S-Q-MOTAI-R-E 1ERE. PARTIE CHOC ET PERCUSSIONS : THEOREMES GENERAUX 10.1.1. IMPULSION D'UNE FORCE - DEFINITION 768 A. Impulsion élémentaire B. Impulsion intégrée C. Dimension de l'impulsion D. Remarques 1-0.1.2. FORME IMPULSIVE DE LA LOI FONDAMENTALE 771 10.1.3. DEFINITION D'UN PHENOMENE DE CHOC 771 A. Caractéristiques d'un phénomène de choc 771 B. Résultats complémentaires 773 10.1.4. THEOREMES GENERAUX A CARACTERE VECTORIEL 773 A. Théorème de la somme géométrique 774 B. Théorème du moment cinétique en un point fixe ou au 774 centre d'inertie 10.1.5. CHOIX DES REPERES EN THEORIES DU CHOC 775 10.1.6. UN MODELE CAPITAL EN THEORIE DU CHOC. CHOC DE DEUX SPHERES 778 A. Définition du choc direct 778 B. Application des théorèmes généraux 778 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. C. Indétermination du problème 779 D. Analyse du phénomène de choc 779 E. Levée de l'indétermination. Coefficient de restitution 780 F. Valeurs de € 782 G. Perte d'énergie cinétique dans le choc (cas général) 783 H. Percussion de liaison 784 10.1.7. ETUDE DU PHENOMENE DE CHOC COMME UNE PHASE DE MOUVEMENT 786 ORDINAIRE. THEORIE DE HERTZ A. Etude du contact : Loi de Hertz 786 B. Etude du mouvement 787 10.1.8. THEOREME DE L'ENERGIE CINETIQUE © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 792 2EME PARTIE CHOC SANS FROTTEMENT ENTRE SOLIDES 10.2.1. ANALYSE GENERALE DU CHOC ENTRE DEUX SOLIDES LORSQ'ON SUPPOSE LE FROTTEMENT NEGLIGEABLE 794 A. Effet d'une percussion sur un solide 794 B. Indétermination du problème de choc de deux solides 796 C. Etude du contact entre deux solides au cours d'un choc 797 D. Contact géométrique. Contact mécanique 797 E. Différents types de contact 798 F. Vitesse de pénétration 798 G. Les différentes phases du choc 799 H. Différents cas possibles 800 I. Calcul de la perte d'énergie cinétique au cours du choc 802 10.2.2. METHODE D'ETUDE D'UN PROBLEME COMPORTANT UN CHOC 804 A. Les trois phases d'étude 804 B. Exemple 804 10.2.3. UN PROBLEME CLASSIQUE : CHOC SUR UN CORPS TOURNANT AUTOUR D'UN AXE FIXE 811 A. Schéma adopté 811 B. Mise en équation 813 C. Cas particulier remarquable : centre de percussion 814 D. Application : calcul du centre d'inertie d'une plaque 819 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 3EME PARTIE CHOC AVEC FROTTEMENT ENTRE SOLIDES 10.3.1. CHOC D'UNE PLAQUE PLANE SUR UNE AUTRE PLAQUE PLANE MOBILE 821 A. Théorèmes généraux de la théorie du choc 822 B. Application des théorèmes généraux 823 C. Relations entre les composantes X et Y et les dérivées &L et ^ de la vitesse *VT (I) . dt dt S D. Discussion 824 826 !.. La vitesse de glissement initiale est positive 2. La vitesse de glissement initiale est négative 3. La vitesse de glissement initiale est nulle 10.3.2. METHODE GENERALE 826 835 840 842 A. Théorèmes généraux du choc 843 B. Lois supplémentaires 845 1. Loi de fin de choc 2. Lois de Coulomb C. Théorèmes généraux des forces finies 846 D. Expression de V^f(I) 847 ib E. Relation entre la vitesse de glissement et les composantes de *rs- 848 1. Etude du cas où il y a glissement 848 2. Etude du cas où il y a roulement sans glissement 849 F. Discussion du problème de choc © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 849 IERE P A R T I E CHOCS ET THEOREMES © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. PERCUSSIONS GENERAUX - 767 - INTRODUCTION Dans de nombreux cas pratiques les actions mécaniques mises en jeu agissent pendant un temps très court tout en ayant une grande amplitude. Soit -> une actions F. Ses composantes X, Y, Z ont alors lfallure suivante : Du point de vue de la loi fondamentale de la mécanique il n'y a pas de changement de nature. Par contre du point de vue pratique la différence est fondamentale : du point de vue physique il est très difficile de mesurer effectivement ces actions mécaniques. Aussi dans certains cas a-t-on été conduit à une formulation qui pour l'étude des mouvements permet de se passer de la connaissance effective de ces actions. C'est la théorie classique du choc. Nous verrons par ailleurs qu'il y a une conséquence mathématique importante. Il y aura au cours de cette phase [ t i> to1une brusque variation de vitesses que nous traiterons mathématiquement corme des discontinuités. Pour trouver le mouvement à l'issue de cette phase, nous aurons à résoudre des systèmes de Cramer où les inconnues seront les variations de vitesse au lieu d'avoir à trouver la solution d'équations différentielles du second ordre, ce qui explique le fait historique que la théorie du choc ait été développée très tôt. De nos jours il y a un renouveau d'intérêt pour la théorie du choc du fait de l'accroissement des vitesses des moyens de locomotion et des brusques variations qui peuvent survenir. C'est une théorie importante dans toutes les questions de sécurité. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 768 - 10.1.1. IMPULSION D'UNE FORCE - DEFINITION A. Impulsion élémentaire d'une force Soit une force F agissant sur un système quelconque. On appelle ->• impulsion élémentaire du vecteur F le vecteur "dT= F dt B. Impulsion intégrée de temps t^-t On appelle impulsion intégrée au vecteur F pendant l'intervalle l'intégrale vectorielle + 2 I = f' * F dt S C. Dimension de l'impulsion -2 -1 La dimension de l'impulsion est MLT T = MLT ; c'est le produit d'une force par un temps. En mécanique une autre notion se présente sous une forme comparable : c'est le travail dW = F.dSr C'est un scalaire. Il a la dimension 2 -2 ML T Le travail peut être nul sans que l'impulsion le soit. -*• -* Exemple : Supposons F orthogonal à V f Jt 2 + + W = 0 -» + 1^0 l 1*2 Jt ++ F.V dt = 0 + Fdt^O l D. Remarques Remarque 1 : le travail est un scalaire alors que l'impulsion est un vecteur. Remarque 2 : l'impulsion a une signification bien précise. Reprenons notre figuration de la force très grande qui agit pendant un temps très court : © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. Le vecteur I a pour projection fc C 2o 29 f f I X dt ; I Y dt ; •"t •'t 1 1 xz - J(* z dt L'intégrale rc2 X dt Jt est l'aire l hachurée. L'intervalle de temps pendant lequel la force agit est très court mais la force est très grande de telle sorte que l'intégrale X dt Jt l restera une quantité finie. Remarque 3 : Dans d'autres branches de la physique on rencontre le même problèi aussi a-t-on créé un modèle mathématique en introduisant ce qu'on appelle maint nant la fonction de Dirac ô(t) définie de la façon'suivante : 6(t) = 0 pour 6(t)-*» t ï0 pour t « 0 6(t) dt = 1 'o On peut encore la définir de la façon suivante © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 6(t) = 0 t <0 6(t) - -i- 0 < t < e ô(t) = 0 t >e e +0 - 770 - On peut donc représenter une quantité devenant très grande pendant un temps très court à l'aide de la fonction de Dirac. Par exemple si une force devient très grande pendant un temps très court nous pouvons envisager de figurer le phénomène à l'aide de ces fonctions. On pourra écrire par exemple X = XQ ô(t) pour une force qui devient très grande à partir de t=0 pendant un intervalle de temps très court. Il faut essayer maintenant de comprendre comment ce modèle peut recouvrir la réalité physique car il n'existe pas dans la nature de telles actions mécaniques. Considérons une action mécanique qui serait donnée par l'expression ti X --L a/rT e"a2 C'est une courbe classique (courbe en cloche de la fonction d'erreur). On sait que l'aire limitée par la courbe et l'axe des t>0 est égale à l'unité : I X (t) dt = 1 *P Autrement dit quel que soit a l'aire limitée hachurée ne cesse d'être égale à l'unité. Il en est en particulier toujours aussi si a-K). Le maxi de X tend alors vers l'infini. A la limite pour a=0 X sera nulle en tout point sauf pour t=0 où elle sera infinie. Elle coïncide donc avec 6(t). La force X est physiquement concevable. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 771 - Remarque 4 : En fait 6 ne représente pas véritablement une fonction. C'est une quantité qu'on a le droit, lorsqu'il s'agit d'intégration, de traiter comme une fonction. En fait plus exactement 6 est ce qu'on appelle maintenant une distribution. 10.1.2. FORME IMULSIVE DE LA LOI FONDAMENTALE ->Soit F la force agissant sur P. La loi fondamentale s'écrit : -* ->e F -.J* (P) m Multiplions par dt les deux membres de cette équation F dt = m dg Vg (P) C* •"•!&],-[*»],! I - m A Vg(P) Théorème : La variation de la quantité de mouvement d'un point matériel pendant un intervalle de temps quelconque est égal à l'impulsion relative à cet intervalle. 10.1.3. DEFINITION D'UN PHENOMENE DE CHOC Soit une force F agissant sur un élément matériel de masse dm. La loi fondamentale donne F - J8(P) dm Si F devient grand pendant un intervalle de temps très court, il en sera de ->g même pour J (P). Il y aura donc une variation très rapide de la vitesse. Précisons ce dernier point. A. Caractéristique d'un phénomène de choc '•• Çêl£Hl-âê_iâ_Yâ£ÎêJ:i2ïï ^e vites;se Nous allons renoncer à suivre la variation de F pendant ce court intervalle mais nous caractérisons son action par l'impulsion intégrée 2 I = r' - F dt Jt l La loi fondamentale donne sous forme impulsive | 2 F dt = m f(vg(P))2 - (vg(P) )2 1 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 772 - D'après le théorème de la moyenne on peut écrire Ven. (t2-',)-»[(vg(P))2-(v8(P)),J ~* ~* Supposons que F devienne très grand de manière que F de devienne de l'ordre c'est-à-dire que ce vecteur soit de la forme : vt -F ' - = t—!! — moyen o~ t i TJ- étant un vecteur de module non nul on a donc * = m [(vg(P))2 -(v8(P)),] La différence des vitesses est donc un vecteur fini. Il y a une brusque variation de vitesse, ce qui nous conduit naturellement à la traiter comme une discontinuité. 2 * tê«E2Ëi]ÈÎ2S^y-E2ÎS£«£^SÊ-£Îîâ2Êê-Erati2uement Eas l°rs de cette klH£2H£«YêIîâ£Î2B-^£_YΣ꣣ê Dans l'intervalle {t^t^ le vecteur Vg(P) reste naturellement un vecteur "compris" entre les vecteurs / V8(P)] et ( Vg(P)j . Le déplacement élémentaire du point P est "dT= V8(P) dt d'où 2 1 2 * r — P V8(P) dt P t l P = Ct - ct ;} V r P lr2 ^2 l moyen V moyen est un vecteur "compris" entre / V8(P)^2 et /Vg(P) \} . C'est donc un vecteur fini. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 773 - Par suite si (t -t ) est "petit11 il en est de même de ^j^o" Nous avons analysé ce qui se passe au cours du phénomène. On pourra donc prendre comme critère de choc le résultat limite : Lorsqu'il y a discontinuité âe vitesse sans variation de position* on dit que le point a subi un choc ou une percussion caractérisée par le vecteur + ft2 + TT = F dt S Dans le cas du choc on emploie le terme de percussion à la place de celui d'impulsion. B. Résultats complémentaires 1 • E£!£H£5i22_^lH2ê_!2!££--!isiê Une force qui n'est pas instantanée, c'est-à-dire qui reste finie pendant l'intervalle t -t donne une percussion •* -> P = F (to-t.) moyen 2 Y -*• Mais comme F est finie la rpercussion est infiniment petite avec (t -t ). moyen. 2 1 Elle peut être négligée devant les percussions finies. 2' ?êE£HS5Î22«^£-iîâiS25 On admettra que les lois du frottement sont les mêmes pour les forces de percussion que pour les forces "finies". 3. Perçussionsjgxtérieure s^Percussions_interieures - On considère que le postulat de l'action et de la réaction est vrai également pour les percussions. - Comme pour les forces on peut énoncer le théorème : les percussions intérieures forment un torseur nul. 10.1.4. THEOREMES GENERAUX A CARACTERE VECTORIEL EN THEORIE DES PERCUSSIONS On part des théorèmes généraux de la mécanique ou l'on part directement de la loi fondamentale. La première méthode est plus rapide. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 774 - A. Théorème de la somme géométrique d8 a8 + F •" = —^—. ex F dt somme des forces extérieures ex F dt « d a8 ex J Ç -*-M.-M. mais F ? + ex = ,L , F. k=l k (tl «, v"-[° ]2- [«*], 2 n r- v —i p-> -i 8 c ou encore : t» |t|JA«-p]2-p], t 2 J, |t] \--[sg]2-[°8], k=i ^k = a ? "" a i ^\F Percussi°n ^ue à la force F, '-•pj.-ro Théorème : La somme géométrique des percussions extérieures est égale à la variation de la quantité de mouvement. B. Théorème du moment cinétique en un point fixe ou au centre d'inertie Prenons un point fixe C (nous reviendrons sur cette question). Le théorème du moment dynamique donne : £(« - ^i (c) M ex » (C) dt = dy (C) g ïT(0 dt = [v g (0 J 2 - [v g (O J j • cl © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 775 - t t, Mais M— (C) dt ex Jf Z CP, A F, dt Jf —k *k 1 1 que l'on peut encore écrire .. f'2 _*. * — M (C) dt ext - k^l CPk A Jt C l n - ,2 k=l Posons 2 f „. F dt J k l ^ —*CR A P. k k n __^ ^ + , Z CP, A P, = M (C) moment des percussions extérieures en C k=l k k ex Mex(C) - [>(C)]2- [^(C)], Théorème : Le moment des percussions extérieures en un point fixe est égal à la variation du moment cinétique en ce point. Remarque : L'utilisation d'un point fixe n'est pas nécessaire car pendant le choc il n'y a pas variation de position. l.l.5. CHOIX DES REPERES EN THEORIE DU CHOC Nous allons voir que le choix des repères n'est pas aussi strict pour étudier une phase de choc que pour étudier un mouvement continu. La loi fondamentale s'écrit •* -*o F = Jg(P) Soit (R,) un re pêre en mouvement quelconque par rapport au repère galliléen J8(P) - Jk(P) -»• J,g (P) + 2 n ,g A Vk(P) K. K. J (P) = J T ~H> + TT A°? + "? A ("?A °?} la loi fondamentale peut s'écrire F - Jk8 (P) m - 2 J^8 A Vk(P) m = Jk(P) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 776 - Multiplions par dt les deux membres et intégrons entre t. et t? t ' 2 f -*" f+e g 1 r+e 1 ft2 + e g+k F dt - m I Vk (P) J 2 - I Vkg (P) J j - 2 m ^ ^ A V*(P) dt Jt Jt l = m l (vk(P))2 - (vk(P)) j L'intégrale : f 2 +g -*k ^k ^ V ^ Jt dt est Pet^te car le mouvement dans (Rk) i comme dans (R ) est tel que la vitesse a une variation finie. Cette intégrale sera négligeable devant une intégrale telle que Ct2 + F dt Jt qui est finie. i On peut donc écrire m A V^P) = TT - m A V,8 (P) & A signifiant comme d'habitude variation. Cette formule est absolument générale. Supposons maintenant que le mouvement de (R, )/(R ) soit continu, c'est-à-dire que (R, ) ne subit pas de brusque variation de vitesse pendant t -t . Alors A Vfc8 (P) = 0 -M, d'où -* m A V (P) = P m {pk(P)j2-pk(P)]l) = ? ce qui signifie qu'on peut appliquer la loi fondamentale relative au choc dans (R, ) comme dans (R ) . o D'où le théorème : II existe une infinité de repères où l'on peut appliquer la loi fondamentale concernant le choc. Us sont tous en mouvement continu par rapport à un repère galilêen. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 777 ~ Remarque : pour ce qui est du théorème du moment cinétique, qui sera déduit de la loi fondamentale les possibilités d'application sont en fait plus larges Soit R_ un repère d'origine G centre d'inertie du système et en translation par rapport à (R ) (repère de Koënig). o Nous avons pour chaque percussion appliquée en P. £. = m. A V^ft)+ m. A V8 (P.) J J J J J g* V8 g* mais (P.) J V8(G) ¥ (P.) : (R *) est en translation/(R ) J g 8 TT. « m. A V8 (p.) + m. A V8(G) CP. A ÏT. « CP. A m. A V8 (P.) + C?T A m. A V8(G) Pour le système nous avons : jl, CT A î. - .?, 3: A .. i^Cj) Kx(C) - [»l\2 - ["C*J, ^ M ex S 1 C i G 1<C) * -I f-"^^fe + + jl, S] A -j 4 ^(G) jl, "j ^ * * Î*<V -j ' [«(G) J 2 - [/(C) J 1 * ^ —^ MCG A A VS G < > ^<G>-[?«=)]2 -[?(«],. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 778 - 10.1.6. UN MODELE CAPITAL EN THEORIE DU CHOC. CHOC DE DEUX SPHERES Ce problème a joué un rôle considérable en théorie du choc et même plus généralement en mécanique. Il nous permettra de comprendre les problèmes qui se posent en théorie du choc. Mieux, il nous permettra de préciser notre propos initial à savoir que la théorie du choc est une théorie destinée à palier notre ignorance des actions mécaniques. En effet dans ce cas nous pouvons étudier le phénomène de choc comme un mouvement ordinaire car la théorie de Hertz nous permet de connaître la nature des actions au contact de deux sphères. A. Définition du choc direct Soient deux sphères homogènes S et S f de masse m et m1 qui vien- nent se heurter à l'instant t . Le choc est appelé direct quand à cet instant t leur vecteur rotation est nul et que les vitesses de leurs centres G et G* sont dirigées suivant la ligne des centres. Pendant l'intervalle de choc la ligne G t G 0 peut être considérée -> I 2. comme immobile. Nous la prendrons comme axe O.X Posons (v°(s))j • vj X0 ( VP(SI))1 - V'jlÇ à l'instant initial nous supposerons que les liaisons sont parfaites. B. Application des théorèmes généraux 1. Tl}§2Eê5fË-.ËH.S25£S£«c^n^^i3Më à_chacjue sghère en G * â (S) ——•""—•—"—- G M~D ex > ' <W°G) 9z. - (^°G).i 0 comme =Î G «V 2 ~ ( ^1 (fl°S) j = 0 —*~ (ft° s ) 2 = 0 Le mouvement qui était à t une translation reste à la fin du choc t mouvement de translation. * à (S') le résultat est identique. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. un - 779 - En conclusion on peut donc poser (V° 1 = V X \V S )2 V2 *0 / V° ^ = V AX V S'/2 2 0 2. Theorème_de_la_sonme_geomètrique La somme des percussions extérieures est égale à la variation de la quantité de mouvement. En projection 0 - m (V2-V,) + m' (Vf2-Vfj ) ce qui exprime encore que la vitesse du centre de gravité n'a pas varié. C. Indétermination du problême La théorie générale des percussions nous donne seulement une équation entre deux inconnues V - V et V -V . Il faudrait une équation supplémentaire pour lever l'indétermination. Et il faut pour cela faire une hypothèse sur la nature des corps comme y invite l'expérience qui montre que le rebondissement varie avec la nature des corps (matière). D. Analyse du phénomène de choc Pour cela examinons d'abord d'une manière générale la façon dont évolue la distance GG' = & pendant l'intervalle t -t . Il faut en effet abandonner la mécanique du solide indéformable pour expliquer le phénomène. On peut distinguer 2 phases * # phase t <t^t Les actions F s/st * t < t2 et F Q'/Q augmentent, il y a déformation locale : la distance £ diminue. * phase t <t£t Les actions F-, , et F f . diminuent et par suite £ augmente ensuite légèrement par suite de l'élasticité plus ou moins parfaite de la matière. La distance £ passe alors par un minimum. Ce qui implique que la vitesse S relative V ct est nulle ; en effet D GI ?.< >=!£ ^o = ° © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 780 - Les vitesses des centres d'inertie sont égales ^•?'*? 0 - *? -~s = (Vf - V) XQ vf = V * E. Levée de l'indétermination. Coefficient de restitution 1• t£s.£2EEs-Ë2St Eâlla^£eSen£-S2Hs On dit que les corps sont parfaitement mous quand ils restent en contact après le choc. Ce qui signifie que la seconde phase n'existe pas : t Vf = t . On a donc alors , en tenant compte de m (V2"vi) + m f (V f -Vf ) = = V m V2 + m f V 2 = m Vj + m Vjf m V V 2 = Vf 2 = + m'V L m A+ mf 2• të£-£2IEË«Ë22£-E§Elâ5£2£»£lâS£Î2HëË On dit que les corps sont parfaitement élastiques lorsque dans la seconde phase du choc les corps reprennent exactement leur forme initiale, la puissance développée par les forces intérieures étant nulle. On a alors : «SI. °n dt T2 - Tj - 0 soit encore y l m V£2 + m'V^2] - y I m V 2 + m'V[2| = 0 ce qui peut s'écrire m (V22-Vj2) + m' (V22 - Vj2) = 6 m (V2 - Vj) (V2 + Vj) + m' (V'2 - V'j ) (V'2+ V, ) = 0 En tenant compte de la relation générale : m (V2-Vj) + m'CV^-V'j ) = 0 2 + Vl V =V 2 V +V 'l 2 "V 2 = V'l " V l © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. Soit on a - 781 - (v2-v'2) = - (Vj-v'j ) ce qui donne vectoriellement tf'\ '-(<), Au cours du choc le module du vecteur vitesse relative nfest pas modifié mais il y a changement de sens. On peut parfaitement déterminer V ' et V' car nous avons les relations m V2 + m f V f 2 = m Vj + m'V'j f vVv V 2 2 = Vv1f -V lv ce qui donne V2 = V V 2 ' =v - 2 i V - Vf i l — —• i +^ m 1 +2 V - V TTÊT m £2£«r£2?2£!2H5èl££ a) m = m 1 V « vf 2 1 VV f = VV 2 l II y a échange des vitesses : chaque sphère possède après le choc la vitesse qu'avait l'autre avant le choc. b) m' ^ °Q y.1 = 0 C'est le cas d'une balle rigide heurtant une paroi fixe La balle rebondit sans perte de vitesse. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. V9 = - V - 782 - 3 • ^§Ë.ʧ2êlêii-SZE2£îîâË£«^Ê_ïïê]ï£2S Dans le cas réel les corps ne sont ni parfaitement élastiques ni parfaitement mous. La vitesse relative des deux sphères change de sens. Sa valeur absolue est multipliée par un coefficient e moindre que l'unité appelé coefficient de restitution. V 2 ~V2 = "£ (V 1 "V'l) °U enc°re (Vs') = " £ ( Vs' ) Remarquons que l'on retrouve les cas précédents : - les corps mous correspondent à e = 0 - les corps parfaitement élastiques correspondent à e = 1 Cette relation supplémentaire nous permet de déterminer V a maintenant le système : et V' . Pour cela on m V2 + m'V'2 = (m V} + m'V'j ) y - Vv f V 2 2 = - e (V - V 1 ; ) ^1 1 qui donne + m'V1 m V V - ' 2 - e m 1 (V * - V ) ; ' m + m1 De même m V] + m'V1 + e m (V - V ) V* = ! i 1_ 2 m + m' F. Valeur de g On détermine expérimentalement la valeur de e : billes de verre billes d'ivoire billes d'acier billes de liège billes de bois © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. e = TZ 1D e 8 " "o e « — "e = "o e = y - 783 - Dans tous les cas nous avons suppléé à notre ignorance de la nature exacte du phénomène physique par une hypothèse portant non sur les actions mécaniques mais sur les vitesses. Nous constatons par ailleurs que nous avons simplement à en résoudre des systèmes de Cramer. G- Perte d'énergie cinétique dans le choc (cas général) T 2- T . = ï m < v 2 2 - v 2 ) + I m ( v - 2 - v ; 2 ) mais on peut écrire T 2 - T j = 1 m [V2 + V, ]£V 2 - V j ] + I m' [>'2 + V',] [V2 - V',1 Mais on a en outre la relation fondamentale m (V2 - V^ + m'(V'2 - V'j ) - 0 VT, ' îm (V 2+ Y (V 2 - V - I m'(V2 T2-Tj - I m (V2 - Vj) (V2 - V'2 + Vj - V'j ) d'après la loi de Newton 2 "Tl = Im T V_ - V (V 2 ) "Vl) ° ~ e) (Vi ~ V'j > ' , ' - -ï-S- (v, - »• ) - v, m + m m +m •»• m'V1 m V 2 - Vl = — V v -v 'l} £ (V2-V,) mais = - e (V -V m V + m'V v2 - v, - +V - m V - m'V m 7 +m 7— tn'(V ! -V ) m + m1 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. , U e mf (V V } —-T m •*• m 1 - 'l L_ - ^_E_ (V - v' ) m + m1 - 784 - V Donc 2 - V 1= -^ (1+£) (V 1 -V ____________«__^ - LT = - - mlm l 2 m+m' T L 2 Ci U 2 -£e; ) V(v ^ l f 2 V V ;) 1 II y a toujours perte d'énergie cinétique dans le choc donc finalement perte d'énergie mécanique. Deux cas particuliers sont remarquables. 1. Corgs parfaitement mous : e = 0 T - T - - - mm> L 2 • 1 2 m+m' (yV - V )2 V ^ l i; 2. Corps^garfaitement^elastigues : e = 1 T2 - Tj - 0 On retrouve bien là un résultat conforme à la définition du choc parfaitement élastique. H. Percussion de liaison Nous allons voir que si l'on peut déterminer la percussion de liaison cette méthode ne pourra pas par essence nous fournir l'action de contact et le temps de choc. Nous pouvons facilement calculer la percussion de liaison. Posons : ^ss' =ffss'xo avec Vs = Vs xo \ "ss' + Vs =0 Appliquons le théorème de la somme géométrique à (S) seul : Vs'"^-^]. -> - - » • - * - - •iï gls = m [V 2 - Vj J V mais 2 - V 1 = - ^ ( l + e) (Vj-V,) vs--iw-< 1 + e > (v r v V> © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 785 - Prenons par exemple e m m1 Vj = = = 1 1 kg 1 kg 5 m/s V'j = - 5 m/s Vs = - 10 Mais la façon dfaborder le problème ne nous permet pas de connaître le temps de choc. Désignons par F , l'action de (S') sur (S) : *~-»~ F S'S -> =X X S'S 0 Entre la force et la percussion nous avons la relation ,'2 x s'sdt VsJt l La percussion est connue bien que ni la force ^ccf n^ ^e terr%>s de choc ne soient connus. Si nous connaissions la durée du choc il serait facilement possible d'évaluer l'action moyenne au cours du choc. En effet on peut écrire VS = [XS's]1 *- - moyen ' Ve! A titre purement indicatif pour montrer l'extrême importance du rôle de la durée du choc nous allons dans l'exemple précédent calculer X-f<J en fonction de L J . moy C _ct t : 2 l __«______ t20 - t. 1 en N nfJ I|XS'S(moyen 0,01 1 000 0,001 10 000 mais nos équations ne nous fournissent aucun moyen pour calculer t -t . © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 786 - 10.1.7. ETUDE DU PHENOMENE DE CHOC COMME UNE PHASE DE MOUVEMENT ORDINAIRE. THEORIE DE HERTZ. Nous allons voir que dans le cas des sphères, il est en fait possible de connaître X oof en fonction du rapprochement des centres des sphères et par bb suite mettre en équation complètement le problème. A. Etude du contact. Loi de Hertz Appliquons à S f une action P = - P XQ avec -> YX P>0 ^ rr t bbr 0 " A o £ * - |GG lrr f I " I à lféquilibre : îss, + PJ= o + ss' = p xo ? Posons a = R + R' - £ a est le rapprochement du centre des sphères. La théorie de Hertz indique qu'entre a et P on a la relation a ^LJL. (K+K')2 ^ff.p2 RR 16 . v - l "" v TT E ÏT» = K ] i v t " f TT E E > E? > modules d'élasticité f v, v, „. . ^ ,, . coefficients de Poisson On sait par ailleurs que la pression est maxi au centre de l'aire de déformation (cercle de rayon a) et vaut 3 p «j P j avec Tra • - v-v- <«•) & . p Nous pouvons exprimer P en fonction de a sous la forme P -\f~ï* 5- . ^ ~ • » T p.pi r -y R+R 9* (K+K')2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. a3/2 - 787 - P est donc de la forme P = n a3/2 ./Te n -y =• 9 ir avec R R 1 . R+R' 1 j (K+Kf) Si entre (S) et (S1) agissait un ressort élastique linéaire on aurait iC'i = ka B. Etude du mouvement OG - XG X0 Ô? = XG, XQ GG' = H XQ c t = R + R'-£ a>0 £ Q = R+R1 1. Actions_mécanigues_agissant_sur_^S)^_et_j(S^) ! 2 "*" » ^Q)TGG^ Fss, = -na / en(£-£ ggr| -»• F ss' = na 3/2 •* x o on a aussi ~* F s's = -n a 3/2 x * © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. o - 788 - 2 • §31îat ^2BS_ËH-52HYêS£S£«i§ll/i§i Appliquons le théorème de la somme géométrique à S et S f en tenant compte du fait que l'on néglige les forces ordinaires : iÇs, = m' JV Ts = »J~^ F Ce-T cette fois Fqqt e ^ ^qrq Qont connus. j"^ = X»(G) 1Ç JV- X"(G') X^ m x"(G) = - n a 3 / 2 m' x"(G) = n a 372 *"c - - l ^ «"a- - £ »3'2 = „ S-t-il a. 3 / 2 G mm —>•f -*• GG = £ X X"G, mais X - *" G* " XG = x l f r l - x" (y (y £ = £ f! mais a = R + R' - A a" = - (x"G, - x"G) on a donc a"fl A+ n m-fm1 3/2 f a =0 yii)!)) Equation différentielle du second ordre non linéaire. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 789 -. 3 - Ï2£ÉSEâiê-.ErS5îIïê-.Ë£-rêEEï2£ÎîêSËSJÈ-5§2ï Multiplions les deux membres de l'équation par a 1 a f alf A+ n m+mf 3/2 f f n y- a a = 0 mm L'intégration est immédiate a'2 A+ —_ m+m' — 2 . a5/2 = cte _— n 2 mm 5 Mais pour t=t • début du choc nous connaissons les conditions initiales a = 0 • a'1 - - £' a' = - fx' l G' - x! 1 cJ a» » - [V - V] a» a posons = - fvf - V 1 L I 1J 1 W « V - Vf a 'i = w i en portant ces deux conditions dans l'intégrale première 1 ,2 2 m+m' 5/2 1 T7 2 T +T a = -7 / ex 3 n —rmm z W1 1 / ,2 2 m+m' T2 , •7 (a' - TW. )=-•=• n ,-• •^ 1 3 mm ,2 a TT 2 = W l a 5/2 4 m+m' 5/2 , ~ 5nîS^" a } Lorsque la vitesse s'annule le rapprochement est maximum et nous pouvons le calculer. Désignons le par a* * a / I I mm't " V 4 n m+m' u2 \ 1 I l / 5J W 4. 2§termination_du_tem£S_de_choc A partir de l'intégrale première on peut écrire £ - ,Vw,2 - ï» «: «5/2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. ..± , - 790 - a) Phase du mouvement t pour t=t, 1 •* t * (4r) i "• W >0 dt I t. « t < t * donc £ > 0 on a donc dot dt .O 4 ^ m + i n ya5 / 2 "Tn * 1 5 mmP" * ,f . T~ -V^, d'où dot — dt = T + r~2 4 m+m VW. - T- n ;Y 1 5 mm' Posons T/T * '(X •* Posons a da 2 yV - i n 2^1 a5/2 Y 1 5 mm1 o — = x a pour a = 0 a = a -> * x = 0 x -> x = 1 • f\ t*-t 1 dx =^ "• IxT^ on trouve pour l'intégrale 1 dx = 1,47 V, - x5'2 ^ O b) 2ème phase t>t mais a fl * a" donc connue = - n <0 a1 * îfc t £ t^ t m+m f yi^iii a 1 décroit -»• MF a *3/2 =0 a' est négatif. On a da = dt x/jTi 4 m+m' - V W j - j ^r a dt = - da ï/ï — V^2 . 4 «Haï a 5/2 ^ 1 5 mm © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 791 fO «2 . «• . . ______ 5/2 2 >, - * & ° da •'a 0 dx t 2 - t* - - wSL. i •J i / xyi - xvT Nous pouvons déterminer maintenant la durée du choc t2-t, = t 2 - t* + t* - t] (i t2 - t, - 2£1 ta jo VTT77 s t2-t1=2,94 ^ 5. 5§£ËI2ÎSê£Î2S-^ê«Iâ-l2££Ê-âH-£2!iïS-.du-choc „ ^ .. ^ Nous savons que Fsgl = Xsgf XQ avec pouvons connaître __ 3/2 , or nous Xggf = n a à tout instant en fonction de t en intégrant lféquation : da */ 2 4 m+mf 5/2 dl'^V T7 Wj -In-1=r. a En particulier nous pouvons facilement connaître (X 3/2 ssf) maxi * ^SS^maxi = na ^« 2âl£iîI-.^S«Il⣣§IâEâ£îSB-£êI§£ÎYê Lfaccélération relative peut aussi être connue à tout instant* En effet : «.....„ 2^1 a3/2 ^^|i Nous pouvons calculer sa valeur maxi f l aff m-*-m. *3/2 Vli .» n a 1 f 'maxi mm © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 792 - L'accélération est souvent prise comme critère pour caractériser un choc. 7. Calcul de la percussion __«____.._.._.._ ____....___ TT ^^f Nous pouvons calculer la percussion comme dans la théorie du choc ou par intégration (théoriquement) w ss- '. [ xss' dt Jt l Nous constatons donc SUT cet exemple que si les forces sont connues parfaitement au contact la théorie spéciale des percussions n'a plus qu'un intérêt de simplicité. La théorie des percussions au fond revient à remplacer les lois sur la nature des actions mécaniques par une hypothèse portant sur l'état des vitesses. 8. THEOREME DE L'ENERGIE CINETIQUE La loi fondamentale pour les percussions donne pour un point matériel ^ ' _^ rt d-iï = dm (v°(P)j2 - (.V°(P) } avec dir = dF dt Jt î que l'on écrira pour simplifier l'écriture dïï - dm (V2 - V ) j -> Multiplions les deux membres de la relation fondamentale par y (V -** . ^ — dir V . 2 -> + V ). D'où •*• +V 1 J 2 1 = 1 "*" 2 •*" 2 (V^ - V j ) dm soit en intégrant pour le système 1 y f +2 \ \ +2 V2 dm - ~ Vj dm = Jpes Jpes \ *2 * ^1 -^ -^-5—dTT (1) Jpes Théorème : La variation d'énergie cinétique pendant un choc est égale au travail qui serait développé pour les actions de percussion si le point d'application de chacune d'elle avait pour vitesse la vitesse moyenne arithmétique entre "*" ~* 77 et V • vitesses en début et fin de choc. J. Ci © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 793 - 5£ïS£2Hê_! La formule établie en (1) nous permet de donner une expression intéressante du calcul du travail effectué par les actions mécaniques au cours du choc. Le théorème de l'énergie cinétique donne Çy = TT i& étant la puissance développée par toutes les actions mécaniques. ft^-^ §f dt On a donc 2 "" T l = T Jt avec Up= l V(P).dF Jpes L'intégrale {•L C3r dt Jt est le travail par les actions mécaniques entre les i instants t et t.. En comparant cette expression et celle obtenue à l'aide des percussions on a W 12 - f ^^2 - d7 J 2 P6S 5£2?2£2H£-^« II existe d'autres théorèmes énergétiques en théorie du choc mais leur emploi est en général restreint par suite des hypothèses d'applications très strictes. Ainsi en est-il du théorème de Carnot. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 2EME P A R T I E CHOC SANS ENTRE © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. FROTTEMENT SOLIDES - 794 - 10.2.1. ANALYSE GENERALE DU CHOC ENTRE DEUX SOLIDES LORSQU'ON SUPPOSE LE FROTTEMENT NEGLIGEABLE A. Effet d'une percussion sur un solide libre Soit une percussion TT appliquée en A6(S). Posons TT = TT u Les théorèmes généraux des percussions appliquées à (S) donnent : Théorème de la somme géométrique : Î-. K^co),-(?<«),) posons ÂV = (vî(G))2 - (v^G)), (^)2-*2 ( ~G),= ', -> —*• TT = m AV Théorème du moment cinétique en A : ÔTA î - ( P T (G)) 2 - ( y 7 ( G ) ) 1 - > • - > • - > • Désignons par (G, Xg, Yg, Z ) le repère principal d'inertie 7(G) = TG ti*l = avec I- = ]"A 0 LO o o~ 0 o cJR B S © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 795 - ( y°7c)) 2 - ( 17(6)) j = TG Afl°s en posant ^s - < ° V 2 - < â î > i Donc ^ _ GA A TF = I —*• A£2°s d'où II1 GA A î -' Aft° c b b o ~j_ o V- • i « ° -° HRs Nous allons montrer que l'on peut relier la percussion ir à la projection de V° (A) sur la direction ir V° (A) = V^G) + fl° A ~GA b •^> Projetons ce vecteur sur u V°(A).u - \F7c).u + (Q°0 A GA) u b Posons V°(A).u. = W° b La projection du vecteur vitesse de A sur y est ; "^ = w°s « W^ - '( V^A). u) . u Pendant le choc y et GA sont fixes. AW°C » Âv".u + (GA A u) AÎ2°0 b b AW°. = - . ~ÏÏ + (GTA~Û) . î "' (GA A u) . ir D m AW°S . î- -^- u + TT (GA A u î "' GA Au) u Soit encore + -> ^ __ ^ ] AW°0 - - + (GA .A u) . ï " (G A u) T b m © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 796 - ^ ->- r * " Posons GA A u = m .°k on peut donc écrire + + ^c = 1 S + n2 2 2 î( JL. + SL + S_ ) m A , -»• fl2 B 2 C 2 «•s-< = *£*¥*%•>' On peut donc écrire AW°C = K2 m b Remarque : Si G 6 l'axe (A,u) on a GA AÛ*= 0. D'où £ = 0, m = 0 , n = 0 à-t-i* B. Indétermination du problème de choc de deux solides Faisons le bilan des équations et des inconnues. Equations : on peut appliquer les théorèmes généraux à chacun des deux solides (S) et (S1). Au total nous aurons 12 équations. Inconnues : paramètres inconnus : les positions de chacun des solides ne varient pas au cours du choc. Il suffit donc seulement de connaître l'état des vitesses après choc, c'est-à-dire finalement les dérivées des 12 paramètres. inconnues dynamiques : c'est la percussion de contact ir DD , = - ^ bc i cb II suffit de connaître sa valeur algébrique. Il y a donc une inconnue dynamique. Au total il y a donc 13 inconnues dynamiques alors que les théorèmes généraux nous fournissent seulement 12 équations. Le problème est donc indéterminé du fait que jusqu'ici aucune hypothèse n'est faite sur la nature du contact. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 797 - C. Etude du contact entre deux solides au cours d'un choc Soient deux solides libres (S) et (Sf). La mécanique du solide invariable suppose invariables les distances des éléments mais ceci est difficilement compatible avec le phénomène de choc où les déformations locales ont une grande importance. La mécanique classique y supplée de la manière suivante en supposant que les déformations ne sont sensibles qu'au voisinage des contacts. On suppose que chaque solide est formé de deux parties "- un noyau (N) parfaitement rigide limité par une surface (a) - une pellicule de masse négligeable qui subit seule la déformation. Elle est comprise entre (a) et (Z). D. Contact géométrique. Contact mécanique - Contact géométrique : II est réalisé lorsque les deux surfaces (a) et (af) viennent en contact. - Contact mécanique : II est réalisé lorsque les deux surfaces externes (Z) et (Zf) viennent en contact. Cette façon de voir correspond à l'observation du problème d'une part et d'autre part à une façon de voir généralement adoptée : Par exemple si deux solides (S) et (S' sont liés par un ressort on ne considère pas qu'il s'agit d'une liaison au sens de la géométrie ou de la cinématique car chacun des solides peut du point de vue géométrique se déplacer sans être gêné. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 798 - ->• Dès que le contact mécanique est réalisé il existe une action F = f -> "" F QÎQ et comme il n'y a pas de frottement elle est dirigée suivant la normale commune II1. E - Différents types de contact 1°) Pendant la durée du choc t - t les deux corps sont en contact géométrique : alors la liaison est dite permanente ou de première espèce. 2°) Pendant la durée du choc le contact mécanique est réalisé et le contact géométrique n'est réalisé que pendant une partie de l'intervalle. La liaison est dite non permanente. On peut alors distinguer 3 cas. a) le contact géométrique est réalisé seulement pour t=t . La liaison est dite de seconde espèce. b) le contact géométrique est réalisé seulement pour t-t-., la liaison est dite de troisième espèce. c) le contact géométrique est réalisé pendant une partie de l'intervalle mais ni au début ni à la fin. La liaison est dite de quatrième espèce. Cette distinction a une grande importance : dans le cas d'une liaison de 2e, 3e ou 4ème espèce; chaque solide est libre de se mouvoir indépendament de l'autre du point de vue de la géométrie. Au contraire dans le cas d'une liaison de 1ère espèce le mouvement des deux solides ne peut être indépendants. En particulier nous verrons que toute transformation virtuelle compatible devra s'effectuer de manière à respecter cette liaison géométrique. F. Vitesse de pénétration © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 799 Soient 0 et 0:| deux points appartenant aux noyaux de (S) et de (S1) et situés sur la normale commune ; posons 00f -> _ \ÔO'\ Soient deux points P. et P? appartenant aux noyaux. D'après la cinématique du solide invariable v|,(P2) -^.(p,).+ 0*. Ap-^2 v|,(P2).n - v|,-(Pj).n Ce n'est autre que le théorème de 1'équiprojectivité ; tous les points situés sur la normale commune ont même projection sur cette normale commune. S i S 1->1 \ n-> Posons Wb f * IVctCP,)// soit encore \ b 1 ' -w|, - w|t. . n avec w|, = v|, (Pj).n ^ - v(^<P,) . -E- )-Sr b . joo'l / |oo'.| (v^(P).Ôo"') . ÔO7 V S -1 / w5, - —p-j S (OO1)2 s W , est appelé vitesse de pénétration de (Sf)/(S). S- Les différentes phases du choc - Il y a d'abord une phase de compression pendant laquelle Ws 0, b est dirigée vers (S). Les deux corps se rapprochent, les pellicules se déforment. Q - La vitesse relative W et elle change de sens. t s'annule pour ^ t=t e^t., t^C - Ensuite les pellicules reprennent plus ou moins leur forme primitive. C'est la phase de restitution. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 800 - H - Différents cas possibles '• iês-£2EE£_£2E£-EêE£êi£Ê2e5£_22H£ Seule la première phase existe. La déformation subsiste t~s\ \Wct J = \ S /2 0 soit encore w|f(P).n - 0 ( \w° b7(P) ~ V*7P)) b / n -0 2 • Lê5.£2EES.<Ë2S£«E5Elêî£Ê5îëïîi-iiâ5£Î3îiëS On dit que les corps sont parfaitement élastiques s'ils reprennent après choc leur forme initiale, le travail développé par les forces intérieures étant nul. Nous allons voir que cette hypothèse conduit au fait que la composante normale de —^ W;?,(P) change de sens pendant le choc sans changer de valeur absolue. * 1e méthode : utilisation de la formule qui permet d'évaluer le travail des actions mécaniques. T 2 " Tl comme W 1 0 ^. . =0 12 élastique = ^^élastique + ^^liaison on doit avoir (W 12^1iaison ' °_ -*. [v;,<p>].2 +[v;,(p)]j W]2 = TTgg, soit encore comme _ ir DO , + Tr 0 , c * 0 ^ D D _ +Tr ^ ^ [vg,(p)] *rv|.w] 2 1; ss1 = ir mais v|,(P) = V^,(P).n n+nAVg,(P)An Vg,(P) - Wg,.n + n A v|,(P) A n Comme TT OO I = itcc, n DO (liaison parfaite) OO CM •) = * kW 12;L ^SS' © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. (wp 1 b z2+(w^,) b * 2 + _ ^ Ev;(p)]2 [v;(p)l, S'S- - 801 - (W _) = 0 entraîne donc comme T CC , ^ 0 1Z. JL oD S / S \ ( Ws,)2 = -( W gf )j soit encore (?.);<?,), * %ème méthode : (W 2 r^ f' + + ^S'S^(P)dt+ 12>L- ^SS'^'(P)dt Jt ^^ ^s-s + ? ss' = avec ° F ss' ' = F ss"" Vg(P) = (Vg.n) n + n A V°s A n V ° , ( P ) = (Vg,.n) n + n A V°, A n Posons W°g = Vg .ï W°s, = V°, . n \2 (W ) 12 L = Jt (W 12 } L = f* F S'S- W °S dt + l ^2 Jt F SS'- W V J'i F SS' W S' dt mais l g 2 —*~ AWgf = k ïïg , ce qui donne ici s' = fc2 ^ss' AW mais : C- "è ^' F dt SS' F ss' = dT ^ss' " = J- A k2 dfc s Ww S' ^2 .2> ' ^ (W Jt © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. ! ^. d WSS, - 802 - On a donc finalement ,fc2 S' d WS' = ° W Jt l Kl - MO, ' • [K,>2*^,),][(»ss,>2-<»*,)]= o soit (H*,) = - (WJJ,) Remarque : La démonstration a été faite dans le cas de solides libres mais elle subsiste dans le cas où il y aurait des liaisons qui donneraient un travail nul. 3. Cas^general_£_cor£S__2uelcongues Les solides ne sont jamais ni parfaitement mous ni parfaitement élastiques. On adopte alors l'hypothèse de Newton. On pose si (w;f) =-S (w^ ) 2 1 £-0 les corps sont mous 6=1 les corps sont élastiques I. Il y a toujours perte d'énergie cinétique dans le choc sauf si les corps sont parfaitement élastiques On a T2 - T, - (W,^ + (W,^ (4) T mais on a T 2- l =7f S S ' ——2 ( W°f ) - ( W^f ) (^2 -'(^.) = k l TF^, H?), ' k' Vs (^)2-(^.jj > © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. • (^2>k'2) ^, - 803 - ce qui donne î~ ( WS ) —*~ \ V '2 = îfoo» ""?"" v - V( WS ; S' 1 2 2 k^ + k ' ^ &b (ws')2-(wsS')i *SS' " k 2 + k' 2 On a donc F T ? ?" ( W S< ) ' (WS') L 2 1 . ] 22 " T l - î 2 Z ' k22 + k f 2 Compte tenu de l'hypothèse de Newton 2 T ;) 12 - Tij = - — 2 U(l - 'G k2 + * f2 S 2 ; ^ S ?CW 1 ) La perte d'énergie cinétique est maximum pour €=0, elle est nulle pour £=1. Remarque 1 : G et G' appartiennent à la normale . ,2 , 2 1 k »— m k 1 =T m T2 - T\ « - 2 1 n - s2m+m ) mmt 1 l U ; s rw y ^^\ f et l'on retrouve une formule connue. Remarque 2 ; La percussion est deux fois plus grande lorsque le corps est parfaitement élastique au lieu d'être parfaitement mou. —*~ "rïqq» bb ~ ("s?* 2) - s>(? ]) o o k2 + k'^ c (wc,)0'« 0 Si les corps sont parfaitement mous o ^ (w^), ^ ^SS^M = -k2 + k,2 C Si les corps sont parfaitement élastiques C (wc,)0 = - (w , ) b £ O 1 (7rssi>E 2 2 ( , "" kiM +k' (ir SS'}E = 2 (ir SS'}M Ceci a une grande importance dans le choix des matériaux constituant les corps subissant des chocs, \ © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 804 - 10.2.2. METHODE D'ETUDE D'UN PROBLEME COMPORTANT UN CHOC A. Les trois phases d'étude Un problème de mécanique comportant un choc s'étudie en 3 étapes. 1e phase : le mouvement avant le choc : C^/>> *yl L'étude du mouvement avant choc permet de connaître position et vitesse en début de choc c'est-à-dire les conditions initiales du choc. 2e phase : le choc proprement dit : £t7., t~\ L'étude à l'aide de la théorie du choc permet de connaître l'état des vitesses en fin de choc. Comme la position du système n'a pas varié, la position est connue. On connaît donc les conditions initiales pour la phase suivante. 3& phase : le mouvement après choc II s'étudie comme la première phase avec comme conditions initiales les conditions de fin de choc. C'est cette fin qui sera très importante pour l'étude des sollicitations du système. B. Exemple : nous allons traiter ainsi un exemple classique : la traction par choc lorsque le choc est mou La masse (S9) tombe sur (S ) d'une hauteur h. ' • §£H^ê-^H_S2HYê5?êB£ §YâS£.£Îî2£ Elle est élémentaire ici. Donnons simplement les résultats fin de 1e phase: © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 805 - —*~ * "*" position définie par OA' = z Zn Solide (S) . ''"" ->• vitesse V . -)• = V Z position définie par ^ + vitesse V = V ZQ Solide (S') avec V = / 2 gh —+~ *+ OA = z Z~ avec Vfj = 0 Mais cette étude peut être elle même un problème complet. 2. Etude_de la^E^âSê.de^choc^^Vitesses^en^fin_de_choc Le choc crée une brusque variation de vitesse sans variation de position. -»- Le théorème de la somme géométrique en projection sur Z m (V2 - V j ) + M (V'2 - V f j ) = 0 mais V1 = 0 V = V2 (choc inélastique) (corps initialement immobile) m[V2 - V^ + MV 2 - 0 v 2 m = M+ m V 1 mais V} = V2 gh V V 2 = —2— \/2z ahn M+m V 8 ^ • l3Hâ£Î£2-^H-E2HY£2Ê2JÈ-.^£-.ilêSSêSfeIê-â£lIS-£Îî2£ F^ -»• P - (M+m) J°(G) R - K (zmais On a z= z ^ •— + z Z Q ) + (M-i-m) g « (M+m) z" avec zn longueur sans contrainte z longueur dans la position d'équilibre statique z déplacement à partir de la position d'équilibre - K (z - ZQ) + mg = 0 V © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. donne - 806 - L'équation différentielle peut s'écrire - K (z* + z" - ZQ) + (M+m) g = (M+m) z" - K "z + mg = (M+m) "z" L'équation peut donc s'écrire (M+m) z" + K z = mg soit encore p. + -L. I . JÏÏL M+m M+m L'équation sans second membre a pour solution z = A cos Œt + B sin flt avec " = V^ La solution de l'équation avec second membre est ~~ - mS M+m Z ~ M+m K I = M K z" = A cos Qt + B sin Jît + ^ K II suffit maintenant de déterminer A et B d'après les conditions intiiales (fin de choc) t = t BR •" nig z - - -f __ z = ^ 2.= ° I 2=M^V^r gh \/M*™ \/9~Il, - ï5ï • V2 V-R- - m ^ m v 2 gh ^ / M+m . ^ cos fit + -—&V — sin fit H- me J m \/2 gh (1 - cos Qt) + — — VK (M+m) sin ftt ^' Flëche^maxijwjm^ou^flèche dYSa5ji3uê Le déplacement maxi est z . tel que H maxi % r* 2 || = V 2 g_ maxi ! ' K2 = 2£ K 2~ K + V V + i TT gh K (M+m) 2 m EÊ ) VK; ( + Z2 + Ei. K 2& ^2-. nh K M+m est la flèche qui serait due à la masse m (flèche statique) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 807 - 2 T Ûmaxi.) - fs +Vf s + 2 f sh -2M+m on peut encore écrire (7 . ) = f ( 1 ••• Y 1 + 2 •£• —^ maxi s y fs j+ M / m ) On appelle coefficient dynamique "• "\/'*2£ 771m Nous allons voir que les flèches en dynamique seront infiniment plus grandes qu'en statique. 5• AEElΣâM25_5H!?ÊïîSHê J22H^ grandeur Prenons les données suivantes M = 0 h = 0,25 m A * >t = 2 m * z E = 2.1011 N/m2 m = 8 kg a) Calcul de la flèche maxi f d = fs + V/fs2. + 2h.fs fd - fs n avec n = 1 +Y 1 + 2 js b) Calcul de fco A£ n»E— La loi de Hookedonne avec A/ l-Ef D'où par identification sou ES K= — A» v K _ 2.1011 x 4.10~4 -2 K = 4.107 N/m © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. P.f« P n = — D - 808 • La flèche statique est me f = -r~ fs = ^-^r = S 4.107 2.10"6 m soit 2 y c) Calcul de n coefficient dynamique n .1+Vi+^^ 2.10 • n = 1 + \l + 25. 104 n - 5.1-02 Lfamplification est donc considérable. d) Calcul de la flèche dynamique — f\ f, = 2.10 d _o * 500 = 10 m soit 1 mm e) Calcul de la force maximum de traction La flèche totale est f td = ¥ + f d =¥*v (ri) Me td = Ma (m+M ) K g +X/f r V 2 s + 2 rf nh-Hs M +m La force maximum de tension de la barre '-* [=1-• *V*.2 ***.-H^ ] F.K[=^L gtV(f,\2f F = <mtM MXi > 8 + fcjjSj] Vw^amgkhjjij '«!-•«•*.-. ( i * V i + 2^ HTS F . = Mg 6 + mg.n 6 maxi F . = &g LF M + n mJ l maxi © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. ) - 809 - F . = mgn maxi • = .8. 10.500 F .' « 40 000 N maxi La force est considérable. 6. 5î2i2H^î22-^Ë-Iâ-^2E£Ê«5ê5Î Pour réduire F . il faut réduire le second terme qui est prémaxi pondérant, c'est-à-dire réduire n. On peut y parvenir : - en augmentant M (on ajoute une masse) - en augmentant fs (c'est-à-dire en diminuant k, par exemple en ajoutant un ressort en série avec la barre précédente. Illustrons cette méthode par une application numérique. Modifions le système de la manière suivante : - on ajoute une masse M = 16 kg - on ajoute un ressort de raideur j^ en série avec la barre K. = -rprécédente. Le nouveau coefficient d'identification est »' • ' * V. + * £s TT^— +1 m La nouvelle raideur est Kf telle que JL..! + _L K' K Kj -* K K F. - *' KH-K " 3 La nouvelle flèche statique f' est telle que s fl . i .J 3 f K1 s f s - 2.10~6 x 3 -•--V,4^.i „• .^ On a divisé l'amplification dynamique par 3. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 810 - La nouvelle force maxi est F1 . = m 16g + 6mg n f maxi F' . = 16.10 + 8.10 . •—. maxi 3 = 160 + Ai^OO „ 40^000 N 4_MO Remarque : Le fait d'éjouter une masse M d > N = 1333d<N augmente certe F . de M g mais max i diminue considérablement r\. 7• A££lications Les applications des principes mis en oeuvre dans la traction par choc sont très nombreuses soit directement soit indirectement. a) Application directe Exemple : l'arrache moyeu à inertie Pour désolidariser (2) de (1) on lance la masse pour lui communiquer une vitesse V . On peut obtenir une "force" d'arrachement considérable. b) Applications indirectes Elles sont très nombreuses par exemple en isolation contre les chocs de nombreux dispositifs de sécurité. Citons : - conception (et modèle) des automobiles (habitacle rigide entre deux parties déformables) - ceinture de sécurité en automobile. - fixation de sécurité en ski. - emballage des produits fragiles. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 811 - 10.2.3. UN PROBLEME CLASSIQUE : CHOC SUR UN CORPS TOURNANT AUTOUR D'UN AXE FIXE A. Schéma adopté II est le même que celui qui est utilisé pour étudier le mouvement autour d'un axe fixe - en 0 la liaison est sphérique parfaite - en A la liaison est fsphérique parfaite (prismatique parfaite On a désigné par : M la masse du solide G le centre d'inertie I le tenseur d'inertie A (SQ) on lie le repère (RQ) (0, XQ, YQ, ZQ) -+ Z^ porté par l'axe de la rotation de sens arbitraire -> X vertical ascendant 0 = Z0 A *0 ? A (Sj) on lie le repère (Rj) (0, Xj, Yj, Zj) -*• -»• Z =Z l 0 -* X ? arbitraire i-JrAV On repère la rotation de (R )/(Rn) par e = (XQ, x^ Le centre d'inertie est défini par ÔG - |a, b, c| 1 Le tenseur d'inertie est défini par sa matrice dans (R.) T0 = "A -F -E~| -F -E B -D -D Cj R l On applique au solide un torseur de percussion défini par 9ft(0) = | > ^y'^zV W = f x' ^ \ ] R, © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 812 - II y a en outre un torseur de forces données w>-[VVMJ*, F = FFx , F , ZF~L R L y J! La contribution de ce torseur sera nulle pour la phase de choc car il donnera des percussions négligeables. Les liaisons en 0 et A conduiront a priori à des percussions de liaisons dont les éléments sont : - en 0 : comme la liaison est sphërique parfaite _ ($1 \ = [ÏPl* 1 6p\ — & i est une percussion de liaison £P2z R L J ! " 0" Mj(0) = 0 L»J R l " en -A :comme la liaison sphërique parfaite se double d'une liaison prismatique parfaite \ [^2x1 sr?*\ ^^ t/ 2 ~ gT2y L ° J,, r o" M 2 (A) = 0 L°J., © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. {J75 _ est une percussion de liaison J L - 813 - B. Mise en équation par les théorèmes généraux 1 • ï-£2Iê!?£-.^£-iê-S2™!!ê-.S^2inÊ£lismê é^i +&2 +Sp= (°0)2 • ( ° 0) i avec a° = M V°(G) V°(G) =~n ] A OG ~0~] 0 6 A fa" b L c J-JR, p >- '- R R, |~~ be r V°(G) = + a6 f L «J., On posera 0 f = ça vitesse angulaire du solide (S ) . Le théorème de la somme géométrique en projection sur les axes donnent : é^x + ^x + C - -*> <-2-»i> é/V^2y £?1 Z + ^ + ^ = (1) -Ma^-.,) ' ^ ° (2) ^ ça et o)« désignant les vitesses angulaires respectivement au début et en fin de choc. 2 • ï!î§2Eë5ë_^ii^525?êSJË_£iïîê£i2yë-êS-2 M 7 o ) + ô T A ^ | = [^0)]2 - lV( 0 >]i - A r°i r^i OA A^ = 0 A . * JR] QA A^2 - ^>2y . ° ï-^y] l.£f>2x L ° -I., © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. JRi - 814 - 7(0) -~0.^ ."A -F -F B _ -E -E~| F o 0 -D c -D 0 J L ' - •["- Hé1"" y°(0) - - D0 f C0f 0' = u) - Posons en outre C=I moment dfinertie par rapport à l'axe pour être en accord avec la notation généralement employée. En projection sur les axes on aura : M x "£^2y = "E (u) (4) 2 "V My + A(P2x = - D (u>2 - to,) MZ = C (u>2 - MJ) (5) (6) Nous avons 6 équations pour déterminer 6 inconnues. A savoir - la différence de vitesse u« ~ u). - les composantes des percussions de liaison #,• ^y> ^. ' ^fcy' Le problème peut donc être résolu dans ce cas. Notons encore à propos de cet exemple que nous avons à résoudre un système d'équations algébriques et non comme cela arrive avec des actions finies un système d'équations différentielles. Il n'y a pas à introduire de relation supplémentaire. C. Cas particulier remarquable. Centre de percussion Pour continuer l'étude il faut se donner le torseur des percussions extérieures qui variera pour chaque exemple traité. A titre d'exemple prenons le cas qui se rencontre fréquemment où le torseur des percussions extérieures se réduit à une percussion unique ir appliquée en p tels que a * h~ ïï = Z L *Z JR © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. -\ ' TT OP = g Y 1 L I JR 1 - 815 - * • î?i£Ê»£S-É2HâJÈîon Dans ces conditions on a : &[""'y * / TT ' M(0) = "ÔP" A î F 7F a = 6 A .YJ -gir z - Yïï X aïï r« . - Y ir y " - (Xïï Z - gir y L X • iry X T? JR, Les équations 1-2-3-4-5-6 deviennent donc ^x+^L + *x éP\j*02j+*j --.^(«2-»,) (') = (2) fàz + \ **.<»2-»J = BTTZ - Y ^ y - £^2y . Yir x " a7r z + £ ^2x air,yr ~ BTTxV = " (3) ° E D (a) (o>2 - <o,) 2 ~ "^ - I (w,^ - ai.) i (A) (5) (6) •2* Ç2S^î£Î2S-E2H£-âï2ÎE-^êS-EêE£HSSÎ2SS«SlliIêS-£l裫iIâ2ê Nous avons vu que les chocs conduisent à des forces instantanées mais très grandes. Si on ne prend aucune précaution en 0 et A nous aurons donc des forces de liaison qui risquent de détruire les paliers. Il est donc d'une importance capitale de rechercher à quelles conditions les percussions en 0 et A peuvent être nulles. Elles donneront alors pendant le choc des forces nulles. -> -> La condition cherchée se traduit par ffl - 0 ^P? = ^ £P,x-° ^2*-° é/V° #V° ^j.-Û © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 816 - Les équations deviennent : ïï = - Mb (a)- - a),) x 2 1 1 = -Ma (u)« " 0 3 . ) 2 ïï ïï - 0 z 3ïï yïï aïï z x y - YÏÏ - aïï - gïï 3 y = - E (o)0 - a).) z I 4 z = ~ D (ca9 " a) r ) ^» i 5 x = 1 (a>9 - a).) A. i 6 Nous allons interpréter de façon concrète ces résultats en montrant que la percussion miné. est alors un vecteur glissant dont le support est parfaitement déter- a) la percussion et contenant G. L'équation (3) donne Jt doit être orthogonale au plan passant par (0, Z..) = 0 ce qui signifie que la percussion est orthogonale à l'axe (0, ZQ). En outre les équations (1) et (2) peuvent s'écrire : ïï U 2 ~ "l = " ÛTb ÎT m 2 — m 1 — * M.a ce qui se traduit par ïï a + ïï b = 0 x y Mais ce résultat a une signification simple. Calculons le produit scalaire Ôclïï + OG.ïï •* £a,b,cj ïïx ïï ïï z = ïï a + ïï b x y On a donc OG.ïï = 0 + orthogonal à (0,"*" "^"est perpendiculaire au plan formé En conclusion ïï Zn) et OG par ces deux vecteurs. -* •** b) Le plan contenant ïï et orthogonal à (0, ZQ) coupe cet axe en un point K où l'axe (0,ZO) est principal d'inertie. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 817 - Compte tenu de l'équation (3) les équations (4) et (5) s'écrivent y-tf = y-rr « - D •(<*)' - œ ) ^ i - Mais en éliminant TT x x et TT y - £ (0*2 ~ 0). ) grâce à (1) et (2) on a après simplification par œ2 - e u , E = Y Ma D = y Mb Nous savons que cela signifie (voir cours de géométrie des masses) que pour —» -> -+ le point K tel que OK = Y Z l'axe (0,Z ) est axe principal d'inertie. Le point K est parfaitement défini y s= r E— Ma -»• c) La distance à l'axe (0,Zfi) du point 0' où le support de la percussion ïï rencontre le plan (0, Zn, OG) est égale à la longueur du pendule simple synchrone du pendule composé. Pour finir de déterminer la position du support de TT il nous suffit de calculer a et g. Mais il sera plus profitable de calculer la distance du point O f à lfaxe de rotation afin de retrouver une notion remarquable de dynamique. Dans l'équation (6) remplaçons TT et TT par leur valeur tirée de x y (1) et (2). On a après simplification par o)2 - a) I = (aa + gb) M Désignons par : d. d r -> la distance de G à (0, Z0) ->• la distance de P à (0, ZQ) •+ la distance de 0' à (0, Z ) On a immédiatement dj -J7T7 a2 = Va2 + e2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 818 - ->- En outre soit p le rayon de giration relatif à l'axe (G,Z ). On peut écrire 2 2 I = M p + Md (Théorème de Huyghens). La relation I = (aa + gb) M devient p 2 + d 2 = (aa + gb) Ceci n'est au fond qu'un simple changement d'écriture. Désignons par h la distance PO'. On a immédiatement 2 2 2 ,2 r = a + n6 - h -»• Calculons la distance PO' qui est la distance de P au plan passant par (0,ZQ) et contenant G. Soit M un point courant de ce plan : °" = [x'y'z]R] L'équation de ce plan est l'équation d'un plan dont un vecteur normal est ïï =[jr , TT , 0"J et qui passe par 0. Son équation est donc ôïT. t = o X.7Tx + y.7Ty = 0 ce qui donne en éliminant TT x et TT TT 2\. grâce à Y = - Mb (o)9 - ça ) 1 JL = Ma (u>2 - o>j) TT - xb + ya = 0 La distance de P telle que h2 = OP = [a, 6, yJR (- qb + ag)2 a + b On peut donc calculer r r2 _ a2 t 62 _ (- db * a 6 > 2 a •«• b 2 2 2 2 - a a + b B + -2 ab a g " v 2 - (aa+ bg) 2 " r = ^,2 aa -H bg d i © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. = Md I i à ce plan est h telle que : - 819 car la quantité qui est au numérateur est positive d'après la relation I = (aa + gb) M p En éliminant 2 2 + dj ou (aa + Bb) aa + $b p 2 + d 2 = rd d'où ' -*,+ §7 On a là un résultat bien connu. En effet nous avons la disposition suivante dans le plan passant par l'axe et contenant G. Le résultat s'écrit encore p 2 = d 1 (r - dj) ->• -> Cela signifie que les axes (0,Z0) et 0',Z ) sont les axes réciproques du pendule composé. Le point O 1 est appelé centre de percussion. Il y a donc 3 conditions pour obtenir le résultat souhaité. Les résultats cidessus ont une grande importance pratique. D. Application : Calcul du centre d'inertie d'une plaque plane tournant autour d'un de ses côtés © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 820 - 1° ______— Détermination de Y _^ _^ Prenons comme plan (0, Z , X ) le plan de la plaque. Pour qu'au point ->* "* K appartenant à (0, Z ) l'axe (0, Z ) soit principal d'inertie on doit avoir E = 0 (E = xzdm) Jpes D = 0 (D = yzdm) Jpes La deuxième intégrale est nulle car pour tout point M de (S.) la cote y est nulle. Pour que la première soit nulle, il faut et il suffit que K soit l'axe -*" * de symétrie (G,X ). C'est le point K . Remarque : On aurait pu obtenir ce résultat de la manière suivante : Y = a E Ml ii ~ 2 o E = o+ M y o 1 3 4 . _ H £ '*l 3 _ 1 £ Y 3 " 2 2° Détermination du centre de percussion à l'axe de percussion 2 On a r= d +V d ou encore r = — Md Le moment d'inertie par rapport à l'axe 0,Z 2 !-l£ 1 3 K1 r 2 1 "~ ' 77 2 -I' © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. est : - 820 bis - 3EME CHOC AU P A R T IE AVEC. . F R O T T E M E N T CONTACT © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. DE DEUX SOLIDES - 821 - Nous allons d'abord étudier le problème en détail dans le cas d'un système plan et ensuite faire une étude générale. 10.3.1. CHOC D'UNE PLAQUE PLANE SUR UNE AUTRE PLAQUE PLANE MOBILE -* -*• La plaque (S) est mobile dans le plan (X ,Y ). -> -> u u (!,XQ,YO) est un repère utilisable pour la théorie du choc. Yn normale extérieure à (Sn) Z~ "** XQ normale au plan de la plaque choisie de manière que si l'on désigne par £a,b,Cf] les coordonnées de G on ait ab > 0 (coordonnées de même signe). En I l'action de contact est F (Jo l'écriture F = [X,Y,Z J R « u[Xnc, Ync, oT 1 V°(G) = £a,e, 0 JR Q V^Tl) = Ub - K^. . Elle donne lieu à percussion : ^os =LV w y» \1 On posera Ub [u, v, O j R Q © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. ou pour simplifier - 822 - La vitesse de glissement de (S)/(Sn) est le vecteur V° (I) lorsque l'on suppose U k> la vitesse de déformation v nulle. C'est donc ~V*"= n A "v^ A n g S \mt*> -o, O:IRO A. Théorèmes généraux de la théorie du choc ' • Zîîê2ll5ê-^ê-iâ«S25E?Ê-ʧ2mË£ïi31îê TTX = M (a 2 - O j ) (1) 7ry = M (e 2 - 3 j ) (2) 2. Theorème_du_moment_cinetigue^en^G ^^s-f^-K), ïï -a ^"A "os ~b = i- % 0 J o L 0 J o 0 = 0 - air + bir . y x- J o 7(0 - "G . ^ y°(G) On posera C = Mp 2 - o 1 f o" [A -F -F B 0 0 ° c 0 J L w . p étant le rayon de gyration. Donc : 9 - air + bïïx = Mp (a>2 - Wj.) (3) Le problème serait parfaitement résoluble si l'on connaissait : * les lois qui régissent la percussion de contact (loi de Coulomb. Mais il faut pour cela connaître l'état de la vitesse de glissement). * la condition de fin de choc. Nous prendrons provisoirement celle de DARBOUX V2 = - e Vj (4) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 823 - Les lois qui régissent l'action de contact et donc aussi celle de la percussion de contact seront connues lorsque l'on connaîtra Vg donc en étudiant ce qui se passe pendant l'intervalle Cti'toII ^ l'aide des théorèmes généraux pour les forces finies. B. Application des théorèmes généraux ' • ïîî^2rëinê ^lë-.Ia Ëoime_Êê2Së£!ÎSHë M£ - X (5) M | | - Y (6) 2. Théorème dujnoment d^namicjue Mp 2 â| = bX - aY (7) Pour résoudre le problème il faut connaître par les lois de Coulomb la relation entre X et Y donc connaître la vitesse de glissement. 3. Calcul de V* (I) — ———————•!- k v° s (i) - v^(G) + n^" A GI " a "' g " °1 + . 0j 0 L w .J "-a" A -b L° a + bco = Donc : 3 ~ aa) L o J RQ u « a + ba) (8) v « .g - aa> La vitesse de glissement est rappelons le Vg « (a •+- ba)) XQ \T"= u . XA g 0 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. ou - 824 - Remarque : On peut passer des équations (5), (6), (7) aux équations (1), (2), (3) par intégration par rapport au temps et en négligeant les percussions dues aux forces finies (il n'y en a pas ici) et en admettant qu'il n'y a pas variation de position Mda - X dt Mdg * Y dt Mp2 dû)= b X dt - a Y dt .H M [<x2 ~ Œ J ] - X dt Jt M[6 2 -e,]= l (t Jt ^ dt l 2 Mp^ [o>2 - o)j J - b (^9 Z (Z ^9 11 ^t X dt - a ft mais X dt = TT Jt x ; \ f Y dt Y dt ' = ir y \ l et l'on retrouve bien les équations du choc. C. Relation entre les composantes X,Y et les dérivées ~nr et ~r~ dhe la vitesse V°£ (I) (8) et (9) donnent du _ da dt " dt , da) dt dv _ dg da) dt = dt "" a dt en tenant compte de (5) et (6) on aura , bX - aY v Éi = 1 + K 5— dt M Mp dv Y bX - aY dt " 5 " * —^2~ g.J^ dt _. 2 Mp S01t enC re ° (p2 + b2)x.J^z T Mp X ( a2)ï ^•-^ ^ ^ © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 825 - —"- et -— s'expriment linéairement en fonction de X et Y sous forme matricielle r j du r p2 -T " 2 + ub u ab Mp 2 ~Mp 2 ~) rY ~\ (8) dv dt J |_ "' 2 2 p + a _. 2 Mp J ab 2 Mp Y Y L On désignera par QG] la matrice de (8). 2 ~ On pourra poser encore 2 uab f0 = — rz 2 , .z p + b p A+ a f = 1 ab Remarque : f 1 - (P ? ? 9 '? + a2) (p^ + b^) f £l>>1 ^ (ab)2 f 2 f 2 On peut ainsi écrire : O O du _ p dt -f b F X ab 1 " ~ V ~ L "7T7 J g.. j* r pi-aï Y . x ]J Mp L ab dt 2 ^-^ ['-^«J Mp ^> ^1 dt = ^L2 [",f Y _ X "] J Mp L i ( 7 ,) L J On peut naturellement exprimer X,Y en fonction de -7^-, T^ par la transformation dt dt inverse : Le déterminant de la matrice [G] est . 4 P2 + a2 . b2 —T7~ ~ rr T-'l . t " J 2 2 Mp p 2 + a Mp 2 ab """5" o Mp 2 2 ? p . + a + b ab Mp2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. p 2 + b Mp 2 2 - 826 - Dfoù " Y 1 X F M P 2 * a2 M - y - 2 p + a + b M ab 2 2 . 2 p + a + b 2 1 \du dt (9) 2 M ab 2 , 2 p + a + b Y M 2 2 p + b 2 2 ,_2 p + a + b dv dt X'et Y s'expriment linéairement en fonction de — et — . dt dt D. Discussion Elle se fait en fonction de la vitesse de glissement et en particulier de sa valeur initiale u . Trois circonstances peuvent se présenter : Uj < 0 Uj > 0 Uj = 0 on suit l'évolution de la vitesse de glissement en cherchant le lieu de l'extrémité du point M, tel que OM = £u,v,oj . La courbe décrite est l'hodographe du choc. 1. La vitesse de glissement initiale est u. > 0 La composante tangentielle X est donc négative au début du choc |X| - f|Y| X donc = - f |Y| mais Y > 0 (choc). Donc X = - fY Les relations (6f) et (7') donnent alors : £ • - ^ « *v * £•*£«**,>' <"» Mp avec Y > 0 La relation (10) montre donc que u est une fonction décroissante du temps. En faisant le rapport membre à membre de (11) et (10) f du 22 £r-- f+ f, l (f+f2) dv Donc — est constant, du © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. (12) - 827 - La trajectoire du point M est donc une droite d'équation : v ~ vi = ~ f2 f +f T^~r2 (u"ui} l (v 1 est négatif du fait même qu'il y a choc). Cette équation est valable depuis t = t ^ =- P *2b j u s q u ' à un certain temps t (f + f 2 ) Y 6 J t , t^ [ avecY>0 M p u est une fonction décroissante. Par suite les circonstances suivantes peuvent se présenter : - u ne s'annule pas pendant la phase du choc et reste donc positive jusqu'à la fin du choc. - u s'annule. Deux éventualités peuvent se présenter : - u reste nul jusqu'à la fin du choc - u reprend une valeur non nulle jusqu'à la fin du choc. Remarquons tout d'abord que jamais u ne peut redevenir positive si elle s'est annulée. En effet s'il y a glissement positif on a toujours : 2 2 ÉE . - P * b (f (f +f Y ^ y + dt 2 V u M p La fonction u ne peut être que décroissante. Si elle a la valeur zéro elle garde donc la valeur zéro. On a donc à envisager les éventualités suivantes : - u ne s'annule pas et reste positive jusqu'à la fin du choc - u s'annule et reste nulle jusqu'à la fin du choc - u s'annule et devient négative jusqu'à la fin du choc. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 828 - On peut représenter graphiquement ceci de la manière suivante : a) 1e hypothèse u>0 jusqu'à © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. t=t -829- n et v Nous allons maintenant chercher quelle condition doivent vérifier pour que les conditions de l'hypothèse soient remplies pour une po- sition de choc). Pour être dans ces circonstantes il faut et il suffit que le choc soit terminé lorsque u est toujours positif (ou éventuellement nul). Lféquation de l'hodographe donne : f+f V i 2 ~ V 1 = "f2 TT-fJ- (U2 'V (1+e) v i = f 2 T^T2 (U 2-V f+f u = u 2 + (1 + e) f2'(f + f,)- v ' u9 doit être positif ou nul u + i f 2 (f*v c + o v *o f u i - hl l+f2 i ^ " f 2 (f 1 + f) (1 + e) v i f, + f 2 + e v u i * f—(f+f ) c ^ l jl u v = soit enc re ° f +f l^pïT^0'0 autrement dit il faut que u. soit suffisamment grand par rapport à |v | . Si l'on est dans ces circonstantes les équations sont valables du début à la fin du choc. Nous pouvons maintenant déterminer complètement le problème. DêteTïïrLnation des inconnues Les inconnues du problème sont ou, 39, ou , TT , TT . Pour les déter& £ z. x y miner nous avons : - les équations du mouvement : \ "M (0 2 ' V % -M «2 -61} © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 830 - bïï X - a-rr y = M p 2 (co *. - a) ) J Remarquons qu'au lieu de déterminer a 7 et g« il est suffisant de déterminer u~ et v« pour connaître l'état du mouvement après choc. En effet : u = a + ba) ( v = g - aa> - la condition de fin de choc v2 = - e v, - en outre s'ajoute maintenant la loi de Coulomb dont nous venons de préci ser les conditions d'application : il y a glissement du début à la fin de choc et glissement positif. |u |= f [IF | I X TT l yl I j = - f 7T x y ce qui nous fournit la relation supplémentaire qui nous manquait. Nous avons maintenant 5 inconnues. On peut remplacer dans les équations du mouvement les termes en a,3 par des epxressions correspondantes en u, v : a or 2 " al = U 2 " u l " b ^2 " ^1^ B2 " P j = V 2 " vl ^2 " ^1^ = M 7F = M [ v 2 - V j + a (o>2 - o ) j ) ] TT x = - fir - (bf + a) TT % 2 = " uj "b (a) % [ U + a 2 "'"i^ y = Mp 2 M p2 ' "TTbf \=!Tbf f (co2 - ça ) (Q) (a) d'où , w } 2 " i 2 "ttl> M 2 M [ v 2 - v 1 + a ( W . 2 - c o 1 ) ] - — S ç j (o)2. - co,) ^2 " w l = © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 2 a Vf . (1.+ a + p + uabf £) V l soit - 831 - .„ y ---JL^ 4- $ a V-IT^l x & -f < 1 + £ ) V + abf , ' 2 M -j 1 a + p + abf U f (o>2 ~ u > j ) - M [ u 2 - U j - b (u>2 - c ù j ) ] 2~ i 2 =U 1 2 b u =b + U a -a +ç (I + e ) v , + abf r£bT '^-"V ab + b2f + Q2f ,. _,_ , ~2 2 T T ( 1 + E ) Vl a + p + abf + 2 a b + b f + = —5 ^ a + Q + 2 p f , . N K— (1 +e) v abf , a+bf ,, - b -= » (1 +Ne) v a + p + abf 2 a_-a. =-5—£-5 f (1 + e) v J ^ ' aZ + p + abf P 2 -e, - - (1+e) v + a a 2 a bf (l+e)v + p + abf 2 2 6 9 - $, = 7 " % (1+e) v L ' a^ + pZ + abf ' En résumé le mouvement en fin de choc est défini par : 2 a =a + 2 i T—T a + p f (1+£) v + abf i 2 39 = 6, ~ j P? (1 +e) v. ] ^ * + p^ + abf ' a «o2 - a), + a .* bf (1 +«)v + p + abf La percussion de liaison est entièrement déterminée par : + M n2 V" ~T—S a^ + ç X f (1 +e v + abf >i .y-'-rTV-— <•*•)', a + p + abf 7 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. ' - 832 - f +f 1 2 Uj < - (1 + e) -—(f + f ) b) %e hypothèse v La vitesse de glissement s'annule pour i t = t ^Jt,t 2 [ et reste nulle pendant un certain intervalle de temps. On a £ = 0 ut A comme du — = 2 t 2 p + b r vx ^— L r v ~l ~ ^Y J M p X - f2Y = 0 Y >0 or dans la phase précédente nous avions : X = - fY Y >0 La composante tangentielle devient subitement positive X = f^Y. L'action de * . . contact est donc discontinue pour t = t . Le non glissement exige d'autre part : |X| < f.Y Le roulement sans glissement se poursuit donc si : f2Y < fY £ 2 donc si <£ §k_< f P 2 ^ K2 + b Les conditions de déroulement du choc étant connues nous pouvons maintenant déterminer a,^, 32, <o2, v^9 TT . o) 3e hypothèse La vitesse de glissement qui s'était annulée pour t = t . devient négative. La vitesse de glissement étant forcément négative on a |X| = f|Y| X = + fY On avait précédemment X = - fY. Il y a donc ici aussi discontinuité. du _ ^ 2 ^ , 2 dF £-V-[f- f2l Y M p © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 833 - t Comme u doit aller en décroissant on a donc nécessairement pour quelhypothèse soit réalisée f - f2 < 0 f <f f 2 < _JÏÎ> 2 2 p +/u b On a en outre r dv ._ ab ^~Mp _ 2 L -i-Y J ' * et l'on va pouvoir préciser l'hodographe du choc dans sa partie M M , ab dv du= 2 + £ 'f2 b2 liH f-f 2 -f 2 avec f, -f _J e (3 hypothèse toujours vérifiée) f < f2 Vf, f< f V i v - v = f2 .f _ f * Sur la partie MM )t /' *X (Uj = 0) X * nous avions f+f v (u-u ) 1 v ~ l = f " 2 i fTfJ<u-ui> ou encore comme la droite pase par M v ' v = - f *2 f+f i TTIJ <(u'u^> Nous avons donc à comparer la position des deux droites : f +f y j -y = - f2 f+f i x (arc MjM ) x (arc M M £ ) f f r y 2 - y = - f2 j~f © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. ON - 834 - (le changement de notation étant fait pour éviter les confusions) f+f r ! y, -y . • - 2 f + f f 2 ~ f2 2 f y i f -f x 2 (f + f > ( f - f ) - (f + f > (f - f ) y y l" 2 = f ~ 2 (f + f 2 ) f v y - yv l = - ? f£ 2 "2 (f2-f) 2 - fl ( f + £2) ( f 2 - f ) Xv Or dans la phase qui nous intéresse nous avons toujours f,-f2 y donc y l" 2 = 2 f f y <y - ' 2 (f + f 2 ) (f 2 -f) pour x < 0 et nous avons donc la disposition suivante : © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. X f <f <f x<0 - 835 - 2. La vitesse de glissement initiale est négative : u < 0 La composante tangentielle X est donc positive au début du choc X = fY Les équations *L = P +2b dt M(? fx LX - ff2Y~l Yj — - -^r f'Y - x i Mp 2 dt L J deviennent alors &• = dt g2 + b2 ff - fr 1 YY MM p2 r 2J fr-A [«;-<]* M p La trajectoire du point M est donc définie par A dv f abU _J, - dU %2+b2 f f -f2 , f, -f dv = f J du *2 f-f2 f f< f f 2 l u i<0 f -£ v v " i =f (u u } 2 f^TJ "i équation valable au départ. C'est la position de f par rapport à f et f qui va permettre de conduire la discussion. a) Ie hypothèse f<f0Ci On aura donc la disposition suivante : '«««".('«TV^) *L = P dt +b 2 M p M © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. TfL - f21 Y^ r ± J - 836 - La vitesse de glissement est donc décroissante, le glissement négatif se poursuit donc jusqu'à la fin du choc. On a donc le diagramme suivant : b) 2e hypothèse /2</</I La vitesse de glissement est négative mais croissante. Elle peut donc s'annuler ou non avant la fin du choc. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 837 - a ) Ç£BïîîJ:î22_E2Hï_SBË_l§J£iJÈê£Ëê_^ On doit avoir tu < 0 en partant de la formule valable depuis le départ. f ~ ev v - 0+e) v i " i = f r f (U 2 T=~T2 i - f 2 Fhç 2" U 1 } (U 2-V f -f U 2 = u l - (1 +e) f2 (fj-f) V l La condition est donc , - (1+£) f2 (f/J) v, > 0 u On peut faire porter la condition sur f u,-f 2 (f,-f) - (1+e) (f-f2) Vj > 0 - f ^f 2 Uj + ( 1 + 8 ) v, 1 + [ u , f 2 f I + ( 1 + 8 ) f 2 v l > 0 f u f < ' ' + (1 + e ) - V , L rf f 2 U j + (l + e ) V j 2 On peut facilement démontrer que le second membre est compris entre f Soit x ce second membre, calculons x - f„ et f -x Ujfj + (1 +e) V, X x f " 2 = f "f2 _ f _ £ 2 ( f i-V"i 2 Comme 2 f2Uj + (J +e) V r u et v f2Uj +• (1 +e)Vj < 0 f,>f 2 f2 < x © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. —*- x -• f- > 0 et f . - 838 - f l~ X = f u ] f j + (1 + e) V j l ~ U , f 2 + ( 1 + e ) v, f 2 (1 + E ) v f *2 _ Coinme -x = X U,f2 (f -f ' ' l > f ) + (1 + E) V j u, et v, < 0 1 1 f L _ f Q 2 X < f l 3) Conditionj3our_que_la_vitesse_de Êiî£sêSêB£_EHi5Ëê_£l§n2HiëE f - f2 u. - (1+e) -—7T——rr v 1 < 0 ou encore r ^ v l - j " " ' / ! f > u-f. l J + (1 + e) v- L f f2Uj + (1 + e) Vj 2 Nous allons montrer qu'alors la vitesse de glissement reste toujours nulle par la suite : - si u reprenait des valeurs négatives on aurait nécessairement — < 0 . Or dans le cas du glissement négatif on doit avoir comme au début — dt mais f> f9 p *b 2 M p w Tfr - f 1 Y L r2-l dans l'hypothèse envisagée. La fonction u ne peut être que crois- sante. Elle ne peut donc devenir négative en partant de zéro. - si u prenait des valeurs positives on devrait avoir — > 0 on aurait |X|=£|Y| X soit « - fY ^--^r- "'V la fonction ne peut être que décroissante pour ï>0 u>0. Par suite si la vitesse de glissement s'annule on doit avoir obligatoirement u = 0 de t = t* à t = t2. Vérifions alors que les lois de Coulomb pour le roulement sans glissement sont toujours vérifiées. On doit avoir |x| < f|Y| © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 839 - mais -•— = 0 (u E 0) X - f2Y - 0 X = f2Y or dans cette hypothèse donc f 9 <f X < fY e) 3e hypothèse /> f On a donc la disposition suivante f2 < f, < f 2 2 du _ P + b /f_f }y f ;Y (f dt 2 2 M M p f -f V V ~ 1 — du _ _ab_ . _ . dt ~ 2 (f 1 f) Y M p = f > 0 2. f^fj (U"U1} la vitesse de glissement est croissante. L'hodographe a l'allure suivante : La vitesse de glissement s'annule donc nécessairement. Nous allons montrer que par la suite elle restera toujours nulle. - Supposons qu'elle reprenne des valeurs négatives, alors cela exigerait : du . — < 0 mais si u est négatif on a JËH. .M ^ P *b(f(f -fY) y f2) dt © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. > 0> o - 840 - - La fonction u ne peut être que croissante. - Supposons qu'elle prenne des valeurs positives. On doit avoir nécessairement pour cela — > 0 ; mais si u > 0 on a : S'- L f & M p-"* 2>* <° u ne peut être que décroissante. En conclusion u reste toujours nulle. Vérifions que la loi de Coulomb relative au roulement sans glissement est vérifiée. Si U E O donc -^ |£ = o dt X - f2 Y = 0 X - f2 Y mais f donc < f X < fY 3. La vitesse de glissement intiiale est nulle u. = 0 Trois cas peuvent se produire après l'instant intitial u reste nul u devient positif u. devient négatif a) u peut-il rester nul ? S'il en est ainsi nous aurons du = 0 r\ -rr ce qui• j donne X - f2 Y = 0 or la loi de Coulomb dans le cas du non glissement indique W < f|Y| X < fY Pour qu'il y ait roulement sans glissement du début à la fin on doit donc avoir : 2 <f f © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 841 - b) u peut-il devenir négatif ? Pour cela on doit avoir — <0 dt mais pour u négatif on a (f £ )Y £-4^ M p - ' si f > f 9 v c'est impossible : glissement nul jusqu'à la fin du choc si f < f? c'est possible. On retrouve un cas connu : il y a glissement persistant jusqu'à la fin du choc. °) u peut-il devenir positif ? Pour cela on doit avoir — > 0 dt si u est positif jg-- mais — est donné par : p2 * f (f + f 2 ) Y c'est-à-dire M p 3ÎT<° u ne peut donc devenir positif si sa valeur initiale u est nulle. En résumé si u est nul deux cas peuvent se produire suivant la valeur relative de f et f9 : © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 842 - ^2 < * il y a roulement sans glissement du début à la fin %2 > * il y a glissement négatif jusqu'à la fin du choc. 10.3.2. METHODE GENERALE —^ Soient deux solides (S) et (Sf) en contact au moment du choc au point I. Z est la normale extérieure à : ÏG"- [a, b, C]RQ î?~= |a', b', c' |R0 avec a,b,c,a',b',c?, croissant au cours du choc. On posera en outre : V^(G) -[«, B, y] Ô^ - [p,q, rjRQ V-i(G') -[a', 3', y'] ^, . [p'f q'f r'] © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 843 - A. On applique les théorèmes généraux du choc à (S) et (S1) Posons que la percussion est TT _ f -jjr ,TT , TT~] SS x y z D'après le principe de l'action et de la réaction applicable aux percussions *ss' + Vs = ° 1. Théorèmes^generaux du choc^à^S)^ * V s = M (V°7c))2 - (V^(G))1 - TTX = M (a2 - a,) (1) - iry - M (g 2 - 3 j ) (2) - irz = M (Y 2 - Y,) (3) * ^A vs = (^4 - (^4 Pour le corps (S) 7B = î ^ ""A « -F —+~ I" p ~ -D B m~E » -E"] -F q -D CJ Ap «Fq -Cr "" -Fp +Bq -Dr __-Ep -Dq +Cr _ - ^ Gl A TI , a "1 - b SS L. - bîT = C z C7T F -TT x A—rr J L. - CTT - aTT X r ^ m y -TT z J y Z é air L y © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - bîrz JRo - 844 - • birz - C7ry = A (P2-P,) - F (q2~ql} " CTTX - airz = -F ( p 2 - P ] ) + B ( q 2 - q ] ) - D ( r 2 - r j ) aïï y ~ bïï x = ~E ^2~Pl^ ~ D (q 2~V E (r + C (r 2~ri} (4) (5) 2~ri) (6) 2 • ïîîê2E^HÏÈS_SêS§EêH5_âEBli3H§£_ê_i§li • ÏS- •"' [(^(G-^H^V)),] On obtient donc des équations comparables à 1,2,3 TTX = M' (a'2 - o'j ) (7) iry = M' (g«2 - g'j ) (8) = M' (y'2 - y', ) (9) 7r_z *^TA^S, = (7;,)2 - (7"G,) i II s'agit du moment cinétique du solide (S1). On obtient des équations comparables à 4,5,6 : - bTr z + CTTy = A ' ( p ' 2 - p ' j ) - F ' ( q ' 2 - q ' j ) - E'(T^- r ' j ) (10) - C1ry + . a i r z = - F ' ( p ' 2 - p ' j ) + B ' ( q ' 2 - q', ) - D ' ( r ' 2 - r', ) (11) - airy + bTrx = - E ' ( p ' 2 - p ' j ) - (12) D'(q'2- q ' j ) + C'(r'2- r'j ) On constate qu'il y a alors : 12 équations 15 inconnues : <*2, 62> y 2 » P 2 » ^2 r2 ; a 2 ' TT © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. x ,7T ,7T . y z B 2f Y 2' P 2' q? 25 r? 2 ; - 845 - B. Lois supplémentaires 1. La_loi_de fin_de choc Elle s1exprime par exemple sous la forme de Darboux par K')2--.*(4)i w s-=-^7 PCP) -^I)~: w s- "(^'(prV- (z } o v^S'(P) = v°S'(P) - v°S(P) g V(P) • Y 1 - Y s' = (Y' - ^ K w y^ ~ Y2 * "€ (V\ "" Yj) on a donc 2- îfêS«l2ÎS«Ëê £°y^2mfe - Elles dépendent comme on le sait de la vitesse de glissement. Comme il peut y avoir des phases de glissement ou de non glissement qt^i correspondent chacune à une forme appropriée des lois de Coulomb. Posons : gsf(l) vitesse de glissement de (Sf)/(S). S "*" S "*" g ,(I) = n A V f A n c'est-à-dire ici s s J(I) -^ A vff A n * Si gSf(I) ^ 0 : il y a glissement s Vu 2 x * + TT2 y = fk I ' z1 Si g f ( I ) = 0 : il y a roulement sans glissement s \/Tr2 + Tt2 x y < f lir I ' z' i\ V^ ^y"^'"?^1) < ° ~ (7A ^' avec^;, = w x X 0 + 1ry © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. YQ + ^^ A ^) ' 7' < ° - 846 - L'application des lois de Coulomb exige la connaissance à tout instant de la vitesse de glissement. (Il faut donc pour cela suivre le mouvement a chaque instant de l'intervalle de choc et non plus globalement). Pour préciser les circonstances du choc on procède comme précédemment : - on écrit les théorèmes généraux pour les forces finies. - on calcule la vitesse de glissement en fonction de l'état de mouvement de chaque solide. - enfin on exprime les dérivées des composantes de la vitesse de glissement en fonction des actions de contact. C. Théorèmes généraux de la dynamique des forces finies On a immédiatement en posant 1 F f = [*X,Y,Z ^JZO • £2HE_iê_£°IîÉê_de_(S) - X = H^ (!') - Y = M j£ (2') dt - Z - M|* (3') bZ-cï,A£-F£-E£ (tl) cX-aZ,-F (5.> aï £.„£-„£ . bx , . E g . „ da tc * 2 ' E2HE_Iê_S°IiËi_i§ll . M' ^- (7') Y = M' ^- (8') Z = M' 4£. (9.) X © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. (6., - 847 dp' _ b z + CY = A. _ _ F dq' __- dp' c az = p - ^ dq' +B - — E dr' _ (,()') dr' D —- -dT- dp' dq' dr' - aY + bx „ -E _ _ „ __ + C —- (11>) (12') D. Expression de V^,(I) v^,(i) = v°,(i) -"v^O v°s, (I) = v°s ,(G') + fi1' A Gi -*• -*- Q°, A GI = fP'l A q' f" a> " -b' -c' r' R 0 R 0 " - q'c1 + r'b' " = - a'r' + c'p' .- p'b' + a'q' JR0 [ a' + b'r' - c'q' " V°,(I) = 0'- + c'p' - a'r' |_ y' + a'q1 - p'b' JR0 de mime a + br - cq V°g (I) = g + cp - ar _ Y + aq - bp JR0 donc _^ Vg,.(I) = Fa' + b'r' - c'q' - a - br + cq " 6' + c'p' - a'r' - 6. - cp + ar . Y1 + a'q' - p'b' - y - aq + bp JRQ © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 848 - E. Relation entre la vitesse de glissement et les composantes de FSS§ u Posons " VTf (I) = fv ~ et en donnant u, v, w, par rapport au temps. L»J«o du dt _ da' dt dq f ^ — da— dt dt dr' dt f '_ ss -— + K , dr ^ dt — tp » EL = M1+ r - JË£l_ fl. Éll- .Ë£ dt dt dt dt dt — K — dq dt + p —-L rc dp dr dt dt d W - d x L + . d l l - h ' d p ^ _ dy _ dq dt " dt 3 dt b dt dt 3 dt dp b dt" Les équations (!'), (21),...(12') permettent d'exprimer : da dB à%_ dp dq dr dt' dt' dt ' dt' dt ' dt dot' dp' dy' . dp' dq' dr' dt ' dt ' dt ' dt ' dt ' dt en fonction de X, Y, Z (système de 12 équations à 12 inconnues). On peut donc écrire : dT=ailX+a,2Y+al3Z ÏÏT=a21X+a22Y+a23Z dw ^ = a3]X + a32Y + a33Z mais X, Y, Z ne sont pas indépendantes mais assujetties aux lois de Coulomb. o 1. La vitesse de glissement est g f(I) ^ 0 s gs.m-ui^ + vi; X Y —u = —v = K K<0 —*~ [composante tangentielle de Fbb , opposée J —^ U V^,(I). D'autre part : VX 2 + Y2 = f|z| mais Z > 0 I ? 5 5~ V K (u + v ) = f Z or © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. (choc) - 849 — - K\yu 2 + v2 = fZ K=--^- \/^7 On a donc finalement 1- I "fz U = V ~\/T7T yu +v 2. La vitesse de glissement On aura —= 0 dt , c g ,(I) =0 s u = 0 v = 0 — = 0 dt ce qui donne a llX+ al2Y+al3Z= ° a 21 X + a 22Y + a 23Z \/X2 + Y2 < f Z en outre = ° Z >0 F. Discussion du problème de choc ^ Posons jM = [^u,v,w]Rn. Le point M est donc l'extrémité du vecteur vitesse V f(I). Pendant le choc ce point décrit dans [0, Xn, YO, Zn]une trajectoire appelée hodographe du choc. La^connaissance de cette courbe nous renseigne S parfaitement sur l'état du vecteur V f(I). o * S'il y a glissement nous avons uX _vY _ _ fZ \n~~2 y u +v * S'il y a roulement sans glissement l'équation de la trajectoire est U= ° c'est l'axe (0,~z7) U v = 0j © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 850 - 1. Etude_du_cas_où_il_2_a_glissement Pour trouver la trajectoire on a les équations uX _ vY _ _ f.Z " "\r^~T Y u +v £=allX+a12Y+a13Z H ' 321X + a 22 Y + a 23Z I? ' a31X + a32Y + a33Z On peut facilement éliminer X,Y,Z de la façon suivante : |f = - ... dt U f.Z —"— v/1 2 v - a ] 2 f.Z 12 Vu +v y V/l + a.,Z 2 13 Vu« +v £ . Z £ ( - a , , u - a , 2 v * ! | l V7^U^= Vu +v ' 2 2 \ 7 -7f ± 23 \ / ^+ v Ij 1 TT— - Zf I - a. u - a0.v + -7- Vu dt y 21 22 f \/2~2 Vu + v dv t..(.v.v.*m).^ ce qui peut s'écrire sous la forme : du i dv _ _ dw a n u -H a I 2 v - -13- >/u 2 -hv 2 a 2 1 u + a^v - ^V^~7 a 31 u + a32v - -^V^+v2 C^st l'équation différentielle a pour coordonnées u,v,w. de l'hodographe du choc ; le point figuratif M L'intégration ne présente pas de difficulté. Elle est très souvent facilitée par des simplifications propres à chaque problème. S'il n'y a pas de simplification a priori on pourra procéder de la manière suivante en passant en coordonnées polaires. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. On a donc u - g cos 0 v = g sin 0 L'équation différentielle de l'hodographe s'écrit donc : dg cos 6 •- g sin 0 d0 ' ' '. dg sin 0 + g cos 0 d0 •"un SS a al j. cos 0 + a J 2 !3 sin 0 - •—~ dw ni m 5= a a2J cos 0 + a22 23 sin 0 - -—- a a 33 cos 0+ a 2 sin 0 C ' est une relation de la forme : dg cos 0 - g sin 0 d0 dg sin 0 + g cos 0 d0 _ = P Q dw R a !3 cos 0 -»• a 2 sin 0 - —— P » a a Q » a2J cos 0 + a22 sin 0 23 — a R * a3J cos 0 + a^2 sin 0 33 7— Les deux premiers rapports donnent : Q dg cos 0 - g Q sin 0 d0 dg - P sin 0 d g - P g cos 0 d0 - 0 (Q cos 0 - P sin 0) - g (Q sin 0 + P cos 0) d-6 « 0 dg g 6 P cos 0 + Q sin 0 ,. '" de Q cos 0 - P sin 0 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. ou — - 852 - C'est l'équation différentielle, en coordonnées polaires à la traj edoîre de m projection de M sur (I, X~, Y~). Cette relation n'est valable bien sur que si l'on est tout au long du choc dans les mêmes conditions d'application pour les lois de Coulomb, c'est-à-dire si le mouvement a toujours lieu avec glissement. Si au départ il y a roulement sans glissement ou si celui-ci survient au cours du mouvement alors il faut reprendre l'étude. 2 • l£U£lê«Ëy«£§S_2H-.îi«Z-£-.E2yIêSfêSJÈ SaSs_SliSSêmêS^ u =0 soit au début du choc soit en cours de choc, n v = 0 On a alors : -jT- = 0 "rr = 0 5 pendant toute la phase de roulement sans glissement d'où a l l X + a!2Y+ a!3Z= ° a 21 X + a22Y + a23Z = 0 On peut exprimer X et Y en fonction de Z : " 313 a - a23 X a !2 a a22 = Z a ; ll 21 3 S !2 22 a 3 a ll 22 " 12 21 Z a ll !2 a 21 !2323 "a!3a22z . a — a a = ~ a23 21 = a a x Y ~ a!3 ll 22 a y = 2la!3 " a li a 23 a ' a a z S ll 22 " 12 21 mais pour qu'il y ait roulement sans glissement nous devons avoir : \ /~2 2~ VX+Y-ï:fZ ou encore X2 + Y2 < f2Z2 (a !2 S23 "a!3 S22)2 + soit (S 21 a.13 " a l l a23)2 2 (a,, a22 - a]2 a2]) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. f2 - 853 - ce qui donne la valeur du coefficient de frottement nécessaire pour qu'il y ait roulement sans glissement. Dans ces conditions la partie .correspondante de l'hodographe est l'axe des z. Si au contraire f2 . U12 a23 " 313 S 22 )2 + (a 21 «13 " *1 1 a23^ (U ï2 l l a22 " a!2 S21; II y a glissement et on recommence une phase régie par l'hodographe déjà étudié. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.