Telechargé par khadija IZEL

Pharmacologie

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Les antibiotiques
Tableau des antibiotiques
Définition
Utilisation des antibiotiques
Bêtalactamines
Aminosides
Macrolides
Tétracyclines
Fluoroquinolones
Glycopeptides
Nitro-Imidazoles
Sulfamides
Les antibiotiques
Les Bêtalactamines
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Pénicilline G
Pénicilline
Pénicilline V
Oracilline Extencilline
Oxacilline
Bristopen
Cloxacilline
Orbénine
Agram
Bristamox
Amoxicilline
Clamoxyl
Amoxicilline + acide
Augmentin
Ciblor
clavulanique
Ampicilline
Totapen
Ceftriaxone
Rocéphine Triacefan
Ceftazidime
Fortum
Cefpodoxime
Orelox
Cefixime
Oroken
Céfuroxime
Zinnat
Pipéracilline +
Tazocilline
tazobactam
Aztréonam
Azactam
Imipénem
Tiénam
Les Aminosides
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Amikacine
Amiklin
Gentamicine
Gentalline
Les Macrolides
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Erythromycine
Erythrocine
Josamycine
Josacine
Pristinamycine
Pyostacine
Clarithromycine
Naxy
Zeclar
Les Fluroquinolones
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Ofloxacine
Oflocet
Ciprofloxacine
Ciflox
Lévofloxacine
Tavanic
Norfloxacine
Noroxine
Les Glycopeptides
Dénomination
Produits disponibles
Commune
Internationale : les
génériques
Vancomycine
Vancomycine
Téicoplanine
Targocid
Les Nitro-Imidazoles
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Métronidazole
Flagyl
Ornidazole
Tibéral
Les sulfamides
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Cotrimoxazole
Bactrim
Sulfadiazine
Adiazine
Définition
L'antibiotique est une substance chimique
naturelle alors élaborée par des microorganismes
ont le pouvoir de s'opposer à la multiplication
germes microbiens (effet bactériostatique) ou de
détruire (effet bactéricide).
L'utilisation des antibiotiques
Le choix des antibiotiques
ou
qui
des
les
Le choix des antibiotiques se fait suivant des règles :



Connaître
l'agent
infectieux
:
réaliser
un
antibiogramme.
Connaître la demi-vie et la durée d'action de
l'antibiotique.
Prendre en compte le terrain du patient : âge,
allergies, antécédents…
Les associations d'antibiotiques
La prescription médicale peut associer plusieurs
antibiotiques, les buts sont :



La synergie : renforcer l'effet de l'action.
Eviter la résistance des germes.
Lutter contre une infection microbienne.
L'association d'antibiotique répond à des règles :




Ne pas associer de médicaments ayant des effets
antagonistes.
Ne pas associer de médicaments de même famille.
Ne pas associer de médicaments de même mode
d'action.
Ne pas associer de médicaments de même toxicité.
Les Bêtalactamines
Les Pénicillines



Indications : variés. Bactéricide par blocage de la
synthèse de la paroi bactérienne.
Contre-indications : allergie connue.
Effets secondaires :
o
o
o
Réaction allergiques : urticaire, éruptions,
œdème de Quincke, choc anaphylactique.
Troubles
digestifs
:
diarrhée,
nausées,
vomissements, candidoses digestives.
Rares : neutropénie, anémie hémolytique,
thrombopénie, atteinte hépatique
Les Céphalosporines



Indications :
o Infections ORL, respiratoires, génito-urinaires,
ostéo-articulaires, cutanées.
o Infections graves.
o Antibioprophylaxie.
Contre-indications : allergie connue.
Effets secondaires :
o Réaction
allergiques : urticaire, éruptions,
œdème de Quincke, choc anaphylactique.
o Troubles
digestifs
:
diarrhée,
nausées,
vomissements, candidoses digestives.
o Rares
: neutropénie, anémie hémolytique,
thrombopénie, atteinte hépatique
Les Carboxypénicillines



Indications : efficaces contre les pyocaniques.
Contre-indications : allergie connue.
Effets secondaires :
o Réaction
allergiques : urticaire, éruptions,
œdème de Quincke, choc anaphylactique.
o Troubles
digestifs
:
diarrhée,
nausées,
vomissements, candidoses digestives.
o Troubles ioniques : risque hypokaliémie, apport
important de sodium : hypernatrémie.
o Rares
: neutropénie, anémie hémolytique,
thrombopénie, atteinte hépatique
Autres bêtalactamines



Indications : infections résistantes aux autres
bêtalactamines.
Contre-indications : allergie connue.
Effets secondaires :
o Réaction
allergiques : urticaire, éruptions,
œdème de Quincke, choc anaphylactique.
o Troubles
digestifs
:
diarrhée,
nausées,
vomissements, candidoses digestives.
o Rares
: neutropénie, anémie hémolytique,
thrombopénie, atteinte hépatique
Les Aminosides



Indications : associé avec un bêtalactamines dans
les infections endocardiques, respiratoires, génitourinaires, rénales, ostéo-articulaires, cutanées,
septicémiques.
Contre-indications : allergie connue, myasthénie.
Effets secondaires :
o Ototoxicité
: toxicité sur le nerf auditif :
favorisée par les doses élevées, insuffisance
rénale, hypovolémie, diurétiques.
o Toxicité rénale.
o Rares : réactions allergiques.
Les Macrolides



Indications : infections ORL et
Alternative aux pénicillines.
Contre-indications : allergie connue.
Effets secondaires :
pulmonaires.
o
o
o
Troubles
digestifs
:
diarrhée,
nausées,
vomissements,
gastralgies,
douleurs
abdominales.
Erythromycine en intraveineux : troubles du
rythme et de la conduction cardiaque, irritation
veineuse.
Rares : réactions allergiques.
Les Tétracyclines



Indications :
o Maladies
infectieuses transmises par des
animaux.
o Affections dermatologiques : acnés, rosacée.
o Antibioprophylaxie.
Contre-indications : allergie connue, insuffisance
hépatique et/ou rénale, exposition au soleil ou aux
UV.
Effets secondaires :
o Lyploplasie de l'émail des dents : coloration
jaune des dents.
o Photosensibilité cutanée.
o Troubles
digestifs : ulcération, gastralgies,
diarrhée, nausées, vomissements, candidoses
digestives.
o Rares
: leucopénie, anémie, thrombopénie,
réactions allergiques.
Les Fluoroquinolones



Indications : infections sévères (large spectre).
Contre-indications : allergie connue.
Effets secondaires :
o
o
o
Douleurs articulaires et musculaires.
Troubles
digestifs
:
diarrhée,
nausées,
vomissements, douleurs abdominales.
Rares : réactions allergiques, céphalées, toxicité
rénale-hépatique-hématologique.
Les Glycopeptides



Indications :
o Infections
sévères
à
staphylocoques
et
entérocoques
résistants
aux
autres
antibiotiques.
o Colites
pseudo-membraneuses à Clostridium
difficile.
o Prophylaxie des endocardites si allergie à la
pénicilline.
Contre-indications : allergie connue.
Effets secondaires :
o Toxicité auditive.
o Rares : réactions allergiques.
Les Nitro-Imidazoles



Indications : infections à germes anaérobies.
Contre-indications : allergie connue.
Effets secondaires :
o Troubles digestifs : goût métallique dans la
bouche, diarrhée, nausées, vomissements,
douleurs abdominales.
Les Sulfamides



Indications : infections urinaires et génitales,
toxoplasmose.
Contre-indications : allergie connue.
Effets secondaires :
o Réactions
allergiques : urticaire, éruptions,
œdème de Quincke, bronchospasme.
o Troubles digestifs : anorexie, diarrhée, nausées,
vomissements.
o Troubles hématologiques : anémie, neutropénie,
thrombopénie.
Les anticoagulants
Tableau des anticoagulants
Antivitamines K
Héparine non fractionnée
Héparine de bas poids moléculaire
Les anticoagulants
L'anti-vitamine K : AVK
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Acécoumarol
Sintrom
Fluindione
Préviscan
L'héparine non fractionnée
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Héparine calcique
Calciparine
Héparine
Héparine sodique
sodique
L'héparine de bas poids moléculaire
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Enoxaparine
Lovénox
Nadroparine
Fraxiparine
Les antivitamines K : AVK
Mode d'action
La vitamine K est un facteur indispensable à la
synthèse hépatique des 4 facteurs de la coagulation :
II, VII, IX, X.
L'action des antivitamines K est donc d'inhiber la
synthèse de ces facteurs de la coagulation. Elles sont
aussi un relais de l'héparine dans les maladies
thromboemboliques.
Indications


Prévention de la maladie thrombo-embolique
Prothèses valvulaires, valvulopathies.
Contre-indications

Allergie connue.


Toutes lésions susceptibles de saigner, syndromes
hémorragiques.
Risque hémorragique majoré par les associations :
antiagrégant plaquettaire (aspirine), AINS.
Effets secondaires



Hémorragie : cérébrale, abdominales, intraarticulaires.
Troubles digestifs.
Nécrose cutanée, éruptions cutanées allergiques.
Surveillances

Surveillance de l'INR :
o Premier dosage après 24 à 48 heures selon le
produit.
o Dosage tous les 2 jours jusqu'à stabilisation à
deux contrôles successifs, puis 1 fois par
semaine pendant 15 jours, puis 1 fois par mois.
 INR = 1 : normal (sans traitement par AVK).
 INR entre 2 et 3 : dans la plupart des
indications au traitement sous AVK.
 INR entre 3 et 4,5 : en cas d'embolies
systémiques
récidivantes,
prothèses
valvulaires mécaniques, après infarctus du
myocarde compliqué.
 INR > 5 : risque hémorragique important.
Utilisation des antivitamines K



Relais de l'héparine par les AVK : continuer
l'héparine jusqu'à ce que l'INR soit dans la valeur
choisie.
Arrêt des AVK : progressif sur une période de 2 à 4
semaines.
Antidote : vitamine K, PPSB.
Conseils



Penser à comprimer le point de ponction veineux
pendant 2 à 3 minutes.
Pas d'intramusculaire chez ces patients.
Ne
jamais
donner
de
médicament
sans
prescription.
Conseils au patient









Le
patient
doit
être
informé
du
risque
hémorragique
:
gingivorragie,
épistaxis,
hématurie, méléna.
Prendre le traitement tous les jours à la même
heure.
Le TP et l'INR doivent être fait tous les mois au
même laboratoire.
Avoir toujours des médicaments d'avance.
En cas d'oubli, ne jamais prendre de double dose.
Ne jamais prendre d'aspirine, ni ses dérivés. Cela
va potentialiser l'action des anticoagulants,
préférer le paracétamol.
Il doit savoir réaliser un pansement compressif.
Il doit porter sur lui une carte (remise à sa sortie)
indiquant qu'il est sous anticoagulants.
Il doit éviter de manger des aliments contenant
des vitamines k (épinards, chou, persil).
o Les brocolis .
o Les choux : chou vert, choux de Bruxelles.
o La chicorée .
o Les épinards .
o La laitue, la scarole, la roquette.
o Les oignons de printemps .
o L’huile de colza ou de soja.



Il doit informer le personnel de santé et tout
nouveau médecin ou le chirurgien qui doit
l'opérer.
Ne pas prendre de médicaments sans avis médical.
Nécessité d'un suivi.
L'héparine non fractionnée
Mode d'action
Action
anticoagulante
par
ralliement
à
l'antithrombine III et potentialisation de cet inhibiteurs
de la coagulation.
Inhibition de la transformation de la prothrombine en
thrombine. Cette action inhibe la transformation du
fibrinogène en fibrine.
Le facteur IV plaquettaire inactive l'héparine, ce qui
explique l'efficacité variable de celle-ci en fonction du
nombre de plaquettes.
Indications




Prévention
et
traitement
des
thromboses
veineuses, des embolies pulmonaires.
Phase aiguë de l'infarctus du myocarde, angor
instable.
Occlusions artérielles aiguës des membres.
Coagulation intra-vasculaire disséminée.
Contre-indications


Allergie connue.
Toutes lésions susceptibles de saigner, syndromes
hémorragiques ou tendances hémorragiques.




Hypertension artérielle.
Endocardite
infectieuse
(sauf
sur
prothèse
mécanique).
Gestes invasif à risque hémorragique : injections
intramusculaires, ponctions intra-articulaires ou
intra-artérielles.
Trouble de l'hémostase.
Effets secondaires




Hémorragie : gingivorragie, épistaxis, hématurie,
méléna, autres.
Thrombopénies.
Nécrose cutanée au point d'injection.
Eruptions cutanées allergiques.
Surveillances


Surveillance du temps de céphaline activé : TCA :
o Premier dosage :
 Perfusion intraveineuse : 4 heures après le
début,
jusqu'à
obtention
de
valeurs
satisfaisantes, puis 1 fois par jour.
 Injection sous-cutanée : 4 à 6 heures près le
début,
jusqu'à
obtention
de
valeurs
satisfaisantes, puis 1 fois par jour.
 TCA entre 24 – 41 secondes : normal (le
temps du témoin peut varier en fonction des
laboratoires).
 TCA 1,5 à 3 fois le temps du témoin : bon
équilibre de l'hémostase.
 TCA
allongé :
risque
hémorragique
important.
Surveillance des plaquettes :
o Contrôle des plaquettes tous les jours.
3
 200 000 à 400 000 / mm : normal.

Héparinémie :
o Permet la surveillance de la zone d'efficacité de
l'héparine dans un but curatif.
 0,2 à 0,5 UI /ml.
Utilisation de l'héparine non fractionnée


Héparine calcique
o Préventif : 150 UI/kg en 2-3 injections souscutanées.
o Curatif : 200 UI/kg en sous-cutanée puis 500
UI/kg par jour en 2 à 3 injections souscutanées.
Héparine sodique
o Curatif : 50-100 UI/kg en bolus intraveineux
puis 400-600 UI/kg par jour perfusion
intraveineuse.
L'héparine de bas poids moléculaire
Mode d'action
Inactivation du facteur Xa : action antithrombotique
anti-Xa.
Indications




Traitement préventif de la maladie veineuse
thrombo-embolique.
Traitement curatif des thromboses veineuse
profonde.
Angor instable.
Prévention de la coagulation dans le circulation
extra-corporelle lors d'épuration extra-rénale
(hémodialyse).


Toutes lésions susceptibles de saigner, syndromes
hémorragiques ou tendances hémorragiques.
Gestes invasif à risque hémorragique : injections
intramusculaires, ponctions intra-articulaires
Contre-indications




Allergie connue.
Antécédents
de
thrombopénie
induite
par
l'héparine.
Toutes lésions susceptibles de saigner, syndromes
hémorragiques ou tendances hémorragiques.
Gestes invasif à risque hémorragique : injections
intramusculaires, ponctions intra-articulaires ou
intra-artérielles.
Effets secondaires



Thrombopénies.
Hémorragie légère.
Hématome au point d'injection.
Surveillances


Traitement préventif :
o Contrôle des plaquettes régulière.
3
 200 000 à 400 000 / mm : normal.
o Dosage de l'activité anti-Xa : au 2ème jour, 4 à
6 heures après l'injection.
 0,1 à 0,5 unité anti-Xa/ml.
Traitement curatif :
o Contrôle des plaquettes deux fois par semaine.
3
 200 000 à 400 000 / mm : normal.
o Dosage de l'activité anti-Xa : au 2ème jour, 4 à
6 heures après l'injection.
 0,5 à 1 unité anti-Xa/ml.
Utilisation de l'héparine de bas poids moléculaire


Enoxaparine
o Préventif : 2 000 (risque moyen) à 4 000 UI/j en
injection sous-cutanée (risque élevée).
o Curatif : 100 UI/kg x 2 fois/24 h en injection
sous-cutanée.
Nadroparine
o Préventif : 2850 UI/j (risque moyen) à 38
UI/kg/j x 3 jours en injection sous-cutanée
(risque élevée).
o Curatif : 85 UI/kg x 2 fois/24 h en injection
sous-cutanée.
Les antalgiques
Tableau des antalgiques
Définition
Le palier 1 : les antalgiques non opiacés
Le palier 2 : les antalgiques opioïdes faibles
Le palier 3 : les antalgiques opioïdes
Les antalgiques
Les antalgiques non opiacés : Palier 1
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Efferalgan
Dolipran
Paracétamol
Dafalgan
Perfalgan
Aspégic
Kardegic
Aspirine
Aspirine
Advil
Nurofen
Ibuprofène
Nureflex
Profénid
Kétoprofène
Acupan
Néfopam
Les antalgiques opioïdes faibles : Palier 2
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Codenfan
Codéine
EfferalganCodoliprane
codéine
Codéine +
DafalganParacétamol
codéine
Di-Antalvic
Dextropropoxyphène Dialgirex
Propofan
associé
Contramal
Topalgic
Tramadol
Tramadol +
Ixprim
Zaldiar
Paracétamol
Les antalgiques opioïdes : Palier 3
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Actiskénan Moscontin LP
Morphine
Morphine
Skénan LP
Durogésic
Fentanyl
Oxycontin LP Oxynorm
Oxycodone
Temgésic
Buprénorphine
Nubain
Nalbuphine
Définition
Les antalgiques sont les médicaments de la douleur,
leur utilisation s'effectue selon trois paliers de
prescription en fonction de l'intensité de la douleur.



Palier 1 : traitement des douleurs de faible
intensité :
o Paracétamol.
o Salicylés.
o Anti-Inflammatoire Non Stéroïdien : AINS.
o Néfopam.
Palier 2 : traitement des douleurs légères à
modérées :
o Codéine.
o Dextropropoxyphène.
o Tramadol.
Palier 3 : traitement des douleurs très intenses ou
résistantes aux autres antalgiques :
o Morphine.
o Fentanyl.
o Dérivé de la morphine.
Le palier 1 : les antalgiques non opiacés
Paracétamol



Propriétés :
o Analgésique.
o Antipyrétique.
Contre-indications :
o Insuffisance
hépatique,
paracétamol.
Effets secondaires :
allergie
connue
au
Rares
allergies
:
éruptions
cutanées,
thrombopénies.
o Hépatotoxicité en cas de surdosage (> 4g/j chez
l'adulte, > 80mg/kg/j chez l'enfant).
Conseils : espacer les prises de 6 heures (4 heures
minimum et 8 heures en cas d'insuffisance rénale
sévère).
o

Salicylés




Propriétés :
o Analgésique.
o Antipyrétique.
o Anti-inflammatoire à forte doses : 3 à 6 g chez
l'adulte et 80 à 100 mg chez l'enfant.
o Antiagrégant plaquettaire à faibles doses : 75 à
325 mg/j chez l'adulte.
Contre-indications :
o Allergie connue.
o Ulcère gastrique.
o Risque hémorragique.
Effets secondaires :
o Réactions
allergiques : éruptions cutanées,
asthme, choc anaphylactique.
o Troubles
digestifs : gastralgies, hémorragie
digestive.
o Hémorragie.
Conseils : espacer les prises de 6 heures (4 heures
minimum et 8 heures en cas d'insuffisance rénale
sévère).
Anti-inflammatoire non stéroïdiens : AINS

Propriétés :
o Analgésique.
o Antipyrétique.
Anti-inflammatoire à forte doses : 3 à 6 g chez
l'adulte et 80 à 100 mg chez l'enfant.
Contre-indications :
o Allergie connue.
o Ulcère gastro-duodénal.
o Insuffisance hépatique et rénales sévères.
Effets secondaires :
o Réactions
allergiques : éruptions cutanées,
asthme, choc anaphylactique.
o Troubles
digestifs : ulcère gastro-duodénal,
gastralgies, hémorragie digestive.
o Vertiges, céphalées.
o


Néfopam



Propriétés :
o Analgésique.
 Le
néfopam est un analgésique central,
dépourvu d'action morphinique, inscrit de ce
fait au palier 1 de l'OMS, mais de puissance
analgésique correspondant à des produits de
palier 2.
 Antalgique non morphinique d'action centrale :
activité antalgique comparable à celle de 10
mg de morphine en intramusculaire.
Contre-indications :
o Allergie connue.
o Convulsion et antécédents de convulsions.
o Glaucome.
o Adénome de la prostate.
o Enfant de moins de 15 ans.
Effets secondaires :
o Sueurs, somnolence.
o Rares : vomissements, tachycardie, palpitations,
vertiges, sécheresse buccale, rétention urinaire,
excitabilité, irritabilité.
Le palier 2 : les antalgiques opioïdes faibles
Codéine




Propriétés :
o Antalgique morphinique faible.
o Faible effet dépresseur respiratoire.
Contre-indications :
o Allergies.
o Asthme, insuffisance respiratoire.
o Insuffisance hépatique ou rénales sévères.
Effets secondaires :
o Réactions cutanées allergiques.
o Constipation, nausées, vomissements.
o Bronchospasme.
Conseils : éviter toute utilisation prolongée à fortes
doses : risque de dépendance.
Dextropropoxyphène associé




Propriétés :
o Antalgique morphinique faible.
o Toujours associé au paracétamol.
Contre-indications :
o Allergie connue.
o Insuffisance hépatique ou rénales sévères.
Effets secondaires :
o Nausées, vomissements, constipation.
o Céphalées, somnolence, euphorie.
o Rarement : hypoglycémie, réactions cutanées
allergiques, hépatites.
Conseils : éviter toute utilisation prolongée à fortes
doses : risque de dépendance.
Tramadol




Propriétés :
o Antalgique morphinique faible.
o Effet dépresseur respiratoire et toxicomanogène
plus faible que ceux de la morphine.
Contre-indications :
o Allergie connue.
o Insuffisance respiratoire sévère.
o Insuffisance hépatique.
o Epilepsie non contrôlée.
o Intoxication alcoolique.
Effets secondaires :
o Etourdissements.
o Nausées, vomissements, constipation.
o Céphalées, somnolence.
o Rarement : confusions, hallucinations, douleurs
abdominales, dépression respiratoire, réactions
allergiques, convulsions.
Conseils :
o Eviter toute utilisation prolongée à fortes doses :
risque de dépendance.
o Par voie intraveineuse : surveillance médicale
stricte
:
risque
d'hypotension,
détresse
respiratoire, choc anaphylactique.
Le palier 3 : les antalgiques opioïdes
Les vrais morphiniques
Morphine

Propriétés :
o Analgésique majeur de référence ayant un effet
dose-dépendant et sans plafonnement de
l'action antalgique.
o
Il n'existe pas de dose maximale : la dose peut
être augmentée jusqu'à l'obtention d'un effet
satisfaisant si les effets secondaires restent
contrôlables.
Action
Délai
d'action
Durée
d'action



Orale à
Orale à action rapide action Injectable
prolongée
IV : 10 à
20 à 60 min
1à3h
20 min
SC : 45 à
4à5h
12 à 24 g
90 min
Contre-indications :
o Insuffisance respiratoire.
o Traumatisme crânien.
o Etats convulsifs, intoxication éthylique, délirium
tremens.
o Allergies.
o Insuffisance hépatique sévères.
Effets secondaires :
o Respiration : dyspnée.
o Circulation : hypotension orthostatique.
o Neurologie
: sédation, confusion mentale,
vertiges, hallucinations et excitations.
o Digestif : constipation, nausées, vomissements.
o Urinaire : rétention urinaire.
o Signe de surdosage : dépression respiratoire,
myosis, hypotension, hypothermie.
Antidote : la naloxone : Narcan®
Fentanyl

Propriétés :
Morphinique de synthèse ayant une action
antalgique 100 fois plus puissante que la
morphine.
Contre-indications :
o Allergie connue.
o Dépression respiratoire sévère.
Effets secondaires :
o Respiration : dyspnée.
o Circulation : hypotension orthostatique.
o Neurologie
: sédation, confusion mentale,
vertiges, hallucinations et excitations.
o Digestif : constipation, nausées, vomissements.
o Urinaire : rétention urinaire.
o Signe de surdosage : dépression respiratoire,
myosis, hypotension, hypothermie.
o


Oxycodone



Propriétés :
o Dérivés
de la codéine ayant une action
antalgique identique à celle de la morphine.
Contre-indications :
o Allergie connue.
o Insuffisance respiratoire sévère.
o Insuffisance hépatique sévère.
Effets secondaires :
o Respiration : dyspnée.
o Circulation : hypotension orthostatique.
o Neurologie
: sédation, confusion mentale,
vertiges, hallucinations et excitations.
o Digestif : constipation, nausées, vomissements.
o Urinaire : rétention urinaire.
o Signe de surdosage : dépression respiratoire,
myosis, hypotension, hypothermie.
Les agonistes/antagonistes de la morphine
Buprénorphine



Propriétés :
o Analgésique morphinique ayant une action plus
longue que la morphine mais un effet plafond
au-delà de 1 mg par voie sublinguale et 0,6 mg
par voie injectable.
Contre-indications :
o Allergie connue.
o Insuffisance respiratoire sévère.
o Insuffisance hépatique grave.
o Intoxication alcoolique.
Effets secondaires :
o Nausées, vomissements, constipation.
o Somnolence.
Nalbuphine



Propriétés :
o Analgésique
morphinique ayant une action
antalgique identique à celle de la morphine mais
un effet plafond au-delà de 30 mg.
Contre-indications :
o Allergie connue.
o Syndrome
douloureux abdominal de cause
inconnue.
Effets secondaires :
o Nausées, vomissements, constipation.
o Somnolence, vertiges, céphalées.
Les antiagrégants plaquettaires
Tableau des antiagrégants plaquettaires
Antiagrégants plaquettaires
Les antiagrégants plaquettaires
Les antiagrégants plaquettaires
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Aspégic
Kardegic
Aspirine
Aspirine
Plavix
Clopidogrel
Cébutid
Flurbiprofène
Les antiagrégants plaquettaires
Mode d'action
Les antiagrégants plaquettaire empêche l'agrégation
des plaquettes entres elles et donc la formation de
caillots et de thrombose dans les vaisseaux.
Indications




Prévention
des
complications
liées
à
l'athérosclérose :
Prévention de l'infarctus du myocarde.
Prévention des accidents vasculaires cérébraux.
Artériopathie oblitérante des membres inférieurs.
Contre-indications

Toutes lésions ou plaies susceptibles de saigner.
Effets secondaires


Hémorragie mineure.
Retard d'hémostase.
Surveillances

Surveillance biologique :
o Plaquette : norme : 150 000 – 450 000 / mm3
o Temps de saignement : normal : 4 – 6 minutes
Les antiarythmiques
Tableau des antiarythmiques
Quinidiniques
Amiodarone
Inhibiteurs calciques
Bêtabloquants antiarythmiques
Les antiarythmiques
Les quinidiniques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Quinidine
Sérécor
Disopyramide
Isorythm
L'amiodarone
Dénomination
Produits disponibles
Commune
Internationale : les
génériques
Amiodarone
Cordarone Corbionax
Ibutilide
Corvert
Sotalol
Sotalex
Les inhibiteurs calciques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Diltiazem
Tildiem
Vérapamil
Isoptine
Les bêtabloquants antiarythmiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Aténolol
Ténormine
Acébutolol
Sectral
Bisoprolol
Détensiel
Esmolol
Brévibloc
Propanolol
Avlocardyl Hémipralonl
Métoprolol
Lopressor Séloken
Les quinidiniques
Mode d'action
Ralentissement de la conduction et prolongation de
la repolarisation : augmentent l'espace QT.
Indication

Prévention des récidives d'arythmie complète par
fibrillation atriale.
Contre-indications




Allergie connue.
Troubles de la conduction : bloc
ventriculaire.
Insuffisance cardiaque.
Glaucome, hypertrophie de la prostate.
auriculo-
Effets secondaires





Troubles digestifs.
Réactions allergiques.
Troubles hématologiques : thrombopénie, anémie.
Troubles de la conduction : bloc auriculoventriculaire.
Troubles du rythme.
L'amiodarone
Mode d'action
Ralentissement de la conduction intra-auriculaire et
auriculoventriculaire avec effet bradycardisant :
augmentent l'espace QT, augmentent la durée du
potentiel d'action.
Indication

Troubles
du
ventriculaire.
rythme
supraventriculaire
Contre-indications

Allergie connue et allergie à l'iode.
et



Troubles de la conduction.
Pathologies de la thyroïde.
Exposition au soleil.
Effets secondaires



Photosensibilité.
Pathologies
thyroïdiennes,
neurologiques,
pulmonaires, oculaires, cutanés.
Lors de l'injection intraveineuse qui doit être lente
: hypotension, bradycardie, bouffées de chaleur.
Les inhibiteurs calciques
Mode d'action
Action de dilatation des artères et de diminution des
contractions myocardiques en inhibant l'entrée du
calcium (indispensable à la contraction musculaire)
dans les cellules myocardiques et les cellules
musculaires lisses des parois artérielles : ralentissent la
conduction.
Indications


Crise de tachycardie jonctionnelle paroxystique.
Fibrillation et flutter atriaux rapides.
Contre-indications





Allergie connue.
Troubles de la conduction cardiaque : bloc auriculoventriculaire.
Insuffisance cardiaque.
Hypotension artérielle.
Association aux antiarythmiques.
Effets secondaires



Bradycardie, hypotension et troubles
conduction cardiaque.
Céphalées.
Oedèmes des membres inférieurs.
de
la
Les bétabloquants antiarythmiques
Mode d'action
Ralentissent la conduction, effet bradycardisant.
Indication

Réduction et prévention des troubles du rythmes.
Contre-indications





Allergie connue.
Asthme
et
broncho-pneumopathie
chronique
obstructive.
Insuffisance
cardiaque
non
contrôlée
par
traitement.
Bradycardie < 45/min.
Bloc auriculo-ventriculaire.
Effets secondaires




Bradycardie, hypotension.
Asthénie, insomnie.
Troubles digestifs.
Hypoglycémie.
Surveillances

Ne pas interrompre brutalement le traitement.

Surveillance de l'électrocardiogramme
dépresseur sur la conduction.
:
effet
Les antidépresseurs
Tableau des antidépresseurs
Mode d'action des antidépresseurs
Tricycliques
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la serotonine :
ISRS
Inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO
Les antidépresseurs
Les tricycliques
Dénomination Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Amitriptyline
Laroxyl
Clomipramine
Anafranil
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la
sérotonine : ISRS
Dénomination Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Citalopram
Séropram
Fluoxétine
Prozac
Paroxétine
Déroxat
Sertraline
Zoloft
Venlafaxine
Effexor
Minalcipren
Ixel
Les inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO
Dénomination Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Iproniazide
Marsilid
Moclobémide
Moclamine
Mode d'action des antidépresseurs
Un état de stress provoque la production d'une
hormone surrénalienne : le cortisol ; donc, le taux de
glucocorticoïdes sanguin augmente.
Normalement, il existe un rétro-contrôle négatif de
cette hormone : une élévation du taux sanguin de
cortisol bloque la production de l'hormone qui stimule la
sécrétion des glucocorticoïdes.
Chez les patients déprimés, cette boucle de rétrocontrôle ne fonctionne plus, d'où une production
excessive de cortisol et un taux de glucocorticoïdes
sanguin élevé.
Un taux sanguin élevé de glucocorticoïdes altère
plusieurs
systèmes
de
neurotransmetteurs
de
l'hippocampe (zone du cerveau essentielle à la mémoire
et l’apprentissage) : la sérotonine, l'adrénaline,
la noradrénaline et ladopamine, tous les quatre
impliqués dans la dépression. Ils jouent un rôle dans
l'éveil, l'humeur et l'activité motrice.
Les neurotransmetteurs ne sont donc pas en
quantité nécessaire, et certains signaux nerveux ne
sont pas acheminés.
Les antidépresseurs agissent en augmentant le taux
de certains neurotransmetteurs dans les synapses, ce
qui permet donc le passage des signaux nerveux.
Les tricycliques
Mode d'action
Les tricycliques agissent principalement en bloquant
les pompes à recapture des synapses sérotoninergiques
et noradrénergiques.
Conséquence : davantage de sérotonine ou de
noradrénaline de disponible dans la fente synaptique.
Comme les personnes dépressives ont souvent un taux
anormalement faible de ces substances, les tricycliques
compensent et améliorent ainsi l'humeur de la
personne.
Indication

Episode dépressif.
Contre-indications





Allergie connue.
Glaucome.
Adénome de la prostate.
Infarctus du myocarde récent.
Association aux IMAO.
Effets secondaires

Effets atropiniques :
o Sécheresse buccale.
o Constipation.
o Mydriase avec troubles de l'accomodation.
Tachycardie.
o Rétention urinaire.
Effets centraux : insomnie et anxiété ou
somnolence avec asthénie : selon le produit :
stimulant ou sédatif.
Hypotension orthostatique.
Troubles du rythme et de la conduction.
Prise de poids.
Frigidité et impuissance.
o





Surveillances





Surveiller les effets secondaires.
Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12
ème jours du début du traitement. Evaluer le
risque suicidaire.
o La levée d’inhibition est le risque de passage à
l’acte suicidaire après une semaine de
traitement suite à une brusque inversion de
l’humeur. Le patient a encore des symptômes
dépressifs mais à retrouver une force physique
suffisante pour passer à l’acte
Surveiller l'évolution comportementale du patient.
Surveiller l'efficacité du traitement.
Surveiller le risque d'intoxication pouvant entraîner
un décès.
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la
sérotonine : ISRS
Mode d'action
Les inhibiteurs de recapture de la sérotonine (ISRS)
diminuent la recapture de la sérotonine dans le neurone
pré-synaptique.
Conséquence : davantage de neurotransmetteurs
reste donc dans la fente synaptique plus longtemps, ce
qui permet de compenser pour le taux de sérotonine
plus bas chez certaines personnes déprimées.
Les ISRS diffèrent des tricycliques car ils ne bloquent
que les pompes à recapture de la sérotonine. Ils
affectent toutefois indirectement la noradrénaline,
puisque ses niveaux sont intimement liés à ceux de la
sérotonine et qu'en élevant le taux de celle-ci, on élève
également le taux de celle-là.
Indication

Episode dépressif.
Contre-indications


Allergie connue.
Association aux IMAO.
Effets secondaires





Troubles digestifs.
Tremblements.
Céphalées.
Nervosité.
Insomnie.
Surveillances


Surveiller les effets secondaires.
Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12
ème jours du début du traitement. Evaluer le
risque suicidaire.
o La levée d’inhibition est le risque de passage à
l’acte suicidaire après une semaine de
traitement suite à une brusque inversion de


l’humeur. Le patient a encore des symptômes
dépressifs mais à retrouver une force physique
suffisante pour passer à l’acte
Surveiller l'évolution comportementale du patient.
Surveiller l'efficacité du traitement.
Les inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO
Mode d'action
Les neurotransmetteurs (dopamine, adrénaline,
noradrénaline et sérotonine) sont métabolisés par une
enzyme que l'on appelle monoamine oxydase.
Les inhibiteurs de la monoamine oxydase ou IMAO,
vont bloquer cette enzyme, permettant ainsi à une plus
grande quantité de sérotonine et de noradrénaline de
demeurer disponible.
Indications


Episode dépressif.
Psychose maniaco-dépressive.
Contre-indications





Allergie connue.
Hypertension artérielle.
Insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale.
Alcoolisme chronique.
Syndrome délirants et maniaques.
Effets secondaires



Hypotension orthostatique.
Insomnie.
Sueurs, vertiges, céphalées.




Trouble du rythme cardiaque.
Trouble de la mémoire.
Toxicité rénale.
Les IMAO peuvent réagir avec une substance (la
tyramine) présente dans certains aliments et
provoquer de l’hypertension artérielle :
o Aliments interdits :
 Alcool., chocolat, abats, gibiers, viandes et
poissons fumés ou séchés, saucisson, fromage
fermenté, banane, figue, avocat, soja.
Surveillances




Surveiller les effets secondaires.
Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12
ème jours du début du traitement. Evaluer le
risque suicidaire.
o La levée d’inhibition est le risque de passage à
l’acte suicidaire après une semaine de
traitement suite à une brusque inversion de
l’humeur. Le patient a encore des symptômes
dépressifs mais à retrouver une force physique
suffisante pour passer à l’acte
Surveiller l'évolution comportementale du patient.
Surveiller l'efficacité du traitement.
Les antidiabétiques oraux
Tableau des antidiabétiques oraux
Définition
Biguanides
Sulfamides hypoglycémiants
Inhibiteurs des alpha-glucosidases
Répaglinide
Les antidiabétiques oraux
Les biguanides
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Metformine
Glucophage Stagid
Les sulfamides hypoglycémiants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Glibenclamide
Daonil
Gliclazide
Diamicron
Glimépiride
Amarel
Les inhibiteurs des alpha-glucosidases
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Acarbose
Glucor
Miglitol
Diastabol
La répaglinide
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Répaglinide
Novornom
Définition
Le traitement antidiabétique oral est le complément
d'un régime alimentaire et d'une activité physique
régulière qui sont nécessaires pour contrôler la
glycémie et pour perdre du poids.
Les biguanides
Mode d'action
Normoglycémiant plutôt qu'hypoglycémiant, ils
diminuent la production hépatique du glucose afin de
faliciter l'utilisation périphérique du glucose :



Inhibe la néoglucogénèse hépatique et rénale,
entraînant une hyperlactatémie modeste.
Inhibe la glycolyse aérobie, entraînant une
stimulation de la glycolyse anaérobie.
Réduit la résorption intestinale du glucose, du
galactose, des acides aminés.
Indications



Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non
équilibré par un régime alimentaire bien conduit.
Diabète de type 1 (insulinodépendant) en
complément de l'insuline : en présence d'insuline,
les
biguanides
augmentent
l'utilisation
périphérique du glucose par action au niveau de la
membrane cellulaire.
Potentialiser l'action de l'insuline et des sulfamides
hypoglycémiants
Contre-indications





Déshydratation.
Insuffisance rénale, hépatique, cardiaque ou
respiratoire.
Infarctus du myocarde récent.
Alcoolisme chronique.
Deux jours avant et après une anesthésie générale.
Effets secondaires


Troubles
digestifs
:
anorexie,
nausées,
vomissements, douleurs abdominales, diarrhées.
Acidose lactique : en cas de non respect des
contre-indications.
Surveillances


Glycémie capillaire avant chaque repas.
Surveillance des effets secondaires.
Conseil

Prise du traitement au cours du repas pour
prévenir les troubles digestifs.
Les sulfamides hypoglycémiants
Mode d'action
Augmentent la sécrétion d'insuline par les cellules β
des îlots de Langerhans du pancréas et inhibent la
sécrétion de glucagon.
Indication

Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non
équilibré par un régime alimentaire bien conduit.
Contre-indications



Personne de plus de 65 ans.
Insuffisance rénale, hépatique.
Alcoolisme chronique.
Effets secondaires


Hypoglycémies favorisées par une activité physique
irrégulière, une alimentation déséquilibrée ou
insuffisante, une insuffisance rénale ou hépatique.
Troubles digestifs, hépatite avec ictère, éruptions
cutanées,
toxicité
sanguine
(anémie,
thrombopénie, leucopénie).
Surveillances



Glycémie capillaire avant chaque repas.
Surveillance des effets secondaires.
Bilan initial des fonctions rénales et hépatique, puis
surveillance régulière.
Conseil

Respecter la posologie : certains produits ont une
durée de vie d'action très longue, jusqu'à 60
heures, il y a donc un risque d'hypoglycémie
prolongée.
Les inhibiteurs des alpha-glucosidases
Mode d'action
Action d'inhibition de l'action des enzymes
intestinales (alpha-glucosidases) qui ont pour but
d'hydrolyser les polysaccharides : inhibent la résorption
digestive des glucides.
Indication

Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non
équilibré par un régime alimentaire bien conduit.
Contre-indications


Maladies digestives chroniques.
Insuffisance rénale.
Effets secondaires


Troubles digestifs : flatulence, diarrhée, nausées,
douleurs abdominales.
Infection respiratoire.
Surveillances


Glycémie capillaire avant chaque repas.
Surveillance des effets secondaires.
La répaglinide
Mode d'action
Stimule la libération d'insuline par les cellules β des
îlots de Langerhans du pancréas.
Indication

Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non
équilibré par un régime alimentaire bien conduit.
Contre-indications


Insuffisance rénale ou hépatique.
Association avec les médicaments inducteurs ou
inhibiteurs enzymatiques.
Effets secondaires


Hypoglycémies.
Troubles
digestifs
:
diarrhée,
constipation,
nausées, vomissements, douleurs abdominales.
Surveillances


Glycémie capillaire avant chaque repas.
Surveillance des effets secondaires.
ConseilLes antidiarrhéiques
Tableau des antidiarrhéiques
Ralentisseurs du transit intestinal
Antisécrétoires intestinaux
Produits d'origine microbienne
Argiles
Les antidiarrhéiques
Les ralentisseurs du transit intestinal
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Altocel
Imossel
Lopéramide
Arestal
Nabutil
Imodium
Atropine +
Diarsed
diphénoxylate
Les antisécrétoires intestinaux
Dénomination
Produits disponibles
Commune
Internationale : les
génériques
Racécadotril
Tiorfan
Les produits d'origine microbienne
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
UltraBacilor
levure
Les argiles
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Diosmectite
Smecta
Attapulgite
Actapulgite
Les ralentisseurs du transit intestinal
Mode d'action
Diminution
intestinales.
de
la
motilité
et
des
sécrétions
Indication

Traitement symptomatique des diarrhées.
Contre-indications


Allergie connue.
Rectocolites
hémorragiques,
colite
membraneuse post-antibiotique.
pseudo-
Effets secondaires


Constipation à fortes doses.
Pour le Diarsed® : bouche sèche, nausées,
vomissements, céphalées, somnolence, prurit,
urticaire.
Surveillances


Diminution de la fréquence et consistance plus
dure des selles : efficacité du traitement.
Surveillance de l'apparition des effets secondaires.
Conseils


La réhydratation est ce qui représente l'essentiel
du traitement de la diarrhée.
Régime alimentaire sans résidus.
Les antisécrétoires intestinaux
Mode d'action
Inhibition des sécrétions d'eau et d'électrolytes.
Indication

Traitement symptomatique des diarrhées.
Contre-indication

Allergie connue.
Effets secondaire

Somnolence.
Surveillances


Diminution de la fréquence et consistance plus
dure des selles : efficacité du traitement.
Surveillance de l'apparition des effets secondaires.
Conseils


La réhydratation est ce qui représente l'essentiel
du traitement de la diarrhée.
Régime alimentaire sans résidus.
Les produits d'origine microbienne
Indications


Traitement symptomatique des diarrhées.
Prévention des diarrhées induites par
antibiotiques.
les
Contre-indication

Allergie connue.
Surveillances


Diminution de la fréquence et consistance plus
dure des selles : efficacité du traitement.
Surveillance de l'apparition des effets secondaires.
Conseils


La réhydratation est ce qui représente l'essentiel
du traitement de la diarrhée.
Régime alimentaire sans résidus.
Les argiles
Indication

Traitement symptomatique des diarrhées.
Contre-indication

Allergie connue.
Surveillances


Diminution de la fréquence et consistance plus
dure des selles : efficacité du traitement.
Surveillance de l'apparition des effets secondaires.
Conseils

La réhydratation est ce qui représente l'essentiel
du traitement de la diarrhée.
Régime alimentaire sans résidus.

Ne jamais prendre si un repas est supprimé.

Les antiémétiques
Tableau des antiémétiques
Prokinétiques
Antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine
Neuroleptiques à visée antiémétique
Les antiémétiques
Les prokinétiques
Dénomination Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Métoclopramide
Primpéran Prokinyl LP
Dompéridone
Motilium
Métopimazine
Vogalène
Alizapride
Plitican
Les antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la
sérotonine
Dénomination Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Ondansétron
Zophren
Granisétron
Kytril
Les neuroleptiques à visée antiémétiques
Dénomination Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Dropéridol
Droleptan
Alizapride
Plitican
Halopéridol
Haldol
Les prokinétiques
Mode d'action




Augmente la pression de repos du sphincter
inférieur de l'oesophage, ainsi que l'amplitude des
contractions oesophagiennes.
Augmente la motricité antro-pyloro-duodénale
entraînant une accélération de la vidange
gastrique.
Stimule la motricité gastro-intestinale.
Augmentation des mouvements de propulsion dans
le grêle entraînant une augmentation de la vitesse
de transit.
Indications



Traitement symptomatique des nausées et des
vomissements.
Reflux gastro-œsophagien.
Dyspepsie.
Contre-indications




Allergie connue.
Obstruction ou perforation digestive.
Hémorragie.
Antécédents de dyskinésies aux neuroleptiques.
Effets secondaires




Syndromes parkinsoniens.
Sécheresse buccale.
Somnolence.
Diarrhée.
Surveillance

Surveillance des effets secondaires.
Conseil

La prise du traitement doit se faire en dehors des
repas.
Les antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la
sérotonine
Indications

Nausées
et
vomissements
induits
chimiothérapie anti-cancéreuse.
par
la

Nausées et vomissements post-opératoires.
Contre-indication

Allergie connue.
Effets secondaires



Céphalées.
Bouffées de chaleur.
Constipation.
Surveillance

Surveillance des effets secondaires.
Les neuroleptiques à visée antiémétique
Indication

Nausées et vomissements post-opératoires
induits par les morphiniques.
Contre-indications



Allergie connue.
Etats comateux.
Bradycardie < 55/min
Effets secondaires





Sédation.
Hypotension artérielle.
Troubles du rythme ventriculaire.
Dyskinésie, syndrome parkinsonien.
Autres effets secondaires des neuroleptiques.
Surveillance
et
Surveillance des effets secondaires. Les
antiépileptiques
Tableau des antiépileptiques
Acide valproïque
Barbituriques
Benzodiazépines
Carbamazépine
Gabapentine
Les antiépileptiques
L'acide valproïque
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Valproate
Dépakine
de sodium
Acide valproïque
Dépakine
Chrono
Les barbituriques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Gardénal
Alepsal
Phénobarbital
Aparoxal
Primidone
Mysoline
Les benzodiazépines
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Diazépam
Valium
Clonazépam
Rivotril
Clobazam
Urbanyl
La carbamazépine
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Carbamazépine
Tégrétol
La gabapentine
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Gabapentine
Neurontin
L'acide valproïque
Indication

Traitement de la crise épileptique.
Contre-indications


Allergie connue.
Hépatite aiguë ou chronique.
Effets secondaires



Syndrome parkinsonien.
Troubles digestifs.
Toxicité hépatique.
Surveillances


Bilan hépatique :
o Initiale
o Dans les 6 premiers mois du traitement.
Dosage du taux thérapeutique :
o 40 à 100 mg/l : normal.
o 130 à 150 mg/l : toxicité.
Conseils


Prise régulière.
Ne pas arrêter brutalement le traitement : risque
de syndrome de sevrage.
Les barbituriques
Indication

Epilepsie.
Contre-indications



Allergie connue.
Insuffisance respiratoire.
Porphyries.
Effets secondaires






Somnolence.
Trouble de la coordination et de l'équilibre,
vertiges, céphalées.
Troubles de l'humeur.
Douleur articulaire de l'épaule et de la main.
Eruptions cutanées.
Surdosage : coma avec hypotension et dépression
respiratoire.

Anémie par carence en acide folique.
Surveillances


Surveillance de l'hémoglobine :
o 12 – 16 g/100 ml : normal.
Surveillance du taux thérapeutique :
o 10 à 20 mg/l : normal.
o > 30 mg/l : toxicité
Les benzodiazépines
Indication

Anticonvulsivant.
Contre-indications




Allergie connue.
Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil.
Insuffisance hépatique.
Myasthénie.
Effets secondaires





Somnolence, difficultés de concentration, sensation
d'ébriété.
Amnésie.
Hypotonie musculaire : risques de chutes.
Par voie intraveineuse : hypotension, dépression
respiratoire, troubles de la conscience.
Antidote : flumazénil (Anexate®).
Surveillance

Surveillance des effets secondaires.
La carbamazépine
Indication

Epilepsie.
Contre-indications




Allergie connue.
Bloc auriculo-ventriculaire.
Porphyrie.
Prudence en cas de glaucome, d'adénome de la
prostate, d'insuffisance cardiaque, hépatique ou
rénale.
Effets secondaires







Somnolence.
Troubles de la coordination des mouvements :
ataxie.
Vertiges.
Diplopie : vision double.
Troubles digestifs, sécheresse buccale.
Eruptions cutanées.
Toxicité hématologique.
Surveillances



Bilan hépatique préalable et réguliers.
Bilan hématologie (NFS) préalable et réguliers.
Dosage du taux thérapeutique :
o 4 à 12 mg/l : normal.
o 12 à 15 mg/l : toxicité.
La gabapentine
Indication

Epilepsie.
Contre-indication

Allergie connue.
Effets secondaires





Augmentation du nombre de crises en début de
traitement.
Somnolence.
Troubles de la coordination des mouvements :
ataxie.
Vertiges, céphalées.
Troubles digestifs
Les antihypertenseurs
Tableau des antihypertenseurs
Définition
Antihypertenseurs d'action centrale
Diurétiques antihypertenseurs
Bêtabloquants antihypertenseurs
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion
Antagonistes de l'angiotensine II
Inhibiteurs calciques
Vasodilatateurs
Les antihypertenseurs
Les antihypertenseurs d'action centrale
Dénomination Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Clonidine
Catapressan
Alphaméthyldopa
Aldomet
Moxonide
Physiotens
Les diurétiques antihypertenseurs
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Furosémide
Lasilix
Bumétamide
Burinex
Indapamide
Fludex
Spironolactone
Aldactone
Canrénone
Soludactone
Les bêtabloquants antihypertenseurs
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Aténolol
Ténormine
Acébutolol
Sectral
Bisoprolol
Détensiel
Propanolol
Avlocardyl
Métoprolol
Lopressor Séloken
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion : IEC
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Ramipril
Triatec
Enalapril
Renitec
Périndopril
Coversyl
Captopril
Captolane
Lopril
Les antagonistes de l'angiotensine II
Dénomination Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Losartan
Cozarr
Valsartan
Tareg
Irbésartan
Aprovel
Les inhibiteurs calciques
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Nicardipine
Loxen
Amlodipine
Amlor
Félodipine
Flodil LP
MonoDiltiazem
Tildiem
Nifédipine
Adalate LP
Les vasodilatateurs
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Urapidil
Eupressyl Médiatensyl
Dihydralazine
Népressol
Minoxidil
Lonoten
Buflomédil
Fonzylane
Définition
Le traitement antihypertenseur doit être associé à
des conseils hygiéno-diététiques : perte de poids, arrêt
du tabac, diminution de la consommation d'alcool,
maintien d'un exercice physique régulier.
Les antihypertenseurs d'action centrale
Mode d'action
Stimulation des récepteurs cérébraux alpha-2 du
système sympathique, ce qui entraîne une baisse du
tonus sympathique périphérique et donc de la pression
artérielle.
Indication

Hypertension artérielle.
Contre-indications


Allergie connue.
Insuffisance rénale.
Effets secondaires




Hypotension et bradycardie : surdosage.
Sécheresse buccale.
Somnolence, asthénie.
Troubles digestifs : nausées, constipation.
Surveillances


Surveillance quotidienne de la pression artérielle.
Recherche d'une hypotension orthostatique dans
les premiers jours de traitement.
Les diurétiques antihypertenseurs
Mode d'action

Action antihypertenseur
sodium.
par
une
déplétion
de
Indication

Hypertension artérielle.
Contre-indications



Allergie connue.
Contre-indications
des
diurétiques
hypokaliémiants.
o Obstacle sur les voies urinaires.
o Troubles hydro-électrolytiques non corrigés :
hyponatrémie, hypokaliémie.
Contre-indications des diurétiques épargneurs de
potassium
o Hyperkaliémie.
o Insuffisance rénale, hépatique.
Effets secondaires


Effets
secondaires
des
diurétiques
hypokaliémiants :
o Hyponatrémie,
déshydratation,
hypovolémie
avec hypotension orthostatique.
o Hypokaliémie.
o Crise de goutte : élévation de l'uricémie
Effets secondaires des diurétiques épargneurs de
potassium :
o Hyperkaliémie.
o Troubles digestifs.
Surveillances



Surveillance du ionogramme :
o Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal.
o Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal.
Augmentation de la diurèse.
Surveillance quotidienne de la pression artérielle.

Recherche d'une hypotension orthostatique dans
les premiers jours de traitement.
Les bêtabloquants antihypertenseurs
Indication

Hypertension artérielle.
Contre-indications





Allergie connue.
Asthme
et
broncho-pneumopathie
chronique
obstructive.
Insuffisance
cardiaque
non
contrôlée
par
traitement.
Hypotension.
Bloc auriculo-ventriculaire.
Effets secondaires



Bradycardie.
Asthénie, insomnie.
Troubles digestifs.
Surveillances


Surveillance quotidienne de la pression artérielle.
Recherche d'une hypotension orthostatique dans
les premiers jours de traitement.
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion : IEC
Mode d'action
Action de vasodilatation artérielle et de diminution
de rétention hydro-sodée par inhibition de l'enzyme de
conversion qui permet la synthèse de l'angiotensine II.
Indication

Hypertension artérielle.
Contre-indications



Allergie connue.
Antécédent d'œdème de Quincke.
Association au potassium, aux sels désodés au
potassium et aux diurétiques hyperkaliémiants.
Effets secondaires




Hypotension brutale.
Troubles digestifs :
diarrhées.
Céphalées, asthénie.
Crampes musculaires.
nausées,
vomissements,
Surveillances



Surveillance biologique : NFS, créatinémie,
kaliémie, transaminases.
Surveillance quotidienne de la pression artérielle.
Recherche d'une hypotension orthostatique dans
les premiers jours de traitement.
Les antagonistes de l'angiotensine II
Indication

Hypertension artérielle.
Contre-indications



Allergie connue.
Insuffisance rénale, hépatique
Association
au
potassium,
hyperkaliémiants, inhibiteurs de
conversion, lithium.
diurétiques
l'enzyme de
Effets secondaires


Hypotension brutale en cas de déficit en eau et en
sodium préexistant.
Hypotension orthostatique.
Surveillances



Surveillance biologique : créatinémie, kaliémie.
Surveillance quotidienne de la pression artérielle.
Recherche d'une hypotension orthostatique dans
les premiers jours de traitement.
Les inhibiteurs calciques
Mode d'action
Action de dilatation des artères et de diminution des
contractions myocardiques en inhibant l'entrée du
calcium (indispensable à la contraction musculaire)
dans les cellules myocardiques et les cellules
musculaires lisses des parois artérielles.
Indication

Hypertension artérielle.
Contre-indications





Allergie connue.
Troubles de la conduction cardiaque : bloc auriculoventriculaire.
Insuffisance cardiaque.
Hypotension artérielle.
Association aux antiarythmiques.
Effets secondaires



Bradycardie, hypotension et troubles
conduction cardiaque.
Céphalées.
Oedèmes des membres inférieurs.
de
la
Les vasodilatateurs
Mode d'action
Blocage des récepteurs alpha-1 sympathiques
périphériques, ce qui entraîne une vasodilatation des
artérioles et des veinules et donc une baisse de la
pression artérielle.
Indication


Hypertension artérielle lors d'une association avec
un diurétique.
Pour le Fonzylane® : manifestations douloureuses
des artériopathies en poussée ischémique en
attente du traitement chirurgical ou en cas
d'impossibilité de celui-ci.
Contre-indications


Allergie connue.
Œdème.
Effets secondaires


Hypotension avec rétention hydro-sodée.
Nausées, vomissements, sueurs, céphalées.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens : AINS
Tableau des anti-inflammatoires non stéroïdiens
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens : AINS
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Advil
Nurofen
Ibuprofène
Nureflex
Profénid
Kétum
Kétoprofène
Bi-Profénid
Acide niflunimique
Nifluril
Diclofénac
Flector
Voltarène
Flurbiprofène
Cébutid
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
Propriétés



Anti-inflammatoire.
Antalgique.
Antipyrétique.
Indications



Inflammations d'origine rhumatismales et ostéoarticulaires.
Douleurs diverses.
Hyperthermie.
Contre-indications



Allergie connue.
Ulcère gastro-duodénal.
Insuffisance hépatique ou rénale.
Effets secondaires



Troubles digestifs : ulcère d'estomac, douleurs
épigastriques, brûlures d'estomac, hémorragie
digestive.
Réactions allergiques : éruptions cutanées, crise
d'asthme, œdème de Quincke.
Signes neurosensoriels : céphalées, vertiges,
insomnie, acouphène, troubles visuels.
Les antiparkinsoniens
Tableau des antiparkinsoniens
Dopaminergiques
Anticholinergiques
Les antiparkinsoniens
Les dopaminergiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Lévodopa +
Modopar
bensérazide
Lévodopa + carbidopa Sinémet
Bromocriptine
Bromo-Kin
Les anticholinergiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Trihexiphénidyle
Artane
Parkinane
Tropatépine
Lepticur
Les dopaminergiques
Mode d'action
Action par augmentation des quantités de lévodopa
disponibles au niveau du cerveau et donc diminution
des troubles neurologiques de la maladie de Parkinson
due à un déficit en lévodopa.
La lévodopa est un précurseur de la dopamine. Il
franchit la barrière hémato-encéphalique et provoque
donc une élévation de la dopamine cérébrale ; favorise
la
récupération
des
impulsions
principalement
inhibitrices venant du locus niger et donc provoque une
diminution de l'akinésie, de la rigidité musculaire et des
tremblements
Indication

Maladie de Parkinson.
Contre-indications




Allergie connue.
Psychoses et confusion mentale.
Angor, troubles du rythme.
Insuffisance hépatique.
Effets secondaires


Troubles digestifs : nausées,
anorexie, douleur épigastrique.
Troubles psychiques.
vomissements,
Les anticholinergiques
Mode d'action
Action antagoniste de l'acétylcholine au niveau des
terminaisons nerveuses dans le cerveau et donc
diminution des tremblements de la maladie de
Parkinson.
Indication

Maladie de Parkinson.
Contre-indications



Allergie connue.
Cardiopathies.
Adénome de la prostate.
Effets secondaires



Sécheresse buccale.
Constipation, rétention urinaire.
Mydriase, crise de glaucome, troubles de la vue.

Tachycardie, palpitations.
Les antispasmodiques
Tableau des antispasmodiques
Antispasmodiques anticholinergiques
Antispasmodiques non anticholinergiques
Les antispasmodiques
Les antispasmodiques anticholinergiques
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Atropine
Atropine
Lavoisier
Scopolamine
Scoburen
Les antispasmodiques non anticholinergiques
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Phloroglucinol
Spasfon
Trimébutine
Débridat
Les antispasmodiques anticholinergiques
Indications



Spasmes digestifs douloureux.
Douleurs spasmodiques d'origine utérine.
Coliques hépatiques ou néphrétiques.
Contre-indications



Allergie connue.
Adénome de la prostate.
Glaucome.
Effets secondaires




Sécheresse buccale.
Constipation, rétention urinaire.
Mydriase, crise de glaucome, troubles de la vue.
Tachycardie, palpitations.
Les antispasmodiques non anticholinergiques
Indications



Spasmes digestifs douloureux.
Douleurs spasmodiques d'origine utérine.
Coliques hépatiques ou néphrétiques.
Contre-indication

Allergie connue.
Effets secondaires

Rare
:
épigastralgies,
allergiques.
Les anti-ulcéreux
Tableau des anti-ulcéreux
Antihistaminiques H2
Inhibiteurs de la pompe à protons
réactions
cutanées
Les anti-ulcéreux
Les antihistaminiques H2
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Cimétidine
Tagamet
Ranitidine
Azantac
Raniplex
Les inhibiteurs de la pompe à protons
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Esoméprazole
Inexium
Oméprazole
Mopral
Pantoprazole
Inipomp
Lansoprazole
Lanzor
Les antihistaminiques H2
Mode d'action
Action par inhibition de la sécrétion gastrique acide
en bloquant les récepteurs H2 de l'histamine.
Indications



Ulcère duodénal ou gastrique.
Oesophagite par reflux gastro-œsophagien.
Eradication de l'Helicobacter pylori en association
avec double antibiothérapie pendant 7 jours.
Contre-indication

Allergie connue.
Effets secondaires




Céphalées.
Constipation.
Diarrhées, naussées.
Douleurs musculaires.
Les inhibiteurs de la pompe à protons
Mode d'action
Action par réduction de la sécrétion acide gastrique
en bloquant la sortie des ions H+ des cellules de la
paroi de l'estomac.
Indications



Ulcère duodénal ou gastrique.
Oesophagite par reflux gastro-œsophagien.
Eradication de l'Helicobacter pylori en association
avec double antibiothérapie pendant 7 jours.
Contre-indication

Allergie connue.
Effets secondaires



Troubles digestifs : nausées, vomissements,
douleurs abdominales, ballonnements, diarrhées.
Céphalées, vertiges.
Réactions cutanées allergiques.
Les benzodiazépines
Tableau des benzodiazépines
Benzodiazépines
Les benzodiazépines
Les benzodiazépines hypnotiques
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Lormétazépam
Noctamide
Zolpidem
Stilnox
Zopiclone
Imovane
Les benzodiazépines anxiolytiques
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Alprazolam
Xanax
Lorazépam
Témesta
Oxazépam
Séresta
Prazépam
Lysanxia
Diazépam
Valium
Clobazam
Urbanyl
Méprobamate
Equanil
Les benzodiazépines myorelaxants
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Tétrazépam
Myolastan
Les benzodiazépines anticonvulsivants
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Clonazépam
Rivotril
Diazépam
Valium
Clobazam
Urbanyl
Les benzodiazépines sédatifs antihistaminiques
H1
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Hydroxyzine
Atarax
Les benzodiazépines hypnotiques - sédatifs
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Midazolam
Hypnovel
Les benzodiazépines
Mode d'action






Effet
Effet
Effet
Effet
Effet
Effet
anxiolytique.
hypnotique.
sédatif.
myorelaxant.
anticonvulsivant.
amnésiant.
Indications

Anxiété, crise d'angoisse.




Prévention et traitement du delirium tremens et du
sevrage alcoolique.
Insomnie.
Contractures musculaires dans les affections
rhumatismales.
Crise convulsive.
Contre-indications




Allergie connue.
Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil.
Insuffisance hépatique.
Myasthénie.
Effets secondaires






Somnolence, difficultés de concentration, sensation
d'ébriété ou irritabilité, agressivité, excitation.
Amnésie.
Hypotonie musculaire : risques de chutes.
Par voie intraveineuse : dépression respiratoire,
hypotension, troubles de la conscience.
Syndrome de sevrage : irritabilité, anxiété,
myalgies, tremblements.
Antidote : flumazénil (Anexate®).
Surveillances


Surveillance des effets secondaires.
Syndrome de sevrage : arrêt très progressif
lorsque la prise dure plus de 15 jours.
Les bêtabloquants
Tableau des bêtabloquants
Bêtabloquants
Les bêtabloquants
Les bêtabloquants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Aténolol
Ténormine
Acébutolol
Sectral
Détensiel
Soprol
Bisoprolol
Cardensiel
Propanolol
Avlocardyl
Métoprolol
Lopressor Séloken
Esmolol
Brévibloc
Les bêtabloquants
Mode d'action
Action par blocage des récepteurs bêta du système
sympathique au niveau du cœur, des vaisseaux et des
bronches :

Sur les récepteurs bêta-1 (cardiaques) :
o Bradycardie par diminution de la fréquence et de
la conduction cardiaque.
o Hypotension par diminution de la contractilité
cardiaque.

Sur les récepteurs bêta-2 (extra-cardiaques) :
o Vasoconstriction.
o Bronchoconstriction.
o Hypoglycémie.
Indications






Hypertension artérielle.
Prévention des crises d'angor
Traitement de l'infarctus du myocarde.
Réduction ou prévention des troubles du rythmes.
Tremblements.
Prévention des hémorragies digestives par rupture
des varices œsophagiennes.
Contre-indications





Allergie connue.
Asthme
et
broncho-pneumopathie
chronique
obstructive.
Insuffisance
cardiaque
non
contrôlée
par
traitement.
Hypotension.
Bloc auriculo-ventriculaire.
Effets secondaires




Bradycardie.
Asthénie, insomnie.
Troubles digestifs.
Rares : bradycardie, hypotension, crise d'asthme,
insuffisance cardiaque.
Surveillances


Surveillance régulière par électrocardiogramme.
Prise des paramètres : pression artérielle,
pulsation.
Les bronchodilatateurs
Tableau des bronchodilatateurs
Bêta-2-stimulants
Bronchodilatateurs anticholinergiques
Théophyllines et aminophyllines
Les bronchodilatateurs
Les bêta-2-stimulants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Salbutamol
Ventoline
Terbutaline
Bricanyl
Salmétérol
Sérévent
Formotérol
Foradil
Bambutérol
Oxéol
Pirbutérol
Maxair
Fluticasone +
Sérétide
Salmétérol
Salbutamol +
Combivent
Ipratropium bromure
Bronchodilatateurs anticholinergiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Ipatropium bromure
Atrovent
Oxytropium
Tersigat
Ipratropium bromure Combivent
+ Salbutamol
Théophylline et Aminophylline
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Euphylline Théostat
Théophylline
Pneumogéine Trentadil
Aminophylline
Aminophylline
Les bêta-2-stimulants
Mode d'action
Action par relâchement de la musculature
bronchique
(bronchodilatation)
et
utérine
(utérorelaxation) en agissant sur les récepteurs bêta-2
du système sympathique.
Indications


Asthme.
Broncho-pneumopathies chroniques obstructives.
Contre-indication

Allergie connue.
Effets secondaires



Tachycardie avec risque de troubles du rythme.
Nervosité, tremblements, céphalées, vertiges.
Crampes musculaires.
Les bronchodilatateurs anticholinergiques
Mode d'action
Action de bronchodilatation par action contre
l'acéthylcoline au niveau des récepteurs des muscles
bronchiques.
Indications


Asthme.
Broncho-pneumopathies chroniques obstructives.
Contre-indication

Allergie connue.
Effets secondaires


Sécheresse buccale.
Irritation de la gorge.
Les théophyllines et aminophyllines
Modes d'action


Action par bronchodilatation par relaxation des
muscles lisses bronchiques et diaphragmatiques.
Action par stimulation de la commande respiratoire
cérébrale et psychostimulation.
Indications


Asthme.
Broncho-pneumopathies chroniques obstructives.
Contre-indications


Allergie connue.
Association aux antibiotiques de la classe des
macrolides ou fluoroquinolones.
Effets secondaires



Excitabilité, nervosités, tremblements, insomnie,
tachycardie.
Troubles digestifs : nausées, vomissements,
gastralgies, diarrhées.
Surdosage : agitation, convulsions, confusion
mentale, hyperventilation.
Les glucocorticoïdes
Tableau des glucocorticoïdes
Glucocorticoïdes
Les glucocorticoïdes
Les glucocorticoïdes par voie générale
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Bétaméthasone
Betnésol Célestène
Méthylprednisolone
Médrol Solumédrol
Prednisolone
SolupredHydrocortancyl
Prednisone
Cortancyl
Dexaméthasone
Dexaméthasone
Hydrocortisone
Hydrocortisone
Les glucocorticoïdes par voie inhalée
Dénomination
Produits disponibles
Commune
Internationale : les
génériques
Béclométasone
Budésonide
Fluticasone +
Salmétérol
Bécotide
Pulmicort
Sérétide
Symbicort
Les glucocorticoïdes
Définition
Les
glucocorticoïdes
ou
anti-inflammatoire
stéroïdiens sont des médicaments dérivés de la
cortisone ou corticoïde de synthèse.
Propriétés







Action anti-inflammatoire :
o Réduction de la vasodilatation.
o Réduction de l'œdème précoce.
o Inhibition de la migration leucocytaire et de la
phagocytose.
Effet immunosupresseur.
Action hyperglycémiante.
Action
d'accélération
du
métabolisme
des
protéines.
Rétention hydro-sodée.
Diminution de l'absorption intestinale du calcium :
déminéralisation osseuse, ostéoporose.
Toxicité
digestive
:
hypersécrétion
d'acide
chlorhydrique dans l'estomac, avec risque
d'ulcère.

Effet euphorique : action sur le système nerveux
central.
Indications
Par voie générale




Réaction inflammatoire.
Réaction allergique : urticaire, œdème de Quincke,
états allergiques sévères, choc anaphylactique.
Affections respiratoires : asthme, insuffisance
respiratoire, sarcoïdose.
Maladies
auto-immunes
:
hépatite,
lupus
érythémateux.
Par voie inhalée



Traitement de fond de l'asthme.
Broncho-pneumopathies chroniques
spastiques.
Bronchites inflammatoires.
obstructives
Contre-indications







Pas de contre-indication pour une corticothérapie
brève ou dans un but vital.
Allergie connue.
Ulcère gastro-duodénal.
Etats infectieux non contrôlés.
Etats psychotiques non contrôlés.
Maladies virales et tuberculose.
Diabète, hypercorticisme, insuffisance rénale.
Effets secondaires
Par voie générale

Troubles digestifs :
o
o
o
o






Ulcères gastro-duodénaux.
Constipation.
Perforations et hémorragies digestives.
Pancréatites.
Troubles
hydroélectrolytiques :
hypokaliémie,
hypernatrémie,
rétention
hydrosodée,
hypertension artérielle, insuffisance cardiaque.
Troubles métaboliques et endocriniens :
o Hyperglycémie.
o Syndrome de Cushing : hypercorticisme.
o Insuffisance surrénalienne par atrophie cortisurrénalienne.
o Arrêt de la croissance.
o Irrégularité des règles.
Troubles musculo-squelettiques :
o Fonte musculaire, myasthénie.
o Ostéoporose.
o Risque de fractures.
Troubles cutanés :
o Retard de cicatrisation.
o Hyperpilosité.
o Acné, purpura.
Troubles neuropsychiques :
o Euphorie.
o Insomnie.
o Excitation.
Troubles oculaires :
o Glaucome.
o Cataracte.
Par voie inhalée



Candidoses oropharyngées.
Modification de la voix.
Possibilité de bronchospasme.
Conseils





Régime alimentaire :
o Hyposodé.
o Hypoglycémique.
o Hyperprotidique.
o Apport de potassium.
o Apport de calcium et vitamine D.
Prise du traitement au milieu du repas.
Pas d'arrêt brutal du traitement mais arrêt par
palier pour favoriser une reprise progressive de
l'activité des glandes surrénales (sauf pour un
traitement de moins de 10 jours).
Rinçage de la bouche après inhalation.
Surveillance des effets secondaires.
Les curares
Tableau des curares
Curares dépolarisants
Curares non dépolarisants
Les curares
Les curares dépolarisants
Dénomination
Délai
Durée
Commune
Produits
d'action d'action
Internationale : les disponibles ®
(s)
(min)
génériques
Suxaméthonium
Célocurine
60
8 - 10
Les curares non dépolarisants
Dénomination
Délai
Commune
Produits
d'action
Internationale : les disponibles ®
(s)
génériques
Atracrium
Tracrium
180
Cisatracurium
Nimbex
180
Mivacurium
Mivacron
180
Rocuronium
Esméron
90
Pancuronium
Pavulon
240
Vécuronium
Norcuron
180
Durée
d'action
(min)
30 - 45
40 - 75
15 - 35
35 - 75
60 - 120
45 - 90
Les curares dépolarisants
Mode d'action
L'acétylcholine est une substance chimique qui joue
le rôle de neuromédiateur (ou neurotransmetteur) et
qui permet la transmission neuromusculaire au niveau
des synapses.


Elle provoque un changement de perméabilité des
ions Na, K, Ca au niveau de la plaque motrice ce
qui entraîne la contraction musculaire.
Elle est ensuite détruite par une enzyme appelée
l'acétylcholinestérase.
Les curares ont une action au niveau des récepteurs
post-synaptiques des fibres musculaires.
Les myorelaxants non dépolarisants agissent comme
l'acétylcholine en se fixant sur les récepteurs et en les
activant. Elle entraîne ainsi une dépolarisation qui se
prolonge quelques minutes nécessaire à la destruction
de l'acétylcholine d'où contraction qui précède le bloc
neuromusculaire (contraction de faible amplitude visible
aux extrémités = fasciculation.). Il n'y a ensuite plus de
transmission neuromusculaire.
Indication

Curarisation
d'action
brève
(2
min)
l'intubation (induction en séquence rapide).
pour
Contre-indications




Myasthénie.
Accident vasculaire cérébral récent.
Affections neuromusculaires.
Plaie du globe oculaire : risque d'énucléation.
Effets secondaires





Choc anaphylactique.
Bronchospasme.
Bradycardie, troubles du rythme.
Douleur musculaire.
Hyperthermie.
Les curares non dépolarisants
Mode d'action
L'acétylcholine est une substance chimique qui joue
le rôle de neuromédiateur (ou neurotransmetteur) et
qui permet la transmission neuromusculaire au niveau
des synapses.


Elle provoque un changement de perméabilité des
ions Na, K, Ca au niveau de la plaque motrice ce
qui entraîne la contraction musculaire.
Elle est ensuite détruite par une enzyme appelée
l'acétylcholinestérase.
Les curares ont une action au niveau des récepteurs
post-synaptiques des fibres musculaires.
Il existe deux types de curares non dépolarisants
issus de deux familles chimiques différentes : les
Aminostéroïdes et les Benzylisoquinolines.


Ils prennent la place de l’acétylcholine sur les
récepteurs, empêchant l’ouverture du canal
ionique et la dépolarisation.
Ils sont compétitifs avec l’acétylcholine et leur
action est annulée grâce à une augmentation de la
concentration de l’acétylcholine.
Indication




Faciliter l'intubation trachéale (intubation moins
délétère au niveau pharyngé).
Relâchement musculaire nécessaire pour la
chirurgie : le niveau de bloc dépend de
l'intervention chirurgicale.
Faciliter ventilation mécanique .
Décurarisation rapide à la fin de la chirurgie.
Contre-indication

Allergie connue.
Effets secondaires


Choc anaphylactique.
Pour le pancuronium : tachycardie, hypertension.
Les dérivés nitrés
Tableau des dérivés nitrès
Dérivés nitrés
Les dérivés nitrés
Les dérivés nitrés
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Trinitine Discotrine
Trinitine
Lénitral
Nitriderm
Trinipatch Diafusor
Risordan
Isocard
Isorbide
Monicor
Molsidomine
Corvasal
Nicorandil
Ikorel
Adancor
Trimétazide
Vastarel
Les dérivés nitrés
Mode d'action
Les dérivés nitrés sont des vasodilatateurs puissants.
Ils provoquent le relâchement des fibres musculaires
lisse du myocarde. Il en résulte une vasodilatation
veineuse avec une diminution de la pression
intracardiaque et une vasodilatation des coronaires.
Indications



Insuffisance cardiaque : insuffisance ventriculaire
gauche.
Angor.
Œdème aigu du poumon.
Contre-indications




Allergie connue.
Hypotension artérielle.
Cardiomyopathie obstructive.
Infarctus du myocarde récent.
Effets secondaires



Céphalées, bouffées de chaleur.
Vasodilatation cutanée avec rougeur.
Hypotension orthostatique.
Surveillances




Surveillance quotidienne de la pression artérielle.
Recherche d'une hypotension orthostatique dans
les premiers jours de traitement. Lors de la
première prise, administration en position assise
pour
prévenir
le
risque
d'hypotension
orthostatique.
Enlever les dispositifs transdermiques (patchs) en
cas de choc électrique externe car risque
d'explosion.
Enlever les dispositifs transdermiques (patchs) le
soir et attendre un intervalle de 8 heures avant de
remettre un nouveau patchs afin d'éviter un
phénomène
d'échappement
thérapeutique
:
diminution rapide de l'action d'un médicament
après quelques prises de celui-ci, il s'agit en
quelque sorte d'une accoutumance à la molécule
contenue dans ce médicament.
Les digitaliques
Tableau des digitaliques
Digitaliques
Les digitaliques
Les digitaliques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Trimétazide
Vastarel
Les digitaliques
Mode d'action
Les digitaliques améliorent le fonctionnement du
cœur par les mécanismes suivants appelés la «Règle
des 3 "R"»:



Renforcement des contractions du cœur : effet
inotrope positif.
Ralentissement de la fréquence cardiaque : effet
chronotrope négatif.
Régularisation du débit.
Indications


Troubles du rythme auriculaire :
o Fibrillation atriale.
o Flutter atrial.
Insuffisance cardiaque.
Contre-indications





Allergie connue.
Troubles de la conduction cardiaque.
Trouble du rythme ventriculaire : extrasystoles
ventriculaires.
Cardiopathies obstructives.
Injection de calcium intraveineuse : risque d'arrêt
cardiaque.
Effets secondaires

Intoxication digitalique par surdosage avec des
signes évocateurs :
o Toubles
digestifs
:
anorexie,
nausées,
vomissements.
o Troubles neurosensoriels : vertiges, céphalées.
o Troubles de la conduction et de l'excitabilité
cardiaque.
Surveillances



Surveillance biologique régulière :
o Kaliémie.
o Fonction rénale.
o Fonction hépatique.
Surveillance de l'électrocardiogramme.
Dosage du taux toxique :
o Digoxinémie > 3 ng/ml
Les diurétiques
Tableau des diurétiques
Diurétiques hypokaliémiants
Diurétiques épargneurs de potassium
Diurétiques osmotiques
Les diurétiques
Les diurétiques hypokaliémiants de l'anse
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Furosémide
Lasilix
Bumétamide
Burinex
Pirétanide
Eurelix
Les diurétiques hypokaliémiants thiazidiques
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Indapamide
Fludex
Hydrochlorothiazide
Esidrex
Les diurétiques épargneurs de potassium
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Spironolactone
Aldactone
Canrénone
Soludactone
Les diurétiques osmotiques
Dénomination Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Mannitol
Mannitol
Les diurétiques hypokaliémiants
Modes d'action


Diurétiques de l'anse
o Inhibition de la réabsorption du sodium, du
chlore, du potassium et de l'eau au niveau de la
partie ascendante de l'anse de Henle.
Diurétiques thiazidiques
o Inhibition de la résorption du sodium et de l'eau
dans le tube distal.
o Augmentation de l'élimination de l'excrétion du
potassium par sécrétion tubulaire distale.
Indications


Hypertension artérielle.
Oedèmes liés à une insuffisance cardiaque, rénale
ou hépatique.
Contre-indications



Allergie connue.
Obstacle sur les voies urinaires.
Troubles hydro-électrolytiques
hyponatrémie, hypokaliémie.
non
corrigés
:
Effets secondaires

Hyponatrémie, déshydratation, hypovolémie avec
hypotension orthostatique.


Hypokaliémie.
Crise de goutte : élévation de l'uricémie.
Surveillances


Surveillance du ionogramme :
o Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal.
o Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal.
Augmentation de la diurèse.
Les diurétiques épargneurs de potassium
Mode d'action
Action par antagonisme de l'aldostérone (hormone
rénale qui augmente la réabsorption d'eau et de sodium
et l'élimination urinaire du potassium), ce qui se traduit
par une fuite de sodium et une récupération du
potassium au niveau des urines : action au tube
contourné distal.
Indications


Hypertension artérielle.
Oedèmes liés à une insuffisance cardiaque, rénale
ou hépatique.
Contre-indications



Allergie connue.
Hyperkaliémie.
Insuffisance rénale ou hépatique.
Effets secondaires

Hyperkaliémie
(accrue
chez
les
diabétiques par l'hyperglycémie).
personnes

Troubles digestifs.
Surveillances


Surveillance du ionogramme :
o Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal.
o Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal.
Augmentation de la diurèse.
Les diurétiques osmotiques
Mode d'action
Augmentation de la pression osmotique du liquide
tubulaire : action au tube proximal.
Action par augmentation de la pression osmotique
plasmatique.
La
présence
d'une
concentration
importante d'un diurétique osmotique dans la lumière
du néphron augmente l'osmolarité et diminue la
réabsorption de l'eau et des électrolytes.
Il ce fait donc une diurèse osmotique par filtration
glomérulaire sans réabsorption tubulaire.
Indications




Œdème cérébral.
Diminuer la pression intracranienne
liquidienne
cérébrale
avant
neurochirurgicale.
Diminuer la pression intra-oculaire
traitement
du
glaucome
ou
chirurgicale sur l'oeil.
Intoxication médicamenteuse.
Contre-indications
et la masse
intervention
en cas de
intervention




Allergie connue.
Déshydratation.
Insuffisance cardiaque ou respiratoire.
Insuffisance rénale.
Effets secondaires


Troubles électrolytiques.
Troubles digestifs.
Surveillances


Surveillance du ionogramme :
o Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal.
o Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal.
Augmentation de la diurèse.
Les fluidifiants bronchiques
Tableau des fluidifiants bronchiques
Fluidifiants bronchiques
Les fluidifiants bronchiques
Les fluidifiants bronchiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Exomuc
Fuimicil
Acétylcystéine
Mucomyst
Codotussyl Pectosan
Carbocistéine
Solutricine
Les fluidifiants bronchiques
Mode d'action
Action par diminution de la viscosité du mucus
bronchique.
Indication

Affections broncho-pulmonaires.
Contre-indications


Allergie connue.
Impossibilité de tousser et de cracher.
Effets secondaires


Inondation bronchique par liquéfaction brutale des
sécrétions en cas d'impossibilité de tousser et
cracher.
Rares réactions allergies.
Les hormones gynécologiques
Les œstrogènes
Action physiologique





Action trophique des ovaires à faibles doses.
Epaississement de la muqueuse utérine et
augmentation de la glaire cervicale.
Augmentation de l'activité ciliaire des trompes.
Favorise
le
développement
des
glandes
mammaires.
Rétention hydrosodée.




Diminution de la tolérance aux glucides.
Augmentation des triglycérides.
Effet inverse chez l'homme : atrophie testiculaire.
Inhibe la spermatogenèse.
Indications




Traitement de la ménopause.
Traitement de la stérilité par insuffisance de glaire.
Traitement d'urgence des ménorragies (perte
utérine de sang augmentant le volume des règles
sans en modifier la durée).
Traitement d'urgence des métrorragies (perte
utérine survenant en dehors des règles en date et
en durée).
Effets secondaires



Hypertension.
Modification lipido-glucidique.
Hyperviscosité sanguine et agrégation plaquettaire.
Oestrogénothérapie substitutive


Hypœstrogènie :
o Tension des seins.
o Irritabilité.
o Jambes lourdes.
Hyperœstrogènie :
o Bouffée de chaleur.
o Sécheresse vaginale.
o Céphalée.
La progestérone
Action physiologique






Inhibe l'ovulation à forte dose.
Favorise le développement de l'utérus en cas de
fécondation.
Epaississement de la glaire cervicale.
Inhibe la lactation.
Effet diurétique.
Effet anti-androgène chez l'homme.
Progestatif de synthèse
Effet contraceptif et androgénique (prise de poids,
rétention hydrosodée, acné, pilosité, modification de la
libido).
Indication




Traitement de l'endométriose.
Ménorragie.
Fibromes.
Traitement de la périménopause
postménopause.
et
de
la
de
la
Effets secondaires


Perturbation du métabolisme hépatique.
Perturbation lipido-glucidique.
Progestérone et assimilé
Indication



Mastopathie bénigne : tension mammaire.
Stérilité par insuffisance lutéale.
Traitement de la périménopause et
postménopause.
Effets secondaires

Vertige donc à prendre le soir.


Perturbation du métabolisme hépatique.
Perturbation lipido-glucidique.
L'androgène
Action physiologique


Développement des organes et caractères sexuels
secondaires chez l'homme.
Action anabolisante sur le squelette.
Androgènothérapie substitutive
Indication

Hypogonadisme
testostérone.
masculin
par
déficit
de
Les inducteurs d'ovulation
Action au niveau de l'hypothalamus
Le clomifène agit au niveau de l'hypothalamus en
augmentant la libération de FSH par l'hypophyse afin
de favoriser la maturation du follicule.
Indication

Ovaire fonctionnel mais pas de grossesse.
Effets secondaires



Hypertrophie ovarienne : kyste ovarien.
Douleur abdominale.
Trouble hépatique.
Action au niveau de l'ovaire
Les gonadotrophines
provoquer l'ovulation.
stimulent
l'ovaire
pour
Indication


Anovulation.
Déclenchement de l'ovulation après induction de
l'ovulation.
Effet secondaire

Hyperstimulation ovarienne : augmentation de la
taille des ovaires, prise de poids, kystes ovariens.
L'agoniste de la LH-RH
Stimulation des hormones
inhibition de cette sécrétion.
gonadotropes
puis
Indication



Puberté précoce.
Cancer de la prostate.
Endométriose.
L'ocytocique
Capable d'augmenter la durée et la fréquence des
contractions utérines.
Indication

Lors d'un accouchement si rupture de la poche des
eaux et dilatation complète du col.


Interruption volontaire de grossesse (IVG).
Mort fœtal in-utéro.
Les hormones thyroïdiennes
Tableau des hormones thyroïdiennes
Hormones thyroïdiennes
Les hormones thyroïdiennes
Les hormones thyroïdiennes
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
LLévothyroxine ou L-T4 Lévothyrox
Thyroxine
Liothyronine ou L-T3 Cynomel
L-T3 + L-T4
Euthyral
Les hormones thyroïdiennes
Mode d'action


L'hormone active est la T3.
L'hormone apporté T4 est convertie en T3 dans les
cellules.
L'administration
d'hormones
thyroïdiennes
augmenterait la vitesse de transcription de l'ARN
messager responsable de la synthèse de certains
enzymes spécifiques.
Indications


Hypothyroïdie.
Diminuer l'activité de la TSH.
Contre-indications



Allergie connue.
Cardiopathies décompensées : troubles du rythme,
angor, insuffisance coronarienne.
Hyperthyroïdie.
Effets secondaires


Surdosage se traduisant par les signes de
l'hyperthyroïdie :
o Insomnie.
o Irritation.
o Céphalées.
o Tachycardie.
o Fièvre, sueurs.
o Diarrhée, amaigrissement.
Potentialisation
des
antivitamines
K
lors
d'associations.
Les benzodiazépines
Tableau des benzodiazépines
Benzodiazépines
Les benzodiazépines
Les benzodiazépines hypnotiques
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Lormétazépam
Noctamide
Zolpidem
Stilnox
Zopiclone
Imovane
Les benzodiazépines anxiolytiques
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Alprazolam
Xanax
Lorazépam
Témesta
Oxazépam
Séresta
Prazépam
Lysanxia
Diazépam
Valium
Clobazam
Urbanyl
Méprobamate
Equanil
Les benzodiazépines myorelaxants
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Tétrazépam
Myolastan
Les benzodiazépines anticonvulsivants
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Clonazépam
Rivotril
Diazépam
Valium
Clobazam
Urbanyl
Les benzodiazépines sédatifs antihistaminiques
H1
Dénomination Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Hydroxyzine
Atarax
Les benzodiazépines hypnotiques - sédatifs
Dénomination Commune
Internationale : les
Produits disponibles
génériques
Midazolam
Hypnovel
Les benzodiazépines
Mode d'action






Effet
Effet
Effet
Effet
Effet
Effet
anxiolytique.
hypnotique.
sédatif.
myorelaxant.
anticonvulsivant.
amnésiant.
Indications





Anxiété, crise d'angoisse.
Prévention et traitement du delirium tremens et du
sevrage alcoolique.
Insomnie.
Contractures musculaires dans les affections
rhumatismales.
Crise convulsive.
Contre-indications



Allergie connue.
Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil.
Insuffisance hépatique.

Myasthénie.
Effets secondaires






Somnolence, difficultés de concentration, sensation
d'ébriété ou irritabilité, agressivité, excitation.
Amnésie.
Hypotonie musculaire : risques de chutes.
Par voie intraveineuse : dépression respiratoire,
hypotension, troubles de la conscience.
Syndrome de sevrage : irritabilité, anxiété,
myalgies, tremblements.
Antidote : flumazénil (Anexate®).
Surveillances


Surveillance des effets secondaires.
Syndrome de sevrage : arrêt très progressif
lorsque la prise dure plus de 15 jours.
Les hypolipémiants
Tableau des hypolipémiants
Inhibiteurs de la HMG-CoA réductase
Fibrates
Les hypolipémiants
Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Atorvastatine
Tahor
Pravastatine
Elisor
Vasten
Rosuvastatine
Crestor
Simvastatine
Zocor
Les fibrates
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Fénobibrate
Lipanthyl
Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase
Mode d'action
Action par blocage de la biosynthèse du cholestérol
en inhibant l'HMG-CoA réductase qui agit à ce niveau.
Indication

Hypercholestérolémie.
Contre-indications


Allergie connue.
Insuffisance hépatique, rénale.
Effets secondaires

Troubles digestifs : constipations, nausées,
diarrhée, flatulence, douleurs abdominales.
Surveillances

Surveillance biologique :
o
o
o
Transaminases :
 Après 4 à 6 semaines du début du traitement,
puis tous les 3 mois pendant 1 an, puis
régulièrement.
 ASAT = TGO : 10 – 30 UI/l : normal
 ALAT = TGP : 11 – 40 UI/l : normal
Bilan lipidique :
 Après 1 à 2 mois du début du traitement, puis
régulièrement.
 Cholestérolémie normal :
o Totale : 4,1 – 6,2 mmol/l soit 1,5 – 2,5 g/l
o LDL < 4,10 mmol/l
o HDL > 1 mmol/l
CPK : en cas de douleurs et/ou de faiblesses
musculaires.
Conseil

Le traitement doit être associé à un régime
alimentaire hypolipidique.
Les fibrates
Mode d'action
Action par blocage de la biosynthèse du cholestérol
(inhibition
de
l'HMG-CoA
réductase)
et
des
triglycérides.
Indications


Hypercholestérolémie.
Hypertriglycéridémie.
Contre-indications



Allergie connue.
Lithiase biliaire.
Insuffisance rénale ou hépatique.
Effets secondaires




Troubles digestifs : nausées,
diarrhées.
Réactions cutanées allergiques.
Rhabdomyolyse.
Lithiase biliaire.
vomissements,
Surveillances

Surveillance biologique :
o Créatinémie :
 Après 4 à 6 semaines du début du traitement,
puis tous les 3 mois pendant 1 an, puis
régulièrement.
o Transaminases :
 Après 4 à 6 semaines du début du traitement,
puis tous les 3 mois pendant 1 an, puis
régulièrement.
 ASAT = TGO : 10 – 30 UI/l : normal
 ALAT = TGP : 11 – 40 UI/l : normal
o Bilan lipidique :
 Après 1 à 2 mois du début du traitement, puis
régulièrement.
 Cholestérolémie normal :
o Totale : 4,1 – 6,2 mmol/l soit 1,5 – 2,5 g/l
o LDL < 4,10 mmol/l
o HDL > 1 mmol/l
 Triglycéridémie normal :
o 0,5 – 2 mmol/l
Conseil

Le traitement doit être associé à un régime
alimentaire hypolipidique.
Les insulines
Tableau des insulines
Insulines
Conservation des insulines
Préparation des insulines
Injection des insulines
Les insulines
Les insulines analogues rapides
Propriétés
Produits disponibles
délai d'action
de quelques minutes
Humalog NovoRapid
durée d'action de 2 à 3
heures
Les insulines rapides
Propriétés
Produits disponibles
délai d'action de 15 à 30
Insuman
Actrapid
minutes
rapid
durée d'action de 4 à 6
Umuline
heures
rapide
Les insulines intermédiaire NPH
Propriétés
Produits disponibles
délai d'action de 30 à 45
Insuman Insulatard
minutes
basal
NPH
durée d'action de 10 à
Umuline
16 heures.
NPH
Les insulines analogues lentes
Propriétés
Produits disponibles
délai d'action de 1 à 2
heures
Lantus
Levemir
durée d'action de 20 à
24 heures
Les insulines mixtes : insulines rapides + NPH
Propriétés
Produits disponibles
délai d'action de 15
Humalog
minutes
Novo Mix
Mix (25,
durée d'action de 12
30
50)
heures
Les insulines mixtes : analogue rapide + NPH
Propriétés
Produits disponibles
Mixtard
délai d'action de 30
Insuman
(10, 20,
minutes
comb
30, 40, 50)
durée d'action de 12
Umuline
heures
profil 30
Les insulines
Indications


Diabète de type 1 (insulinodépendant).
Hyperglycémie et résistance à l'insuline en lien
avec la réponse de stress hypermétabolique qui
suit normalement chaque traumatisme majeur ou
maladie aiguë.
Contre-indication

Hypoglycémie.
Effets secondaires



Hypoglycémie : asthénie, sensation de faim, sueurs
profuses, céphalées, troubles visuels, confusion.
Lipodystrophie : injection répétées trop longtemps
au même endroit.
Rougeur cutanée et douleur : injection trop
superficielle.
Surveillances

Surveillance de la glycémie capillaire avant chaque
repas.
o Normal : 3,3 – 5 mmol/l soit 0,8 – 1,2 g/l
La conservation des insulines


Les flacons d'insuline non entamés (en
réserve) doivent être conservés dans le
réfrigérateur, mais pas au freezer, ni au
congélateur, car le gel dénature très fortement
l'insuline.
Les flacons d'insuline entamés doivent êtres
conservés à température ambiante, à l'abri de
la chaleur et de la lumière : il n'est pas
nécessaire
de
conserver
également
au
réfrigérateur l'insuline entamée, car ce flacon ne
va durer qu'une ou deux semaines, ce qui
insuffisant pour diminuer l'activité de l'insuline
lorsqu'elle est conservée à température ambiante
: l'insuline perd 10 % de son activité en deux ans
à 20 degrés, en dix semaines à 37 degrés, et en
quatre semaines à 50 degrés.

Il est souhaitable que l'insuline que l'on injecte en
sous-cutanée soit à une température proche de
celle du corps :
o d'une part, parce que la façon dont l'insuline,
qui a été injectée sous la peau, va diffuser vers
le sang est différente selon que l'insuline est
froide ou non.
o d'autre
part, parce que l'injection avec de
l'insuline qui vient de sortir du réfrigérateur est
parfois plus douloureuse qu'avec de l'insuline
conservée à 20 degrés.
La préparation des insulines
Flacon d'insuline et seringue à insuline


S'il s'agit d'insuline laiteuse, retourner une dizaine
de fois le flacon afin de remettre en suspension le
«produit retard» qui s'est déposé au fond du
flacon depuis la dernière injection.
o en l'absence de cette façon de procéder on
risque d'injecter surtout de l'insuline rapide
pendant les premiers jours d'utilisation du
flacon, et surtout de l'insuline retard les derniers
jours d'utilisation du flacon. Ceci ne concerne
pas la Lantus qui est un analogue lent dont
l'effet retard n'est pas lié à la présence d'un
«produit retard» en suspension dans le flacon.
o ne pas agiter ou secouer brutalement le flacon.
Ne pas non plus le rouler entre les paumes des
mains car cette façon de procéder remet
beaucoup moins bien en suspension le «produit
retard».
Désinfectez le bouchon du flacon avec un coton
imbibé d'antiseptique.




Avant de prélever l'insuline, il faut remplir la
seringue d'un volume d'air égal à la dose
d'insuline à prélever:
o cet air est nécessaire pour obtenir une contrepression dans le flacon, qui facilitera le
prélèvement de l'insuline.
o en l'absence de cette façon de procéder, au fur
et à mesure de l'utilisation du flacon il y aurait
un vide dans le flacon qui rendrait de plus en
plus difficile le prélèvement de l'insuline, et qui
pourrait favoriser la venue d'air dans la
seringue.
Injecter l'air dans le flacon.
Prélever la dose d'insuline, doucement, sans créer
de turbulences dans le flacon.
Chasser les bulles d'air : tapoter la seringue au
niveau des bulles de façon à ce qu'elles remontent
vers le haut de la seringue. Chasser les bulles
dans le flacon, puis reprélever la dose d'insuline
désirée, sans bulle d'air.
Le stylo à insuline




S'il s'agit d'insuline laiteuse, retourner une dizaine
de fois le stylo afin de remettre en suspension le
«produit retard», pour bien homogénéiser.
Visser une aiguille sur le stylo.
Purger le stylo en injectant 2 unités de façon à
faire sortir une éventuelle bulle d'air présente
dans la cartouche. Recommencez la manoeuvre si
une goutte d'insuline n'apparaît pas à l'extrémité
de l'aiguille.
Sélectionner la dose d'insuline désirée.
L'injection des insulines






Choix de la zone d'injection en fonction de leur
rapidité de libération de l'insuline :
o 1e : parties basses et externes de l'abdomen
(sauf au pourtour de l'ombilic).
o 2e : parties supérieures et externes des bras.
o 3e : parties antérieures et externes des cuisses.
o 4e : En arrière, partie haute des fesses.
 rotation des zones : même heure = même
zone.
 rotation dans une même zone : espacer les
injections d'environ 3 cm.
Nettoyer la peau à l'alcool pour enlever la fine
pellicule grasse qui la recouvre, ainsi que les
microbes qui s'y trouvent, il ne s'agit pas d'une
désinfection.
Choisir la technique d'injection en fonction de la
taille de l'aiguille :
o injection à 90° ou à 45°.
o injection avec ou sans pli cutané.
o pour une même zone = une même technique.
Faire un pli cutané : utiliser seulement le pouce,
l'index et le majeur pour pincer la peau et ne pas
écarter le pouce et l'index de plus de 3 cm pour
prendre la peau si cette distance est plus grande,
le pli prend le muscle.
o Maintenir le pli jusqu'au retrait de l'aiguille car
risque de toucher le muscle.
Injection dans le tissu sous-cutané profond :
o une injection faite dans le muscle entraîne une
action plus rapide de l'insuline : risque
d'hypoglycémie.
o une injection trop superficielle entraîne une
action plus lente de l'insuline risque :
d'hyperglycémie.
Attendre 10 secondes avant de retirer l'aiguille,
afin que l'insuline placée sous la peau «trouve sa


place» et ne ressorte pas en partie par le point
d'injection lorsque vous aurez retiré l'aiguille.
Retirer la seringue d'un geste vif : un retrait lent
favoriserait la sortie de l'insuline par le point
d'injection.
Ne pas masser la zone où a été faite l'injection
après le retrait de l'aiguille :
o un massage rendrait variable la libération de
l'insuline, ce qui serait un facteur de variabilité
glycémique.
o au fil des années, les zones d'injections seraient
altérées par ces massages inopportuns.
Les laxatifs
Tableau des laxatifs
Laxatifs
Laxatifs
Laxatifs
Laxatifs
Laxatifs
osmotiques
lubrifiants
stimulants
de lest
par voie rectale
Les laxatifs
Les laxatifs osmotiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Forlax
Movicol
Duphalac Auxitrans
Lactulose Hydrafuca
Sorbitol
Importal
Les laxatifs lubrifiants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Huile de
Lansoyl
paraffine
Les laxatifs stimulants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Normacol Péristaltine
Carbonex
Sénokot
70%
Agiolax
Tamarine
Dragées
Fuca
Les laxatifs de lest
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Infibran Parapsyllium
Inolaxine
Psylia
Mucipulgite Spagulax
Mucivital Transilane
Mulkine
Les laxatifs par voie rectale
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Normacol
Eductyl
lavement
Rectopanbiline
Les laxatifs osmotiques
Mode d'action
Action par augmentation de l'hydratation et du
volume du bol alimentaire par effet osmotique, c'est à
dire en attirant l'eau à l'intérieur du côlon.
Indication

Constipation.
Contre-indications




Allergie connue.
Syndrome occlusif ou sub-occlusif.
Syndrome
douloureux
abdominal
d'origine
inconnue.
Colopathies inflammatoires : maladie de Crohn,
rectocolite…
Effets secondaires


Diarrhée.
Douleurs abdominales.
Conseils


Favoriser la prise le matin.
Insister sur l'exercice d'une
régulière.
activité
physique


Associer le traitement à un régime riche en fibres
et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau
par jour).
Surveiller la fréquence et la consistance des selles,
de leur facilité d'exonération et du soulagement
ressenti par le patient.
Les laxatifs lubrifiants
Mode d'action
Action par lubrification et ramollissement du contenu
colique.
Indication

Constipation.
Contre-indication

Allergie connue.
Effets secondaires


Suintement anal.
Malabsorption des vitamines liposolubles : A, D, E,
K.
Conseils



En cas de prise le soir, ne pas s'allonger dans les
deux heures qui suivent.
Insister sur l'exercice d'une activité physique
régulière.
Associer le traitement à un régime riche en fibres
et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau
par jour).

Surveiller la fréquence et la consistance des selles,
de leur facilité d'exonération et du soulagement
ressenti par le patient.
Les laxatifs stimulants
Mode d'action
Action d'irritation de la paroi intestinale à tel point
qu'elle
se
contracte
brutalement,
entraînant
l'évacuation rapide des selles.
Indication

Constipation.
Contre-indications



Allergie connue.
Syndrome
douloureux
abdominal
d'origine
inconnue.
Colopathies inflammatoires : maladie de Crohn,
rectocolite…
Effet secondaire

Lésions de la muqueuse colique à long terme et par
utilisation prolongée.
Conseils



Ne pas dépasser 8 à 10 jours de traitement.
Insister sur l'exercice d'une activité physique
régulière.
Associer le traitement à un régime riche en fibres
et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau
par jour).

Surveiller la fréquence et la consistance des selles,
de leur facilité d'exonération et du soulagement
ressenti par le patient.
Les laxatifs de lest
Mode d'action
Action par augmentation du volume du bol
alimentaire (si l'apport d'eau est suffisant) qui gonfle
dans les intestins et donc distend la paroi intestinale, ce
qui provoque donc une contraction des fibres lisses,
aboutissant à l'évacuation des selles par réflexe de
défécation.
Indication

Constipation.
Contre-indications



Allergie connue.
Syndrome
douloureux
abdominal
inconnue.
Affections sténosantes du tube digestif.
d'origine
Effet secondaire

Ballonnement
traitement).
(le
plus
souvent
en
début
de
Conseils


Le traitement par laxatifs de lest nécessite un
apport hydrique important pour être efficace.
Favoriser la prise au moment des repas.



Insister sur l'exercice d'une activité physique
régulière.
Associer le traitement à un régime riche en fibres
et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau
par jour).
Surveiller la fréquence et la consistance des selles,
de leur facilité d'exonération et du soulagement
ressenti par le patient.
Les laxatifs par voie rectale
Mode d'action
Evacuation rapide de l'ampoule rectale par différents
mécanismes d'actions : augmentation du volume des
selles, lubrification, irritation…
Indication

Constipation.
Contre-indications




Allergie connue.
Poussées hémorroïdaires.
Fissures anales.
Inflammation : anites, rectites.
Effet secondaire

Risque de rectite par utilisation prolongée.
Conseils

Administration 15 à 20 minutes avant le moment
choisi pour l'exonération.



Insister sur l'exercice d'une activité physique
régulière.
Associer le traitement à un régime riche en fibres
et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau
par jour).
Surveiller la fréquence et la consistance des selles,
de leur facilité d'exonération et du soulagement
ressenti par le patient.
Les myorelaxants
Tableau des myorelaxants
Myorelaxants
Les myorelaxants
Les myorelaxants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Baclofène
Liorésal
Tétrazépam
Myolastan Mégavix
Dantrolène
Dantrium
Méphénésine
Décontractyl
Quinine et associés Hexaquine Quinéside
Les myorelaxants
Mode d'action
Action de relâchement musculaire.
Indications


Contractures musculaires.
Spasticité musculaire due
neurologiques chroniques.
à
des
affections
Contre-indications


Myasthénie.
Pour le tétrazépam
chronique.
:
insuffisance
respiratoire
Effets secondaires



Hypotonie musculaire.
Asthénie, somnolence, vertiges.
Troubles digestifs.
Surveillances

Veiller au respect du repos au lit pour prévenir tout
risque de chute.
Les neuroleptiques
Tableau des neuroleptiques
Propriétés des neuroleptiques
Phénothiazines
Butyrophénones
Benzamides
Neuroleptiques atypiques
Les neuroleptiques
Les phénothiazines
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Cyamémazine
Tercian
Chlorpromazine
Largactil
Lévopromazine
Nozinan
Perphénazine
Trilifian
Fluphénazine
Moditen
Les butyrophénones
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Dropéridol
Droleptan
Halopéridol
Haldol
Penfluridol
Sémap
Les benzamides
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Tiapride
Tiapridal
Amisulpiride
Sémap
Sulpiride
Synédil
Les neuroleptiques atypiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Loxapine
Loxapac
Olanzapine
Rispéridone
Clozapine
Zuclopenthixol
Zyprexa
Risperdal
Léponex
Clopixol
Les propriétés des neuroleptiques





Activité antidélirante.
Action anti-hallucinatoire.
Action anti-confusionnel.
Action
désinhibitrice
:
création
d'indifférence psychomotrice.
Action
sédative
avec
réduction
d'agitations et sédations.
Les phénothiazines
Mode d'action

Neuroleptique inhibiteur.
Indications






Etat psychotique aigu et chronique.
Etat d’excitation psychomotrice.
Anxiété majeure.
Forme grave de névrose.
Sevrage toxicomaniaque.
Autres :
o Névralgies faciales.
o Douleurs intenses et rebelles.
o Nausées et vomissements rebelles.
d'un
état
des
états
Contre-indications





Allergie connue.
Troubles cardiaques : tachycardie,
collapsus.
Glaucome.
Adénome de la prostate.
Porphyries.
bradycardie,
Effets secondaires






Syndrome malin des neuroleptiques : mise en jeu
du pronostic vital : pâleur, hyperthermie, sueur
profuse, hypertonie musculaire.
®
o Antidote : Dantrolène (Dantrium )
Syndrome d’hyperthermie maligne.
®
o Antidote : Dantrolène (Dantrium )
Troubles psychiques :
o Sédation.
o Indifférence affective et psychomotrice.
o Etat confusionnel.
Troubles neurologiques :
o Syndrome parkinsonien.
o Troubles
extra-pyramidaux : mouvement de
sucions, mouvement anormal de mastication,
trouble de la déglutition, akatisie (démarche
incessante), impatience, lenteur des gestes.
Troubles cardio-circulatoires :
o Hypotension.
o Troubles du rythme.
Troubles neurovégétatifs :
o Sécheresse
buccale :
dentaire.
apparition
de
carie
o
o

Constipation.
Risque de rétention urinaire.
Troubles endocriniens :
o Prise de poids.
o Gynécomastie, galactorrhée.
o Impuissance, frigidité, baisse de la libido.
o Trouble des cycles menstruels.
Les butyrophénones
Mode d'action
Neuroleptique sédatif.
Indications





Etat psychotique aigu et chronique.
Etat d’excitation psychomotrice.
Anxiété majeure.
Forme grave de névrose.
Nausées et vomissements rebelles.
Contre-indications


Allergie connue.
Troubles cardiaques :
collapsus.
tachycardie,
bradycardie,
Effets secondaires


Syndrome malin des neuroleptiques : mise en jeu
du pronostic vital : pâleur, hyperthermie, sueur
profuse, hypertonie musculaire.
®
o Antidote : Dantrolène (Dantrium )
Syndrome d’hyperthermie maligne.
o





Antidote : Dantrolène (Dantrium®)
Troubles psychiques :
o Sédation.
o Indifférence affective et psychomotrice.
o Etat confusionnel.
Troubles neurologiques :
o Syndrome parkinsonien.
o Troubles
extra-pyramidaux : mouvement de
sucions, mouvement anormal de mastication,
trouble de la déglutition, akatisie (démarche
incessante), impatience, lenteur des gestes.
Troubles cardio-circulatoires :
o Hypotension.
o Troubles du rythme.
Troubles neurovégétatifs :
o Sécheresse
buccale : apparition
dentaire.
o Constipation.
o Risque de rétention urinaire.
de
Troubles endocriniens :
o Prise de poids.
o Gynécomastie, galactorrhée.
o Impuissance, frigidité, baisse de la libido.
o Trouble des cycles menstruels.
Les benzamides
Mode d'action
Neuroleptique mixte.
carie
Indications





Etat psychotique aigu et chronique.
Etat d’excitation psychomotrice.
Anxiété majeure.
Forme grave de névrose.
Nausées et vomissements rebelles.
Contre-indications


Allergie connue.
Troubles cardiaques :
collapsus.
tachycardie,
bradycardie,
Effets secondaires





Syndrome malin des neuroleptiques : mise en jeu
du pronostic vital : pâleur, hyperthermie, sueur
profuse, hypertonie musculaire.
®
o Antidote : Dantrolène (Dantrium )
Syndrome d’hyperthermie maligne.
®
o Antidote : Dantrolène (Dantrium )
Troubles psychiques :
o Sédation.
o Indifférence affective et psychomotrice.
o Etat confusionnel.
Troubles neurologiques :
o Syndrome parkinsonien.
o Troubles
extra-pyramidaux : mouvement de
sucions, mouvement anormal de mastication,
trouble de la déglutition, akatisie (démarche
incessante), impatience, lenteur des gestes.
Troubles cardio-circulatoires :
o Hypotension.
o


Troubles du rythme.
Troubles neurovégétatifs :
o Sécheresse
buccale : apparition
dentaire.
o Constipation.
o Risque de rétention urinaire.
de
carie
Troubles endocriniens :
o Prise de poids.
o Gynécomastie, galactorrhée.
o Impuissance, frigidité, baisse de la libido.
o Trouble des cycles menstruels.
Les neuroleptiques atypiques
Indications



Schizophrénie.
Etat psychotique aigu et chronique.
Etat d’excitation psychomotrice.
Contre-indications


Allergie connue.
Troubles cardiaques :
collapsus.
tachycardie,
bradycardie,
Effets secondaires


Syndrome malin des neuroleptiques : mise en jeu
du pronostic vital : pâleur, hyperthermie, sueur
profuse, hypertonie musculaire.
®
o Antidote : Dantrolène (Dantrium )
Syndrome d’hyperthermie maligne.
®
o Antidote : Dantrolène (Dantrium )





Troubles psychiques :
o Sédation.
o Indifférence affective et psychomotrice.
o Etat confusionnel.
Troubles neurologiques :
o Syndrome parkinsonien.
o Troubles
extra-pyramidaux : mouvement de
sucions, mouvement anormal de mastication,
trouble de la déglutition, akatisie (démarche
incessante), impatience, lenteur des gestes.
Troubles cardio-circulatoires :
o Hypotension.
o Troubles du rythme.
Troubles neurovégétatifs :
o Sécheresse
buccale : apparition
dentaire.
o Constipation.
o Risque de rétention urinaire.
de
Troubles endocriniens :
o Prise de poids.
o Gynécomastie, galactorrhée.
o Impuissance, frigidité, baisse de la libido.
o Trouble des cycles menstruels.
Les pansements digestifs
Tableau des pansements digestifs
Pansements digestifs
Les pansements digestifs
carie
Les antiacides
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Hydroxyde
Maalox
Gélox
d'aluminium
Gélusil
Contracide
Phosphate
Phosphalugel
d'aluminium
Les antireflux
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Alginates
Gaviscon
Topaal
Les absorbants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Argiles
Smecta
Charbon
CarbolevureCarbosylane
Silicone
Pepsane
Les protecteurs des parois œso-gastrique
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Sucralfate
Ulcar
Kéal
Les pansements digestifs
Modes d'action




Action antiacide par neutralisation des sécrétions
acides dans l'estomac.
Action antireflux par formation d'un gel surnageant
à la surface du contenu gastrique formant ainsi
une "barrière" sur la muqueuse.
Action absorptive de l'eau, des gaz et des toxines.
Action protectrice de l'œsophage et de l'estomac en
sécrétant d'une substance visqueuse adhérant aux
parois.
Indications




Troubles de la digestion.
Reflux gastro-œsophagiens.
Douleurs digestives.
Météorisme.
Contre-indication



Allergie connue.
Effet secondaire
Constipation à fortes doses.
Les solutés de perfusion
Tableau des solutés de perfusion
Solutés de perfusions
Solutés cristalloides
Solutés colloïdes
Les solutés de perfusion
Les cristalloïdes
Propriétés
Produits disponibles
Sérum physilogique
0,9 %
Glucosé 5 %
Isotoniques
Ringer lactate
Bicarbonate de sodium
1,4 %
Sérum salé 7,5 %
Glucosé 10, 15, 20 et
30 %
Hypertoniques
Bicarbonate de sodium
4,2 et 8,4 %
Mannitol 10, 20 et 25
%
Hypotoniques
Glucosé 2,5 %
Les colloïdes
Propriétés
Produits disponibles
Gélofusine
Gélatines
Plasmion
Voluven
Hydroxyéthylamidon
Héafusine 6 et 10 %
(HEA)
Hestéril
Hydroxyéthylamidon +
HyperHès
chlorure de sodium
Dérivés du sang
Albumine
Les solutés de perfusions
Indications
Les solutés de perfusion sont des solutions
liquidiennes utilisées dans diverses situations :




Hydratation.
Véhicule pour apport thérapeutique.
Correction de troubles électrolytiques et/ou
métaboliques.
Remplissage
pour
corriger
des
troubles
hémodynamiques ou hémorragiques.
Catégories des solutés
Il y a 2 catégories de solutés :


Les cristalloïdes : contiennent des particules de
petites tailles (sels minéraux, glucose) qui sortent
rapidement des vaisseaux et passe dans le liquide
interstitiel. Leur effet est lié à leur osmolalité.
Les colloïdes : contiennent des grosses molécules
qui restent dans les vaisseaux pendant un certain
temps et attirent l'eau des liquides interstitiels.
Leur effet est lié à leur pouvoir oncotique, ils
permettent donc le remplissage vasculaire.
Concentrations des solutés
Les solutés se différencie par la quantité et la taille
des molécules dissoutes par rapport au plasma :



Hypotoniques : moins de molécules que dans le
plasma.
Isotoniques : pas de différence avec le plasma.
Hypertoniques : plus de molécules que dans le
plasma.Hydroxyéthylamidon + chlorure de sodium
Les solutés cristalloïdes



Les cristalloïdes contiennent des particules de
petites tailles (sels minéraux, glucose) qui
traversent librement la paroi vasculaire pour le
secteur interstitiel car ils n'ont pas de protéines.
Ils diminuent le pouvoir oncotique en diluant le
secteur vasculaire.
Ils sont rapidement éliminés par les reins.
Sérum salé isotonique à 0,9 % : sérum
physiologique
Propriétés



9 g de Nacl/L.
Osmolarité = 308 mOsm/l : isotonique au plasma.
60% du volume administré en bolus quitte le
secteur vasculaire dans les 20 minutes suivant la
perfusion.
Indications










Garde veine.
Véhicule pour apport thérapeutique.
Déshydratation extracellulaire.
Corrections des hypovolémies.
Traumatismes crâniens.
Soluté de première intention dans les arrêts
cardiaques.
Alcaloses métaboliques hypochlorémiques.
Hyponatrémie.
Compensation des pertes digestives hautes et
basses.
Hydratation.
Contre-indications

Insuffisance cardiaque.


Rétention hydrosodée : majore la tendance à
l'œdème.
Hyponatrémie de dilution.
Sérum salé hypertonique à 7,5 %
Propriétés



75 g de Nacl/L.
Pouvoir d'expansion de 200 %.
Utilisation limitée de 5 à 7 ml/kg.
Indications







Garde veine.
Déshydratation extracellulaire.
Corrections des hypovolémies.
Traumatismes crâniens.
Alcaloses métaboliques hypochlorémiques.
Hyponatrémie.
Compensation des pertes digestives hautes et
basses.
Contre-indications



Insuffisance cardiaque.
Rétention hydrosodée : majore la tendance à
l'œdème.
Hyponatrémie de dilution.
Effets secondaires


Hypernatrémie.
Hémolyse.
Sérum glucosé à 2,5 %
Propriétés


25 g de glucose/L.
Hypotonique par rapport au plasma.
Indications


Réhydratation au cours des états hyperosmolaires.
Véhicule pour apport thérapeutique lors de
compensation
de
diurèse
abondante
sans
surcharge glucidique.
Contre-indications



Surcharge hydrique.
Effet secondaire
Polyurie osmotique au glucose.
Sérum glucosé à 5 %
Propriétés


50 g de glucose/L.
Isotonique par rapport au plasma.
Indications



Garde veine.
Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau
supérieure à la perte de chlorure de sodium et
autres osmoles.
Prévention
des
déshydratations
intra
et
extracellulaires.




Véhicule pour apport thérapeutique en période
préopératoire, peropératoire et postopératoire
immédiate.
Apport calorique.
Prophylaxie et traitement de la cétose dans les
dénutritions.
Insuffisance cardiaque.
Contre-indications




Surcharge hydrique.
Tout coma, sauf coma hypoglycémique.
Arrêt cardiorespiratoire.
Traumatisme crânien.
Effet secondaire

Hyperglycémie.
Sérum glucosé à 10 %
Propriétés


100 g de glucose/L.
Hypertonique par rapport au plasma.
Indications





Hypoglycémie.
Apport calorique glucidique.
Diurèse osmotique.
Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau
supérieure à la perte de chlorure de sodium et
autres osmoles.
Prévention
des
déshydratations
intra
et
extracellulaires.


Véhicule pour apport thérapeutique en période
préopératoire, peropératoire et postopératoire
immédiate.
Prophylaxie et traitement de la cétose dans les
dénutritions, les diarrhées ou les vomissements.
Contre-indications




Surcharge hydrique.
Tout coma, sauf coma hypoglycémique.
Arrêt cardiorespiratoire.
Traumatisme crânien.
Effet secondaire



Polyurie au glucose.
Hyperglycémie.
Hypokaliémie.
Sérum glucosé à 30 %
Propriétés



300 g de glucose/L.
Hypertonique par rapport au plasma.
Utilisation limitée à 1 L/j.
Indications




Hypoglycémie sévère voire coma hypoglycémique.
Hyperkaliémie menaçante (> 6 mmol/l).
Apport calorique glucidique.
Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau
supérieure à la perte de chlorure de sodium et
autres osmoles.



Prévention
des
déshydratations
intra
et
extracellulaires.
Véhicule pour apport thérapeutique en période
préopératoire, peropératoire et postopératoire
immédiate.
Prophylaxie et traitement de la cétose dans les
dénutritions, les diarrhées ou les vomissements.
Contre-indications




Surcharge hydrique.
Tout coma, sauf coma hypoglycémique.
Arrêt cardiorespiratoire.
Traumatisme crânien.
Effet secondaire





Polyurie au glucose.
Hyperglycémie.
Déshydratation.
Thrombose veineuse profonde.
Hypercapnie par hyperproduction de CO2 chez les
patients sous ventilation mécanique et chez les
insuffisants respiratoires chroniques.
Bicarbonate de sodium à 1,4 %
Propriétés




14 g de bicarbonate de sodium/L.
Isotonique par rapport au plasma.
Effet tampon immédiat : permet de réguler
l'équilibre acido-basique du plasma.
Augmentent le pH urinaire et la concentration
plasmatique en bicarbonates.
Indications



Correction des acidoses métaboliques.
Intoxication par le phénobarbital.
Hyperkaliémies.
Contre-indications


Alcalose métabolique.
Acidose respiratoire.
Effets secondaires



Alcalose métabolique.
Hypokaliémie.
Surdosage : alcalose métabolique et dépression
respiratoire, hypokaliémie, insuffisance cardiaque,
œdème aigu du poumon.
Bicarbonate de sodium à 4,2 % et 8,4 %
Propriétés





4,2 % : 42 g de bicarbonate de sodium/L.
8,4 % : 84 g de bicarbonate de sodium/L.
Hypertonique par rapport au plasma.
Effet tampon immédiat : permet de réguler
l'équilibre acido-basique du plasma.
Augmentent le pH urinaire et la concentration
plasmatique en bicarbonates.
Indications



Correction des acidoses métaboliques.
Hyperkaliémie menaçante (> 6 mmol/L).
Arrêt cardiocirculatoire.
Contre-indications


Alcalose métabolique.
Acidose respiratoire.
Effets secondaires



Alcalose métabolique.
Hypokaliémie.
Surdosage : alcalose métabolique et dépression
respiratoire, hypokaliémie, insuffisance cardiaque,
œdème aigu du poumon.
Ringer lactate
Propriétés






6 g de Nacl/L.
0,4 g de Kcl/L.
0,4 g de Cacl/L.
3,2 g de lactate de sodium/L.
Hypotonique par rapport au plasma.
Le lactate est métabolisé par le foie en bicarbonate
: effet tampon qui permet de prévenir l'acidose
liée à l'élimination rénale du chlore.
Indications



Déshydratations à prédominance extracellulaire.
Hypovolémie : soluté de première intention lorsque
les pertes sanguines ne dépassent pas 20% de la
masse sanguine.
Acidose métabolique.
Contre-indications

Insuffisance cardiaque.




Hyperhydratation à prédominance extra-cellulaire.
Hyponatrémie, hyperkaliémie, hypercalcémie.
Alcalose métabolique.
Syndrome œdémateux.
Effet secondaire

Alcalose métabolique.
Mannitol
Propriété

Produit
une
diurèse
osmotique
:
glucide
pratiquement non métabolisable qui est éliminée
par les glomérules rénaux et n'est pas absorbé au
niveau des tubules, ce qui entraîne une
élimination obligatoire d'une certaine quantité
d'eau.
Indications



Hypertension intracrânienne, œdème cérébral.
Hypertension intraoculaire : crise de glaucome.
Diurèse
osmotique
lors
d'intoxications
médicamenteuses.
Contre-indications




Hyperosmolarité plasmatique préexistante.
Déshydratation à prédominance intracellulaire.
Insuffisance cardiaque.
Œdème pulmonaire.
Effets secondaires

Risque de déséquilibre hydroélectrolytique.


Déshydratation.
Risque de nausées, vomissements,
vertiges, tachycardies.
céphalées,
Les solutés colloïdes



Les colloïdes contiennent des grosses molécules qui
restent dans les vaisseaux pendant un certain
temps et attirent l'eau des liquides interstitiels.
Ceux sont des solutions hypertoniques par rapport
au plasma.
Ils ont un fort pouvoir d'expansion volémique avec
une efficacité prolongée.
Les gélatines : Plasmion - Gélofusine
Propriétés



Polypeptides d'origine bovine : de moins en moins
utilisés bien que sûres vis-à-vis du risque de
transmission de l’encéphalopathie spongiforme
bovine.
Pouvoir d'expansion = 0,8 à 1 :
o Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 80 à
100% d'augmentation de volume plasmatique
soit 400 à 500 ml d'augmentation de volume
plasmatique.
Durée d'action : 4 à 6 heures.
Indications

Défaillance circulatoire aiguë :
o Choc
hypovolémique
:
par
hémorragie,
déshydratation, fuite capillaire, brûlure.
o Choc
vasoplégique : origine traumatique,
opératoire, septique, toxique.
Contre-indications





Allergie connue.
Hyperhydratation à prédominance extracellulaire.
Hyperkaliémie.
Alcalose métabolique.
Troubles de l'hémostase.
Effet secondaire

Rares réactions allergique.
Voluven
Propriétés






60 g d'hydroxyéthylamidon/L.
9 g de Nacl/L.
Polypeptide d’origine végétale.
Pouvoir d'expansion de 1 :
o Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura
100% d'augmentation de volume plasmatique
soit 500 ml d'augmentation de volume
plasmatique.
Durée d'action : 3 à 6 heures.
Utilisation limité à 33 ml/kg/j.
Indication

Défaillance circulatoire aiguë :
o Choc
hypovolémique
:
par
hémorragie,
déshydratation, fuite capillaire, brûlure.
o Choc
vasoplégique : origine traumatique,
opératoire, septique, toxique.
Contre-indications




Allergie connue.
Surcharge circulatoire.
Insuffisance rénale dialysée.
Troubles de l'hémostase.
Effet secondaire

Réactions anaphylactiques.
Hestéril - Héafusine 6 %
Propriétés





60 g d'hydroxyéthylamidon/L.
9 g de Nacl/L.
Pouvoir d'expansion de 1,3 :
o Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura
100% d'augmentation de volume plasmatique
soit 650 ml d'augmentation de volume
plasmatique.
Durée d'action : 3 à 6 heures.
Utilisation limité à 33 ml/kg/j.
Indication

Défaillance circulatoire aiguë :
o Choc
hypovolémique
:
par
hémorragie,
déshydratation, fuite capillaire, brûlure.
o Choc
vasoplégique : origine traumatique,
opératoire, septique, toxique.
Contre-indications



Allergie connue.
Surcharge circulatoire.
Insuffisance rénale dialysée.

Troubles de l'hémostase.
Effet secondaire

Réactions anaphylactiques.
Héafusine 10 %
Propriétés





100 g d'hydroxyéthylamidon/L.
9 g de Nacl/L.
Pouvoir d'expansion de 1,5 :
o Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura
100% d'augmentation de volume plasmatique
soit 750 ml d'augmentation de volume
plasmatique.
Durée d'action : 3 à 6 heures.
Utilisation limité à 20 ml/kg/j.
Indication

Défaillance circulatoire aiguë :
o Choc
hypovolémique
:
par
hémorragie,
déshydratation, fuite capillaire, brûlure.
o Choc
vasoplégique : origine traumatique,
opératoire, septique, toxique.
Contre-indications




Allergie connue.
Surcharge circulatoire.
Insuffisance rénale dialysée.
Troubles de l'hémostase.
Effet secondaire

Réactions anaphylactiques.
HyperHès
Propriétés



60 g d'hydroxyéthylamidon/L.
72 g de Nacl/L.
S'administre sous forme d'un bolus de 4ml/kg en 2
à 5 minutes.
Indication

Hypovolémie avec état de choc : remplissage en
petits volumes
Contre-indications





Allergie connue.
Surcharge circulatoire.
Insuffisance rénale dialysée.
Troubles de l'hémostase.
Insuffisance cardiaque congestive décompensée,
hépatique, rénale.
Effets secondaires



Réactions anaphylactiques.
Œdème pulmonaire.
Risque hémorragique en cas de remplissage brutal.
Albumine
Propriétés

Colloïde naturel physiologique.


Retient l'eau dans le secteur vasculaire.
Durée d'action de 6 à 8 heures.
Indication

Restauration et maintien du volume de sang
circulant lorsqu'un déficit volumique a été établi.
Contre-indications




Allergie connue.
Surcharge circulatoire.
Insuffisance rénale dialysée.
Troubles de l'hémostase.
Effets secondaires


Bouffées vasomotrices, urticaire, fièvre, nausées.
Surveillances :
o Albuminémie : < 20 g/L.
o Protidémie : < 35 g/L.
Les thrombolytiques
Tableau des thrombolytiques
Thrombolytiques
Les thrombolytiques
Les thrombolytiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Altéplase
Actilyse
Ténectéplase
Rétréplase
Streptokinase
Urokinase
Métalyse
Rapilysin
Streptase
Actosolv
Les thrombolytiques
Mode d'action

Destruction du caillot qui obstrue une artère
coronaire ou pulmonaire.
Indications


Infarctus du myocarde.
Embolie pulmonaire.
Contre-indications

Toutes situations pouvant entraîner un saignement
grave :
o Hypertension artérielle.
o Accident vasculaire cérébral.
o Intervention chirurgicale de moins de 15 jours.
o Lésions ou maladies susceptibles de saigner.
o Syndrome hémorragique de moins de 3 mois.
o Prothèse vasculaire de moins de 2 mois.
o Traumatisme crânien de moins de 3 mois.
Effets secondaires



Complications hémorragiques.
Hypotension.
Troubles du rythme.
Surveillances



Surveillance des signes d'hémorragie : points de
ponction,
épistaxis,
hématurie,
méléna,
gingivorragie.
Surveillance de la pression artérielle.
Surveillance des troubles du rythme.
Les vaccins
Calendrier vaccinal
Rougeole
Rubéole
Tuberculose
Varicelle
Grippe
Haemopholius influenzae B
Hépatite B
Poliomyélite
Tétanos
Vaccination obligatoire
Les vaccins
Roug
Papill
Diph
eolle
B
Polio Coqu
oma Gri
térie
Hi Hépa Pneum oreillo
Age C
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virus pp
Téta
b tite B ocoque ns
G
e
e
huma e
nos
rubéo
in
le
Nais B
Hep
sanc C
B
e G
2
mois
3
mois
4
mois
DT
Polio Ca
Hi Hep
b
B
Pn7
DT
Polio
Hi
b
Pn7
DT
Polio
Ca
Ca
Hi
b
Hep
B
Pn7
9
mois
12
mois
1618
mois
24
mois
<6
ans
6
ans
1113
ans
14
ans
DT Polio
DT
Ca
Hi Hep
b B
Roug
eolle
oreillo
ns
rubéo
le
Roug
eolle
oreillo
Pn7
ns
rubéo
le
Roug
eolle
oreillo
ns
rubéo
le
Pn7
Polio
DT Polio
Ca
Rattr
apag Pn23
e
Hep
B
Gri
pp
e
Rattr
apage
HPV
15
ans
1618
ans
23
ans
2628
ans
>
28
ans
dT
Ca
Polio rattra
page
dT Polio
Rattr
apage
Rattr
apage
Ca
Rubé
ole
dT
Polio
> 65
ans
Gri
pp
e
Légende du tableau
Les vaccins indiqués sur fond bleu clair existent sous
forme combinée :





diphtérie (titrage adulte), tétanos, polio ;
diphtérie, tétanos, polio, coquelucheux acellulaire ;
diphtérie
(titrage
adulte),
tétanos,
polio,
coquelucheux acellulaire ;
diphtérie, tétanos, polio, plus coquelucheux
acellulaire, Hib ;
diphtérie, tétanos, polio, plus coquelucheux
acellulaire, Hib, Hépatite B.
Les vaccins indiqués en italique ne sont proposés
que pour des risques spécifiques.

Diphtérie, Rubéole, Oreillons :
o ROR Vax®
o Priorix®




Diphtérie, Tétanos, Polio :
o DT Polio®
Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche :
o Tétravac®
o Repevax®
Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche, Hib :
o Pentacoq®
o Pentavac®
Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche,
Hépatite B :
o Infanrixhexa®
Hib,
La rougeole
Age

> 9 mois (si l'enfant vit en collectivité) ou 12 mois.
o Rattrapage entre 3 et 6 ans ou entre 11 et 13
ans si non faite.
Contre-indications





Allergie à l'œuf.
Maladies infectieuses aiguës.
Maladies évolutives en cours.
Immuno-dépression.
Injection récente d'immuno-globulines.
Effets secondaires




Réaction érythémateuse au point d'injection.
Hyperthermie.
Symptômes rhinopharyngés ou respiratoires.
Purpura thrombopénique.
La rubéole
Age

> 12 mois.
o Rattrapage entre 3 et 6 ans ou entre 11 et 13
ans si non faite.
Contre-indications





Allergie à l'œuf.
Maladies infectieuses aiguës.
Maladies évolutives en cours.
Immuno-dépression.
Injection récente d'immuno-globulines.
Effets secondaires




Réaction érythémateuse au point d'injection.
Hyperthermie.
Symptômes rhinopharyngés ou respiratoires.
Purpura thrombopénique.
La tuberculose
Age

Du nourrisson jusqu'à l'adulte de 15 ans.
Contre-indications


Déficits immunitaires.
Dermatoses infectieuses.
Effet secondaire

Ulcération superficielle.
La varicelle
Age


Tout âge.
2 doses espacées de 3 mois.
Contre-indications




Hypersensibilité à la néomycine.
Aplasie médullaire.
Immuno-dépression.
Infection par le VIH.
Effets secondaires




Douleur, érythème et induration.
Eruptions varicelliformes.
Hyperthermie.
Réactions allergiques.
La grippe
Age


A partir de 9 mois si nécessité.
Il est recommandé après 65 ans, de plus il est
gratuit. Il faut par contre le refaire tous les ans.
Contre-indications



Allergie à l'œuf.
Hyperthermie.
Infections évolutives.
Effets secondaires




Hyperthermie.
Réaction locale : douleur, érythème, induration.
Céphalées, vertiges, asthénie.
Nausées, anorexie, myalgies.
L'Haemophilius influenzae b : Hib
Age

> 2 mois :
o 3 injections à 1 mois d'intervalle puis rappel à
16 mois.
Contre-indications



Hypersensibilité aux constituants.
Hyperthermie.
Infections.
Effets secondaires


Hyperthermie.
Réaction locale : douleur, érythème, induration.
L'hépatite B
Age

> 2 mois :
o 2 injections à 1 mois d’intervalle, la 3ème entre
5 et 12 mois après la 2e injection.
Contre-indications


Hypersensibilité aux constituants.
Infections.
Effets secondaires


Réaction locale : douleur, érythème, induration.
Asthénie, céphalées, hyperthermie.
La poliomyélite
Age

> 2 mois :
o 3 injections à 1 mois d’intervalle, rappel 1 à 2
ans après la 3ème injection puis tous les 5 ans
jusqu'à l'âge adulte, puis tous les 10 ans.
Effets secondaires

Réaction locale : douleur, érythème, induration.
Le tétanos
Age

> 2 mois :
o 3 injections à 1 mois d’intervalle, rappel 1 à 2
ans après la 3ème injection puis tous les 5 ans
jusqu'à l'âge adulte, puis tous les 10 ans.
Effets secondaires

Réaction douloureuse au point d'injection.
La vaccination obligatoire
Dès le 1er mois

Tuberculose : La vaccination BCG par voie
intradermique est fortement recommandée chez
les enfants à risque élevé de tuberculose, au plus
tôt et si possible à la naissance ou au cours du
premier mois de vie. Chez les enfants à risque
non-vaccinés, la vaccination peut être réalisée
jusqu'à l'âge de 15 ans..
A partir de 2 mois


Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite,
Haemophilus influenzae b (3 injections à 1
mois d’intervalle).
Hépatite B : 2 injections à 1 mois d’intervalle, la
3ème entre 5 et 12 mois après la 2e injection.
A partir de 12 mois


Rougeole, oreillons, rubéole.
o Recommandée autant pour les filles que pour les
garçons. La vaccination contre la rougeole peut
être pratiquée plus tôt, à partir de 9 mois si
l’enfant vit en collectivité.
Hépatite B (3ème injection).
16 - 18 mois

Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite,
Haemophilus influenzae b (1er rappel).
Entre 3 - 6 ans

Rougeole, oreillons, rubéole :
une
seconde
vaccination associant rougeole, oreillons et
rubéole est recommandée pour tous les enfants.
6 ans


Diphtérie, tétanos, poliomyélite (2ème rappel).
Rougeole, oreillons, rubéole : la vaccination est
recommandée chez les enfants n’ayant pas encore
été vaccinés.
11 - 13 ans




Diphtérie, tétanos, poliomyélite (3ème rappel).
Coqueluche : un rappel tardif est recommandé
chez tous les enfants.
Rougeole, oreillons, rubéole (rattrapage).
Hépatite B si pas fait auparavant.
14 ans


Papillomavirus : la vaccination contre les
infections à papillomavirus 6, 11, 16, 18 est
recommandée à toutes les jeunes filles âgées de
14 ans, afin de les protéger avant qu’elles ne
soient exposées au risque d’infection à HPV. Le
schéma vaccinal comprend trois injections
respectant un intervalle de deux mois entre la
première et la deuxième injection, et un intervalle
de quatre mois entre la deuxième et la troisième
injection.
Une mesure de rattrapage est prévue et le vaccin
est également proposé aux jeunes filles et jeunes
femmes de 15 à 23 ans qui n’auraient pas eu de
rapports sexuels ou au plus tard, dans l’année
suivant le début de leur vie sexuelle.
16 - 18 ans


Diphtérie, tétanos, poliomyélite (4ème rappel).
Rubéole : vaccination recommandée pour les
jeunes femmes non vaccinées par exemple lors
d’une visite de contraception.
A partir de 18 ans


Tétanos, poliomyélite : rappel tous les 10 ans.
Rubéole (pour les jeunes femmes non vaccinées).
A partir de 65 ans

Le vaccin contre la grippe est recommandé, de
plus il est gratuit après 65 ans. Il faut par contre
le refaire tous les ans.
Les vitamines
Tableau des vitamines
Vitamines
Les vitamines
Les vitamines hydrosolubles
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Vitamine B1
Thiamine
Vitamine B2
Riboflavine
Vitamine
Vitamine B3
Niacine
PP
Vitamine B5
Acide
pantothénique
Vitamine B6
Pyridoxine
Vitamine B8
Biotine Vitamine H
Acide
Vitamine B9
folique
Vitamine B12
Cobalamine
Acide
Vitamine C
ascorbique
Vitamine
Vitamine H
Biotine
B8
Vitamine P
Bioflavonoïde
Vitamine PP
Niacine Nicotinamide
Les vitamines liposolubles
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les
génériques
Vitamine A
Rétinol
Vitamine D
Calciférol
Vitamine E
Tocophérol
Vitamine K1
Phytoménadione
Les vitamines


Vitamine A (rétinol) : impliquée dans les
processus de croissance et de différenciation
cellulaires, et dans les mécanismes physiologiques
de la vision.
Vitamine B1 (thiamine) : en association avec
l’ATP, formation d’un coenzyme intervenant dans
le métabolisme des hydrates de carbone. Facteur






régulateur énergétique du glucose. Elle possède
un rôle dans la neurotransmission.
Vitamine B2 (riboflavine) : action de coenzyme
dans le métabolisme énergétique cellulaire, les
systèmes de respiration tissulaires et le
métabolisme des macro-nutriments. Facteur de
croissance cellulaire.
Vitamine B3 (PP ou niacine ou nicotinamide) :
composant des coenzymes NAD et NADP
intervenant dans les réactions d’oxydo-réduction
essentielles pour le métabolisme des macronutriments et la respiration tissulaire. Prévient la
pallagre, maladie due à une carence en vitamine
PP se traduisant par des érythèmes en plaques,
des gastro-entérites, des troubles nerveux et
l'inflammation de la bouche et de la langue.
Vitamine
B5 (acide
pantothénique)
:
précurseur du coenzyme A intervenant dans le
métabolisme
d’oxydation
des
hydrates
de
carbone, la néoglucogenèse et la synthèse des
acides gras, des stérols, des hormones stéroïdes
et des porphyrines.
Vitamine B6 (pyridoxine) : coenzyme dans le
métabolisme des protéines, des hydrates de
carbone et des graisses. Prévient la carence
responsable d'apparition de polynévrites dans
l'éthylisme.
Vitamine B8 (H ou biotine) : liée à au moins
quatre enzymes, intervient dans le métabolisme
énergétique dont la néoglucogenèse. Prévient la
carence responsable d'acidose métabolique.
Vitamine B9 (acide folique) : source exogène
nécessaire pour la synthèse des nucléoprotéines
et
le
maintien
d’une
érythropoïèse
normale.
Prévient la carence responsable
d'anémies macrocytaires.








Vitamine B12 (cobalamine) : source exogène
nécessaire pour la synthèse des nucléoprotéines
et de la myéline, la reproduction cellulaire, la
croissance et le maintien d’une érythropoïèse
normale.
Prévient
la
carence
responsable
d'anémies macrocytaires.
Vitamine C (acide ascorbique) : propriétés antioxydantes, essentielle pour la formation et le
maintien des substances intercellulaires et du
collagène, la biosynthèse des catécholamines, la
synthèse de la carnitine et des stéroïdes, le
métabolisme de l’acide folique et de la tyrosine.
Antiasthénique.
Vitamine D : régulation du métabolisme du
calcium et du phosphore au niveau des os et des
reins.
Vitamine E (tocophérol) : propriétés antioxydantes empêchant la formation de produits
d’oxydation
toxiques
et
protégeant
les
constituants cellulaires.
Vitamine H (B8 ou biotine) : liée à au moins
quatre enzymes, intervient dans le métabolisme
énergétique dont la néoglucogenèse. Prévient la
carence responsable d'acidose métabolique.
Vitamine K1 (Phytoménadione) : la vitamine K
est un facteur de la coagulation, elle permet la
synthése de la prothrombine par les cellules du
foie. Activation des facteurs II, VII, IX, X.
Vitamine P : protège la perméabilité vasculaire et
sert également de facteur d'économie de la
vitamine C.
Vitamine PP (B3 ou niacine ou nicotinamide) :
composant des coenzymes NAD et NADP
intervenant dans les réactions d’oxydo-réduction
essentielles pour le métabolisme des macronutriments et la respiration tissulaire. Prévient la
pallagre, maladie due à une carence en vitamine
PP se traduisant par des érythèmes en plaques,
des gastro-entérites, des troubles nerveux et
l'inflammation de la bouche et de la langue.
Les cours
Les techniques d'anesthésies
Anesthésie
Anesthésie générale
Anesthésie loco-régionale
Rachi-anesthésie
Anesthésie péridurale
Anesthésie loco-régionale périphériques : bloc nerveux
Bloc du plexus brachial
Sédation
Anesthésie locale
L'anesthésie
L'anesthésie est un ensemble de techniques
permettant la réalisation d'un acte chirurgical, médical
ou obstétrical en supprimant ou en atténuant la
douleur.
L'anesthésie générale : A.G.
Définition
L'anesthésie générale est un état de narcose
accompagné
d'une
diminution
des
réactions
neurovégétatives et d'une altération transitoires des
fonctions respiratoires et cardiovasculaires. Ses
objectifs sont la perte de conscience, l'absence de
douleur et le relâchement musculaire.
Réalisation de l'anesthésie générale
L'anesthésie générale se compose de trois étapes :

L'induction : endormissement :
Réalisée par voie veineuse ou par inhalation.
o Contrôle des voies aériennes du patient suite à
la diminution voire à l'arrêt de la ventilation du
patient provoqué par l'induction.
L'entretien :
o Réalisé
en utilisant des agents gazeux
(halogénés) et/ou des agents administrés par
voie intraveineuse, de façon intermittente ou
continue. La qualité de l'anesthésie s'apprécie
essentiellement en observant les variations de
pression artérielle et de fréquence cardiaque.
o Le réchauffement du patient a pour but de le
conserver en normothermie (température de
son corps) et de limiter au maximum les pertes
caloriques.
o Compensation des pertes hydroélectrolytiques
ainsi que les pertes sanguines, si elles existent.
Le reveil :
o C'est le résultat de l'élimination partielle ou total
des agents anesthésiques administrés.
o Transfert du patient en Salle de Surveillance
Post Interventionnelle (S.S.P.I.) pour une
surveillance des risques post-opératoires et
post-anesthésiques du patient :
 Surveillance et maintien des grandes fonctions
vitales.
 Préventions
et
traitements
de
toutes
complications.
 Evaluation et prise en charge de la douleur.
o


L'anesthésie loco-régionale : A.L.R.
Définition
L'anesthésie loco-régionale est une abolition
transitoire de la conduction nerveuse dans un territoire
corporel prédéfini. Elle peut être médullaire (rachianesthésie, anesthésie péridurale), périphérique (bloc
plexique, …) ou locale.
Les techniques d'anesthésie locorégionale ont donc
pour but d'interrompre transitoirement la transmission
des messages douloureux le long des structures
nerveuses, tout en préservant l'état de conscience du
patient.
Les anesthésiques locaux provoquent un blocage non
sélectif et réversible des fibres nerveuses : ils
interrompent la conduction nerveuse non seulement sur
les fibres sensitives, mais aussi sur les fibres motrices.
Il s'ensuit un blocage portant à la fois sur la sensibilité
et sur la motricité, à des degrés variables dépendant du
site d'injection, de la quantité administrée et de la
nature de l'agent anesthésique utilisé.
Les différentes anesthésies loco-régionales


Anesthésies loco-régionales péri-médullaire :
o Rachi-anesthésie.
o Anesthésie péridurale.
Anesthésies loco-régionales périphériques :
o Blocs membres supérieurs.
o Blocs membres inférieurs.
La rachi-anesthésie
Définition
La rachi-anesthésie est une anesthésie locorégionales péri-médullaire. C'est l'injection dans le
canal rachidien, plus précisement, dans l'espace sousarachnoïdien d'un anesthésiant local qui en se diffusant
dans le liquide céphalo-rachidien (LCR), anesthésie la
partie inférieure de l'abdomen et les membres
inférieurs.
Anatomie
L'anesthésie rachidienne est réalisée en introduisant
à travers l'espace interépineux une aiguille dans
l'espace sous-arachnoïdien. Au niveau lombaire,
l'espace interépineux peut être nettement agrandi par
la flexion du dos :la ponction peut être faite en L4 L5.
Réalisation de la rachi-anesthésie




Position du patient :
o Position assise, les genoux sont surélevés et les
pieds sur un tabouret pour une flexion maximale
du rachis.
Repères anatomiques :
o La ponction peut être faite en L4 L5 (horizontale
reliant les 2 crêtes iliaques).
o Après
désinfection chirurgicale, un bouton
dermique est réalisé avec une aiguille de 2,5 à 3
cm de long, suivi d'une infiltration plus
profonde.
Introduction de l'aiguille :
o A travers un introducteur, on introduit dans
l'espace interépineux une aiguille de calibre 25 à
26G.
 L'aiguille est dirigée dans le même axe que
l'apophyse épineuse, avec un angle de 10 à
30° vers le haut.
Identification de l'espace sous-arachnoïdien :
o L'aiguille
est avancée jusqu'à ce qu'une
augmentation de la résistance traduise la


traversée du ligament jaune, puis une soudaine
perte de résistance est ressentie, signalant la
ponction de la dure-mère.
o L'issue de LCR au retrait du mandrin constitue la
meilleure preuve de la bonne position de
l'aiguille.
Test :
o Après un test d'aspiration, l'aiguille, fermement
maintenue, est connectée à la seringue
préalablement remplie avec la dose prévue de la
solution anesthésique. La solution est injectée
lentement pour éviter les turbulences. Puis
aiguille
et
introducteur
sont
retirés
simultanément.
Réinstallation du patient :
o Le malade est remis sur le dos et la table est
positionnée afin de contrôler l'ascension
de l'anesthésie. Le niveau sensitif est testé par
la méthode du pique-touche ou par la sensation
de froid à l'alcool.
Détermination du niveau souhaité d'anesthésie
La
connaissance
de
l’innervation
cutanée
métamérique et de l’innervation végétative des
différents organes facilite la détermination du niveau
supérieur du blocage nécessaire pour chaque
intervention.
Site opératoire
Niveau cutané
minimal suggéré
pour la
rachianesthésie
Extrémités
inférieures
D12
Hanche
Vagin/Utérus
Vessie/Prostate
Testicules/Ovaires
Région
sous
mésocolique
Région
sus
mésocolique
D10
D10
D10
D8
D6
D4
L'anesthésie péridurale
Définition
L'anesthésie péridurale est une anesthésie locorégionales péri-médullaire. Elle est réalisée par
l’administration d’un anesthésique local dans l’espace
péridural, en injection unique à l’aiguille ou par des
injections répétées au travers d’un cathéter.
L’installation est plus lente et le blocage moteur et
sensitif
moins
puissant
qu’au
cours
de
la
rachianesthésie, malgré l’injection d’un volume plus
important d’anesthésiques locaux. De par cette
installation plus lente, les effets cardiovasculaires sont
beaucoup moins brutaux. Les céphalées ne surviennent
qu’en cas de brèche dure-mérienne accidentelle.
Anatomie
L'anesthésie péridurale peut être réalisée à n'importe
quel niveau du rachis, l'anesthésie péridurale se
pratique en général entre L2 et L5, du fait de l'absence
de risque de lésions médullaires traumatiques.
Le blocage le plus intense et le plus rapide est
obtenu au point deponction, à partir duquel il s'étend
vers le haut et vers le bas. On peut donc avoir un
blocage segmentaire, laissant persister les sensations
de part et d'autre des segments bloqués.
Réalisation de l'anesthésie péridurale




Position du patient :
o Position assise, les genoux sont surélevés et les
pieds sur un tabouret pour une flexion maximale
du rachis.
Repères anatomiques
o L'anesthésie
péridurale peut être réalisée à
n'importe quel niveau du rachis, l'anesthésie
péridurale se pratique en général entre L2 et L5.
o Il faut placer prudemment l'aiguille de péridurale
dans l'espace compris entre le ligament jaune et
la dure mère, sans la ponctionner.
Introduction de l'aiguille :
o L'abord
médian permet d'introduire l'aiguille
dans la portion la plus large de l'espace
péridural.
o Une aiguille de Tuohy avec son mandrin est
introduite à travers un bouton dermique
d'anesthésie locale. Après progression de 1,5 à
3 cm dans le ligament interépineux le mandrin
est retiré.
Identification de l'espace péridural :
o Le corps
d'une seringue (en verre le plus
souvent) est lubrifié avec quelques gouttes
d'anesthésique local pour que le piston coulisse
plus facilement.
o La seringue, contenant environ 3 ml d'air, est
fermement connectée à l'aiguille et une pression
constante est appliquée sur le piston pendant la
progression prudente de l'aiguille.
Une perte brutale de résistance au niveau du
piston traduit l'entrée du biseau dans l'espace
péridural. Moins de 1 ml d'air doit revenir dans
la seringue après injection de 3 ml.
Dose test :
o La seringue est détachée de l'aiguille et un
reflux spontané de sang ou de LCR est
recherché.
o Une dose test de 3 ml d'anesthésique local
adrénaliné au 1/200 000 ne doit pas entraîner
d'effet anesthésique notable si l'aiguille se
trouve bien dans l'espace péridural. Si la duremère a été ponctionnée, un blocage évocateur
d'une anesthésie rachidienne va apparaître en 3
min. Si la solution adrénalinée est injectée dans
une veine péridurale, on observera une
augmentation de 20 à 50% de la fréquence
cardiaque.
Mise en place du cathéter pour bloc continu :
o Introduiction
d'un cathéter dans l'espace
péridural pour faciliter les réinjections : cathéter
de calibre 18 ou 20 G, radio-opaque, dont
l'extrémité est graduée en cm.
o Le cathéter est introduit dans l'aiguille jusqu'à
ce qu'une résistance traduise son arrivée au
niveau
du
biseau (en règle dirigé vers le haut), puis il est
introduit sur une distance de 2 à 3 cm dans
l'espace
péridural.
Quand le cathéter est en place, l'aiguille est
prudemment retirée sur le cathéter qui doit être
fermement maintenu pour éviter son retrait
accidentel avec l'aiguille. Après la mise en place
du raccord et un nouveau test d'aspiration, le
o


cathéter est fixé à la peau et
d'anesthésiques locaux est réalisée.
l'injection
Détermination du niveau souhaité d'anesthésie
La
connaissance
de
l’innervation
cutanée
métamérique et de l’innervation végétative des
différents organes facilite la détermination du niveau
supérieur du blocage nécessaire pour chaque
intervention.
Site opératoire
Extrémités
inférieures
Hanche
Vagin/Utérus
Vessie/Prostate
Testicules/Ovaires
Région
sous
mésocolique
Région
sus
mésocolique
Niveau cutané
minimal suggéré
pour l'anesthésie
péridurale
D12
D10
D10
D10
D8
D6
D4
L'anesthésie loco-régionale périphériques : Le
bloc nerveux
Le bloc nerveux est l'injection d'un anesthésiant local
dans les blocs des nerfs, au niveau des gaines, grâce à
des repères anatomiques et des stimulations pour
trouver les nerfs à anesthésier et bloquer l'influx
nerveux.
Les anesthésiques locaux peuvent aussi être injectés
au niveau des plexus ou des troncs nerveux, ou de
façon plus distale par infiltration des ramifications
nerveuses.
Bloc des membres supérieurs
La ponction se fait au niveau du cou ou/et du bras,
grâce à un repérage par stimulation électrique.
Il est important de savoir qu’à la levée du bloc, la
réapparition de la douleur peut être brutale et qu’il faut,
de ce fait, administrer les antalgiques avant la
réapparition de la douleur.


Bloc Inter Scalénique (pour la chirurgie de l’épaule
et du bras).
Bloc huméral (pour la chirurgie du coude et de la
main).
Bloc des membres inférieurs


Bloc sciatique (pour la chirurgie du pied) ponction
au niveau de la fesse ou au dessus du genou.
Bloc crural (fémoral) pour la chirurgie du genou, la
fracture de fémur, l’amputation de pied ou
d’orteil).
Le bloc du plexus brachial
Définition
Le bloc du plexus brachial est réalisé par une
injection unique au sein de l’espace fibreux qui contient
le plexus brachial et l’artère axillaire.
Le plexus est responsable de toute l’innervation
motrice et de presque toute l’innervation sensitive du
membre supérieur, la sensibilité de la partie supérointerne du bras étant assurée par le nerf intercostobrachial et celle de l’épaule par le plexus cervical.
Anatomie
L’espace fibreux qui contient le plexus brachial et
l’artère axillaire, est formé à son origine par une
extension du fascia pré-vertébral qui s’étend des
muscles scalènes jusqu’à l’extrémité de l’aisselle où il
devient la gaine axillaire.
Le plexus brachial est formé par l’union des racines
antérieures issues de C5 à C8 et D1. Les 5 racines
fusionnent pour former 3 troncs primaires qui se
divisent secondairement en branches, puis en nerfs
terminaux. Il existe des rapports anatomiques étroits
entre les troncs secondaires et l’artère axillaire.
Réalisation du bloc
Le bloc nerveux se fait par l'injection d'un
anesthésiant local dans les blocs des nerfs, au niveau
des gaines, grâce à des repères anatomiques et des
stimulations pour trouver les nerfs à anesthésier et
bloquer l'influx nerveux.
Le garrot est l'injection d'un anesthésique local
imprégnant par voie intraveineuse un segment d'un
membre isolé de la circulation générale par un garrot
artificiel, après qu'il ait été vidé de son sang.
La sédation
La sédation est la suppression de ce qu'il y a
d'excessif dans les réactions d'un organisme ou d'un
type d'organe. C'est une anesthésie sous forme
d'apaisement par des sédatifs, avec la conservation des
fonctions respiratoires.
L'anesthésie locale
L'anesthésie locale est l'atténuation voire l'abolition
de la douleur par blocage des terminaisons nerveuses.
Dermatologie
La peau
La peau est l'enveloppe externe du corps, elle se
prolonge au niveau des orifices internes par les
muqueuses.
Constitution de la peau
La peau est constituée par la superposition de 2 tissus :


Le tissu épithélial : en superficie.
Le tissu conjonctif : en profondeur.
L'épiderme
L'épiderme est composé de 4 couches mais les deux
principales sont :


La couche cornée : la couche externe, celle que
l’on touche. Elle élabore de la kératine, une
substance qui protège la peau.
La couche muqueuse de Malpighi : la couche la
plus profonde. C'est la couche qui représente la
partie réellement vivante de la peau: les cellules
épithéliales vont se reproduire tous les 28 jours et
permettre la régénération de l'épiderme au fur et
à mesure de son usure et permettre aussi la
cicatrisation lors de blessures. C'est le lieu
d’élaboration de la mélanine, pigment qui donne
la couleur de la peau.
Le derme
Le derme est constitué par un tissu conjonctif de
soutien. Il contient des fibres conjonctives, des fibres
élastiques et des fibres musculaires lisses.
Le derme est richement vascularisé.
Le derme a de nombreuses terminaisons nerveuses,
les récepteurs qui permettent les sens du toucher.
L'hypoderme
L'hypoderme est la couche la plus profonde de la
peau. C'est un tissu conjonctif contenant les adipocytes
(cellules graisseuses). Il a un rôle de protection contre
le chaud et le froid. Il permet le glissement de notre
peau sur nos viscères. Il a des terminaisons nerveuses
et des vaisseaux sanguins.
Les annexes de la peau
Les poils
Les poils sont formés par une tige et une racine
implantée profondément dans le derme.
A chaque poil est annexé :


Une glande appelée glande sébacée : sécrétion du
sébum qui va lubrifier le poil et la peau.
Un petit muscle lisse, le muscle redresseur de poil,
dont la contraction provoque le hérissement du
poil.
Les ongles
Les ongles sont situés sur la face dorsale de la
dernière phalange des doigts et des orteils.
Chaque ongle comporte 3 parties :



La racine.
Le corps.
L'extrémité.
Les glandes sébacées
Elles sont annexées aux poils et secrète le sébum,
substance qui permet de lubrifier les poils et la peau
pour éviter son dessèchement.
Les glandes sudoripares
Elles sont situées dans le tissu sous-cutané soit dans
l'épaisseur du derme. Elles secrètent la sueur en
s'ouvrant sur l'extérieur grâce aux pores sudoripares.
La sueur est composée de 99 % d’eau et de déchets,
son pH est acide.
La gale
Définition
Transmissions
Signes cliniques
Complication
Soins infirmiers
Traitements
Définition
La gale est affection cutanée contagieuse qui est due
à un parasite, le sarcopte.
La gale norvégienne survient chez
immunodéprimés et les personnes âgées.
les
sujets
La femelle sarcopte provoque la gale en creusant des
galeries dans l'épiderme où elle dépose ses œufs.
Transmissions


Contact direct d'un sujet à l'autre.
Contact indirect : literie, vêtements, fauteuils,
linge.
Signes cliniques

Démangeaisons en particulier la nuit et à la chaleur
:
o doigts, poignets, coudes.
o ceintures, cuisses, nombril.
o organes génitaux.
plis des seins et des fesses.
Lésions cutanées caractérisées par de fins sillons,
des vésicules et/ou des plaques plus ou moins
desquamantes.
o

Complication

Surinfection : impétigo.
Soins infirmiers



Isolement septique en chambre individuelle : port
d'une surblouse à manches longues, gants,
surchaussure, lavage de mains.
Toilette corporelle soigneuse.
Traiter le linge :
o Laver à plus de 60° pour assurer une bonne
désinfection.
o Pulvérisation d'un acaricide (produit détruisant
les acariens) sur le linge, matelas.
o Changement du linge de literie.
Traitements



Isolement, traitement du linge.
Scabicide : propriété de tuer, de détruire le
parasite de la gale.
Acaricide : propriété de détruire les acariens.
Le psoriasis
Définition
Localisations
Traitement
Définition
Le psoriasis est une maladie cutanée chronique
caractérisée par l'apparition de plaques rouges
recouvertes de squames blanchâtres.
C'est une maladie auto-immune, héréditaire qui
évolue par poussée.
Localisations



Cuir chevelu :
o Pellicules récidivantes.
o Macaron épais souvent au-dessus des oreilles.
o Tout le crâne : présence de croûtes et cheveux
qui s'arrachent avec.
Visage :
o Oreille : desquamation de la peau intérieure.
o Couronne des cheveux et du front.
o Rougeur dans les sourcils et les ailes du nez.
Membres :
o Partie convexe des coudes et genoux.

Plis fessiers.

Mains, paumes, plantes des pieds.

Ongles.
Traitement




Dermocorticoïde.
Kératolytiques : vaseline salicylée.
Vitamine D.
Cures thermales.
L'eczéma
Définition
Signes cliniques
Eczéma de contact
Eczéma atopique
Définition
L'eczéma est une affection cutanée non contagieuse
formant des nappes ou des placards rouges à bords mal
délimités.
Signes cliniques




Inflammation.
Desquamation de la peau.
Rougeurs.
Phlyctènes.
L'eczéma de contact
L'eczéma de contact fait suite au contact de la peau
avec un produit.
Il se produit en deux étapes :


La sensibilisation.
La réaction cutanée.
Traitement


Dermocorticoïde.
Eviction du contact.
L'eczéma atopique
L'eczéma atopique ou dermatite atopique, est un
eczéma héréditaire et est lié au rhume ou à l'asthme.
Traitement




Prévention de la sécheresse : pas de bain,
vêtement en coton, crème hydratante.
Eviction des allergènes : anti-acarien, pièce aérée
à température ambiante.
Dermocorticoïde.
Antihistaminique pour les démangeaisons.
Les plaies chroniques : l'escarre
Définition
Les stades de destruction de l'escarre
Les stade de reconstruction de l'escarre
Prévention des escarres
Traitements des escarres
Les différents pansements et leurs propriétés
Risques et complications
Surveillances et évaluations
Définition
Une escarre est une nécrose tissulaire consécutive à
une ischémie par compression artériolaire prolongé
entre deux plans durs et qui évolue par étape.
Cadre législatif


Prévention et surveillance relevant du rôle propre :
art. R.4311-5 décret 2004-802 du 29/07/2004.
Traitement relevant d'une prescription médicale :
art. R.4311-7 décret 2004-802 du 29/07/2004.
Les différents stades de destruction et de
reconstruction
Les stades de destruction de
l'escarre
Stade
absence de rougeur
0
Stade
érythème réversible
1
Stade érythème
persistant,
2
phlyctène, désépidermisation
Stade nécrose : plaque noire sèche
3
puis suintante
ulcération : décollement de
Stade
la plaque noire, nécrose
4
ouverte, visualisation de l'os
Stades de reconstruction
de l'escarre
Stade
0(noir)
nécrose
détersion :
élimination des
tissus
bourgeonnement,
Stade
rétrécissement des
2(rouge)
bords de l'escarre
Stade
1(jaune)
Stade
3(rose)
épidermisation
Processus physiopathologique
L’escarre est du à une ischémie provoqué par la
compression de la microcirculation qui est formée par
des artérioles et veinules. Cette ischémie entraîne une
nécrose des tissus.


Aux niveau des artérioles on observe une
diminution du flux sanguin et donc de l’apport en
oxygène (hypoxie) et diminution des apports des
éléments nutritifs.
Aux niveaux des veinules on observe une
diminution du flux sanguin ce qui entraîne une
accumulation des métabolique toxique : CO2 et
produits de dégradation des matières organiques.
Facteurs favorisant l'apparition des escarres
L’escarre est un effet de complication de l’alitement
et de l’immobilisation prolongée.
Facteurs extrinsèques
Les facteurs extrinsèques sont liés à l’environnement
matériel et personnel : ce sera la compression
prolongée sur les mêmes points d’appuis, le
cisaillement, le frottement ou la friction.
Ces effets sont dus au ramollissement de la peau par
la macération induite soit par la transpiration, les
souillures, l’absence de protection sur les fauteuils, la
présence de matériels : sonde, vêtements.
Facteurs liés à l’état général
Les facteurs de l’état général sont :







L’âge : les personnes âgées ont une diminution de
la masse musculaire.
La cachexie : maigreur importante.
L’obésité.
La déshydratation.
La dénutrition.
L’hyperthermie : toute élévation de 3° au-dessus
de 37° entraîne une diminution de 50% de la
résistance des tissus.
L’incontinence.
Facteurs intrinsèques
Les facteurs intrinsèques sont liés aux pathologies
que présentent les patients.


Abolition
des
mouvements
sauvegarde : coma, paralysies.
Troubles circulatoires.
trophiques
de





Hypotension.
Troubles
métaboliques :
hypercholestérolémie,
diabète.
Troubles de l’oxygénation.
Pathologies au stade terminal.
Pathologies
suscitant
un
alitement
ou
immobilisation prolongée.
Prévention des escarres
Matériel



Huile de massage type huile d'amande douce.
Matelas anti-escarres.
Coussins, boudins.
Réalisation du soin






Changer de position toutes les 3 à 4 heures en
répartissant au maximum les points d'appuis.
Stimuler la circulation en réalisant des massages
doux avec des corps gras : effleurage des points
d'appuis par des mouvements circulaires sans
appuyer.
Installer le patient sur un matelas anti-escarre :
matelas à fibres, à mousses.
Installer des coussins et boudins pour diminuer les
points de pressions.
Effectuer des changes fréquents pour éviter la
macération et maintenir l'hygiène cutanée.
Favoriser l'hydratation et une alimentation saine et
adaptée.
Traitements des escarres
Règles générales pour tout escarre.
Soins pour un érythème persistant.
Soins pour une phlyctène.
Soins pour une désépidermisation.
Soins pour une nécrose.
Soins pour une plaie fibrineuse non exsudative.
Soins pour une plaie fibrineuse exsudative.
Soins pour une plaie bourgeonnante.
Soins pour une épidermisation.
Soins pour une plaie hémorragique.
Soins pour une plaie infectée.
Soins pour une plaie odorante.
Matériel






Gants non stériles à usage unique.
Sérum physiologique isotonique (ne pas utiliser
d'eau stérile car douloureux).
Compresses stériles.
Bistouri stérile.
Protection absorbante à usage unique.
Pansements en fonction de la clinique de l'escarre
et de leurs propriétés :
Types
Hydrogel
Les pansements
Propriétés
 détersion
 hydrate les tissus et les plaies
sèches (teneur en eau > 90%)
 absorbe les débris nécrotiques et
fibrineux

Hydrocolloïde

favorise la cicatrisation
maintien un milieu humide : se
transforme
au
contact
des





Hydrocellulaire

Pansement
gras
Pansement à
l'argent
Pansement au
charbon
mousse qui absorbe et retient les
exsudats
favorise la cicatrisation : maintien
d'un
milieu
humide
sans
macération (pas de formation de
gel)
protége : effet coussin antipression, évite le creusement de
la plaie

draine les plaies très exsudatives
hémostatique
créer un milieu humide favorable
à la cicatrisation en formant un
gel cohésif

favorise la détersion physiologique

Alginates de
calcium
exsudats en un gel cohésif qui
n'adhère pas à la plaie
protège les tissus néoformés :
permet les échanges gazeux et la
protection de la plaie
assure un climat chaud et humide
favorisant
la
croissance
bactérienne
:
favorise
la
phagocytose
facilite
une
détersion
non
douloureuse
favorisant
le
bourgeonnement



effet
bactériostatique
bactéricide
absorbe les odeurs
et





Protection papier absorbante à usage unique.
Sac à élimination des déchets papier et matériel
non contaminé.
Sac à élimination des déchets d'activités de soins à
risques infectieux.
Désinfectant de surface et chiffonnette.
Nécessaire à l'hygiène des mains.
Réalisation du soin : règles générales pour tout
escarre







Prévenir le patient.
Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer
un traitement hygiénique des mains par frictions
avec une solution hydro-alcoolique : hygiène des
mains.
Installer le matériel après vérification des dates de
péremptions et de l'intégrité des emballages.
o Installation
sur
une
surface
propre
et
désinfectée au préalable.
o Installer les poubelles de tri des déchets au pied
du lit du patient.
o Respecter le triangle d'hygiène, de sécurité et
d'ergonomie : Propre (matériel) – Patient – Sale
(poubelles).
Préparer des compresses stériles imbibées de
sérum physiologique et des compresses stériles
sèches.
Installer confortablement le patient.
Mettre la protection sur les draps pour protéger en
cas d'écoulement de la plaie.
Mettre les gants à usage unique.



Enlever le pansement recouvrant l'escarre,
l'éliminer, et jeter les gants.
Effectuer un lavage antiseptique des mains ou
effectuer un traitement hygiénique des mains par
frictions avec une solution hydro-alcoolique
: hygiène des mains.
Mettre les gants non stériles.
Il ne s'agit pas d'un soin stérile mais d'un soin
propre, il faut donc rester le plus propre possible.







Nettoyer l'escarre avec les compresses stériles
imbibées de sérum physiologique.
Sécher le pourtour de la plaie avec les compresses
stériles sèches. Ne pas sécher la plaie afin de
préserver le milieu humide.
Evaluer l'évolution de la plaie : taille, profondeur,
aspect, odeur.
Appliquer le pansement en fonction du stade
d'évolution de la plaie.
Eliminer les déchets et désinfecter le matériel
utilisé ainsi que le plan de travail.
Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer
un traitement hygiénique des mains par frictions
avec une solution hydro alcoolique : hygiène des
mains.
Transmission : aspect de la plaie, taille,
profondeur,
odeur,
coloration
des
tissus,
exsudats, état cutanée autour de la plaie, réaction
du patient (douleur).
Réalisation du soin pour un érythème persistant



Mettre un pansement hydrocolloïde transparent
qui permet d'évaluer régulièrement l'état cutané.
Arrêter les massages.
Lever la pression par un matelas anti-escarre, un
coussin ou la mise dans le vide de la zone lésé.
Réalisation du soin pour une phlyctène
Objectifs :
bourgeonnement,
cicatrisation



réépidermisation
et
Vidanger stérilement l'ampoule.
Ne pas découper la peau, la conserver en l'utilisant
comme protection naturelle.
Mettre
un pansement
hydrocolloïde ou
un pansement gras.
Réalisation du soin pour une désépidermisation
Objectifs :
bourgeonnement,
cicatrisation

réépidermisation
et
Mettre un pansement hydrocolloïde ou mettre
un pansement gras.
Réalisation du soin pour une nécrose
Objectif : hydrater et déterger

Ramollir la nécrose : mettre un pansement
hydrogel ou pansement à l'alginate imbibé de



sérum physiologique recouvert d'un pansement
imperméable.
Déterger car les tissus nécrosés retardent la
cicatrisation.
Détersion mécanique en excisant la plaque de
nécrose
Détersion par pansement hydrocolloïde qui permet
de ramollir puis décoller la plaie.
Réalisation du soin pour une plaie fibrineuse non
exsudative
Objectifs : déterger et drainer




Enlever la fibrine pour faciliter le bourgeonnement.
Mettre un pansement hydrogel pour déterger et
absorber les débris fibrineux.
Recouvrir
d'un pansement
hydrocolloïde transparent.
Possibilité d'appliquer directement un pansement
hydrocolloïde s'il n'y a pas beaucoup de fibrines.
Réalisation du soin pour une plaie fibrineuse
exsudative
Objectifs : déterger et drainer


Enlever la fibrine pour faciliter le bourgeonnement.
Mettre un pansement :
o Hydrocellulaire si exsudation modéré.
o A
l'alginate de calcium et recouvert d'un
pansement absorbant si exsudation abondant.
Réalisation du soin pour une plaie bourgeonnante
Objectifs : absorber et protéger

Mettre un pansement hydrocellulaire dont la
mousse absorbe les exsudats et forme un
coussinet protecteur.
Réalisation du soin pour une épidermisation
Objectif : protéger

Mettre un pansement hydrocellulaire dont
mousse forme un coussinet protecteur.
la
Réalisation du soin pour une plaie hémorragique
Objectifs : drainer, stopper les saignements

Mettre
un pansement
à
l'alginate
calcium pour sa propriété hémostatique.
de
Réalisation du soin pour une plaie infectée
Objectifs : contrôler la prolifération bactérienne, drainer
et protéger

Mettre
un pansement
à
l'argent pour
propriété bactériostatique et bactéricide.
sa
Réalisation du soin pour une plaie odorante
Objectif : masquer les odeurs

Mettre un pansement au charbon pour
propriété d'absorber es odeurs.
sa
Risques et complications


Infection.
Aggravation de l'escarre.
Surveillances et évaluations



Etat cutané.
Aspect de la plaie : stade d'évolution, coloration
des tissus, taille, profondeur, odeur, exsudats.
Hydratation du patient.
Les mycoses
Définition
Localisations
Traitements
Mesures de prévention et éducation
Définition
La mycose est une maladie due à un champignon.
Localisations




Cuir chevelu : teigne (affection du cuir chevelu
due à un champignon se manifestant par une
perte de cheveux).
Plis sous mammaires, inguinaux : candidose.
Plis inter-orteils, ongles : dermatophyte.
Tronc : pityriasis versicolor.
Traitements
La dermatophyte



Imidazolés topiques.
Terbinafine.
Griséofulvine.
Les candidoses

Imidazolés topiques.
Le pityriasis versicolor

Kétoderm Monodose.
Mesures de prévention et éducation



Séchage des plis.
Eviter la macération.
Hygiène rigoureuse.
L'ulcère de jambe
Définition
Etiologies et mécanismes physiopathologiques
Surveillances d'un ulcère de jambe
Complications
Etapes de soins d'un ulcère
Mesures de prévention et éducation
Définition
L'ulcère de jambe est une perte de substance
cutanée avec destruction du derme, ayant tendance à
ne pas cicatriser spontanément.
Etiologies et mécanismes physiopathologiques
Les ulcères sont dus à un apport tissulaire par
insuffisance en oxygène et en élément nutritif,
entraînant une nécrose par hypoxie.




Origine veineuse : mauvais retour veineux par
incompétence des valvules, ce qui provoque un
œdème et une stase qui ralentit le métabolisme
cellulaire.
Origine artérielle : baisse du flux sanguin par
sténose artérielle entraîne une baisse de l’apport
d’oxygène et d’énergie au niveau tissulaire,
altérant le métabolique cellulaire.
Origine mixte.
Origine traumatique : la lésion traumatique se
complique en ulcère si insuffisance veineuse et ou
artérielle.
Surveillances d'un ulcère de jambe
Surveillances générales




Température : surinfection.
Surveillance des signes à étiologie : œdème,
varice, aspect de la peau, douleur, pâleur,
cyanose, refroidissement, évolution du pouls
pédieux et poplité.
Hygiène corporelle rigoureuse.
Vaccination anti-tétanique doit être vérifier, sinon,
faite sur prescription médicale.
Surveillances locales





Siège de l’ulcère : il permet d'apprécier la qualité
anatomique des plans sous jacents : ulcère
artériel souvent multiple et plutôt suspendus,
ulcère veineux plutôt unique. Plus proche de la
malléole, plus difficile à cicatriser car peu de tissu.
Taille de l'ulcère : surveiller si ulcère augmente
ou diminue de taille.
Fond de l'ulcère :
o Fond propre, rosé : facile à cicatriser.
o Fond atone, couenneux : ulcère à stimuler pour
espérer une cicatrisation.
o Fond infecté, verdâtre, odeur nauséabonde :
problème infectieux.
Bord de l'ulcère : plus ils seront rosés et vivants,
meilleure sera la cicatrisation de l’extérieur vers
l’intérieur ; bord épais, peau fragile, fine, sèche :
obstacle à la cicatrisation.
Peau périphérique :
o Couleur :
plaque rouge, brune : insuffisance
circulatoire
o
Aspect :
peau
sèche,
eczéma
surtout
automédication,
peau
fine,
dépigmentée,
luisante, œdème, lésions de grattage : nouveau
ulcère.
Complications






Nécrose.
Surinfection.
Erysipèle avec température à 40°.
Dermites infectieuses : inflammation de la peau.
Eczématisation furieuse.
Cancérisation.
Etapes de soins d'un ulcère
Nettoyage




Le nettoyage a pour but d'enlever toutes les
aspérités (croûtes, peau…).
Nettoyage de la jambe, pied, orteil : bain de
pied ou gant de toilette avec savon et eau.
Nettoyage de l’ulcère avec sérum physiologique et
compresses en commençant par les bords
extérieurs de l'ulcère puis l'ulcère lui-même.
Sécher la peau périphérique, mettre de l'éosine
alcoolique (action désinfectante) et hydrater.
Traitement de l’ulcère


La détersion : décapage : ablation de l’enduit
nécrosé.
La désinfection : permet l'étape d'épidermisation.

Le
bourgeonnement :
phase
précédent
cicatrisation : produits hydrocolloïdes.
la
Protection de la plaie

Se fait avec des compresses stériles sèches, de
façon large.
Contention

La contention a pour but de diminuer l'œdème et
favoriser le retour veineux
Mesures de prévention et éducation












Surveiller le temps de cicatrisation.
Surveiller l'évolution de la plaie.
Surveiller la douleur.
Surveiller l'hygiène.
Eviter les traumatismes.
Surveiller l’odeur du pansement.
Respecter le traitement et le régime : traitement
de la cause, régime hyperprotidique pour favoriser
la cicatrisation.
Privilégier le confort : pieds surélevés.
Eviter la sédentarité.
Conseils par rapport à la contention : pas trop
serré, ni provoquer de douleur.
Conseils par rapport à la vie quotidienne.
Evaluer le potentiel et les conditions de vie de la
personne pour prévenir la prise en charge à
domicile.
Les lésions en dermatologie
Surveillances des lésions
Les bulles
Les lésions érythèmatosquameuses
Les nodules et nouures
Les papules
Les pustules
Les taches et les macules
Les tubercules
Les ulcères et maux perforants
Les vésicules
Surveillances des lésions




Couleur, limitation, topographie.
Palpation des lésions.
Atteinte ou non des phanères et des muqueuses.
Autres symptômes.
Les bulles
Les bulles sont d'importantes collections de liquide
intra ou sous-épidermique.

Phlyctène.
Les lésions érythématosquameuses
Les lésions érythèmatosquameuses sont des taches
rouge, congestives et squameuses.

Psoriasis, gale norvégienne, pityriasis versicolor.
Les nodules et nouures
Les nodules et nouures sont des infiltrats dermohypodermiques circonscrits.

Erythèmes noueux, nodules.
Les papules
Les papules sont des élevures circonscrites de petite
dimension, perçue à la palpation.

Verrue, urticaire, corne plantaire.
Les pustules
Les pustules sont des petites collections liquidiennes
purulentes.

Impétigos
pustuleux.
pustuleux,
pustuloses,
psoriasis
Les tâches et les macules
Les macules sont des taches dues à la modification
de la couleur de la peau sans anomalie de relief et sans
modification de sa surface et de sa consistance au
toucher.

Erythèmes (coloration des téguments disparaissant
à la vitro pression), rubéole, purpura.
Les tubercules
Les tubercules sont des infiltrats du derme denses
groupés en nappe et d'évolution lente.

Lèpre, acné.
Les ulcères et les maux perforant
Les ulcères et les maux perforant sont la perte de
substance profonde détruisant le derme.

Ulcères veineux ou artériocapillaires, escarres.
Les vésicules
Les vésicules sont des petites collections de liquide intraépidermique.

Eczéma, varicelle, zona, herpès.
Les lésions en dermatologie
Surveillances des lésions
Les bulles
Les lésions érythèmatosquameuses
Les nodules et nouures
Les papules
Les pustules
Les taches et les macules
Les tubercules
Les ulcères et maux perforants
Les vésicules
Surveillances des lésions




Couleur, limitation, topographie.
Palpation des lésions.
Atteinte ou non des phanères et des muqueuses.
Autres symptômes.
Les bulles
Les bulles sont d'importantes collections de liquide
intra ou sous-épidermique.

Phlyctène.
Les lésions érythématosquameuses
Les lésions érythèmatosquameuses sont des taches
rouge, congestives et squameuses.

Psoriasis, gale norvégienne, pityriasis versicolor.
Les nodules et nouures
Les nodules et nouures sont des infiltrats dermohypodermiques circonscrits.

Erythèmes noueux, nodules.
Les papules
Les papules sont des élevures circonscrites de petite
dimension, perçue à la palpation.

Verrue, urticaire, corne plantaire.
Les pustules
Les pustules sont des petites collections liquidiennes
purulentes.

Impétigos
pustuleux.
pustuleux,
pustuloses,
psoriasis
Les tâches et les macules
Les macules sont des taches dues à la modification
de la couleur de la peau sans anomalie de relief et sans
modification de sa surface et de sa consistance au
toucher.

Erythèmes (coloration des téguments disparaissant
à la vitro pression), rubéole, purpura.
Les tubercules
Les tubercules sont des infiltrats du derme denses
groupés en nappe et d'évolution lente.

Lèpre, acné.
Les ulcères et les maux perforant
Les ulcères et les maux perforant sont la perte de
substance profonde détruisant le derme.

Ulcères veineux ou artériocapillaires, escarres.
Les vésicules
Les vésicules sont des petites collections de liquide intraépidermique.


Eczéma, varicelle, zona, herpès.
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