La parole rapportée dans le récit Il y a quatre manières de rapporter des paroles dans un récit. Le discours direct ♦ Il transcrit un dialogue tel qu'il a été prononcé. Les paroles peuvent être rapportées entre guillemets et les changements de locuteurs marqués par un tiret. L'authenticité du discours est ainsi conservée. Il se demandait : «Resterai-je ? » Il lui dit : « Entrez! » Le discours indirect ♦ Il évite de couper le fil du récit en rapportant les paroles sous la forme d'une proposition subordonnée (complétive ou interrogative indirecte) ou d'un infinitif, dépendant d'un verbe introducteur (demander, penser, dire...). Il se demandait s'il resterait. Il lui dit d'entrer Le discours indirect libre ♦ Plus léger que le discours indirect, il permet de rester dans la continuité de la narration, de faire entendre les paroles ou de rapporter les pensées de quelqu'un sans verbe introducteur et sans subordination. Il conserve les intonations et les exclamations du discours direct mais adopte le temps et la personne du discours indirect. Le narrateur a ainsi la possibilité de mêler sa voix à celle du personnage. Resterait-il ? Le discours narrativisé ou récit de paroles ♦ Il rend compte des paroles de quelqu'un en les résumant dans le récit. Il réfléchit sur la décision à prendre. Pour passer du discours direct au discours indirect Il faut faire attention aux changements de personnes, de temps verbaux et d'adverbes. ♦ Discours direct : Il répond : «J'ai fini mon travail, je pars ce soir, je serai à Lyon demain. » ♦ Discours indirect : • Si le verbe introducteur est au présent (généralement présent de narration), les temps des verbes dans les propositions subordonnées complétives ne changent pas. Il répond qu'il a fini son travail, qu’il part le soir même et qu'il sera à Lyon le lendemain. • Si le verbe introducteur est au passé, les temps des verbes dans les propositions subordonnées complétives changent : - le passé composé devient plus-que-parfait; - le présent devient imparfait; - le futur devient futur dans le passé (valeur temporelle du conditionnel). Il répondit qu'il avait fini son travail, qu'il partait le soir même et qu'il serait à Lyon le lendemain.