Le document 2 montre que la quantité de fibre de type I est

publicité
La contraction des cellules musculaires est une activité qui consomme de l'ATP. L’ATP
n'étant pas stocké dans les cellules, il doit être régénéré en permanence.
Dans les muscles, on distingue deux grands types de fibres musculaires dénommés I et II
On cherche à comprendre comment chacun des deux types de fibres musculaires utilise les
ressources disponibles dans des conditions métaboliques différentes.
Le document 1 montre qu’il existe deux types prépondérants de fibres musculaires selon leur activité
enzymatique propre à produire de l’ATP :


Des fibres à fort potentiel de production d’ATP, d’où la quantité importante d’enzyme pro-ATP.
Des fibres à faible potentiel de production d’ATP, avec une faible quantité d’enzyme pro-ATP.
On peut penser que chate type de fibre est adapté à un type de travail musculaire différent.
Le document 2 montre que la quantité de fibre de type I est prépondérante chez les sportifs
d’endurance alors que la quantité de fibre de type II est prépondérante chez les sportifs à activité
intense mais brève.
Chaque fibre est donc adaptée à un type d’effort.
On peut émettre l’hypothèse que les sportifs d’endurance ont un besoin accru en ATP :
Chez les sportifs d’endurance :
FIBRES I
Besoin de beaucoup d’ATP
Chez les sportifs à activités courtes :
FIBRES II
Besoin en ATP faibles
Le document 3 confirme et précise l’hypothèse précédente :
Les sportifs d’endurance possèdent des fibres adaptées à leur effort. Les fibres de type I possèdent
beaucoup de mitochondries, organites de la respiration. La présence de nombreux capillaires sanguins
(apport d’O2) et de myoglobine en grande quantité montrent que le fonctionnement des fibres de type I
dépend d’un fort potentiel respiratoire au niveau cellulaire.
Les fibres de type II, capables d’efforts brefs et intenses, appuient leur fonctionnement sur leurs réserves
énergétiques (glycogène*) et sur leur puissance (volume important, densité élevée en myofibrilles, vitesse
de contraction). La respiration cellulaire n’y est pas prépondérante. On peut penser que leur métabolisme
s’appuie sur une voie plus brève (fermentation lactique, voie de la phosphocréatine**).
Conclusion :
Chaque sport a ses exigences métaboliques ; il existe deux types de fibres musculaires adaptées à ces
exigences :
Les fibres de type I dont la voie métabolique principale est celle de la respiration et qui son adaptées
à des efforts longs mais de faible puissance.
Les fibres de type II dont la voie métabolique principale est celle de la phosphocréatine et qui son
adaptées à des efforts courts mais très intenses.
*Glycogène : polymère du glucose présent dans les muscles sous forme de réserve glucidique.
**Phosphocréatine : molécule de créatine phosphorylée riche en énergie. Elle est utilisée dans les muscles
pour régénérer l'ATP au départ de l'ADP lors des 2 à 5 secondes qui suivent un effort intense.
Téléchargement