Morphologie et systématisation de la moelle epiniere

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Université Saad Dahlab de Blida
Faculté de médecine
Département de médecine
Laboratoire d’Anatomie Normale
Neuro-anatomie
Morphologie et systématisation de la
moelle épinière
Polycopié destiné à la deuxième année de médecine
Réalisé par :
Yabka Assia
Année 2017/2018
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MORPHOLOGIE DE LA MOELLE EPINIERE ET DES
NERFS SPINAUX
PLAN
IIIIIIIVVVI-
INTRODUCTION
GENERALITES
CONFIGURATION EXTERIEURE
CONFIGURATION INTERIEURE
LES NERFS SPINAUX
VASCULARISATION
OBJECTIFS
-CONNAITRE LA MORPHOLOGIE EXTERIEURE DE LA MOELLE EPINIERE
- DECRIRE LA CONFIGURATION EXTERIEURE DE LA MOELLE EPINIERE
-CONNAITRE L’ORIGINE DES NERFS SPINAUX
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I-INTRODUCTION
Représente la partie distale du système nerveux central, contenue dans le canal vertébral.
Elle donne naissance aux nerfs spinaux ou rachidiens.
II- GENERALITES
a- Forme et limites :
 Tige cylindrique blanchâtre,
molle.
 Occupe le canal rachidien de C2
à L2
 Longueur de 42 à 45cm.
 Représente 1/48e du poids de
l’encéphale
 Présente deux renflements : l’un
cervical, crânial de C3 à D2 et
l’autre distal, rachidien lombaire
de D9à l1.
Les 02 renflements correspondent aux
segments qui donnent naissance aux nerfs
des membres : thoraciques et pelviens.
 Au dessous du renflement
lombaire la moelle épinière se
rétrécit et se termine par une
extrémité conique : le cône
terminal, auquel fait suite un
segment rudimentaire : le filum
terminal
 Elle est séparée des parois du
canal vertébral par les méninges
et les plexus veineux intra
rachidiens.
Fig.1 morphologie de la moelle épinière
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III- CONFIGURATION EXTERIEURE
Elle présente à décrire :
1- une face ventrale: parcourue par le sillon médian ventral, limité en profondeur par la
commissure blanche ventrale
2- une face dorsale : parcourue par le sillon médian dorsal occupé par le septum médian
dorsal.
De chaque coté de ces sillons se trouve des sillons collatéraux ventraux et dorsaux d’ou
émergent les racines ventrales et dorsale du nerf rachidien.
Les sillons médians et collatéraux délimitent sur chaque moitié de la moelle épinière 03
bandes longitudinales, blanchâtres se sont les cordons ; ventral et dorsal.
Le cordon dorsal est divisé en deux faisceaux l’un interne (faisceau de Goll ) et l’autre
externe(faisceau de Burdach) et latéral.
FIG.2 Configuration extérieure de la moelle épinière
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IV- CONFIGURATION INTERIEURE
Sur une coupe transversale le sillon médian dorsal s’étend en profondeur vers le centre de la
moelle épinière donnant le septum médian qui la divise en 02 moitiés symétriques réunies par
une lame de substance nerveuse : la commissure.
La moelle épinière est formée de 02 substances : la substance blanche et la substance grise.
1- la substance blanche : périphérique, divisée en 03 cordons : ventral, dorsal, latéral qui
sont réunis par une lame de substance blanche : la commissure blanche ventrale. Ces
cordons sont occupés par des faisceaux moteurs, sensitifs et végétatifs d’association.
2- La substance grise : centrale, a la forme d’un H formée par 02 masses latérales en
forme de croissant réunies par la commissure grise qui est creusé en son milieu par un
canal : c’est le canal ependymaire. ces deux masses sont :
a- les cornes ventrales : renflées, motrices, divisées en 02 parties : la tête et la
base.
b- Les cornes dorsales : étroites, effilées et allongées, sensitives, divisées en 03
parties : la tête, le col, et la base.
L’extrémité dorsale de la tête est constituée par la substance gélatineuse de
Rolondo, limitée en arrière par la couche zonale de Waldeyer et la zone
blanche de Lissauer.qui la sépare du sillon collatéral dorsal.
c- Entres les cornes ventrales et dorsales se trouve la corne latérale ou tractus
inter médio lateralis d’où émerge les racines médullaires du nerf spinal dans la
région cervicale.
Fig.3 configuration intérieure de la moelle épinière
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V- LES NERFS SPINAUX OU RACHIDIENS
- se détachent de la moelle épinière par 02 racines ventrale et dorsale
- les racines ventrales sont motrices
- les racines dorsales sont sensitives, présentent sur leur trajet un renflement : le
ganglion spinal constitué par des cellules nerveuses.
- les 02 racines convergent vers le trou de conjugaison du canal vertébral et se
réunissent pour former le nerf spinal
- la direction des nerfs varie de haut en bas : horizontale en haut, elle devient
peu à peu verticale en bas
- les nerfs forment autour de l’extrémité inférieure de la moelle épinière un
volumineux faisceau de cordons nerveux : la queue de cheval.
- le nombre est de 31 paires : 8 cervicales, 5 lombaires, 5 sacrées, 01
coccygienne
- le nerf rachidien donne d’abord le nerf sinu vertebral de Luschka qui reçoit une
anastomose du sympathique et retourne pour se distribuer aux méninges et aux
corps vertébraux
- le nerf spinal est mixte.
VI- VASCULARISATION
A - les artères : se distinguent-en :
1- artères spinales ventrales : branches de l’artère vertébrale, se réunissent sur la
ligne médiane et forment le tronc spinal ventral.
2- Artères spinales dorsales proviennent soit des artères vertébrales soit des
cérébelleuses inferieures
3- artères dorso- spinales : branches des artères vertébrales intercostales ; lombaires
et sacrées et donnent les artères radiculaires ventrales et dorsales qui
accompagnent les 02 racines du nerf rachidien.
Les artères se disposent en 02 systèmes : l’un transversal représenté par les artères
radiculaires qui forment un anneau péri -médullaire, et l’autre longitudinal représenté
par le tronc spinal ventral et les artères spinales dorsales.
Ces artères se disposent en 03 territoires :
Supérieur
artères vertébrales
Moyen
artères inter-costales
Inférieur
lombaires et la grande
Artère radiculaire ventrale d’Adam Kiewcz
B- les veines : se disposent en 03 réseaux
1- veines intra- médullaires se jettent dans le réseau péri- médullaire.
2- plexus veineux intra-rachidien
3- plexus veineux extra-rachidien
Les veines se jettent dans la veine jugulaire dorsale, la veine vertébrale, la veine
lombaire et dans le système azygos.
C- les lymphatiques : la lymphe circule dans les gaines péri-vasculaires qui s’ouvrent dans les
espaces sous arachnoïdiens.
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Fig.4 vascularisation artérielle de
la moelle épinière
Fig.5 source artérielle de la
moelle épinière
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SYSTEMATISATION DE LA MOELLE EPINIERE
PLAN
I-
INTRODUCTION
A- MOELLE EPINIERE : CENTRE NERVEUX SEGMENTAIRE
B- LA MOELLE INTER-SEGMENTAIRE
C- LA MOELLE COMME LIEU DE TRANSIT
1. LES VOIES ASCENDANTES
2. LES VOIES DESCENDANTES
OBJECTIFS
- DECRIRE UN ARC REFLEXE
- DECRIRE LES VOIES DE LA SENSIBILITE
- DECRIRE LES VOIES DE LA MOTRICITE
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I- INTRODUCTION
La systématisation est l'étude des circuits et des voies fonctionnels, de la substance grise et les
faisceaux de la substance blanche
A- LA MOELLE EPINIERE EST UN CENTRE NERVEUX SEGMENTAIRE.(substance
grise)
* Centre nerveux, car, dans la substance grise, se déroulent des phénomènes réflexes.
* Segmentaire, car la substance grise est formée de segments appelés neuromères, donne
naissance aux racines d’un nerf spinal. Les territoires cutanés dépendants des centres
segmentaires des cornes postérieures portent le nom de dermatomes.
La systématisation est basée sur la division de la moelle en deux moitiés symétriques, gauche
et droite, et de la substance grise en deux régions :
1- la région dorsale, sensitive : les neurones afférents :
* la tête reçoit la sensibilité extéroceptive (superficielle)
* le col reçoit la sensibilité proprioceptive (profonde),
* la base reçoit la sensibilité intéroceptive (végétative).
Ces sensations sont captées par des organes appelés récepteurs :
 Les récepteurs cutanés ou extérocepteurs sont sensibles au tact, à la température, à la
douleur et à la pression.
 Les propriocepteurs : situes au voisinage des os, des articulations, des muscles ou des
tendons.
 Les intérocepteurs ; annexes aux viscères et aux vaisseaux.
2- LA région ventrale, motrice : les neurones effecteurs
* la tête contient des neurones somato-moteurs, pour les muscles striés.
* la base contient des neurones viscéro-moteurs.
La corne ventrale de la substance grise contient les corps cellulaires des motoneurones alpha
(innervation des fibres musculaires phasiques), et des motoneurones gamma (innervation des
fibres musculaires intra - fusoriales, pour régulation de l’activité tonique).
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Fig.1 Schéma de la systématisation de la substance grise
LA SUBSTANCE GRISE CENTRE REFLEXE:
L’arc réflexe simple
C’est au niveau de la substance grise d’un neuromère que se produit l’arc réflexe simple dont
voici le cheminement.
Une information sensitive périphérique (tact, douleur etc. ...) est véhiculée par le nerf
périphérique. Il pénètre par la racine dorsale, passe par le neurone sensitif le protoneurone
(situé dans le ganglion spinal) jusqu’à la substance grise médullaire. Par articulation
monosynaptique, l’influx nerveux aboutit à un motoneurone de la corne ventrale.
L’influx nerveux moteur efférent chemine dans la racine ventrale, puis dans le nerf spinal
jusqu’à la plaque motrice de la fibre musculaire qui réagit par contraction.
Chez l’homme, il existe un neurone connecteur entre le protoneurone et le motoneurone qui
joue le rôle d’un tampon ajusteur dont le but est d’adapter la réponse motrice à l’excitation
sensitive. L’information sensitive diffuse sur plusieurs neuromères grâce à des cellules
d’associations verticales.
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Fig.2 le reflexe médullaire
B- LA MOELLE INTER-SEGMENTAIRE
1-les voies d’association
Il existe des cellules coordonnales qui associent les étages voisins. Ces cellules sont situées à
la périphérie de la substance grise. Leurs cylindraxes constituent un certain nombre de
faisceaux.
2- les centres de la corne antérieure
Les noyaux antéro médiaux et antéro latéraux forment des colonnes s’étendant sur plusieurs
segments médullaires.
3-Les centres de la corne postérieure
Les noyaux de la tète forment des colonnes longitudinales.
La colonne de Clark est le premier relais de la sensibilité proprioceptive inconsciente.
3- les centres péri-ependymaires végétatifs
La substance grise périependymaire contient des zones végétatives l’une antérieure viscèromotrice et l’autre postérieure viscèro- sensitive.
C-LA MOELLE ENVISAGEE COMME LIEU DE TRANSIT (substance blanche)
C’est l’étude des faisceaux de la substance blanche.ils se distinguent en 02 voies : ascendante
et descendante.
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I-
LES VOIES ASCENDANTES
Se sont les voies de la sensibilité, représentées par les faisceaux qui prolongent vers
l’encéphale des sensations captées à la périphérie par les nerfs (rachidiens ou crâniens).
Les fibres sensitives véhiculent la sensibilité venue des téguments (la sensibilité
extéroceptive), celle qui vient des muscles, des tendons, du squelette, et des articulations (la
sensibilité proprioceptive) et celle dont l’origine se trouve dans les viscères (la sensibilité
intéroceptive).
Toutes les voies de la sensibilité aboutissent à la circonvolution pariétale ascendante.
Il existe 03 groupes de sensibilités :
1-sensibilités lemniscales : tactile épicritique, et proprioceptive consciente.
2-sensibilités extra lemniscales : sensibilités tactile protopathique, thermique et algésique.
3-sensibilités spino-cérébelleuses : sensibilité proprioceptive inconsciente.
1) Sensibilité extéroceptive (cutanée)
La sensibilité extéroceptive est reçue par la tête de
la corne dorsale . Elle regroupe les sensibilités :
- épicritique (tactile fine).
- protophathique (tactile grossière),
- thermo-algésique (température et douleur).
a) Sensibilité épicritique
Les fibres de la sensibilité épicritique sont longues,
homolatérales, qui remontent directement à angle
droit vers le thalamus.
Ces fibres s'articulent au niveau du bulbe dans les
noyaux gracile (de Goll) et cunéiforme (de
Burdach) et, de là, sont relayées vers le thalamus.
Elles déterminent, dans le cordon postérieur :
- le faisceau gracile (de Goll), médial (lombaire et
sacré),
- le faisceau cunéiforme (de Burdach), latéral
(thoracique et cervical).
b) Sensibilité protophathique
Les fibres du deutoneurone traversent la substance
grise puis remontent verticalement en direction du
thalamus. Elles forment dans la moelle le faisceau
ou tractus spino-thalamique antérieur ou ventral.
c)Sensibilité thermo-algésique
Le deutoneurone traverse la substance grise de la
moelle, en passant près du canal de l'épendyme,
pour aller du côté opposé,
puis remonte verticalement dans la moelle
et le tronc cérébral pour aller au thalamus.
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Fig.4 Schéma des voies extra-lemniscales
L'ensemble de ces fibres ascendantes constitue, le tractus spino-thalamique latéral qui forme
avec le faisceau spino-thalamique antérieur le faisceau spino-thalamique (ou faisceau en
croissant de Déjerine).
Fig.5 Schéma des voies extéroceptives
2) Sensibilité proprioceptive (profonde, musculaire, osseuse ou articulaire) : au nombre
de 02 :
a)Sensibilité proprioceptive consciente
Elle provient des os, des articulations, des ligaments, des muscles et des tendons.
Elle renseigne les centres nerveux sur la position respective des segments de membre, l'état du
tonus musculaire et le degré de tension des structures péri articulaires.
Elle est consciente : c’est l’idée que nous avons de la position de notre corps dans l’espace.
Le protoneurone suit le même chemin que celui de la sensibilité tactile épicritique.
Il n'entre pas dans la corne dorsale mais passe dans le cordon dorsal et va faire relais dans les
noyaux gracile et cunéiforme du bulbe.
La sensibilité proprioceptive consciente sert :
- au maintien de l'équilibre,
- au sens stéréognosique.
b) Sensibilité proprioceptive inconsciente
Elle provient aussi des os, des articulations, des ligaments, des muscles et des tendons, mais
elle est inconsciente : nous n’avons pas conscience debout immobile, de la recherche
permanente d’équilibre de notre corps. Le protoneurone s'articule dans le col de la corne
dorsale :
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1. Pour les membres, dans les régions cervicale et lombo-sacrée, le relais se fait au
niveau de la colonne latéro-basale (ou postéro-externe) de Betcherew : le
deutoneurone traverse la ligne médiane par la commissure grise antérieure.
La fibre nerveuse traverse la substance blanche jusqu'à la périphérie du cordon ventrolatéral, se coude à angle droit et monte au cervelet formant le tractus spino-cérébelleux
ventral (ou faisceau croisé de Gowers) pour les membres.
2. Pour le tronc, dans la région thoracique, le protoneurone fait synapse dans la colonne
médio-basale ou noyau thoracique (ou colonne postéro-interne) de Clarke.
Le deutoneurone gagne le cordon latéral du même côté et monte au cervelet en
formant le faisceau spino-cérébelleux dorsal (ou faisceau cérébelleux direct de
Fleschig) pour le tronc.
Fig.6 Schéma des voies proprioceptives
SPI=sensibilité proprioceptive inconsciente SPC= sensibilité proprioceptive consciente
3) Sensibilité intéroceptive
Il s'agit d'une sensibilité végétative qui arrive à la base de la corne dorsale par la racine
dorsale.
Les fibres arrivent aux parties sensitives des colonnes intermédio-latérale et intermédiomédiale.
Elles apportent des informations sensitives viscérales (peau, viscères, vaisseaux, ..)
La transmission des influx intéroceptifs se fait aux différents étages médullaires par de petits
neurones sympathiques (cellules fusiformes en banc de poissons de Laruelle) qui transmettent
l'influx de proche en proche jusqu'au thalamus et de là sans doute au cortex (puisque l'on
ressent la douleur).
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II-
LES VOIES DESCENDANTES
Se sont les voies de la motricité On distingue deux catégories de faisceaux :
- les faisceaux de la motricité " volontaire " viennent du cortex cérébral pyramidal destinés
aux motoneurones alpha pour la force, l’apprentissage.
- les faisceaux de la motricité " semi volontaire ou automatique ( centres supra segmentaires)
ou des structures extrapyramidales et sont destinés aux motoneurones gamma : rôle important
dans le tonus musculaire, la posture, les mouvements automatiques, innés ou acquis.
1 - Motricité volontaire
Il existe trois faisceaux de motricité volontaire :
1 - Le tractus cortico-spinal ventral ou faisceau pyramidal direct est un petit faisceau qui se
place dans le cordon ventral, et s'épuise dans la moelle thoracique.
2 - Le faisceau cortico-spinal latéral ou faisceau pyramidal croisé est un important faisceau
qui occupe la partie postérieure du cordon latéral.
3 - Le faisceau pyramidal homolatéral : est formé par un certain nombre de fibres motrices
directes d'un côté qui passent avec le faisceau pyramidal croisé en provenance de l'autre côté.
Ces fibres sont directes et restent toujours homolatérales.
Fig 7 Schémas des voies pyramidales
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2 - Motricité semi volontaire et automatique
Représentées par les voies extrapyramidales dont les origines sont complexes.
Elles comprennent :
 le faisceau rubro-spinal. : Il descend du noyau rouge (mésencéphale), est responsable
du tonus et des mouvements automatiques.
 le faisceau réticulo-spinal : Il prend naissance dans la substance réticulée du tronc
cérébral. Il apporte la teinte émotionnelle (veille, éveil ou sommeil).Son atteinte
entraîne l’hypotonie du coma.
 le faisceau tecto-spinal : Il coordonne le déplacement conjugué de la tête et du corps
avec la vision et l'audition.
 les faisceaux vestibulo-spinaux : Médial et latéral, ils proviennent du noyau
vestibulaire du pont (équilibration) Il participe à l'équilibre général.
 le faisceau olivo-spinal : Il naît de l'olive bulbaire. Son atteinte crée un tremblement
d'action.
Tous ces faisceaux se terminent dans la corne ventrale où ils s'articulent avec les
neurones moteurs qui reçoivent ainsi des incitations pyramidales (motoneurones alpha
X) et extra-pyramidales (motoneurones gamma Y). La corne ventrale représente donc
la voie finale commune (de Sherrington) de tous les faisceaux moteurs.
Fig.8 schéma des faisceaux pyramidaux
et extrapyramidaux
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CONCLUSION
La moelle épinière représente la partie distale du névraxe. Elle est contenue dans le canal
vertébral et donne naissance aux nerfs spinaux.
C’est le centre du reflexe élémentaire et le lieu de transit des voies de la sensibilité
ascendantes et des voies de la motricité descendantes.
REFERENCES
1- A. Bouchet et J. Cuilleret. Anatomie topographique, descriptive et fonctionnelle. Le
système nerveux central, la tête, la face et les organes des sens.2 e édition .Masson et
Cie
2- P.Kamina. anatomie clinique. Neuro-anatomie 2e édition tome 5 Maloine
3- A. Delmas. Voies et centres nerveux.10e édition revue et augmentée. Masson et Cie
1975.
4- Schémas : Delmas et source internet.
Atlas anatomie – sommaire schémas anatomie
www. univ-brest- www. Anatomie humaine
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