Communiqué de presse ____________________________________________________________________________________ Contacts avec les médias : Nilsy Desaint Policy and Communication Manager, MSD [email protected] GSM : 0473 33 4875 Les résultats présentés au congrès annuel 2015 de l’ASCO viennent s’ajouter à la base de connaissances sur le Pembrolizumab ; une activité anti-tumorale a maintenant été mise en évidence dans le cas de 13 types de tumeurs. Nouvelles données présentées au congrès de l’ASCO concernant plusieurs cancers difficiles à traiter, y compris le cancer bronchique à petites cellules, le cancer de l’œsophage et le cancer de l’ovaire Études registres sur le Pembrolizumab actuellement menées sur huit types de tumeurs Bruxelles, 3 Juin 2015 – MSD, connu sous le nom de Merck aux États-Unis et au Canada, a annoncé la première présentation des résultats de l’étude KEYNOTE-028 de phase 1b sur l’utilisation du pembrolizumab, le traitement anti-PD-1 du laboratoire, dans plusieurs cancers difficiles à traiter, y compris le cancer bronchique à petites cellules (CBPC), le cancer de l’œsophage et le cancer de l’ovaire. Ces données, qui ont été présentées au 51ème congrès annuel de l’ASCO (American Society of Clinical Oncology) à Chicago, 29 mai – 2 juin 2015, viennent s’ajouter au programme de développement clinique immuno-oncologique d’envergure et à croissance rapide de MSD sur le pembrolizumab. « L’étendue et l’ampleur des données diffusées au congrès de l’ASCO renforcent le potentiel d’activité clinique étendue que nous avons observé avec le pembrolizumab dans plusieurs types de cancer » a déclaré le Dr Roy Baynes, premier vice président et chef de développement clinique international des laboratoires de recherche de Merck. « Notre but est d’aider les personnes atteintes d’un cancer et ces données ont permis d’approfondir nos connaissances concernant les patients les plus susceptibles de retirer un bénéfice de notre traitement anti-PD-1. » Depuis le congrès de l’ASCO, les données présentées ont montré une activité antitumorale du pembrolizumab dans 13 types de tumeur. Des études registres portant sur huit types de tumeurs ont été planifiées ou sont en cours, en monothérapie ou en combinaison avec -2d’autres traitements. Le pembrolizumab a été le premier traitement anti-PD-1 à être approuvé aux États-Unis et est actuellement indiqué à une dose de 2 mg/kg administrée toute les trois semaines pour le traitement de patients atteints d’un mélanome inopérable ou métastatique avec progression de la maladie après un traitement par ipilimumab et, s’il est positif pour la mutation BRAF V600, par un inhibiteur de BRAF. L’étude KEYNOTE-028 de phase 1b KEYNOTE-028 est une étude panier non randomisée à plusieurs bras de phase 1b menée actuellement pour évaluer la sécurité, la tolérabilité et l’activité antitumorale de la monothérapie par pembrolizumab (10 mg/kg toutes les deux semaines) chez plus de 450 patients atteints de 20 cancers différents. L’étude a évalué des patients avec des tumeurs solides avancées PD-L1 positives n’ayant pas répondu au traitement actuel ou pour lesquelles le traitement actuel est inapproprié. Résultats initiaux du groupe de cancer bronchique à petites cellules (Abstract #7502) Ces résultats initiaux chez 20 patients atteints d’un CBPC précédemment traités lourdement, présentés le samedi 30 mai par le Dr Patrick Ott, de la Dana-Farber Cancer Institute, ont montré un taux de réponse globale (TRO) (confirmé et non confirmé) de 35 pour cent (n=7/20) (IC à 95%, 15-59) (selon les critères RECIST v1.1). Au moment de l’analyse, six des sept réponses étaient en cours. La durée médiane de suivi pour les patients évaluables était de 21 semaines (plage de 2-48). Les événements indésirables étaient cohérents avec les données de sécurité rapportées précédemment pour le pembrolizumab. Des événements indésirables liés au traitement (survenant chez deux patients ou plus) ont été observés chez 14 patients. Les événements indésirables de grade 3-4 liés au traitement, évalués par l’investigateur, étaient l’asthénie (n=1) et l’augmentation de la bilirubine dans le sang (n=1). Certains patients ont ressentis des événements indésirables d’intérêt particulier, y compris une thyroïdite autoimmune (n=1, grade 2) et une colite (n=1, grade 5). Il y a eu un décès lié au traitement (colite). Résultats initiaux du groupe de cancer de l’œsophage de stade avancé (Abstract #4010) Ces résultats initiaux concernant 23 patients atteints de cancer de l’œsophage de stade avancé précédemment traités lourdement, présentés lors d’un colloque de recherche clinique dimanche 31 mai par le Dr Toshihiko Doi, National Cancer Center Hospital East, Kashiwa, Japon, ont mis en évidence un TRO (confirmé et non confirmé) de 30,4 pour cent des patients (n=7/23) (IC à 95%, 13,2-52,9) (selon les critères RECIST v1.1). Chez les patients atteints d’un -3carcinome à cellules squameuses, le TRO était de 29,4 pour cent (n=5/17) et chez les patients atteints d’un adénocarcinome, le TRO était de 40 pour cent (n=2/5). La durée médiane de la réponse était de 40 semaines (0,1+ à 40), avec six des sept réponses en cours. Une réduction de la tumeur a été obtenue chez 52,2 pour cent des patients évaluables. Les événements indésirables étaient cohérents avec les données de sécurité rapportées précédemment pour le pembrolizumab. Des événements indésirables liés au traitement (survenant chez deux patients ou plus) ont été observés chez neuf patients. Tous les événements indésirables liés au traitement évalués par l’investigateur étaient de grade 3 et incluaient une diminution de la numération des lymphocytes (n=2), une baisse de l’appétit (n=1), des troubles hépatiques (n=1) et une éruption cutanée (n=1). Certains patients ont ressentis des événements indésirables d’intérêt particulier (de grade 2), y compris une hypothyroïdie (n=2) et une insuffisance surrénale (n=1). Il n’y a eu aucun décès lié au traitement. Résultats initiaux du groupe de cancer de l’ovaire de stade avancé (Abstract #5510) Ces résultats initiaux concernant 26 patients atteints d’un cancer de l’ovaire de stade avancé, précédemment traités lourdement, qui seront présentés lors d’un colloque de recherche clinique lundi 1er juin par le Dr Andrea Varga, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France, ont mis en évidence un TRO (confirmé et non confirmé) de 11,5 pour cent des patients (n=3/26) (IC à 95%, 2,4-30,2) (selon les critères RECIST v1.1). En outre, le taux de contrôle de la maladie (TCM) était de 34,6 pour cent (n=9/26) (IC à 95%, 17,2-55,7). Au moment de l’analyse, la durée médiane de la réponse n’avait pas été atteinte (27,9-36,3). Une réduction de la tumeur a été obtenue chez 23 pour cent des patients évaluables. Les événements indésirables étaient cohérents avec les données de sécurité rapportées précédemment pour le pembrolizumab. Des événements indésirables liés au traitement (survenant chez deux patients ou plus) ont été observés chez 18 patients. Un événement indésirable de grade 3-4 lié au traitement a été observé (augmentation des transaminases). Certains patients ont ressenti des événements indésirables d’intérêt particulier, dont une hyperthyroïdie (n=2), une hypothyroïdie (n=3), une myosite (n=1) et une pancréatite (n=1). Il n’y a pas eu de décès lié au traitement. À propos du cancer du poumon Le cancer du poumon, qui se développe dans le tissu pulmonaire, habituellement dans les cellules qui tapissent les voies aériennes, est la cause principale de décès par cancer à travers le monde. Les deux principaux types de cancer du poumon sont le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) et le cancer bronchique à petites cellules (CBPC). En 2012, on estimait le nombre de nouveaux cas diagnostiqués de cancer du poumon à 1,8 millions à -4travers le monde. Le CBPC correspond à environ 10-15 pour cent de tous les cas de cancer du poumon. À propos du cancer de l’œsophage Le cancer de l’œsophage est un type de cancer qui naît dans la couche interne (la muqueuse) de l’œsophage et se développe ensuite vers l’extérieur. Il existe deux principaux types de cancer de l’œsophage : le carcinome à cellules squameuses et l’adénocarcinome. En 2012, on estimait les nouveaux cas de cancer de l’œsophage à 456 000 et le nombre de décès liés au cancer de l’œsophage à 400 000 à travers le monde, ce qui en fait le huitième cancer le plus courant. À propos du cancer de l’ovaire Le cancer de l’ovaire est un type de cancer qui se développe dans les ovaires. Il existe trois pincipaux types de tumeurs ovariennes : les tumeurs ovariennes de cellules épithéliales, les tumeurs ovariennes de cellules germinales et les tumeurs stromales ovariennes. En 2012, on estimait le nombre de nouveaux cas de cancer ovarien à 239 000 et le nombre de décès liés au cancer de l’ovaire à 152 000 à travers le monde. À propos de PD-L1 et de l’expression de PD-L1 PD-L1, pour « programmed death-ligand 1 » (ligand de mort programmée 1), est une protéine exprimée sur de nombreux types de cellules, y compris certaines cellules cancéreuses. Dans des conditions normales, l’interaction de PD-L1 avec une autre protéine, un récepteur de mort programmée appelé PD-1 (pour programmed death receptor-1), sert de checkpoint important pour le système immunitaire en le gardant en équilibre et en empêchant l’organisme d’attaquer ses propres cellules en cas d’inflammation ou d’infection. Lorsques les tumeurs expriment PD-L1, cependant, elles peuvent échapper à la détection et à la destruction par les cellules T cytotoxiques – un type de cellules immunitaires qui tuent les cellules cancéreuses – ce qui permet à la tumeur de survivre et de se développer. L’expression de PD-L1 par la tumeur a été observée à des degrés différents dans de nombreux types de tumeurs, y compris les cancers du sein, du poumon et de la vessie. Les niveaux élevés d’expression de PD-L1 sont en cours d’étude pour voir s’ils pourraient être utilisés pour aider à identifier les patients les plus susceptibles de répondre à certains types d’immunothérapie. À propos du pembrolizumab Le pembrolizumab est un anticorps monoclonal humanisé qui bloque l’interaction entre -5PD-1 et ses ligands, PD-L1 et PD-L2. En se liant au récepteur de PD-1 et en bloquant l’interaction avec les ligands du récepteur, le pembrolizumab lève l’inhibition de la réponse immunitaire médiée par la voie du PD-1, et notamment la réponse immunitaire antitumorale. MSD mène un programme de développement clinique d’envergure et à croissance rapide pour le KEYTRUDA. En effet, ce programme comprend plus de 100 essais cliniques, concernant plus de 30 types de tumeurs et plus de 16 000 patients, en monothérapie et en association avec d’autres thérapies. Notre intérêt pour le cancer Notre objectif est de traduire les percées scientifiques en médicaments oncologiques innovants pour aider les personnes atteintes de cancer dans le monde entier. Chez MSD Oncologie, aider à lutter contre le cancer est une passion et nous nous engageons à favoriser l’accès à nos médicaments contre le cancer. Notre priorité est de poursuivre la recherche en immuno-oncologie et nous mettons tout en oeuvre pour accélérer le processus, du laboratoire à la clinique, pour offrir un nouvel espoir aux personnes atteintes d’un cancer. À propos de MSD MSD est un leader mondial dans le domaine de la santé qui propose des médicaments, des vaccins, des thérapies biologiques ainsi que des produits vétérinaires innovants afin de promouvoir la santé et le bien-être des hommes et des animaux. Nous collaborons avec nos clients dans plus de 140 pays afin de donner aux patients l’accès aux meilleures solutions de santé. Notre société est dénommée Merck aux États-Unis et au Canada et MSD dans les autres pays. En Belgique et au Grand-Duché du Luxembourg, MSD fait partie des acteurs les plus importants de l’innovation médicale. Nous y déployons une palette très large d’activités : la recherche, la production et la commercialisation. Pour plus d’informations, visitez www.msd-belgium.be ou www.msd.com. Déclarations prospectives Ce communiqué de presse contient des « déclarations prospectives » (forward looking statements) au sens des dispositions libératoires de la loi américaine de 1995 intitulée « Private Securities Litigation Reform Act ». Ces déclarations sont fondées sur les convictions et les prévisions actuelles de la direction de MSD et sont exposées à de nombreux risques et -6incertitudes. Rien ne garantit que les produits en cours de développement recevront les approbations réglementaires nécessaires ou qu’ils auront un succès commercial. Si les hypothèses sous-jacentes se révélaient inexactes, ou si certains risques ou incertitudes venaient à se matérialiser, les résultats effectifs pourraient sensiblement varier par rapport à ceux formulés dans les déclarations prospectives. Ces risques et incertitudes comprennent, sans s’y limiter, les conditions générales du secteur et la concurrence ; les facteurs économiques généraux, notamment les fluctuations des taux d’intérêt et des taux de change ; l’effet des réglementations de l’industrie pharmaceutique et de la législation en matière de soins de santé aux États-Unis et au niveau international ; les tendances mondiales concernant la maîtrise des coûts de soins de santé ; les avancées technologiques, les nouveaux produits et les brevets des concurrents ; les défis inhérents au développement de tout nouveau produit, notamment l’obtention de l’approbation réglementaire ; la capacité de MSD à prédire précisément les conditions futures du marché ; les difficultés ou les retards de production ; l’instabilité financière des économies internationales et le risque souverain ; la dépendance à l’égard de l’efficacité des brevets de Merck et des autres protections relatives aux produits innovants ; ainsi que le risque de litiges, notamment les litiges relatifs aux brevets, et/ou de mesures réglementaires. MSD n’est aucunement tenue de publier des mises à jour de ses déclarations prospectives en cas de nouveaux renseignements, d’événements futurs ou pour tout autre motif. D’autres facteurs susceptibles de générer une différence notable entre les résultats réels et ceux décrits dans les déclarations prospectives figurent dans le Rapport annuel 2014 de MSD/Merck, sur le formulaire 10-K et dans les autres rapports déposés par la société auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), qui peuvent être consultés sur le site Internet de la SEC (www.sec.gov).