Romantisme (1820-1850) Le romantisme est un mouvement littéraire laissant beaucoup de place pour l’expression des sentiments et des sensations en abolissant les règles strictes de la littérature classique. Il propose de jouer sur les contrastes, sur l’opposition de la beauté et la laideur, le sublime et le grotesque. Il a plaidé pour la liberté et un naturel dans l’art. Le romantisme est exercé dans les romans, la poésie et le théâtre. Victor Hugo, suivi par Gérard de Nerval, Alexandre Dumas, Alfred de Vigny, Alphonse de Lamartine et Michelet. Réalisme (1830-1870) Le réalisme est un mouvement artistique apparu dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il est né de la nécessité de réagir contre le sentimentalisme romantique et contre la folie, le sens banal et commun. Il cherche à dépeindre la réalité telle qu’elle est, sans artifice et sans idéalisation. Il s’oppose ainsi au romantisme, qui a dominé la première moitié du siècle, et le classicisme. Le père du réalisme est tout simplement Stendhal. Naturalisme (1870-1890) Le naturalisme est un mouvement littéraire qui s’étend du réalisme et cherche à peindre la réalité basée sur un travail de documentation minutieuse et le dessin des sciences. In expérimentale la seconde moitié du XIXe siècle le naturalisme basée en particulier sur les sciences de l’homme et la nature. Il entend explorer systématiquement tous les horizons de la vie, révélant la misère humaine. Nouveau roman (1955-1965) Le nouveau roman est une appellation donnée par la critique à un ensemble d’écrivains qui, dans les années 1950-1960, ont remis en cause le roman traditionnel. Les nouveaux romanciers ont en effet tenté de renouveler les techniques romanesques en rompant avec la tradition balzacienne de l’intrigue et des personnages héritée du XIXe siècle (réalisme). Ainsi, ils rejettent la notion de héros, l’omniscience de l’écrivain, la cohérence psychologique des personnages et la vraisemblance. Dans leurs œuvres, les nouveaux romanciers renoncent également au déroulement linéaire du temps, remettent en question l’intrigue traditionnelle et s’intéressent surtout à la vie intérieure de l’individu qui devient le centre du récit.