcostaux (T5 – T12) pour la portion périphérique.
!!! Si lésion au-dessus de C3 = mortel ou respirateur artificiel
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Notes de cours – ANI1020
Muscles respirateurs (+ diaphragme)
Nom
Mouvement
Fonction
Muscles du tronc = muscles intrinsèques du thorax :
- Soulèvent les côtes du bas (au niveau latéral)
 intercostaux externes
- Durcissent la cage (pour éviter l’enfoncement des
(lim = angle costal,
espaces intercostaux + avoir plus de 25% d’air)
jonction chondro-sternale)

intercostaux internes,
intimes et subcostaux
 transverse du thorax
 (sternum → côtes)
Muscles du cou =
Scalènes
antérieur, (sur 1re côte)
moyen (sur 1re côte)
et postérieur (sur 2e côte)
Muscles accessoires à la respiration
-
-
-
-
-
Inspirateurs
- Durcissent la cage (pour éviter l’enfoncement des
espaces intercostaux + avoir plus de 25% d’air)
- Abaissent les côtes
- Abaissent les côtes
Inspirateurs
Expirateurs (qd ils
travaillent seuls)
Expirateurs
- Pt appui (fixer sur place) des muscles intercostaux
Inspirateurs
PRO TIP :
Muscles qui me redressent = inspirateurs
Muscles qui m’aident à me pencher =
expirateurs
Plan superficiel :
trapèze, grand dorsal, (se fixent pour la respiration)
MAIS il peut y avoir inversion des parties
grand pectoral (tire les côtes vers le haut)
stables (+médial) et instables (+latéral)
Plan moyen :
grand et petit rhomboïde
Tous les muscles stabilisateurs et
petit pectoral
redresseurs, lorsque fixes, permettent la
Muscles intrinsèques du dos :
respiration.
muscles érecteurs du rachis
élévateurs des côtes (inspiration)
Muscles abdominaux
!!! dans la resp. forcée :
qd contractés, il y a expiration et le diaphragme est repoussé vers le ↑
Muscle oblique externe
Muscle oblique interne
Muscle oblique transverse(aident à la flexion, la rotation et la stabilisation du tronc, ce qui ↗P ds la cavité abdo)
Muscle carré des lombes!!! (inspiration), abaisse la 12e côte + flexion latérale du tronc
Mécanique respiratoire
Le volume courant (VC) : V d’air mobilisé par insp ou par une
exp courante 0,5 L
Le volume de réserve inspiratoire (VRI) : V d’air mobilisé par
une insp forcée suite à une inspiration courante 3,0 L
Le volume de réserve expiratoire (VRE) : V d’air mobilisé par
une exp forcée faisant suite à une exp courante 1,2l
La capacité vitale (CV) : V d’air max mobilisé par une insp et
une exp forcées successives. = + grand V que peut mobiliser la
ventilation
Le volume résiduel (VR) : V d’air qui reste dans le poumon
après une exp forcée. Il n’est pas mobilisable.
La capacité vitale (CV) : CV = VC + VRI + VRE
La capacité inspiratoire (CI) : CI = VC + VRI
La capacité expiratoire (CE) : CE = VC + VRE
14
Notes de cours – ANI1020
Lors de la phonation,
•
Inspiration + rapide
•
V inspiré + grand
•
Expiration prolongée ET contrôlée
•
Vtot jusqu’à 3000ml par cycle!
•
les cordes vocales se ferment et ainsi ferment la sortie d’air au niveau laryngé.
•
Il y a ↗ de la P sous-glottique qui fera vibrer les cordes vocales et produire la voix
•
La P sous-glottique doit être contrôlée pour adapter et moduler le timbre de la voix, son intensité, ses
fréquences.
Quand je donne mon cours:
 L’inspiration est forte et utilise les muscles accessoires
 La pression intrapulmonaire (de relaxation) est très forte, les muscles inspiratoires restent contractés pour
ralentir la sortie de l’air
 Avec la diminution du volume pulmonaire, la pression de relaxation diminue et devient insuffisante pour
prolonger l’expiration donc les muscles expirateurs s’activent
 Quand le volume inspiratoire est faible et la pression de relaxation négative, les forces élastiques du poumon
tendent à le rouvrir et à débuter l’inspiration: les muscles expirateurs ralentissent cette phase jusqu’à la fin de la
phrase.
Si la voix a une forte intensité ou est très aigüe:

le frein des muscles inspirateurs est bref et les muscles expirateurs agissent vite
Souffle thoracique supérieur:
 Mouvement des côtes supérieures « en poignée de pompe »
 Allongement du thorax
 Élévation et abaissement des épaules
 Élévation (avancement) du manubrium sternal
 Tension des muscles du larynx
Voix conversationnelle seulement, sinon forçage vocal
Souffle costo-diaphragmatique

mouvement des côtes « en anse de seau »
 Mouvement d’élargissement de la cage thoracique
 Mouvement abdominal (utilisation des muscles abdominaux pour le contrôle de l’expiration
Respiration très efficace pour la phonation; permet d’utiliser surtout la portion inférieure des poumons et donc
de mobiliser des volumes pulmonaires importants
15
Notes de cours – ANI1020
Cours 9 à 12 – Le larynx (13 et 15 mai 2019)
Rôle principaux
Conduction de l’air
Empêchement de l’entrée d’éléments
solides ou liquides lors de la déglutition
Phonation
Efforts musculaires à glotte fermée
Ce qui est en jeu
• cartilage thyroïde
pour maintenir un squelette rigide
• cartilage cricoïde
• os hyoïde
• épiglotte
• cartilages aryténoïdes
• cordes vocales
• muscles intrinsèques
• épiglotte
• cartilages aryténoïdes
• cordes vocales
• muscles intrinsèques
(v. ceux de la déglutition)
Ex. toux, accouchement, défécation, soulèvement, stabilisation de
la cage thoracique, sphincter à la forte P…
Les muscles intrinsèques
Nom
Entre
Fonction
1. Le muscle crico-thyroïdien
(anticus)
= le + externe au larynx
cricoïde – thyroïde
2. Le muscle crico-aryténoïdien
postérieur (posticus)
3. Le muscle crico-aryténoïdien
latéral (lateralis)
4. Le muscle vocal (ou thyroarythénoïde inférieur) (vocalis)
5. Les muscles interaryténoïdiens
transverse et oblique
6. Le muscle thyro-aryténoïdien
supérieur
7. Le muscle ary-épiglottique
8. Le muscle thyro-épiglottique
cricoïde - aryténoïde
thyroïde – aryténoïde
Bascule du cartilage thyroïde par rapport au
cartilage cricoïde
Étirement des cordes vocales
(Fermeture de la fente glottique (adduction
des cordes vocales))
Ouverture de la fente glottique (abduction
des cordes vocales)
Fermeture de la fente glottique (adduction
des cordes vocales)
Tension de la corde vocale et changement
de son épaisseur
Rapprochement des cartilages aryténoïdes
Fermeture glottique (adduction)
Fermeture de la fente glottique (adduction)
aryténoïde - épiglotte
thyroïde – épiglotte
Abaissement de l’épiglotte
Abaissement de l’épiglotte
cricoïde - aryténoïde
thyroïde – aryténoïde
(sur processus vocal)
aryténoïdes
16
Notes de cours – ANI1020
Os hyoïde
Les muscles intrinsèques du larynx
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Crico-thyroïdien
Vocal
Thyro-aryténoïdien sup.
Aryténoïdiens transverse et oblique
Crico-aryténoïdien postérieur
Crico-aryténoïdien latéral
Muscles extrinsèques du larynx
Le larynx
1.
2.
3.
4.
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6.
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8.
9.
10.
Os hyoïde
Épiglotte
Cartilage thyroïde
Cartilage cricoïde
Capsules art. crico-thyroïdiennes
Cartilages aryténoïdes
Cartilages corniculés
Cartilages triticés
Membrane thyro-hyoïdienne
Ligament thyro-hyoïdien médian
11.
12.
13.
14.
Ligaments thyro-hyoïdiens latéraux
Ligament crico-thyroïdien médian
Ligament vocal
Ligament crico-aryténoïdien postérieur
17
Notes de cours – ANI1020
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Cartilage thyroïde
Cartilage aryténoïde
Cartilage corniculé
Cartilage cricoïde
Ligament crico-thyroïdien médian
Ligament vocal
Cône élastique
Ligament crico-aryténoïdien postérieur
1
13
13
12
2
3
9
8
4 11
7
5
6
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
Racine de la langue
Épiglotte
Tubercule épiglottique
Pli ary-épiglottique
Cartilage cunéiforme
Cartilage corniculé
Anneau cricoïdien
Corde vocale
Pli vestibulaire
Incisure interaryténoïde
Sinus piriforme
Pli glosso-épiglottique
Valécules glosso-épiglottiques
10
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
pâleur des cordes vocales
→moindre au niveau de la
commissure antérieure et des
processus vocaux, car il n’y a peu ou
pas de vascularisation par rapport
aux autres parties.
Épiglotte
Tubercule épiglottique
Pli ary-épiglottique
Cartilage cunéiforme
Anneau cricoïdien
Corde vocale
Pli vestibulaire
Commissure vocale antérieure
1. Épiglotte
2. Tubercule
épiglottique
3. Pli ary-épiglottique
4. Cartilage cunéiforme
5. Cartilage corniculé
6. Plaque cricoïdienne
7. Corde vocale
8. Pli vestibulaire
9. Vestibule
10. Ventricule
1. espace supraglottique
2. plis vestibulaires
3. vestibule
4. cordes vocales
5. espace
infraglottique
6. trachée
7. ventricule
8. sinus piriforme
En effet, ces dernières sont
soumises à de grandes F intenses.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
Racine de la langue
Épiglotte
Ligament hyo-épiglottique
Pli ary-épiglottique
Cartilage cunéiforme
Cartilage corniculé
Anneau cricoïdien
Corde vocale
Pli vestibulaire
Vestibule
Récessus piriforme
Ligament crico-thyroïdien médian
Membrane thyro-hyoïdienne
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Notes de cours – ANI1020
Positions de la glotte
-
Position respiratoire
(repos)
-
Position respiratoire forcée
(pour reprendre le souffle,
inspiration intense)
-
Position phonatoire
(glotte fermée quand on
parle, quand l’air passe, il y a
un son)
-
Position de chuchotement
(air expiré sort par le petit
trou; modulation de la
vibration, mais l’air sort)
Embryologie des viscères cervicaux
Plusieurs des structures qui nous intéressent sont dérivées des 6 arcs branchiaux:
1. les osselets malleus et incus, la mandibule (nerf V3)
2. le stapes, le processus styloïde, le ligament stylo-hyoïdien, le corps de l’hyoïde (nerf VII)
3. les grandes cornes de l’os hyoïde (nerf IX)
4. le cartilage thyroïde, portion supraglottique (nerf laryngé supérieur du X)
5. ne se développe pas
6. le larynx portion infraglottique (nerf laryngé inférieur du X)
19
Notes de cours – ANI1020
Les cordes vocales :
1) pli vestibulaire
muqueuse respiratoire
2) ventricule
muqueuse respiratoire
3) corde vocale
épithélium malpighien (protection)
espace de Reinke (tissu conjonctif lâche)
ligament vocal
fibres élastiques
fibres collagène
muscle vocal
La voix
1. Pendant la phase d’expiration les cordes vocales vont se rapprocher et fermer la glotte
2. La P ss-glottique va donc augmenter jusqu’à égaler la P de fermeture des cordes vocales
3. Les cordes vocales vont s’écarter en laissant passer une bouffée d’air
4. Une fois la petite quantité d’air passée, les bords des cordes vocales vont se rapprocher
-
parce que la P ss-glottique ↘
-
grâce à l’élasticité des cordes vocales
-
grâce à l’effet Bernouilli
3 facteurs contribuant à la fermeture
5. La P ss-glottique augmente de nouveau et le cycle se répète
La muqueuse de la corde vocale va ainsi onduler en glissant sur le ligament vocal,
grâce à la faible densité de l’espace de Reinke
20
Notes de cours – ANI1020
Les bouffées d’air libérées vont créer ce qu’on appelle « le son laryngé ».
La fréquence (variable) du cycle d’ouverture et de fermeture des cordes vocales = la fréquence fondamentale (f0) de la
voix.
L’énergie émise devient l’intensité de la voix.
Mais ces sons ne constituent ≠ des mots, ils doivent être modifiés par le reste de l'appareil vocal qui va leur donner une
forme, le timbre.
2 mécanismes laryngés sont utilisés pour former la voix:
1) Le mécanisme lourd (voix de poitrine, fréquences moyennes à basses) dans lequel l’ondulation de la
muqueuse vocale est comme nous l’avons vue, ample (de 3 à 5 mm) et mobilise toute la corde vocale
2) Le mécanisme léger (voix de tête ou de fausset, hautes fréquences) dans lequel les cordes sont étirées
grâce à la contraction du muscle crico-thyroïdien, les cordes sont donc fines et leur contact, une surface plus
réduite. Dans ce cas seul le bord libre va vibrer (de ½ à 1 mm).
Pour moduler la hauteur de la voix
Pour moduler l’intensité de la voix
Dans le mécanisme lourd (poitrine)
• Dans le registre de poitrine
 la tension du muscle vocal
Pour ↗ la P sous-glottique il faut ↗ la force
En se contractant, ce muscle augmente sa rigidité
d’accolement des cordes vocales
(contraction isométrique) : la portion vibrante de la • Dans le registre de tête
corde vocale ↘, la fréquence ↗.
Ici c’est surtout la force d’expiration de l’air qui
Lorsque le muscle vocal se relâche, les cordes
permettra l’↗ de puissance sonore
s'épaississent, le rythme vibratoire ralentit, et la voix
Innervation du larynx
descend vers le grave.
 la pression sous glottique
Lorsqu'elle augmente, la fréquence augmente car
l’augmentation de la pression sous glottique accentue
le phénomène de Bernouilli
 Dans le mécanisme léger(tête)
 l'étirement du ligament vocal
Le muscle vocal étant relâché, la contraction du cricothyroïdien étire la corde vocale de 3 ou 4 mm : ce qui
augmente la raideur du ligament vocal ; la pression
sous-glottique écarte moins facilement les bords
L’innervation du larynx est assurée aussi par 2 nerfs, tous deux
libres et ceux-ci retrouvent alors plus vite leur position
provenant du nerf vague (X)
de repos après le passage de l’air. La fréquence
1. nerf laryngé supérieur (vestibule)
augmente.
2. nerf laryngé inférieur (nerf vague récurrent) (glotte +
 la force d'accolement des cordes vocales
supraglottique) → innerve les muscles intrinsèques SAUF
Celle-ci est contrôlée par le muscle lateralis. La partie
le muscle crico-thyroidien (innervé par le sup)
postérieure de la corde vocale est solidement
Une lésion du nerf laryngé récurrent est plus probable considérant
rigidifiée, seuls les deux tiers antérieurs peuvent
les chirurgies de thyroïde (+tumeur).
vibrer : la diminution de la portion vibrante de la corde
vocale entraîne une augmentation de la fréquence.
Lorsqu’il y a paralysie d’une corde vocale, thérapie pour fermer la
glotte selon sa position fixée.
!!! ↗ la P sous-glottique = en expirant + OU en serrant + les cordes
Histopathologie de la corde vocale
Lorsqu’il y a œdèmes, polype ou zones de parakératine, la voix est plus rauque (difficile de fermer les cordes, car
épaisses) + et est difficile à contrôler. N’étant pas une zone très vascularisée, ça prend plus de temps guérir (les conduits
lymphatiques s’en chargeront, sinon, chirurgie).
21
Notes de cours – ANI1020
Muscles extrinsèques du larynx
Pendant l’inspiration, le diaphragme s’aplatit et s’abaisse dans la cavité abdominale. Son abaissement tire les poumons
vers le bas et l’arbre bronchique descend lui aussi, entrainant par là même la trachée.
Donc, quand le diaphragme s’abaisse, le larynx est tiré vers le bas à la manière d’un ressort.
Mais le larynx est solidaire de la tête par le biais de ses muscles suspenseurs. Il est tiré vers le bas et retenu par le haut.
Le larynx s’agrandit donc comme un ressort qu’on étire. Plus on l’étire, moins les plis sont marqués, plus la lumière
endolaryngée est importante.
Les cartilages du larynx, solidaires de la trachée, de l’os hyoïde et de la tête sont soumis à cette double contrainte : les
aryténoïdes en particulier. Au cours de l’inspiration, ils subissent des tractions venant du système pulmonaire, et ils sont
retenus par le système d’arrimage.
Lors de l’inspiration normale
La descente laryngée entraîne un glissement des aryténoïdes sur leurs facettes articulaires cricoïdiennes, à l'origine
d'une ouverture passive de la glotte.
Les muscles crico-aryténoïdiens stabilisent la position de l'aryténoïde dans un plan horizontal. L'ouverture glottique est
triangulaire.
Lors de l’inspiration forcée
Quand les aryténoïdes ont glissé au maximum sur leurs surfaces articulaires, ils pivotent en arrière autour de l’axe de la
facette articulaire sous l'action de la contraction plus importante du posticus. L'apophyse vocale s'écarte de la ligne
médiane, l'ouverture glottique est pentagonale.
Lors de l'expiration
Le diaphragme se relâche, ce qui entraîne sa remontée passive, ainsi que celle de l’ensemble de l’appareil bronchopulmonaire. Le larynx remonte, les aryténoïdes reprennent passivement leur place en position de repos respiratoire, la
glotte se rétrécit.
À l’exception de l’homme adulte, le larynx a une position haute dans le cou.
Ce qui permet de respirer et de s’alimenter simultanément.
Néanmoins, la zone supra-laryngienne est très réduite :
les sons produits par les cordes vocales sont donc peu sujets à des modifications.
Les sons ne sont alors modulés que dans les cavités buccale et nasale.
naissance
5 ans
adulte
situation larynx
C4 milieu
C4 – C5
C5 inférieur
longueur larynx
18 mm
cordes vocales
5 mm
rapport ant:post
1:1
36 mm
8 mm
♀ 12 – 17 mm
♂ 17 – 23 mm
2:1
BÉBÉ
Jusqu’à 2 ans - respiration abdominale, côtes horizontales
En grandissant, l’enfant voit sa musculature se renforcer et cela permet une
meilleure stabilité de la voix et une plus grande puissance
Adaptation de la motricité aux modifications du tractus vocal pour maintenir la
coordination nécessaire à la production de la parole (Contrôle audiophonatoire)
MUE : Modifications laryngées: Changements de forme du cartilage thyroïde;
Formation et individualisation du ligament vocal; Utilisation du registre lourd
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