Digestif Pr. Hubert Lepidi 20 pages Le tube digestif 1/20 Plan

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DIGESTIF- Le tube digestif
25 mars 2015
LLORCA Clémence L2 (CR : Hamza Berguigua)
Digestif
Pr. Hubert Lepidi
20 pages
Le tube digestif
Plan :
A. Généralités
I. Organisation générale de la paroi digestive
II. La muqueuse digestive
III.
L'organisation générale du tube digestif
IV. La vascularisation
V. L'innervation
VI.Le système endocrinien diffus du TD
B. L'estomac
I. Division morpho-fonctionnelle gastriques
II. La muqueuse gastrique
III.
La Paroi digestive en dehors de la muqueuse
IV. Structure épithéliale de la muqueuse fundique
V. Les cellules principales
VI.Les cellules bordantes
VII.
Les cellules endocrines
VIII.
Les structures épithéliales de la muqueus antro-pylorique
IX.Les facteurs d'activation cellulaires
X. Structure épithéliale de la muqueuse du cardia
XI.La fonction gastriques
C. L'intestin grêle
D. Le colon et le rectum
I. Particularité histologique du colon et du rectum
E. Le canal anal
I. Particularité histologique du canal anal
F. L'oesophage
I. Particularité histologique de l'oesophage
G. Le système MALT du tube digestif
I. Plaque de Payer
II. Cycles hémolymphatiques
III.
Les cellules M
IV. Cellules immunitaires isolés dans le muqueuse digestive
V. Le système GALT
VI.Le système MALT du tube digestif
H. Les amygdales
I. L'appendice
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A. Généralités
I. Organisation générale de la paroi digestive
La paroi du tube digestif est composée de 4 plans ou tuniques concentriques qui sont de l'extérieure vers
l'intérieur :
–
–
–
–
La muqueuse
La sous-muqueuse
La musculeuse : 2 couches
– La circulaire interne
– La longitudinale externe
La séreuse péritonéale ou adventice
II. La muqueuse digestive
3 couches
– Le revêtement épithéliale : assis simple de plusieurs types cellulaire généralement prismatique ou
cylindrique sauf au niveau de l'œsophage et du canal anal
– Le chorion
– La couche musculaire
III. Organisation générale du tube
digestif :
Le revêtement épithélial qui s'invagine pour
former des infundibulum ou pour former aussi
des villosités intestinales
Au fond d'un infundibulum on peut avoir des
glandes
Sous le revêtement épithéliale se trouve le
chorion qui est un tissu conjonctif avec des
vaisseaux, des nerfs et des cellules immunitaires
La musculaire muqueuse est assez fine et peut envoyer des expansions qui montent le long du chorion
La sous muqueuse : tissu conjonctif avec des vaisseaux, des nerfs, des fibres de collagènes, des lobules adipeux,
des fibroblastes
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La couche musculaire avec la couche circulaire interne et la couche longitudinal externe
La séreuse avec une revêtement sous lequel se trouve du tissu conjonctif formant la couche sous mésothélium
IV. La vascularisation
Elle est formé de vaisseaux lymphatiques, artériels et veineux qui traversent la séreuse pour former les plexus
sous séreux donnant les branches artérielles musculaires puis le plexus de la sous muqueuse puis dessous un
réseau musculaire
Le réseau sous épithélial est très abondant
Les lymphatiques naissent dans le chorion de la
muqueuse et se drainent dans les canaux
lymphatiques qui ressortent au niveau de la
séreuse
V. Innervation du tube digestif
Elle contrôle en partie la motricité du tube digestif,
le régime circulatoire et les activités glandulaires
–
Sa composante extrinsèque est formé des
nerfs sympathiques et parasympathiques
–
Sa composante intrinsèque est propre à la
paroi, avec des neurones récepteurs et
effecteurs et inter neurones
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Les corps cellulaires des neurones s'agencent en 2 plexus
–
–
Le plexus de Meissner au niveau de la sous muqueuse
Le plexus d'Auerbach (ou musculaire) entre les 2 couches de la musculeuse
Remarque : Système nerveux végétatif orthosympathique et parasympathique
Le système orthosympathique : il y a la synapse entre les 1 et 2 ème neurone qui se fait dans les ganglions
rachidiens
Le système parasympathique : la 1er synapse est dans la paroi de l'organe
Le 1 er neurone arrive et fait synapse dans le plexus entre les 2 couches de la musculaire (plexus d'Auerbach)
→ Le rôle de ce plexus est moteur alors que le plexus de Meissner a surtout un rôle sensitif
VI. Le système endocrinien diffus du tube digestif
Ce sont des cellules isolées , dispersées entre les autres cellules épithéliales
–
–
Son actions est de type paracrine sur les structures épithéliales, vasculaires, musculaires et nerveuses
Elles élaborent des amines biogènes ou des peptides
Pour les localiser on utilise l'immunohistochimie : Anti corps qui vont être des Anti corps dirigés contre
l’hormone recherché et ces Anti corps sont révélés par un système de révélation permettant de voir sur une
coupe de TD ces cellules endocriniennes
Sérotonine → Augmentation du péristaltisme intestinale
B. L'estomac
Sur le plan histologique, fonctionnel et anatomique, on peut distinguer 2 grandes parties
–
Le corps vertical (fundus)
– Qui représente les 2/3 de l'estomac
– Revêtu par une muqueuse fundique car le corps s’appelle fundus
–
La région antro-pylorique horizontale
– Qui représente les 1/3 de l'estomac
– Revêtue par une muqueuse antral appelé aussi muqueuse antro-pylorique
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I. Division morpho-fonctionnelle gastrique
Entre les 2 zones il y a une zone de transition de 1-2 mm.
Le cardia est la 1 ère partie de l'estomac.
II. La muqueuse gastrique
–
Elle est plissé longitudinalement et ces plis disparaissent à la distension gastrique (quand le bol
alimentaire arrive dans la lumière)
–
La surface de la muqueuse est subdivisée en petits territoires polygonaux de 3-4mm, ce sont les lobules
gastriques
L'épithélium de revêtement est constitué d'une assise simple de cellules cylindriques muqueuses (à pôle
muqueux fermé)
Il s'invagine dans le chorion pour former des cryptes (ou infundibulums) et au fond de ces cryptes s'abouchent 3
-5 glandes tubuleuses.
Le chorion
– C'est une fine trame conjonctif avec un riche réseau vasculaire sanguin et lymphatique
– La musculaire muqueuse est fine et envoie des expansions verticales dans le chorion
Le pôle apical de la cellule apparait clair au microscope car il est plein de mucus secrété dans la lumière par
exocytose.
Entre ce revêtement épithélial et le chorion se trouve une membrane basale.
Les glandes se jettent dans les cryptes , cela n’apparaît pas toujours car la coupe est fine et donc si la glande
n'est pas dans le plan on ne peut voir la zone de raccordement.
III. La paroi digestive en dehors de la muqueuse
–
La sous muqueuse :
– Conjonctivo-élastqiue
– Elle contient des vaisseaux sanguins et
lymphatiques des lobules adipeux, et des
plexus nerveux de Meissner
–
La musculeuse est constituée
– de 2 couches
– et du plexus d'Auerbach
–
La séreuse péritonéale
– Lieu de distribution des vaisseaux et des nerfs
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Sur le schéma de la paroi gastrique fundique, on voie les lobules gastriques avec des orifices en surface
(orifices des cryptes) avec ensuite les glandes qui occupent une grande partie du chorion
Les lobules sont localisés entre les glandes et le chorion
IV. Structure épithéliales de la muqueuse fundique
L’épithélium de surface et des cryptes est le même pour tout l'estomac :
–
–
Assise simple de cellules cylindriques muqueuse (pôle apical fermé)
Rôle de sécrétion
– Du mucus formant un film protecteur épais
– Des bicarbonates qui jouent le rôle de tampon dans le milieu tamponné et protège ainsi le pole
gastrique en surface des agressions acides
Remarque : L'estomac est la seule partie du tube digestif à avoir un épithélium de revêtement glandulaire
Cellule muqueuse du revêtement épithélial gastrique
–
–
Forme : cellule plus haute que large
Avec un noyau en position basal
–
Avec des mitochondries, REG, un golgi développés et des grains de mucus
qui s'accumulent au pôle apical et qui sont secrétés par exocytose
Les glandes fundiques : Ce sont des glandes tubuleuses avec 4 types cellulaires
–
Les cellules muqueuses, peu nombreuses - - -
–
Les cellules principales ++
– Synthétise la pepsinogène qui est clivé en pepsine
–
Les cellules bordantes ++
– Synthétise l'HCh et le facteur intrinsèque ( nécessaire à l'absorption de la vitamine B12 adsorbé
au niveau intestinal
– Un déficit en vit B12 perturbe érythropoïèse → GR de grande taille et anormal
–
Les cellules endocrines, peu nombreuses
– Toujours dispersés avec de nombreux types différents
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Ces glandes sont divisés en 3 parties
– Le collet ou isthme
– Le corps
– Et le fond
V. Les cellules principales
Elle secrète une enzyme : la pepsinogène donc secrète des protéines
Pour cela on a :
– Une forme plus haute que la large,
– Un noyau basal ,
– REG, des mitochondries,
– Un appareil de golgi para-nucléaire très développé et des grains de sécrétion avec du pepsinogène
secrétés par exocytose
VI. Les cellules bordantes
Globuleuse avec des particularités
– MB s'invagine profondément pour former des canalicules intracellulaires
– Des mitochondries très nombreuses
– Golgi ++
– Un noyau en position centrale
– La synthèse d' HCl et de facteur intrinsèque
Pour synthétiser l'HCl, ces cellules possèdent l'anhydrase carbonique qui donne à partir d'eau des ions H+
Ces ions H+ sont secrétés à l'extérieur de la cellule grâce à une ATPase K+dépendante et se groupe avec du Cl
pour donner du HCl
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Les agents stimulants :
–
L'histamine
– Le + important, agit à la surface de ces cellules bordantes
–
La gastrine
– Secrétés par les cellules dite G , cellules dans la région antrale de l'estomac
–
l'Acethylcholine
– Neuromédiateur du système nerveux végétal parasympathique (2 ème neurone) et c'est le nerf
vague qui innerve l'estomac
Les agent inhibiteurs
–
La somatostatine
–
La prostaglandine , Les inhibiteurs de la prostaglandines ont un effet délétère sur l'estomac car ces antiinflammatoires (étant anti-prostaglandines) détruise le film inhibiteur
–
L'entéro-glucagon et glucagon
VII. Les cellules endocrines
–
Petites cellules avec un noyau plus ou moins central et
quelques mitochondries
–
Pas mal de granules sécrétoires contenant l'hormone qui va
être secrétée
→ le sens de la sécrétion de l'hormone est vers le sang donc
vers le MB car dans le chorion se trouvent les vaisseaux
sanguins (capillaires)
Au microscope optique, on voit de grosses cellules violettes bordantes et des cellules bleues qui sont les cellules
principales.
VIII. Les structures épithéliales de la muqueuse antro-pylorique
–
L’épithélium de surface et les cryptes : assises simples de cellules cylindriques muqueuses (les
infundibulums sont plus profonds
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–
Les glandes antro-pyloriques
–
Tubuleuses, ramifiées et contournées, organisées en petits lobules
–
Constitués de 2 types de cellules
– Les cellules prismatiques muqueuses qui sont les plus nombreuses
– Les cellules endocrines dispersées entre les cellules muqueuses (plusieurs types sont
des cellules G à gastrine ++++++)
On peut avoir des gastrinomes : tumeurs des cellules G qui donne des ulcères gastriques !
La muqueuse antro-pylorique
–
–
–
Lumière antrale au centre
Les cryptes sont plus profondes et sont riche en cellules muqueuses
Collagènes du chorion avec les cellules immunitaires
Schéma des glandes fundiques et antro-pyloriques
Glandes fundiques : glandes tubuleuses simples non
ramifiées et entre les glandes, le chorion et des
expansions de cellules musculaires lisses dans le chorion
Glandes pyloriques : cryptes plus profondes avec des
lobules glandulaires et avec des glandes tubuleuses
ramifiés contournés et des expansions envoyées dans
chorion
Paroi gastrique fundique
Paroi gastrique antrale
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On peut voir que sur la paroi gastrique antrale, les infundibulums sont plus profonds, les glandes sont sous
forme de lobule
IX. Les facteurs d'activation cellulaire
Les cellules principales → elles ont un facteur de stimulation : le système nerveux parasympathique
synthétisant l'acéthylcholine.
–
–
Et pour la stimulation de l'estomac c'est le nerf vague
Pour les cellules G, elles sont activé par le nerf vague et la distension gastrique
Le facteur inhibiteur est principalement la somatostatine
X. Structure épithéliale de la muqueuse du cardia
–
L'épithélium de surface :
– Assise simple de cellules cylindriques
muqueuses
–
Les glandes muqueuses qui sont comparables aux
glandes antrales (sans les cellules G )
XI. Fonctions gastriques
Elle est double
– Mécanique pour constituer le chyme
– Sécrétoire
– Exocrine par la sécrétion du suc gastrique
– Endocrine
C. L'intestin grêle
Il se compose de 2 segments
– Le duodénum
– Le jéjunum ou l'iléon → pas de démarcation anatomique et histologique
Il a une fonction d'absorption très importante
Si on observe l'intestin grêle au microscope on observe :
–
–
–
–
La lumière intestinal puis la muqueuse avec en profondeur le musculeuse puis des invaginations formant
des glandes et du chorion entre les glandes
La sous muqueuse avec du collagène et des vaisseaux
La musculeuse avec les 2 couches
La séreuse
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I. Valvules conniventes
Elles sont au niveau de l'intestin grêle , du duodénum (sauf
en D1)
Ces valvules sont des replis qui naissent à partir de la sous
muqueuse qui sont des structures plus ou moins circulaires
II. Caractères généraux de la muqueuse de l'intestin grêle
–
–
Les villosités intestinales sont des EVAGINATIONS de la muqueuse
Les glandes de Lieberkuhn sont des INVAGINATIONS de la muqueuse
Entre les deux se trouve du chorion contenant
– Du collagène
– Des cellules conjonctives
– Des lymphocytes, des macrophages, des vaisseaux et des filets nerveux
On trouve aussi la musculaire muqueuse qui va envoyer des expansions intra-villositaires qui forment le muscle
de Brucke
Entre 2 villosités il y a une vingtaine de glande de Lieberkuhn
III. Caractéristiques générales des autres couches de la paroi de l'intestin grêle
–
–
–
La sous-muqueuse: collagènes, adipocytes, fibres élastiques , vaisseaux et nerfs ( avec le plexus de
Meissner)
La musculeuse ( avec le plexus d'Auerbach
La séreuse péritonéale : lieu de distribution des vaisseaux et des nerfs
Sous muqueuse du grêle → Cellules musculaires lisses regroupées avec un noyau fusiforme allongé et un
cytoplasme oesinophile rouge
La circulaire interne et la longitudinal externe
– Cellules arrondies ou allongées en fonction de l'orientation, de la couple
– Entre les 2 couches on trouve du tissu conjonctif
Dans le tissu conjonctif sous les cellules mésothéliales il y a beaucoup de vaisseaux (séreuse).
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IV. Paroi de l’intestin grêle
De la profondeur à la surface
–
–
La couche longitudinal externe
La couche circulaire interne avec du tissu conjonctif entre les 2
–
–
–
La sous muqueuse → des expansions de la sous muqueuse forment les valvules conniventes
La musculaire muqueuse qui suit les expansions de la sous muqueuse
Les villosités intestinales avec entre les glandes au niveau du chorion
V. Villosités intestinales
–
–
L’épithélium de surface : épithélium simple avec 3 types cellulaires :
–
–
Les entérocytes
Les cellules calciformes intestinales :
– Cellules muqueuses ( PAS + : acide périodique de chyffe ) à pole fermé, dispersé enter
les entérocytes
–
Les cellules endocrines
– Peu nombreuses et de plusieurs types
Le chorion villositaire entre les villosités
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VI. Épithélium intestinal
La lame basale et les cellules endocrines sont de petites tailles et se
situent entre 2 entérocytes.
Il y a des villosités intestinales.
VII. Les entérocytes
Les entérocytes
–
–
Cellules absorbante cylindrique haute
Avec un plateau strié au pole apical
–
Le glycocalyx (cellule coat) PAS + → si on fait un PAS le
pole apical se colore en rouge et le glycocalyx aussi
–
–
–
Noyau au pole basal
Nombreux organiste intracellulaires
Espace de Grunhagen
VIII. Facteurs qui augmentent les surface d'échanges
–
–
La longueur du grêle ( anatomique)
Les valvules conniventes qui se voient macroscopiquement. Ce sont des plis transversaux se formant
aux dépend de la sous-muqueuse
–
Les villosités intestinale au niveau histologique. Ce sont des expansions de la muqueuse (aspect velouté
du grêle)
–
Le plateau strié (US) : au pole apical des entérocytes
IX. Enterocytes (structure apicale)
Le glycocalyx avec un réseau d'actine et ses protéines associés
(myosine) forment le cytosquelette.
La myosine forme le réseau terminal.
Les filaments intermédiaires sont des cytokératines car on est
dans une cellule épithéliale.
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X. Les cellules endocrines
Ces cellules endocrines
– De type fermé avec une action paracrine
– De type ouvert avec le pole apical rentrant en contact avec la lumière digestive ou la lumière glandulaire
XI. Le chorion villositaire
–
–
–
–
Stroma conjonctif avec de nombreux lymphocytes et macrophages
Un riche réseau capillaires sanguin sous-épithélial
Un riche réseau lymphatique ( chylifère centra )
Le muscle de Brucke
XII. Les glandes de Lieberkuhn
–
Glandes tubulaires dont une vingtaine par espace intervillositaire
–
4 types cellulaires :
–
–
–
–
Enterocytes ---Cellules calciformes plus nombreuses qu'au niveau de l'estomac +++
Cellules endocrines en petit nombre ---Cellules de Paneth : granulation rouge dans le cytoplasme et secrète du lysozyme anti-bactérien (
5-6 cellules au fond des glandes)
XIII. Histophysiologie des entérocytes
Cellules calciformes :
– Cylindriques
– Noyau basal
– REG
– Sécrétion à mucus au pole apical par exocytose
XIV. Particularités histologique du duodénum
–
Glandes dans la sous muqueuse : glandes de Brunner
→ Glandes tubuleuses, ramifiés et contournées, groupées en lobules, principalement dans la sous
muqueuse
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→ Comparables aux glandes pyloriques c'est une assise simple de cellules muqueuses prismatiques avec
des cellules endocrines
Ce mucus va permettre de protéger la muqueuse contre
l'acidité gastrique du Chyme
Les glande de Brunner se jettent au fond des glande de
Lieberkuhn
D. Le colon et le rectum
I. Particularité histologiques du colon et du
rectum
–
–
–
Absence de valvules conniventes
Absence de villosités intestinales
Absence de plaques de Peyer
–
Les glandes de Lieberkun sont profondes et
riche en cellules calciformes
Le plexus d' Auerbach est plus développé
car les contractions à ce niveau sont plus
importantes que au niveau du grêle
–
Plus on progresse le long du tube digestif plus le nombre de cellules calciformes augmentent et le nombre de
cellules enterocytaires diminuent
Les cancers du grêle, du duodénum, du colon et du rectum s'appellent cancer luberkiens par référence au glande
de Lieberkuns.
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E. Le canal anal :
I. Particularités histologiques du canal anal
–
Épithélium pavimenteux stratifié
–
3 zones de transition progressives
– Zone ano-rectale : épithelium non kératinisé avec plexus hémorroïdaux dans la sous muqueuse
et sphincter lisse aux dépends de la musculeuse interne
– Zone ano-cutanée : épiderme kératinisé pigmenté dépourvu de follicules pileux et glandes
sudoripares, zone du sphincter externe
– Zone cutanée = marge anale → comme la peau c'est un revêtement épidermique kératinisé
F. L'oesophage
I. Particularité histologique de l’œsophage
–
–
Épithélium malphigien pavimenteux stratifié non
kératinisé
Sous muqueuse : riche en fibres élastiques,
comportent des glandes muqueuses
–
Musculeuse épaisse
– Striée dans le 1er quart
– Striée et lisse dans le 2 ème qart
– Lisse dans la 2 ème moitié
–
Adventice mais c'est une séreuse pour
l’œsophage abdominal )
Les glandes muqueuses vont se déjeter dans la lumière par des canaux qui traversent toutes les couches
Les cancers les plus fréquents sont de type glandulaire (adéno-carcinome) sauf au niveau de l’œsophage et du
canal anal où ce sont des carcinome épidermoides.
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G. Le système MALT du tube digestif
La topographie du système MALT : c'est un système lymphoïde annexés aux muqueuses. Il existe au niveau :
– du tractus digestif (la ou il est le plus développé),
– de l'arbre respiratoire,
– de l'anneau de Waldeyer (amigdale),
– du tractus génito-urinaire,
– d'autre organes comme les glandes mammaires pendant la lactation.
Deux modalités d'organisation :
– Agrégats volumineux et organisés comme les plaques de Peyer, les amygdales.
– Infiltrats lymphocytaires diffus avec des cellules isolées dans la muqueuse intestinale.
La masse totale du MALT est très importante (par rapport au système immunitaire contenu dans les ganglions
par exemple)
Remarque : il y a une involution physiologique du système MALT avec l'âge avec un pic à l'adolescence.
La fonction du MALT est de favoriser l'entrée des Ag par voie alimentaire afin d'élaborer des réponses
immunitaires par la formation d'un répertoire immunologique très important.
I. Plaques de Peyer
–
–
–
Agrégats volumineux des lymphoides disséminés dans la paroi du grêle (iléon +++)
Forment des saillies dans la lumière intestinale
Le revêtement épithélial de ces plaques ne comporte pas de cellules calciformes et les entérocytes sont
plus petits et cubiques. Il y a aussi des cellules M.
Ces plaques sont formés de 4 zones de la superficie à la profondeur :
–
–
Epithélium avec des cellules M ( cellules Microfold car ce sont des cellules repliées sur elles même)
Zone du dôme (ou zone marginale) : Lymphocytes B et centrocytes-like +++ qui sont à l'origine de
lymphômes de MALT.
–
–
Follicules lymphoïdes : zone B dépendante riche en LB.
Zones inter-folliculaire : zone T dépendante contenant des HEV.
Les Plaques de Peyer ne fonctionnent pas
seules mais avec des ganglions lymphatiques
mésentérique.
Les plaques de Peyer iléale :
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II. Cycle hémolymphatique (homing ++)
Grâce au revêtement épithélial et notamment aux cellules M, il y a un captage de l'antigène pour le faire passer
en dessous au niveau du dôme. Plus en profondeur, on retrouve les follicules lymphoïdes et les zones T
dépendantes, et les veinules post-capillaires (HEV) permettant de faire pénétrer les lymphocytes B et T au
niveau des plaques de Peyer.
Les antigènes stimulent les LB et LT qui s'activent et passent dans les ganglions lymphatiques mésentériques
par voie sanguine. Une fois leur activation et leur maturation terminee, ils ressortent des ganglions par voie
lymphatique, arrivent au niveau du canal thoracique, et rejoignent la circulation sanguine. A partir de la, ils recolonisent la paroi intestinale sous forme de cellules isolees. C'est le deuxieme niveau d'organisation.
On a des LT CD8 au niveau du revetement epithelial. Ce sont des lymphocytes intra-epitheliaux. Au niveau du
chorion, on a principalement des lymphocytes T CD4+, des plasmocytes secretant des IgA se retrouvant dans la
lumiere intestinale, on a aussi des macrophages dans le chorion.
La notion de homing signifie adressage. Les LB et LT sont actives par les plaques de Peyer. Apres leur passage
dans la circulation lymphatique, sanguine : “retour a la maison” dans la paroi du tube digestif mais avec aussi
des echanges importants. Les lymphocytes actives premierement dans la paroi intestinale peuvent gagner
differents sites du MALT (comme par exemple l'appareil respiratoire). Cela constitue une source importante
d'e changes et d'informations immunologiques. Ce n'est pas uns système isolé.
III. Cellules M
Elles captent les AG et contiennent des cellules
immunitaires et phagocytaires
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DIGESTIF- Le tube digestif
Le GALT est le MALT du tissu digestif
IV. Cellules immunitaires isolées dans la muqueuse digestive
–
–
Lymphocytes intra -épithéliaux → il y a de nombreux LT et surtout des CD8 ( plus rare, les LT alpha et
gamma))
Dans le chorion on trouve :
– Des lymphocytes B est des plasmocytes ( IgA +++)
– Des lymphocyte T CD4 +
– Des Macrophages
V. Le système GALT : mécanisme de sécrétion des IgA à la surface intestinale
L'IgA dimérique se lie à la pièce sécrétoire au niveau du pole
basale de l'entérocyte , cela entraîne une internalisation et
l'entérocyte va secréter dans la lumière intestinal la pièce
sécrétoire qui sera clivé en composant sécrétoire
→ On a alors un grand nombre d'IgA dans la lumière intestinale
H. Les amygdales
–
Anneau de Waldeyer constitué par les amygdales palatines, linguale, pharyngées et tubaires
–
TDD : amygdale palatin
–
–
Avec un épithélium malphigien
Ces invaginations épithéliales vont former des cryptes
– La pulpes amygdalienne formée des
follicules lymphoides ( Zone B dep) et des
zones interfolliculaire ( Zone T dep)
Elle fonctionnent avec les ganglions lymphatiques
cervicaux
Les amygdale pharyngée on la même composition que les
amygdales palatines mais avec des cellules de types
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DIGESTIF- Le tube digestif
respiratoires
E. Appendice
–
–
Comparable a une plaque de Peyer cylindriques → cellules lymphoides dans la muqueuse et dans la
sous muqueuse)
Épithélium glandulaire de type colique
L’appendice fait parti du système MALT de
part sa richesse en cellules lymphoïdes
Dédicace aux BOUDINS <3, à la troupe du gala , au MADA , à Bossi et ces blondes !!!
A noémie et marion, le pays;)
Et enfin à la DT !!!!!
Et un petit kissou à Marie-Lou
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