Les apports de l'IRM dans la prise en charge du cancer de la prostate Mis à jour le 10/09/2012 par SFR Le cancer de la prostate concerne environ 300 000 hommes en France. En 2010, on comptait près de 71 000 nouveaux cas et de 8 870 décès (source INCa). L’une des difficultés de sa prise en charge tient au fait qu’il fait partie des derniers cancers difficiles à visualiser grâce à l’imagerie, de sorte que son diagnostic repose essentiellement sur des biopsies randomisées qui ne permettent pas toujours de bien évaluer l’agressivité et le volume de la (ou des) tumeur(s). Or, l’enjeu majeur de la prise en charge est le ciblage : ⇒ ciblage des cancers à traiter : ceux qui peuvent affecter l’espérance ou la qualité de vie des patients ; ⇒ ciblage de la prise en charge : la stratégie thérapeutique devant éviter, autant que possible, les effets secondaires des traitements (incontinence ou impuissance), mais aussi les risques de soustraitement. Dans cette double démarche, les radiologues de la Société d’Imagerie Génito-Urinaire (SIGU) oeuvrent, en collaboration avec les urologues, au développement de nouvelles solutions d’imagerie qui permettent, à terme, d’améliorer le diagnostic (localisation et caractérisation des tumeurs), les traitements (thérapies focales guidées grâce à l’imagerie), et le suivi du patient tout au long de la prise en charge. La présentation des apports de l’IRM et de la fusion d’image, par le Pr Olivier Rouvière, radiologue au CHU de Lyon, et de la cryothérapie sous IRM, par le Dr Afshin Gangi, à l’origine de l’introduction de cette technique au CHU de Strasbourg, illustrent la place croissante de l’imagerie et de la radiologie interventionnelle dans l’amélioration de la prise en charge du cancer de la prostate. En savoir plus...