D O S S I E R T H É M A T I Q U E Ischémie chronique du grêle ● B. Eisenmann* P O I N T S F O R T S P O I N T S F O R T S ■ Une ischémie mésentérique chronique (ischémie du grêle) nécessite une atteinte athéroscléreuse sévère, touchant plusieurs troncs artériels viscéraux du fait des potentialités extrêmes de la circulation collatérale. ■ L’atteinte de l’AMS est constante. ■ Une atteinte isolée du TC ne donne pas d’ischémie mésentérique. ■ La symptomatologie, rarement très caractéristique, peut être variable. Il convient de penser à l’ischémie mésentérique pour aboutir au diagnostic. Celui-ci pourtant ne doit pas être porté par excès. Une lésion artérielle, même très serrée, est, en soi, insuffisante pour porter le diagnostic. Celui-ci n’est pas artériographique. Il exige une confrontation soigneuse, clinique et radiologique. ■ Bien pesée, la chirurgie de revascularisation donne d’excellents résultats et évite le drame de l’ischémie aiguë et de l’infarctus intestino-mésentérique. sation est évident. Les résultats obtenus peuvent être qualifiés d’excellents avec disparition des symptômes et du risque d’infarctus intestinal. ANATOMIE ET SYNDROME D’ISCHÉMIE DU GRÊLE * Service de chirurgie cardiovasculaire, hôpitaux universitaires, Strasbourg. Un rappel de la circulation artérielle de l’intestin est essentiel à la compréhension de la variabilité des symptômes, en face de lésions qui pourraient, a priori, apparaître similaires. À l’origine, le système artériel splanchnique fœtal fusionne et régresse pour ne laisser que trois branches : le tronc cœliaque (TC), l’artère mésentérique supérieure (AMS) et l’artère mésentérique inférieure (AMI), très richement anastomosés. Ces anastomoses sont capables d’un développement considérable selon le siège, la sévérité, et la vitesse d’installation des sténoses (1). L’artère la plus importante est l’AMS. Elle vascularise le pancréas, l’intestin grêle, et la portion droite du colon. Trois niveaux d’anastomoses existent : – TC et AMS par l’intermédiaire des arcades pancréatico-duodénales (arcade de Rio-Branco) ; – AMS et AMI par l’arcade de Riolan, constituée par la colique inférieure gauche, branche de l’AMI, et la colique supérieure gauche, branche de l’AMS ; – AMI et artère hypogastrique : réseau anastomotique constitué par les branches de l’artère hémorroïdale supérieure (AMI) et les hémorroïdales moyenne et inférieure. Comme l’AMI est l’artère digestive la plus fréquemment oblitérée et qu’elle est souvent sacrifiée lors de la chirurgie aortique et colique, ses communications avec l’AMS et les artères hypogatriques peuvent se révéler essentielles ; – d’autres anastomoses peuvent exister mais elles sont de moindre importance. La compréhension des caractéristiques de la vascularisation soustend la pathogénie de l’ischémie mésentérique chronique. L’obstruction des artères mésentériques est d’origine athéromateuse dans l’immense majorité des cas (plus de 95 %). Quelques rares cas ont été décrits après un traumatisme ou une fibrodysplasie artérielle extensive, le plus souvent chez des patients jeunes. De même, une compression par ligament arqué, touchant alors simultanément le TC et l’AMS, a été décrite très rarement (2). D’un avis unanime, les lésions isolées du TC (principalement com- 206 La Lettre de l’Hépato-Gastroentérologue - n° 5 - vol. II - octobre 1999 L‘ ischémie chronique du grêle ou ischémique chronique mésentérique est consécutive dans l’immense majorité des cas à une atteinte athéromateuse (sténose ou oblitération) des artères à destinée digestive. Elle comporte nécessairement l’implication de l’artère mésentérique supérieure. Cette atteinte artérielle est assez peu fréquente, parfois méconnue, souvent asymptomatique par suite d’une disposition vasculaire très particulière du grêle tenant à l’existence d’un riche réseau artériel, largement anastomosé, et capable d’un développement remarquable. Dans ses formes symptomatiques, ce syndrome se traduit par des tableaux cliniques éventuellement très évocateurs. Le risque majeur est l’évolution vers l’ischémie intestinale aiguë engageant le pronostic vital. L’intérêt d’un geste de revasculari- pression par ligament arqué) sont incapables d’entraîner une ischémie chronique du grêle. Le diagnostic parfois évoqué d’ischémie gastrique n’a pu être démontré à ce jour. Les lésions athéroscléreuses touchent essentiellement les ostia des vaisseaux viscéraux, souvent en continuité avec l’athérosclérose aortique. Les occlusions touchent typiquement les premiers centimètres des troncs artériels, ce qui permet alors un développement de la circulation collatérale. Ainsi, des sténoses significatives de deux ou même des trois vaisseaux mésentériques peuvent être parfaitement tolérées et rester asymptomatiques. Cela explique également qu’au moins deux des trois vaisseaux doivent, en règle générale, être le siège de lésions sévères pour entraîner une éventuelle symptomatologie : règle de Mikkelsen (3). Il est vraisemblable qu’à jeun, les patients avec une ischémie chronique mésentérique ont un flux sanguin mésentérique suffisant pour assurer la viabilité de l’intestin. C’est l’augmentation du débit mésentérique requis par la phase postprandiale qui dépasserait les capacités compensatrices de la circulation collatérale ; la douleur serait la traduction de la libération de substances humorales encore non identifiées. L’ischémie chronique mésentérique reste une affection rare. Elle survient chez les patients de 50 à 70 ans, avec une nette prépondérance féminine. La douleur abdominale constitue le symptôme le plus fréquent. Il s’agit d’une douleur postprandiale à type de crampe ou de colique, de siège épigastrique, survenant précocément après le repas (dans les 15 à 30 minutes), douleur qui se prolonge durant deux à trois heures et qui disparaît progressivement. Assez rapidement, les patients réduisent la quantité de nourriture ingérée, et une véritable crainte vis-à-vis de l’alimentation s’installe (sitiophobie). La réduction alimentaire entraîne un amaigrissement souvent important qui peut, dans certains cas, atteindre ou même dépasser dix kilos, en l’espace de quelques mois. Une stéatorrhée a pu être notée ; ce symptôme reste cependant exceptionnel. L’examen physique constate l’amaigrissement ainsi que de fréquents signes d’athérosclérose généralisée. Ceux-ci se manifestent par des signes d’artériopathie des membres inférieurs. Il peut s’y ajouter d’autres localisations de la maladie dégénérative : coronarienne, cérébro-encéphalique. L’auscultation d’un souffle systolique épigastrique, quoique non spécifique, peut suggérer une sténose artérielle viscérale. L’association symptomatique peut constituer la triade classique : douleurs postprandiales précoces, amaigrissement, souffle systolique épigastrique. Lorsque cette triade est présente, le diagnostic d’ischémie chronique mésentérique doit être évoqué. Par ordre de fréquence cependant, une néoplasie digestive ou une autre pathologie gastrointestinale est le plus souvent suspectée. En règle générale, cette triade symptomatique est incomplète ou même absente. La reconnaissance de l’ischémie chronique mésentérique repose alors sur une forte suspicion clinique. Cette ischémie doit être envisagée chez tout patient qui présente un quelconque symptôme abdominal lorsque les autres causes classiques n’ont pu être authentifiées. Tous les examens doivent être mis en œuvre pour aboutir au diagnostic. L’écho-doppler est un excellent examen de dépistage pour déterminer la présence ou l’absence de sténose proximale du tronc cœliaque et de l’AMS. Chez le sujet à jeun, le signal vélocimétrique normal typique de l’AMS est triphasique. Un pic de vélocimétrie systolique supérieur à 225 cm/seconde dans l’AMS est fortement pathologique et traduit une sténose significative. La qualité du recueil et les résultats obtenus restent cependant très influencés par les conditions anatomiques (sujet corpulent, gaz intestinaux, état de jeûne ou non, qualité et quantité du repas...). Dans les meilleurs cas, les résultats à ce jour ne sont fiables qu’à 80 %. Dans la mesure où il n’existe que peu de faux négatifs, le doppler a un rôle certain pour éliminer une ischémie chronique mésentérique chez un patient suspect de cette affection. Cependant, une artériographie ne doit jamais être éliminée lorsque la suspicion clinique est suffisante, alors même que l’écho-doppler s’est avéré normal. En présence d’une sténose ostiale serrée, l’échographie bidimensionnelle est positive dans plus de 50 % des cas. L’apport de l’échographie tridimensionnelle pourrait être déterminante dans les années à venir. L’angiographie sélective biplan reste à l’heure présente l’examen de référence. La découverte de sténose ou d’occlusion est une condition nécessaire mais non suffisante pour affirmer l’ischémie chronique : les images radiologiques doivent être mises en relation avec les symptômes avant toute décision chirurgicale. L’artériographie biplan (4) comporte une injection globale et des clichés sélectifs du TC, de l’AMS et de l’AMI. Elle permet de déterminer l’extension des lésions artérielles, le développement de la circulation collatérale. Généralement, il existe des sténoses significatives ou des oblitérations sur au moins deux des troncs artériels digestifs (figure 1). Pourtant, dans un certain nombre de cas, le diagnostic d’ischémie chronique mésentérique n’est réellement fait que rétrospectivement lorsque les symptômes disparaissent après chirurgie restauratrice. La Lettre de l’Hépato-Gastroentérologue - n° 5 - vol. II - octobre 1999 207 FRÉQUENCE DES LÉSIONS ANATOMIQUES Des sténoses sur le système artériel mésentérique peuvent être notées de façon incidente lors d’un bilan effectué pour une autre pathologie. Cette occurrence ne signifie pas obligatoirement ischémie mésentérique. Si la prévalence d’une atteinte artérielle mésentérique asymptomatique dans la population hospitalière se situe entre 20 à 70 % des cas, seule une minorité de patients (0,5 à 3,5 % d’entre eux) présente des lésions significatives. Le plus souvent, ces lésions siègent d’ailleurs sur le territoire de l’AMI. Une telle lésion artérielle constitue pourtant un facteur de risque d’infarctus viscéral, tout particulièrement lors d’une intervention abdominale. De même, une chirurgie reconstructrice mésentérique apparaît justifiée chez des patients asymptomatiques, lorsque le bilan a mis en évidence une atteinte de deux ou trois vaisseaux digestifs incluant l’AMS. CIRCONSTANCES DU DIAGNOSTIC D O S S I E R T Figure 1. Artériographie de l’aorte abdominale (profil). Sténose serrée du TC et de l’AMI. Oblitération de l’AMI. Les autres explorations, endoscopie, laparoscopie, tomodensitométrie, scanner spiralé tridimensionnel et imagerie par résonance magnétique, n’ont pas d’utilité réelle dans le diagnostic pratique des lésions artérielles chroniques digestives. Les dernières techniques d’imagerie sont en cours d’affinement et d’évaluation. Certaines d’entre elles restent cependant indiquées lors du bilan étiologique des douleurs abdominales, dont l’origine vasculaire n’a pas encore fait sa preuve. L’évolution naturelle reste imprécise. Il existe cependant de bonnes raisons pour penser que l’évolution spontanée est défavorable. Taylor (5) a rapporté que près de 50 % des patients ayant fait un infarctus intestinal mésentérique ont présenté au préalable des symptômes d’ischémie chronique mésentérique. Par ailleurs, des cas de patients, chez lesquels une intervention était programmée pour ischémie chronique et qui ont fait dans l’intervalle un syndrome ischémique aigu mésentérique, ont été rapportés. L’indication opératoire est donc formelle. Le traitement reste essentiellement chirurgical. En théorie, la réparation d’une des artères mésentériques est susceptible d’amender les symptômes compte tenu de l’abondance de la circulation collatérale (6). Cependant, les meilleurs résultats ont été obtenus par des revascularisations portant sur plus d’une artère digestive. Quatre options de revascularisation sont disponibles. À l’heure actuelle, les dilatations endoluminales mésentériques, plus particulièrement celles de l’AMS, se développent. Les résultats pour l’heure restent en retrait par rapport aux techniques de revascularisation chirurgicale. Snidermann (7) rapporte treize patients chez lesquels une dilatation de l’AMS a donné un taux de succès primaire de 91 %, et une amélioration symptomatique chez onze patients. Cependant, un patient est décédé (8 %) et 50 % des dix survivants ont rapidement récidivé leur symptômes. Au prix de multiples dilatations successives, un bon résultat à long terme n’a été obtenu que chez 46 % 208 H É M A T I Q U E des patients. Cela n’est guère étonnant lorsqu’on considère l’importance des lésions athéroscléreuses aortiques de voisinage. L’utilisation de “stent” pourrait peut-être améliorer ces résultats. La technique s’adresse à ce jour principalement aux lésions peu calcifiées chez des sujets ayant des risques chirurgicaux importants. Les options de revascularisation chirurgicale sont l’endartériectomie viscérale, les pontages antérogrades supracœliaques et les pontages rétrogrades à partir de l’aorte sous-rénale. Il s’agit d’interventions lourdes qui nécessitent un monitoring approprié. L’endartériectomie viscérale transaortique est une intervention qui s’avère difficile, et requiert une large exposition rétro-péritonéale. Elle est souvent délaissée au profit des pontages, plus aisés. Les pontages peuvent être antéro ou rétrogrades, utiliser du matériel prothétique (prothèse en Dacron ou en PTFE), ou du matériel autogène : veine saphène. Le choix dépend de l’expérience du chirurgien, de l’extension des lésions pariétales aortiques, ou de considérations hémodynamiques. Il n’y a pas de consensus sur le nombre de vaisseaux à revasculariser, pontage unique (8) ou multiple. Actuellement, les séries ne sont pas suffisamment étoffées ni le recul suffisant pour donner un avantage définitif à l’une ou l’autre méthode. C’est la technique de revascularisation rétrograde qui apparaît encore la plus utilisée. L’abord de l’aorte sous-rénale et de l’AMS infrapancréatique est aisé. Des difficultés peuvent survenir du fait de calcifications étendues de l’aorte, et des plicatures possibles du greffon lors de la réintégration du contenu abdominal. La revascularisation rétrograde des branches du tronc cœliaque est plus malaisée. Les pontages antérogrades partent d’une aorte souvent épargnée par le processus athéroscléreux. Ils peuvent être uniques ou multiples (figure 2), concerner l’AMS proximale ou sous-pancréatique, le tronc cœliaque ou ses branches. Le flux, dans un tel pontage antérograde, apparaît plus physiologique et serait à même de donner une meilleure perméabilité à terme. Figure 2. Revascularisation antérograde du TC et de l’AMS par une prothèse bifurquée (contrôle a rtériographique postopératoire). La Lettre de l’Hépato-Gastroentérologue - n° 5 - vol. II - octobre 1999 RÉSULTATS R La mortalité opératoire de la chirurgie élective de revascularisation dans l’ischémie chronique mésentérique est de 4 à 12 %. Les différentes techniques produisent d’excellents résultats précoces, ainsi qu’une disparition de la symptomatologie dans plus de 90 % des cas. Après l’intervention, on assiste à une reprise rapide du poids. Les résultats à distance (5 ans) sont durables, avec absence d’angor intestinal ou d’ischémie aiguë mésentérique dans 80 à 90 % des cas (9, 10). É F É R E N C E S B I B L I O G R A P H I Q U E S 1. Luther B., Paul D., Loth F. Ergebnisse der chronische Kompression viszeraler Arterien im Tierexperiment. Z Exp Chir Transplant Kunstliche Organe 1988 ; 21 : 148-56. 2. Bacourt F., Goeau-Brissonière O., Koskas F. Compression associée du tronc cœliaque, de l’artère mésentérique supérieure par le diaphragme. Deux nouvelles observations. Chirurgie 1988 ; 114 : 762-8. 3. Mikkelsen W.P., Zara J.A. Intestinal angina - report of a case with pre-operative diagnosis and surgical relief. N Engl J Med 1959 ; 260 : 912. 4. Bakal C.W., Sprayregen S., Wolf E.L. Radiology in intestinal ischemia. Surg Clin North Am 1992 ; 72 : 125-41. REVASCULARISATION VISCÉRALE COUPLÉE AVEC LES RECONSTRUCTIONS AORTIQUES 5. Taylor L.M., Porter J.M. Treatment of chronic intestinal ischemia. Semin Vasc Surg 1990 ; 3 : 186-201. Toute chirurgie de l’aorte peut interrompre les voies de suppléances de la vascularisation mésentérique. Un pontage de l’AMS peut être envisagé s’il existe une sténose serrée de ce vaisseau lors du bilan préopératoire, même en l’absence d’ischémie chronique mésentérique clinique (10). De même, il faut s’assurer d’une bonne vascularisation colique à la fin de toute chirurgie de l’aorte sousrénale. Si le reflux par l’AMI est faible, si les pulsations artérielles le long des arcades coliques sont absentes, il est alors indiqué de procéder à une revascularisation de l’AMI. ■ 6. Gentile A.T., Moneta G.L., Taylor L.M. Jr et coll. Isolated bypass to the superior mesenteric artery for intestinal ischemia. Arch. Surg 1994 ; 129 : 926-32. 7. Snidermann K.W. Transluminal angiplasty in the management of chronic mesenteric ischemia. In : Stransness D.E., vanBreda A. eds.Vascular diseases : surgical and interventional therapy. New York : Churchill Livingstone, 1994. 8. Cormier J.M., Fichelle J.M., Vennin J. et coll. Atherosclerotic occlusive disease of the superior mesenteric artery : late results of reconstructive surgery. Ann Vasc Surg 1991 ; 5 : 508-10. 9. Ernst C.B., Shepard A.D. Chronic mesenteric ischemia. In : Zuidema G.D. ed. Shackelford’s surgery of the alimentary tract. Philadelphia :WB Saunders, 1995. 10. Christensen M.G., Lorentzen J.G., Schroeder T.V. Revascularisation of athe- Mots clés. Ischémie chronique mésentérique – Athérosclérose mésentérique – Revascularisation chirurgicale. A B O N N E rosclerotic mesenteric arteries : experience in 90 consecutive patients. Eur J Vasc Surg 1994 ; 8 : 297-302. Z - V O U S ! Tarif 1999 Merci d’écrire nom et adresse en lettres majuscules ❏ Collectivité ................................................................................. à l’attention de .............................................................................. ❏ Particulier ou étudiant Dr, M., Mme, Mlle ........................................................................... Prénom .......................................................................................... Pratique : ❏ hospitalière ❏ libérale FRANCE / DOM-TOM et CEE ÉTRANGER (autre que CEE) ❐ 380 F collectivités (57,93 €) ❐ 500 F collectivités ❐ 300 F particuliers (45,73 €) ❐ 420 F particuliers (76 $) ❐ 190 F étudiants (28,96 €) ❐ 310 F étudiants (56 $) (91 $) joindre la photocopie de la carte ❏ autre.......................... 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