Les antibiotiques Tableau des antibiotiques Définition Utilisation des antibiotiques Bêtalactamines Aminosides Macrolides Tétracyclines Fluoroquinolones Glycopeptides Nitro-Imidazoles Sulfamides Les antibiotiques Les Bêtalactamines Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Pénicilline G Pénicilline Pénicilline V Oracilline Extencilline Oxacilline Bristopen Cloxacilline Orbénine Agram Bristamox Amoxicilline Clamoxyl Amoxicilline + acide Augmentin Ciblor clavulanique Ampicilline Totapen Ceftriaxone Rocéphine Triacefan Ceftazidime Fortum Cefpodoxime Orelox Cefixime Oroken Céfuroxime Zinnat Pipéracilline + Tazocilline tazobactam Aztréonam Azactam Imipénem Tiénam Les Aminosides Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Amikacine Amiklin Gentamicine Gentalline Les Macrolides Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Erythromycine Erythrocine Josamycine Josacine Pristinamycine Pyostacine Clarithromycine Naxy Zeclar Les Fluroquinolones Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Ofloxacine Oflocet Ciprofloxacine Ciflox Lévofloxacine Tavanic Norfloxacine Noroxine Les Glycopeptides Dénomination Produits disponibles Commune Internationale : les génériques Vancomycine Vancomycine Téicoplanine Targocid Les Nitro-Imidazoles Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Métronidazole Flagyl Ornidazole Tibéral Les sulfamides Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Cotrimoxazole Bactrim Sulfadiazine Adiazine Définition L'antibiotique est une substance chimique naturelle alors élaborée par des microorganismes ont le pouvoir de s'opposer à la multiplication germes microbiens (effet bactériostatique) ou de détruire (effet bactéricide). L'utilisation des antibiotiques Le choix des antibiotiques ou qui des les Le choix des antibiotiques se fait suivant des règles : Connaître l'agent infectieux : réaliser un antibiogramme. Connaître la demi-vie et la durée d'action de l'antibiotique. Prendre en compte le terrain du patient : âge, allergies, antécédents… Les associations d'antibiotiques La prescription médicale peut associer plusieurs antibiotiques, les buts sont : La synergie : renforcer l'effet de l'action. Eviter la résistance des germes. Lutter contre une infection microbienne. L'association d'antibiotique répond à des règles : Ne pas associer de médicaments ayant des effets antagonistes. Ne pas associer de médicaments de même famille. Ne pas associer de médicaments de même mode d'action. Ne pas associer de médicaments de même toxicité. Les Bêtalactamines Les Pénicillines Indications : variés. Bactéricide par blocage de la synthèse de la paroi bactérienne. Contre-indications : allergie connue. Effets secondaires : o o o Réaction allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, choc anaphylactique. Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, candidoses digestives. Rares : neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, atteinte hépatique Les Céphalosporines Indications : o Infections ORL, respiratoires, génito-urinaires, ostéo-articulaires, cutanées. o Infections graves. o Antibioprophylaxie. Contre-indications : allergie connue. Effets secondaires : o Réaction allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, choc anaphylactique. o Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, candidoses digestives. o Rares : neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, atteinte hépatique Les Carboxypénicillines Indications : efficaces contre les pyocaniques. Contre-indications : allergie connue. Effets secondaires : o Réaction allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, choc anaphylactique. o Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, candidoses digestives. o Troubles ioniques : risque hypokaliémie, apport important de sodium : hypernatrémie. o Rares : neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, atteinte hépatique Autres bêtalactamines Indications : infections résistantes aux autres bêtalactamines. Contre-indications : allergie connue. Effets secondaires : o Réaction allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, choc anaphylactique. o Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, candidoses digestives. o Rares : neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, atteinte hépatique Les Aminosides Indications : associé avec un bêtalactamines dans les infections endocardiques, respiratoires, génitourinaires, rénales, ostéo-articulaires, cutanées, septicémiques. Contre-indications : allergie connue, myasthénie. Effets secondaires : o Ototoxicité : toxicité sur le nerf auditif : favorisée par les doses élevées, insuffisance rénale, hypovolémie, diurétiques. o Toxicité rénale. o Rares : réactions allergiques. Les Macrolides Indications : infections ORL et Alternative aux pénicillines. Contre-indications : allergie connue. Effets secondaires : pulmonaires. o o o Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, gastralgies, douleurs abdominales. Erythromycine en intraveineux : troubles du rythme et de la conduction cardiaque, irritation veineuse. Rares : réactions allergiques. Les Tétracyclines Indications : o Maladies infectieuses transmises par des animaux. o Affections dermatologiques : acnés, rosacée. o Antibioprophylaxie. Contre-indications : allergie connue, insuffisance hépatique et/ou rénale, exposition au soleil ou aux UV. Effets secondaires : o Lyploplasie de l'émail des dents : coloration jaune des dents. o Photosensibilité cutanée. o Troubles digestifs : ulcération, gastralgies, diarrhée, nausées, vomissements, candidoses digestives. o Rares : leucopénie, anémie, thrombopénie, réactions allergiques. Les Fluoroquinolones Indications : infections sévères (large spectre). Contre-indications : allergie connue. Effets secondaires : o o o Douleurs articulaires et musculaires. Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, douleurs abdominales. Rares : réactions allergiques, céphalées, toxicité rénale-hépatique-hématologique. Les Glycopeptides Indications : o Infections sévères à staphylocoques et entérocoques résistants aux autres antibiotiques. o Colites pseudo-membraneuses à Clostridium difficile. o Prophylaxie des endocardites si allergie à la pénicilline. Contre-indications : allergie connue. Effets secondaires : o Toxicité auditive. o Rares : réactions allergiques. Les Nitro-Imidazoles Indications : infections à germes anaérobies. Contre-indications : allergie connue. Effets secondaires : o Troubles digestifs : goût métallique dans la bouche, diarrhée, nausées, vomissements, douleurs abdominales. Les Sulfamides Indications : infections urinaires et génitales, toxoplasmose. Contre-indications : allergie connue. Effets secondaires : o Réactions allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, bronchospasme. o Troubles digestifs : anorexie, diarrhée, nausées, vomissements. o Troubles hématologiques : anémie, neutropénie, thrombopénie. Les anticoagulants Tableau des anticoagulants Antivitamines K Héparine non fractionnée Héparine de bas poids moléculaire Les anticoagulants L'anti-vitamine K : AVK Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Acécoumarol Sintrom Fluindione Préviscan L'héparine non fractionnée Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Héparine calcique Calciparine Héparine Héparine sodique sodique L'héparine de bas poids moléculaire Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Enoxaparine Lovénox Nadroparine Fraxiparine Les antivitamines K : AVK Mode d'action La vitamine K est un facteur indispensable à la synthèse hépatique des 4 facteurs de la coagulation : II, VII, IX, X. L'action des antivitamines K est donc d'inhiber la synthèse de ces facteurs de la coagulation. Elles sont aussi un relais de l'héparine dans les maladies thromboemboliques. Indications Prévention de la maladie thrombo-embolique Prothèses valvulaires, valvulopathies. Contre-indications Allergie connue. Toutes lésions susceptibles de saigner, syndromes hémorragiques. Risque hémorragique majoré par les associations : antiagrégant plaquettaire (aspirine), AINS. Effets secondaires Hémorragie : cérébrale, abdominales, intraarticulaires. Troubles digestifs. Nécrose cutanée, éruptions cutanées allergiques. Surveillances Surveillance de l'INR : o Premier dosage après 24 à 48 heures selon le produit. o Dosage tous les 2 jours jusqu'à stabilisation à deux contrôles successifs, puis 1 fois par semaine pendant 15 jours, puis 1 fois par mois. INR = 1 : normal (sans traitement par AVK). INR entre 2 et 3 : dans la plupart des indications au traitement sous AVK. INR entre 3 et 4,5 : en cas d'embolies systémiques récidivantes, prothèses valvulaires mécaniques, après infarctus du myocarde compliqué. INR > 5 : risque hémorragique important. Utilisation des antivitamines K Relais de l'héparine par les AVK : continuer l'héparine jusqu'à ce que l'INR soit dans la valeur choisie. Arrêt des AVK : progressif sur une période de 2 à 4 semaines. Antidote : vitamine K, PPSB. Conseils Penser à comprimer le point de ponction veineux pendant 2 à 3 minutes. Pas d'intramusculaire chez ces patients. Ne jamais donner de médicament sans prescription. Conseils au patient Le patient doit être informé du risque hémorragique : gingivorragie, épistaxis, hématurie, méléna. Prendre le traitement tous les jours à la même heure. Le TP et l'INR doivent être fait tous les mois au même laboratoire. Avoir toujours des médicaments d'avance. En cas d'oubli, ne jamais prendre de double dose. Ne jamais prendre d'aspirine, ni ses dérivés. Cela va potentialiser l'action des anticoagulants, préférer le paracétamol. Il doit savoir réaliser un pansement compressif. Il doit porter sur lui une carte (remise à sa sortie) indiquant qu'il est sous anticoagulants. Il doit éviter de manger des aliments contenant des vitamines k (épinards, chou, persil). o Les brocolis . o Les choux : chou vert, choux de Bruxelles. o La chicorée . o Les épinards . o La laitue, la scarole, la roquette. o Les oignons de printemps . o L’huile de colza ou de soja. Il doit informer le personnel de santé et tout nouveau médecin ou le chirurgien qui doit l'opérer. Ne pas prendre de médicaments sans avis médical. Nécessité d'un suivi. L'héparine non fractionnée Mode d'action Action anticoagulante par ralliement à l'antithrombine III et potentialisation de cet inhibiteurs de la coagulation. Inhibition de la transformation de la prothrombine en thrombine. Cette action inhibe la transformation du fibrinogène en fibrine. Le facteur IV plaquettaire inactive l'héparine, ce qui explique l'efficacité variable de celle-ci en fonction du nombre de plaquettes. Indications Prévention et traitement des thromboses veineuses, des embolies pulmonaires. Phase aiguë de l'infarctus du myocarde, angor instable. Occlusions artérielles aiguës des membres. Coagulation intra-vasculaire disséminée. Contre-indications Allergie connue. Toutes lésions susceptibles de saigner, syndromes hémorragiques ou tendances hémorragiques. Hypertension artérielle. Endocardite infectieuse (sauf sur prothèse mécanique). Gestes invasif à risque hémorragique : injections intramusculaires, ponctions intra-articulaires ou intra-artérielles. Trouble de l'hémostase. Effets secondaires Hémorragie : gingivorragie, épistaxis, hématurie, méléna, autres. Thrombopénies. Nécrose cutanée au point d'injection. Eruptions cutanées allergiques. Surveillances Surveillance du temps de céphaline activé : TCA : o Premier dosage : Perfusion intraveineuse : 4 heures après le début, jusqu'à obtention de valeurs satisfaisantes, puis 1 fois par jour. Injection sous-cutanée : 4 à 6 heures près le début, jusqu'à obtention de valeurs satisfaisantes, puis 1 fois par jour. TCA entre 24 – 41 secondes : normal (le temps du témoin peut varier en fonction des laboratoires). TCA 1,5 à 3 fois le temps du témoin : bon équilibre de l'hémostase. TCA allongé : risque hémorragique important. Surveillance des plaquettes : o Contrôle des plaquettes tous les jours. 3 200 000 à 400 000 / mm : normal. Héparinémie : o Permet la surveillance de la zone d'efficacité de l'héparine dans un but curatif. 0,2 à 0,5 UI /ml. Utilisation de l'héparine non fractionnée Héparine calcique o Préventif : 150 UI/kg en 2-3 injections souscutanées. o Curatif : 200 UI/kg en sous-cutanée puis 500 UI/kg par jour en 2 à 3 injections souscutanées. Héparine sodique o Curatif : 50-100 UI/kg en bolus intraveineux puis 400-600 UI/kg par jour perfusion intraveineuse. L'héparine de bas poids moléculaire Mode d'action Inactivation du facteur Xa : action antithrombotique anti-Xa. Indications Traitement préventif de la maladie veineuse thrombo-embolique. Traitement curatif des thromboses veineuse profonde. Angor instable. Prévention de la coagulation dans le circulation extra-corporelle lors d'épuration extra-rénale (hémodialyse). Toutes lésions susceptibles de saigner, syndromes hémorragiques ou tendances hémorragiques. Gestes invasif à risque hémorragique : injections intramusculaires, ponctions intra-articulaires Contre-indications Allergie connue. Antécédents de thrombopénie induite par l'héparine. Toutes lésions susceptibles de saigner, syndromes hémorragiques ou tendances hémorragiques. Gestes invasif à risque hémorragique : injections intramusculaires, ponctions intra-articulaires ou intra-artérielles. Effets secondaires Thrombopénies. Hémorragie légère. Hématome au point d'injection. Surveillances Traitement préventif : o Contrôle des plaquettes régulière. 3 200 000 à 400 000 / mm : normal. o Dosage de l'activité anti-Xa : au 2ème jour, 4 à 6 heures après l'injection. 0,1 à 0,5 unité anti-Xa/ml. Traitement curatif : o Contrôle des plaquettes deux fois par semaine. 3 200 000 à 400 000 / mm : normal. o Dosage de l'activité anti-Xa : au 2ème jour, 4 à 6 heures après l'injection. 0,5 à 1 unité anti-Xa/ml. Utilisation de l'héparine de bas poids moléculaire Enoxaparine o Préventif : 2 000 (risque moyen) à 4 000 UI/j en injection sous-cutanée (risque élevée). o Curatif : 100 UI/kg x 2 fois/24 h en injection sous-cutanée. Nadroparine o Préventif : 2850 UI/j (risque moyen) à 38 UI/kg/j x 3 jours en injection sous-cutanée (risque élevée). o Curatif : 85 UI/kg x 2 fois/24 h en injection sous-cutanée. Les antalgiques Tableau des antalgiques Définition Le palier 1 : les antalgiques non opiacés Le palier 2 : les antalgiques opioïdes faibles Le palier 3 : les antalgiques opioïdes Les antalgiques Les antalgiques non opiacés : Palier 1 Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Efferalgan Dolipran Paracétamol Dafalgan Perfalgan Aspégic Kardegic Aspirine Aspirine Advil Nurofen Ibuprofène Nureflex Profénid Kétoprofène Acupan Néfopam Les antalgiques opioïdes faibles : Palier 2 Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Codenfan Codéine EfferalganCodoliprane codéine Codéine + DafalganParacétamol codéine Di-Antalvic Dextropropoxyphène Dialgirex Propofan associé Contramal Topalgic Tramadol Tramadol + Ixprim Zaldiar Paracétamol Les antalgiques opioïdes : Palier 3 Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Actiskénan Moscontin LP Morphine Morphine Skénan LP Durogésic Fentanyl Oxycontin LP Oxynorm Oxycodone Temgésic Buprénorphine Nubain Nalbuphine Définition Les antalgiques sont les médicaments de la douleur, leur utilisation s'effectue selon trois paliers de prescription en fonction de l'intensité de la douleur. Palier 1 : traitement des douleurs de faible intensité : o Paracétamol. o Salicylés. o Anti-Inflammatoire Non Stéroïdien : AINS. o Néfopam. Palier 2 : traitement des douleurs légères à modérées : o Codéine. o Dextropropoxyphène. o Tramadol. Palier 3 : traitement des douleurs très intenses ou résistantes aux autres antalgiques : o Morphine. o Fentanyl. o Dérivé de la morphine. Le palier 1 : les antalgiques non opiacés Paracétamol Propriétés : o Analgésique. o Antipyrétique. Contre-indications : o Insuffisance hépatique, paracétamol. Effets secondaires : allergie connue au Rares allergies : éruptions cutanées, thrombopénies. o Hépatotoxicité en cas de surdosage (> 4g/j chez l'adulte, > 80mg/kg/j chez l'enfant). Conseils : espacer les prises de 6 heures (4 heures minimum et 8 heures en cas d'insuffisance rénale sévère). o Salicylés Propriétés : o Analgésique. o Antipyrétique. o Anti-inflammatoire à forte doses : 3 à 6 g chez l'adulte et 80 à 100 mg chez l'enfant. o Antiagrégant plaquettaire à faibles doses : 75 à 325 mg/j chez l'adulte. Contre-indications : o Allergie connue. o Ulcère gastrique. o Risque hémorragique. Effets secondaires : o Réactions allergiques : éruptions cutanées, asthme, choc anaphylactique. o Troubles digestifs : gastralgies, hémorragie digestive. o Hémorragie. Conseils : espacer les prises de 6 heures (4 heures minimum et 8 heures en cas d'insuffisance rénale sévère). Anti-inflammatoire non stéroïdiens : AINS Propriétés : o Analgésique. o Antipyrétique. Anti-inflammatoire à forte doses : 3 à 6 g chez l'adulte et 80 à 100 mg chez l'enfant. Contre-indications : o Allergie connue. o Ulcère gastro-duodénal. o Insuffisance hépatique et rénales sévères. Effets secondaires : o Réactions allergiques : éruptions cutanées, asthme, choc anaphylactique. o Troubles digestifs : ulcère gastro-duodénal, gastralgies, hémorragie digestive. o Vertiges, céphalées. o Néfopam Propriétés : o Analgésique. Le néfopam est un analgésique central, dépourvu d'action morphinique, inscrit de ce fait au palier 1 de l'OMS, mais de puissance analgésique correspondant à des produits de palier 2. Antalgique non morphinique d'action centrale : activité antalgique comparable à celle de 10 mg de morphine en intramusculaire. Contre-indications : o Allergie connue. o Convulsion et antécédents de convulsions. o Glaucome. o Adénome de la prostate. o Enfant de moins de 15 ans. Effets secondaires : o Sueurs, somnolence. o Rares : vomissements, tachycardie, palpitations, vertiges, sécheresse buccale, rétention urinaire, excitabilité, irritabilité. Le palier 2 : les antalgiques opioïdes faibles Codéine Propriétés : o Antalgique morphinique faible. o Faible effet dépresseur respiratoire. Contre-indications : o Allergies. o Asthme, insuffisance respiratoire. o Insuffisance hépatique ou rénales sévères. Effets secondaires : o Réactions cutanées allergiques. o Constipation, nausées, vomissements. o Bronchospasme. Conseils : éviter toute utilisation prolongée à fortes doses : risque de dépendance. Dextropropoxyphène associé Propriétés : o Antalgique morphinique faible. o Toujours associé au paracétamol. Contre-indications : o Allergie connue. o Insuffisance hépatique ou rénales sévères. Effets secondaires : o Nausées, vomissements, constipation. o Céphalées, somnolence, euphorie. o Rarement : hypoglycémie, réactions cutanées allergiques, hépatites. Conseils : éviter toute utilisation prolongée à fortes doses : risque de dépendance. Tramadol Propriétés : o Antalgique morphinique faible. o Effet dépresseur respiratoire et toxicomanogène plus faible que ceux de la morphine. Contre-indications : o Allergie connue. o Insuffisance respiratoire sévère. o Insuffisance hépatique. o Epilepsie non contrôlée. o Intoxication alcoolique. Effets secondaires : o Etourdissements. o Nausées, vomissements, constipation. o Céphalées, somnolence. o Rarement : confusions, hallucinations, douleurs abdominales, dépression respiratoire, réactions allergiques, convulsions. Conseils : o Eviter toute utilisation prolongée à fortes doses : risque de dépendance. o Par voie intraveineuse : surveillance médicale stricte : risque d'hypotension, détresse respiratoire, choc anaphylactique. Le palier 3 : les antalgiques opioïdes Les vrais morphiniques Morphine Propriétés : o Analgésique majeur de référence ayant un effet dose-dépendant et sans plafonnement de l'action antalgique. o Il n'existe pas de dose maximale : la dose peut être augmentée jusqu'à l'obtention d'un effet satisfaisant si les effets secondaires restent contrôlables. Action Délai d'action Durée d'action Orale à Orale à action rapide action Injectable prolongée IV : 10 à 20 à 60 min 1à3h 20 min SC : 45 à 4à5h 12 à 24 g 90 min Contre-indications : o Insuffisance respiratoire. o Traumatisme crânien. o Etats convulsifs, intoxication éthylique, délirium tremens. o Allergies. o Insuffisance hépatique sévères. Effets secondaires : o Respiration : dyspnée. o Circulation : hypotension orthostatique. o Neurologie : sédation, confusion mentale, vertiges, hallucinations et excitations. o Digestif : constipation, nausées, vomissements. o Urinaire : rétention urinaire. o Signe de surdosage : dépression respiratoire, myosis, hypotension, hypothermie. Antidote : la naloxone : Narcan® Fentanyl Propriétés : Morphinique de synthèse ayant une action antalgique 100 fois plus puissante que la morphine. Contre-indications : o Allergie connue. o Dépression respiratoire sévère. Effets secondaires : o Respiration : dyspnée. o Circulation : hypotension orthostatique. o Neurologie : sédation, confusion mentale, vertiges, hallucinations et excitations. o Digestif : constipation, nausées, vomissements. o Urinaire : rétention urinaire. o Signe de surdosage : dépression respiratoire, myosis, hypotension, hypothermie. o Oxycodone Propriétés : o Dérivés de la codéine ayant une action antalgique identique à celle de la morphine. Contre-indications : o Allergie connue. o Insuffisance respiratoire sévère. o Insuffisance hépatique sévère. Effets secondaires : o Respiration : dyspnée. o Circulation : hypotension orthostatique. o Neurologie : sédation, confusion mentale, vertiges, hallucinations et excitations. o Digestif : constipation, nausées, vomissements. o Urinaire : rétention urinaire. o Signe de surdosage : dépression respiratoire, myosis, hypotension, hypothermie. Les agonistes/antagonistes de la morphine Buprénorphine Propriétés : o Analgésique morphinique ayant une action plus longue que la morphine mais un effet plafond au-delà de 1 mg par voie sublinguale et 0,6 mg par voie injectable. Contre-indications : o Allergie connue. o Insuffisance respiratoire sévère. o Insuffisance hépatique grave. o Intoxication alcoolique. Effets secondaires : o Nausées, vomissements, constipation. o Somnolence. Nalbuphine Propriétés : o Analgésique morphinique ayant une action antalgique identique à celle de la morphine mais un effet plafond au-delà de 30 mg. Contre-indications : o Allergie connue. o Syndrome douloureux abdominal de cause inconnue. Effets secondaires : o Nausées, vomissements, constipation. o Somnolence, vertiges, céphalées. Les antiagrégants plaquettaires Tableau des antiagrégants plaquettaires Antiagrégants plaquettaires Les antiagrégants plaquettaires Les antiagrégants plaquettaires Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Aspégic Kardegic Aspirine Aspirine Plavix Clopidogrel Cébutid Flurbiprofène Les antiagrégants plaquettaires Mode d'action Les antiagrégants plaquettaire empêche l'agrégation des plaquettes entres elles et donc la formation de caillots et de thrombose dans les vaisseaux. Indications Prévention des complications liées à l'athérosclérose : Prévention de l'infarctus du myocarde. Prévention des accidents vasculaires cérébraux. Artériopathie oblitérante des membres inférieurs. Contre-indications Toutes lésions ou plaies susceptibles de saigner. Effets secondaires Hémorragie mineure. Retard d'hémostase. Surveillances Surveillance biologique : o Plaquette : norme : 150 000 – 450 000 / mm3 o Temps de saignement : normal : 4 – 6 minutes Les antiarythmiques Tableau des antiarythmiques Quinidiniques Amiodarone Inhibiteurs calciques Bêtabloquants antiarythmiques Les antiarythmiques Les quinidiniques Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Quinidine Sérécor Disopyramide Isorythm L'amiodarone Dénomination Produits disponibles Commune Internationale : les génériques Amiodarone Cordarone Corbionax Ibutilide Corvert Sotalol Sotalex Les inhibiteurs calciques Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Diltiazem Tildiem Vérapamil Isoptine Les bêtabloquants antiarythmiques Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Aténolol Ténormine Acébutolol Sectral Bisoprolol Détensiel Esmolol Brévibloc Propanolol Avlocardyl Hémipralonl Métoprolol Lopressor Séloken Les quinidiniques Mode d'action Ralentissement de la conduction et prolongation de la repolarisation : augmentent l'espace QT. Indication Prévention des récidives d'arythmie complète par fibrillation atriale. Contre-indications Allergie connue. Troubles de la conduction : bloc ventriculaire. Insuffisance cardiaque. Glaucome, hypertrophie de la prostate. auriculo- Effets secondaires Troubles digestifs. Réactions allergiques. Troubles hématologiques : thrombopénie, anémie. Troubles de la conduction : bloc auriculoventriculaire. Troubles du rythme. L'amiodarone Mode d'action Ralentissement de la conduction intra-auriculaire et auriculoventriculaire avec effet bradycardisant : augmentent l'espace QT, augmentent la durée du potentiel d'action. Indication Troubles du ventriculaire. rythme supraventriculaire Contre-indications Allergie connue et allergie à l'iode. et Troubles de la conduction. Pathologies de la thyroïde. Exposition au soleil. Effets secondaires Photosensibilité. Pathologies thyroïdiennes, neurologiques, pulmonaires, oculaires, cutanés. Lors de l'injection intraveineuse qui doit être lente : hypotension, bradycardie, bouffées de chaleur. Les inhibiteurs calciques Mode d'action Action de dilatation des artères et de diminution des contractions myocardiques en inhibant l'entrée du calcium (indispensable à la contraction musculaire) dans les cellules myocardiques et les cellules musculaires lisses des parois artérielles : ralentissent la conduction. Indications Crise de tachycardie jonctionnelle paroxystique. Fibrillation et flutter atriaux rapides. Contre-indications Allergie connue. Troubles de la conduction cardiaque : bloc auriculoventriculaire. Insuffisance cardiaque. Hypotension artérielle. Association aux antiarythmiques. Effets secondaires Bradycardie, hypotension et troubles conduction cardiaque. Céphalées. Oedèmes des membres inférieurs. de la Les bétabloquants antiarythmiques Mode d'action Ralentissent la conduction, effet bradycardisant. Indication Réduction et prévention des troubles du rythmes. Contre-indications Allergie connue. Asthme et broncho-pneumopathie chronique obstructive. Insuffisance cardiaque non contrôlée par traitement. Bradycardie < 45/min. Bloc auriculo-ventriculaire. Effets secondaires Bradycardie, hypotension. Asthénie, insomnie. Troubles digestifs. Hypoglycémie. Surveillances Ne pas interrompre brutalement le traitement. Surveillance de l'électrocardiogramme dépresseur sur la conduction. : effet Les antidépresseurs Tableau des antidépresseurs Mode d'action des antidépresseurs Tricycliques Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la serotonine : ISRS Inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO Les antidépresseurs Les tricycliques Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Amitriptyline Laroxyl Clomipramine Anafranil Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : ISRS Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Citalopram Séropram Fluoxétine Prozac Paroxétine Déroxat Sertraline Zoloft Venlafaxine Effexor Minalcipren Ixel Les inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Iproniazide Marsilid Moclobémide Moclamine Mode d'action des antidépresseurs Un état de stress provoque la production d'une hormone surrénalienne : le cortisol ; donc, le taux de glucocorticoïdes sanguin augmente. Normalement, il existe un rétro-contrôle négatif de cette hormone : une élévation du taux sanguin de cortisol bloque la production de l'hormone qui stimule la sécrétion des glucocorticoïdes. Chez les patients déprimés, cette boucle de rétrocontrôle ne fonctionne plus, d'où une production excessive de cortisol et un taux de glucocorticoïdes sanguin élevé. Un taux sanguin élevé de glucocorticoïdes altère plusieurs systèmes de neurotransmetteurs de l'hippocampe (zone du cerveau essentielle à la mémoire et l’apprentissage) : la sérotonine, l'adrénaline, la noradrénaline et ladopamine, tous les quatre impliqués dans la dépression. Ils jouent un rôle dans l'éveil, l'humeur et l'activité motrice. Les neurotransmetteurs ne sont donc pas en quantité nécessaire, et certains signaux nerveux ne sont pas acheminés. Les antidépresseurs agissent en augmentant le taux de certains neurotransmetteurs dans les synapses, ce qui permet donc le passage des signaux nerveux. Les tricycliques Mode d'action Les tricycliques agissent principalement en bloquant les pompes à recapture des synapses sérotoninergiques et noradrénergiques. Conséquence : davantage de sérotonine ou de noradrénaline de disponible dans la fente synaptique. Comme les personnes dépressives ont souvent un taux anormalement faible de ces substances, les tricycliques compensent et améliorent ainsi l'humeur de la personne. Indication Episode dépressif. Contre-indications Allergie connue. Glaucome. Adénome de la prostate. Infarctus du myocarde récent. Association aux IMAO. Effets secondaires Effets atropiniques : o Sécheresse buccale. o Constipation. o Mydriase avec troubles de l'accomodation. Tachycardie. o Rétention urinaire. Effets centraux : insomnie et anxiété ou somnolence avec asthénie : selon le produit : stimulant ou sédatif. Hypotension orthostatique. Troubles du rythme et de la conduction. Prise de poids. Frigidité et impuissance. o Surveillances Surveiller les effets secondaires. Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12 ème jours du début du traitement. Evaluer le risque suicidaire. o La levée d’inhibition est le risque de passage à l’acte suicidaire après une semaine de traitement suite à une brusque inversion de l’humeur. Le patient a encore des symptômes dépressifs mais à retrouver une force physique suffisante pour passer à l’acte Surveiller l'évolution comportementale du patient. Surveiller l'efficacité du traitement. Surveiller le risque d'intoxication pouvant entraîner un décès. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : ISRS Mode d'action Les inhibiteurs de recapture de la sérotonine (ISRS) diminuent la recapture de la sérotonine dans le neurone pré-synaptique. Conséquence : davantage de neurotransmetteurs reste donc dans la fente synaptique plus longtemps, ce qui permet de compenser pour le taux de sérotonine plus bas chez certaines personnes déprimées. Les ISRS diffèrent des tricycliques car ils ne bloquent que les pompes à recapture de la sérotonine. Ils affectent toutefois indirectement la noradrénaline, puisque ses niveaux sont intimement liés à ceux de la sérotonine et qu'en élevant le taux de celle-ci, on élève également le taux de celle-là. Indication Episode dépressif. Contre-indications Allergie connue. Association aux IMAO. Effets secondaires Troubles digestifs. Tremblements. Céphalées. Nervosité. Insomnie. Surveillances Surveiller les effets secondaires. Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12 ème jours du début du traitement. Evaluer le risque suicidaire. o La levée d’inhibition est le risque de passage à l’acte suicidaire après une semaine de traitement suite à une brusque inversion de l’humeur. Le patient a encore des symptômes dépressifs mais à retrouver une force physique suffisante pour passer à l’acte Surveiller l'évolution comportementale du patient. Surveiller l'efficacité du traitement. Les inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO Mode d'action Les neurotransmetteurs (dopamine, adrénaline, noradrénaline et sérotonine) sont métabolisés par une enzyme que l'on appelle monoamine oxydase. Les inhibiteurs de la monoamine oxydase ou IMAO, vont bloquer cette enzyme, permettant ainsi à une plus grande quantité de sérotonine et de noradrénaline de demeurer disponible. Indications Episode dépressif. Psychose maniaco-dépressive. Contre-indications Allergie connue. Hypertension artérielle. Insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale. Alcoolisme chronique. Syndrome délirants et maniaques. Effets secondaires Hypotension orthostatique. Insomnie. Sueurs, vertiges, céphalées. Trouble du rythme cardiaque. Trouble de la mémoire. Toxicité rénale. Les IMAO peuvent réagir avec une substance (la tyramine) présente dans certains aliments et provoquer de l’hypertension artérielle : o Aliments interdits : Alcool., chocolat, abats, gibiers, viandes et poissons fumés ou séchés, saucisson, fromage fermenté, banane, figue, avocat, soja. Surveillances Surveiller les effets secondaires. Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12 ème jours du début du traitement. Evaluer le risque suicidaire. o La levée d’inhibition est le risque de passage à l’acte suicidaire après une semaine de traitement suite à une brusque inversion de l’humeur. Le patient a encore des symptômes dépressifs mais à retrouver une force physique suffisante pour passer à l’acte Surveiller l'évolution comportementale du patient. Surveiller l'efficacité du traitement. Les antidiabétiques oraux Tableau des antidiabétiques oraux Définition Biguanides Sulfamides hypoglycémiants Inhibiteurs des alpha-glucosidases Répaglinide Les antidiabétiques oraux Les biguanides Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Metformine Glucophage Stagid Les sulfamides hypoglycémiants Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Glibenclamide Daonil Gliclazide Diamicron Glimépiride Amarel Les inhibiteurs des alpha-glucosidases Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Acarbose Glucor Miglitol Diastabol La répaglinide Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Répaglinide Novornom Définition Le traitement antidiabétique oral est le complément d'un régime alimentaire et d'une activité physique régulière qui sont nécessaires pour contrôler la glycémie et pour perdre du poids. Les biguanides Mode d'action Normoglycémiant plutôt qu'hypoglycémiant, ils diminuent la production hépatique du glucose afin de faliciter l'utilisation périphérique du glucose : Inhibe la néoglucogénèse hépatique et rénale, entraînant une hyperlactatémie modeste. Inhibe la glycolyse aérobie, entraînant une stimulation de la glycolyse anaérobie. Réduit la résorption intestinale du glucose, du galactose, des acides aminés. Indications Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime alimentaire bien conduit. Diabète de type 1 (insulinodépendant) en complément de l'insuline : en présence d'insuline, les biguanides augmentent l'utilisation périphérique du glucose par action au niveau de la membrane cellulaire. Potentialiser l'action de l'insuline et des sulfamides hypoglycémiants Contre-indications Déshydratation. Insuffisance rénale, hépatique, cardiaque ou respiratoire. Infarctus du myocarde récent. Alcoolisme chronique. Deux jours avant et après une anesthésie générale. Effets secondaires Troubles digestifs : anorexie, nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées. Acidose lactique : en cas de non respect des contre-indications. Surveillances Glycémie capillaire avant chaque repas. Surveillance des effets secondaires. Conseil Prise du traitement au cours du repas pour prévenir les troubles digestifs. Les sulfamides hypoglycémiants Mode d'action Augmentent la sécrétion d'insuline par les cellules β des îlots de Langerhans du pancréas et inhibent la sécrétion de glucagon. Indication Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime alimentaire bien conduit. Contre-indications Personne de plus de 65 ans. Insuffisance rénale, hépatique. Alcoolisme chronique. Effets secondaires Hypoglycémies favorisées par une activité physique irrégulière, une alimentation déséquilibrée ou insuffisante, une insuffisance rénale ou hépatique. Troubles digestifs, hépatite avec ictère, éruptions cutanées, toxicité sanguine (anémie, thrombopénie, leucopénie). Surveillances Glycémie capillaire avant chaque repas. Surveillance des effets secondaires. Bilan initial des fonctions rénales et hépatique, puis surveillance régulière. Conseil Respecter la posologie : certains produits ont une durée de vie d'action très longue, jusqu'à 60 heures, il y a donc un risque d'hypoglycémie prolongée. Les inhibiteurs des alpha-glucosidases Mode d'action Action d'inhibition de l'action des enzymes intestinales (alpha-glucosidases) qui ont pour but d'hydrolyser les polysaccharides : inhibent la résorption digestive des glucides. Indication Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime alimentaire bien conduit. Contre-indications Maladies digestives chroniques. Insuffisance rénale. Effets secondaires Troubles digestifs : flatulence, diarrhée, nausées, douleurs abdominales. Infection respiratoire. Surveillances Glycémie capillaire avant chaque repas. Surveillance des effets secondaires. La répaglinide Mode d'action Stimule la libération d'insuline par les cellules β des îlots de Langerhans du pancréas. Indication Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime alimentaire bien conduit. Contre-indications Insuffisance rénale ou hépatique. Association avec les médicaments inducteurs ou inhibiteurs enzymatiques. Effets secondaires Hypoglycémies. Troubles digestifs : diarrhée, constipation, nausées, vomissements, douleurs abdominales. Surveillances Glycémie capillaire avant chaque repas. Surveillance des effets secondaires. ConseilLes antidiarrhéiques Tableau des antidiarrhéiques Ralentisseurs du transit intestinal Antisécrétoires intestinaux Produits d'origine microbienne Argiles Les antidiarrhéiques Les ralentisseurs du transit intestinal Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Altocel Imossel Lopéramide Arestal Nabutil Imodium Atropine + Diarsed diphénoxylate Les antisécrétoires intestinaux Dénomination Produits disponibles Commune Internationale : les génériques Racécadotril Tiorfan Les produits d'origine microbienne Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques UltraBacilor levure Les argiles Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Diosmectite Smecta Attapulgite Actapulgite Les ralentisseurs du transit intestinal Mode d'action Diminution intestinales. de la motilité et des sécrétions Indication Traitement symptomatique des diarrhées. Contre-indications Allergie connue. Rectocolites hémorragiques, colite membraneuse post-antibiotique. pseudo- Effets secondaires Constipation à fortes doses. Pour le Diarsed® : bouche sèche, nausées, vomissements, céphalées, somnolence, prurit, urticaire. Surveillances Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité du traitement. Surveillance de l'apparition des effets secondaires. Conseils La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la diarrhée. Régime alimentaire sans résidus. Les antisécrétoires intestinaux Mode d'action Inhibition des sécrétions d'eau et d'électrolytes. Indication Traitement symptomatique des diarrhées. Contre-indication Allergie connue. Effets secondaire Somnolence. Surveillances Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité du traitement. Surveillance de l'apparition des effets secondaires. Conseils La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la diarrhée. Régime alimentaire sans résidus. Les produits d'origine microbienne Indications Traitement symptomatique des diarrhées. Prévention des diarrhées induites par antibiotiques. les Contre-indication Allergie connue. Surveillances Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité du traitement. Surveillance de l'apparition des effets secondaires. Conseils La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la diarrhée. Régime alimentaire sans résidus. Les argiles Indication Traitement symptomatique des diarrhées. Contre-indication Allergie connue. Surveillances Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité du traitement. Surveillance de l'apparition des effets secondaires. Conseils La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la diarrhée. Régime alimentaire sans résidus. Ne jamais prendre si un repas est supprimé. Les antiémétiques Tableau des antiémétiques Prokinétiques Antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine Neuroleptiques à visée antiémétique Les antiémétiques Les prokinétiques Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Métoclopramide Primpéran Prokinyl LP Dompéridone Motilium Métopimazine Vogalène Alizapride Plitican Les antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Ondansétron Zophren Granisétron Kytril Les neuroleptiques à visée antiémétiques Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Dropéridol Droleptan Alizapride Plitican Halopéridol Haldol Les prokinétiques Mode d'action Augmente la pression de repos du sphincter inférieur de l'oesophage, ainsi que l'amplitude des contractions oesophagiennes. Augmente la motricité antro-pyloro-duodénale entraînant une accélération de la vidange gastrique. Stimule la motricité gastro-intestinale. Augmentation des mouvements de propulsion dans le grêle entraînant une augmentation de la vitesse de transit. Indications Traitement symptomatique des nausées et des vomissements. Reflux gastro-œsophagien. Dyspepsie. Contre-indications Allergie connue. Obstruction ou perforation digestive. Hémorragie. Antécédents de dyskinésies aux neuroleptiques. Effets secondaires Syndromes parkinsoniens. Sécheresse buccale. Somnolence. Diarrhée. Surveillance Surveillance des effets secondaires. Conseil La prise du traitement doit se faire en dehors des repas. Les antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine Indications Nausées et vomissements induits chimiothérapie anti-cancéreuse. par la Nausées et vomissements post-opératoires. Contre-indication Allergie connue. Effets secondaires Céphalées. Bouffées de chaleur. Constipation. Surveillance Surveillance des effets secondaires. Les neuroleptiques à visée antiémétique Indication Nausées et vomissements post-opératoires induits par les morphiniques. Contre-indications Allergie connue. Etats comateux. Bradycardie < 55/min Effets secondaires Sédation. Hypotension artérielle. Troubles du rythme ventriculaire. Dyskinésie, syndrome parkinsonien. Autres effets secondaires des neuroleptiques. Surveillance et Surveillance des effets secondaires. Les antiépileptiques Tableau des antiépileptiques Acide valproïque Barbituriques Benzodiazépines Carbamazépine Gabapentine Les antiépileptiques L'acide valproïque Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Valproate Dépakine de sodium Acide valproïque Dépakine Chrono Les barbituriques Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Gardénal Alepsal Phénobarbital Aparoxal Primidone Mysoline Les benzodiazépines Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Diazépam Valium Clonazépam Rivotril Clobazam Urbanyl La carbamazépine Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Carbamazépine Tégrétol La gabapentine Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Gabapentine Neurontin L'acide valproïque Indication Traitement de la crise épileptique. Contre-indications Allergie connue. Hépatite aiguë ou chronique. Effets secondaires Syndrome parkinsonien. Troubles digestifs. Toxicité hépatique. Surveillances Bilan hépatique : o Initiale o Dans les 6 premiers mois du traitement. Dosage du taux thérapeutique : o 40 à 100 mg/l : normal. o 130 à 150 mg/l : toxicité. Conseils Prise régulière. Ne pas arrêter brutalement le traitement : risque de syndrome de sevrage. Les barbituriques Indication Epilepsie. Contre-indications Allergie connue. Insuffisance respiratoire. Porphyries. Effets secondaires Somnolence. Trouble de la coordination et de l'équilibre, vertiges, céphalées. Troubles de l'humeur. Douleur articulaire de l'épaule et de la main. Eruptions cutanées. Surdosage : coma avec hypotension et dépression respiratoire. Anémie par carence en acide folique. Surveillances Surveillance de l'hémoglobine : o 12 – 16 g/100 ml : normal. Surveillance du taux thérapeutique : o 10 à 20 mg/l : normal. o > 30 mg/l : toxicité Les benzodiazépines Indication Anticonvulsivant. Contre-indications Allergie connue. Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil. Insuffisance hépatique. Myasthénie. Effets secondaires Somnolence, difficultés de concentration, sensation d'ébriété. Amnésie. Hypotonie musculaire : risques de chutes. Par voie intraveineuse : hypotension, dépression respiratoire, troubles de la conscience. Antidote : flumazénil (Anexate®). Surveillance Surveillance des effets secondaires. La carbamazépine Indication Epilepsie. Contre-indications Allergie connue. Bloc auriculo-ventriculaire. Porphyrie. Prudence en cas de glaucome, d'adénome de la prostate, d'insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale. Effets secondaires Somnolence. Troubles de la coordination des mouvements : ataxie. Vertiges. Diplopie : vision double. Troubles digestifs, sécheresse buccale. Eruptions cutanées. Toxicité hématologique. Surveillances Bilan hépatique préalable et réguliers. Bilan hématologie (NFS) préalable et réguliers. Dosage du taux thérapeutique : o 4 à 12 mg/l : normal. o 12 à 15 mg/l : toxicité. La gabapentine Indication Epilepsie. Contre-indication Allergie connue. Effets secondaires Augmentation du nombre de crises en début de traitement. Somnolence. Troubles de la coordination des mouvements : ataxie. Vertiges, céphalées. Troubles digestifs Les antihypertenseurs Tableau des antihypertenseurs Définition Antihypertenseurs d'action centrale Diurétiques antihypertenseurs Bêtabloquants antihypertenseurs Inhibiteurs de l'enzyme de conversion Antagonistes de l'angiotensine II Inhibiteurs calciques Vasodilatateurs Les antihypertenseurs Les antihypertenseurs d'action centrale Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Clonidine Catapressan Alphaméthyldopa Aldomet Moxonide Physiotens Les diurétiques antihypertenseurs Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Furosémide Lasilix Bumétamide Burinex Indapamide Fludex Spironolactone Aldactone Canrénone Soludactone Les bêtabloquants antihypertenseurs Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Aténolol Ténormine Acébutolol Sectral Bisoprolol Détensiel Propanolol Avlocardyl Métoprolol Lopressor Séloken Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion : IEC Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Ramipril Triatec Enalapril Renitec Périndopril Coversyl Captopril Captolane Lopril Les antagonistes de l'angiotensine II Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Losartan Cozarr Valsartan Tareg Irbésartan Aprovel Les inhibiteurs calciques Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Nicardipine Loxen Amlodipine Amlor Félodipine Flodil LP MonoDiltiazem Tildiem Nifédipine Adalate LP Les vasodilatateurs Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Urapidil Eupressyl Médiatensyl Dihydralazine Népressol Minoxidil Lonoten Buflomédil Fonzylane Définition Le traitement antihypertenseur doit être associé à des conseils hygiéno-diététiques : perte de poids, arrêt du tabac, diminution de la consommation d'alcool, maintien d'un exercice physique régulier. Les antihypertenseurs d'action centrale Mode d'action Stimulation des récepteurs cérébraux alpha-2 du système sympathique, ce qui entraîne une baisse du tonus sympathique périphérique et donc de la pression artérielle. Indication Hypertension artérielle. Contre-indications Allergie connue. Insuffisance rénale. Effets secondaires Hypotension et bradycardie : surdosage. Sécheresse buccale. Somnolence, asthénie. Troubles digestifs : nausées, constipation. Surveillances Surveillance quotidienne de la pression artérielle. Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement. Les diurétiques antihypertenseurs Mode d'action Action antihypertenseur sodium. par une déplétion de Indication Hypertension artérielle. Contre-indications Allergie connue. Contre-indications des diurétiques hypokaliémiants. o Obstacle sur les voies urinaires. o Troubles hydro-électrolytiques non corrigés : hyponatrémie, hypokaliémie. Contre-indications des diurétiques épargneurs de potassium o Hyperkaliémie. o Insuffisance rénale, hépatique. Effets secondaires Effets secondaires des diurétiques hypokaliémiants : o Hyponatrémie, déshydratation, hypovolémie avec hypotension orthostatique. o Hypokaliémie. o Crise de goutte : élévation de l'uricémie Effets secondaires des diurétiques épargneurs de potassium : o Hyperkaliémie. o Troubles digestifs. Surveillances Surveillance du ionogramme : o Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal. o Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal. Augmentation de la diurèse. Surveillance quotidienne de la pression artérielle. Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement. Les bêtabloquants antihypertenseurs Indication Hypertension artérielle. Contre-indications Allergie connue. Asthme et broncho-pneumopathie chronique obstructive. Insuffisance cardiaque non contrôlée par traitement. Hypotension. Bloc auriculo-ventriculaire. Effets secondaires Bradycardie. Asthénie, insomnie. Troubles digestifs. Surveillances Surveillance quotidienne de la pression artérielle. Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement. Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion : IEC Mode d'action Action de vasodilatation artérielle et de diminution de rétention hydro-sodée par inhibition de l'enzyme de conversion qui permet la synthèse de l'angiotensine II. Indication Hypertension artérielle. Contre-indications Allergie connue. Antécédent d'œdème de Quincke. Association au potassium, aux sels désodés au potassium et aux diurétiques hyperkaliémiants. Effets secondaires Hypotension brutale. Troubles digestifs : diarrhées. Céphalées, asthénie. Crampes musculaires. nausées, vomissements, Surveillances Surveillance biologique : NFS, créatinémie, kaliémie, transaminases. Surveillance quotidienne de la pression artérielle. Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement. Les antagonistes de l'angiotensine II Indication Hypertension artérielle. Contre-indications Allergie connue. Insuffisance rénale, hépatique Association au potassium, hyperkaliémiants, inhibiteurs de conversion, lithium. diurétiques l'enzyme de Effets secondaires Hypotension brutale en cas de déficit en eau et en sodium préexistant. Hypotension orthostatique. Surveillances Surveillance biologique : créatinémie, kaliémie. Surveillance quotidienne de la pression artérielle. Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement. Les inhibiteurs calciques Mode d'action Action de dilatation des artères et de diminution des contractions myocardiques en inhibant l'entrée du calcium (indispensable à la contraction musculaire) dans les cellules myocardiques et les cellules musculaires lisses des parois artérielles. Indication Hypertension artérielle. Contre-indications Allergie connue. Troubles de la conduction cardiaque : bloc auriculoventriculaire. Insuffisance cardiaque. Hypotension artérielle. Association aux antiarythmiques. Effets secondaires Bradycardie, hypotension et troubles conduction cardiaque. Céphalées. Oedèmes des membres inférieurs. de la Les vasodilatateurs Mode d'action Blocage des récepteurs alpha-1 sympathiques périphériques, ce qui entraîne une vasodilatation des artérioles et des veinules et donc une baisse de la pression artérielle. Indication Hypertension artérielle lors d'une association avec un diurétique. Pour le Fonzylane® : manifestations douloureuses des artériopathies en poussée ischémique en attente du traitement chirurgical ou en cas d'impossibilité de celui-ci. Contre-indications Allergie connue. Œdème. Effets secondaires Hypotension avec rétention hydro-sodée. Nausées, vomissements, sueurs, céphalées. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens : AINS Tableau des anti-inflammatoires non stéroïdiens Anti-inflammatoires non stéroïdiens Les anti-inflammatoires non stéroïdiens : AINS Les anti-inflammatoires non stéroïdiens Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Advil Nurofen Ibuprofène Nureflex Profénid Kétum Kétoprofène Bi-Profénid Acide niflunimique Nifluril Diclofénac Flector Voltarène Flurbiprofène Cébutid Les anti-inflammatoires non stéroïdiens Propriétés Anti-inflammatoire. Antalgique. Antipyrétique. Indications Inflammations d'origine rhumatismales et ostéoarticulaires. Douleurs diverses. Hyperthermie. Contre-indications Allergie connue. Ulcère gastro-duodénal. Insuffisance hépatique ou rénale. Effets secondaires Troubles digestifs : ulcère d'estomac, douleurs épigastriques, brûlures d'estomac, hémorragie digestive. Réactions allergiques : éruptions cutanées, crise d'asthme, œdème de Quincke. Signes neurosensoriels : céphalées, vertiges, insomnie, acouphène, troubles visuels. Les antiparkinsoniens Tableau des antiparkinsoniens Dopaminergiques Anticholinergiques Les antiparkinsoniens Les dopaminergiques Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Lévodopa + Modopar bensérazide Lévodopa + carbidopa Sinémet Bromocriptine Bromo-Kin Les anticholinergiques Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Trihexiphénidyle Artane Parkinane Tropatépine Lepticur Les dopaminergiques Mode d'action Action par augmentation des quantités de lévodopa disponibles au niveau du cerveau et donc diminution des troubles neurologiques de la maladie de Parkinson due à un déficit en lévodopa. La lévodopa est un précurseur de la dopamine. Il franchit la barrière hémato-encéphalique et provoque donc une élévation de la dopamine cérébrale ; favorise la récupération des impulsions principalement inhibitrices venant du locus niger et donc provoque une diminution de l'akinésie, de la rigidité musculaire et des tremblements Indication Maladie de Parkinson. Contre-indications Allergie connue. Psychoses et confusion mentale. Angor, troubles du rythme. Insuffisance hépatique. Effets secondaires Troubles digestifs : nausées, anorexie, douleur épigastrique. Troubles psychiques. vomissements, Les anticholinergiques Mode d'action Action antagoniste de l'acétylcholine au niveau des terminaisons nerveuses dans le cerveau et donc diminution des tremblements de la maladie de Parkinson. Indication Maladie de Parkinson. Contre-indications Allergie connue. Cardiopathies. Adénome de la prostate. Effets secondaires Sécheresse buccale. Constipation, rétention urinaire. Mydriase, crise de glaucome, troubles de la vue. Tachycardie, palpitations. Les antispasmodiques Tableau des antispasmodiques Antispasmodiques anticholinergiques Antispasmodiques non anticholinergiques Les antispasmodiques Les antispasmodiques anticholinergiques Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Atropine Atropine Lavoisier Scopolamine Scoburen Les antispasmodiques non anticholinergiques Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Phloroglucinol Spasfon Trimébutine Débridat Les antispasmodiques anticholinergiques Indications Spasmes digestifs douloureux. Douleurs spasmodiques d'origine utérine. Coliques hépatiques ou néphrétiques. Contre-indications Allergie connue. Adénome de la prostate. Glaucome. Effets secondaires Sécheresse buccale. Constipation, rétention urinaire. Mydriase, crise de glaucome, troubles de la vue. Tachycardie, palpitations. Les antispasmodiques non anticholinergiques Indications Spasmes digestifs douloureux. Douleurs spasmodiques d'origine utérine. Coliques hépatiques ou néphrétiques. Contre-indication Allergie connue. Effets secondaires Rare : épigastralgies, allergiques. Les anti-ulcéreux Tableau des anti-ulcéreux Antihistaminiques H2 Inhibiteurs de la pompe à protons réactions cutanées Les anti-ulcéreux Les antihistaminiques H2 Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Cimétidine Tagamet Ranitidine Azantac Raniplex Les inhibiteurs de la pompe à protons Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Esoméprazole Inexium Oméprazole Mopral Pantoprazole Inipomp Lansoprazole Lanzor Les antihistaminiques H2 Mode d'action Action par inhibition de la sécrétion gastrique acide en bloquant les récepteurs H2 de l'histamine. Indications Ulcère duodénal ou gastrique. Oesophagite par reflux gastro-œsophagien. Eradication de l'Helicobacter pylori en association avec double antibiothérapie pendant 7 jours. Contre-indication Allergie connue. Effets secondaires Céphalées. Constipation. Diarrhées, naussées. Douleurs musculaires. Les inhibiteurs de la pompe à protons Mode d'action Action par réduction de la sécrétion acide gastrique en bloquant la sortie des ions H+ des cellules de la paroi de l'estomac. Indications Ulcère duodénal ou gastrique. Oesophagite par reflux gastro-œsophagien. Eradication de l'Helicobacter pylori en association avec double antibiothérapie pendant 7 jours. Contre-indication Allergie connue. Effets secondaires Troubles digestifs : nausées, vomissements, douleurs abdominales, ballonnements, diarrhées. Céphalées, vertiges. Réactions cutanées allergiques. Les benzodiazépines Tableau des benzodiazépines Benzodiazépines Les benzodiazépines Les benzodiazépines hypnotiques Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Lormétazépam Noctamide Zolpidem Stilnox Zopiclone Imovane Les benzodiazépines anxiolytiques Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Alprazolam Xanax Lorazépam Témesta Oxazépam Séresta Prazépam Lysanxia Diazépam Valium Clobazam Urbanyl Méprobamate Equanil Les benzodiazépines myorelaxants Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Tétrazépam Myolastan Les benzodiazépines anticonvulsivants Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Clonazépam Rivotril Diazépam Valium Clobazam Urbanyl Les benzodiazépines sédatifs antihistaminiques H1 Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Hydroxyzine Atarax Les benzodiazépines hypnotiques - sédatifs Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Midazolam Hypnovel Les benzodiazépines Mode d'action Effet Effet Effet Effet Effet Effet anxiolytique. hypnotique. sédatif. myorelaxant. anticonvulsivant. amnésiant. Indications Anxiété, crise d'angoisse. Prévention et traitement du delirium tremens et du sevrage alcoolique. Insomnie. Contractures musculaires dans les affections rhumatismales. Crise convulsive. Contre-indications Allergie connue. Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil. Insuffisance hépatique. Myasthénie. Effets secondaires Somnolence, difficultés de concentration, sensation d'ébriété ou irritabilité, agressivité, excitation. Amnésie. Hypotonie musculaire : risques de chutes. Par voie intraveineuse : dépression respiratoire, hypotension, troubles de la conscience. Syndrome de sevrage : irritabilité, anxiété, myalgies, tremblements. Antidote : flumazénil (Anexate®). Surveillances Surveillance des effets secondaires. Syndrome de sevrage : arrêt très progressif lorsque la prise dure plus de 15 jours. Les bêtabloquants Tableau des bêtabloquants Bêtabloquants Les bêtabloquants Les bêtabloquants Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Aténolol Ténormine Acébutolol Sectral Détensiel Soprol Bisoprolol Cardensiel Propanolol Avlocardyl Métoprolol Lopressor Séloken Esmolol Brévibloc Les bêtabloquants Mode d'action Action par blocage des récepteurs bêta du système sympathique au niveau du cœur, des vaisseaux et des bronches : Sur les récepteurs bêta-1 (cardiaques) : o Bradycardie par diminution de la fréquence et de la conduction cardiaque. o Hypotension par diminution de la contractilité cardiaque. Sur les récepteurs bêta-2 (extra-cardiaques) : o Vasoconstriction. o Bronchoconstriction. o Hypoglycémie. Indications Hypertension artérielle. Prévention des crises d'angor Traitement de l'infarctus du myocarde. Réduction ou prévention des troubles du rythmes. Tremblements. Prévention des hémorragies digestives par rupture des varices œsophagiennes. Contre-indications Allergie connue. Asthme et broncho-pneumopathie chronique obstructive. Insuffisance cardiaque non contrôlée par traitement. Hypotension. Bloc auriculo-ventriculaire. Effets secondaires Bradycardie. Asthénie, insomnie. Troubles digestifs. Rares : bradycardie, hypotension, crise d'asthme, insuffisance cardiaque. Surveillances Surveillance régulière par électrocardiogramme. Prise des paramètres : pression artérielle, pulsation. Les bronchodilatateurs Tableau des bronchodilatateurs Bêta-2-stimulants Bronchodilatateurs anticholinergiques Théophyllines et aminophyllines Les bronchodilatateurs Les bêta-2-stimulants Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Salbutamol Ventoline Terbutaline Bricanyl Salmétérol Sérévent Formotérol Foradil Bambutérol Oxéol Pirbutérol Maxair Fluticasone + Sérétide Salmétérol Salbutamol + Combivent Ipratropium bromure Bronchodilatateurs anticholinergiques Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Ipatropium bromure Atrovent Oxytropium Tersigat Ipratropium bromure Combivent + Salbutamol Théophylline et Aminophylline Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Euphylline Théostat Théophylline Pneumogéine Trentadil Aminophylline Aminophylline Les bêta-2-stimulants Mode d'action Action par relâchement de la musculature bronchique (bronchodilatation) et utérine (utérorelaxation) en agissant sur les récepteurs bêta-2 du système sympathique. Indications Asthme. Broncho-pneumopathies chroniques obstructives. Contre-indication Allergie connue. Effets secondaires Tachycardie avec risque de troubles du rythme. Nervosité, tremblements, céphalées, vertiges. Crampes musculaires. Les bronchodilatateurs anticholinergiques Mode d'action Action de bronchodilatation par action contre l'acéthylcoline au niveau des récepteurs des muscles bronchiques. Indications Asthme. Broncho-pneumopathies chroniques obstructives. Contre-indication Allergie connue. Effets secondaires Sécheresse buccale. Irritation de la gorge. Les théophyllines et aminophyllines Modes d'action Action par bronchodilatation par relaxation des muscles lisses bronchiques et diaphragmatiques. Action par stimulation de la commande respiratoire cérébrale et psychostimulation. Indications Asthme. Broncho-pneumopathies chroniques obstructives. Contre-indications Allergie connue. Association aux antibiotiques de la classe des macrolides ou fluoroquinolones. Effets secondaires Excitabilité, nervosités, tremblements, insomnie, tachycardie. Troubles digestifs : nausées, vomissements, gastralgies, diarrhées. Surdosage : agitation, convulsions, confusion mentale, hyperventilation. Les glucocorticoïdes Tableau des glucocorticoïdes Glucocorticoïdes Les glucocorticoïdes Les glucocorticoïdes par voie générale Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Bétaméthasone Betnésol Célestène Méthylprednisolone Médrol Solumédrol Prednisolone SolupredHydrocortancyl Prednisone Cortancyl Dexaméthasone Dexaméthasone Hydrocortisone Hydrocortisone Les glucocorticoïdes par voie inhalée Dénomination Produits disponibles Commune Internationale : les génériques Béclométasone Budésonide Fluticasone + Salmétérol Bécotide Pulmicort Sérétide Symbicort Les glucocorticoïdes Définition Les glucocorticoïdes ou anti-inflammatoire stéroïdiens sont des médicaments dérivés de la cortisone ou corticoïde de synthèse. Propriétés Action anti-inflammatoire : o Réduction de la vasodilatation. o Réduction de l'œdème précoce. o Inhibition de la migration leucocytaire et de la phagocytose. Effet immunosupresseur. Action hyperglycémiante. Action d'accélération du métabolisme des protéines. Rétention hydro-sodée. Diminution de l'absorption intestinale du calcium : déminéralisation osseuse, ostéoporose. Toxicité digestive : hypersécrétion d'acide chlorhydrique dans l'estomac, avec risque d'ulcère. Effet euphorique : action sur le système nerveux central. Indications Par voie générale Réaction inflammatoire. Réaction allergique : urticaire, œdème de Quincke, états allergiques sévères, choc anaphylactique. Affections respiratoires : asthme, insuffisance respiratoire, sarcoïdose. Maladies auto-immunes : hépatite, lupus érythémateux. Par voie inhalée Traitement de fond de l'asthme. Broncho-pneumopathies chroniques spastiques. Bronchites inflammatoires. obstructives Contre-indications Pas de contre-indication pour une corticothérapie brève ou dans un but vital. Allergie connue. Ulcère gastro-duodénal. Etats infectieux non contrôlés. Etats psychotiques non contrôlés. Maladies virales et tuberculose. Diabète, hypercorticisme, insuffisance rénale. Effets secondaires Par voie générale Troubles digestifs : o o o o Ulcères gastro-duodénaux. Constipation. Perforations et hémorragies digestives. Pancréatites. Troubles hydroélectrolytiques : hypokaliémie, hypernatrémie, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque. Troubles métaboliques et endocriniens : o Hyperglycémie. o Syndrome de Cushing : hypercorticisme. o Insuffisance surrénalienne par atrophie cortisurrénalienne. o Arrêt de la croissance. o Irrégularité des règles. Troubles musculo-squelettiques : o Fonte musculaire, myasthénie. o Ostéoporose. o Risque de fractures. Troubles cutanés : o Retard de cicatrisation. o Hyperpilosité. o Acné, purpura. Troubles neuropsychiques : o Euphorie. o Insomnie. o Excitation. Troubles oculaires : o Glaucome. o Cataracte. Par voie inhalée Candidoses oropharyngées. Modification de la voix. Possibilité de bronchospasme. Conseils Régime alimentaire : o Hyposodé. o Hypoglycémique. o Hyperprotidique. o Apport de potassium. o Apport de calcium et vitamine D. Prise du traitement au milieu du repas. Pas d'arrêt brutal du traitement mais arrêt par palier pour favoriser une reprise progressive de l'activité des glandes surrénales (sauf pour un traitement de moins de 10 jours). Rinçage de la bouche après inhalation. Surveillance des effets secondaires. Les curares Tableau des curares Curares dépolarisants Curares non dépolarisants Les curares Les curares dépolarisants Dénomination Délai Durée Commune Produits d'action d'action Internationale : les disponibles ® (s) (min) génériques Suxaméthonium Célocurine 60 8 - 10 Les curares non dépolarisants Dénomination Délai Commune Produits d'action Internationale : les disponibles ® (s) génériques Atracrium Tracrium 180 Cisatracurium Nimbex 180 Mivacurium Mivacron 180 Rocuronium Esméron 90 Pancuronium Pavulon 240 Vécuronium Norcuron 180 Durée d'action (min) 30 - 45 40 - 75 15 - 35 35 - 75 60 - 120 45 - 90 Les curares dépolarisants Mode d'action L'acétylcholine est une substance chimique qui joue le rôle de neuromédiateur (ou neurotransmetteur) et qui permet la transmission neuromusculaire au niveau des synapses. Elle provoque un changement de perméabilité des ions Na, K, Ca au niveau de la plaque motrice ce qui entraîne la contraction musculaire. Elle est ensuite détruite par une enzyme appelée l'acétylcholinestérase. Les curares ont une action au niveau des récepteurs post-synaptiques des fibres musculaires. Les myorelaxants non dépolarisants agissent comme l'acétylcholine en se fixant sur les récepteurs et en les activant. Elle entraîne ainsi une dépolarisation qui se prolonge quelques minutes nécessaire à la destruction de l'acétylcholine d'où contraction qui précède le bloc neuromusculaire (contraction de faible amplitude visible aux extrémités = fasciculation.). Il n'y a ensuite plus de transmission neuromusculaire. Indication Curarisation d'action brève (2 min) l'intubation (induction en séquence rapide). pour Contre-indications Myasthénie. Accident vasculaire cérébral récent. Affections neuromusculaires. Plaie du globe oculaire : risque d'énucléation. Effets secondaires Choc anaphylactique. Bronchospasme. Bradycardie, troubles du rythme. Douleur musculaire. Hyperthermie. Les curares non dépolarisants Mode d'action L'acétylcholine est une substance chimique qui joue le rôle de neuromédiateur (ou neurotransmetteur) et qui permet la transmission neuromusculaire au niveau des synapses. Elle provoque un changement de perméabilité des ions Na, K, Ca au niveau de la plaque motrice ce qui entraîne la contraction musculaire. Elle est ensuite détruite par une enzyme appelée l'acétylcholinestérase. Les curares ont une action au niveau des récepteurs post-synaptiques des fibres musculaires. Il existe deux types de curares non dépolarisants issus de deux familles chimiques différentes : les Aminostéroïdes et les Benzylisoquinolines. Ils prennent la place de l’acétylcholine sur les récepteurs, empêchant l’ouverture du canal ionique et la dépolarisation. Ils sont compétitifs avec l’acétylcholine et leur action est annulée grâce à une augmentation de la concentration de l’acétylcholine. Indication Faciliter l'intubation trachéale (intubation moins délétère au niveau pharyngé). Relâchement musculaire nécessaire pour la chirurgie : le niveau de bloc dépend de l'intervention chirurgicale. Faciliter ventilation mécanique . Décurarisation rapide à la fin de la chirurgie. Contre-indication Allergie connue. Effets secondaires Choc anaphylactique. Pour le pancuronium : tachycardie, hypertension. Les dérivés nitrés Tableau des dérivés nitrès Dérivés nitrés Les dérivés nitrés Les dérivés nitrés Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Trinitine Discotrine Trinitine Lénitral Nitriderm Trinipatch Diafusor Risordan Isocard Isorbide Monicor Molsidomine Corvasal Nicorandil Ikorel Adancor Trimétazide Vastarel Les dérivés nitrés Mode d'action Les dérivés nitrés sont des vasodilatateurs puissants. Ils provoquent le relâchement des fibres musculaires lisse du myocarde. Il en résulte une vasodilatation veineuse avec une diminution de la pression intracardiaque et une vasodilatation des coronaires. Indications Insuffisance cardiaque : insuffisance ventriculaire gauche. Angor. Œdème aigu du poumon. Contre-indications Allergie connue. Hypotension artérielle. Cardiomyopathie obstructive. Infarctus du myocarde récent. Effets secondaires Céphalées, bouffées de chaleur. Vasodilatation cutanée avec rougeur. Hypotension orthostatique. Surveillances Surveillance quotidienne de la pression artérielle. Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de traitement. Lors de la première prise, administration en position assise pour prévenir le risque d'hypotension orthostatique. Enlever les dispositifs transdermiques (patchs) en cas de choc électrique externe car risque d'explosion. Enlever les dispositifs transdermiques (patchs) le soir et attendre un intervalle de 8 heures avant de remettre un nouveau patchs afin d'éviter un phénomène d'échappement thérapeutique : diminution rapide de l'action d'un médicament après quelques prises de celui-ci, il s'agit en quelque sorte d'une accoutumance à la molécule contenue dans ce médicament. Les digitaliques Tableau des digitaliques Digitaliques Les digitaliques Les digitaliques Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Trimétazide Vastarel Les digitaliques Mode d'action Les digitaliques améliorent le fonctionnement du cœur par les mécanismes suivants appelés la «Règle des 3 "R"»: Renforcement des contractions du cœur : effet inotrope positif. Ralentissement de la fréquence cardiaque : effet chronotrope négatif. Régularisation du débit. Indications Troubles du rythme auriculaire : o Fibrillation atriale. o Flutter atrial. Insuffisance cardiaque. Contre-indications Allergie connue. Troubles de la conduction cardiaque. Trouble du rythme ventriculaire : extrasystoles ventriculaires. Cardiopathies obstructives. Injection de calcium intraveineuse : risque d'arrêt cardiaque. Effets secondaires Intoxication digitalique par surdosage avec des signes évocateurs : o Toubles digestifs : anorexie, nausées, vomissements. o Troubles neurosensoriels : vertiges, céphalées. o Troubles de la conduction et de l'excitabilité cardiaque. Surveillances Surveillance biologique régulière : o Kaliémie. o Fonction rénale. o Fonction hépatique. Surveillance de l'électrocardiogramme. Dosage du taux toxique : o Digoxinémie > 3 ng/ml Les diurétiques Tableau des diurétiques Diurétiques hypokaliémiants Diurétiques épargneurs de potassium Diurétiques osmotiques Les diurétiques Les diurétiques hypokaliémiants de l'anse Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Furosémide Lasilix Bumétamide Burinex Pirétanide Eurelix Les diurétiques hypokaliémiants thiazidiques Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Indapamide Fludex Hydrochlorothiazide Esidrex Les diurétiques épargneurs de potassium Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Spironolactone Aldactone Canrénone Soludactone Les diurétiques osmotiques Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Mannitol Mannitol Les diurétiques hypokaliémiants Modes d'action Diurétiques de l'anse o Inhibition de la réabsorption du sodium, du chlore, du potassium et de l'eau au niveau de la partie ascendante de l'anse de Henle. Diurétiques thiazidiques o Inhibition de la résorption du sodium et de l'eau dans le tube distal. o Augmentation de l'élimination de l'excrétion du potassium par sécrétion tubulaire distale. Indications Hypertension artérielle. Oedèmes liés à une insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique. Contre-indications Allergie connue. Obstacle sur les voies urinaires. Troubles hydro-électrolytiques hyponatrémie, hypokaliémie. non corrigés : Effets secondaires Hyponatrémie, déshydratation, hypovolémie avec hypotension orthostatique. Hypokaliémie. Crise de goutte : élévation de l'uricémie. Surveillances Surveillance du ionogramme : o Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal. o Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal. Augmentation de la diurèse. Les diurétiques épargneurs de potassium Mode d'action Action par antagonisme de l'aldostérone (hormone rénale qui augmente la réabsorption d'eau et de sodium et l'élimination urinaire du potassium), ce qui se traduit par une fuite de sodium et une récupération du potassium au niveau des urines : action au tube contourné distal. Indications Hypertension artérielle. Oedèmes liés à une insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique. Contre-indications Allergie connue. Hyperkaliémie. Insuffisance rénale ou hépatique. Effets secondaires Hyperkaliémie (accrue chez les diabétiques par l'hyperglycémie). personnes Troubles digestifs. Surveillances Surveillance du ionogramme : o Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal. o Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal. Augmentation de la diurèse. Les diurétiques osmotiques Mode d'action Augmentation de la pression osmotique du liquide tubulaire : action au tube proximal. Action par augmentation de la pression osmotique plasmatique. La présence d'une concentration importante d'un diurétique osmotique dans la lumière du néphron augmente l'osmolarité et diminue la réabsorption de l'eau et des électrolytes. Il ce fait donc une diurèse osmotique par filtration glomérulaire sans réabsorption tubulaire. Indications Œdème cérébral. Diminuer la pression intracranienne liquidienne cérébrale avant neurochirurgicale. Diminuer la pression intra-oculaire traitement du glaucome ou chirurgicale sur l'oeil. Intoxication médicamenteuse. Contre-indications et la masse intervention en cas de intervention Allergie connue. Déshydratation. Insuffisance cardiaque ou respiratoire. Insuffisance rénale. Effets secondaires Troubles électrolytiques. Troubles digestifs. Surveillances Surveillance du ionogramme : o Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal. o Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal. Augmentation de la diurèse. Les fluidifiants bronchiques Tableau des fluidifiants bronchiques Fluidifiants bronchiques Les fluidifiants bronchiques Les fluidifiants bronchiques Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Exomuc Fuimicil Acétylcystéine Mucomyst Codotussyl Pectosan Carbocistéine Solutricine Les fluidifiants bronchiques Mode d'action Action par diminution de la viscosité du mucus bronchique. Indication Affections broncho-pulmonaires. Contre-indications Allergie connue. Impossibilité de tousser et de cracher. Effets secondaires Inondation bronchique par liquéfaction brutale des sécrétions en cas d'impossibilité de tousser et cracher. Rares réactions allergies. Les hormones gynécologiques Les œstrogènes Action physiologique Action trophique des ovaires à faibles doses. Epaississement de la muqueuse utérine et augmentation de la glaire cervicale. Augmentation de l'activité ciliaire des trompes. Favorise le développement des glandes mammaires. Rétention hydrosodée. Diminution de la tolérance aux glucides. Augmentation des triglycérides. Effet inverse chez l'homme : atrophie testiculaire. Inhibe la spermatogenèse. Indications Traitement de la ménopause. Traitement de la stérilité par insuffisance de glaire. Traitement d'urgence des ménorragies (perte utérine de sang augmentant le volume des règles sans en modifier la durée). Traitement d'urgence des métrorragies (perte utérine survenant en dehors des règles en date et en durée). Effets secondaires Hypertension. Modification lipido-glucidique. Hyperviscosité sanguine et agrégation plaquettaire. Oestrogénothérapie substitutive Hypœstrogènie : o Tension des seins. o Irritabilité. o Jambes lourdes. Hyperœstrogènie : o Bouffée de chaleur. o Sécheresse vaginale. o Céphalée. La progestérone Action physiologique Inhibe l'ovulation à forte dose. Favorise le développement de l'utérus en cas de fécondation. Epaississement de la glaire cervicale. Inhibe la lactation. Effet diurétique. Effet anti-androgène chez l'homme. Progestatif de synthèse Effet contraceptif et androgénique (prise de poids, rétention hydrosodée, acné, pilosité, modification de la libido). Indication Traitement de l'endométriose. Ménorragie. Fibromes. Traitement de la périménopause postménopause. et de la de la Effets secondaires Perturbation du métabolisme hépatique. Perturbation lipido-glucidique. Progestérone et assimilé Indication Mastopathie bénigne : tension mammaire. Stérilité par insuffisance lutéale. Traitement de la périménopause et postménopause. Effets secondaires Vertige donc à prendre le soir. Perturbation du métabolisme hépatique. Perturbation lipido-glucidique. L'androgène Action physiologique Développement des organes et caractères sexuels secondaires chez l'homme. Action anabolisante sur le squelette. Androgènothérapie substitutive Indication Hypogonadisme testostérone. masculin par déficit de Les inducteurs d'ovulation Action au niveau de l'hypothalamus Le clomifène agit au niveau de l'hypothalamus en augmentant la libération de FSH par l'hypophyse afin de favoriser la maturation du follicule. Indication Ovaire fonctionnel mais pas de grossesse. Effets secondaires Hypertrophie ovarienne : kyste ovarien. Douleur abdominale. Trouble hépatique. Action au niveau de l'ovaire Les gonadotrophines provoquer l'ovulation. stimulent l'ovaire pour Indication Anovulation. Déclenchement de l'ovulation après induction de l'ovulation. Effet secondaire Hyperstimulation ovarienne : augmentation de la taille des ovaires, prise de poids, kystes ovariens. L'agoniste de la LH-RH Stimulation des hormones inhibition de cette sécrétion. gonadotropes puis Indication Puberté précoce. Cancer de la prostate. Endométriose. L'ocytocique Capable d'augmenter la durée et la fréquence des contractions utérines. Indication Lors d'un accouchement si rupture de la poche des eaux et dilatation complète du col. Interruption volontaire de grossesse (IVG). Mort fœtal in-utéro. Les hormones thyroïdiennes Tableau des hormones thyroïdiennes Hormones thyroïdiennes Les hormones thyroïdiennes Les hormones thyroïdiennes Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques LLévothyroxine ou L-T4 Lévothyrox Thyroxine Liothyronine ou L-T3 Cynomel L-T3 + L-T4 Euthyral Les hormones thyroïdiennes Mode d'action L'hormone active est la T3. L'hormone apporté T4 est convertie en T3 dans les cellules. L'administration d'hormones thyroïdiennes augmenterait la vitesse de transcription de l'ARN messager responsable de la synthèse de certains enzymes spécifiques. Indications Hypothyroïdie. Diminuer l'activité de la TSH. Contre-indications Allergie connue. Cardiopathies décompensées : troubles du rythme, angor, insuffisance coronarienne. Hyperthyroïdie. Effets secondaires Surdosage se traduisant par les signes de l'hyperthyroïdie : o Insomnie. o Irritation. o Céphalées. o Tachycardie. o Fièvre, sueurs. o Diarrhée, amaigrissement. Potentialisation des antivitamines K lors d'associations. Les benzodiazépines Tableau des benzodiazépines Benzodiazépines Les benzodiazépines Les benzodiazépines hypnotiques Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Lormétazépam Noctamide Zolpidem Stilnox Zopiclone Imovane Les benzodiazépines anxiolytiques Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Alprazolam Xanax Lorazépam Témesta Oxazépam Séresta Prazépam Lysanxia Diazépam Valium Clobazam Urbanyl Méprobamate Equanil Les benzodiazépines myorelaxants Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Tétrazépam Myolastan Les benzodiazépines anticonvulsivants Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Clonazépam Rivotril Diazépam Valium Clobazam Urbanyl Les benzodiazépines sédatifs antihistaminiques H1 Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Hydroxyzine Atarax Les benzodiazépines hypnotiques - sédatifs Dénomination Commune Internationale : les Produits disponibles génériques Midazolam Hypnovel Les benzodiazépines Mode d'action Effet Effet Effet Effet Effet Effet anxiolytique. hypnotique. sédatif. myorelaxant. anticonvulsivant. amnésiant. Indications Anxiété, crise d'angoisse. Prévention et traitement du delirium tremens et du sevrage alcoolique. Insomnie. Contractures musculaires dans les affections rhumatismales. Crise convulsive. Contre-indications Allergie connue. Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil. Insuffisance hépatique. Myasthénie. Effets secondaires Somnolence, difficultés de concentration, sensation d'ébriété ou irritabilité, agressivité, excitation. Amnésie. Hypotonie musculaire : risques de chutes. Par voie intraveineuse : dépression respiratoire, hypotension, troubles de la conscience. Syndrome de sevrage : irritabilité, anxiété, myalgies, tremblements. Antidote : flumazénil (Anexate®). Surveillances Surveillance des effets secondaires. Syndrome de sevrage : arrêt très progressif lorsque la prise dure plus de 15 jours. Les hypolipémiants Tableau des hypolipémiants Inhibiteurs de la HMG-CoA réductase Fibrates Les hypolipémiants Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Atorvastatine Tahor Pravastatine Elisor Vasten Rosuvastatine Crestor Simvastatine Zocor Les fibrates Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Fénobibrate Lipanthyl Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase Mode d'action Action par blocage de la biosynthèse du cholestérol en inhibant l'HMG-CoA réductase qui agit à ce niveau. Indication Hypercholestérolémie. Contre-indications Allergie connue. Insuffisance hépatique, rénale. Effets secondaires Troubles digestifs : constipations, nausées, diarrhée, flatulence, douleurs abdominales. Surveillances Surveillance biologique : o o o Transaminases : Après 4 à 6 semaines du début du traitement, puis tous les 3 mois pendant 1 an, puis régulièrement. ASAT = TGO : 10 – 30 UI/l : normal ALAT = TGP : 11 – 40 UI/l : normal Bilan lipidique : Après 1 à 2 mois du début du traitement, puis régulièrement. Cholestérolémie normal : o Totale : 4,1 – 6,2 mmol/l soit 1,5 – 2,5 g/l o LDL < 4,10 mmol/l o HDL > 1 mmol/l CPK : en cas de douleurs et/ou de faiblesses musculaires. Conseil Le traitement doit être associé à un régime alimentaire hypolipidique. Les fibrates Mode d'action Action par blocage de la biosynthèse du cholestérol (inhibition de l'HMG-CoA réductase) et des triglycérides. Indications Hypercholestérolémie. Hypertriglycéridémie. Contre-indications Allergie connue. Lithiase biliaire. Insuffisance rénale ou hépatique. Effets secondaires Troubles digestifs : nausées, diarrhées. Réactions cutanées allergiques. Rhabdomyolyse. Lithiase biliaire. vomissements, Surveillances Surveillance biologique : o Créatinémie : Après 4 à 6 semaines du début du traitement, puis tous les 3 mois pendant 1 an, puis régulièrement. o Transaminases : Après 4 à 6 semaines du début du traitement, puis tous les 3 mois pendant 1 an, puis régulièrement. ASAT = TGO : 10 – 30 UI/l : normal ALAT = TGP : 11 – 40 UI/l : normal o Bilan lipidique : Après 1 à 2 mois du début du traitement, puis régulièrement. Cholestérolémie normal : o Totale : 4,1 – 6,2 mmol/l soit 1,5 – 2,5 g/l o LDL < 4,10 mmol/l o HDL > 1 mmol/l Triglycéridémie normal : o 0,5 – 2 mmol/l Conseil Le traitement doit être associé à un régime alimentaire hypolipidique. Les insulines Tableau des insulines Insulines Conservation des insulines Préparation des insulines Injection des insulines Les insulines Les insulines analogues rapides Propriétés Produits disponibles délai d'action de quelques minutes Humalog NovoRapid durée d'action de 2 à 3 heures Les insulines rapides Propriétés Produits disponibles délai d'action de 15 à 30 Insuman Actrapid minutes rapid durée d'action de 4 à 6 Umuline heures rapide Les insulines intermédiaire NPH Propriétés Produits disponibles délai d'action de 30 à 45 Insuman Insulatard minutes basal NPH durée d'action de 10 à Umuline 16 heures. NPH Les insulines analogues lentes Propriétés Produits disponibles délai d'action de 1 à 2 heures Lantus Levemir durée d'action de 20 à 24 heures Les insulines mixtes : insulines rapides + NPH Propriétés Produits disponibles délai d'action de 15 Humalog minutes Novo Mix Mix (25, durée d'action de 12 30 50) heures Les insulines mixtes : analogue rapide + NPH Propriétés Produits disponibles Mixtard délai d'action de 30 Insuman (10, 20, minutes comb 30, 40, 50) durée d'action de 12 Umuline heures profil 30 Les insulines Indications Diabète de type 1 (insulinodépendant). Hyperglycémie et résistance à l'insuline en lien avec la réponse de stress hypermétabolique qui suit normalement chaque traumatisme majeur ou maladie aiguë. Contre-indication Hypoglycémie. Effets secondaires Hypoglycémie : asthénie, sensation de faim, sueurs profuses, céphalées, troubles visuels, confusion. Lipodystrophie : injection répétées trop longtemps au même endroit. Rougeur cutanée et douleur : injection trop superficielle. Surveillances Surveillance de la glycémie capillaire avant chaque repas. o Normal : 3,3 – 5 mmol/l soit 0,8 – 1,2 g/l La conservation des insulines Les flacons d'insuline non entamés (en réserve) doivent être conservés dans le réfrigérateur, mais pas au freezer, ni au congélateur, car le gel dénature très fortement l'insuline. Les flacons d'insuline entamés doivent êtres conservés à température ambiante, à l'abri de la chaleur et de la lumière : il n'est pas nécessaire de conserver également au réfrigérateur l'insuline entamée, car ce flacon ne va durer qu'une ou deux semaines, ce qui insuffisant pour diminuer l'activité de l'insuline lorsqu'elle est conservée à température ambiante : l'insuline perd 10 % de son activité en deux ans à 20 degrés, en dix semaines à 37 degrés, et en quatre semaines à 50 degrés. Il est souhaitable que l'insuline que l'on injecte en sous-cutanée soit à une température proche de celle du corps : o d'une part, parce que la façon dont l'insuline, qui a été injectée sous la peau, va diffuser vers le sang est différente selon que l'insuline est froide ou non. o d'autre part, parce que l'injection avec de l'insuline qui vient de sortir du réfrigérateur est parfois plus douloureuse qu'avec de l'insuline conservée à 20 degrés. La préparation des insulines Flacon d'insuline et seringue à insuline S'il s'agit d'insuline laiteuse, retourner une dizaine de fois le flacon afin de remettre en suspension le «produit retard» qui s'est déposé au fond du flacon depuis la dernière injection. o en l'absence de cette façon de procéder on risque d'injecter surtout de l'insuline rapide pendant les premiers jours d'utilisation du flacon, et surtout de l'insuline retard les derniers jours d'utilisation du flacon. Ceci ne concerne pas la Lantus qui est un analogue lent dont l'effet retard n'est pas lié à la présence d'un «produit retard» en suspension dans le flacon. o ne pas agiter ou secouer brutalement le flacon. Ne pas non plus le rouler entre les paumes des mains car cette façon de procéder remet beaucoup moins bien en suspension le «produit retard». Désinfectez le bouchon du flacon avec un coton imbibé d'antiseptique. Avant de prélever l'insuline, il faut remplir la seringue d'un volume d'air égal à la dose d'insuline à prélever: o cet air est nécessaire pour obtenir une contrepression dans le flacon, qui facilitera le prélèvement de l'insuline. o en l'absence de cette façon de procéder, au fur et à mesure de l'utilisation du flacon il y aurait un vide dans le flacon qui rendrait de plus en plus difficile le prélèvement de l'insuline, et qui pourrait favoriser la venue d'air dans la seringue. Injecter l'air dans le flacon. Prélever la dose d'insuline, doucement, sans créer de turbulences dans le flacon. Chasser les bulles d'air : tapoter la seringue au niveau des bulles de façon à ce qu'elles remontent vers le haut de la seringue. Chasser les bulles dans le flacon, puis reprélever la dose d'insuline désirée, sans bulle d'air. Le stylo à insuline S'il s'agit d'insuline laiteuse, retourner une dizaine de fois le stylo afin de remettre en suspension le «produit retard», pour bien homogénéiser. Visser une aiguille sur le stylo. Purger le stylo en injectant 2 unités de façon à faire sortir une éventuelle bulle d'air présente dans la cartouche. Recommencez la manoeuvre si une goutte d'insuline n'apparaît pas à l'extrémité de l'aiguille. Sélectionner la dose d'insuline désirée. L'injection des insulines Choix de la zone d'injection en fonction de leur rapidité de libération de l'insuline : o 1e : parties basses et externes de l'abdomen (sauf au pourtour de l'ombilic). o 2e : parties supérieures et externes des bras. o 3e : parties antérieures et externes des cuisses. o 4e : En arrière, partie haute des fesses. rotation des zones : même heure = même zone. rotation dans une même zone : espacer les injections d'environ 3 cm. Nettoyer la peau à l'alcool pour enlever la fine pellicule grasse qui la recouvre, ainsi que les microbes qui s'y trouvent, il ne s'agit pas d'une désinfection. Choisir la technique d'injection en fonction de la taille de l'aiguille : o injection à 90° ou à 45°. o injection avec ou sans pli cutané. o pour une même zone = une même technique. Faire un pli cutané : utiliser seulement le pouce, l'index et le majeur pour pincer la peau et ne pas écarter le pouce et l'index de plus de 3 cm pour prendre la peau si cette distance est plus grande, le pli prend le muscle. o Maintenir le pli jusqu'au retrait de l'aiguille car risque de toucher le muscle. Injection dans le tissu sous-cutané profond : o une injection faite dans le muscle entraîne une action plus rapide de l'insuline : risque d'hypoglycémie. o une injection trop superficielle entraîne une action plus lente de l'insuline risque : d'hyperglycémie. Attendre 10 secondes avant de retirer l'aiguille, afin que l'insuline placée sous la peau «trouve sa place» et ne ressorte pas en partie par le point d'injection lorsque vous aurez retiré l'aiguille. Retirer la seringue d'un geste vif : un retrait lent favoriserait la sortie de l'insuline par le point d'injection. Ne pas masser la zone où a été faite l'injection après le retrait de l'aiguille : o un massage rendrait variable la libération de l'insuline, ce qui serait un facteur de variabilité glycémique. o au fil des années, les zones d'injections seraient altérées par ces massages inopportuns. Les laxatifs Tableau des laxatifs Laxatifs Laxatifs Laxatifs Laxatifs Laxatifs osmotiques lubrifiants stimulants de lest par voie rectale Les laxatifs Les laxatifs osmotiques Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Forlax Movicol Duphalac Auxitrans Lactulose Hydrafuca Sorbitol Importal Les laxatifs lubrifiants Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Huile de Lansoyl paraffine Les laxatifs stimulants Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Normacol Péristaltine Carbonex Sénokot 70% Agiolax Tamarine Dragées Fuca Les laxatifs de lest Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Infibran Parapsyllium Inolaxine Psylia Mucipulgite Spagulax Mucivital Transilane Mulkine Les laxatifs par voie rectale Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Normacol Eductyl lavement Rectopanbiline Les laxatifs osmotiques Mode d'action Action par augmentation de l'hydratation et du volume du bol alimentaire par effet osmotique, c'est à dire en attirant l'eau à l'intérieur du côlon. Indication Constipation. Contre-indications Allergie connue. Syndrome occlusif ou sub-occlusif. Syndrome douloureux abdominal d'origine inconnue. Colopathies inflammatoires : maladie de Crohn, rectocolite… Effets secondaires Diarrhée. Douleurs abdominales. Conseils Favoriser la prise le matin. Insister sur l'exercice d'une régulière. activité physique Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau par jour). Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité d'exonération et du soulagement ressenti par le patient. Les laxatifs lubrifiants Mode d'action Action par lubrification et ramollissement du contenu colique. Indication Constipation. Contre-indication Allergie connue. Effets secondaires Suintement anal. Malabsorption des vitamines liposolubles : A, D, E, K. Conseils En cas de prise le soir, ne pas s'allonger dans les deux heures qui suivent. Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière. Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau par jour). Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité d'exonération et du soulagement ressenti par le patient. Les laxatifs stimulants Mode d'action Action d'irritation de la paroi intestinale à tel point qu'elle se contracte brutalement, entraînant l'évacuation rapide des selles. Indication Constipation. Contre-indications Allergie connue. Syndrome douloureux abdominal d'origine inconnue. Colopathies inflammatoires : maladie de Crohn, rectocolite… Effet secondaire Lésions de la muqueuse colique à long terme et par utilisation prolongée. Conseils Ne pas dépasser 8 à 10 jours de traitement. Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière. Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau par jour). Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité d'exonération et du soulagement ressenti par le patient. Les laxatifs de lest Mode d'action Action par augmentation du volume du bol alimentaire (si l'apport d'eau est suffisant) qui gonfle dans les intestins et donc distend la paroi intestinale, ce qui provoque donc une contraction des fibres lisses, aboutissant à l'évacuation des selles par réflexe de défécation. Indication Constipation. Contre-indications Allergie connue. Syndrome douloureux abdominal inconnue. Affections sténosantes du tube digestif. d'origine Effet secondaire Ballonnement traitement). (le plus souvent en début de Conseils Le traitement par laxatifs de lest nécessite un apport hydrique important pour être efficace. Favoriser la prise au moment des repas. Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière. Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau par jour). Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité d'exonération et du soulagement ressenti par le patient. Les laxatifs par voie rectale Mode d'action Evacuation rapide de l'ampoule rectale par différents mécanismes d'actions : augmentation du volume des selles, lubrification, irritation… Indication Constipation. Contre-indications Allergie connue. Poussées hémorroïdaires. Fissures anales. Inflammation : anites, rectites. Effet secondaire Risque de rectite par utilisation prolongée. Conseils Administration 15 à 20 minutes avant le moment choisi pour l'exonération. Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière. Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique suffisant (1,5 litres d'eau par jour). Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité d'exonération et du soulagement ressenti par le patient. Les myorelaxants Tableau des myorelaxants Myorelaxants Les myorelaxants Les myorelaxants Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Baclofène Liorésal Tétrazépam Myolastan Mégavix Dantrolène Dantrium Méphénésine Décontractyl Quinine et associés Hexaquine Quinéside Les myorelaxants Mode d'action Action de relâchement musculaire. Indications Contractures musculaires. Spasticité musculaire due neurologiques chroniques. à des affections Contre-indications Myasthénie. Pour le tétrazépam chronique. : insuffisance respiratoire Effets secondaires Hypotonie musculaire. Asthénie, somnolence, vertiges. Troubles digestifs. Surveillances Veiller au respect du repos au lit pour prévenir tout risque de chute. Les neuroleptiques Tableau des neuroleptiques Propriétés des neuroleptiques Phénothiazines Butyrophénones Benzamides Neuroleptiques atypiques Les neuroleptiques Les phénothiazines Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Cyamémazine Tercian Chlorpromazine Largactil Lévopromazine Nozinan Perphénazine Trilifian Fluphénazine Moditen Les butyrophénones Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Dropéridol Droleptan Halopéridol Haldol Penfluridol Sémap Les benzamides Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Tiapride Tiapridal Amisulpiride Sémap Sulpiride Synédil Les neuroleptiques atypiques Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Loxapine Loxapac Olanzapine Rispéridone Clozapine Zuclopenthixol Zyprexa Risperdal Léponex Clopixol Les propriétés des neuroleptiques Activité antidélirante. Action anti-hallucinatoire. Action anti-confusionnel. Action désinhibitrice : création d'indifférence psychomotrice. Action sédative avec réduction d'agitations et sédations. Les phénothiazines Mode d'action Neuroleptique inhibiteur. Indications Etat psychotique aigu et chronique. Etat d’excitation psychomotrice. Anxiété majeure. Forme grave de névrose. Sevrage toxicomaniaque. Autres : o Névralgies faciales. o Douleurs intenses et rebelles. o Nausées et vomissements rebelles. d'un état des états Contre-indications Allergie connue. Troubles cardiaques : tachycardie, collapsus. Glaucome. Adénome de la prostate. Porphyries. bradycardie, Effets secondaires Syndrome malin des neuroleptiques : mise en jeu du pronostic vital : pâleur, hyperthermie, sueur profuse, hypertonie musculaire. ® o Antidote : Dantrolène (Dantrium ) Syndrome d’hyperthermie maligne. ® o Antidote : Dantrolène (Dantrium ) Troubles psychiques : o Sédation. o Indifférence affective et psychomotrice. o Etat confusionnel. Troubles neurologiques : o Syndrome parkinsonien. o Troubles extra-pyramidaux : mouvement de sucions, mouvement anormal de mastication, trouble de la déglutition, akatisie (démarche incessante), impatience, lenteur des gestes. Troubles cardio-circulatoires : o Hypotension. o Troubles du rythme. Troubles neurovégétatifs : o Sécheresse buccale : dentaire. apparition de carie o o Constipation. Risque de rétention urinaire. Troubles endocriniens : o Prise de poids. o Gynécomastie, galactorrhée. o Impuissance, frigidité, baisse de la libido. o Trouble des cycles menstruels. Les butyrophénones Mode d'action Neuroleptique sédatif. Indications Etat psychotique aigu et chronique. Etat d’excitation psychomotrice. Anxiété majeure. Forme grave de névrose. Nausées et vomissements rebelles. Contre-indications Allergie connue. Troubles cardiaques : collapsus. tachycardie, bradycardie, Effets secondaires Syndrome malin des neuroleptiques : mise en jeu du pronostic vital : pâleur, hyperthermie, sueur profuse, hypertonie musculaire. ® o Antidote : Dantrolène (Dantrium ) Syndrome d’hyperthermie maligne. o Antidote : Dantrolène (Dantrium®) Troubles psychiques : o Sédation. o Indifférence affective et psychomotrice. o Etat confusionnel. Troubles neurologiques : o Syndrome parkinsonien. o Troubles extra-pyramidaux : mouvement de sucions, mouvement anormal de mastication, trouble de la déglutition, akatisie (démarche incessante), impatience, lenteur des gestes. Troubles cardio-circulatoires : o Hypotension. o Troubles du rythme. Troubles neurovégétatifs : o Sécheresse buccale : apparition dentaire. o Constipation. o Risque de rétention urinaire. de Troubles endocriniens : o Prise de poids. o Gynécomastie, galactorrhée. o Impuissance, frigidité, baisse de la libido. o Trouble des cycles menstruels. Les benzamides Mode d'action Neuroleptique mixte. carie Indications Etat psychotique aigu et chronique. Etat d’excitation psychomotrice. Anxiété majeure. Forme grave de névrose. Nausées et vomissements rebelles. Contre-indications Allergie connue. Troubles cardiaques : collapsus. tachycardie, bradycardie, Effets secondaires Syndrome malin des neuroleptiques : mise en jeu du pronostic vital : pâleur, hyperthermie, sueur profuse, hypertonie musculaire. ® o Antidote : Dantrolène (Dantrium ) Syndrome d’hyperthermie maligne. ® o Antidote : Dantrolène (Dantrium ) Troubles psychiques : o Sédation. o Indifférence affective et psychomotrice. o Etat confusionnel. Troubles neurologiques : o Syndrome parkinsonien. o Troubles extra-pyramidaux : mouvement de sucions, mouvement anormal de mastication, trouble de la déglutition, akatisie (démarche incessante), impatience, lenteur des gestes. Troubles cardio-circulatoires : o Hypotension. o Troubles du rythme. Troubles neurovégétatifs : o Sécheresse buccale : apparition dentaire. o Constipation. o Risque de rétention urinaire. de carie Troubles endocriniens : o Prise de poids. o Gynécomastie, galactorrhée. o Impuissance, frigidité, baisse de la libido. o Trouble des cycles menstruels. Les neuroleptiques atypiques Indications Schizophrénie. Etat psychotique aigu et chronique. Etat d’excitation psychomotrice. Contre-indications Allergie connue. Troubles cardiaques : collapsus. tachycardie, bradycardie, Effets secondaires Syndrome malin des neuroleptiques : mise en jeu du pronostic vital : pâleur, hyperthermie, sueur profuse, hypertonie musculaire. ® o Antidote : Dantrolène (Dantrium ) Syndrome d’hyperthermie maligne. ® o Antidote : Dantrolène (Dantrium ) Troubles psychiques : o Sédation. o Indifférence affective et psychomotrice. o Etat confusionnel. Troubles neurologiques : o Syndrome parkinsonien. o Troubles extra-pyramidaux : mouvement de sucions, mouvement anormal de mastication, trouble de la déglutition, akatisie (démarche incessante), impatience, lenteur des gestes. Troubles cardio-circulatoires : o Hypotension. o Troubles du rythme. Troubles neurovégétatifs : o Sécheresse buccale : apparition dentaire. o Constipation. o Risque de rétention urinaire. de Troubles endocriniens : o Prise de poids. o Gynécomastie, galactorrhée. o Impuissance, frigidité, baisse de la libido. o Trouble des cycles menstruels. Les pansements digestifs Tableau des pansements digestifs Pansements digestifs Les pansements digestifs carie Les antiacides Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Hydroxyde Maalox Gélox d'aluminium Gélusil Contracide Phosphate Phosphalugel d'aluminium Les antireflux Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Alginates Gaviscon Topaal Les absorbants Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Argiles Smecta Charbon CarbolevureCarbosylane Silicone Pepsane Les protecteurs des parois œso-gastrique Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Sucralfate Ulcar Kéal Les pansements digestifs Modes d'action Action antiacide par neutralisation des sécrétions acides dans l'estomac. Action antireflux par formation d'un gel surnageant à la surface du contenu gastrique formant ainsi une "barrière" sur la muqueuse. Action absorptive de l'eau, des gaz et des toxines. Action protectrice de l'œsophage et de l'estomac en sécrétant d'une substance visqueuse adhérant aux parois. Indications Troubles de la digestion. Reflux gastro-œsophagiens. Douleurs digestives. Météorisme. Contre-indication Allergie connue. Effet secondaire Constipation à fortes doses. Les solutés de perfusion Tableau des solutés de perfusion Solutés de perfusions Solutés cristalloides Solutés colloïdes Les solutés de perfusion Les cristalloïdes Propriétés Produits disponibles Sérum physilogique 0,9 % Glucosé 5 % Isotoniques Ringer lactate Bicarbonate de sodium 1,4 % Sérum salé 7,5 % Glucosé 10, 15, 20 et 30 % Hypertoniques Bicarbonate de sodium 4,2 et 8,4 % Mannitol 10, 20 et 25 % Hypotoniques Glucosé 2,5 % Les colloïdes Propriétés Produits disponibles Gélofusine Gélatines Plasmion Voluven Hydroxyéthylamidon Héafusine 6 et 10 % (HEA) Hestéril Hydroxyéthylamidon + HyperHès chlorure de sodium Dérivés du sang Albumine Les solutés de perfusions Indications Les solutés de perfusion sont des solutions liquidiennes utilisées dans diverses situations : Hydratation. Véhicule pour apport thérapeutique. Correction de troubles électrolytiques et/ou métaboliques. Remplissage pour corriger des troubles hémodynamiques ou hémorragiques. Catégories des solutés Il y a 2 catégories de solutés : Les cristalloïdes : contiennent des particules de petites tailles (sels minéraux, glucose) qui sortent rapidement des vaisseaux et passe dans le liquide interstitiel. Leur effet est lié à leur osmolalité. Les colloïdes : contiennent des grosses molécules qui restent dans les vaisseaux pendant un certain temps et attirent l'eau des liquides interstitiels. Leur effet est lié à leur pouvoir oncotique, ils permettent donc le remplissage vasculaire. Concentrations des solutés Les solutés se différencie par la quantité et la taille des molécules dissoutes par rapport au plasma : Hypotoniques : moins de molécules que dans le plasma. Isotoniques : pas de différence avec le plasma. Hypertoniques : plus de molécules que dans le plasma.Hydroxyéthylamidon + chlorure de sodium Les solutés cristalloïdes Les cristalloïdes contiennent des particules de petites tailles (sels minéraux, glucose) qui traversent librement la paroi vasculaire pour le secteur interstitiel car ils n'ont pas de protéines. Ils diminuent le pouvoir oncotique en diluant le secteur vasculaire. Ils sont rapidement éliminés par les reins. Sérum salé isotonique à 0,9 % : sérum physiologique Propriétés 9 g de Nacl/L. Osmolarité = 308 mOsm/l : isotonique au plasma. 60% du volume administré en bolus quitte le secteur vasculaire dans les 20 minutes suivant la perfusion. Indications Garde veine. Véhicule pour apport thérapeutique. Déshydratation extracellulaire. Corrections des hypovolémies. Traumatismes crâniens. Soluté de première intention dans les arrêts cardiaques. Alcaloses métaboliques hypochlorémiques. Hyponatrémie. Compensation des pertes digestives hautes et basses. Hydratation. Contre-indications Insuffisance cardiaque. Rétention hydrosodée : majore la tendance à l'œdème. Hyponatrémie de dilution. Sérum salé hypertonique à 7,5 % Propriétés 75 g de Nacl/L. Pouvoir d'expansion de 200 %. Utilisation limitée de 5 à 7 ml/kg. Indications Garde veine. Déshydratation extracellulaire. Corrections des hypovolémies. Traumatismes crâniens. Alcaloses métaboliques hypochlorémiques. Hyponatrémie. Compensation des pertes digestives hautes et basses. Contre-indications Insuffisance cardiaque. Rétention hydrosodée : majore la tendance à l'œdème. Hyponatrémie de dilution. Effets secondaires Hypernatrémie. Hémolyse. Sérum glucosé à 2,5 % Propriétés 25 g de glucose/L. Hypotonique par rapport au plasma. Indications Réhydratation au cours des états hyperosmolaires. Véhicule pour apport thérapeutique lors de compensation de diurèse abondante sans surcharge glucidique. Contre-indications Surcharge hydrique. Effet secondaire Polyurie osmotique au glucose. Sérum glucosé à 5 % Propriétés 50 g de glucose/L. Isotonique par rapport au plasma. Indications Garde veine. Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau supérieure à la perte de chlorure de sodium et autres osmoles. Prévention des déshydratations intra et extracellulaires. Véhicule pour apport thérapeutique en période préopératoire, peropératoire et postopératoire immédiate. Apport calorique. Prophylaxie et traitement de la cétose dans les dénutritions. Insuffisance cardiaque. Contre-indications Surcharge hydrique. Tout coma, sauf coma hypoglycémique. Arrêt cardiorespiratoire. Traumatisme crânien. Effet secondaire Hyperglycémie. Sérum glucosé à 10 % Propriétés 100 g de glucose/L. Hypertonique par rapport au plasma. Indications Hypoglycémie. Apport calorique glucidique. Diurèse osmotique. Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau supérieure à la perte de chlorure de sodium et autres osmoles. Prévention des déshydratations intra et extracellulaires. Véhicule pour apport thérapeutique en période préopératoire, peropératoire et postopératoire immédiate. Prophylaxie et traitement de la cétose dans les dénutritions, les diarrhées ou les vomissements. Contre-indications Surcharge hydrique. Tout coma, sauf coma hypoglycémique. Arrêt cardiorespiratoire. Traumatisme crânien. Effet secondaire Polyurie au glucose. Hyperglycémie. Hypokaliémie. Sérum glucosé à 30 % Propriétés 300 g de glucose/L. Hypertonique par rapport au plasma. Utilisation limitée à 1 L/j. Indications Hypoglycémie sévère voire coma hypoglycémique. Hyperkaliémie menaçante (> 6 mmol/l). Apport calorique glucidique. Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau supérieure à la perte de chlorure de sodium et autres osmoles. Prévention des déshydratations intra et extracellulaires. Véhicule pour apport thérapeutique en période préopératoire, peropératoire et postopératoire immédiate. Prophylaxie et traitement de la cétose dans les dénutritions, les diarrhées ou les vomissements. Contre-indications Surcharge hydrique. Tout coma, sauf coma hypoglycémique. Arrêt cardiorespiratoire. Traumatisme crânien. Effet secondaire Polyurie au glucose. Hyperglycémie. Déshydratation. Thrombose veineuse profonde. Hypercapnie par hyperproduction de CO2 chez les patients sous ventilation mécanique et chez les insuffisants respiratoires chroniques. Bicarbonate de sodium à 1,4 % Propriétés 14 g de bicarbonate de sodium/L. Isotonique par rapport au plasma. Effet tampon immédiat : permet de réguler l'équilibre acido-basique du plasma. Augmentent le pH urinaire et la concentration plasmatique en bicarbonates. Indications Correction des acidoses métaboliques. Intoxication par le phénobarbital. Hyperkaliémies. Contre-indications Alcalose métabolique. Acidose respiratoire. Effets secondaires Alcalose métabolique. Hypokaliémie. Surdosage : alcalose métabolique et dépression respiratoire, hypokaliémie, insuffisance cardiaque, œdème aigu du poumon. Bicarbonate de sodium à 4,2 % et 8,4 % Propriétés 4,2 % : 42 g de bicarbonate de sodium/L. 8,4 % : 84 g de bicarbonate de sodium/L. Hypertonique par rapport au plasma. Effet tampon immédiat : permet de réguler l'équilibre acido-basique du plasma. Augmentent le pH urinaire et la concentration plasmatique en bicarbonates. Indications Correction des acidoses métaboliques. Hyperkaliémie menaçante (> 6 mmol/L). Arrêt cardiocirculatoire. Contre-indications Alcalose métabolique. Acidose respiratoire. Effets secondaires Alcalose métabolique. Hypokaliémie. Surdosage : alcalose métabolique et dépression respiratoire, hypokaliémie, insuffisance cardiaque, œdème aigu du poumon. Ringer lactate Propriétés 6 g de Nacl/L. 0,4 g de Kcl/L. 0,4 g de Cacl/L. 3,2 g de lactate de sodium/L. Hypotonique par rapport au plasma. Le lactate est métabolisé par le foie en bicarbonate : effet tampon qui permet de prévenir l'acidose liée à l'élimination rénale du chlore. Indications Déshydratations à prédominance extracellulaire. Hypovolémie : soluté de première intention lorsque les pertes sanguines ne dépassent pas 20% de la masse sanguine. Acidose métabolique. Contre-indications Insuffisance cardiaque. Hyperhydratation à prédominance extra-cellulaire. Hyponatrémie, hyperkaliémie, hypercalcémie. Alcalose métabolique. Syndrome œdémateux. Effet secondaire Alcalose métabolique. Mannitol Propriété Produit une diurèse osmotique : glucide pratiquement non métabolisable qui est éliminée par les glomérules rénaux et n'est pas absorbé au niveau des tubules, ce qui entraîne une élimination obligatoire d'une certaine quantité d'eau. Indications Hypertension intracrânienne, œdème cérébral. Hypertension intraoculaire : crise de glaucome. Diurèse osmotique lors d'intoxications médicamenteuses. Contre-indications Hyperosmolarité plasmatique préexistante. Déshydratation à prédominance intracellulaire. Insuffisance cardiaque. Œdème pulmonaire. Effets secondaires Risque de déséquilibre hydroélectrolytique. Déshydratation. Risque de nausées, vomissements, vertiges, tachycardies. céphalées, Les solutés colloïdes Les colloïdes contiennent des grosses molécules qui restent dans les vaisseaux pendant un certain temps et attirent l'eau des liquides interstitiels. Ceux sont des solutions hypertoniques par rapport au plasma. Ils ont un fort pouvoir d'expansion volémique avec une efficacité prolongée. Les gélatines : Plasmion - Gélofusine Propriétés Polypeptides d'origine bovine : de moins en moins utilisés bien que sûres vis-à-vis du risque de transmission de l’encéphalopathie spongiforme bovine. Pouvoir d'expansion = 0,8 à 1 : o Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 80 à 100% d'augmentation de volume plasmatique soit 400 à 500 ml d'augmentation de volume plasmatique. Durée d'action : 4 à 6 heures. Indications Défaillance circulatoire aiguë : o Choc hypovolémique : par hémorragie, déshydratation, fuite capillaire, brûlure. o Choc vasoplégique : origine traumatique, opératoire, septique, toxique. Contre-indications Allergie connue. Hyperhydratation à prédominance extracellulaire. Hyperkaliémie. Alcalose métabolique. Troubles de l'hémostase. Effet secondaire Rares réactions allergique. Voluven Propriétés 60 g d'hydroxyéthylamidon/L. 9 g de Nacl/L. Polypeptide d’origine végétale. Pouvoir d'expansion de 1 : o Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 100% d'augmentation de volume plasmatique soit 500 ml d'augmentation de volume plasmatique. Durée d'action : 3 à 6 heures. Utilisation limité à 33 ml/kg/j. Indication Défaillance circulatoire aiguë : o Choc hypovolémique : par hémorragie, déshydratation, fuite capillaire, brûlure. o Choc vasoplégique : origine traumatique, opératoire, septique, toxique. Contre-indications Allergie connue. Surcharge circulatoire. Insuffisance rénale dialysée. Troubles de l'hémostase. Effet secondaire Réactions anaphylactiques. Hestéril - Héafusine 6 % Propriétés 60 g d'hydroxyéthylamidon/L. 9 g de Nacl/L. Pouvoir d'expansion de 1,3 : o Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 100% d'augmentation de volume plasmatique soit 650 ml d'augmentation de volume plasmatique. Durée d'action : 3 à 6 heures. Utilisation limité à 33 ml/kg/j. Indication Défaillance circulatoire aiguë : o Choc hypovolémique : par hémorragie, déshydratation, fuite capillaire, brûlure. o Choc vasoplégique : origine traumatique, opératoire, septique, toxique. Contre-indications Allergie connue. Surcharge circulatoire. Insuffisance rénale dialysée. Troubles de l'hémostase. Effet secondaire Réactions anaphylactiques. Héafusine 10 % Propriétés 100 g d'hydroxyéthylamidon/L. 9 g de Nacl/L. Pouvoir d'expansion de 1,5 : o Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 100% d'augmentation de volume plasmatique soit 750 ml d'augmentation de volume plasmatique. Durée d'action : 3 à 6 heures. Utilisation limité à 20 ml/kg/j. Indication Défaillance circulatoire aiguë : o Choc hypovolémique : par hémorragie, déshydratation, fuite capillaire, brûlure. o Choc vasoplégique : origine traumatique, opératoire, septique, toxique. Contre-indications Allergie connue. Surcharge circulatoire. Insuffisance rénale dialysée. Troubles de l'hémostase. Effet secondaire Réactions anaphylactiques. HyperHès Propriétés 60 g d'hydroxyéthylamidon/L. 72 g de Nacl/L. S'administre sous forme d'un bolus de 4ml/kg en 2 à 5 minutes. Indication Hypovolémie avec état de choc : remplissage en petits volumes Contre-indications Allergie connue. Surcharge circulatoire. Insuffisance rénale dialysée. Troubles de l'hémostase. Insuffisance cardiaque congestive décompensée, hépatique, rénale. Effets secondaires Réactions anaphylactiques. Œdème pulmonaire. Risque hémorragique en cas de remplissage brutal. Albumine Propriétés Colloïde naturel physiologique. Retient l'eau dans le secteur vasculaire. Durée d'action de 6 à 8 heures. Indication Restauration et maintien du volume de sang circulant lorsqu'un déficit volumique a été établi. Contre-indications Allergie connue. Surcharge circulatoire. Insuffisance rénale dialysée. Troubles de l'hémostase. Effets secondaires Bouffées vasomotrices, urticaire, fièvre, nausées. Surveillances : o Albuminémie : < 20 g/L. o Protidémie : < 35 g/L. Les thrombolytiques Tableau des thrombolytiques Thrombolytiques Les thrombolytiques Les thrombolytiques Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Altéplase Actilyse Ténectéplase Rétréplase Streptokinase Urokinase Métalyse Rapilysin Streptase Actosolv Les thrombolytiques Mode d'action Destruction du caillot qui obstrue une artère coronaire ou pulmonaire. Indications Infarctus du myocarde. Embolie pulmonaire. Contre-indications Toutes situations pouvant entraîner un saignement grave : o Hypertension artérielle. o Accident vasculaire cérébral. o Intervention chirurgicale de moins de 15 jours. o Lésions ou maladies susceptibles de saigner. o Syndrome hémorragique de moins de 3 mois. o Prothèse vasculaire de moins de 2 mois. o Traumatisme crânien de moins de 3 mois. Effets secondaires Complications hémorragiques. Hypotension. Troubles du rythme. Surveillances Surveillance des signes d'hémorragie : points de ponction, épistaxis, hématurie, méléna, gingivorragie. Surveillance de la pression artérielle. Surveillance des troubles du rythme. Les vaccins Calendrier vaccinal Rougeole Rubéole Tuberculose Varicelle Grippe Haemopholius influenzae B Hépatite B Poliomyélite Tétanos Vaccination obligatoire Les vaccins Roug Papill Diph eolle B Polio Coqu oma Gri térie Hi Hépa Pneum oreillo Age C myélit eluch virus pp Téta b tite B ocoque ns G e e huma e nos rubéo in le Nais B Hep sanc C B e G 2 mois 3 mois 4 mois DT Polio Ca Hi Hep b B Pn7 DT Polio Hi b Pn7 DT Polio Ca Ca Hi b Hep B Pn7 9 mois 12 mois 1618 mois 24 mois <6 ans 6 ans 1113 ans 14 ans DT Polio DT Ca Hi Hep b B Roug eolle oreillo ns rubéo le Roug eolle oreillo Pn7 ns rubéo le Roug eolle oreillo ns rubéo le Pn7 Polio DT Polio Ca Rattr apag Pn23 e Hep B Gri pp e Rattr apage HPV 15 ans 1618 ans 23 ans 2628 ans > 28 ans dT Ca Polio rattra page dT Polio Rattr apage Rattr apage Ca Rubé ole dT Polio > 65 ans Gri pp e Légende du tableau Les vaccins indiqués sur fond bleu clair existent sous forme combinée : diphtérie (titrage adulte), tétanos, polio ; diphtérie, tétanos, polio, coquelucheux acellulaire ; diphtérie (titrage adulte), tétanos, polio, coquelucheux acellulaire ; diphtérie, tétanos, polio, plus coquelucheux acellulaire, Hib ; diphtérie, tétanos, polio, plus coquelucheux acellulaire, Hib, Hépatite B. Les vaccins indiqués en italique ne sont proposés que pour des risques spécifiques. Diphtérie, Rubéole, Oreillons : o ROR Vax® o Priorix® Diphtérie, Tétanos, Polio : o DT Polio® Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche : o Tétravac® o Repevax® Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche, Hib : o Pentacoq® o Pentavac® Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche, Hépatite B : o Infanrixhexa® Hib, La rougeole Age > 9 mois (si l'enfant vit en collectivité) ou 12 mois. o Rattrapage entre 3 et 6 ans ou entre 11 et 13 ans si non faite. Contre-indications Allergie à l'œuf. Maladies infectieuses aiguës. Maladies évolutives en cours. Immuno-dépression. Injection récente d'immuno-globulines. Effets secondaires Réaction érythémateuse au point d'injection. Hyperthermie. Symptômes rhinopharyngés ou respiratoires. Purpura thrombopénique. La rubéole Age > 12 mois. o Rattrapage entre 3 et 6 ans ou entre 11 et 13 ans si non faite. Contre-indications Allergie à l'œuf. Maladies infectieuses aiguës. Maladies évolutives en cours. Immuno-dépression. Injection récente d'immuno-globulines. Effets secondaires Réaction érythémateuse au point d'injection. Hyperthermie. Symptômes rhinopharyngés ou respiratoires. Purpura thrombopénique. La tuberculose Age Du nourrisson jusqu'à l'adulte de 15 ans. Contre-indications Déficits immunitaires. Dermatoses infectieuses. Effet secondaire Ulcération superficielle. La varicelle Age Tout âge. 2 doses espacées de 3 mois. Contre-indications Hypersensibilité à la néomycine. Aplasie médullaire. Immuno-dépression. Infection par le VIH. Effets secondaires Douleur, érythème et induration. Eruptions varicelliformes. Hyperthermie. Réactions allergiques. La grippe Age A partir de 9 mois si nécessité. Il est recommandé après 65 ans, de plus il est gratuit. Il faut par contre le refaire tous les ans. Contre-indications Allergie à l'œuf. Hyperthermie. Infections évolutives. Effets secondaires Hyperthermie. Réaction locale : douleur, érythème, induration. Céphalées, vertiges, asthénie. Nausées, anorexie, myalgies. L'Haemophilius influenzae b : Hib Age > 2 mois : o 3 injections à 1 mois d'intervalle puis rappel à 16 mois. Contre-indications Hypersensibilité aux constituants. Hyperthermie. Infections. Effets secondaires Hyperthermie. Réaction locale : douleur, érythème, induration. L'hépatite B Age > 2 mois : o 2 injections à 1 mois d’intervalle, la 3ème entre 5 et 12 mois après la 2e injection. Contre-indications Hypersensibilité aux constituants. Infections. Effets secondaires Réaction locale : douleur, érythème, induration. Asthénie, céphalées, hyperthermie. La poliomyélite Age > 2 mois : o 3 injections à 1 mois d’intervalle, rappel 1 à 2 ans après la 3ème injection puis tous les 5 ans jusqu'à l'âge adulte, puis tous les 10 ans. Effets secondaires Réaction locale : douleur, érythème, induration. Le tétanos Age > 2 mois : o 3 injections à 1 mois d’intervalle, rappel 1 à 2 ans après la 3ème injection puis tous les 5 ans jusqu'à l'âge adulte, puis tous les 10 ans. Effets secondaires Réaction douloureuse au point d'injection. La vaccination obligatoire Dès le 1er mois Tuberculose : La vaccination BCG par voie intradermique est fortement recommandée chez les enfants à risque élevé de tuberculose, au plus tôt et si possible à la naissance ou au cours du premier mois de vie. Chez les enfants à risque non-vaccinés, la vaccination peut être réalisée jusqu'à l'âge de 15 ans.. A partir de 2 mois Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, Haemophilus influenzae b (3 injections à 1 mois d’intervalle). Hépatite B : 2 injections à 1 mois d’intervalle, la 3ème entre 5 et 12 mois après la 2e injection. A partir de 12 mois Rougeole, oreillons, rubéole. o Recommandée autant pour les filles que pour les garçons. La vaccination contre la rougeole peut être pratiquée plus tôt, à partir de 9 mois si l’enfant vit en collectivité. Hépatite B (3ème injection). 16 - 18 mois Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, Haemophilus influenzae b (1er rappel). Entre 3 - 6 ans Rougeole, oreillons, rubéole : une seconde vaccination associant rougeole, oreillons et rubéole est recommandée pour tous les enfants. 6 ans Diphtérie, tétanos, poliomyélite (2ème rappel). Rougeole, oreillons, rubéole : la vaccination est recommandée chez les enfants n’ayant pas encore été vaccinés. 11 - 13 ans Diphtérie, tétanos, poliomyélite (3ème rappel). Coqueluche : un rappel tardif est recommandé chez tous les enfants. Rougeole, oreillons, rubéole (rattrapage). Hépatite B si pas fait auparavant. 14 ans Papillomavirus : la vaccination contre les infections à papillomavirus 6, 11, 16, 18 est recommandée à toutes les jeunes filles âgées de 14 ans, afin de les protéger avant qu’elles ne soient exposées au risque d’infection à HPV. Le schéma vaccinal comprend trois injections respectant un intervalle de deux mois entre la première et la deuxième injection, et un intervalle de quatre mois entre la deuxième et la troisième injection. Une mesure de rattrapage est prévue et le vaccin est également proposé aux jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n’auraient pas eu de rapports sexuels ou au plus tard, dans l’année suivant le début de leur vie sexuelle. 16 - 18 ans Diphtérie, tétanos, poliomyélite (4ème rappel). Rubéole : vaccination recommandée pour les jeunes femmes non vaccinées par exemple lors d’une visite de contraception. A partir de 18 ans Tétanos, poliomyélite : rappel tous les 10 ans. Rubéole (pour les jeunes femmes non vaccinées). A partir de 65 ans Le vaccin contre la grippe est recommandé, de plus il est gratuit après 65 ans. Il faut par contre le refaire tous les ans. Les vitamines Tableau des vitamines Vitamines Les vitamines Les vitamines hydrosolubles Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Vitamine B1 Thiamine Vitamine B2 Riboflavine Vitamine Vitamine B3 Niacine PP Vitamine B5 Acide pantothénique Vitamine B6 Pyridoxine Vitamine B8 Biotine Vitamine H Acide Vitamine B9 folique Vitamine B12 Cobalamine Acide Vitamine C ascorbique Vitamine Vitamine H Biotine B8 Vitamine P Bioflavonoïde Vitamine PP Niacine Nicotinamide Les vitamines liposolubles Dénomination Commune Produits disponibles Internationale : les génériques Vitamine A Rétinol Vitamine D Calciférol Vitamine E Tocophérol Vitamine K1 Phytoménadione Les vitamines Vitamine A (rétinol) : impliquée dans les processus de croissance et de différenciation cellulaires, et dans les mécanismes physiologiques de la vision. Vitamine B1 (thiamine) : en association avec l’ATP, formation d’un coenzyme intervenant dans le métabolisme des hydrates de carbone. Facteur régulateur énergétique du glucose. Elle possède un rôle dans la neurotransmission. Vitamine B2 (riboflavine) : action de coenzyme dans le métabolisme énergétique cellulaire, les systèmes de respiration tissulaires et le métabolisme des macro-nutriments. Facteur de croissance cellulaire. Vitamine B3 (PP ou niacine ou nicotinamide) : composant des coenzymes NAD et NADP intervenant dans les réactions d’oxydo-réduction essentielles pour le métabolisme des macronutriments et la respiration tissulaire. Prévient la pallagre, maladie due à une carence en vitamine PP se traduisant par des érythèmes en plaques, des gastro-entérites, des troubles nerveux et l'inflammation de la bouche et de la langue. Vitamine B5 (acide pantothénique) : précurseur du coenzyme A intervenant dans le métabolisme d’oxydation des hydrates de carbone, la néoglucogenèse et la synthèse des acides gras, des stérols, des hormones stéroïdes et des porphyrines. Vitamine B6 (pyridoxine) : coenzyme dans le métabolisme des protéines, des hydrates de carbone et des graisses. Prévient la carence responsable d'apparition de polynévrites dans l'éthylisme. Vitamine B8 (H ou biotine) : liée à au moins quatre enzymes, intervient dans le métabolisme énergétique dont la néoglucogenèse. Prévient la carence responsable d'acidose métabolique. Vitamine B9 (acide folique) : source exogène nécessaire pour la synthèse des nucléoprotéines et le maintien d’une érythropoïèse normale. Prévient la carence responsable d'anémies macrocytaires. Vitamine B12 (cobalamine) : source exogène nécessaire pour la synthèse des nucléoprotéines et de la myéline, la reproduction cellulaire, la croissance et le maintien d’une érythropoïèse normale. Prévient la carence responsable d'anémies macrocytaires. Vitamine C (acide ascorbique) : propriétés antioxydantes, essentielle pour la formation et le maintien des substances intercellulaires et du collagène, la biosynthèse des catécholamines, la synthèse de la carnitine et des stéroïdes, le métabolisme de l’acide folique et de la tyrosine. Antiasthénique. Vitamine D : régulation du métabolisme du calcium et du phosphore au niveau des os et des reins. Vitamine E (tocophérol) : propriétés antioxydantes empêchant la formation de produits d’oxydation toxiques et protégeant les constituants cellulaires. Vitamine H (B8 ou biotine) : liée à au moins quatre enzymes, intervient dans le métabolisme énergétique dont la néoglucogenèse. Prévient la carence responsable d'acidose métabolique. Vitamine K1 (Phytoménadione) : la vitamine K est un facteur de la coagulation, elle permet la synthése de la prothrombine par les cellules du foie. Activation des facteurs II, VII, IX, X. Vitamine P : protège la perméabilité vasculaire et sert également de facteur d'économie de la vitamine C. Vitamine PP (B3 ou niacine ou nicotinamide) : composant des coenzymes NAD et NADP intervenant dans les réactions d’oxydo-réduction essentielles pour le métabolisme des macronutriments et la respiration tissulaire. Prévient la pallagre, maladie due à une carence en vitamine PP se traduisant par des érythèmes en plaques, des gastro-entérites, des troubles nerveux et l'inflammation de la bouche et de la langue. Les cours Les techniques d'anesthésies Anesthésie Anesthésie générale Anesthésie loco-régionale Rachi-anesthésie Anesthésie péridurale Anesthésie loco-régionale périphériques : bloc nerveux Bloc du plexus brachial Sédation Anesthésie locale L'anesthésie L'anesthésie est un ensemble de techniques permettant la réalisation d'un acte chirurgical, médical ou obstétrical en supprimant ou en atténuant la douleur. L'anesthésie générale : A.G. Définition L'anesthésie générale est un état de narcose accompagné d'une diminution des réactions neurovégétatives et d'une altération transitoires des fonctions respiratoires et cardiovasculaires. Ses objectifs sont la perte de conscience, l'absence de douleur et le relâchement musculaire. Réalisation de l'anesthésie générale L'anesthésie générale se compose de trois étapes : L'induction : endormissement : Réalisée par voie veineuse ou par inhalation. o Contrôle des voies aériennes du patient suite à la diminution voire à l'arrêt de la ventilation du patient provoqué par l'induction. L'entretien : o Réalisé en utilisant des agents gazeux (halogénés) et/ou des agents administrés par voie intraveineuse, de façon intermittente ou continue. La qualité de l'anesthésie s'apprécie essentiellement en observant les variations de pression artérielle et de fréquence cardiaque. o Le réchauffement du patient a pour but de le conserver en normothermie (température de son corps) et de limiter au maximum les pertes caloriques. o Compensation des pertes hydroélectrolytiques ainsi que les pertes sanguines, si elles existent. Le reveil : o C'est le résultat de l'élimination partielle ou total des agents anesthésiques administrés. o Transfert du patient en Salle de Surveillance Post Interventionnelle (S.S.P.I.) pour une surveillance des risques post-opératoires et post-anesthésiques du patient : Surveillance et maintien des grandes fonctions vitales. Préventions et traitements de toutes complications. Evaluation et prise en charge de la douleur. o L'anesthésie loco-régionale : A.L.R. Définition L'anesthésie loco-régionale est une abolition transitoire de la conduction nerveuse dans un territoire corporel prédéfini. Elle peut être médullaire (rachianesthésie, anesthésie péridurale), périphérique (bloc plexique, …) ou locale. Les techniques d'anesthésie locorégionale ont donc pour but d'interrompre transitoirement la transmission des messages douloureux le long des structures nerveuses, tout en préservant l'état de conscience du patient. Les anesthésiques locaux provoquent un blocage non sélectif et réversible des fibres nerveuses : ils interrompent la conduction nerveuse non seulement sur les fibres sensitives, mais aussi sur les fibres motrices. Il s'ensuit un blocage portant à la fois sur la sensibilité et sur la motricité, à des degrés variables dépendant du site d'injection, de la quantité administrée et de la nature de l'agent anesthésique utilisé. Les différentes anesthésies loco-régionales Anesthésies loco-régionales péri-médullaire : o Rachi-anesthésie. o Anesthésie péridurale. Anesthésies loco-régionales périphériques : o Blocs membres supérieurs. o Blocs membres inférieurs. La rachi-anesthésie Définition La rachi-anesthésie est une anesthésie locorégionales péri-médullaire. C'est l'injection dans le canal rachidien, plus précisement, dans l'espace sousarachnoïdien d'un anesthésiant local qui en se diffusant dans le liquide céphalo-rachidien (LCR), anesthésie la partie inférieure de l'abdomen et les membres inférieurs. Anatomie L'anesthésie rachidienne est réalisée en introduisant à travers l'espace interépineux une aiguille dans l'espace sous-arachnoïdien. Au niveau lombaire, l'espace interépineux peut être nettement agrandi par la flexion du dos :la ponction peut être faite en L4 L5. Réalisation de la rachi-anesthésie Position du patient : o Position assise, les genoux sont surélevés et les pieds sur un tabouret pour une flexion maximale du rachis. Repères anatomiques : o La ponction peut être faite en L4 L5 (horizontale reliant les 2 crêtes iliaques). o Après désinfection chirurgicale, un bouton dermique est réalisé avec une aiguille de 2,5 à 3 cm de long, suivi d'une infiltration plus profonde. Introduction de l'aiguille : o A travers un introducteur, on introduit dans l'espace interépineux une aiguille de calibre 25 à 26G. L'aiguille est dirigée dans le même axe que l'apophyse épineuse, avec un angle de 10 à 30° vers le haut. Identification de l'espace sous-arachnoïdien : o L'aiguille est avancée jusqu'à ce qu'une augmentation de la résistance traduise la traversée du ligament jaune, puis une soudaine perte de résistance est ressentie, signalant la ponction de la dure-mère. o L'issue de LCR au retrait du mandrin constitue la meilleure preuve de la bonne position de l'aiguille. Test : o Après un test d'aspiration, l'aiguille, fermement maintenue, est connectée à la seringue préalablement remplie avec la dose prévue de la solution anesthésique. La solution est injectée lentement pour éviter les turbulences. Puis aiguille et introducteur sont retirés simultanément. Réinstallation du patient : o Le malade est remis sur le dos et la table est positionnée afin de contrôler l'ascension de l'anesthésie. Le niveau sensitif est testé par la méthode du pique-touche ou par la sensation de froid à l'alcool. Détermination du niveau souhaité d'anesthésie La connaissance de l’innervation cutanée métamérique et de l’innervation végétative des différents organes facilite la détermination du niveau supérieur du blocage nécessaire pour chaque intervention. Site opératoire Niveau cutané minimal suggéré pour la rachianesthésie Extrémités inférieures D12 Hanche Vagin/Utérus Vessie/Prostate Testicules/Ovaires Région sous mésocolique Région sus mésocolique D10 D10 D10 D8 D6 D4 L'anesthésie péridurale Définition L'anesthésie péridurale est une anesthésie locorégionales péri-médullaire. Elle est réalisée par l’administration d’un anesthésique local dans l’espace péridural, en injection unique à l’aiguille ou par des injections répétées au travers d’un cathéter. L’installation est plus lente et le blocage moteur et sensitif moins puissant qu’au cours de la rachianesthésie, malgré l’injection d’un volume plus important d’anesthésiques locaux. De par cette installation plus lente, les effets cardiovasculaires sont beaucoup moins brutaux. Les céphalées ne surviennent qu’en cas de brèche dure-mérienne accidentelle. Anatomie L'anesthésie péridurale peut être réalisée à n'importe quel niveau du rachis, l'anesthésie péridurale se pratique en général entre L2 et L5, du fait de l'absence de risque de lésions médullaires traumatiques. Le blocage le plus intense et le plus rapide est obtenu au point deponction, à partir duquel il s'étend vers le haut et vers le bas. On peut donc avoir un blocage segmentaire, laissant persister les sensations de part et d'autre des segments bloqués. Réalisation de l'anesthésie péridurale Position du patient : o Position assise, les genoux sont surélevés et les pieds sur un tabouret pour une flexion maximale du rachis. Repères anatomiques o L'anesthésie péridurale peut être réalisée à n'importe quel niveau du rachis, l'anesthésie péridurale se pratique en général entre L2 et L5. o Il faut placer prudemment l'aiguille de péridurale dans l'espace compris entre le ligament jaune et la dure mère, sans la ponctionner. Introduction de l'aiguille : o L'abord médian permet d'introduire l'aiguille dans la portion la plus large de l'espace péridural. o Une aiguille de Tuohy avec son mandrin est introduite à travers un bouton dermique d'anesthésie locale. Après progression de 1,5 à 3 cm dans le ligament interépineux le mandrin est retiré. Identification de l'espace péridural : o Le corps d'une seringue (en verre le plus souvent) est lubrifié avec quelques gouttes d'anesthésique local pour que le piston coulisse plus facilement. o La seringue, contenant environ 3 ml d'air, est fermement connectée à l'aiguille et une pression constante est appliquée sur le piston pendant la progression prudente de l'aiguille. Une perte brutale de résistance au niveau du piston traduit l'entrée du biseau dans l'espace péridural. Moins de 1 ml d'air doit revenir dans la seringue après injection de 3 ml. Dose test : o La seringue est détachée de l'aiguille et un reflux spontané de sang ou de LCR est recherché. o Une dose test de 3 ml d'anesthésique local adrénaliné au 1/200 000 ne doit pas entraîner d'effet anesthésique notable si l'aiguille se trouve bien dans l'espace péridural. Si la duremère a été ponctionnée, un blocage évocateur d'une anesthésie rachidienne va apparaître en 3 min. Si la solution adrénalinée est injectée dans une veine péridurale, on observera une augmentation de 20 à 50% de la fréquence cardiaque. Mise en place du cathéter pour bloc continu : o Introduiction d'un cathéter dans l'espace péridural pour faciliter les réinjections : cathéter de calibre 18 ou 20 G, radio-opaque, dont l'extrémité est graduée en cm. o Le cathéter est introduit dans l'aiguille jusqu'à ce qu'une résistance traduise son arrivée au niveau du biseau (en règle dirigé vers le haut), puis il est introduit sur une distance de 2 à 3 cm dans l'espace péridural. Quand le cathéter est en place, l'aiguille est prudemment retirée sur le cathéter qui doit être fermement maintenu pour éviter son retrait accidentel avec l'aiguille. Après la mise en place du raccord et un nouveau test d'aspiration, le o cathéter est fixé à la peau et d'anesthésiques locaux est réalisée. l'injection Détermination du niveau souhaité d'anesthésie La connaissance de l’innervation cutanée métamérique et de l’innervation végétative des différents organes facilite la détermination du niveau supérieur du blocage nécessaire pour chaque intervention. Site opératoire Extrémités inférieures Hanche Vagin/Utérus Vessie/Prostate Testicules/Ovaires Région sous mésocolique Région sus mésocolique Niveau cutané minimal suggéré pour l'anesthésie péridurale D12 D10 D10 D10 D8 D6 D4 L'anesthésie loco-régionale périphériques : Le bloc nerveux Le bloc nerveux est l'injection d'un anesthésiant local dans les blocs des nerfs, au niveau des gaines, grâce à des repères anatomiques et des stimulations pour trouver les nerfs à anesthésier et bloquer l'influx nerveux. Les anesthésiques locaux peuvent aussi être injectés au niveau des plexus ou des troncs nerveux, ou de façon plus distale par infiltration des ramifications nerveuses. Bloc des membres supérieurs La ponction se fait au niveau du cou ou/et du bras, grâce à un repérage par stimulation électrique. Il est important de savoir qu’à la levée du bloc, la réapparition de la douleur peut être brutale et qu’il faut, de ce fait, administrer les antalgiques avant la réapparition de la douleur. Bloc Inter Scalénique (pour la chirurgie de l’épaule et du bras). Bloc huméral (pour la chirurgie du coude et de la main). Bloc des membres inférieurs Bloc sciatique (pour la chirurgie du pied) ponction au niveau de la fesse ou au dessus du genou. Bloc crural (fémoral) pour la chirurgie du genou, la fracture de fémur, l’amputation de pied ou d’orteil). Le bloc du plexus brachial Définition Le bloc du plexus brachial est réalisé par une injection unique au sein de l’espace fibreux qui contient le plexus brachial et l’artère axillaire. Le plexus est responsable de toute l’innervation motrice et de presque toute l’innervation sensitive du membre supérieur, la sensibilité de la partie supérointerne du bras étant assurée par le nerf intercostobrachial et celle de l’épaule par le plexus cervical. Anatomie L’espace fibreux qui contient le plexus brachial et l’artère axillaire, est formé à son origine par une extension du fascia pré-vertébral qui s’étend des muscles scalènes jusqu’à l’extrémité de l’aisselle où il devient la gaine axillaire. Le plexus brachial est formé par l’union des racines antérieures issues de C5 à C8 et D1. Les 5 racines fusionnent pour former 3 troncs primaires qui se divisent secondairement en branches, puis en nerfs terminaux. Il existe des rapports anatomiques étroits entre les troncs secondaires et l’artère axillaire. Réalisation du bloc Le bloc nerveux se fait par l'injection d'un anesthésiant local dans les blocs des nerfs, au niveau des gaines, grâce à des repères anatomiques et des stimulations pour trouver les nerfs à anesthésier et bloquer l'influx nerveux. Le garrot est l'injection d'un anesthésique local imprégnant par voie intraveineuse un segment d'un membre isolé de la circulation générale par un garrot artificiel, après qu'il ait été vidé de son sang. La sédation La sédation est la suppression de ce qu'il y a d'excessif dans les réactions d'un organisme ou d'un type d'organe. C'est une anesthésie sous forme d'apaisement par des sédatifs, avec la conservation des fonctions respiratoires. L'anesthésie locale L'anesthésie locale est l'atténuation voire l'abolition de la douleur par blocage des terminaisons nerveuses. Dermatologie La peau La peau est l'enveloppe externe du corps, elle se prolonge au niveau des orifices internes par les muqueuses. Constitution de la peau La peau est constituée par la superposition de 2 tissus : Le tissu épithélial : en superficie. Le tissu conjonctif : en profondeur. L'épiderme L'épiderme est composé de 4 couches mais les deux principales sont : La couche cornée : la couche externe, celle que l’on touche. Elle élabore de la kératine, une substance qui protège la peau. La couche muqueuse de Malpighi : la couche la plus profonde. C'est la couche qui représente la partie réellement vivante de la peau: les cellules épithéliales vont se reproduire tous les 28 jours et permettre la régénération de l'épiderme au fur et à mesure de son usure et permettre aussi la cicatrisation lors de blessures. C'est le lieu d’élaboration de la mélanine, pigment qui donne la couleur de la peau. Le derme Le derme est constitué par un tissu conjonctif de soutien. Il contient des fibres conjonctives, des fibres élastiques et des fibres musculaires lisses. Le derme est richement vascularisé. Le derme a de nombreuses terminaisons nerveuses, les récepteurs qui permettent les sens du toucher. L'hypoderme L'hypoderme est la couche la plus profonde de la peau. C'est un tissu conjonctif contenant les adipocytes (cellules graisseuses). Il a un rôle de protection contre le chaud et le froid. Il permet le glissement de notre peau sur nos viscères. Il a des terminaisons nerveuses et des vaisseaux sanguins. Les annexes de la peau Les poils Les poils sont formés par une tige et une racine implantée profondément dans le derme. A chaque poil est annexé : Une glande appelée glande sébacée : sécrétion du sébum qui va lubrifier le poil et la peau. Un petit muscle lisse, le muscle redresseur de poil, dont la contraction provoque le hérissement du poil. Les ongles Les ongles sont situés sur la face dorsale de la dernière phalange des doigts et des orteils. Chaque ongle comporte 3 parties : La racine. Le corps. L'extrémité. Les glandes sébacées Elles sont annexées aux poils et secrète le sébum, substance qui permet de lubrifier les poils et la peau pour éviter son dessèchement. Les glandes sudoripares Elles sont situées dans le tissu sous-cutané soit dans l'épaisseur du derme. Elles secrètent la sueur en s'ouvrant sur l'extérieur grâce aux pores sudoripares. La sueur est composée de 99 % d’eau et de déchets, son pH est acide. La gale Définition Transmissions Signes cliniques Complication Soins infirmiers Traitements Définition La gale est affection cutanée contagieuse qui est due à un parasite, le sarcopte. La gale norvégienne survient chez immunodéprimés et les personnes âgées. les sujets La femelle sarcopte provoque la gale en creusant des galeries dans l'épiderme où elle dépose ses œufs. Transmissions Contact direct d'un sujet à l'autre. Contact indirect : literie, vêtements, fauteuils, linge. Signes cliniques Démangeaisons en particulier la nuit et à la chaleur : o doigts, poignets, coudes. o ceintures, cuisses, nombril. o organes génitaux. plis des seins et des fesses. Lésions cutanées caractérisées par de fins sillons, des vésicules et/ou des plaques plus ou moins desquamantes. o Complication Surinfection : impétigo. Soins infirmiers Isolement septique en chambre individuelle : port d'une surblouse à manches longues, gants, surchaussure, lavage de mains. Toilette corporelle soigneuse. Traiter le linge : o Laver à plus de 60° pour assurer une bonne désinfection. o Pulvérisation d'un acaricide (produit détruisant les acariens) sur le linge, matelas. o Changement du linge de literie. Traitements Isolement, traitement du linge. Scabicide : propriété de tuer, de détruire le parasite de la gale. Acaricide : propriété de détruire les acariens. Le psoriasis Définition Localisations Traitement Définition Le psoriasis est une maladie cutanée chronique caractérisée par l'apparition de plaques rouges recouvertes de squames blanchâtres. C'est une maladie auto-immune, héréditaire qui évolue par poussée. Localisations Cuir chevelu : o Pellicules récidivantes. o Macaron épais souvent au-dessus des oreilles. o Tout le crâne : présence de croûtes et cheveux qui s'arrachent avec. Visage : o Oreille : desquamation de la peau intérieure. o Couronne des cheveux et du front. o Rougeur dans les sourcils et les ailes du nez. Membres : o Partie convexe des coudes et genoux. Plis fessiers. Mains, paumes, plantes des pieds. Ongles. Traitement Dermocorticoïde. Kératolytiques : vaseline salicylée. Vitamine D. Cures thermales. L'eczéma Définition Signes cliniques Eczéma de contact Eczéma atopique Définition L'eczéma est une affection cutanée non contagieuse formant des nappes ou des placards rouges à bords mal délimités. Signes cliniques Inflammation. Desquamation de la peau. Rougeurs. Phlyctènes. L'eczéma de contact L'eczéma de contact fait suite au contact de la peau avec un produit. Il se produit en deux étapes : La sensibilisation. La réaction cutanée. Traitement Dermocorticoïde. Eviction du contact. L'eczéma atopique L'eczéma atopique ou dermatite atopique, est un eczéma héréditaire et est lié au rhume ou à l'asthme. Traitement Prévention de la sécheresse : pas de bain, vêtement en coton, crème hydratante. Eviction des allergènes : anti-acarien, pièce aérée à température ambiante. Dermocorticoïde. Antihistaminique pour les démangeaisons. Les plaies chroniques : l'escarre Définition Les stades de destruction de l'escarre Les stade de reconstruction de l'escarre Prévention des escarres Traitements des escarres Les différents pansements et leurs propriétés Risques et complications Surveillances et évaluations Définition Une escarre est une nécrose tissulaire consécutive à une ischémie par compression artériolaire prolongé entre deux plans durs et qui évolue par étape. Cadre législatif Prévention et surveillance relevant du rôle propre : art. R.4311-5 décret 2004-802 du 29/07/2004. Traitement relevant d'une prescription médicale : art. R.4311-7 décret 2004-802 du 29/07/2004. Les différents stades de destruction et de reconstruction Les stades de destruction de l'escarre Stade absence de rougeur 0 Stade érythème réversible 1 Stade érythème persistant, 2 phlyctène, désépidermisation Stade nécrose : plaque noire sèche 3 puis suintante ulcération : décollement de Stade la plaque noire, nécrose 4 ouverte, visualisation de l'os Stades de reconstruction de l'escarre Stade 0(noir) nécrose détersion : élimination des tissus bourgeonnement, Stade rétrécissement des 2(rouge) bords de l'escarre Stade 1(jaune) Stade 3(rose) épidermisation Processus physiopathologique L’escarre est du à une ischémie provoqué par la compression de la microcirculation qui est formée par des artérioles et veinules. Cette ischémie entraîne une nécrose des tissus. Aux niveau des artérioles on observe une diminution du flux sanguin et donc de l’apport en oxygène (hypoxie) et diminution des apports des éléments nutritifs. Aux niveaux des veinules on observe une diminution du flux sanguin ce qui entraîne une accumulation des métabolique toxique : CO2 et produits de dégradation des matières organiques. Facteurs favorisant l'apparition des escarres L’escarre est un effet de complication de l’alitement et de l’immobilisation prolongée. Facteurs extrinsèques Les facteurs extrinsèques sont liés à l’environnement matériel et personnel : ce sera la compression prolongée sur les mêmes points d’appuis, le cisaillement, le frottement ou la friction. Ces effets sont dus au ramollissement de la peau par la macération induite soit par la transpiration, les souillures, l’absence de protection sur les fauteuils, la présence de matériels : sonde, vêtements. Facteurs liés à l’état général Les facteurs de l’état général sont : L’âge : les personnes âgées ont une diminution de la masse musculaire. La cachexie : maigreur importante. L’obésité. La déshydratation. La dénutrition. L’hyperthermie : toute élévation de 3° au-dessus de 37° entraîne une diminution de 50% de la résistance des tissus. L’incontinence. Facteurs intrinsèques Les facteurs intrinsèques sont liés aux pathologies que présentent les patients. Abolition des mouvements sauvegarde : coma, paralysies. Troubles circulatoires. trophiques de Hypotension. Troubles métaboliques : hypercholestérolémie, diabète. Troubles de l’oxygénation. Pathologies au stade terminal. Pathologies suscitant un alitement ou immobilisation prolongée. Prévention des escarres Matériel Huile de massage type huile d'amande douce. Matelas anti-escarres. Coussins, boudins. Réalisation du soin Changer de position toutes les 3 à 4 heures en répartissant au maximum les points d'appuis. Stimuler la circulation en réalisant des massages doux avec des corps gras : effleurage des points d'appuis par des mouvements circulaires sans appuyer. Installer le patient sur un matelas anti-escarre : matelas à fibres, à mousses. Installer des coussins et boudins pour diminuer les points de pressions. Effectuer des changes fréquents pour éviter la macération et maintenir l'hygiène cutanée. Favoriser l'hydratation et une alimentation saine et adaptée. Traitements des escarres Règles générales pour tout escarre. Soins pour un érythème persistant. Soins pour une phlyctène. Soins pour une désépidermisation. Soins pour une nécrose. Soins pour une plaie fibrineuse non exsudative. Soins pour une plaie fibrineuse exsudative. Soins pour une plaie bourgeonnante. Soins pour une épidermisation. Soins pour une plaie hémorragique. Soins pour une plaie infectée. Soins pour une plaie odorante. Matériel Gants non stériles à usage unique. Sérum physiologique isotonique (ne pas utiliser d'eau stérile car douloureux). Compresses stériles. Bistouri stérile. Protection absorbante à usage unique. Pansements en fonction de la clinique de l'escarre et de leurs propriétés : Types Hydrogel Les pansements Propriétés détersion hydrate les tissus et les plaies sèches (teneur en eau > 90%) absorbe les débris nécrotiques et fibrineux Hydrocolloïde favorise la cicatrisation maintien un milieu humide : se transforme au contact des Hydrocellulaire Pansement gras Pansement à l'argent Pansement au charbon mousse qui absorbe et retient les exsudats favorise la cicatrisation : maintien d'un milieu humide sans macération (pas de formation de gel) protége : effet coussin antipression, évite le creusement de la plaie draine les plaies très exsudatives hémostatique créer un milieu humide favorable à la cicatrisation en formant un gel cohésif favorise la détersion physiologique Alginates de calcium exsudats en un gel cohésif qui n'adhère pas à la plaie protège les tissus néoformés : permet les échanges gazeux et la protection de la plaie assure un climat chaud et humide favorisant la croissance bactérienne : favorise la phagocytose facilite une détersion non douloureuse favorisant le bourgeonnement effet bactériostatique bactéricide absorbe les odeurs et Protection papier absorbante à usage unique. Sac à élimination des déchets papier et matériel non contaminé. Sac à élimination des déchets d'activités de soins à risques infectieux. Désinfectant de surface et chiffonnette. Nécessaire à l'hygiène des mains. Réalisation du soin : règles générales pour tout escarre Prévenir le patient. Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains par frictions avec une solution hydro-alcoolique : hygiène des mains. Installer le matériel après vérification des dates de péremptions et de l'intégrité des emballages. o Installation sur une surface propre et désinfectée au préalable. o Installer les poubelles de tri des déchets au pied du lit du patient. o Respecter le triangle d'hygiène, de sécurité et d'ergonomie : Propre (matériel) – Patient – Sale (poubelles). Préparer des compresses stériles imbibées de sérum physiologique et des compresses stériles sèches. Installer confortablement le patient. Mettre la protection sur les draps pour protéger en cas d'écoulement de la plaie. Mettre les gants à usage unique. Enlever le pansement recouvrant l'escarre, l'éliminer, et jeter les gants. Effectuer un lavage antiseptique des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains par frictions avec une solution hydro-alcoolique : hygiène des mains. Mettre les gants non stériles. Il ne s'agit pas d'un soin stérile mais d'un soin propre, il faut donc rester le plus propre possible. Nettoyer l'escarre avec les compresses stériles imbibées de sérum physiologique. Sécher le pourtour de la plaie avec les compresses stériles sèches. Ne pas sécher la plaie afin de préserver le milieu humide. Evaluer l'évolution de la plaie : taille, profondeur, aspect, odeur. Appliquer le pansement en fonction du stade d'évolution de la plaie. Eliminer les déchets et désinfecter le matériel utilisé ainsi que le plan de travail. Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains par frictions avec une solution hydro alcoolique : hygiène des mains. Transmission : aspect de la plaie, taille, profondeur, odeur, coloration des tissus, exsudats, état cutanée autour de la plaie, réaction du patient (douleur). Réalisation du soin pour un érythème persistant Mettre un pansement hydrocolloïde transparent qui permet d'évaluer régulièrement l'état cutané. Arrêter les massages. Lever la pression par un matelas anti-escarre, un coussin ou la mise dans le vide de la zone lésé. Réalisation du soin pour une phlyctène Objectifs : bourgeonnement, cicatrisation réépidermisation et Vidanger stérilement l'ampoule. Ne pas découper la peau, la conserver en l'utilisant comme protection naturelle. Mettre un pansement hydrocolloïde ou un pansement gras. Réalisation du soin pour une désépidermisation Objectifs : bourgeonnement, cicatrisation réépidermisation et Mettre un pansement hydrocolloïde ou mettre un pansement gras. Réalisation du soin pour une nécrose Objectif : hydrater et déterger Ramollir la nécrose : mettre un pansement hydrogel ou pansement à l'alginate imbibé de sérum physiologique recouvert d'un pansement imperméable. Déterger car les tissus nécrosés retardent la cicatrisation. Détersion mécanique en excisant la plaque de nécrose Détersion par pansement hydrocolloïde qui permet de ramollir puis décoller la plaie. Réalisation du soin pour une plaie fibrineuse non exsudative Objectifs : déterger et drainer Enlever la fibrine pour faciliter le bourgeonnement. Mettre un pansement hydrogel pour déterger et absorber les débris fibrineux. Recouvrir d'un pansement hydrocolloïde transparent. Possibilité d'appliquer directement un pansement hydrocolloïde s'il n'y a pas beaucoup de fibrines. Réalisation du soin pour une plaie fibrineuse exsudative Objectifs : déterger et drainer Enlever la fibrine pour faciliter le bourgeonnement. Mettre un pansement : o Hydrocellulaire si exsudation modéré. o A l'alginate de calcium et recouvert d'un pansement absorbant si exsudation abondant. Réalisation du soin pour une plaie bourgeonnante Objectifs : absorber et protéger Mettre un pansement hydrocellulaire dont la mousse absorbe les exsudats et forme un coussinet protecteur. Réalisation du soin pour une épidermisation Objectif : protéger Mettre un pansement hydrocellulaire dont mousse forme un coussinet protecteur. la Réalisation du soin pour une plaie hémorragique Objectifs : drainer, stopper les saignements Mettre un pansement à l'alginate calcium pour sa propriété hémostatique. de Réalisation du soin pour une plaie infectée Objectifs : contrôler la prolifération bactérienne, drainer et protéger Mettre un pansement à l'argent pour propriété bactériostatique et bactéricide. sa Réalisation du soin pour une plaie odorante Objectif : masquer les odeurs Mettre un pansement au charbon pour propriété d'absorber es odeurs. sa Risques et complications Infection. Aggravation de l'escarre. Surveillances et évaluations Etat cutané. Aspect de la plaie : stade d'évolution, coloration des tissus, taille, profondeur, odeur, exsudats. Hydratation du patient. Les mycoses Définition Localisations Traitements Mesures de prévention et éducation Définition La mycose est une maladie due à un champignon. Localisations Cuir chevelu : teigne (affection du cuir chevelu due à un champignon se manifestant par une perte de cheveux). Plis sous mammaires, inguinaux : candidose. Plis inter-orteils, ongles : dermatophyte. Tronc : pityriasis versicolor. Traitements La dermatophyte Imidazolés topiques. Terbinafine. Griséofulvine. Les candidoses Imidazolés topiques. Le pityriasis versicolor Kétoderm Monodose. Mesures de prévention et éducation Séchage des plis. Eviter la macération. Hygiène rigoureuse. L'ulcère de jambe Définition Etiologies et mécanismes physiopathologiques Surveillances d'un ulcère de jambe Complications Etapes de soins d'un ulcère Mesures de prévention et éducation Définition L'ulcère de jambe est une perte de substance cutanée avec destruction du derme, ayant tendance à ne pas cicatriser spontanément. Etiologies et mécanismes physiopathologiques Les ulcères sont dus à un apport tissulaire par insuffisance en oxygène et en élément nutritif, entraînant une nécrose par hypoxie. Origine veineuse : mauvais retour veineux par incompétence des valvules, ce qui provoque un œdème et une stase qui ralentit le métabolisme cellulaire. Origine artérielle : baisse du flux sanguin par sténose artérielle entraîne une baisse de l’apport d’oxygène et d’énergie au niveau tissulaire, altérant le métabolique cellulaire. Origine mixte. Origine traumatique : la lésion traumatique se complique en ulcère si insuffisance veineuse et ou artérielle. Surveillances d'un ulcère de jambe Surveillances générales Température : surinfection. Surveillance des signes à étiologie : œdème, varice, aspect de la peau, douleur, pâleur, cyanose, refroidissement, évolution du pouls pédieux et poplité. Hygiène corporelle rigoureuse. Vaccination anti-tétanique doit être vérifier, sinon, faite sur prescription médicale. Surveillances locales Siège de l’ulcère : il permet d'apprécier la qualité anatomique des plans sous jacents : ulcère artériel souvent multiple et plutôt suspendus, ulcère veineux plutôt unique. Plus proche de la malléole, plus difficile à cicatriser car peu de tissu. Taille de l'ulcère : surveiller si ulcère augmente ou diminue de taille. Fond de l'ulcère : o Fond propre, rosé : facile à cicatriser. o Fond atone, couenneux : ulcère à stimuler pour espérer une cicatrisation. o Fond infecté, verdâtre, odeur nauséabonde : problème infectieux. Bord de l'ulcère : plus ils seront rosés et vivants, meilleure sera la cicatrisation de l’extérieur vers l’intérieur ; bord épais, peau fragile, fine, sèche : obstacle à la cicatrisation. Peau périphérique : o Couleur : plaque rouge, brune : insuffisance circulatoire o Aspect : peau sèche, eczéma surtout automédication, peau fine, dépigmentée, luisante, œdème, lésions de grattage : nouveau ulcère. Complications Nécrose. Surinfection. Erysipèle avec température à 40°. Dermites infectieuses : inflammation de la peau. Eczématisation furieuse. Cancérisation. Etapes de soins d'un ulcère Nettoyage Le nettoyage a pour but d'enlever toutes les aspérités (croûtes, peau…). Nettoyage de la jambe, pied, orteil : bain de pied ou gant de toilette avec savon et eau. Nettoyage de l’ulcère avec sérum physiologique et compresses en commençant par les bords extérieurs de l'ulcère puis l'ulcère lui-même. Sécher la peau périphérique, mettre de l'éosine alcoolique (action désinfectante) et hydrater. Traitement de l’ulcère La détersion : décapage : ablation de l’enduit nécrosé. La désinfection : permet l'étape d'épidermisation. Le bourgeonnement : phase précédent cicatrisation : produits hydrocolloïdes. la Protection de la plaie Se fait avec des compresses stériles sèches, de façon large. Contention La contention a pour but de diminuer l'œdème et favoriser le retour veineux Mesures de prévention et éducation Surveiller le temps de cicatrisation. Surveiller l'évolution de la plaie. Surveiller la douleur. Surveiller l'hygiène. Eviter les traumatismes. Surveiller l’odeur du pansement. Respecter le traitement et le régime : traitement de la cause, régime hyperprotidique pour favoriser la cicatrisation. Privilégier le confort : pieds surélevés. Eviter la sédentarité. Conseils par rapport à la contention : pas trop serré, ni provoquer de douleur. Conseils par rapport à la vie quotidienne. Evaluer le potentiel et les conditions de vie de la personne pour prévenir la prise en charge à domicile. Les lésions en dermatologie Surveillances des lésions Les bulles Les lésions érythèmatosquameuses Les nodules et nouures Les papules Les pustules Les taches et les macules Les tubercules Les ulcères et maux perforants Les vésicules Surveillances des lésions Couleur, limitation, topographie. Palpation des lésions. Atteinte ou non des phanères et des muqueuses. Autres symptômes. Les bulles Les bulles sont d'importantes collections de liquide intra ou sous-épidermique. Phlyctène. Les lésions érythématosquameuses Les lésions érythèmatosquameuses sont des taches rouge, congestives et squameuses. Psoriasis, gale norvégienne, pityriasis versicolor. Les nodules et nouures Les nodules et nouures sont des infiltrats dermohypodermiques circonscrits. Erythèmes noueux, nodules. Les papules Les papules sont des élevures circonscrites de petite dimension, perçue à la palpation. Verrue, urticaire, corne plantaire. Les pustules Les pustules sont des petites collections liquidiennes purulentes. Impétigos pustuleux. pustuleux, pustuloses, psoriasis Les tâches et les macules Les macules sont des taches dues à la modification de la couleur de la peau sans anomalie de relief et sans modification de sa surface et de sa consistance au toucher. Erythèmes (coloration des téguments disparaissant à la vitro pression), rubéole, purpura. Les tubercules Les tubercules sont des infiltrats du derme denses groupés en nappe et d'évolution lente. Lèpre, acné. Les ulcères et les maux perforant Les ulcères et les maux perforant sont la perte de substance profonde détruisant le derme. Ulcères veineux ou artériocapillaires, escarres. Les vésicules Les vésicules sont des petites collections de liquide intraépidermique. Eczéma, varicelle, zona, herpès. Les lésions en dermatologie Surveillances des lésions Les bulles Les lésions érythèmatosquameuses Les nodules et nouures Les papules Les pustules Les taches et les macules Les tubercules Les ulcères et maux perforants Les vésicules Surveillances des lésions Couleur, limitation, topographie. Palpation des lésions. Atteinte ou non des phanères et des muqueuses. Autres symptômes. Les bulles Les bulles sont d'importantes collections de liquide intra ou sous-épidermique. Phlyctène. Les lésions érythématosquameuses Les lésions érythèmatosquameuses sont des taches rouge, congestives et squameuses. Psoriasis, gale norvégienne, pityriasis versicolor. Les nodules et nouures Les nodules et nouures sont des infiltrats dermohypodermiques circonscrits. Erythèmes noueux, nodules. Les papules Les papules sont des élevures circonscrites de petite dimension, perçue à la palpation. Verrue, urticaire, corne plantaire. Les pustules Les pustules sont des petites collections liquidiennes purulentes. Impétigos pustuleux. pustuleux, pustuloses, psoriasis Les tâches et les macules Les macules sont des taches dues à la modification de la couleur de la peau sans anomalie de relief et sans modification de sa surface et de sa consistance au toucher. Erythèmes (coloration des téguments disparaissant à la vitro pression), rubéole, purpura. Les tubercules Les tubercules sont des infiltrats du derme denses groupés en nappe et d'évolution lente. Lèpre, acné. Les ulcères et les maux perforant Les ulcères et les maux perforant sont la perte de substance profonde détruisant le derme. Ulcères veineux ou artériocapillaires, escarres. Les vésicules Les vésicules sont des petites collections de liquide intraépidermique. Eczéma, varicelle, zona, herpès.