I Rétrospective 2016 en uro-oncologie : une année en fanfare !

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Éditorial
I
l est bon de lire au quotidien la presse scientifique en uro-oncologie si on ne veut pas se laisser
dépasser par toutes les évolutions et révolutions
en biologie moléculaire, par la nouvelle classification
tumorale et les nouveaux standards de traitement dans
ces pathologies.
Dans le cancer du rein, nous assistons à un changement
des standards thérapeutiques en phase métastatique,
avec l’arrivée du cabozantinib et du nivolumab, mais
également du côté des traitements adjuvants avec le
sunitinib !
Dans le cancer de la vessie, après 30 années de
marasme, l’arrivée de l’immunothérapie va complètement modifier notre stratégie thérapeutique de la
deuxième ligne post-cisplatine en phase métastatique
vers des traitements adjuvants, voire en cas de maladie
localisée. Parallèlement, l’avancée sur les nouvelles
classifications moléculaires va nous amener à des essais
de stratégies thérapeutiques et replacer à bon escient
la chimiothérapie néo-adjuvante.
© Stéphane de Bourgies
Rétrospective 2016 en uro-oncologie :
une année en fanfare !
sation d’inhibiteurs de PARP, dont les taux de réponse
sont excellents. Plutôt que l’utilisation séquentielle des
molécules d’hormono­thérapie et de chimiothérapie
au stade de la résistance à la castration, de nombreux
essais explorent les combinaisons à un stade beaucoup
plus précoce afin de contrecarrer l’émergence de clones
résistants.
Dans le cancer du testicule et du pénis, l’immuno­
thérapie n’est pas en reste et semble présenter un
intérêt. Des développements dans ce sens sont en
cours. Par ailleurs, les données matures du GETUG 13
confirment le bénéfice significatif majeur en survie
sans progression et une différence en survie globale.
Bref, il est temps de vous abonner définitivement à
Correspondances en Onco-Urologie, cela vous permettra
en un clin d’œil de rester dans le coup au cours de vos
réunions de concertation pluridisciplinaire ou tables
rondes grâce à l’excellente synthèse rédigée par le
Dr Philippe Beuzeboc.
Très bonne lecture !
Dans le cancer de la prostate, l’arrivée de la
génomique et de la détermination des mutations
germinales/somatiques des gènes de la réparation de
l’ADN (BRCA1, BRCA2, ATM, etc.) va permettre l’utili-
Pr Stéphane Oudard
Service de cancérologie médicale, hôpital européen
Georges-Pompidou, Paris ; université Paris-Descartes.
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Correspondances en Onco-Urologie - Vol. VIII - n° 1 - janvier-février-mars 2017
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