éviter l'apparition détecter le plus tôt possible et traiter précocement réduire les conséquences psychologiques, physiques ou sociales La prévention primaire est possible si les causes d'une maladie ou les facteurs de risque associés sont connus. objectif : supprimer ou réduire l'exposition à ces facteurs. Un facteur de risque est une Caractéristique liée à une personne, à son environnement, sa culture ou son mode de vie et qui entraîne pour elle une probabilité plus élevée de développer une maladie Facteurs de risque Exogènes l'environnement comportement Habitudes de vie Sociales Économiques …etc. Endogènes Génétiques Biologiques Ils sont difficiles à contrôler, car ils dépendent de conditions biologiques impossibles à modifier. 1. Tabac 2. Alimentation/obésité 3. Alcool 4. Exposition professionnelles 5. Radiations ultraviolettes 6. Infections Les autres moins fortement associés au tabac : Estomac Rein Foie cavité nasale nasopharynx, lèvres leucémie myéloïde. Le rapport entre le cancer du col de l'utérus et le tabac est difficile à déterminer. Toutefois, l'Agence internationale de la recherche sur le cancer (IARC) indique qu'il existe des données suffisantes pour établir un rapport de cause entre le tabac et le cancer du col de l'utérus. les facteurs alimentaires ont une incidence sur environ 30 % de l'apparition de tumeurs dans les pays occidentaux. Les substances carcinogènes présentes dans les aliments sont entre autres Substance Aliment Hydrocarbures polycycliques aromatiques Aliments grillés ou fumés Aflatoxines Cacahuètes et maïs stockés dans des conditions d'humidité non contrôlées Nitrosamines Nitrites (sel) Amines Acides aminés Acétaldéhydes Éthanol Acrylamide Aliments riches en hydrates de carbone, frits ou cuisinés à des températures élevées L'influence de l'alimentation varie selon le type et l'endroit où est localisée la tumeur. le cancer du sein est associé à l'obésité et à une consommation modérée d'alcool. l'obésité et la consommation de grandes quantités d'alcool et de viande rouge calqué sur l'alimentation des pays méditerranéens, qui comporte des substances protectrices avec un contenu élevé d'antioxydants provenant des fruits et légumes et de l'huile d'olive et des aliments riches en vitamines A et C. une consommation élevée de viande rouge, d'aliments salés, d'aliments périssables mal conservés, d'additifs et de pesticides, et la cuisson à des températures élevées Largement démontré cancers du tractus digestif supérieur (cavité orale, pharynx, larynx, œsophage) Données probantes le cancer du foie Probable cancer du sein et du rectum Peu de données probantes le cancer de la vessie Non démontré le cancer de l'estomac, du pancréas, de la prostate ou du rein Cavité orale et pharynx 2 à 5 fois plus de risque de cancer du pharynx pour les grands buveurs d'alcool que pour les buveurs modérés. Alcool + tabac= multiplication du risque RR= 2 à 5 Œsophage RR= 1,4 à 5,4 Larynx Foie Sein Colorectal RR= 1 à 35 Grand buveur cirrhose cancer les femmes qui boivent plus de 10 g d'alcool par jour (un verre de vin, bière, cocktail), le risque de cancer de sein est plus élevé que chez les femmes qui ne boivent pas d'alcool Les documents scientifiques indiquent un faible rapport positif entre la consommation d'alcool (en particulier de bière) et le cancer colorectal. 2 et 8 % de l'incidence de cancers est due aux expositions professionnelles. •principal facteur de risque de cancer de la peau •les plus fréquents sont les carcinomes (spinocelullaires et basocellulaires) •les plus graves, mais moins habituels, sont les mélanomes. •principale source de rayons UV : La lumière du soleil. •Les UV solaires :90 à 95 % de rayons UVA et de 5 à 10 % de rayons UVB à la surface de la terre. •les sources artificielles de rayons UV: les lampes solaires et les lits de bronzage Au moins 15 % de tous les nouveaux cas de cancer peuvent être attribués à des infections par des virus, des bactéries ou des parasites Les principaux cancers clairement associés à une origine infectieuse sont les cancers de : Foie: HVB et HVC Estomac: HP Col utérin: VPH Lymphomes: VEB et HIV La tabac •Augmentation régulière des impôts avec une Politique d'un environnement sans fumée, législations et prohibitions relatives à la consommation de tabac dans les lieux publics et interdiction de la publicité sur le tabac • éducation pour la santé: Un bon programme d'éducation doit impliquer les principaux acteurs : professionnels de la santé, dirigeants communautaires, hommes politiques et toutes les personnes susceptibles d'influencer l'opinion publique ou de donner une image positive. •Prévention chez les jeunes adolescents •Aide aux fumeurs L’exposition professionnelles La prévention primaire pour ce qui est de l'exposition à des cancérigènes sur le lieu de travail est fondée sur l'application des mesures de base d'hygiène industrielle, qui consistent à : remplacer la substance nocive par des substances connues pour être moins dangereuses réaliser un processus industriel totalement fermé limiter strictement l'exposition en réduisant les quantités utilisées et en utilisant des systèmes d'aspiration localisée, des moyens de protection des employés appropriés et des procédures correctes de nettoyage Alimentation/obésité Consommer chaque jour au moins 5 fruits et légumes variés (quelle que soit la forme : crus, cuits, frais, en conserve ou surgelés) pour atteindre au minimum 400 g par jour. Consommer aussi chaque jour d’autres aliments contenant des fibres tels que les aliments céréaliers peu transformés et les légumes secs. Satisfaire les besoins nutritionnels par une alimentation équilibrée et diversifiée sans recourir aux compléments alimentaires. Alimentation/obésité Limiter les activités sédentaires (ordinateur, télévision…). Chez l’adulte, pratiquer au moins 5 jours par semaine au moins 30 minutes d’activité physique d’intensité modérée comparable à la marche rapide ou pratiquer 3 jours par semaine 20 minutes d’activité physique d’intensité élevée comparable au jogging. Chez l’enfant et l’adolescent, pratiquer un minimum de 60 minutes par jour d’activité physique d’intensité modérée à élevée, sous forme de jeux, d’activités de la vie quotidienne ou de sport. Alimentation/obésité Allaitement Pour le bénéfice de la mère et de l’enfant, allaiter son enfant. Allaiter si possible de façon exclusive et idéalement jusqu’à l’âge de 6 mois. Alimentation/obésité Maintenir un poids normal (IMC entre 18,5 et 25 kg/m²). Pour prévenir le surpoids et l’obésité : •Activité physique •limiter les activités sédentaires •consommer peu d’aliments à forte densité énergétique et privilégier les fruits et légumes. •Surveiller le poids de façon régulière (une fois par mois). •Pour les sujets présentant un surpoids (IMC > 25 kg/m²), une obésité (IMC > 30 kg/m²) ou une •prise de poids rapide et importante à l’âge adulte, un accompagnement et éventuellement une prise en charge sont à envisager. Alimentation/obésité Limiter la consommation de viandes rouges à moins de 500 g par semaine. Pour compléter les apports en protéines, il est conseillé d’alterner avec des viandes blanches, du poisson, des œufs et des légumineuses. Limiter la consommation de charcuteries, en particulier celle des charcuteries très grasses et/ou très salées. > En cas de consommation de charcuteries, afin de diminuer le risque de cancers, réduire autant que possible la taille des portions et la fréquence de consommation. Alimentation/obésité Limiter la consommation de sel en réduisant la consommation d’aliments transformés salés (charcuteries, fromages…) et l’ajout de sel pendant la cuisson ou dans l’assiette. Alimentation/obésité Limiter la consommation de sel en réduisant la consommation d’aliments transformés salés (charcuteries, fromages…) et l’ajout de sel pendant la cuisson ou dans l’assiette. Alcool En général, il existe deux stratégies principales pour la prévention de la consommation d'alcool : Mesures orientées vers l'offre: Politique de prix Nombre des points de vente Horaires de vente Restrictions d'âge Mesures orientées vers la demande: Éducation scolaire Interventions fondées sur la famille Actions communautaires Campagnes dans les médias Étiquettes d'avertissement sur les bouteilles et boîtes Restrictions dans les publicités Les infections VHB Depuis la fin des années 80, il existe un vaccin prophylactique sûr et d'une efficacité démontrée contre le VHB. Les infections VHC À l'heure actuelle, la prévention contre ce virus consiste à éviter la transmission de l'infection par le sang. Elle doit être présente dans toutes les pratiques de santé, à savoir Les infections VPH Malgré des différences régionales dans la distribution des types les plus fréquents de VPH de haut risque, un vaccin englobant les types 16 et 18 pourrait potentiellement prévenir 71 % des cancers du col de l'utérus dans le monde. De même, un vaccin contenant les sept types les plus communs pourrait permettre de prévenir environ 87 % des cancers, avec de légères variations régionales. Les infections HP Bactérie très évolué. elle s'est adaptée pendant des millénaires à une niche écologique particulière, l'estomac humain, et elle a évolué en même temps que l'espèce humaine Trithérapie Des vaccins prophylactiques ont été développés Une alimentation équilibrée avec davantage de fruits, moins de sel et une meilleure conservation des aliments, en particulier ceux pour enfants, a entraîné une stagnation et une diminution totale du taux d'infection, ce qui a certainement contribué à la baisse de l'incidence de cancer gastrique. Les ultraviolets Généralités L'évaluation est un concept qui doit être mis en place dans la pratique dès la conception des programmes. Pourquoi évaluer? Après avoir réalisé la planification, l'évaluation est effectuée par étapes et à différents moments de notre intervention. C'est un cercle en spirale qui permet une rétroalimentation et la correction des actions qui n'ont pas été très bien planifiées ou dont l'exécution a connu des déviations. Cette conception de l'évaluation nous conduit à une étape de développement supérieur. Questions à résoudre Les objectifs du programme ont-ils été atteints ? Les changements observés sont-ils la conséquence du programme ? Les différentes phases du programme ont-elles été réalisées conformément au protocole ? 1. www.aulaeoncologia.org 2. Stratégie canadienne de lutte contre le cancer: janvier 2006 3. www.e-cancer.fr