M1 UE1 e3. Performance : de l’athlète jusqu’au muscle 1h CT : 2 questions parmi 10 (5 Perrey, 5 Candau) : 1. Applications d’un des modèle de type empirique sur des records actuels ou des tests de terrain. Regard critique sur la formulation du modèle. 2. Concepts de résistance et d’endurance. Tests de terrain. Principe, interprétations. 3. Principe du concept de vitesse critique et application dans une discipline sportive de votre choix. Interprétation des deux paramètres obtenus. Application dans le domaine de l’entraînement, du réentraînement ou de l’EPS 4. Evaluation des aptitudes énergétiques à partir de performances sur différentes distances. Principe du modèle de Péronnet et application sur des données actuelles (records personnels ou records du monde) 5. Application du modèle d’Arsac et Locatelli (2002) à la performance en sprint ou ½ fond. Limites et Perspectives. 20h CM + 10h Tp 10 h CM. Modèles mécaniques et énergétiques de la performance humaine ECTS de l’enseignement : 3 http://robin.candau.free.fr [email protected] Travail personnel et logiciels Critères de notation 1. Qualité de la description des méthodes et du principe du modèle cité 2. Qualité de la discussion et de l’interprétation des résultats. Présence d’une application personnelle dans le domaine de l’entraînement ou du réentraînement • • • • Excel ou open office (gratuit) Madonna Berkeley (gratuit, www.berkeleymadonna.com/ ) Scilab (gratuit, www.scilab.org), math lab Graph Pad, Sigma plot, Scientist, origin… 3. Qualité de l’expression, de la présentation des graphiques Modélisation des performances humaines Plan 2 objectifs : • • Mieux cerner les facteurs mécaniques et énergétiques de la performance humaine 1. Modèles empiriques 2. Modèles physiologiques Applications dans le domaine de l’entraînement, du réentraînement ou de l’EPS http://www.drawingsofleonardo. 1 Introduction 1. Décroissance non-linéaire des performances avec la durée de l’exercice 2. L’élite ne descend pas en dessous de 10 km/h => capacité énergétique pas limitée La diminution non-linéaire des performances est retrouvée dans diverses locomotions Records du monde Vitesse (km/h) 80 60 v (km/h) 50 40 30 20 10 0 200000 400000 600000 Quelle est la fonction qui décrit le mieux l’évolution des performances en fonction du temps de course? Marche Course Patinage 60 40 20 Cyclisme 0 0 20000 40000 60000 Distance (m) t (s) Modèles empiriques La relation devient linéaire avec la durée de l’exercice exprimée sur une échelle logarithmique 1. Premières tentatives de description des performances humaines 200 m 2. Concept de résistance 800m 3. Concept d’endurance 20 000m 4. Concept de limite pour l ’espèce humaine 5. Applications dans le domaine de l ’entraînement Billat et al. Time in human endurance model Sports Med 1999 Jun; 27 (6): 359-379 Test du modèle de Kennelly sur les records I Modèles empiriques du monde • En 1906, Kennelly propose de décrire l ’évolution des 1997 vitesses maintenues lors des records du monde en fonction de la durée des épreuves (v/t) : v=k tn 10 k et n sont déterminées empiriquement k n Erreur % 8 v (m/s) => « loi de la fatigue » chez l ’homme et le cheval et pour divers modes de locomotion Modèle de kennely 1906 v= k Tn record du monde 97 12 (1) 6 homme 13,90 variable 0,12 variable 3% cellule cible • Surestimation à partir du 200 km • Erreur importante marathon 4 2 6j Kennelly AE. An approximate law of fatigue in the speeds of racing animals. Proc Am Acad Arts Sci 1906; 42 (15): 275-331 0 100000 200000 300000 400000 500000 600000 t (s) 2 Principe de l’application du modèle dans Excel t (s) Sous-estimation Description grossière des performances Sur-estimation 11 11 10 Surestimation des performances v (m/s) 10 9 9 Du 800 au 3000 m 8 8 7 7 6 0 200 400 600 800 t (s) 1000 => les processus énergétiques sousjacents sont plus complexes et ne peuvent pas être décrit précisément par cette simple fonction 9,84 13,32 43,29 101,73 132,18 207,37 224,39 284,88 440,67 764,39 1598,08 3415,6 3564 3600 4435,8 5358,1 7610 22220 59540 172800 518400 v réelle 10,16 15,02 9,24 7,86 7,57 7,23 7,17 7,02 6,81 6,54 6,26 5,86 5,92 5,86 5,64 5,60 5,54 4,50 3,36 2,62 1,97 vmodèle 11,97 11,48 9,76 8,68 8,38 7,88 7,79 7,54 7,10 6,58 5,95 5,36 5,33 5,32 5,17 5,04 4,80 4,15 3,62 3,13 2,69 (v réel - vmod)^2 3,25 12,51 0,28 0,67 0,66 0,41 0,38 0,27 0,09 0,00 0,09 0,24 0,35 0,29 0,21 0,31 0,55 0,12 0,07 0,26 0,52 Modèle de kennely 1906 v= kTn record du monde 97 k n semc homme 16,38 0,14 21,54 - variable variable cellule cible 16 14 12 v (km/h) Zoom sur l ’échelle de temps 10 8 6 4 2 0 100000 200000 300000 400000 500000 600000 t (s) Autres modèles empiriques Meade, 1956 •1937, Grosse-Lordemann et Müller log t = a • log P + b en réarrangeant : t = 10(a • log P + b) reprend le modèle de Kennelly et souligne le modeste pouvoir descriptif du modèle 6 sujets sur ergocycle, 6 exercices épuisants La précision des mesures de performance lors des records du monde doit permettre d ’identifier les aptitudes énergétiques qui sous-tendent la performance nécessité de formuler un modèle approprié a et b sont des constantes très variables d ’un sujet à l ’autre sans signification biologique identifiée •1943, Francis, modèle hyperbolique (log d – 1.5) × (v – 3.2) = 6.081 3,2 m/s = 11,5 km/h= vitesse qui peut être maintenue théoriquement indéfiniment => 1ère suggestion d ’un modèle qui incorpore l ’énergétique humaine Meade GP. Consistent running records. Science 1956; 124: 1025 Modèles empiriques Ergocycle à friction sèche Jauge de contrainte Capteur de vitesse 1. Premières tentatives de description des performances humaines 2. Concept de résistance 3. Concept d’endurance 4. Concept de limite pour l ’espèce humaine 5. Applications dans le domaine de l ’entraînement 3 Concept de résistance et d’endurance Concept de résistance V (km/h) P (w) concept de résistance introduit par Henri et Farmer (1860) • en 1860, le concept de résistance introduit par Henri et Farmer (201 m) (64 m) resistance 2 à 5 exercices épuisants sur ergocycle avec 28 sujets Cet index de résistance reflétait fidèlement l ’état d ’entraînement chez 18 étudiants en éducation physique log t Tornvall G. Assessment of physical capabilities. Acta Physiol Scand 1963; 58 Suppl.: 201 Effet de l ’entraînement sur l ’endurance Evolution de l’endurance en fonction de l’âge 100 %VMA Graig Virgin, champion du monde en 80 en 1972 -> f = 0.572 90 en 1976 -> f = 0.570 85 soit seulement 0.3% d ’augmentation de l ’endurance en 4 ans 80 L ’endurance ne s ’améliore pas ? L’endurance se bonifie avec les processus de maturation 95 enfants âgés de 12 à 15 ans 75 0 10 20 30 40 50 adultes 60 70 80 Tlim (min) P ourc en tage de vite ss e maximale aé rob ie pouv an t ê tr e so ute n u e n fon ction d e la du ré e de l'exe rcic e p our des enfan ts et des a dul te s (d'ap rè s Lé ger , 199 6) (pas très surprenant ici chez un athlète d ’élite qui se maintient à son meilleur niveau) Modèles empiriques 1. Premières tentatives de description des performances humaines 2. Concept de résistance 3. Concept d’endurance 4. Concept de limite pour l ’espèce humaine 5. Applications dans le domaine de l ’entraînement Adapté par Berthoin Concept de limite pour l ’espèce humaine • En 1865, Henri barrière de 4’ au mile sur la base d ’une analyse de l ’évolution des records du monde Mais dès 1954, Roger Banister franchit cette barrière (3 ’59 ’ ’) ! • En 1954, Lietzke prévoit une vitesse max de 35.9 km/h (analyse des records du monde en fonction du temps sur échelle log) Mais v max est actuellement > 37 km/h sur 200m et > 40 km/h en vitesse de pointe 4 Atteinte d ’une limite pour l ’espèce humaine : 9’15’’ au 100m? Morton RH. The supreme runner: a theory of running and some of his physiological attributes. Aust J Sci Med Sport 1984; 16:26-8 • Morton décrit l ’évolution des records du monde à travers le siècle pour diverses distances particulières. Morton RH. The supreme runner: a theory of running and some of his physiological attributes. Aust J SciMed Sport 1984; 16:26-8 Limites pour l ’espèce humaine? • 9’’15 au 100 m • 3’04’’15 au 1500 m • 23’40’’94 au 10 000 m T100 m 9 ’15 ’’ Atteinte d ’une limite (?) Fonction exp avec une asymptote année Analyse dépendante du contexte historique et technologique => prédiction très incertaine car progrès technologiques et dérives biologiques difficilement prévisibles L ’athlète ultime possède (Keller, 1973) : • une force maximale d ’accélération de 15 m.s-2.kg-1 • une VO2max de 154 mlO2/min/kg • une capacité anaérobie de 140 ml/kg Keller JB. A theory of competitive running. Physics Today 1973; 26: 42-7 Morton RH. The supreme runner: a theory of running and some of his physiological attributes. Aust J SciMed Sport 1984; 16:26-8 Les femmes vont-elles courir plus vite le marathon que les hommes? Limites pour l ’espèce humaine? Valeurs actuelles 9’’74 • 9’’15 au 100 m • 3’04’’15 au 1500 m • 23’40’’94 au 10 000 m 3’26’’ 26’22’’ L ’athlète ultime possède (Keller, 1973) : • une force maximale d ’accélération de 15 m.s-2.kg-1 • une VO2max de 154 mlO2/min/kg • une capacité anaérobie de 140 ml/kg (41/3,6)/3 = 3,8 m.s-2.kg-1 85 mlO2/min/kg 100 mlO2/kg Keller JB. A theory of competitive running. Physics Today 1973; 26: 42-7 Modèles empiriques 1. Premières tentatives de description des performances humaines 2. Concept de résistance 3. Concept d’endurance 4. Concept de limite pour l ’espèce humaine 5. • A partir d ’une augmentation fulgurante du record féminin au marathon de 1980 - 1992, Whipp et Ward ont prédit une vitesse supérieure pour les femmes? • Discipline olympique uniquement depuis 1984 => nécessité de tenir compte du contexte historique et social pour interpréter Whipp BJ, Ward SA. Will women soon outrun men ? [letter] Nature 1992; 355: 25 Orientation des athlètes en fonction de leur endurance V (min/mile) Frederick et al., (1977) concept de résistance Henri et Farmer (1860) Analyse statistique sur 62 internationaux en ½ fond et fond Applications dans le domaine de l ’entraînement – Orientation des athlètes en fonction de leur endurance – Analyse de l’activité / détermination des points faibles et forts de l’athlète – Stratégie de course •f = 1.0 ±0.09 pour le 1500m •f = 0.699 ± 0.021 pour le 5000- 10 000m •f = 0.619 ±0.02 pour le marathon 7 min log t (endurance aptitude = à soutenir un haut pourcentage de VO2max , index de Péronnet) 5 Evolution des records du monde de Galop Vitesse (km/h) Evolution des records du monde de trot 2005 54 70 68 66 64 62 60 58 56 54 52 50 y = -8,7085Ln(x) + 101,95 R 2 = 0,9763 0 52 50 100 150 200 250 300 Temps (s) 2005 48 Résistance pour course de galop 46 y = -5,4265Ln(x) + 77,988 R2 = 0,7846 44 70,0 Vitesse (km/h) capacité anaérobie et V02max élevées Vitesse (km/h) Résistance 50 Peu résistant 42 65,0 60,0 55,0 50,0 45,0 40,0 40 100 150 200 250 300 0 350 50 100 Durée de l'épreuve (s) v (km/h) 25 20 15 10 400 m 3000 m 42125 m 5 0 40 0 100000 200000 300000 400000 500000 600000 Vitesse (km/h) t (s) 35 •VO2max 30 •ultra-endurance 25 •Puissance musculaire •Débit de la glycolyse 20 15 •Capacité anaérobie •VO2max 4 phases distinctes avec rupture de pente •VO2max •Endurance 10 5 Applications : - 0 2 45 s 4 7 min 6 8 ln Temps (s) 10 1h 12 14 1. Analyse de l’activité 2. Identification points forts et faibles Comparer ses propres performances avec les records du monde afin d'en déduire ses points forts et faibles en matière d'aptitude énergétique Mode d'emploi 1/ saisir ces données dans la zone surlignées (les autres colonnes se mettent automatiquement à jour) 2/ copier les nouvelles colonnes t et v dans et coller directement dans le graphe du haut afin d'autoriser une comparaison graphique 3/ copier les nouvelles colonnes ln t et v dans et coller directement dans le graphe du bas afin d'autoriser une comparaison graphique plus aisée RC 4/ zoomer sur l'échelle de temps en cliquant 2 fois sur l'échelle horizontale Développement de la puissance musculaire et de la glycolyse v km(h) 40 30 20 10 0 100000 200000 300000 400000 500000 Facteur limitant 600000 t (s) v km(h) 100 200 400 800 1000 1500 1 609 2000 3000 5000 10000 20000 21100 21101 25000 30000 42195 100000 200000 452270 350 30 ln Temps de course (s) d 300 35 Sujet N°1 3, 000 m 23.5 23.0 5, 000 m 22.5 22.0 10, 000 m 21.5 21.0 20, 000 m 20.5 20.0 21, 100 m R2 =0 ,976 19.5 -1 -1 Endurance = -1,56 (W . kg . s ) 19.0 42, 125 m index 18.5 18.0 2.6 2.8 3.0 3.2 3.4 3.6 3.8 4.0 RECORDS PERSONNELS Temps (sexagésimal) h min s t (s) ln t v km(h) 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 0 ####### #DIV/0! 250 40 du 100 m au 1000 km PV (W . kg-1) RECORD DU MONDE COURSE à PIED de 1997 Temps (sexagésimal) h min s t (s) ln t v km(h) 100 9,84 9,84 2,29 36,59 200 19,32 19,32 2,96 37,27 400 43,29 43,29 3,77 33,26 800 1 41,73 101,7 4,62 28,31 1000 2 12,18 132,2 4,88 27,24 1500 3 27,37 207,4 5,33 26,04 1 609 3 44,39 224,4 5,41 25,81 2000 4 44,88 284,9 5,65 25,27 3000 7 20,67 440,7 6,09 24,51 5000 12 44,39 764,4 6,64 23,55 10000 26 38,08 1598 7,38 22,53 20000 56 55,6 3416 8,14 21,08 21100 59 24 3564 8,18 21,31 21101 1 3600 8,19 21,10 25000 1 13 55,8 4436 8,40 20,29 30000 1 29 18,1 5358 8,59 20,16 42195 2 6 50 7610 8,94 19,96 100000 6 10 20 22220 10,01 16,20 200000 16 32 20 59540 10,99 12,09 452270 48 2E+05 12,06 9,42 1023200 144 5E+05 13,16 7,11 200 Comparaison par rapport aux records du monde Evaluation de l'endurance Evaluation de l’endurance d’un athlète d 150 Durée de l'épreuve (s) 40 35 30 25 20 15 10 5 - débit glycolys e - capacité anaérobie et VO2 max anaérobie VO2 max et endurance 5,00 10,00 ln t (s) 15,00 •% surface fibre rapide (IIx) •commande motrice et E-C •activité catalytique de la phosphofructokinase •Expression de l’α actinine3? Forme d’entraînement •musculation lourde avec 3-12 répet •Pliométrie •sprints spécifiques de 2 à 40 s (répétiton 2 à 10) 0,3% 6 Analyse des exigences de l'activité Développement de la capacité anaérobie Facteur limitant anaérobie •Aptitude à transporter les ions H+ du muscle vers le sang, •pouvoir tampon? •résistance à la fatigue neuromusculaire •[ADP] et [Pi] Forme d’entraînement Intervalles courts de 1 à 4 min. Récupération : de 3 à 10 min Nbre de répétition : 3 à 10 7 I F = 100 – ((record n)/ tpstotal) 100) Analyse des exigences de l'activité Gain VO2 + Développement de VO2max 0 Aptitude énergétique 50 Aptitude énergétique 100 Intensité (% VO2 max) Facteur limitant Analyse des exigences de l'activité Développement de l ’endurance Facteur limitant 1. 2. Débit cardiaque maximal (80%). •Volume d’éjection systolique •Volume de sang •Concentration en hémoglobine •Diffusion alvéolo-artérielle Facteurs périphériques (20%) Forme d’entraînement Forme d’entraînement Intervalles : •15s d’exercice / 15s de récupération active •30/30, •1min/1min, •3min/3min, •5 min/ 3min 10 min/3min •Intervalles naturels. 3. 4. Endurance 5. Placer 1 à 2 séances de ce type par semaine en variant % fibres lentes distance moyenne entre capillaires et mitochondries, densité mitochondriale, aptitude à oxyder des lipides efficacité des systèmes de thermolyse les plaisirs. Méthode pour organiser des intervalles Les séances ont été déterminées de telles sorte que l’épuisement soit atteint à la fin et que la stimulation soit optimale. 1. Développement capacité anaérobie (I>100% de PMA) 1. Séquences d’exercice > 10-20 min, récupération de 3-10 min. 2. Longues sorties en continu (1 à 2 par semaine) ; préserver l’appareil locomoteur! 3. Entraînement à jeun de 10 à 40 min représente une sollicitation efficace 4. Séance d’imitation de la compétition Modèles empiriques 1. Premières tentatives de description des performances humaines 2. Concept de résistance 3. Concept d’endurance 4. Concept de limite pour l ’espèce humaine 5. Applications dans le domaine de l ’entraînement – Orientation des athlètes en fonction de leur endurance 2. Développement VO2max (I entre 95-100% de PMA) – Analyse de l’activité / détermination des points faibles et forts de l’athlète 3. Endurance entre 85 et 95% de PMA – Stratégie de course Concevez 3 séances pour développer ces 3 aptitudes. Thibault and Marion, 1998 MSSE 8 Keller JB. A theory of competitive running. Physics Today 1973; 26: 42-7 Simulations plus réalistes Stratégie optimale de course • Mesure des cinétiques de production de puissance anaérobie et aérobie sur ergocycle chez 5 patineurs de vitesses de niveau international 1. Partir à fond et finir en fléchissant le moins possible? 2. ou conserver de l ’énergie pour le finish ? Point de départ : 2ème loi de Newton (∑ F = ma = m dv/dt) • Puis simulation des vitesses maintenues sur les distances olympiques 500, 1000, 5000, 10000 m avec différentes stratégie de course Pour d<300m Pour d>300m F = force maximale isométrique τ = cste pour les résistances aéro Pas de capacité anaérobie pas d ’endurance σ= puissance maximale aérobie t1 et t2 = temps entre lesquels la vitesse de course est constante => modèle simpliste Modèle temps invariant (Van Schenau et al. 1990, 1991 ) Eanaer t-1+ Eaer t-1 = C V + Caerody V η-1 + Cciné V η-1 = 0.5 η-1d-1 t-2 Modèles empiriques http://newsimg.bbc.co.uk • Sur 500 et 1000 m => accélération initiale maximale • Sur les distances > => accélération initiale très intense mais plus courte de façon à minimiser les résistances aérodynamiques Plan 1. Modèles empiriques 1. Premières tentatives de description des performances humaines 2. Concept de résistance 3. Concept d’endurance 4. Concept de limite pour l ’espèce humaine 5. Applications dans le domaine de l ’entraînement – Orientation des athlètes en fonction de leur endurance – Analyse de l’activité / détermination des points faibles et forts de l’athlète – Stratégie de course 2. Modèles physiologiques • 1ère tentative de modèle physiologique • 1er modèle réellement de type physiologique 2. Modèles physiologiques – Concept de puissance critique – Concept de vitesse critique – Concept de vitesse maximale aérobie • modèle de type physiologique aboutit – Origine de la dépense d’énergie mécanique (rappel) – Puissances moyennes (Péronnet et Thibault, 1989) – Puissances instantanées (Ward-Smith, 2000 ; Arsac et Locatelli 2002) 9 1ère tentative de modèle physiologique Rationnel Modèle de Henry (1954) 16 Il existe des relations de proportionnalité entre déplacement, énergie mécanique, énergie chimique η synthèse ATP 60% E Thermiqu e 14 12 v (km/h) E substrats Décroissance de la vitesse soutenue avec la durée due à un épuisement des réserves de carburant 10 8 6 4 2 E ATP η musculai η re thermodynamique 30% E Thermiqu e 50% E mécanique E Thermiqu e Coût mécanique Déplaceme nt 0 Maintenant nous savons que ce n ’est pas le cas : 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 1000 0 t (s) => à partir de différentes performances (v/t ou p/t) il est possible de déduire les aptitudes énergétiques qui les sous-tendent •sauf peut être pour [Pcr] (mais essentiellement un rôle tampon) •glycolyse pas limitée par les stocks (altération du couplage E-C par accroissement de K+, ↑ [Pi], ↓ pH) •métabolisme aérobie pas limité par les stocks pour des durées >1h30- 2h Modèle de Hill, 1927 3 scénarii différents Sur la base du modèle de Hill VO2max = 4 l/min et déficit max = 16 l La relation v/t est décrite avec 2 termes (anaérobie + aérobie) : Deficit cumulé en O2 Cste spécifique pour chaque coureur 1ère tentative comportant plusieurs limites : • • absence de terme qui décrive le rendement • le coureur peut consommer les 20 l en 1 min (équivalent 285.7 ml/min/kg pour un coureur de 70 kg) v = VO2exer/C =285.7/0.21=1360 m/min = 81.6 km/h le coureur court 2 min aussi vite que possible, il consommera les 24 l (équivalent 171ml/min/kg) v = VO2exer/C =171/0.21=814 m/min = 48.9 km/h le coureur court 7 min aussi vite que possible, il consommera les 44 l (équivalent 89.8 ml/min/kg) v = VO2exer/C = 89.8 /0.21=427.6 m/min = 25.7 km/h 16 •cinétique de VO2 non incluse •endurance mal décrite 14 12 v (km/h) v = A/(t B) +(VO2 - VO2repos)/B • => la puissance anaérobie diminue avec la durée de l ’épreuve donc la vitesse maintenue décroit dans les mêmes proportions 10 8 6 4 2 0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 1000 0 t (s) Modèle de Scherrer (1954) 2. Modèles physiologiques • 1ère tentatives de modèle physiologique • 1er W (J) (1) modèle réellement de type physiologique – Concept de puissance critique – Concept de vitesse critique – Concept de vitesse maximale aérobie • modèle de type physiologique aboutit – Origine de la dépense d’énergie mécanique (rappel) – Puissances moyennes (Péronnet et Thibault, 1989) – Puissances instantanées (Ward-Smith, 2000 ; Arsac et Locatelli 2002) Sur une série d ’exercices locaux épuisant une occlusion de la circulation n’ affecte pas a b => a = capacité anaérobie ? Wlim a mais b devient faible ⇒b est lié au métabolisme aérobie T (s) 10 Concept de puissance critique (P) Concept de Vitesse critique distance = 5,14.temps + 230 Performance sur 1000 m = 2 min 35 Performance sur 1500 m = 4 min Performance sur 3000 m = 9 min 3000 Puissance critique (Pente de la droite) (1) (2) Distance (m ) b Tlim est fonction de l’inverse de la puissance 2500 2000 Calcul des couples de points (distance, temps) 1500 1000 (1000, 155), (1500, 240) et (3000, 540) 500 0 0 => modèle hyperbolique 100 200 300 VO2pic (ml/kg/min) dlim = Vc t + A distance (m) 2000 y = 2,84x + 118 r2 = ,99 p < 0,001 1200 800 48 44 40 36 32 1,6 400 100 300 500 700 1,8 2 2,2 2,4 2,6 2,8 3 3,2 Vc (m/s) temps (s) Berthoin et al 600 y = 12,74x + 11,90 r2 = ,65 p<0,001 52 1600 500 Relation entre Vitesse critique (Vc) et VO2pic Application chez l’enfant • 35 enfants (13 garçons et 22 filles), âgés de 9,9 ± 0,8 ans • Mesures de temps limites à : 90, 95, 100, 105 et 110% de VMA • Mesure de VMA (Léger et Boucher, 1980) • Échanges respiratoires (Cosmed K4) • Fréquence cardiaque (Polar) 400 Temps (s) Berthoin Berthoin VMA (km/h) Relation entre VMA et Vc 14 • La modélisation de la relation entre distance et temps limite réalisée chez l ’enfant pré-pubère est pertinente 11 • La vitesse critique est fortement corrélée à VMA et à VO2pic. y = 0,90x + 2,43 13 r2 = ,84 12 P<0,001 10 9 • A est indépendante du déficit maximal en O2! 8 • La prédiction de la relation entre dlim et tlim est possible à partir de deux points expérimentaux : tlim à 100% (ou 95%) de VMA et tlim à 110% de VMA 7 6 5 5 Berthoin 6 7 8 9 10 11 12 13 14 Vc (km/h) 11 La vitesse critique est très proche de la vitesse la plus faible qui détermine une accumulation de lactate [la] (mMole) [la] (mMole) t • La vitesse critique est très proche aussi de la vitesse la plus faible qui détermine une apparition de composante lente épuisement VO2 (ml/min/kg) 4 4 Vitesse critique Faible intensité t t VO2 (l/min) Composante lente V&O2 distance = 5,14.temps + 230 Distance (m ) Haute intensité Manifestation de la fatigue musculaire 3000 2500 2000 Bilan Vitesse critique 1500 1000 500 0 0 100 Berthoin 200 300 400 500 600 Temps (s) 1. Vc représente une vitesse pour laquelle les muscles périphériques ne se fatiguent pas et travaillent en état stable grâce au métabolisme oxydatif. Pour des vitesses supérieures, ils deviennent dépendant du métabolisme anaérobie, 2. et le rendement du muscle est altéré sous l’influence de la fatigue (recrutement de nouvelles fibres musculaires et découplage des phosphorylations oxydatives) En pratique • Un minimum de perf sur 2 distances est nécessaire • Pour déterminer la vitesse critique = vitesse au seuil ventilatoire = seuil d’accumulation lactate = 85% de VMA = vitesse à laquelle on peut réaliser un gros volume d’entraînement Limite du modèle de Scherrer Valable entre 4 et 30 min car absence de prise en compte de : • la cinétique de VO2 • l ’endurance de l ’athlète => formulation d ’un nouveau modèle plus conforme à nos connaissances par Péronnet et Thibault (1989) 12 Concept de vitesse maximale aérobie 2. Modèles physiologiques • 1ère tentative de modèle physiologique P ER F OR M A N C E AEROBIE • 1er modèle réellement de type physiologique PLUS G R AN DE AL LUR E D E COU RS E POU VA NT ETR E MA IN TE N UE – Concept de puissance critique – Concept de vitesse critique – Concept de vitesse maximale aérobie P lus haut état s table . de VO 2 ma inte nu • modèle de type physiologique aboutit P . ou rc en tag e d e V O 2 ma x u ti li sé Coût éne rgé ti que . VMA V O 2 max – Origine de la dépense d’énergie mécanique (rappel) Modèle de prédiction de la performance en course de durée (adapté de MacCormack et coll., 1991). – Puissances moyennes (Péronnet et Thibault, 1989) – Puissances instantanées (Ward-Smith, 2000 ; Arsac et Locatelli 2002) Calcul de la vitesse maximale aérobie (rappel) Protocole de course sur piste Test de course sur piste (Léger et Boucher, 1980) • VO2 max -VO2 base Coût énergétique VMA = = ml.kg-1.min-1 ml.kg-1.m-1 = ml.kg-1.min-1 ml.kg-1.m-1 = Augmentation de 0,25 km/h toutes les 30s premier palier : 8 km.h-1 paliers de 2 min incrément : 1 km.h-1 m km --> h min Test de Brue, idem mais derrière un cycliste • Léger et collaborateurs (1984) 20 m VMA-piste (km.h-1) Comparaison des vitesses maximales en course sur piste et en course navette 19 18 17 16 15 14 13 12 11 VMA (km.h-1) = 2.4*VM - 14.7 Pour les adultes n = 17 VMA = 1.81 VM - 7.863 pour les enfants r = 0.93 . 12 11 12 13 14 15 16 VM-navette (km.h-1) test navette test piste 10 8 6 4 2 0 CP CE1 CE2 CM1 CM2 Comparaison des vitesses maximales en course navette et en course sur piste 13 Test de course de 5 min Test incrémental pour les activités intermittentes • 1 palier = 7 courses navettes orientées sur une des 6 cibles alternées de 15s de récup passive : • 2 courses offensives vers l’avant • 3 courses latérales (neutres) Calcul de la vitesse moyenne • 2 défensives (arr.) • Même technique de course qu’en match Girard et al, 2006 Chamoux et al. (1996) Test incrémental pour les activités intermittentes • 1er palier est de 40,5s • les paliers suivant diminue de 0,8s Le test de terrain plus motivant • Signal visuel et bip sonore pour les cibles à atteindre piloté par un ordinateur • Arrêt quand retard de plus d’un mètre permet d’atteindre des intensités plus élevées que le test de labo Girard et al, 2006 Girard et al, 2006 Détermination intensité seuil Girard et al, 2006 Coefficient de variation test-retest Perte de linéarité de la relation VO2 / T = 1ere intensité qui détermine une composante lente de VO2 = chute du rendement =fatigue musculaire = seuil ventilatoire Girard et al, 2006 = intensité max pour volume important de travail 14 Evolution de VMA avec l ’âge (garçons) Test de labo intermittent • La VMA augmente parce que le coût énergétique diminue en raison de la croissance des enfants (la course est plus économique avec de longues jambes) 15 14 • Arrêt de l’effort à l’atteinte de l’épuisement -1 ) – 45 s course – 15 s de marche à 5 km/h VO2 max -VO2 base Coût énergétique VMA = 13 VMA (km.h • 3 min en continue 9 km/h suivies par • Paliers d’incrément de 0.5 km/h toutes les minutes (à plat). : 12 Berthoin et al. (1996) Blonc et al. (1992) Boreham et al. (1990) Gerbeaux et al. (1991) Léger et al. (1988) Liu et al. (1992) Poortmans et al. (1986) VanMechelen et al. (1986) VanPraagh et al. (1988) 11 10 9 8 Girard et al, 2006 8 10 12 âge (ans) 14 16 18 • On suppose que la capacité anaérobie est négligeable (grossièrement vrai) 12 -1 ) 6 Limites des tests Evolution de VMA avec l ’âge (filles) VMA (km.h 4 11 Berthoin et al. (1996) Barabas et al. (1992) Blonc et al. (1992) Boreham et al. (1990) Gerbeaux et al. (1991) Léger et al. (1988) Liu et al. (1992) Mahoney et al. (1992) Poortmans et al. (1986) VanMechelen et al. (1986) 10 9 4 6 8 10 12 âge (ans) 14 16 18 http://www.sport-et-vie.com/ Téléchargez notre nouveau logiciel gratuit ! 2. Modèles physiologiques Mes aptitudes énergétiques (fichier Excel) - téléchargez Modèles physiologiques aboutis • 1ère tentative de modèle physiologique • 1er modèle réellement de type physiologique – Concept de puissance critique – Concept de vitesse critique – Concept de vitesse maximale aérobie Record du monde (Péronnet et Thibault, 1989) • modèle de type physiologique aboutit – Origine de la dépense d’énergie mécanique (rappel) – Modèle invariant au cours du temps (Péronnet et Thibault, 1989) – Modèle non-linéaire sprint (Arsac et Locatelli 2002; Ward-Smith, 2000 ) Capacité anaérobie VO2 max Index endurance 15 Puissance consommée dans la locomotion Performances Puissance pour courir à aux vitesses données PV = BMR + 3,86 V + 0,4 BSA V3 / m + 2 V3/D Records du monde Puissance consommée (W/kg) 80 60 (di Prampero, 1981) 40 20 0 0 Puissances des métabolismes anaérobie et aérobie 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 T (s) PV = BMR + 3,86 V + 0,4 BSA V3 / m + 2 V3/D Endurance VO2max Capacité anaérobie P. Repos P. Nonaérodynamiques P. aérodynamiques P. Phase accélération Performances Rappel Puissance pour courir à aux vitesses données Dépense énergétique Records du monde Puissance consommée (W/kg) 80 60 PV = BMR + 3,86 V + 0,4 BSA V3 / m + 2 V3/D 40 20 Rfri Ra PR A = 0.5 • SCx • ρ • v3 Pfri = C fri • m • g • v g Ppot = m • g • ∆H / T WEXT ( 0 0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 T (s) WInt ) Pext = ( m • g • ∆H + 1 m vmax − v min ) / Tf 2 2 2 Pint = 0.1 f v (1 + (d/(1 - d))²) Capacité anaérobie Locomotions appareillées Locomotion à htes vitesses Locomotions en côte Puissances des métabolismes anaérobie et aérobie Endurance VO2max Locomotions pédestres 3,86 V + 2 V3/D 0,4 BSA V3 (0,5 Cx ρ = 0,4) Puissance consommée (W . kg-1) Performances Index endurance Puissance pour courir à aux vitesses données Records du monde VO2max PV = BMR + 3,86 V + 0,4 BSA V3 / m + 2 V3/D 80 Puissance consommée (W/kg) Capacité anaérobie 60 40 [ ( PT = A / T 1 − e T −T / k1 P. anaérobie )]+ 1 / T ∫ BMR B(1 − e )dt + 0 T 20 P. aérobie − T / k2 0 0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 T (s) Capacité anaérobie (Pv) Puissances des métabolismes anaérobie et aérobie VO2max [ ( P = A/ T 1− e T )]+ 1 / T ∫BMR B(1− e ) −T/k1 + −T/k2 Endurance Si T<420s ; B=VO2max-BMR ; Si T>420s; B=(MAP-VO2max)+(E ln(T/420)) (Péronnet et Thibault, 1989) 16 1,1% ErrM% Σ (PVi - PTi)2 i =1 di Prampero Résultats Record IndexMonde 87 MAP 29,1 VO2 endurance 83,5 A 1657 VO2max E -1,539 0 Péronnet T Paér= Paramètres déterminés par itération : - VO2max - Capacité anaérobie - Index endurance ∫ )dt 0 [ ( 80 70 60 50 40 30 20 10 0 0 )] −T/k1 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 T (s) Records du monde −T/k2 SI(T<420 ; B=MAP-BMR ; B=(MAP-BMR)+(E*LN(T/420)) Pana = A/T 1−e Performance réelle 1er test ( 1/ T BMR +B 1− e n = nombre de performances Pana Puissance consommée (W/kg) i=n Records du monde Puissance consommée (W/kg) Résultats 29,0 MAP(W/k g) 83,4 VO2(ml/min/kg) 1 655,1 A(J/k g) 79,6 A(ml/k g) -1,6 E(W/kg/s) -5,6 E(%) Résolution par itération 80 70 60 50 40 30 20 10 0 -10 0 Paér 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 T (s) Mesure de Coût énergétique VO2 (ml . min-1 . kg-1) ? max 2 mesures sur 30 s Performance estimée VO2 max Capacité anaérobie Index endurance Mesure de la capacité anaérobie (A) 5,1 (Medbø et al., 1988) Vitesse (m . min-1) Evaluation de l'endurance (Medbø et al., 1988) Demande O2 (ml . min-1 . kg-1) A (ml . kg-1) max 5,1 C (ml . kg-1 . m-1) Vitesse (m . min-1) k2 Temps (min) PV (W . kg-1) Sujet N°1 3, 000 m 23.5 23.0 5, 000 m 22.5 22.0 10, 000 m 21.5 21.0 20, 000 m 20.5 20.0 21, 100 m R2 =0 ,976 19.5 -1 . s-1) Endurance = -1,56 (W . kg 19.0 42, 125 m index 18.5 18.0 2.6 2.8 3.0 3.2 3.4 3.6 3.8 4.0 ln Temps de course (s) 17 Calcul puissance consommée (W . kg-1) Détermination vitesse prédite sur 5000 m Index endurance Capacité anaérobie VO2max [ ( T PT = S / T 1− e −T / kl )]+1 / T ∫ BMR+ B(1− e )dt −T / k 0 P. anaérobie P. aérobie V5000 = P5000 Prédite (m . s-1) C (W . kg-1) (J . kg-1 . m-1) constante de temps Erreur entre V prédites - V réelles Erreur moyenne = 3,2% VITESSE PRÉDITE (m . s-1) 5,5 5,4 5,3 r = 0,85 p <0,001 5,2 i=n ^ Err = Σ V5000 - V5000 i =1 prédite réelle n n = nombre de sujets 5,1 5 4,9 4,8 DROITE 4,7 D'IDENTITÉ 4,6 4,5 4,5 4,6 4,7 4,8 4,9 5 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 VITESSE RÉELLE (m . s-1) Record du monde en course à pieds • 2ème Test du modèle de Péronnet et Thibault (1989) P réelle ~0,5% Pprédite Index VO2 max Capacité anaérobie endurance (Péronnet et Thibault, 1989) 18 Record du monde en cyclisme cR Scx Scx ? η =24,5% Record du monde en cyclisme Distance (m) Temps (s) soufflerie PPrédite (w/kg) Scx (m2) 52730 3600 25,84 0,213 5000 340 31,81 0,253 4000 270 32,51 0,250 1000 62 43,88 0,280 200 10,7 70,35 0,293 P réelle = Pprédite VO2 max Capacité Index anaérobie endurance Valeurs de élite mondiale Record du monde Bilan Comparaison SCx calculés avec SCx études antérieures VO2 max SCx calculés (m2) SCx Etudes antérieures (m2) 0,21 0,22 à 0,26 Triathlon 0,25 à 0,33 Bas du guidon Capacité anaérobie Index endurance Modèle : • Détermination de capacité anaérobie, VO2max, aptitude à l’endurance • Satisfaisant en course à pied et en cyclisme min max 0,29 Record du monde VO2 max Capacité anaérobie Limites et perspectives pour le modèle de Péronnet • Explication de la variabilité des performances au sein d’un groupe de compétiteur • Ce modèle résume très bien nos connaissances sur le plan énergétique et mécanique dans la locomotion 2. Modèles physiologiques Index endurance • 1ère tentative de modèle physiologique 1. L’économie de déplacement est supposée invariable entre les athlètes 2. Absence d’information détaillée sur les processus qui sou tendent la puissance anaérobie • 1er modèle réellement de type physiologique – Concept de puissance critique – Concept de vitesse critique – Concept de vitesse maximale aérobie • modèle de type physiologique aboutit – Origine de la dépense d’énergie mécanique (rappel) 1. Mesurer directement l’économie de déplacement avec système portable 2. Modèle non-linéaire (variable au cours du temps) – Modèle invariant au cours du temps (Péronnet et Thibault, 1989) – Modèle non-linéaire sprint (Arsac et Locatelli 2002; Ward-Smith, 2000 ) 19 Modélisation du 100m (Arsac et Locatelli, 2002) Bases théoriques Principe : équilibre de puissance • Equation fondamentale de la locomotion : V instantanée Ben Johnson 87 Ch du Monde 14 Puissance métabolique en J.s-1.kg-1 12 Vitesse (m/s) 10 8 6 2 0 0 20 40 60 80 100 E& V= C Performance en m.s-1 4 120 Distance (m) Puissance nécessairement consommée Arsac et Locatelli (2002) (i) Puissance maximale anaérobie Coût énergétique en J.m-1 .kg-1 Puissance des métabolismes anaérobie et aérobie (iii) Capacité anaérobie (ii) Résistance (τ2) E& = CV En isolant la puissance métabolique • Équations de puissances à l’équilibre La puissance métabolique est en équilibre avec la puissance nécessaire pour se déplacer. Ben Johnson 87 Ch du Monde 14 12 10 Vit es se (m /s ) Equilibre de puissance 8 6 4 2 0 0 P η = méca Pmétabo E& = CV Pmétabo = D’où 20 40 60 Pméca 80 100 η Pconsommée = C Vt + Caerody Vt η-1+ ∆Εciné ∆t-1 η-1 C associé au travail du centre de masse (C = 4 J.kg-1.m-1) C aérodynamique (1/2 SCx ρ v² η−1) P liée à l’accélération du centre de masse (1/2 Vt+1² - 1/2 Vt²) (i) Puissance maximale anaérobie P lié à l’accélération du centre de masse (1/2 Vt+1² - 1/2 Vt²) C aérodynamique (1/2 SCx ρ v² η− 1) Panaert+ Paert = C Vt + Caerody Vt η-1+ ∆Εciné ∆t-1 η-1 C associé au travail du centre de masse (C = 4 J.kg-1.m-1) 120 Distance (m) (iii) Capacité anaérobie (ii) Résistance (τ2) Puissance anaérobie et aérobie Ben Johnson 87 Ch du Monde 14 12 Vitesse (m /s) 10 8 6 4 2 0 0 Panaert+ Paert = C Vt + Caerody Vt = Pmax e-t/τ2 η-1+ ∆Εciné = PMA (1-e-t/τ1) PMA = p maximale aérobie = τ1 = 26s et PMA 20 40 60 80 100 120 Distance (m) ∆t-1 η-1 Pv = C Vt + Caerody Vt η-1+ ∆Εciné ∆t-1 η-1 Pana (W/kg) Paéro (W/kg) Pmax PMA = 18.4 W.kg-1 (V02 = 52 ml.min-1.kg-1) Pmax = p maximale anaérobie τ1 = 26s τ2 = 12s P (W/kg) Pmax P (W/kg) PMA = 18.4 W.kg-1 (V02 = 52 ml.min-1.kg-1) τ1 = 26s τ2 = 12s t 60 s t t t 60 s (i) Puissance maximale anaérobie (ii) Résistance (τ2) 120 s (iii) Capacité anaérobie 120 s 20 Vitesse instantanée lors de la finale du 100 m au championnat du monde 1997 Evolution de la vitesse de Maurice Green aux Championnats du Monde de 1997 Speed (m/s) 14 12 10 Moris Green Marion Jones 8 6 laser+vidéo model homme 4 2 Male World Champion (MWC) 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Time (s) http://speedendurance.com/2008/08/22/usain-bolt100m-10-meter-splits-and-speed-endurance/ Morris Green, 97 Speed (m/s) 14 12 10 8 6 Temps par portion de 10m laser+vidéo model 4 2 Male World Champion (MWC) 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Time (s) Pv= C Vt + Caerody Vt η-1+ ∆Εciné ∆t-1 η-1 Pt= Pmax e-t/τ2+ PMA (1-e-t/τ1) Arsac et Locatelli (2002) (i) Puissance maximale (ii) Résistance (τ2) anaérobie (Pmax) 12,1 s 90,7 W/kg (iii) Capacité anaérobie 1101 J/kg Usain Bolt, 2008 Speed (m/s) 14 12 Evolution du coût énergétique 10 8 6 « Court 10.03 une année et 9.69 l’année suivante Carl Lewis laser+vidéo model 4 2 Male World Champion (MWC) 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 modèle temps variable (Arsac, 2002) Time (s) Pv= C Vt + Caerody Vt Pt= Pmax η-1+ ∆Εciné ∆t-1 η-1 Panaert+ Paert = C Vt + Caerody Vt η-1+ ∆Εciné ∆t-1 η-1 e-t/τ2+ PMA (1-e-t/τ1) Arsac et Locatelli (2002) (i) Puissance maximale (ii) Résistance (τ2) anaérobie (Pmax) 13,3 s 92,4 W/kg (iii) Capacité anaérobie 1228 J/kg C est très élevé en début de course puis C décroît en raison de l’accélération à produire en début de sprint 21 Puissance (W/kg) Puissance soutenue par le métabolisme anaérobie et aérobie Comparaison avec modèle temps invariant 100,00 90,00 • modèle temps variable (Arsac, 2002) 80,00 Panaert+ Paert = C Vt + Caerody Vt η-1+ ∆Εciné ∆t-1 η-1 70,00 60,00 Paer 50,00 Pana Ptot 40,00 30,00 20,00 Caerody sous évalué de 14% 10,00 Cciné surévalué de 37% • modèle temps invariant (Van Schenau, 1991) 0,00 0 2 4 6 8 10 12 14 Temps (s) •Eanaer t-1+ Eaer t-1 = C V + Caerody V η-1 + Cciné V η-1 = 0.5 η-1d-1 t-2 Importance des différentes aptitudes sur 100 m Puissance anaérobie, Pmax,> technique de course ,c, > rendement du stockage restitution d’énergie élastique, η , > Résistance, τ2 , > qualités aérodynamiques, k Effet de l’altitude Effet de l’altitude Pour le 100 m homme : • 9.88 s à 0m • 9.80 s à 1 000 m • 9.73 s à 2 000 m • 9.64 s à 4 000 m • 9.15 s en l’absence de RA Conclusion (1) Modèle non-linéaire adapté au sprint Pour le 100 m femme : • 10.85 s à 0 m • 10.76 s à 1 000 m • 10.70 s à 2 000 m • 10.60 s à 4 000 m • 10.04 en l’absence de RA Caero représente 12%-13% de Ctot à 0m, 10%-11% à 2,000 m and 8%-9% à 4,000 m. Ben Johnson 87 Ch du Monde 14 12 Vitesse (m /s) 10 8 6 4 2 0 0 20 40 60 80 100 120 Distance (m) Arsac et Locatelli (2002) (i) Puissance maximale anaérobie (ii) Résistance (τ2) (iii) Capacité anaérobie) 22 Conclusion (2) Permet d’évaluer l’importance de chacun des facteurs de la perf Limites du modèle d’Arsac Ben Johnson 87 Ch du Monde 14 12 Vitesse (m/s) 10 8 6 Pas de détail quant aux voies anaérobies de fourniture de l’énergie 4 2 0 0 20 40 60 80 100 120 Distance (m) Arsac et Locatelli (2002) (i) Technique de course (ii) stockage – restitution d’énergie élastique Coût aérodynamique Modèle de Ward-Smith (2000) avec puissance développée grâce à : 1. [ATP] 2. [PCr] 3. Glycolyse 2. Modèles physiologiques Applications du modèle d’Arsac • Morris Green final des championnats du monde de 1997 • 1ère tentative de modèle physiologique • Usain Bolt • 1er modèle réellement de type physiologique http://www.youtube.com/watch?v=0vz Hxbun52A&feature=related – Concept de puissance critique – Concept de vitesse critique – Concept de vitesse maximale aérobie http://www.wat.tv/video/2008-jopekin-usain-bolt-100mw3ud_w3t7_.html • modèle de type physiologique aboutit – Origine de la dépense d’énergie mécanique (rappel) – Modèle invariant au cours du temps (Péronnet et Thibault, 1989) – Modèle non-linéaire sprint (Arsac et Locatelli 2002; Ward-Smith, 2000 ) (Ward Smith 2000) Puissances instantanées (Ward-Smith, 2000) P ATP (W/kg) P PCr (W/kg) P aer (W/kg) P tot (W/kg) P glyco (W/kg) P nécessairement développée = Pext + Pcin + Ppot + Paéro Puissance (w/kg) 60 Modèle variant au cours du temps 4 puissances métaboliques (P) : 1. P soutenue par les seuls stocks intramusculaires en ATP ADP + Pi 2. P soutenue par le métabolisme de PCr (PCr + ADP Cr + ATP) 3. P soutenue par la glycolyse (U Glycosyle + ADP Lactate + ATP) 4. P soutenue par le métabolisme aérobie (U Glycolyse + ADP + O2 ATP + CO2) 50 40 30 20 10 0 0 2 4 6 8 10 12 T (s) Où Pext = 3,9 J/kg/m Pcin correspond à l’accélération du sprinter Ppot correspond à l’élévation du centre de masse des starting blocks jusqu’à la position érigée finale Paéro correspond à la nécessité de vaincre les résistances aérodynamiques 23 Modèle de Ward-Smith P ATP (W/kg) P PCr (W/kg) P aer (W/kg) P tot (W/kg) P glyco (W/kg) Puissance (w/kg) 60 50 40 30 20 10 La puissance instantanée atteint un pic à la 2,5 s puis diminue de façon proportionnelle à la chute du métabolisme de PCr 2 4 6 8 10 P ATP (W/kg) P PCr (W/kg) P aer (W/kg) P tot (W/kg) P glyco (W/kg) 60 50 • 40 30 20 10 0 2 4 6 8 10 12 T (s) •Dans son modèles la puissance max dégagée par la seule hydrolyse de l’ATP est atteinte en 2 s ce qui représente une grosse approximation! 12 50 moles d’ATP sont consommées par s et par tête de myosine dès le début de l’activation maximale T (s) Méthode utilisable en routine Limites et perspectives • Ici P mécanique = ∑ des puissances métaboliques • exercice maximal de bout en bout ⇒ possibilité d’évaluation de la puissance des voies anaérobies • vitesse instantanée mesurée avec des caméras vidéo maintenant utilisable en routine avec un simple radar ⇒Formulation d’un modèle qui inclut le rendement musculaire ⇒ Sans doute la seule manière de quantifier précisément en situation écologique la puissance maximale, la résistance et la capacité anaérobie décélération Virage Temps limite de course en fonction de l’âge annexes : garçons : filles 500 3min<Tlim<7min ↑de Tlim entre 8 et 12 ans 400 tlim (s) Dernier coup de pédale La glycolyse représente la principale voie pourvoyeuse d’énergie 0 0 0 Principaux enseignements (Ward Smith 2000) Puissance (w/kg) (Ward Smith 2000) . 300 Tlim garçon> Tlim fille 200 100 âge (ans) 0 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 Berthoin 24 Hypertrophie sédentaire D’Antona et al., 2006 Body builder sédentaire Body builder D’antona et al., 2006 25