Economie du savoir.ppt

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Introduction:
1)
Emergence de la nouvelle
société du savoir
Aujourd’hui, plusieurs Études et Rapports établissent
l’avènement des Sociétés du savoir qui se caractérisent
par le fait que la richesse d’une nation dépend de sa
capacité à transformer les connaissances. On peut en citer
au moins deux: le Rapport de l’UNESCO sur les sociétés
du savoir et celui de l’OCDE sur les Perspectives de la
science, de la technologie et de l’industrie.
2) Les théories de la croissance endogène confirment que la
croissance est désormais déterminée par l’économie de
l’immatériel: la recherche, la connaissance, les ressources
humaines converties en valeur ajoutée
3) La production des richesses déplace son centre de gravité
vers le savoir qui devient la variable clef du
développement. Le travail n’est plus capable de
concurrencer les formes de production nouvelles comme
chaînes, la robotisation, les réseaux alors il se réfugie
dans les pays à faible coût de main d’œuvre.
4)
5)
En conséquence, les États opèrent des investissements
massifs dans la Recherche–développement: 330 milliards
de dollars aux États-unis, 240 en Europe. La Chine met
l'accent sur la recherche pour passer du statut d'atelier du
monde" à celui d'une économie du savoir avec des
investissements de l’ordre 136 milliards de dollars. Elle fait
plus que le Japon.
L’Afrique est larguée pour un secteur aussi déterminant.
I/ Les enjeux d’une politique de recherche
1)
La théorie économique de Marx à Lucas, Romer et Barro en
passant par J.Schumpeter confirme que les innovations et le
progrès technique sont des déterminants du développement.
2)
La Recherche-Développement exerce sur l'évolution de la
science une forte pression pour améliorer sa compétitivité.
Elle se traduit par
- un couplage de plus en plus serré entre la formation et la
recherche,
- une interaction accrue de la recherche publique et de la recherche
industrielle,
- l'importance croissante attachée à la technologie qui est la source
principale des mutations dans le secteur productif, dans l'industrie
mais dans l'évolution scientifique elle -même
3) Jadis Monopole de l'université, la recherche se caractérise par
- son élargissement à d’autres secteurs surtout l'industrie
- son interactivité: multidisciplinarité, associativité, mobilité
- la nouvelle organisation du travail avec le passage du
travail individuel au travail en équipe ou en réseau: la
recherche se décline plus en termes de programmes.
4) Ces programmes sont de trois ordres:
- développement technologique pour la création d’objets
industriels surtout à haut risque technologique :énergie
nucléaire, espace, aviation, océan
- diffusion des technologies de base: matériaux, filière
électronique, biotechnologies, pharmaceutique
- traitent des effets sur l'homme et la culture:
développement, pauvreté, technologie-emploi-travail,
environnement
II/ Le renouveau des politiques de recherche
développement.
1) La nouvelle orientation des politiques de recherche –
développement: deux idées
- « Pour ne pas se laisser distancer, les pays doivent
renforcer l’efficacité de leurs systèmes de recherche
et d’innovation et trouver de nouveaux moyens de
stimuler l’innovation dans un contexte mondial marqué par
l’intensification de la concurrence »
- Les intérêts des bénéficiaires potentiels conduit les
décideurs politiques et économiques à organiser et à
financer la recherche.
2) La gestion institutionnelle tripartite de la recherche: mise en
synergie des acteurs impliqués: Etat, Entreprises et agences de
la recherche
3) Des politiques plus opérantes de financement autour de trois
sources principales
- D’abord l’Etat qui finance la majeure partie de la
recherche
- Ensuite, les entreprises qui s’impliquent en mobilisant des
ressources substantielles et en privilégiant leurs
recherches propres
- Enfin les fondations financent des recherches dans
certains secteurs
III/ L’Afrique larguée, marginalisée dans la recherche
et le développement
1) Le constat : faible potentiel de recherche et de production scientifique et
inégalement réparti
- faible potentiel de chercheurs
- maigre volume d’investissement
- médiocre qualité des institutions de gestion et
d’encadrement de la recherche
- répartition très inégale
2) En définitive la recherche sur le continent africain engendre fort peu d’
effets externes positifs sur l’économique, le social et le politique.
3) Quelles sont les raisons? Elles sont multiples
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