Eco et gestion d`ent..

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Chapitre 1 : Les grands indicateurs
TIC : Technologies de l’information et de la communication
NTIC : Nouvelles technologies de l’information et de la communication
Les TIC regroupent les secteurs suivants :
- Secteur des Media
- Informatique
- Téléphonie et communications
Convergence des secteurs qui deviennent alors intimement liés (triple play, quadruple play).
NTIC et économie générale :
Agrégats économiques = indicateurs économiques
Indicateurs économiques nationaux :
PIB :
PIB (Produit intérieur brut) = Somme des valeurs ajoutées, crées dans un pays, il s’agit de
l’indicateur économique de référence pour mesurer la croissance économique d’un pays. On
retient généralement le taux de croissance annuel du PIB.
Le taux de croissance correspond à la variation du PIB annuel d’une année à l’autre,
lorsque le taux de croissance devient négatif pendant au moins deux trimestres consécutifs
on parle de récession. Généralement depuis le début des années 80 le taux de croissance est
resté positif mais faible, généralement aux alentours de 2% (croissance molle) (9 à 10% de
taux de croissance annuel pour la Chine sur ces dernières années).
En 2008, le taux de croissance passe à 0.1% à cause des premières retombées de la crise
En 2009, on passe à une récession de -2.5% à cause de la crise économique
En 2010, les prévisions annoncent un taux de croissance de 1.3% (reprise économique)
La prévision pour 2011 qui conditionne le vote du budget de l’Etat est de 1.6%
L’analyse historique du PIB montre que l’activité économique d’un pays se développe par
étapes, que l’on appelle des cycles. La mesure du PIB va permettre de savoir où se situe dans
le cycle, un pays donné.
Trend = tendance de long terme
PIB
Les différents cycles
Temps
Lorsqu’on isole un cycle particulier on constate certaines permanences, c'est-à-dire que
les cycles suivent les mêmes étapes, et on peut dégager quatre phases fondamentales d’un
cycle.
2
1
3
4
Phase 1 : Expansion = Période prolongée d’augmentation du volume de la production
Phase 2 : Crise = Moment bref de retournement de la conjoncture économique qui
marque la fin d’une période d’expansion et le début d’une phase de ralentissement de
l’activité économique.
Phase 3 : - PIB > 0 : Dépression = Période où l’économie continue de croître mais dans
de plus faibles proportions, cette dépression peut parfois temporairement se
transformer en récession lorsque le taux de croissance du PIB devient négatif.
- PIB < 0 : Récession
Phase 4 : Reprise = Marque le retour de l’économie à une phase d’expansion après avoir
connu une phase de ralentissement économique. Comme pour la crise il s’agit d’un point
de retournement entre deux phases opposées de l’activité économique.
Scénarios de reprise économique :
- Scénario en “ V ” : il y a une symétrie entre la phase 3 passée et la phase 1 à venir
(positif)
- Scénario en “ W ” : lorsque les économistes estiment que la reprise n’est pas durable
et qu’un nouveau retournement négatif de l’activité économique est à prévoir.
(pessimiste)
- Scénario en “ L ” : se produit lorsque l’activité économique repart de façon durable
avec des taux de croissances faibles.
3 Explications sur la durée des cycles :
1) Les cycles longs, Kondratieff
Durée : 30 à 50 ans
Facteur explicatif : l’innovation
2) Les cycles moyens, Juglar
Durée : 6 à 10 ans
Facteur explicatif : financier, lié aux politiques d’investissement des entreprises et donc par la
distribution de crédit par les banques.
3) Les cycles courts, Kitchin
Durée : 3 ans
Facteur explicatif : politique de gestion des stocks des entreprises (reconstitution des stocks en
phase d’expansion).
Les trois types de cycles se superposent généralement, un Kondratieff dans lequel s’imbrique un
Juglar dans lequel s’imbriquent des Kitchin.
Schumpeter
Il parle de la création destructrice ce qui signifie que les innovations, en se développant vont
rendre obsolètes les innovations précédentes. Egalement donc, les entreprises qui ne suivent
pas l’innovation au bon moment sont souvent amenées à disparaitre.
L’inflation
L’inflation désigne la hausse de l’indice général des prix. Le pouvoir d’achat correspond
au ratio entre l’indice général des prix et le salaire.
Valeur nominale / valeur réelle, valeur nominale = montant, valeur réelle = pouvoir
d’achat que cette valeur nominale apporte à un moment précis.
Thésaurisation : conserver de l’argent sans le placer
Problème de la thésaurisation : érosion monétaire = avec le temps la valeur réelle de la
monnaie se déprécie en fonction du taux d’inflation.
inflation : augmentation des prix
désinflation : désigne un recul de l’inflation, le taux d’inflation baisse mais reste
supérieur à 0
déflation : désigne également un recul de l’inflation, le taux d’inflation baisse et devient
inférieur à 0, généralement cette baisse des prix s’accompagne d’un régression du PIB.
spirale déflationniste
baisse des prix  baisse des bénéfices  baisse du niveau général des salaires &/ou
augmentation du chômage  baisse de la consommation  baisse de la demande 
baisse des investissements (difficulté pour les fournisseur)
Taux
Taux d’inflation pour la France :
2007
2008
1.5%
2.8%
2009
0.1%
2010
1.5%
Les accords européens signés par les états membres de la zone euro oblige la France à
respecter un taux d’inflation compris entre 0 et 2%. Ces accords s’inscrivent dans le
Pacte de Stabilité et de Croissance Européen (PSCE). Le PCSE reprend les critères de
Maastricht. Dès 92 par référendum on consulte la population sur le sujet de l’Europe.
L’euro fiduciaire (sous forme de pièces et billets) apparait le 1 er Janvier 2002. A partir
de 1998 certain paiement pouvaient être réalisés en euros, mais le grand public n’y avait
pas encore accès, l’euro restait sous forme scripturale (dématérialisée). Le but
prioritaire de la BCE (Banque Centrale Européenne) est la stabilité des prix.
Pour le cas de la France :
- En 2008 on parle de tension inflationniste, le taux d’inflation est supérieur à celui
demandé par la BCE, cela s’explique par la forte hausse du prix du baril de pétrole
(50$ à 147$ entre mai 2008 et septembre 2008).
- En 2009 on effleure la déflation, proche d’une spirale déflationniste.
Le déficit budgétaire
Budget :
Lorsque les recettes sont supérieures aux dépenses on parle d’excédant budgétaire, dans le cas
inverse on parle de déficit, quand elles sont équivalentes on parle d’équilibre.
Solde budgétaire :
Pour la France :
2007
2008
2009
2010
-2.7%
-3.4%
-7.5%
-8.2%
On estime le solde budgétaire par rapport au PIB, le chiffre que l’on retient est le ratio solde
budgétaire (recettes – dépenses) / PIB.
L’objectif de la BCE vise à ce que les Etats membres de la zone euro respectent un seuil
maximum de déficit budgétaire de -3%. Les Etats membres de la zone euro ne doivent donc pas
dépasser un déficit budgétaire qui représente plus de 3% de son PIB.
Pour un Etat les recettes proviennent de :
- la TVA (payée par les consommateurs)
- impôts sur le revenu (payée par les entreprises)
- impôts sur les sociétés (payée par les entreprises) == impôts sur les bénéfices car
calculée à partir des bénéfices réalisés par les entreprises (33%)
Pour l’Etat Français les dépenses sont tournées vers :
- éducation
- armée, police…
- santé
- infrastructures
- service de la dette (intérêts)
Dette Publique
La dette publique représente l’ensemble des emprunts effectués par l’Etat. Le PSCE exige des
Etats membres de la zone euro qu’ils respectent un taux d’endettement maximum de 60% du
PIB.
Dette publique : collectivités territoriales ou collectivités locales :
-
état central
-
communes
-
département
-
régions
Plus la dette publique augmente plus la part du service de la dette dans le déficit budgétaire
augmente.
La BCE prend les décisions de politique monétaire en Europe. Elle décide notamment
d’augmenter ou de baisser ses taux directeurs. Cette politique est ensuite relayée par chaque
Etat membre de la zone euro par l’intermédiaire de sa banque centrale nationale. Les décisions
en matière de gestion des taux d’intérêt sont donc centralisés au niveau de la BCE.
cas d’étude : baisse des taux directeur (BCE) :
-
baisse des taux bancaires (banques privées)
-
ménages : hausse de la consommation
-
hausse de la croissance du PIB
-entreprises :hausse des investissements
Le problème de ce cas sur la durée est que la demande surpasse l’offre, donc les prix augmente,
le taux d’inflation dépasse le seuil limite.
Le risque de taux directeur faible réside donc dans une augmentation possible de l’inflation.
1er choc pétrolier (1973, guerre du Kippur) :
-
prix du pétrole augmente
-
hausse de l’inflation
2nd choc pétrolier (1979) : En France
-
Taux d’inflation supérieur à 12% en 1982
A l’époque la lutte contre l’inflation est devenue l’objectif prioritaire des politiques économiques.
La plupart des gouvernements ont mis en œuvre une politique de désinflation (augmentation
des taux directeurs).
Chapitre 2 : Les interactions entre les
agents économiques
A – Le circuit économique
1) Les agents économiques
-
Les ménages : dont le rôle est de consommer ou d’épargner et d’offrir une force de
travail aux entreprises. Y (revenus) = C (consommation) + S (épargne)
-
Les entreprises : produire des bien et service
-
Institutions financières (banques) : contribuer au financement de l’économie
sphère réelle : - Biens et services
- Marché du travail (W)
sphère monétaire et financière
-
Etat : assurer des missions d’intérêt général en offrant notamment des services
public.
Le comportement des 4 agents correspond à une économie fermée, dès lors qu’on instaure le 5e
agent (le reste du monde) on passe à l’économie ouverte.
2) Le circuit économique à deux agents
Ménages
Entreprises
Consomation / production
Paiement et B&S
Offre de travail
 Salaires
Ménages
Institutions financières
Prêts
Remboursement intérêts
Epargne
 Revenus financiers
Institutions financières
Prêt
Remboursement intérêts
 Trésorerie et autre
Revenus financiers
Ménages
Entreprises
Etat
Impôts et taxes (IR et TVA)
 Services publiques + aides sociales
Entreprises
Etat
Impôts sur les sociétés (33%)
 Services publics + aides / subventions
La TVA est collectée par les entreprises mais payée par le consommateur final.
3) Circuits en économie ouverte
On bascule de l’économie fermée à l’économie ouverte en incluant le reste du monde.
Economie Fermée
Reste du monde
Exportation de biens et services
 Importation de capitaux
Exportation de capitaux
B
–
Les
fonctions
principales
Consommation/Production/Service/Investissement
économiques
:
La consommation
C'est la destruction par l'usage. Elle entraine la disparition plus ou moins rapide par destruction
ou transformation des biens et services utilisés. On distingue les consommations intermédiaires
transformées ou détruites au cours du processus de production, de la consommation finale qui
désigne l'ensemble des biens et services acquis par la satisfaction directe des biens individuels
ou collectifs.
Etapes de frabrication : du pain
•
matières premières
produit semi-fini
farine
produit fini
pain
–
blé
Effet de substitution
Cela désigne la variation de la consommation d'un bien consécutive au changement de son prix
relatif, pour un revenu constant.
La consommation de beurre est plus importante mais lorsque le prix du beurre augmente trop,
c'est la consommation de la margarine qui est le plus important. => effet de substitution
–
Elasticité
C'est un rapport entre les variations simultannées de 2 grandeurs => ratio entre 2 variations.
On parle d'élasticité-prix pour mesurer la variation de la demande en fonction du prix, cet effet
est généralement négatif, la variation de la demande étant généralement une fonction inverse de
celle du prix.
La demande est dite élastique lorsque une faible baisse du prix induit une forte augmentation de
la demande.
Plus un bien a de substitut sur le marché et plus sa demande est élastique, en revanche pour
certains biens pour lesquels il existe peu de substitue la demande est dite rigide ou inélastique.
le pétrole, tabac
e = (variation x /x)/ (variation y /y)
L'épargne
C'est la fraction d'un agent économique qui n'est pas immédiatement consommé, concrètement
il s'agit de renoncer à une consommation présente pour améliorer une consommation future.
L'épargne dépend principalement du revenu des agents et du niveaux des taux d'intérêts.
Engel : Plus les revenus diminuent, plus la part relative consacrée aux produits de premières
nécessités augmente.
La production
C'est l'acte de fabriquer des biens ou de mettre à disposition des services qui satisferont des
besoins individuels ou collectifs. Elle nécessite l'utilisation de 2 types de facteurs : le capital et le
travail.
Depuis plusieurs décennies la tendance est à la substitution du facteur travail par le facteur
capital. Cette évolution est notamment attribuable aux progrès technique et à l'optimisation de
l'organisation du travail dans les entreprises.
Les coûts de production : On distingue les coups fixes, cad les coûts indépendants du niveau de
production qui varie en fonction de la quantité produite.
-
coûts fixes / coûts variables : la somme des deux donne le coût total
-
économie d’échelle : les économies d’échelle désigne la baisse des coûts unitaires de
production obtenus par une augmentation de la quantité produite.
Seuil de rentabilité
Chiffre d’affaire
coût total
coûts et recettes
coûts variables
coûts fixes
0
10
100
quantités produites
Plus l’échelle de production augmente, plus le cout unitaire diminue.
L’investissement
Un investissement est une action par laquelle une entreprise acquiert des biens de production.
On peut faire une première distinction entre les investissements corporels et incorporels.
Les investissements corporels sont les investissements pour l’achat de biens qui ont une
substance physique. A l’inverse les investissements incorporels concernent des biens sans
substance physique, investissement immatériel.
L’amortissement vise à déterminer la perte de valeur d’un actif au fur et a mesure de sa durée de
vie et de son utilisation. Il permet donc de prendre en compte l’usure et l’obsolescence d’un bien.
On fait une seconde distinction, en fonction de la finalité de l’investissement :
-
de remplacement : permet de remplacer le capital au fur et à mesure qu’il est amorti.
Il n’a donc pas d’effet sur le volume de production.
ex : véhicule utilitaire, matériel informatique…
-
de capacité : permet d’augmenter la capacité de production de l’entreprise
ex : l’agrandissement d’une usine
-
de productivité : qui vise a accroitre l’efficacité des facteurs de production (capital et
travail)
taux de productivité = production / utilisation des facteurs *100
ex : robotisation d’une chaîne de production.
Chapitre 3 : La concurrence
I. La concurrence pure et parfaite
A.La loi et de l’offre et de la demande
a) la courbe de la demande
prix
offre
demande
quantité
La courbe de la demande est une fonction décroissante du prix.
La courbe de l’offre est une fonction croissante du prix.
Le point d’équilibre désigne l’unique point où la courbe de l’offre croise la courbe de la demande,
à ce point l’offre égale la demande. Le nombre attribué au point d’équilibre variera selon le
marché considéré
salaire
travail
entreprise
Q
B. Les conditions de la CPP
Il faut que 5 conditions, soient respectées en même temps :
-
L’atomicité du marché : les vendeurs et les acheteurs doivent être suffisamment
nombreux pour qu’aucun d’entre eux n’ait véritablement de pouvoir sur la formation
du prix d’équilibre. Cette condition évite la situation de monopole et de monopsone.
-
L’entrée et la sortie libre : chacun, acheteur ou vendeur, peut entrer ou sortir
librement du marché
-
L’homogénéité : les produits échangeables sont identiques et substituables entre eux.
-
La transparence des marchés : l’information doit être parfaite et gratuite
-
mobilité des facteurs : les facteurs de production doivent pouvoir se déplacer à tout
moment d’une production à l’autre.
C. Les incidences théoriques de la CPP
-
Les classiques (néoclassiques)
Fait confiance aux mécanismes des prix pour maintenir tous les marchés en équilibre.
L’intervention de l’Etat n’est donc pas nécessaire puisque les marchés s’autorégulent. Ce point
de vue est aussi qualifié de libéral.
-
Les keynésiens
Le courant keynésien (Keynes) estime que le mécanisme des prix est insuffisant pour absorber
les chocs auxquels sont confrontés les différents marchés. L’intervention de l’Etat est donc
nécessaire pour corriger les déséquilibres. Ce point de vue peut aussi être qualifié
d’interventionniste.
Dès lors qu’une des 5 conditions n’est pas respectée les agents économiques sont dans une
situation de concurrence imparfaite.
II. La concurrence imparfaite
La concurrence parfaite décrit une situation dans laquelle les agents économiques sont tous
preneurs de prix (price taker), c'est-à-dire que le prix s’impose à eux, avec la concurrence
imparfaite nous allons voir des situations dans lesquelles les entreprises font les prix (price
maker).
A) La concurrence monopolistique
Théorie qui décrit une situation de marché dans laquelle chaque firme essaye de différencier son
produit pour disposer d’un monopole relatif. Cette stratégie de différenciation passe notamment
par la publicité et le marketing, permet aux producteurs d’avoir d’avantage de marge de
manœuvre sur sa politique de prix.
B) Les situations de monopole
Un monopole est une situation de marché dans laquelle, un offreur unique est en présence d’un
grand nombre de demandeurs. On distingue trois catégorie de monopoles :
-
Le monopole naturel
Le monopole naturel désigne un marché dans lequel les conditions techniques et la taille font
qu’a long terme les entreprises concurrentes ne sont pas rentables . Dans ce cas le processus
concurrentiel par concentration progressive et élimination des producteurs les moins
performants, débouche sur la constitution d’un monopole. Ainsi la présence de rendement
croissants (notamment à cause de couts fixes importants) peut contribuer à l’apparition de
monopoles naturels.
ex : EDF
-
Le monopole d’innovation
Le monopole d’innovation décrit une situation où une entreprise suite à une innovation
technique se trouve momentanément seule à distribuer un produit sur le marché. Contrairement
au monopole naturel il n’est que temporaire, le temps pour ses concurrents de maitriser
l’innovation.
-
Le monopole légal
Le monopole légal se caractérise par l’existence de barrières réglementaire légales pour l’entrée
de concurrents sur le marché.
C) L’oligopole
L’oligopole est une situation dans laquelle il n’existe que quelques offreurs en face de nombreux
demandeurs. Cette situation de marché est plus courante que le monopole. Elle donne lieu à des
pratiques soit proches du monopole quand l’entente prédomine soit proches de la CPP lorsque
les stratégies de rivalité prédominent.
Le Financement de l’économie
Introduction :
1-Capacité et besoin de financement
Un agent économique est en situation de capacité de financement si son épargne est supérieure
à ses investissements. Les deux principaux agents économiques en situation de capacité de
financement sont les ménages et les institutions financières.
A l’inverse, les agents à besoin de financement ont une épargne inférieure aux investissements.
2-Financement interne et financement externe
Le financement interne correspond à l’auto financement, c'est-à-dire que les agents recourent à
leurs propres épargnes pour se financer.
Le financement externe peut être de deux types, soit direct en passant par les marchés de
capitaux (marchés boursiers), soit indirecte en passant par le système bancaire.
Relation de court-terme entre les ménages et les Banques (dépôts à vue). Relation de long terme
entre les Entreprises et les Banques (prêts). Les banques procèdent donc à une transformation
des échéances, de ressources de court terme en emplois de long terme.
I. Le financement bancaire
A) La définition d’une banque
Un établissement de crédit est une personne morale, qui effectue à titre de profession habituelle
des opérations de banques. Les opérations de banque sont :
1-La réception de fonds du public (DAV) : le dépositaire a le droit d’en disposer pour son propre
compte mais il doit le restituer.
2-Les opérations de crédit (prêts) : une opération de crédit est un acte pour lequel une personne
met des fonds à la disposition d’une autre personne.
3-Gestion des moyens de paiement : les moyens de paiement désignent tous les instruments qui
permettent de transférer des fonds via différents supports : les billets, les chèques, les cartes
bancaires, les virements…
En vertu du monopole bancaire seuls les établissements de crédit peuvent pratiquer ces
opérations.
B) Intermédiation bancaire
Au cours du processus d’intermédiation bancaire, les banques collectent des fonds de court
terme pour les transformer en prêts de long terme. Cela suppose un risque dans la mesure ou
infine elles ont transformé un actif risqué et à long terme en un actif sûr et à court terme.
C) Les principaux risques bancaires
1/Le risque de crédit
Le risque de crédit désigne l’éventualité de pertes partielles ou totales sur les crédit accordés.
2/Le risque de liquidité
Bankrun : lorsque les déposants retirent massivement leur argent des banques, ce qui peut
aboutir à une faillite bancaire.
Liquidité : la liquidité est la capacité d’un actif à être transformé en moyen de paiement , sans
délai, ni coûts.
3/Le risque de marché
Le risque de marché provient de la fluctuation des prix sur les marchés boursiers.
4/Le risque de taux
Le risque de taux désigne les risques encourus en cas de variation des taux d’intérêts.
5/Le risque de change
Le risque de change désigne le risque encouru en cas de variation du taux de change.
II. Le financement par les marchés boursiers
A. Les instruments financiers
1- Les actions
Une action est un titre de propriété, une subdivision du capital d’une entreprise.
En contrepartie de son investissement l’actionnaire, se voit conféré différents droits. Il peut
toucher un dividende qui est la part des bénéfices de l’entreprise distribuée aux actionnaires. Un
deuxième droit important est ouvert aux actionnaires, c’est le droit de vote, qui permet aux
actionnaires de peser sur la gestion de l’entreprise, voir, notamment dans le cas d’OPA (Offre
Publique d’Achat), d’en prendre le contrôle. L’actionnaire suit également de près le cours de
bourse, car en cas de vente de ses actions il pourrait réaliser une plus-value si le cours de l’action
est supérieur au prix d’achat.
2- Obligations
Une obligation est un titre de créance remboursé à la fin de la durée de l’emprunt. L’investisseur
n’a donc aucun droit sur l’entreprise, ce qui l’intéresse est la capacité de remboursement de
l’entreprise et le niveau des taux d’intérêts.
Le risque est moindre dans le cas d’une obligation, logiquement les obligations constituent les
instruments financiers les plus échangés à la bourse de Paris. Le produit phare de la bourse de
Paris sont les obligations d’Etat. Car l’Etat est l’agent présentant le moins de risques pour un
investisseur.
B. La classification des marchés financiers
1- La classification relative à la nature des actifs
-marchés de capitaux de court terme (marché monétaire : marché interbancaires et titres de
créances)
-marchés de capitaux de long terme, marchés actions, obligations…
2- La différence entre le marché primaire et le marché secondaire
Le marché primaire concerne l’émission de valeurs nouvelles, il concerne soit une introduction
en bourse soit une augmentation de capital.
Le marché secondaire concerne les valeurs déjà émises.
C. L’organisation de la bourse de Paris
Euronext a été crée en 2000, c’est la société qui gère les opérations sur l’achat et la vente de titres
financiers. Euronext permet de distinguer les entreprises en trois groupes selon leur capitalisation
boursière. La capitalisation boursière est le reflet de la taille financière de l’entreprise elle se calcule
en multipliant le nombre d’actions par le cours de cette action.
Euronext réparti les entreprises dans trois compartiments :
-compartiment A :
Le compartiment A cote les entreprises dont la capitalisation boursière est supérieure à 1 milliard
d’euros.
-compartiment B :
Lorsque la capitalisation boursière est comprise entre 150 millions d’euros et 1 milliard d’euros.
-compartiment C :
Lorsque la capitalisation boursière est inférieure à 150 millions d’euros.
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