Biochimie : Vincent Sapin 14H amphi , 6H ED (3 séances) 2 enseignants : Marie Paule Vasson et Vincent Sapin [email protected] 7h acides aminés , peptides , protéines 4h glucides 3h lipides I. Introduction à la biochimie A) Généralité sur les molécules La plus grande masse de l'organismes humain est représentée par : H2O 60% à 65% chez l'adulte 70% chez le nourrisson 78% chez le nouveau né Les jeunes enfants sont donc plus sensibles à la déshydratation puisque leur corps a proportionnellement besoin de plus d'eau Les transporteurs cellulaires de l'eau sont les Aquaporines : Il existe 13 aquaporines (AQP) Attention aux divergences avec la biologie cellulaire ! (11 AQP) La Biochimie est une science centrée sur l'atome de CARBONE (C) L'Atome de Carbone : Il permet la Formation environ 100 000 molécules 50% du poids sec d'un corps humain (et non du poids total, attention!!!) Il possède 4 électrons périphériques et donc possibilité de 4 liaisons Les liaisons possibles : Liaison Simple = liaison saturée : Ex : Méthane = CH4 = Liaison Double = Insaturée : Ex : Éthylène = C2H4 = Liaison Triple = Insaturée : Ex : Éthyne = Acétylène = C2H2 = Ex : Cyanogène = C2N2 = Attention : On ne trouve Jamais de liaison quadruple dans l’organisme humain On distingue 2 types de molécules : Les molécules Simples: Ce sont des molécules Uniquement composées de carbone et d'hydrogène Le Squelette n'importe PAS, la molécule peut être linéaire , ramifié , cyclique , etc… Les molécules Complexes: Dans ces molécules un ou plusieurs atome d'hydrogène se voit remplacé par N , O , P , S etc... ( qui sont + éléctroréactifs que H) Les molécules complexe subissent une augmentation de leur polarité , solubilité et réactivité Là encore la forme de la molécule n'a rien à voir avec le terme « complexe » Les principaux groupements retrouvés en Biochimie : Méthyl : Il intervient dans les phénomène d'épigénétique basé sur la (dé)méthylation de l'ADN. (cf Biomol) Hydroxyl : –OH Carboxyl : COOH Amino NH2 = amine primaire NHR = amine secondaire NRR' = amine tertiaire Phosphate : Le groupement phosphate va être fixé à la molécule par une protéine kinases. Pour enlever le groupement il faut l'intervention d'une phosphatase La fixation d'un groupement phosphate peu causer l'activation ou l'inactivation des protéines. Idem lorsque l'on enlève le groupement phosphate on peut activer ou désactiver la molécule. Attention !!! La phosphorylation d'une protéine ne présume en rien de son état (active ou inactive) car chaque protéine réagit différemment face à la présence/absence du groupement phosphate Carbonyles C=O Les carbonyles se divisent en deux groupes : Aldéhydes et Cétones Sulfhydrique (= groupement thiol) –S–H Permettent de former des ponts disulfure → Les Molécules simples sont également appelées monomères Ces monomères s’associent pour devenir des polymères qui sont des macromolécules exemple : des monomères de glucose forment le glycogène En Biochimie on décrit 4 familles de molécules : Acides aminés ( qui composent les peptides et les protéines) Lipides Glucides Acides nucléiques (vus en biomol, Attention il ne faut pas l'oublier!) B) Liaisons Définition : Une liaison de Forte énergie possède une énergie > 100 kJ/mol Une liaison de Faible énergie possède une énergie < 100 kJ/mol NB : L'énergie de liaison est égale à l'énergie qu'il faut appliquer à la liaison pour la rompre B-1) Liaisons covalentes : Énergie Moyenne : 400 kJ/mol La liaison est le partage d'une ou plusieurs paires d'électrons entre deux atomes La liaison permet la stabilisation de l'atome en complétant sa couche extérieure (cf.chimie générale) La liaison se fait par le partage d'1 à 3 paires d'électrons entre deux atomes donnant des liaisons simples, doubles ou triples, la solidité augmentant en fonction du nombre l’électron partagés. Rappel : Pas de liaisons quadruples !!! Molécules polaire et apolaire : Si le carbone forme une liaison covalente avec des atomes plus électronégatifs que l'hydrogène (comme O ou N ) : on a formation d'un dipôle ( l'un des atomes est chargé δ+ , l'autre δ- ) Lorsqu'une molécules devient polaire , elle interagit avec les molécules d'eau et avec les liaisons O-H car les molécules d'eau sont elles même polaires. Ceci permet de définit des : Molécules hydrosolubles = polaires = hydrophiles (=aime l'eau) Elles n'ont pas besoin de transporteurs sanguin car elles n'en ont pas besoin vu qu'elles aiment bien la baignade Exemple : le glucose qui est polaire (foutez du sucre dans votre café et vous verrez bien que le glucose aime l'eau) Molécules non hydrosoluble = apolaires = lipophiles = hydrophobes : Elles nécessitent un transporteur sanguin car elles n'aiment pas l'eau, il faut donc qu'une molécule hydrophile les isole du sang quand elles se déplacent dans nos vaisseaux Exemple : Les lipides ils n'aiment pas l'eau (mettez donc de l'huile dans un verre d'eau pour vous en convaincre) Certains lipides doivent donc se loger dans une apo-lipoprotéine hydrosoluble (= transporteur) pour se déplacer dans le sang, formant au total une lipoprotéine qui permet de transport sanguin des lipides NB : S'il n'y a pas de déséquilibre dans la molécule (c'est à dire qu'elle se compose surtout de C et de H) , la molécule est dite apolaire Exemple : les lipides encore une fois. Ionisation : Elle a lieu lorsqu'une molécule tellement déséquilibré (polarisée à l’extrême) qu'il y a perte d'électrons de la part de l'un des atomes et capture d'électrons de la part de l'autre. C'est ce qu'on appelle une rupture hétérolytique exemple : le sel de table NaCl qui en présence d'eau donne : Na+ par perte d'électron • C'est un cation = ion positif) • Il migrera vers la cathode = électrode négative Cl- par gain électronique • C'est un anion = ion négatif) • Il migrera vers l'anode = électrode positive Radicaux libres Ils sont induit par une rupture homolytique d'une liaison entre deux atomes, chaque atome gardant la moité des électron. Nb : Les atomes obtenus ne sont alors PAS chargés, ce ne sont PAS des ions, ils deviennent des radicaux libres ● signalés par un point placé en haut à droite du radical ( exemple : O ). On obtient alors des électrons non apparié, les radicaux libres sont alors très instable. À cause de cette instabilité extrême, les radicaux libres peuvent causer des Altérations des autres molécules de l’organisme causant des perturbation ou destruction des destructions des molécules suivantes : d'acides nucléique , entraînant des mutation d'ADN et donc des cancers de lipides, entraînant une peroxydation lipidiques (= risque de dégénérescence membranaire et de vieillissement cellulaire prématuré) Exemple : Les Dérivés Réactifs de l'oxygène (DRO) ou (ROS ) Radical Hydroxyle H-O● Radical Alkoxyle (=éther-oxyde) R-O● Face aux Radicaux libres, le corps possède 2 types de défense 1. Les Enzymes Superoxydes Dismutases avec notamment : La Catalase La Peroxydase La Lactoperoxydase La Peroxyrédoxine La Gluthation Peroxydase 2. Les Antioxydants majeurs : Glutathion Vitamine E = tocophérole Vitamine C = acide ascorbique Acide urique = urée Petite explication pour comprendre les superoxydes dismutases : ce sont des métalloprotéines possédant une activité enzymatique: la catalyse de la dismutation du superoxyde en dioxygène et peroxyde d'hydrogène. Pour cette raison, cette enzyme est une partie importante du système de défense contre les radicaux libres. Elle est présente dans presque tous les organismes aérobies. ATTENTION !!! Enzyme ≠ Antioxydant Une enzyme peut donc avoir une « activité anti-oxydante », mais elle ne fait pas partie de la famille des anti-oxydants !!! Les anti-oxydant sont des molécules souvent plus petites comme des vitamines , capables de capter le radical libre. Les enzymes sont quant à elles des protéines composées d'Acides aminés. Vous remarquerez quasiment toujours le suffixe « ase » à la fin d'une enzyme (exception faite pour pour la peroxyrédoxine) Attention également à ne par confondre Glutathion et Gluthation Peroxydase, le premier est un anti-oxydant et la seconde est une enzyme !!! B-2 ) Liaisons non covalentes Il n'y a alors PAS de mise en commun d'électrons donc ces liaisons sont moins fortes que les liaisons covalentes ( 10 fois moins en moyenne ) . Elles se rompent et se reforment plus facilement Exemple : Liaisons ioniques (en solution) Entre un atome δ+ et un atome δ Liaisons hétéropolaire (on parle de pont de sel) Environ 40 kJ/mol en solution = liaison faible Mais si on prend des atomes similaires à l'état solide on passe à 200 kJ/mol = liaison forte Liaisons hydrogène : 40 kJ/mol Elles interviennent quand H est lié à un atomes fortement électronégatif H possède alors une petite charge positive δ+ Il peut donc interagir avec de petites charges négatives δ- et former des liaisons faibles Liaisons de Van der Waals : = Faible liaison de Van der Waals 10 kJ/mol Ce sont des liaisons faibles entre molécules (d'eau) En cas de déséquilibre il y a formation temporaire d'une dipôle au sein de la molécule d'eau. Lorsque 2 molécules dipolaires entrent en contact , on constate un rapprochement entre elles , elles ont alors le même moment (cf. Magnéto) et une orientation appropriée (cf. Ranchon-Cole) La liaison hydrogène est une forme particulière de liaison de VdW (mais Sapin ne la considère pas comme telle, même s'il le dit en passant, alors attention aux pièges!!! Faites bien la différence !!!) Interaction hydrophobe : Hydrophobe = évier le contact avec l'eau ( formation de « poches » → les molécules hydrophobes se regroupent en paquet en présence d'eau) exemple : huile et eau II. Les acides aminés A) Introduction Cadre des protéines : Du grec « protas » = premier = le plus important car : Les protéines représentent >50% des molécules de la cellules (=poids sec) Leur structure est liée au code génétique contrairement aux glucide par exemple Ce sont des molécules induisant par exemple la formation ou la modification d'autres molécules exemple : les enzymes→ suffixe « ases » (lipases, phosphatases, peroxydases) Les ACIDES AMINES (abréviation=AA) : Sont les sous unités monomériques qui donnes les polymères (= peptides et protéines) Traduction : Les acides aminés mis bout à bout forment les peptides et les protéines La Liaison peptidique : Une liaison peptidique est une liaison covalente qui s'établit entre la fonction carboxyle portée par le carbone α d'un acide aminé et la fonction amine portée par le carbone α de l'acide aminé suivant dans la chaîne peptidique. La dégradation des polymères d'AA est possible, permettant de récupérer les AA formant le polymère. Protéines → peptides → AA Avec à chaque étape hydrolyse chimique / enzymatique Hydrolyse = destruction de liaisons covalentes (Lyser = Couper) Acide aminé est un nom général dû à leur structure puisqu'ils portent les mêmes fonctions : Fonction COOH (=acide ) Fonction NH2 (=amine)) Autres noms : Acides amino carboxyliques / amino-acides / acide-amine On a une Forte conservation entre les procaryotes et les eucaryotes permettant la production bactérienne de protéines humaines recombinantes Exemples : On peut faire produire à des bactéries : l'insuline (traitement du diabète de type 1) l'érythropoïétine = EPO (traitement de l'anémie) l'hormone de croissance recombinante (traitement du retard de croissance) Un même acide aminé peut avoir un rôle protéinogène ou non protéinogène Un AA protéinogène induit la synthèse peptidique / protéiques 250 à 300 g de protéines sont produites chaque jour Nombre historique d'AA protéinogènes : 20 Mais on en connaît maintenant 21 au total chez l'homme +2 AA rajoutés : soit 22 AA protéinogènes connus Sélénocystéine : Homme / bactérie Découverte en 1999 Elle dérive métaboliquement de la sérine !!! Structurellement, en revanche, elle est analogue à une molécule de cystéine dont on aurait remplacé l'atome de soufre par du sélénium, le groupe thiol étant remplacé par un groupe sélénol. Exemples d'enzymes où on retrouve la Sélénocystéine : • Glutathion peroxydase • Thiorédoxine réductase • Iodothyronine désiodase etc... Ces protéines sont appelées des sélénoprotéines Pyrrolysine : UNIQUEMENT chez les bactéries => archéobactéries méthanogènes (2002 ) • Exemple d'enzyme : méthyltranférase 2 grandes familles d'AA : Protéinogènes et Non protéinogènes: (appartenance non exclusive) AA à rôle non-protéinogène (environ 300 ) Précurseur de molécule complexe : La glycine est un AA permettant la formation : de l'hème qui est la partie non protéique de l'hémoglobine. Son rôle n'est alors pas protéinogène de la globine qui est la partie protéique de l'hémoglobine. Son rôle est alors protéinogène. Réserve d'énergie : Vertébrés : créatine-phosphate : liaison type phosphoamidine = liaison énergétique Invertébrés : arginine phosphate Précurseur hormonal : Les dérivés iodé de tyrosine forment les précurseurs des hormones thyroïdiennes : MIT = mono-iodotyrosine DIT = di-iodotyrosine Hormones thyroïdienne circulantes : T3 = tri-iodothyronine : MIT + DIT T4 = téra-iodothyronine : DIT + DIT (aussi appelée Thyroxine) Histamine : Ayant pour précurseur Histidine L'histamine est impliquée dans l'allergie / hypersensibilité immédiate Neurotransmission ( excitateur ou inhibiteur ) Glycine Glutamate Acide-γ-aminobutyrique = GABA → dérivé glutamate dont il contrebalance les effets Inhibiteur Excitateur Inhibiteur Métabolisme : • AA glucoformateur (néoglucogenèse) • Métabolisme, transport et élimination de l'azote • Production du monoxyde d'azote: NO → thérapie (viagra= vasodialatateur) B) Structure physicochimique 1/ Structure des AA : Tous les AA possèdent : Au moins une Fonction acide carboxyliques Au moins une Fonctions amine primaire (basique) Sauf Proline qui a une amine secondaire , la proline est donc un α imino-acide = acide α iminé mais même avec cette particularité la proline fait partie des acides aminés (attention ce n'est pas vrai tous les ans, faites bien attention à ce que dit Sapin !!!) Un groupement R : Radical latéral Responsable des propriétés physiques et chimiques C'est lui qui va varier d'un AA à l'autre ! Le Carbone α , aussi appelé C2 : C'est le porteur de COOH , de NH2 et de R On trouve également d' autres carbones nommés : β=3 γ=4 δ=5 ε=6 2/ Propriété physiques des AA a) Pour tous les AA il y a Présence d'un carbone asymétrique (notés C*) Sauf si R = H ce qui est le cas pour la Glycine On note également 2 AA protéinogènes à 2 carbones asymétriques : La thréonine et l'isoleucine Au total on trouve donc : 1 AA sans C* 18 AA protéinogènes humains avec 1 C* car il ne faut pas oublier la sélénocystéine. 2 AA protéinogènes humains avec 2 C* Il y a également la pyrrolysine qui possède 3 C* mais elle n'existe pas chez l'homme donc en théorie Sapin ne posera pas de questions dessus mais c'est quand même prudent de le savoir, qui sait ! Convention de Fischer / modèle du glycéraldéhyde : On définit de la configuration du carbone asymétrique , le carbone α (cf. chimie-O). Pour un même AA on retrouve 2 formes possibles : 1. Forme L = Laevue (=gauche) 2. Forme D = Dextra (=droite ) Attention, pour l'isoleucine et la thréonine le carbone α n'est pas le seul à être asymétrique, il y a aussi le carbone β ! Du coup se retrouve avec 2 carbones pouvant chacun être soit L soit D . Donc s'il y a 2 C* on a 4 possibilités différentes : 1. Cα de forme D + Cβ de forme L 2. Cα de forme L + Cβ de forme D 3. Cα de forme L + Cβ de forme L 4. Cα de forme D + Cβ de forme D Dans le cas 1, comme le Cα est de forme D, on dit que l'AA est de forme D Dans le cas 2, comme le Cα est de forme L, on dit que l'AA est de forme L Dans le cas 3 les deux C* sont de forme L on dit que l'AA est de forme L-allo Dans le cas 4 les deux C* sont de forme D on dit que l'AA est de forme D-allo Exemple : La L-allo isoleucine est une forme de l'isoleucine retrouvée dans la maladie des urines à odeur de sirop d'érable . Nb : On trouve les mêmes propriétés physico-chimiques entre L et D La seule différence étant la déviation de la lumière polarisée. Celle-ci pouvant être déviée : à Droite , l'AA est alors dit dextrogyre (d) et noté + à Gauche, l'AA est alors dit lévogyre (l) et noté – ATTENTION !!! Il n'existe PAS de lien entre dextrogyre/lévogyre et Laevue/Dextra !!! Un AA de forme D peut aussi bien être dextrogyre que lévogyre, idem pour un AA de forme L !!! Dans un Mélange équimoléculaire forme D = L : On ne retrouve aucune activité optique en lumière polarisée car les formes D et L se compensent parfaitement. On dit alors que le mélange est un racémique. Les AA humains sont TOUJOURS de TYPE L On parle d'homo-chiralité de la vie humaine car il n'y a qu'une seule forme chirale, en effet le corps humain maintient toujours tous ses AA dans une configuration L. A la mort d'un individu(ou d'une cellule) , les AA de forme L tendent à se « racémiser », c'est à dire que la moitié d'entre eux vont passer sous forme D au cours du temps, tendant ainsi vers le mélange racémique avec 50% d'AA de forme D et 50% d'AA de forme L au bout d'un temps connu. Ceci a un intérêt notamment médico-légal car en mesurant la proportion d'AA de forme D dans le corps, on peut déterminer avec précision le moment du décès d'un patient (YEAAAH ! Les Experts Miami ne le savent pas ça!!!) Chez nos amies les Bactéries : Il y a parfois présence de peptides à AA de type D On trouve notamment de la D-alanine et de la D-glutamine dans la membrane de certaines bactéries Or les enzymes humaines responsables de la découpe de la membrane de la bactérie (les L-peptidases humaines ) ne peuvent couper que des AA de type L , les bactéries sont alors insensibles à ces enzymes , elles se protègent ainsi de l'organisme humain b) AA possédant un Radical aromatique : tryptophane, tyrosine, phénylalanine Un AA possédant un radical aromatique a la capacité d'absorber la lumière autour de 280 nm. Comme le montre le graphique, les AA aromatiques absorbent à 280 nm mais également à 240 nm par exemple !!! Le « 280 nm » n'est qu'un pic mais n'est pas exclusif !!! Maximum d'Absorption des AA aromatiques : Phénylalanine λmax = 257 nm Tyrosine λmax = 275 nm Tryptophane Tyrosinate (=sel de tyrosine) λmax = 280 nm λ max = 295 nm Les protéines absorbent la lumière dans l'UV , c'est dû majoritairement au tryptophane On dose les peptides et les protéines grâce à cette propriété : En utilisant la Spectroscopie d’absorption électrique (UV/Vis ) On réalise ensuite une Loi de Beer-Lambert (absorbance) pour obtenir la Densité Optique : DO = A = log ( I0 I )= ε.c.l Avec : DO : la densité optique A : l'absorbance ε : le coefficient d'extinction moléculaire en L · mol-1 · cm-1 · c : la concentration molaire de la solution en mol · L-1 l : la longueur de la cuve en cm On peut aussi faire le rapport 260nm (ADN , ARN ) 280nm ( protéines) Rapport > 1,8 = pureté d' extraction nucléique pour l' utilisation ADN ARN En dessous de 1,8 on considère qu'il y a contamination 280nm alors le rapport est 260nm 1 280nm c'est à dire < 0,55 1,8 260nm ATTENTION si Sapin demande le rapport satisfaisant pour 280nm < 260nm Le rapport de 1,8 permet notamment la PCR ! (cf. biomol) Les AA n'ont PAS absorption dans le visible et sont donc incolore C) Propriétés acido-basiques Un AA comporte au moins deux fonctions ionisables : Le groupent acide COO– Le groupement NH3+ Un AA peut aussi bien se comporter comme un acide ou comme une base , on dit que c'est une Molécule amphotère Définition du pK du groupement ionisable : c'est le pH pour lequel ce groupement se trouve à 50% ionisé et à 50% non ionisé Un AA a au moins deux pK : Un pK acide = pKa = autant de COOH que de COO – Un pK basique = pKb = autant de NH3+ que de NH2 Point isoélectrique : C'est le pH où la somme des charges intramoléculaires est nulle et où il n'y a donc pas de migration dans un champ électrique , ni vers l'anode ni vers la cathode Point isoélectrique = pH d'AAneutre = pHi = ( pKa+pKb) 2 Existence de 3 formes en fonction du pH de la solution pH < pHi pH = pHi pH>pHi pH acide pH neutre pH basique Nombreux ions H+ Nombreux OHNH3+ = COO- AA capte des H+ AA libère ses H+ Etat de Zwittérion COO- → COOH = sel inerte NH2 → NH3+ NH3+ prédomine COOH → COONH3+ → NH2 Pas de migration de l'acide aminé NH2 prédomine COOH prédomine COO- prédomine L'AA est chargé + L'AA chargé – L'AA migre vers la cathode (pole-) L'AA migre vers l' anode (pole+) L'AA se comport comme un cation L'AA se comporte comme un anion Conséquences : Biologiques : Au pH cellulaire on trouve de nombreux AA ionisés / liaisons électrostatiques (qui sont des interaction entre charges + et charges - ) Analytiques Électrophorèse des AA : pH fixe ( grâce à un tampon , par exemple : l'acétate de cellulose qui est le support historique) 1) Dépôt 2) Migration 3) Révélation à la ninhydrine (bleu-violet) Base du principe des chromatographies échangeuses d'ions Utilisation des différents signes et amplitudes de charge électronique des AA en fonction du pH et des concentration de sel 1. Groupement anionique fixé : chromatographie échangeuse de cations avec résine polysulfonée avec SO3– équilibré par Na+ exemples : polysulfonée Résine(–)SO3(–)Na(+) + RNH3(+) → Résine(–)SO3(–)RNH3(+) + Na+ • 1) Fixation des AA par échange avec Na+ et RNH3+ • 2) Étude des AA avec augmentation de pH et de concentration en sel 2. Groupement cationique fixé : chromatographie échangeuse d'anions • Résine-NH3(+)Cl(–) + RCOO– → Résine-NH3(+)RCOO(–) + Cl– • Exemple : élution des AA avec diminution de pH et augmentation de concentration D) Hydrophobie / polarité L'Hydrophobie /Hydrophilie varie en fonction du pH Elle permet avec un chromatographe de séparer les AA phase stationnaire hydrophile recouverte d'un solvant hydrophobe Les AA hydrophobes passant dans la phase hydrophobe sont retenus alors que les AA hydrophiles sont moins retenus et vont dans la phase stationnaire Selon la polarité ont distingue 3 types d'AA pour les 20 AA traditionnels : R à chaîne apolaire (n = 9 AA ) R à chaîne polaire non chargés (n = 6 AA ) R à chaîne polaire chargée (n= 5 AA ) Au total on dénombre : 9 AA Apolaires & 11 Polaires 15 AA Neutres & 5 Acido-basiques E) Nomenclature E.1) Les 9 AA apolaires Parmi eux, 5 sont dit aliphatiques ce sont les AA qui composent les peptides et les protéines et qui sont responsables des interactions avec les la bi-couche lipidiques (phospholipides) aleiphas = gras en grec Ils permettant l'ancrage à la bicouche lipidique => radical hydrophobe Glycine = Gly = G = Glycocolle Pas de C asymétriques (molécule non chirale) AA le plus simple car R = H C'est un constituant du glutathion(3AA) Exemple de pathologie : L'hyperglycinémie sans cétose : Maladie métabolique du complexe protéiques de dégradation de la glycine Ce complexe comprend 4 sous-unité : P , T , H , L La pathologie est causée par une anomalie de production (quantité, qualité …) Elle cause : Augmentation de la [G] dans l'urine, le sang et le LCR Diminution de la [sérine] dans le sang uniquement 1 à 9 cas pour 1 million de naissance / apparition en période néonatale Alanine = Ala = A R = Méthyl La D-Alanine bactérienne se trouve dans les peptidoglycanes bactériens La L-Alanine est transformée en D-Alanine par une enzyme racémase Valine = Val = V R = Isopropyl Leucine = Leu = L On trouve des résidus leucine dans des structures de protéines de liaison à l'ADN appelées leucin zipper = glissière à leucine. Elles sont importantes pour les protéines interagissant avec l'ADN. Isoleucine Ile = I 2 carbones asymétriques Pathologie : la Leucinose ( détectable dans le sang et les urine ) ou maladie des urines à odeur de sirop d’érable : Augmentation de Val , Leu , Ile Apparition de L-allo-isoleucine La cause est un déficit soit : en α-céto-décarboxylase des AA ramifiés (V, L, I ) en Thiamine (=cofacteur du complexe α-céto-décarboxylase des AA ramifiés) Ce qui est plus rare mais aussi très simple à soigner car après identification il suffit de donner de la thiamine au patient AA soufré : Méthionine = Met = M R = chaîne thio-éther La Met a un rôle complexe d'initiation de la synthèse protéiques, sont rôle est de donner un radical méthyl , c'est la méthylation (cf.biomol) Cycle métabolique de la méthionine (Attention ce n'est pas un cycle structural !!!) La méthionine est métabolisée en S-adénosylméthionine La S-adénosylméthionine est ensuite métabolisée en S-adénosylhomoscystéine La S-adénosylhomoscystéine est enfin transformée en Homocystéine (provenant donc de la méthionine et non de la cystéine) En cas d'augmentation sanguine de l’homocystéine il y a un risque de pathologie cardiovasculaire, elle est donc un indicateur biologique Origine métabolique de cette augmentation : Déficit vitamine B6 , B9 , B12 (elles sont nécessaires aux intermédiaires) Origine génétique de cette augmentation : (déficit enzymatique) Anomalie de la 5,10 méthylène tétrahydrofolate-réductase = ( MTHFR ) AA aromatiques Phénylalanine = Phe = F Structurellement , c'est une Alanine substituée par un noyau phényl Pathologie : phénylcétonurie : Normalité : La Phénylalanine ingérée est transformée en tyrosine par la phénylalanine-hydroxylase qui fait appel à un cofacteur : le BH4 (= tétra-hydrobioptérine) • qui est alors transformé en BH2 (= di-hydrobioptérine) Phénylcétonurie (PCU / PKU) Phénylalanine PAS transformée en tyrosine par la phénylalanine-hydroxydase Cause 1 = Absence de Phe-hydroxydase Cause 2 = Déficit en BH4 Cause 3 = Absence de l' enzyme qui restaure le BH2 en BH4 la dihydrobioptérine réductase. En effet les stocks en BH4 sont peu importants Si on a blocage de la voie métabolique il y a mise en place de voies auxiliaires Phénylcétonurie, les signes : Biologiques : Il y a accumulation : de phénylalanine sanguine d' acidephénylpyruvique dans les urines (d'ou le nom) Cliniques : accumulation de phénylalanine dans le cerveau (=mort neuronale non réversible ) retard mental si non pris en charge → on parle d'idiotie phényl-pyruvique anomalie de production des neurotransmetteurs causant notamment nervosité , etc... le tryptophane n'est plus transformé en 5-hydroxytryptophane lui-même n'étant plus transformé en sérotonine Le dépistage en néonatal de la phénylalanine est historiquement fait par le test de Gutherie (dosage en phénylalanine / sang de bébé / talon) = test du buvard 1 cas/ 17000 naissances en France soit 12 000 à 13 000 naissances par an en Auvergne Traitement simple mais contraignant : régime sans phénylalanine Principe du test de Gutherie (historique = ancien ) Le bactilus subtilis ATCC 6633 voit sa pousse inhibée par la L-β2-thiénylalatine Sa pousse est stimulée par la phénylalanine La concentration en phénylalanine en corrélation avec la pousse bactérienne. Il suffit donc de mettre le sang du bébé sur l'inhibiteur et d'y ajouter la bactérie. En cas de phénylcétonurie la phénylalanine pend le pas sur l'inhibiteur et la bactérie se développe. Aujoud'hui on utilise un dosage biochmique En France 5 maladies dépistées par dosage à la naissance + la surdité depuis juin 2012 Pathologie : Date d'entrée en vigueur sur test néonatal : Dosage en : Fréquence en France Traitement Hyperplasie Phénylcétonurie Hypothyroïdie congénitale des Mucoviscidose surrénales 1972 1978 1995 2002 Tyrosine Phénylalanine TSH Progestérone immuno(augmentation) (augmentation) (augmentation) réactive (TIR) (augmentation) 1 17000 1 3500 1 19000 Si Hypothyroïdie Ne plus manger détectée , on de Phe donne des hormones thyroïdiennes Drépanocytose 1 4000 1989 HbS = (HémoglobineS) pas de statistiques, c'est une maladie touchant principalement certaines ethnies Ne peut pas Le Dépistage n'est être guérie pas systématique, mais peut être il est ciblé ralentie+++ (Test avec prélèvement de sang au niveau du talon du bébé ) → au 3ème jour de vie des enfants Petite explication pour l'hypothyroïdie : On quand le thyroïde ne fonctionne pas assez (ne produit pas assez de T3 et de T4) , l' ante-hypophyse sécrète la TSH, ou Thyroid Stimulating Hormone, donc en cas d'hypothyroïdie la TSH sera élevée en permanence ! Tryptophane = Trp = W 2eme AA aromatique R = Hétérocycle indole Le Trp est à l'origine de : Mélatonine (alternance Jour/Nuit = cycle circadien) Sérotonine ( régulation de la satiété , sommeil humeur) Kynurénine ( comportement , sommeil ) Sérotonine et Kynurénine font l'objet de travaux sur la dépression Proline = Pro = P On note la présence d'une fonction amine secondaire R = Noyau pyrrol = cycle pyrrolidique C'est le seul acide α-iminé parmi les AA protéinogènes humains Sont rôle est surtout dû à sa structure 3D particulière : Ex : la proline est un composant essentiel du collagène collagène Elle a également un rôle dans : La Rigidité de la protéine puisqu'il n'y a pas de rotation entre l'amine et le carbone α Elle Casse les hélice α quand elle y est en grand nombre dedans (car trop rigide) Elle permet des coudes protéiques (= changements de direction au sein des protéines) Elle a un rôle important dans la réticulation di-hydroxylée du collagène : Et notamment la 4OH proline = 4 hydroxyproline E.2) AA polaires non chargés (n=6) Le caractère polaire est dû à un Groupement hydroxy (OH) Ces AA sont capable de réaliser une Estérification avec un groupement phosphate. Ils sont donc impliqués dans l'activation/inactivation protéique Ils participent aussi à la O-glycosylation enzymatique : Ce qui est différent de la glycation qui est non enzymatique : Exemple : l'hémoglobique glyquée = HbA1c est un marqueur du diabète La norme de HbA1c est <6% de l'Hb totale Il y a de augmentation de cette hémoglobine glyquée chez les diabétiques Le groupement OH est ionisable, il donne alors O– : C'est un site catalytique (il capte les substrats chargés positivement pour les placer sur le site où ils seront métabolisés par l'enzyme) On dit que les AA porteur d'une fonction R contenant OH sont des générateurs de O – Sérine = Ser= S R = CH2 – OH (alcool primaire) C'est un précurseur de la sélénocystéine sérine sélénocystéines sélénosynthétase + sélénophosphate Le sélénophosphate joue le rôle de donneur de sélénium La sélénosynthétase est l'enzyme qui attache le sélénium à la sérine. Thréonine = Thr = T 2 carbones assymétriques Cette fois R contient une fonction alcool secondaire. Tyrosine = Tyr = Y On note la présence d'un groupement phénol suite à CH2 (=AA aromatique) La mise en évidence de la fonction phénol est utilisée dans dosage protéique des liquides biologiques La tyrosine est à l'Origine : Des hormones thyroïdiennes De la dihydroxyphénylalaline (DOPA) elle-même à l'origine de la dopamine qui est : Un intermédiaire dans la synthèse d'autres catécolamines Un neuromédiateur des neurones dopaminergiques du SNC (locus Nigers) Implication réaction émotionnelles , l' apprentissage et le mouvement Si déficits → maladie Parkinson / traitement par la L-Dopa de la Mélanine (mélanocytes) par la tyrosinase : Mélanine => protection contre les UV Albinisme : → Cheveux décolorés / yeux clairs → Problèmes dermato / oculaires → Hypersensibilité aux UV AA possédant une Fonction amide (O=C-NH2) impliquée dans : Le Transport sanguin de l'azote Ils sont impliqués dans les phénomènes de N-glycolsylation ( ≠ N-glycation ) Asparagine = Asn = N Glutamine = Gln = Q AA qui présente la concentration sanguine la plus importante Les milieux de culture de cellule ex vivo sont donc régulièrement enrichis en glutamine pour la croissance cellulaire La glutamine est « à l'origine du glutathion », impliqué dans la détoxification = lutte contre les radicaux libres. Car la Gln est transformée en acide glutamique. Elle est donc métaboliquement à l'origine du glutathion mais pas structurellement !!! Cystéine = Cys = C : R = Groupement sulfhydryle La Cys possède une Fonction thiol (SH) impliquée dans la formation des ponts disulfure = liaison covalente au sein d'une même chaîne ou entre chaînes d'AA. (SH + SH ↔ S-S + H2 ) Ceci permet donc les liaisons Cys-Cys, au sein des protéines ou d'une même protéine Cystéine = composant du glutathion, lorsque deux cystéines de 2 molécules de glutathion forment un pont disulfure entre elles, la molécule obtenue est la cystine Implication+++ de la cystine dans les réaction d'oxydo-réduction E.3) AA polaires chargés (n=5) (→liaison ionique) AA dicarboxyliques : caractère acide net / chargé négativement (COO-) Acide aspartique = Aspartate(=sel) = Asp = D C'est le plus acide des 20 AA protéinogènes humains Acide glutamique = Glutamate(sel) = Glu = E À l'Origine du (γ)carboxy glutamate → impliqué dans la coagulation C'est un composant du glutathion qui a un rôle de détoxification = lutte contre les radicaux libres + + AA basiques chargés positivement (NH3 ou NH ) Histidine = His = H R = Noyau imidazol → ou imidazolium lorsqu'il est ionisé (NH+) Site catalytique enzymatique (=proton) qui capte un substrat chargé négativement A l'origine de l’histamine Lysine = Lys = K R = Butyl-amine → butyl-amonnium (NH3+) Permet synthétiser la carnitine (permettant l'entré d'AG dans les mitochondries qui réalise alors la β oxydation) 5-OH Lysine dans le collagène Arginine = Arg = R Donneur de NO = vasodilatateur Cette découverte valut le prix Nobel en 1998 Guanidine → Guanidium (NH3+) E.4) AA essentiels / non essentiels Dépend des espèces AA essentiels → car l' organisme humain est incapable de les produire à partir de composants intermédiaires , on est donc tributaires d'apports exogènes (alimentation +++) 8 AA essentiels : leucine thréonine lysine tryptophane phénylalanine valine méthionine isoleucine Moyen mnémotechnique : Le Très Lyrique Tristan Fait Vachement Méditer Iseult 2 parfois essentiels (=semi essentiels, lors de la grossesse /croissance) : histidine arginine D) Réactions dues au groupement carboxylique ( COOH ) 1) Activation des AA L'incorporation des AA dans les protéines nécessite leur activation Activation = liaison à un ARN de transfert (ARNt ) L'ARNt est un adaptateur, permettant au ribosome de capter l'AA La Liaison se fait entre le OH 3' de l' adénosine (adénine + ose ) et le COOH de l'AA Il y a alors formation d'amino acyl ARNt (par l'action de l'amino-acyl ARNt synthétase) AA + ARNt + ATP → acyl-ARNt + AMP + Ppi ( ou 2Pi ) groupe pyrophosphate La formation de 2Pi a lieu lorsqu'on casse une, voire deux, liaison(s) covalente(s) 2) Formation de sels : R-COOH → RCOO- + Cation+ 3) Décarboxylation Transformation enzymatique par la L-aminodécarboxylase Cofacteur (permettant d'accélérer l'action de l'enzyme) : Phosphate de pyridoxal (=forme active de la vitamine B6) besoin journalier en B6 = 2 mg/jour vitamine B6 = vitamine hydrosoluble (comme la vitamine C et autres B) Vitamines liposolubles : A, D, E, K E) Rôles de l'histamine L'Histidine donne l'histamine via l'action de l'Histidine décarboxylase L'histamine est : Un neurotransmetteur Un médiateur allergique produit par les mastocytes, entraînant la vasodilatation et l'inflammation produit par la flore bactérienne lorsque l'on mange du poisson cru Un modulateur de la sécession grastrique (↗) Stimulation des récepteurs sur l'estomac (entraînant la sécrétion de HCl) Risque : ulcération si la muqueuse est altérée et que la production de HCl est trop importante Médicaments anti-histaminiques : Anti RH1 = anti-allergique Anti RH2 = anti-ulcéreux F) Synthèse des catécholamines : Tyrosine → L-Dopa : Enzyme = Tyrosine Hydroxylase Cofacteur = Tétrahydrbioptérine (BH4) L-Dopa → Dopamine Enzyme : Décarboxylase des AA aromatiques Cofacteur : phosphate de pyridoxal En absence de dopamine → maladie de Parkinson (locus niger) Dopamine → Noradrénaline (NA) Enzyme : dopamine hydroxylase Cofacteur : Vitamine C Noradrénaline → Adrénaline (A) Enzyme : phényléthanolamine N-méthyl transférase L’Adrénaline est l’hormone de stress / réponse rapide Elle accentue la glycogénolyse (augmentation de la glycémie) Elle stimule la libération des lipides (triglycérides et AG libres) via lipolyse Elle cause une augmentation du rythme cardiaque, de la pression artérielle , de la dilatation bronchique Elle permet un afflux sanguin vers les organes « nobles » : cœur, cerveau et muscles . NB : Le BH4 est un cofacteur pour les enzymes agissant sur Phe, Trp et Tyr . De même la décarboxylase des AA aromatiques agit sur Trp et L-DOPA On parle de double substrat . G) Réaction dues au groupement amine (NH2) G.1) Trans-amination , Elle nécessite la formation d'une base de Schiff : Réaction entre le NH2 de l'AA et un aldéhyde aromatique (le phosphate de pyridoxal Passage du phosphate de pyridoxal en phosphate de pyridoxamine 2 enzymes sont importantes : (AA et acide cétonique) L'Alanine Amino-Transférase (ALAT (ou SGPT) → cytoplasme ) Alanine (AA1) + Alpha-Céto-Glutarate ↔ L-Glutamate (AA2) + Pyruvate Aspartate Amino-Transférase (ASAT (ou SGOT) → mitochondries ) L-aspartate (AA1) + Alpha-Céto-Glutarate ↔ L-glutamate (AA4) + Acide oxaloacétique Intérêt dosage lors de nécrose hépatique (hépatite) → concentration+++ des transaminases sanguines : Si augmentation ALAT → atteinte du cytoplasme ASAT → atteinte des mitochondries Ces deux enzymes sont importantes pour le diagnostique des atteintes hépatiques et de leur évolution Attention , c'est une augmentation par rapport aux valeurs normales Réaction de transamination Soit un AA1 avec un radical 1 On le fait réagir avec le phosphate de pyridoxal (PP) . On a à ce moment là formation transitoire de la base de Schiff . Liaison entre la fonction amine (NH2) et la fonction aldéhyde (CHO) et expulsion d'une molécule d'eau La base de Schiff est ensuite dissociée pour former un acide cétonique et le phosphate de pyridoxamine Le phosphate de pyridoxamine rencontre ensuite l'acide cétoniques (AC) , il y a alors échange de NH2 et formation d'un AA2 et régénérescence du phosphate de pyridoxal . C'est une réaction de transmination entre 1 AA1 et 1 AA2 donnant : AA1 + AC1 ↔ AA2 + AC2 (en présence de phosphate de pyridoxal et transaminases) La réaction de transamination nécessite un coenzyme, le phosphate de pyridoxal (PPal), transporteur intermédiaire de la fonction amine, et se déroule en deux étapes. Première étape : le PPal se charge du groupement amine et se transforme en phosphate de pyridoxamine (PPNH2), il y a libération du premier produit, l'acide α-cétonique 1. acide-aminé 1 + phosphate de pyridoxal acide cétonique 1 + phosphate de pyridoxamine Deuxième étape : le phosphate de pyridoxamine donne son groupement amine à l'acide α-cétonique 2 qui se transforme en acide aminé 2. acide cétonique 2 + phosphate de pyridoxamine acide aminé 2 + phosphate de pyridoxal Les deux étapes se déroulent selon le même mécanisme, l'animation suivante présente celui de la première étape. 2) Désamination Production NH3 : Si le foie ne fonctionne plus il ne peut plus détoxifier le NH 3 il y a alors augmentation de amoniémie sanguine Types de désamination : Désaturante , non oxydatives et oxydatives 3) N-alkylation / arylation / acylation Substitution par R d'un H du groupement amine : Primaire → Secondaire R = groupement aliphatique (alkyraltion) , aromatique (arylation) exemple : dinitrobenzène, PITC groupement formyl, acétyl, carbobenzoxyl (acylation) 4) Condensation des AA à la ninhydrine 2 molécules de ninhydrine réagissent avec : amino-acide : couleur pourpre (bleu-violet) → empreintes digitales imino-acides : (proline) → couleur jaune Destruction de l'AA au cours de a réaction L'intensité de la coloration est proportionnelle à la la [AA] (dosage → Beer Lambert) Sensibilité de la détection : 1 nano mole/L Mais aujourd'hui avec les réaction à la fluorexamine on peut mettre en évidences des concentration allant jusqu'à la pico-mole par litres (= 10-12mole/L) III. Enzymes : Catalyseur biologiques de nature protéique accélérant les réaction • Partie de l'enzyme : 3D / site catalytique • Terminée par « ase » mais aussi code : • EC ; système num de la commission des enzy a codifié cet enzyme • W ; type de réaction catalysée 1à6 • X indique de substrat général ( ou groupe de substituants ) impliqué • Y indique de substrat spécialisé ou la coenzyme • Z numéro de série de l'enzyme • Ex oxydase de glucose EC 1 1 3 4 -Notion de cofacteur : → non protéique : - soit simple : • Atome ionisé : (Zn2+) • Molécule d'eau (H2O) - soit complexe : • d'oxydoréduction ◦ exemple : coenzyme Q : nicotinamide adénine dinucléotide (NAD) • D'activation ◦ Exemple : coenzyme A : phosphate de pyridoxal • Groupement protétique ◦ Exemple : cabalamine ; noyau hème Cinétique enzymatique : • équation enzymatique ◦ équation Microplissement • Mesure d'activité enzymatique : unité internationale UI Katal (kat) activité spécifique AS activité absolue AA • L'Histidine devient de l' Histamine par l'action de l' histidine-décaboxylase ◦ l' Histamine est un neuromédiateur : • médiateur allergique – mastocytes • vasodilatation an niveau des capillaires • inflammation - flore bactérienne (alimentation de poisson cru ) • • sécrétion gastrique(+) : • récepteurs sur l'estomac (sécrétion de HCl ) • Pathologie : ulcération Médicament anti-histaminiques : anti-allergie / anti-ulcéreux ^ (anti6RH1) ^ (anti-RH2 ) IV. Protéines & peptides A ) Introduction Ce sont des Association de monomères d'AA 1) Nombreuses fonctions biologiques des protéines : Enzymes permettant le métabolisme compatible avec la vie cellulaire : Anabolisme (synthèse) / catabolisme (dégradation) se faisant sur un site catalytique. Suffixe ASE Exemples : Kinases , décarboxylases Transport sanguin : Solubilisation de certains substrats Rôle de protection des substrats contre l'oxydation (risque d' oxydo-reduction) Exemple : Transfferine transporte le fer dans le sang Céruléoplamine transporte le cuivre Rétinol BP = RBO transporte la vitamine A Énergie : protéine à versant nutritionnel Par exemple : la caséine Contraction → rôle dans le mouvement : Cellulaire : (actine / tubuline → formant le cytosquelette) Tissulaire : avec la Troponine+++ et ses trois formes I , T et C : On la trouvent sous forme de tropomyosine dans le cœur et le muscle Il existe des Isoformes cardiaques pour la troponine I (Ic) et T (Tc) MAIS la troponine C (C pour Ca++) n'a pas d'isoforme cardiaque Dans le syndrome coronarien aigu = infarctus du myocarde il y a nécrose du tissu myocardique . Cette nécrose induit la libération d'isoforme Ic et Tc dans le sang → marqueur biologique permettant le diagnostique . Marqueur biologique IDM , troponine Ic et Tc → libération troponine dans le sang durant un infarctus du myocarde . Structure : soutient de l' architecture tissulaire : Exemples : tendon/cartilage : collagène cheveux/ongle : kératine Défense ( immunoglobuline Ig de type G , M, A ) reconnaissance spécifique d'un épitope (antigène) Régulateur de l'expression génique : Facteurs de transcription. Exemples : les RAR et RXRs = récepteurs nucléaires → récepteurs des acides rétinoïques Ex : vitamine A transformée en acide rétinoïque fixé sur RAR et RXR . Signalisation : Hormones Neurotransmetteurs Famille des cytokines Les protéines peuvent aussi bien être le signal que le récepteur du signal Signal : 2 grands types de signaux au niveau de la MP 1/ Lipide signal capable de traverser la MP • se retrouve ds le cytoplasme translocation. Par exemple les acides rétinoïques passant la membrane par flipflop . Ce n'est alors que le récepteur nucléaire qui est protéique . 2/ Peptide / protéine signal • incapable de traverser la Mp mais interagit avec récepteurs transMP générant un second messager intracellulaire. Stockage : Par exemple : le fer est stocké par la ferritine dans la cellulaire (Attention ! Transffrine ds le sang) 2) Quatre types de structure : Primaire : séquence d'AA sur une même chaîne peptidique/protéique Secondaire : arrangement spatial (3D) d'une partie de la séquence en AA sur une même chaîne peptidique /protéique Tertiaire : arrangement des éléments de structure secondaire entre eux sur une même chaine Quaternaire : disposition de chaînes différentes associées du fait de leur structure tertiaire 3) Formes de protéines : (rapport axial RA = grand axe/petit axe) Dont 2 sont définies par leur rapport axial : Grand axe de la protéine sur sont petit axe . Si RA < 10 on a une Protéines globulaire (= Sphéroprotéines en solution) : Compactes , Plutôt sphériques Albumine Si RA > 10 on a une Protéines fibreuse (fibrillaire ) = scléroprotéine Protéine α kératine Protéines membranaire : Traversent la bicouche via 1 ou plusieurs domaines transmembranaire(s) 4) Dénomination a) Selon le nombre d'AA : De 2 à 20 AA on a un oligopeptide De 20 à 100 AA on a un polypeptide > 100 Protéine b) Selon le nombre de SSU : Lorsque qu'une protéine est composée : d'une seule 1 chaîne sous unitaire , → Protéine mono-unitaire Plusieurs chaînes /sous-unités → Multi-unitaire c) Si la protéine contient : Seulement des AA = holopeptide/protéine = homopeptide/homoprotéine AA + autres groupements : Hétéroprotéines / hététopeptides ( avec groupements prosthétique) Exemples de Groupements prosthétique : Lipides / lipoprotéine glucide / glycoprotéine ion / métalloprotéines acide nucléiques / nucléoprotéines Taille et poids molaire variable pour les protéines : 104 AA (Cytochrome C humain) à 30 000 AA (titine) En multipliant par un coefficient d'environ 110 le nombre d'AA dans la protéine on trouve son PM en Da 1AA ≈ 110 Dalton (Da) R/Q : Un mélange Racémique est composé d' une seule sorte d' AA avec autant de D que de L exemple d'ionisation dans le cadre de sites catalytiques B) Définition / nomenclature de la structure Iaire Applicable peptide / protéines Définition : ordre d’enchaînement de la séquence des AA dans la molécule peptidique ou protéique en application direct du code génétique 1er AA : fonction amine non engagée dans une liaison , partie NH2 terminale ; N-term Dernier AA : fonction COOH terminale → C-term NH2 à gauche , COOH à droite On a par conséquent un suffixe yl à tous les AA sauf pour le dernier AA Lecture de la séquence en AA de N term → C term Colinéarité entre séquence des nucléotidiques et séquence AA NH2 avec extrémité 5' COOH sur 3' C) Liaison peptidique C'est lorsqu'on combine le groupement COOH d'un AAn et le groupement amine d'un AAn+1 avec expulsion d'une molécule d'H2O Création d'une liaison amide On a N-term NH2 non engagée dans une liaison On a C-term COOH non engagé dans une liaisons Piège : Dans le Glutathion : On a des liaison pseudo-peptidique ou isopeptidique Ce n'est pas le COOH porté par le carbone α qui interagit avec le carbone α de l'AA suivant (=liaisons isopeptidique) Il y a donc bien 2 liaisons amide dans le glutathion : 1 liaisons isopeptidique 1 liaisons peptidique La liaisons peptidique = Squelette de protéine : Les R , au niveau du groupement protéique ont un certain encombrement stérique : R de part et d'autre du squelette → configuration Trans Les Radicaux R se mettent en Trans (encombrement réduit) Ceci est vrai pour toutes les liaisons sauf 2 : Proline – Sérine Proline – Thréonine Tendance au Cis Tendance naturelle à l'isomérie Cis de ces 2 liaisons . Or l'organisme veux des protéines à isomérie trans on a donc famille des prolyl cis-trans isomérase dont Pin1 permettant passer d'une isomérie cis à trans : Amyloid precursor protein : si trans : pas de clivage de cette protéine si cis : clivage possible en peptide Aβ Peptide Aβ générés par clivage : agglomération pathologique : maladie d’Alzheimer Si on a un individu qui a une activité Pin1 réduite/inexistante → pas d'isomérie cis/trans , cet individu est donc prédisposé à Alzheimer Thérapie possible : Recherche+++ augmentation de l'activité de Pin1 → diminution de la progression de la maladie Propriété de la liaison peptidique covalente en équilibre avec une pseudo ionisation de la liaison amide (OOC-=NH+) La liaison peptidique a une liaisons plus longue qu'une double liaisons mais plus courte qu'une liaison simple Forme mésomèrique /pseudo ionisation /résonance entre liaison simple et double Liaison peptidique : 1,32 Ang ( → valeur moyenne entre double/simple liaisons) Liaison peptidique : Mesure peptides, protéines dans l'infrarouge : dès qu'il y a une liaison peptidique on utilise une loi de Beer-Lambert pour avoir la concentration en peptide/protéine. IR : entre 1600 et 1700 cm-1 La liaisons peptidique est une structure rigide et plane donc (rotation entre Cα et C ou N et le Cα ) Stable (covalente) Destruction de la liaison peptidique par : ébullition en solution aqueuse acides ou bases forts enzymatique dans l'organisme ( protéase ou peptidase ) D) Principes d'étude d'une structure primaire Développement multi étapes Etape 1 : Obtention des protéines pour le séquençage Il faut disposer de la protéine en quantité suffisante (mais les quantités nécessaires sont de plus en plus faibles avec les avancées de la science) Purification : Il faut concentrer la solution en protéines et enlever les molécules non protéiques : par dialyse par lyophilisation par ultracentrifugation Séparation /isolement : Précipitation (assez sélective ) Modification de l’environnement avec des sels : → précipite en fonction de la concentration • Sulfates d’ammonium • Sulfate de sodium Ultra centrifugation (cte de sédimentation) Chromatographie . Séparation chromatographique sur colonne (CLHP avec HP = haute performance ou haut pression ) Première chromatographie : Gel filtration/exclusion : → Taille + volume tridimentionnel Tamis qui filtre les petite protéines → Les grosses protéines ne sortent pas du tamis (PM et tailles différentes pour peptides et protéines) Systèmes avec perles pores dont les pores ont un petit calibre . Les protéines ayant un PM élevé sortent les premières car les autres passent dans les perles . Seconde chromatographie : Chromatographie échangeuse d'ions : on charge positivement ou négativement un support qui est le DEAE de célulose ex de tamis à charge positive : diéthylamino-éthyl(DEAE) de cellulose on prend le mélange : on charge + la cellulose , les substrat – se fixent au niveau des charges + des bille • les charges + seront donc éluées , • on change ensuite la charge pour éliminer les protéines de charge - Troisième chromatographie : Chromatographie d'affinité : on prend un substrat lié à nos perles , seules les enzymes spécifiques du substrat resteront sur le substrat Ac/Ag → on utilise des Ac sur la perle(=tamis) pour capter un Ag spécifique. Les électrophorèses : 2 types : 1er : Électrophorèse monodimensionnelle : Migration d'un mélange de peptides et protéines selon 1 dimension . Si on ne traite pas les protéines c'est la charge qui va servir : Sur gel agarose : électrophorèse simple de l'albumine , globuline(α 1 , 2 , β 1, 2 gamma ) IgA IgM , IgG ; si bloc entre β et γ → souffrance hépatique ; si pic dans la zone γ (IgG ) pic Ig monoclonal → maladie hématologique Si on fait un électrophrèse de type PAGE : sur gel poly-acrylamide (PAGE) + traitement au SDS (= dodécyl sulphate de sodium qui donne une charge – à toutes les protéine ) C'est donc le PM qui joue . Les protéines qui vont le plus vite sont les protéines de faible PM (vitesse de migration inversement proportionnelle au PM) On peut séparer les composés du sang avec le gros pic de l'albumine (qui migre le plus loin) : le taux d'albumine est proportionnel et indicateur de la nutrition ( la surface du pic diminue lors de dénutrition ) Les globulines : globuline (α1 , α2 , β1, β2 , γ ) Atteinte hépatique → plus de différenciation entre β et γ → bloc βγ Possibilité de désordre de production des Ig : Au lieu d'avoir un tracé classique on a un tracé avec un seul pic d'Ig d'une colonne produite de façon très important Pic d'Ig monoclonale (Igm par ex) 2eme : Électrophorèse bidimensionnelle Migration du mélange avec 2 dimension : Une selon la charge Une selon le PM Application : Si deux AA ont la même charge , on suppose que le PM est différent : C'est cette double migration (charge + PM) qui permet de différencier deux protéines ayant le même PM ou la même charge Soit 1 mélange avec 4 protéines dont 2 de même charge . On sépare les 4 protéines en 3 points (car 2 ont la même charge) . Une fois qu'on a fait migré dans un sens(charge) , on traite au SDS et dans un seconde temps la migration se fait en fonction du PM les deux protéines de PM différent mais de même charge sont alors séparées . Obtention d'une protéine de façon recombinante : ADNc (c = complémentaire) humains mis dans une bactérie → protéine Important : Les protéines recombinantes bactériennes ne subissent pas les modifications post-traductionnelles habituelles des cellules humaines donc la protéine produite chez un procaryote n'aura pas subit de modifications post-traductionnelles Etape 2 Savoir si la protéine a une ou plusieurs chaînes (cas idéal) Chaîne avec un groupement terminal NH2 et un groupement terminal COOH , ex : 1 chaîne A possède 1 groupement aminé 1 groument acide carboxylique Dans le cas idéal, 2 chaînes A et B ont des AA terminaux différents Pour identifier l'acide aminé terminal : On utilise majoritairement des enzymes : Exopeptidase : Enzyme coupant les liaisons peptidiques aux extrémités des peptides ou de protéines : aminopeptidase : coupe en N terminal carboxypeptidase : coupe en C terminal Endopeptidase : coupe à l'intérieur du peptide Identification du N-terminal Enzymatique → exopetidase : Leucine aminopeptidase : Découverte car elle arrivait à couper la leucine Elle enlève tous les AA N-term sauf les Prolines Aminopeptidase M : coupe tous les AA N-term Méthode Chimique : (protéine non réutilisable après) : Méthode au Chlorure de dansyle =dansylation (Dégradation) Réaction de Singer au 1-fluoro-2,4-dinitrobenzène (Dégradation) Réaction d'Edman protéine réutilisable après perte de N-ter (pas de dégradation) Utilise le phényl-thiocyanate = PITC PITC + protéine = ALCALIN On ajoute un acide fort anhydre (acide trifluoroacétique) extraction et identification de l'AA N-ter (AA-PTH) par : → HPL / chromatographie On peut faire un seconde round pour identifier par la suite l'AA n° 2 etc... Séquençage possible . Si on fait plusieurs cycles d'Edman , on peut identifier chaque AA et ainsi de suite . (Page de rajout) La fonction α-aminée de l'acide aminé en position N-terminale de la chaîne polypeptidique d'une protéine (ou d'un polypeptide) est traitée à pH alcalin par l'isothiocyanate de phényle (PITC), appelé aussi réactif d'Edman. On obtient un dérivé phénylthiocarbamyle (PTC) de la protéine ou du peptide. Ce dérivé est traité par un acide anhydre tel que l'acide trifluoroacétique. La liaison peptidique liant l'acide aminé en position N-terminale est spécifiquement coupée. Le dérivé anilinothiazolinone de cet acide aminé est séparé du reste de la chaîne polypeptidique par extraction avec un solvant organique, le chlorure de butyle. On traite ce dérivé instable par une solution acide qui le transforme en dérivé stable : le phénylthiohydantoïne acide aminé (PTH acide aminé). Le PTH - acide aminé est séparé, quantifié et identifié par chromatographie en phase reverse avec une phase stationnaire sur laquelle est greffée une chaîne alkylée en C18 (octadécyl) ; Le reste de la chaîne polypeptidique subit de nouveau l'ensemble du traitement et les acides aminés sont ainsi séquencés tour à tour à partir de l'extrémité N-terminale. Identification du COOH final Enzyme : exopeptidase 2 à profil non restrictif : Carboxypeptidase C Carboxypeptidase Y 2 à profil restrictif : Carboxypeptidase A Inactive si : AAn-1 = proline et si AAn = Arginine ou Lysine Carboxypeptidase D : Inactive si : AAn-1 = proline et si AAn Différent de l'Arginine ou de la Lysine Chimique : Hydrazynolyse (avec hydrazynol) Étape 3 : Si nécessaire , séparation des chaines (si et seulement si il y a plusieurs chaînes) On utilise la présence d'AA avec un groupement Thiol Coupure des ponts dissuflure Séparation des sous-unités (chaînes ) liées par liaison disulfure La coupe des ponts disulfures cause la disparition de la conformation native de protéines 1/ Oxydation à l' acide performique Exemple : Cystine (S-S) + acide performique → acide cystéiques (CH2-SO3H) Points négatifs : • Réactions avec la méthionine → méthionine sulfone • Destruction du noyau indol du Trp 2/ Réduction du pont disulfure : 2 composés réducteurs notamment (en 2 étapes) : Par 2-mercapto-éthanol → réactif de Cleland • = Dithiothréitol = dithioérytriol Coupe de S-S et libération de – SH SH – mais ceci est réversible donc : • 2ème étape : on bloque cette réversibilité par acétylation (on ajoute CH2-COOH sur chaque S ) • Blocage grâce à l'iodoacétate Coupure d'autres liaisons = dénaturation Par urée + chaleur Guanidium Dodécylsulfate de sodium = SDS Isolement : selon masse SDS-PAGE (notamment si on a utilisé le SDS pour couper) Chromatographie gel filtration/exclusion Etape 4 : Détermination de la composition en AA : Destruction de façon forte toutes les liaison peptidiques On réalise donc une Hydrolyse : Hydrolyse Acide : HCl avec 6N Avec une chaleur de 100 à 120 °C Pendant 10 à 100 heures ; Sous vide ( pas d'oxygène pour éviter l'oxydation des AA) Hydrolyse basique : Soude NaOH 2 à 4 N Pendant 4 à 8 heures À température ambiante hydrolyse basique : moins concentrée , moins de temps , moins de chaleur (donc plus efficace) Hydrolyse enzymatique : Mélange d' exo et d'endopeptidase coupant donc toute la protéines . Pronase : Ensemble de protéases issus du procaryote Streptomyces griseus Protéase très efficace capable de couper toutes les protéines humaines Il faut moins de 1% du poids de protéine à cliver en pronases car sinon la pronase s'autodigère (autohydrolyse de la pronase donc les AA de la pronase contaminent l'échantillon) Analyse en AA Dérivation (marquage des AA ) : 1 fluoro 2,4 dinitro-benzène Chlorure de dansyle Phényl-isothiocyanate Phthalaldehyde-2-mercaptoethanol Séparation : Chromatographique HPLC ou échangeuse d'ion Pic → identification via temps d'élution : Lieu du pic = AA Volume du pic : proportionnel à la quantité d'AA Étape 5 : Détermination de la séquence en AA Séquençage direct : Si <100 AA (dans le peptide) , Technique d'Edman qui fonctionne jusqu'à 100 AA bloquée par : glysosylation/acétylation, Quand on fait la réaction d'Edman il faut donc enlever les groupements osidiques les groupements COOH Après hydrolyse : si > à 100 AA Fragmentation avec différends types de coupure Séquençage des différents fragments obtenus Analyse informatique : croisement des différentes séquences obtenues pour obtenir la séquence primaire totale : Hydrolyse chimique : (quand je connais le site de coupure) Bromure de cyanogène ( NCBr) dans une solution avec HCl à 0.1N Acide formique à 70% : Rupture spécifique de la chaîne côté carboxy-terminal d'un résidu Met –AA Donc spécifique Hydroxylamine : ne coupe que si conformation Asn–Gly très spécifique Hydrolyse enzymatique : Endopeptidase ou Endoprotéase (origine : pancréas d'animaux /bactérie ) NH2-CO-N-C AAn-1 AAn-2 Trypsine Coupure si : AA n-1 = Arginine ou Lysine AA n différent de Proline Chymotrypsine Coupure si AA n-1 = hydrophobe encombrant → Phe , Trp , Tyr AA n différent de Proline Pepsine : Coupure si : AA n-1 différent de proline AA n = Phe , Trp , Tyr Clostripaïne : Coupe au niveau du C terminal de l'arginine Coupe la liaison Arg – X Lys endopeptidase (achromabacter) sur Lys – Pro Regroupement : combinaison des différentes hydrolyses et séquences (bio informatique) Nouvelles techniques d'études des séquences primaires Carte peptidique / Finger print : On pend un hydrolysat protéique entre une protéine connue et une inconnue (deux protéines proches tout de même) On n'étudie que les Peptides migrant de façon différente migration Et séparation SDS PAGE chromatographie sur papier , sur silice Mise en évidence des peptides différents entre deux protéines Séquençage des peptides différents (entre protéine normal et la protéine du patient ) Application du finger print : drépanocytose Hb normale majoritaire : HbA ( α2 β2 ) Hb anormale : HbS → anémie falciforme = dépanocytose (GR en forme de faucille ) solubilité réduite en absence d' O , précipitation dans le GR , destruction du GR , durée de vie réduite du GR . Les GR bouchent alors les vx → thrombose Pour ce patient on fait l'électrophorèse de son Hb et on compare à Hb1 Screening : électrophorèse de l’hémoglobine (hétéro ou homozygote ) 3 possibilités : sujet normal : sujet atteint de drépanocytose hétéro A sujet drépanocytose homozygote B C HbA HbS Si HbS → signe de drépanocytose Coupure HbS et HbA en 28 peptides par trypsine Séparation par électrophorèse SDS associée à une chromatographie descendante sur papier identification de la place des fragments par ninhydrine (chauffage à 80°C) coloration des 28 peptides Je part du principe que les peptides de même position on une composition en AA identiques donc les peptides en positon différente on une composition en AA différente Cas de la drépanocytose : 1 seul peptide différent sur les 28 , 1 seule migration différente Séquençage du peptide : Et la différente au sein de ce peptide n'est différent que d'un AA : • HbA : Glu (GTC) • HbS : Val (GAG) Mutation du 6ème codon GTC (Val ) remplacé un GAG (Glu) Avantage du finger print : permet d'identifier le peptide sur 28 qui porte la modification Forme de faux : la déformation ne se fait qu' en absence d'O, Les globules rouges drépanocytaires présentent alors de la désoxyHbS . La Val de la chaîne β , qui théoriquement au niveau de l' AA 6 ne devrait pas interagir avec la Phe et la Leu en 85 et 88 d'une autre chaîne β interagit de façon hydrophobe : Val → Phe/Leu Autre technique encore plus moderne : Protéomique / peptidomique : Analyse à haut débit de protéines/peptides On a notre protéine : on sépare (hydrolyse) la protéine et on obtient des spots protéiques = hydrolysat qu'on sépare par charge et masse . On fait subir 4 étapes à chaque spot : 1. Ionisation des peptides 2. Migration ( Masse&charge) des peptides permettant de séparer les ions générés à la 1ere étape et séparation en fonction du rapport Masse des ions(ou groupement d'ion) / leur charge 3. Les ions arrivent ensuite sur un capteur 4. Traitement du signal → spectre de masse spécifique de chaque spot , analyse via banques de données bioinformatiques : • interprétation masse/charge Exemple de séparation à l'étape 2 : MALDI TOF matrix assisted laser desorption ionisation time of fly Le temps de vol (TOF) dans un champ électrique permet de séparer les ions , en effet le temps de vol est proportionnel au ratio masse/charge Protétolyse de la protéine par trypsine → mélange de peptides Analyse en spectrométrique de masse Maldi-Tof Carte peptidique massique Comparaison à un profil dans les bases données Protéines identifiée par la carte peptidique E) Intérêt de la connaissance de le séquence primaire Liée à la structure primaire Caractère structural commun : appartenant à une famille (par ex : Ig) Lien entre structure 1 et 3 Orientation des foncions et de la localisation des protéines Présente séquence signal Nterminal Permet contrôle des l'export protéique Permet l'adressage intracellulaire notion de Protéines homologues : Liée d'un point de vue de l'évolution présence de la même séquence en AA à un endroit défini : résidus invariants présence de séquences différentes en AA à une endroit définit : résidus variables AA complètement différents + propriétés fonctionnelles protéique différentes : substitution non conservatrice AA différents mais de même type + fonction identiques : substitution conservatrice Permet l' étude de la taxonomie (liens entre les différentes espèces) +homologie en AA dans la protéine → 2 espèce sont plus proche Structure Tridimensionnelle (3D) des Protéines A) Structure secondaires On regarde l'orientation spatiale entre 2 AA adjacents au sein de peptides / protéines 1) Principes Effet mésomériques de la liaison peptidique CO-NH doit s'inscrire dans un plan rigide Squelette protéique = succession de groupes peptidique au sein de plans rigides liés entre eux Certaines liaisons sont bloquées d'un point de vue spatial 2 rotations au niveau des autres liaisons (car les première rigides) degré de liberté entre Cα → C : angle de torsion ; de liaisons nommé : psi degré de liberté entre N → Cα : angle de torsion ; angle phi Phi et psi peuvent prendre toute valeur entre -180 et 180 ° mais pour que les protéines soient thermodynamiquement stables , certaines valeurs de psi sont incompatibles Identifié par Ramachandan Pour Phi entre 0 et 180° et psi entre 0 et -180° pas de structure tridimensionnelle possible Feuillet bêta : psi + phi – Hélice pas droit : psi – phi – Hélice alpha pas gauche psi + phi+ 1) Les différents types de structure secondaire : Structure non exclusive → on peut avoir les α et β dans la même chaîne Présence simultanée au sein d'une même séquence d'AA ( peptides et protéines...) Hélice α : Disposions la + simple d'une chaîne polypeptidique (rhodopsine+++) Définition : squelette polypepitidique enroulé autour d'un axe avec groupement R des AA à l'extérieur du squelette hélicoïdal (aspect en tire bouchon ) Pour les AA de type L : (différent pour les structure D des bactéries) Hélices à pas droit Tour de l'hélice : 5,6 Ang 3,6 AA par tour Valeurs de psi et phi les plus rencontrées : Psi : - 45° à - 50° phi : -60° Stabilisation de la structure par liaisons H : Entre le résidu CO de l'AAn et le résidu NH de l'AA n+4 (tour de spire suivant) Hélice moyenne 12 à 13 résidus : 18 Ang 1 tour d'hélice = 3,6 AA Hélice Π ( compacte) 4,4 AA / tour Plus étirée Brin et feuillet β : Brin β quasiment impossibles à retrouver seuls (donc quasiment toujours en feuillet) Définition : squelette à structure étirées en zig zag avec des groupements R dans des directions opposées à l'axe principal du zig zag psi : 90 phi -120 Distance : Entre 2 AA d'une même structure : 3,5 Ang Entre 2 structures ipsilatéraux : (ou 2 radicaux R ) : 7 Ang Impossibilité pour les radicaux de rester isolés 2 types selon orientation des chaînes interagissant : feuillet β parallèle ou feuillet β antiparallèle(+stable) liaisons H plus proches → plus stable Il existe les coudes βs et les boucles oméga (non développé ds le cours) donc il existe + de 2 structures secondaires (pièges) 2) Le collagène exemple de structure extracellulaire Il représente 25% de la masse totale protéique extracellulaire formé d'hélices α ( à pas gauche ) → se regroupant en 3 chaînes de 350 AA chacune donnant une Super hélice à pas droit (= 3 chaînes d'hélices alpha de pas gauche ) : Cette structure est ce qu'on appelle le tropocollagène : 350x3 = 1050 AA : 300 nm de long 1,5 nm de diamètre 12 à 14% des AA du collagènes sont les : 3 , 4 ou 5 OH proline (interactions+++ avec l'eau périphérique ) Transformation de la proline en OH-proline par la prolylhydroxylase Nécessité de vitamine C comme cofacteur ( acide ascorbique ) Si absence de la vitamine C : • La Prolylhydroxylase diminue l'hydroxylation de la proline , interaction avec l'eau réduite => fragilité du collagène • → scorbut (problèmes tégumentaires , perte de dents , saignements) • ( scorbut = manque acide aSCORBique .) Réticulation du collagène ( pontage entre les triple hélice ) : Cette réticulation est basée sur la lysine : Concerne les résidus de Lysine 2 étapes : une enzymatique , une non enzymatique : Intervention de lysyl-oxydase(=LO) (LO) (pontage spontané sans LO) Enzymatique : 1 chaîne Lys → 1 chaîne allysine → pontage → allysine aldol Non enzymatique : 1 chaîne Lys → 1 chaîne allysine → 2 chaînes aldolique Réaction entre Lys C-ter d'une triple hélice et Lys N-ter d'un autre triple hélice Le collagène interagit avec l'eau mais n'est pas dispersé par elle car à l’intérieur les molécules d'eau sont expulsées : A l'origine de l' insolubilité aqueuse ( pas de dispersion car très condensé) Fibrille de collagène = environ 50nm de diamètre avec H2O à l’extérieur mais pas à l'intérieur !!! Déficit de fonctionnement de la LO : Collagène et élastine sont touchés par le déficit (fonctionnel ou de production) de la LO anomalie génétique : syndrome d'Ehlers-Danlos • hyper extensibilité des articulations , de la peau... • (irréversible ) Ostéolathyrisme : Non générique Au départ : très spécifique → décrite suite à l'ingestion chronique de graines de pois sucré ( Lathyrus odoratus ) : • présence de β-aminoproprionithril : inhibiteur LO trouvé dans le pois sucré notamment mais pas seulement • anomalies des os , • articulation , • Vx sanguin • réversible quand arrêt de la consommation B) Structure tertiaire 1) Généralités Association des éléments de structure secondaire entre eux Prise en compte de l’ensemble des AA d'une chaîne de protéines et non pas des AA adjacents (primaire et secondaire) on regarde l'organisation générale des AA Destruction structure IIIaire = dénaturation irréversible+++ mais quelques fois réversible (=renaturation) Par : Chaleur : cassure des interactions faibles (ex : albumine dans le blanc d’œuf qui cuit ) pH extrême : modification électrostatique / répulsion Agents dénaturant : phénol , alcool , acétone , urée , guanidium , détergents → Cassage des liaisons hydrophobes Renaturation → reprise de la structure IIIaire : Possible : preuve expérimentale sur ribonucléase. On enlève alors les agents dénaturants. Ribonucléase sous forme native et active : + urée et 8M et β mercaptoéthanol = désactivation de l'enzyme On élimine par dialyse les agent dénaturants Cette ribonucléase dénaturée et inactive va reprendre sa configuration et redevenir active : les ponts disulfures vont redonner sa structure tertiaire à la ribonucléase In vivo : spontané intervention protéique aidant la protéine à se replier correctement : protéines chaperonnes/chaperonnes (famille HSP) ces protéines sont présentes lors de la synthèse protéique pour éviter l'agrégation / Repliement inadéquat 2 ordres de protéines tertiaires : Motif : structure super-secondaires Groupements d'éléments structuraux IIaires formant un ensemble stable simple : βαβ β – α – β → 2 feuillets β séparés par une hélice α2 β2 Complexe : doigts de zinc : 4 résidus cystéine avec un atome de zinc ou bien 2 résidus histidine + 2 cystéines avec atome de zinc Ex : structures dans les facteurs nucléaires de transcription se fixent à l'ADN au niveau d'éléments de réponse de gènes : LXR (liver X réceptor) • = Facteur de transcription à doigts de zinc • = récepteur nucléaire (intervenant dans la synthèse du cholestérol) Les LXR reconnaissent le promoteur de gène cible avec leur doigt de zinc qui vont se ficher dans l'ADN de la région régulatrice du gène cible LXRE ( LXR response element se trouvant dans l'ADN ) Doigt de zinc = DBD = DNA binding domain = domaine de liaison à l'ADN Après activation, LXR se lie à la séquence d'ADN LXRE grâce à son domaine de liaison l'ADN c'est à dire son doigt de zing Le domaine : Unité structurelle pouvant être indépendante au sein de la protéines et pouvant être sortie(isolable) de la protéine qui dans les grosses protéines a des caractéristiques physicochimique d'une petite protéine globulaire Regroupant 1 à plusieurs motifs ( identiques ou différents ) Taille 40 à 400 AA Souvent : 1 domaine est codé par 1 exon 1 protéine peut contenir plusieurs domaines différents 1 domaine est doté d'une fonction spécifique dans le protéine ex : récepteur nucléaire aux rétinoïdes (RAR) permet au dérivé actif de la vitamine A (=rétinol=acide rétinoïque ) de réguler des gènes cibles Il présente 4 domaines Il peut interagir avec la zone régulatrice grâce au domaine C car celui-ci présente les fameux doigt de zinc βαβ dans sa structure . La région D = Hinge région interagit avec la région C . Quand il est fixé sur le gène cible il peut engendrer une transcription de base indépendante de l'acide rétinoïque : • récepteur A/B = AF1 → indépendant du ligand . Quand le second domaine E/F = AF2 fixe son ligand • augmentation +++ de la transcription Domaine de transcription ligand indépendant (AF1) ; Domaine de transcription ligand dépendant (AF2) = domaine transcription acide rétinoïque dépendant . Domaine de fixation ADN ( 2 feuillets β , 1 hélice α de 10 AA ) au contacte du grand sillon de l'ADN 2 doigts de zinc 3) Structure tertiaire en pathologie : le prion qui est à l'origine des Encéphalopathie spongiforme Encéphalopathie spongiforme retrouvées chez plusieurs espèces : Tremblante du mouton (scrapie ) Encéphalopathie spongiforme bovine(ESB) Kuru (Homme) Maladie de Creutzfeldt Jacob (Homme) symptômes :démence , coma , décès Maladie de Creutzfeldt-Jakob : mise en évidence de la protéine prion PrP 2 formes de cette maladie : forme héréditaire forme transmissible On ne trouvait pas l'agent pathogènes (ni bactérie ni virus) On l'a appelé(ATNC = Agent Transmissible Non Conventionnel) Transmis : par alimentation, greffe tissu contaminé, instruments de chirurgie vecteurs de pathologie ( neurochirurgie notamment ) Début de découverte en 1996 des deux configurations de PrP : PrPC (cellular) : • Protéine normale facilement soluble • Facilement dégradée par les protéases • Formée majoritairement d'hélices α et de boucles PrPsc (sc pour scrapie) : • Protéine anormale insoluble • Non dégradée par les protéases • Formé majoritairement de feuillets bêta • Lorsqu'elle est présente elle se dépose au niveau d'un cérébral (mort cellulaire « irréversible » ) Physiopathologie de Creutzfeldt-Jakob : Héréditaire : Anomalie dans le séquence en AA ( 20 mutations identifiées ) Mutation du prion prenant la forme d'un feuillet β Protéine moins stable donc se met en confirmation feuillet β → mise en conformation PrPsc , mauvais repliement → dépôts amyloïde ( mort dans les premières années de la vie) Transmissible : apport PrPsc : Au départ on a nos protéines sous forme PrPc Même séquence Iaire en AA Transformation progressive des PrPc en PrPsc par les PrPsc importées par l'alimentation Formation de dépôts amyloïdes Mort cellulaire Neurodégénérescence Début des signes cliniques suivit de la mort du malade C) Structure quaternaire Applicable quand la protéine est composée de plusieurs chaînes ou plusieurs sous unités identiques ou différentes Définition : C'est le niveau d'organisation de différentes sous-unités entre elles La stabilisation des différentes SSU se fait via : des liaisons H +++ Pont di-sulfure (parfois) parfois Protéines formées : d'un nombre pair ou impair de SSU de SSU identiques : protéines oligomériques (un type de chaînes identiques : protomère) Ex : hémoglobine α2 β2 : oligomère à 2 protomères Si α2 β2 γ3 : oligomère à 3 protomères Si α2 β2 δ : 2 protomères seulement 2 types de fonctionnements des chaînes entre elles Indépendantes Coopératives activité d'une chaîne dépendante de l'autre chaîne Coopération positive : Fixation d'un ligand sur une SSU qui favorise la fixation du ligand sur les autres SSU Coopération négative : Fixation d'un ligand sur une SSU → fixation du ligand inhibée sur les autres SSU Allostérie : modification de fonction et/ou d'activité lors d'un changement de conformation spatiale Mineure : Ex de l'hémoglogine : capable de prendre des conformations spatiales différentes (voisines et réversibles) en fonction de la fixation ou non de l' O au niveau de son noyau hème . Majeure : ex régulation enzymatique protéine kinase A (PKA) : 2 SSU régulatrices (R ) sensibles à AMPc 2 SSU catalytiques (C) Fixation AMPc sur SSU R → libération des SSU C Passage d' Enzyme inactive à protéine active → phosphorylation de protéines cibles sur sérine, sérine thréonine et tyrosine Complexe super moléculaire : association de plusieurs protéines formées de plusieurs SSU Ex : kératine → macrofibrille → cheveux : hélice α / super hélice / protofilaments / microfibrilles/macrofibrille /cheveu V. Les Glucides I) Généralités Molécules très abondantes : Végétaux (photosynthèse) +++ Procaryotes & eucaryotes Origine du mot : glucis → doux Autres dénominations : carbohydrates Cn(H2O)n (hydrates de carbone ) holosides (CHOH)n Mais aussi N, P, et S (glucides complexes)→ saccharides (racine sakkaron) = sucres Rôles biologiques : Stockage : réserve énergétique surtout pour les végétaux Les glucides mis en réserve prennent beaucoup de place car ils stockent de l'eau contrairement aux lipides Exemple de molécules complexes réserve d'énergie : → Amidon (végétaux) → Glycogène (hépatique / mobilisation rapide) Structure : cellulose (Base de la structure des végétaux ) chitine (invertébrés) Unités de base molécule fondamentale : ATP , coenzyme Maturation post traductionnelle (glycosylation ≠ glycation) Reconnaissance et différenciation cellulaire. Réaction Ag / Ac ( système ABO ) Goût sucré : Les récepteurs membranaires : (papilles gustatives ; langue ; bourgeon du goût ) Font la différence structure D/L Ils sont piégés par des non-glucides c'est à dire , les édulcorants non glucidiques : aspartame , saccharides , brazzéine Nomenclature particulière pour les glucides : Oses : petite molécule organiques à chaîne carbonée porteurs de groupements OH et de foncions COH , CO , NH2 ou COOH Selon la fonction carbonyle et nombre de C : Aldéhyde : Aldose Cétone : Cétose (cétone portée par carbone 2) → dihydroxyacétone Nombre de C : 4C = Tétrose , etc... Ex : ose à 6 C avec fonction cétone : céto-hexose Passage de aldose à cétose et cétose à aldose possible : inter-conversion ( cétose ↔ aldose ) Exemple : Glycéraldéhyde : 3C 1 fonction aldéhyde = aldose Il peut se transformer en cétose , c'est alors une réaction réversible Osides : combinaison moléculaire résultant de l'association d'au moins une molécule d'ose avec une autre molécule d'ose ou un groupement non glucidique La liaison est hydrolysable -Holosides : Liaison glycosidique → oses uniquement , Liaison glucosidique si au moins 1 glucose dans la liaison Si on a 2 à 10 : oligosides Si n >10 : polyosides -Hétérosides : liaisons aglycone ose + molécule non glucide ALDOSES et leurs dérivés OSES CETOSES et leurs dérivés GLUCIDES HETEROSIDES OSIDES OLIGOSIDES HOLOSIDES POLYOSIDES 2) Les oses A) Structure 1) Structure linéaire : Numérotation : depuis le C le plus oxydé , placé en haut a) Carbone asymétrique Tétraèdre / 4 liaisons simples avec 4 différentes substitutions Tous sauf le cétose en C3 ( dihydroxyacétone ) Stéréo-isomères : forme isomériques d'une même molécule due au(x) carbones(s) asymétrique(s) Si n = nombre TOTAL de carbones (≠nombre de C asymétriques) dans molécule , nombre de stéréo-isomères : → 2n-2 pour aldose → 2n-3 pour cétose b) Oses et lumière polarisées Rappels : Lumière polarisée /pouvoir rotatoire / centre chiral Lévogyre / Dextrogyre ( pas de corrélation avec série D et L ) 1 Carbone asymétrique donne 1 centre chiral dans la molécule On parle d'Épimères quand : 2 molécules présentent n centres chiraux mais ne différent que d'un seul centre chiral Exemple : D-Mannose et D-Glucose : diffèrent seulement par la position du OH sur le C2 2 possibilités pour passer d'un épimère à l'autre : Soit en 2 étapes : Première étape : D-Mannose → D-Fructose Seconde étape : D-Fructose → D-Glucose Ces deux étapes ne sont pas compatibles avec les cycles métabolique humains En humain il existe des épimérase (permet de faire en une seule étape ce qu'auraient fait les 2 réactions précédentes ) Forme biologique D majoritaire : Basé sur la position de l'OH porté par le carbone asymétrique voisin de la fonction alcool primaire en référence au glycéraldéhyde. Stéréo-spécificité des systèmes biologiques (reconnaissance des formes D/L) Exemples : transport membranaire actif par SGLT1(transporteur membranaire) uniquement D-Glucose transport passif de glucose GLUT2 ne faisant pas de différence pour les forme D et L B) Structure cyclique des oses Pas uniquement linéaires On s'en est rendu compte car la structure linéaire n'était pas compatible avec 2 faits expérimentaux : Si les oses étaient toujours linéaires , ils devraient toujours re-colorer la Fuscine (décolorée par le bisulfite ) Lorsqu'on met des oses en solution aqueuse il faut attendre quelques secondes avant que le pouvoir rotatoire se stabilise (mutarotation après dissolution) Ces deux faits expérimentaux ont expliqué pour il y a des structures cycliques a) Notions d'hémiacétal et hémicétal Réactions entre COH (hémiacétal) ou CO (hémicétal) et alcool b) Application aux oses ex : Aldohexose Formation d'hémi-acétal intramoléculaire entre C1(aldéhyde) et C5 (OH) Structure téra-hydropyranique (Pyrane + stable que furane) On prend notre D aldose qui , par hémiacétalisation devient un pyranose ayant une structure pyranique On peut former une structure de type tétrahydropyrane depuis un aldohexose mais il peut aussi y avoir une réaction non plus avec la fonction OH du C5 mais avec la fonction OH du C4 : On a alors formation d'une structure à 5 sommets Structure tétrahydro-furanose (entre C1 aldéhyde / OH C4 ) Hexo-cétose : structure tétrahydro-furanose entre C2 cétone / C5 OH Carbone anomérique : α et β anomère α ↔ linéaire ↔ anomère β pouvoir rotatoire muté → mutarotation (en quelques secondes) C) Propriétés des oses : 1) Généralités Solubilité : liée aux groupements OH / très hydrosolubles . Pas de spectre UV Mais on a un spectre IR spécifique lorsqu'ils sont peux , les cristaux d'ose sont incolores 2) Stabilité chimique : a) Milieu acide : Formation de type furfural ( à chaud /cyclisations + déshydratation forte ) Furfurale , réaction colorées +/- spécifique d'ose : Réaction du furfural avec α-naphtol La couleur se fait qu'on ait pris des aldose ou des cétoses Avec résorcionl ne réagit qu'avec les Cétose(qui ne donne jamais de réaction colorée avec Cétose un aldose) Alodose furfural → seul type à réagir avec l'orcinol (qui ne donne jamais de réaction colorée avec un cétose) Si on prend un réactif non spécifique ceci permet de générer une réaction colorée → BeerLambert (quantification) Identification d'un bon fonctionnement rénal , on regarde si le glomérule filtre bien : Débit de filtration glomérulaire = DFG : on injecte au patient de l'inuline (piège insuline) . dosage sang et urine + diurèse(=volume des urines sur 24H) : • Test de clairance rénale (élimination de l'inuline) qui mesure du débit de filtration glomérulaire • En cas d'insuffisance rénal : élimination de l'inuline réduite et filtration glomérulaire réduite b) En milieu alcalin. À froid (épimérisation / interconversion ) À chaud (dégradation) dégradation 3) Propriétés chimiques du groupement carbonyle a) Réduction des oses Réduction chimique au NaBH4 = tétrahydruroborate de sodium (par exemple ) → réaction irréversible Réduction enzymatique → réaction réversible Dans le cas d'une réduction d'une fonction aldéhyde on ne génère pas de C chiral supplémentaire Si cétone → C chiral supplémentaire ( avec 2 épimères ) Réduction des oses → voie des polyalcools (polyols) D-Mannitol D-Fructose D-Sorbitol Quand le D-Glucose se réduit , il donne le D-Sorbitol (= D-glucitol) On ne génère pas 2 molécules mais 1 seule Diabète : Le D-Glucose imprègne le cristallin où il a tendance à se transformer en DSorbitol . Comme cette molécule a de nombreuses fonctions OH et qu'elle est générée de façon très importante on a une capture très importante d'eau → déformation du cristallin se traduisant à terme par la cataracte b) Oxydation des oses Oxydation douce : seulement pour les aldéhyde qui donnent des acide aldonique (jamais de cétone) . Soit de façon chimique : Liqueur de Fehling : Ancienne solution utilisé en biologie Basée sur le fait d'une oxydation en milieu alcalin avec cations métalliques : sulfate de cuivre tartrate de K potasse ( KOH ) Servait à la Recherche glucose dans les urines : Lorsque la concentration sanguine de glucose < 10 mmole/L sang , le rein recapte le glucose dans l'urine à partir de 10 mmlole /l le rein n'arrive plus à recapter tout le glucose → glucosurie → liqueur de Fehling Soit de façon enzymatique : Avec la glucose oxydase et ses applications couplées à une peroxydase (bandelettes permettant de mesure le glucose ) : Transforme : glucose + O2 → acide D-gluconique + H2O2 (mesure de concentration en glucose) Seconde étape qui n'est pas une oxydation : H2O2 + peroxydase transforment une molécule de substrat incolore en substrat coloré . Réaction stéchiométrique d'ordre 1 Plus j'ai de D glucose , plus j’obtiens de substrat coloré (utilisation de la loi de Beer Lambert pour mesure la Concentration) 3 types de concentration : Glycémie : (diagnostique précis) Mesure du glucose dans le sang : diabète > 1,26g/l (=7mmoles/l) à jeun depuis 12H vérifiée 2 fois ( deux jours de suite ) définition du diabète par l'OMS ) Glycosurie : (dépistage) (glycémie > 10 mmol/l) → test de dépistage (incapacité à filtrer le glucose au niveau rénal) Permet via le dépistage de récupérer tous les diabétiques Glycorachie : ( LCR=LCS) Méningite : Bactérienne (diminution de la glycorachie ) Virale (pas de diminution de glycorachie ) Oxydation forte : Formation d' acide glycarique ou aldarique avec de l' acide nitrique concentré La fonction aldéhyde , aussi bien que la dernière fonction OH sont oxydées (COOH des 2 côtés) Addition / substitution du carbonyle Par fonction aminés → liaisons N α ou β osidique / oximes réaction de Maillard entre aldéhydes du glucose et protéines Ex les produits terminaux de glycation : (Advanced Glycations Endproduct) HbA1C (hémoglobine glyquée produite de façon non enzymatique lorsqu'on a un excès de glucose dans le sang. C'est elle qui est surveillée pour le suivit du patient) Par fonction phosphorique : Formation par exemple d' acide α D glycocasyl 1 phosphorique Activation pour la synthèse de glycogène 4) Propriétés des fonctions alcool a) Formation d'esters naturels (synthèse cellulaire) Ester phosphorique : Mono = Amp cyclique Molécule osidique à 5 sommets Chaîne C à 5 C . Adénine liée à l'ose par une liaison aglycone . P lié à 2 O du cycle osidique en 3 et 5 AMPc = adénosine 3-5 monophosphate cyclique) ATP = richesse en NRJ (rapport ATP/ADP= qté d’énergie de la cellule) déficit en E de la cellule si taux faible Esters sulfuriques : Dans les glycosasminoglycanes notamment (Tissus conjonctifs ) b) Formation d'esters organiques (non retrouvés à l'état naturel ) Esters acétiques , benzoïques sulfonés c) Oxydation Donne naissance à aux acides uroniques . Ex glucose → acides glucuronique qui peut se lier à des déchets/médicaments/hormones Notion de glucuroconjuguaison : acide glucuronique + médicament /hormone/déchet Se fait grâce à la glucuronyl-transférase (foie) formation de glucuronides (détoxification uninaire (rénale)) en effet on a une augmentation de l'hydrosolubilité des déchets / médicaments / hormones donc augmentation de l'élimination rénale glucuroconjuguaison = hydrolyse de composés pour l'élimination urinaire ( avec action de la glucuronyl transférase) D) Oses d'intérêt biologiques : 1) Trioses : phospho D glycéraldéhyde / phospho di OH acétone . Issus de coupure du fructose 1,6 di phosphate (aldose) 2) Tétroses : D érythrose 4 phosphate : cycle des pentoses 3) Pentoses D ribose aldose/ β D furanose lorsque cyclisé Présent dans les acide ribonucléïques et le CoA 2 désoxy D ribose : β 2-désoxy D ribofuranose OH remplacé par H → Perte d'un C asymétrique Présent au niveau : Acide désoxyribonucléiques Réaction Feulgen qui était auparavant utilisée pour caractériser l'ADN dans les cellules D et L arabinose . D arabinose : précurseur du D-glucose et D-mannose L arabinose : existant au niveau des plantes responsable de pentosurie alimentaire non pathologique (si consommation +++ de végétaux ) présence anormale d'ose car élimination de L arabinose+++ mais n'est pas pathologique 4) Hexoses D glucose : α D Glucopyranose (cyclique) aussi appelé Dextrose → pouvoir dextrogyre le plus abondant/important parmi les oses ( on dit qu'on réalise un « dextro » quand on le mesure au bout du doigt) Ose élémentaire du pouvoir rotatoire dans le sang Est à l'origine de : Amidon cellulose glycogènes (foie/muscles) Hormono-régulation d'origine pancréatique de la concentration sanguine en glucose : insuline (hypoglycémiant) → diabète si absence glucagon (hyperglycémiant) Molécules Apparentées : les hexosamines (amine remplace groupement désoxy): 2–amino, 2–désoxy hexose acides sialiques : D mannosamine + acide pyruviques (9C) famille d'hexosamines majoritairement sous forme de : • N/O-acétyl • N/O-glycolyl (O-R → concerne les C 4 , 7 , 8 ou 9, il existe donc de nombreuses formes de glycolylation) Les acides sialiques sont dégradés par la sialidase sialyl transférase → permet la CDT : • c'est le résumé de carbohydrate déficient transferrin Transferrine : 2 chaînes OLIGOSACCHARIDIQUES ( osidique ) de 3 ACIDES SIALIQUES max chacune : 7 formes possibles en théorie asialo-transferine monosialo-transferine disialo-transferine trisialo-transferine tétrasialo-transferine pentasialo-transferine hexasialo-transferine Dans un sang « normal » Jamais de monosialo-transferine de façon détectable Tétrasialo-transferine → forme majoritaire à + 75% Patient consommant anormalement de l’alcool ( 60g EtOH / J pendant au moins 8 j ) : apparition de monosialo-transferine ( non présente à l'état physiologique ) augmentation du pourcentage d' asialo-transferine et de disialo-transferine (apparition de formes peu sialylées ) L'alcool inhibe la fixation des acides sialiques du fait de l'action de l'éthanol au niveau de la sialyl transférase CDT ou CDT% : [ (asialo + monosialo + disialo ) / ( Transferrine totale ) ] * 100 Test : négatif si < 1,7 % positif : > 1,7% Normalisations en 4 semaines si prise en charge et réduction de la consommation d'alcool (test pour permis de conduire retiré aux alcooliques) Ce test est plus performant que γ-glutamyl-transférase (γGT) volume globulaire moyen (VGM) des globules rouges (érythrocytes) 5) Acide L ascorbique (apparenté au oses) Fonction éne-diol Fortement réducteur Forme furanique Incapacité de synthèse par l' homme (besoin journaliers ( AJR) : 50 à 100 mg / J ) Maladies liées : Scorbut : anomalie de synthèse du collagène / fragilité parois vasculaires Stress oxydant : La vitamine C luttant contre le stress oxydant Coenzymes de la prolylhydroxylate Vitamine hydrosoluble comme vitamine B (contrairement aux vitamines A D E et K ) 3) Les holosides A) Les oligosides 1) Généralités Condensation de 2 à 10 molécules osidiques avec liaisons glycosidiques Propriété de la liaisons glycosidiques : Stables à pH alcalin Hydrolyse acide cellules eucaryote les hydrolysent avec des osidases (hydrolyse enzymatique) Rappel : Liaison glucosidique si au moins 1 glucose dans liaison 2) Détermination de la structure d'un oligosides Composé d'un ou plusieurs oses ? Hydrolyse acide et mesure du pouvoir rotatoire oligoside homogène (si c'est une valeur connue ) oligoside hétérogène ( pouvoir rotatoire d'une valeur inconnue car +ieurs valeurs combinées ) chromatographie sur couche mince ou en phase gazeuse pour sortir chaque ose Cadre de plusieurs oses pour les oligosides 3 exemples d'oligosides (diholosides ) d'intérêt biologiques Selon la fonction réductrice incluse ou non dans les liaisons entre les oses Exemple de dioloside non réducteur : (plus de fonctions hémi-acétalique libre) Saccharose : diholoside des végétaux = sucre de table = sucrose glucose associé au fructose par les fonction hémiacétalyques (α1-> β2) αD-glucopyranosyl (1-2) βD-furanoside • Si osyl et oside → non réducteur car les deux liaisons hémi acétaliques sont dans la liaison Exemple d'un diholoside réducteur encore fonction hémi-acétalique libre lactose : sucre du lait • galactose + glucose • Galactose ( β1 → β4) glucose • β D-galactopyranosyl (1-4) β D-glucopyranose • Dégradation par β-galactosidase = lactase • Activité lactase intestinale : diminution activité avec l'âge → intolérance au lait si non production(ou mauvais fonctionnement) de lactase → non dégradation du lactose 4) Les polyosides Association d'oses élémentaire (n>10) Majoritaires dans la nature Appelés aussi glycannes (n>10) Homogènes (1 seul ose) ou bien hétérogènes (plusieurs oses avec différents types élémentaires) PM haut et variable d'une cellule à l'autre(car non lié au code génétique) Structure ramifiée ou linéaire Différence selon : fonction biologiques : Stockage d'E : amidon(végétaux) glycogènes (animaux) Structure : cellulose chitine Polyosides homogènes = homoglycanes : dextranes mannanes fructosanes xylanes (= xyloses n fois) etc... Polyosides hétérogènes : glycosamino glycanes 1) Polyosides homogènes de stockage Agrégat cytoplasmiques fortement hydraté car fonctions OH +++ Amidon (glucose) : Polymère de glucose Dégradation en laboratoire en cyclodestrine (ou clycloamylose) : cyclodestrine : • α (6 glucoses liaisons α1-> 4) • β (7 glucoses) • γ (8 glucoses) • Forme de cône : cavité hydrophobe / extérieur hydrophile • Vecteur et molécule important en pharmacie car permet la solubilisation aqueuse de substance hydrophobes (médicaments) Glycogène : Composé de D-glucoses avec des liaisons α 1 → α 4 , mais avec des branchements α1 → 6 tous les 8 à 12 glucoses Structure arborescente = ramifiée Réductrice Il n'est pas libre dans la cellules eucaryotes → lié à une protéine : la glycogénine (liaison avec la OH Tyr de la glycogénine ) Dégradé par : la glycogène phosphorylase (α1/4) et enzyme débranchante (α1/6) Notion de maladies génétiques : Glycogène phosphorylase et enzymes débranchantes : • Glycogénose = maladie de charge • ex : absence de (α1→ α4) glucosidase : maladie de Pompe (type 2) 2) Polyosides homogènes de structure : Cellulose (= association de nombreux glucose) 3) Polyosides hétérogènes Intérêt majeur : glycosaminoglucuroglycanes / glycosaminoglycanes/ GAG Condensation d'un dimère : hexosamines + acide uroniques (souvent glusoamine + acide uronique) Rarement libre dans la cellule et souvent avec des protéines : protéoglycanes 2 type de GAG : structure : (ex : acide hyaluronique /dermane sulfate / chondroïtine sulfate …) sécrétion (ex : héparine / mucoïtine sulfate ) Les hétérosides Non vu