NEUROFIBROMATOSE DE RECKLINGHAUSEN A MANIFESTATION PAROTIDIENNE. A PROPOS D'UN CAS HARDING-KABA M.B. 1, OUATTARA B.1, AKA G.K.1, KOFFI M.2, KOUAKOU K.R.1, ANGOH Y.J-J.1, CREZOIT G.E.2, GADEGBEKU S.1 1- Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale CHU Cocody 2- Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale CHU de Bouaké Côte d'Ivoire Correspondance : Dr HARDING-KABA Mouan Béatrice Maître-Assistant Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale CHUCocody 06 BP 6024 Abidjan 06 (Côte d'Ivoire) Tél : 22 44 91 00 [email protected] RESUME Introduction : Les tumeurs du nerf facial sont rares. Il s'agit soit de schwannomes, soit, plus rarement, de neurofibromes qui peuvent entrer dans le contexte d'une neurofibromatose de Recklinghausen dans 10% des cas. La rareté de l'atteinte du nerf facial au cours de cette affection et les difficultés diagnostiques liées à cette localisation, font l'intérêt de la présentation de ce cas clinique dont les objectifs sont : - amener les praticiens à réviser parfois leur démarche diagnostique devant une tuméfaction parotidienne, - mettre en évidence les difficultés liées à la prise en charge. ERALITE Observation : Il s'agit d'un garçon de 7 ans, ayant présenté une tuméfaction d'allure bénigne de la région parotidienne droite. Une parotidectomie totale conservatrice a été réalisée avec exérèse tumorale laborieuse et incomplète. L'examen anatomopathologique de la pièce opératoire a permis de diagnostiquer une neurofibromatose diffuse entrant dans le cadre d'une maladie de Recklinghausen diagnostiquée a posteriori (taches café au lait, nodules de Sakuraï-Lisch). L'évolution postopératoire a été marquée par une thrombophlébite cérébrale et une paralysie faciale droite. Commentaires : Les tumeurs du nerf facial posent de réels problèmes diagnostiques lorsqu'elles se manifestent uniquement par une tuméfaction de la région parotidienne. Dans le cadre d'une neuro -fibromatose de Recklinghausen, l'examen somatique rigoureux du patient avec un scanner interprété par un radiologue averti, et, au mieux une IRM, permettent d'évoquer le diagnostic afin d'éviter une intervention chirurgicale qui n'est pas dénuée de risque. MOTS-CLÉS : NEUROFIBROME, MALADIE DE RECKLINGHAUSEN , NODULES DE SAKURAÏ -LISCH, NERF FACIAL , PARALYSIE FACIALE ABSTRACT Introduction : Tumours of the facial nerve are rare. They can be Von Recklinghausen'disease named Neurofibromatosis type 1 too. The purposes of this study are to revise the proceeding of the praticians in front of tumour of the parotid gland, and to see difficulties of the therapy. Observation : A seven-year-old boy presented a tumour in the parotid gland region. Total parotidectomy was effected, with incomplete resection of the lesion. Pathological anatomy revealed a neurofibroma. Then, clinical diagnosis of Von Recklinghausen'disease was effected. In postoperative, the patient presented cerebral thrombophlebitis and facial paralysis. Discussion : The diagnosis of the facial nerve's tumours may be difficult when they are present only in the parotid gland region. So, praticians ought to make detailed examination of the patients with scanner and IRM. KEY WORDS : NEUROFIBROMA, VON RECKLINGHAUSEN 'DISEASE, SAKURAÏLISCH NODES, FACIAL NERVE, FACIAL PARALYSIS Rev. Col. Odonto-Stomatol. Afr. Chir. Maxillo-fac., vol. 13, n° 3, 2006, pp. 8-12 Neurofibromatose de RECKLINGHAUSEN à manifestation parotidienne. A propos d’un cas. INTRODUCTION Les tumeurs du nerf facial sont rares. Elles représentent 0,5 à 1% des tumeurs de la région parotidienne 1 et peuvent se révéler comme des masses isolées de cette région sans paralysie faciale. Elles sont alors trompeuses. Au plan histologique, il s'agit soit de schwannomes (ou neurilemnomes) qui sont des proliférations issues de la gaine de Schwann, soit, plus rarement, de neurofibromes issus du tissu conjonctif intraneural (prolifération de fibroblastes et de cellules de la gaine de Schwann). Le neurofibrome du nerf facial peut entrer dans le contexte d'une neurofibromatose de Recklinghausen dans 10% des cas1,11. La neurofibromatose de Von Recklinghausen ou neurofibromatose de type 1 (NF1), appartient au groupe des phacomatoses ou syndromes neurocutanés qui sont des affections ayant pour origine, un dysfonctionnement du tissu ectodermique embryonnaire qui formera la peau, le système nerveux et l'œil. Maladie génétique, elle a une variabilité phénotypique importante, d'où l'existence de nombreuses formes cliniques, des plus bénignes aux plus graves. La rareté de l'atteinte du nerf facial au cours de la maladie de Recklinghausen et les difficultés diagnostiques liées à cette localisation inhabituelle de la neuro-fibromatose au niveau de l'aire parotidienne, font l'intérêt de la présentation de ce cas clinique dont les objectifs sont : - amener les praticiens à réviser parfois leur démarche diagnostique devant une tuméfaction parotidienne ; - mettre en évidence les difficultés liées à la prise en charge. I - OBSERVATION Il s'agit d'un garçon de 7 ans, élève, adressé par le service d'ORL pour une tuméfaction de la région parotidienne droite évoluant depuis 7 mois, indolore, augmentant progressivement de volume avec une baisse de l'acuité auditive à droite et une otorrhée purulente unilatérale. Les parents ont consulté au service d'ORL où des lavages d'oreille s ont été effectués. Devant la persistance des symptômes, l'apparition d'une douleur et l'augmentation de la tuméfaction, un bilan paraclinique comprenant une échographie, un scanner de la région parotidienne et une cytoponction, a été réalisé. Le patient a ensuite été adressé au service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale du CHU de Cocody. © EDUCI 2006 On notait dans les antécédents une parotidectomie exofaciale droite en août 2000 dans une clinique à Korhogo. L'examen anatomopathologique de la pièce opératoire n'a pu être précisé. Au niveau des antécédents familiaux : le père et la mère étaient en bonne santé apparente, le patient avait un frère faux-jumeau ne présentant aucune anomalie cutanée, et une sœur en bonne santé apparente. L'examen effectué chez un enfant en bon état général, apyrétique, conscient, coopératif, avec des conjonctives bien colorées, a noté : - une tuméfaction de la région parotidienne droite soulevant le lobule de l'oreille droite, réduisant le calibre du conduit auditif externe, ovalaire, à grand axe vertical d'environ 5 cm, recouverte d'une peau saine, rénitente mais semblant contenir de multiples nodules, sensible et peu mobile sur le plan profond ; - une cicatrice chéloïdienne selon un tracé prétragien, sous et rétro-auriculaire droit ; - une adénopathie sous-mandibulaire droite, indolore, mobile ; - une légère hypertrophie de l'amygdale droite, - il n'existait pas de paralysie faciale. Ailleurs, on remarquait des tâches hyperchromiques "café au lait" sur le tronc et les membres. L'échographie a objectivé dans la région parotidienne droite, la présence de deux formations tissulaires ovalaires, hypoéchogènes, discrètement hétérogènes, de 19 et 26 mm, avec en leur sein des formations tubulées d'allure vasculaire. L'examen cytologique, après une cytoponction échoguidée, a noté un étalement pauci-cellulaire sans cellule glandulaire. Le scanner a conclu à une masse tumorale tissulaire infiltrative comblant partiellement l'oropha-rynx droit avec extension au rhinopharynx, à l'hypopharynx et à la région parotidienne, avec des caractères à priori non-agressifs. Devant ce tableau évoquant une tumeur d'allure bénigne, malgré une extension locorégionale importante, une parotidectomie droite totale conservatrice avec exérèse tumorale a été décidée, afin de permettre un diagnostic exact après analyse anatomopathologique de la pièce opératoire. L'intervention a été réalisée sous anesthésie générale. L'abord a été effectué par une incision de Redon. Le repérage du tronc du VII a été difficile. Le nerf semblait en effet adhérer intimement à la tumeur rendant la dissection laborieuse. La tumeur se présentait sous un aspect blanc laiteux, lobuleux, et de consistance élastique, infiltrant la loge parotidienne. -9- HARDING-KABA M.B., OUATTARA B., AKA G.K., KOFFI M., KOUAKOU K.R., ANGOH Y.J-J., CREZOIT G.E., GADEGBEKU S. Certains filets nerveux englobés dans la tumeur ont été emportés lors de l'ablation de celle-ci. L'exérèse du lobe profond de la parotide a été également ardue, en raison des adhérences du nerf facial et d'une dilatation importante du réseau veineux fragilisé dans son ensemble, responsable de saignements fréquents. Le tissu tumoral a été enlevé jusqu'au niveau du rideau pharyngien. La masse tumorale était accolée à la glande sous-maxillaire droite qui était anormalement augmentée de volume. Une sous-maxillectomie droite a donc été réalisée. En raison de son extension importante, l'ablation du tissu tumoral n'a pu être effectuée en totalité. La durée de l'intervention a été de 7 heures. L'examen anatomopathologique de la pièce opératoire a mis en évidence une prolifération tumorale nodulaire faite d'éléments cellulaires allongés aux noyaux sinueux contenus dans une trame conjonctive oedémateuse, sans atypie cellulaire, évoquant un neurofibrome diffus. Devant ce résultat, l'examen clinique a été repris. L'examen ophtalmologique a retrouvé des nodules pathognomoniques de sakuraï-Lisch sur les deux iris du patient. Avec ces nodules de Lisch et la présence des tâches café-au-lait, le neurofibrome diffus de notre patient entrait donc dans le cadre d'une neurofibromatose de Recklinghausen. L'évolution postopératoire immédiate a été marquée par une thrombophlébite cérébrale (hypodensités frontales, pariétales et du centre ovale, droites, cortico-sous-corticales au scanner), avec une anémie normochrome normocytaire (Hb : 6, 8 g/dl) et une hyperleucocytose à 27 000 par ml. Au plan local, la plaie opératoire a cicatrisé normalement. L'ablation des fils a été effectuée 7 jours après l'intervention. On notait cependant une paralysie partielle de l'hémiface droite et une otorrhée séreuse droite ayant évolué favorablement après instillations auriculaires d'ofloxacine. Le patient est sorti de l'hôpital après 46 jours d'hospitalisation avec un état général bon malgré sa paralysie faciale droite et une hémiparésie gauche. II - COMMENTAIRES 2-1- 1ÈRE ÉTAPE : DIAGNOSTIC Un processus expansif de la région parotidienne pose toujours le problème de sa localisation intraglandulaire, de sa nature et de ses rapports avec le nerf facial. MARSOT-DUPUCH et coll9 rappellent que, siège parotidien ne signifie pas origine parotidienne et le diagnostic positif peut être difficile malgré l'apport de l'imagerie. Cliniquement, le patient ne présentait aucun signe tel qu'une paralysie ou une parésie faciale qui aurait pu faire soupçonner une atteinte du nerf facial. BARIL et coll.1 ont noté dans leur étude que, dans leur forme extra-pétreuse, les tumeurs du VII se manifestent comme des masses isolées de la région parotidienne. La paralysie faciale qui est inconstante et parfois révélatrice, est surtout le fait des atteintes de la portion intra-pétreuse du VII. L'imagerie intervient dans l'appréciation de la localisation et l'extension du processus tumoral. La tomodensitométrie effectuée chez notre patient a permis un bon bilan d'extension anatomique de la lésion, mais n'a pu être contributive quant à la nature nerveuse de cette masse. Sa relecture par un autre radiologue, après le diagnostic anatomopathologique de la tumeur a permis de faire les remarques suivantes : "Cette masse se présentait sous un aspect hétérogène avec des plages hypodenses qui vraisemblablement ressemblaient à des plages de nécrose coexistant avec des bourgeons tumoraux charnus prenant fortement le contraste. Cette prise de contraste importante qui caractérise la majorité des tumeurs des gaines nerveuses aurait pu amener le radiologue à évoquer une tumeur d'origine nerveuse." L'attitude du radiologue à la lecture des examens est donc un paramètre à prendre en compte, comme l'a souligné MARSOT-DUPUCH.9 S'il est vrai que l'IRM est l’examen recommandé pour explorer la parotide, elle connaît toutefois des limites car, malgré des critères évocateurs, il peut être en pratique difficile d'appréhender la nature nerveuse de la tumeur et de la distinguer d'autres tumeurs parotidiennes dont les aspects IRM ne sont pas univoques1,4,5. La Côte d'Ivoire ne disposant pas d'IRM, le scanner reste l'examen le plus précis au plan anatomique. Cependant, il demeure encore onéreux pour la majorité des patients. Il ne fait donc pas partie du bilan systématique d'une tumeur de la région parotidienne, l'échographie et la sialographie continuant d'être les examens principaux dans le bilan des tuméfactions de la région parotidienne 8. Les examens complémentaires ne permettent donc pas toujours d'évoquer formellement le diagnostic en préopératoire 1. Les neurofibromes peuvent être associés à une neurofibromatose de Recklinghausen comme ici dans ce cas clinique où le diagnostic de maladie de Recklinghausen a été fait à posteriori, après Rev. Col. Odonto-Stomatol. Afr. Chir. Maxillo-fac., vol. 13, n° 3, 2006, pp. 8-12 -10- Neurofibromatose de RECKLINGHAUSEN à manifestation parotidienne. A propos d’un cas. l'examen anatomopathologique de la pièce opératoire et la reprise de l'examen clinique. Les tâches café-au-lait ont été notées au cours de l'examen physique du patient, mais la relation avec la tuméfaction de la région parotidienne n'avait pas été soupçonnée. Le diagnostic préopératoire pouvant être difficile malgré l'apport de l'imagerie, il est indispensable d'effectuer un interrogatoire minutieux des patients à la recherche d'antécédents familiaux, ainsi qu'un bon examen physique en examinant avec soin les différents appareils, notamment cutanéo-muqueux à la recherche d'autres tumeurs nerveuses qui évoqueraient alors une neurofibromatose 1. Une tuméfaction parotidienne pouvant traduire une atteinte nerveuse, ceci nous amène à dire qu'il faut penser au nerf facial même si son atteinte est rare (0, 5 à 1%) 1, et étudier systématiquement, dans la mesure du possible, son trajet devant toute tumeur de la région parotidienne. 2-2- 2ÈME ÉTAPE : TRAITEMENT Deux situations sont à distinguer : - si le diagnostic de tumeur nerveuse est fortement suspecté, deux attitudes sont possibles : * l'abstention thérapeutique s'il y a un contexte de neurofibromatose. On effectue une surveillance simple car l'évolution est lente ; * la chirurgie dans le but de confirmer le diagnostic par l'examen anatomopathologique, - si la nature de la masse est incertaine, on a recours également à la chirurgie qui va permettre d'effectuer un diagnostic de certitude par l'examen anatomopathologique 6. Les différentes investigations cliniques et paracliniques n'ont pas fait suspecter le diagnostic de neurofibromatose de Recklinghausen, ce qui a conduit à décider une parotidectomie avec exérèse tumorale devant cette tumeur d'allure bénigne mais récidivante de la région parotidienne dans le but d'effectuer avec certitude un diagnostic. HEUZE et coll7 évoquent la place de choix de la chirurgie dans la neurofibromatose de type 1 puisqu'il n'existe aucun autre traitement curatif ou préventif de la maladie ; mais cette chirurgie n'est que palliative car en aucun cas elle ne modifie l'évolution générale de la maladie. ZELLER rappelle que l'exérèse de grands neurofibromes ne peut le plus souvent qu'être partielle, à cause d'une hémostase difficile 13 en raison notamment d'angiodysplasies 3, mais aussi, à cause du caractère infiltrant des lésions qui amène à © EDUCI 2006 effectuer des résections de tissus sains ou de nerfs sensitivo-moteurs importants7. Ce fut le cas de notre patient dont l'évolution a été marquée par une paralysie faciale. Ainsi, pour PESSEY 10, si les circonstances le permettent, il est préférable de s'abstenir de toute intervention chirurgicale devant une tumeur nerveuse entrant dans le cadre d'une maladie de Recklinghausen parce que le traumatisme opératoire déclenche souvent le développement de tumeurs jusque là latentes et augmente de façon significative les risques de dégénérescence. Selon BONNEAU2 et ZELLER 12, ce risque est de 5%. En raisons de toutes ces difficultés opératoires, des auteurs tels que BARIL1, estiment qu'il est licite, au temps thérapeutique : - d'utiliser un monitoring facial peropératoire qui alertera le chirurgien et l'amènera à faire une biopsie de la masse ; ceci aurait pour avantage de réadapter le geste opératoire, voire d'éviter un geste opératoire excessif. Cette attitude n'est pas possible dans notre contexte en raison d'un plateau technique limité ; - d'informer le patient sur le risque de paralysie faciale complète et définitive. Si le diagnostic avait été fait en préopératoire, nous aurions opté pour l'abstention thérapeutique. Le pronostic vital n'étant pas en jeu, le sacrifice du nerf facial ne s'imposait pas, surtout qu'au niveau de la région faciale, les résultats sont toujours médiocres et temporaires7. L'âge inférieur à 10 ans lors de l'intervention chirurgicale est aussi un facteur de récidive; la poussée pubertaire est évoquée comme facteur déterminant de la récidive 7. CONCLUSION Les tumeurs du nerf facial peuvent entrer dans le cadre d'une neurofibromatose de Recklinghausen. Ces tumeurs sont des pathologies rares qui posent de réels problèmes diagnostiques aussi bien au plan clinique que paraclinique, lorsqu'elles siègent uniquement dans la région parotidienne. Dans le cadre d'une neurofibromatose de Recklinghausen, l'examen somatique rigoureux du patient avec un scanner interprété par un radiologue averti permettent d'évoquer ce diagnostic afin d'éviter une intervention non dénuée de risque, mais qui n'est pas indispensable. Bien que ce cas soit inhabituel, il rappelle, au plan anatomique, que la glande parotide comprend un nerf qui peut avoir sa propre pathologie -11- HARDING-KABA M.B., OUATTARA B., AKA G.K., KOFFI M., KOUAKOU K.R., ANGOH Y.J-J., CREZOIT G.E., GADEGBEKU S. inflammatoire et tumorale, et qui nous amène à avoir une attitude diagnostique et thérapeutique différente. "Dans l'avenir, une meilleure connaissance de la pathologie tumorale de la parotide et les progrès en imagerie médicale moderne doivent permettre de poser un diagnostic préopératoire précis et ainsi d'informer le patient sur les stratégies thérapeutiques et les risques encourus par une intervention et une abstention chirurgicale en réduisant au maximum les surprises histologiques 5. per ou post-opératoires" REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1- BARIL P, BOUCHENE K, NKOUNKOU A, AMSALEG A, RIPP JC, LACOMBE H. La conservation du nerf facial au cours de la chirurgie des tumeurs parotidiennes. Problèmes posés par certaines formes histologiques. FMC/Spécialités médicales et chirurgicales/ORL 2002. 2- BONNEAU D. Aspects cliniques et génétiques des neurofibromatoses. Le Concours Médical - 30 - 05 98 ; 120-21. 3- CHATEIL J-F, BRUN M, LE MANH C, DIARD F, LABRÈZE C. Phacomatoses chez l'enfant. Éditions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS 2000 ; 31625-A-10. Emc-consulte.com 4- FRELING NJM. 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