Suite TS Partie A On considère l’algorithme suivant : Variables : k et p sont des entiers naturels U est un réel Entrée : Demander la valeur de p Traitement : Affecter à U la valeur 5 Pour k variant de 1 à p Affecter à U la valeur 0,5U + 0,5(k – 1) – 1,5 Fin de pour Sortie : Afficher U Que peut-on en déduire quant au sens de variation de la suite (Un) ? 4. Soit (Vn) la suite définie pour tout entier naturel n par 𝑉𝑛 = 0,1𝑈𝑛 − 0,1𝑛 + 0,5 Démontrer que la suite (Vn) est géométrique de raison 0,5 et exprimer alors Vn en fonction de n. 5. En déduire que, pour tout entier naturel n, 𝑈𝑛 = 10 × 0,5𝑛 + 𝑛 − 5 6. Déterminer alors la limite de la suite (Un). Faire fonctionner cet algorithme pour p = 2 en indiquant les valeurs des variables à chaque étape. Quel nombre obtient-on en sortie? Partie B Soit (U)n la suite définie par son premier terme U0 = 5 et, pour tout entier naturel n par 𝑈𝑛+1 = 0,5𝑈𝑛 + 0,5𝑛 − 1,5 1. Modifier l’algorithme de la première partie pour obtenir en sortie toutes les valeurs de Un pour n variant de 1 à p. 2. À l’aide de l’algorithme modifié, après avoir saisi p = 4, on obtient les résultats suivants : n Un 1 1 2 -0,5 3 -0,75 4 -0,375 Peut-on affirmer, à partir de ces résultats, que la suite (Un) est décroissante? Justifier. 3. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 3, Un+1 > Un. 1 Suite TS Correction Partie A On obtient en sortie : − 0,5. Partie B 1. Algorithme modifié : Variables : Entrée : Traitement : Sortie : k et p sont des entiers naturels U est un réel Demander la valeur de p Affecter à U la valeur 5 Pour k variant de 1 à p Affecter à U la valeur 0,5U + 0,5(k – 1) – 1,5 Afficher U Fin pour 2. Puisque U4 > U3 la suite (Un) n’est pas décroissante, du moins pas avant le rang 4. 3. Initialisation On vient de voir que U4 > U3 : la relation est vraie pour n=3 Hérédité On suppose qu’il existe un naturel p tel que l’hypothèse de récurrence soit vraie u rang p. Montrons que l’hypothèse est vraie au rang n+1. D’où 0,5Up+1 > 0,5Up ; D’autre part : p + 1 > p ⟹ 0,5(p + 1) > 0,5p d’où par somme de ces deux dernières inégalités : 0,5Up+1 + 0,5(p + 1) > 0,5Up + 0,5p et en ajoutant -1,5 à chaque membre, on obtient Up+2 > Up+1 : la relation est vraie au rang p + 1. On a donc démontré que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 3, Un+1 > Un ce qui montre que la suite (Un) est croissante à partir du rang 4. 4. Pour tout naturel n, on a : 𝑉𝑛+1 = 0,1𝑈𝑛+1 − 0,1(𝑛 + 1) + 0,5 = 0,1(0,5𝑈𝑛 + 0,5𝑛 − 1,5) − 0,1𝑛 + 0,4 = 0,5(0,1𝑈𝑛 − 0,1𝑛 + 0,5) 2 = 0,5𝑉𝑛 La suite (Vn) est donc géométrique de raison 0,5. Le premier terme est : V0 = 1. On a donc pour tout naturel n, 1 𝑛 𝑛 𝑉𝑛 = 0,5 = ( ) 2 5. On a 1 (𝑉 + 0,1𝑛 − 0,5) 0,1 𝑛 = 10(𝑉𝑛 + 0,1𝑛 − 0,5) 𝑉𝑛 = 0,1𝑈𝑛 − 0,1𝑛 + 0,5 ⟺ 𝑈𝑛 = 6. Comme −1 < 0,5 <1, on a lim 𝑂, 5𝑛 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 lim 𝑈𝑛 = +∞ 𝑛→+∞ La suite (Un) ne converge pas. 𝑛→+∞