ACBF, 23 ans d`appui au renforcement des capacités en Afrique

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ACBF: 23 ANS D’EXPERIENCE AU
SERVICE DU RENFORCEMENT DES
CAPACITES EN AFRIQUE
ACBF: 23 ANS D’EXPERIENCE AU SERVICE DU RENFORCEMENT DES CAPACITES EN
AFRIQUE
Bienvenue à la 23ème Session annuelle du Conseil des gouverneurs de la Fondation
pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), accueillie par le
gouvernement de la République du Sénégal, à Dakar, les 26 et 27 juin 2014.
En réussissant à placer les questions de capacités au cœur du débat sur le
développement de l’Afrique, l’ACBF a démontré avec succès que le renforcement des
capacités est un choix qui tient du bon sens économique. Le renforcement des
capacités est aujourd’hui devenu une priorité transversale dans les stratégies de
développement de la plupart des pays africains. Pour mesurer le chemin parcouru à
ce jour en matière de renforcement des capacités en Afrique, il est important de se
souvenir de ce que :
 Il y a 25 ans, seuls quelques pays africains disposaient de processus de
planification économique basés sur la preuve ; aujourd’hui, la plupart des pays
africains ont développé des plans de développement à long terme informés par
une recherche de qualité conduite par des think tanks africains servis par des
économistes africains. L’ACBF, en tant que pionnière dans ce domaine, a fait une
contribution significative à l’amélioration de la qualité de la recherche socioéconomique à travers son appui à la création ou au renforcement d’un réseau de
35 think tanks à travers le continent africain. A titre d’exemples, l’on peut citer
BIDPA au Botswana, CAPES au Burkina Faso, CMAP en Mauritanie, NEPRU en
Namibie, CEPOD au Sénégal, CEPA au Ghana, CIRES-CAPEC en Côte d’Ivoire,
CREAM à Madagascar, KIPPRA au Kenya, EPRC en Ouganda, IPAR au Rwanda,
ESRF en Tanzanie, ZIPAR en Zambie et ZEPARU au Zimbabwe, entre autres. En
parallèle, les programmes régionaux de formation en économie appuyés par
l’ACBF dans 7 universités à travers le contient, à savoir l’Université de Yaoundé II
au Cameroun, l’Université d’Abidjan Cocody en Côte d’Ivoire, l’Université de
Kinshasa en République Démocratique du Congo, l’Université du Legon au
Ghana, l’Université Eduardo Mondlane de Maputo au Mozambique, l’Université
de Makerere en Ouganda et l’Université de Lusaka en Zambie, ont permis
d’accroitre les compétences de nombreux fonctionnaires à travers le programme
de gestion de la politique économique (GPE). L’appui de l’ACBF et sa coopération
avec le Consortium pour la recherche économique en Afrique (CREA) et avec le
Programme de Troisième Cycle Interuniversitaire (PTCI) a contribué de manière
décisive à l’amélioration de l’analyse de la politique économique à travers
l’Afrique sub-saharienne. Au total, à travers son appui aux institutions
d’enseignement supérieur et de recherche, l’ACBF a contribué à l’amélioration
des compétences de plus de 15 000 fonctionnaires en charge de la gestion de
l’économie.
 Il y a 25 ans, seule une poignée de pays africains disposaient des compétences
et d’institutions à même de gérer efficacement leur dette extérieure. A travers
son appui au Pôle Dette et à la formation en gestion macroéconomique, deux
programmes regroupant tous les pays de la Zone Franc d’une part, et a l’Institut
de gestion macroéconomique et financière (MEFMI) qui sert l’Afrique australe et
l’Afrique de l’Est, l’ACBF a largement contribue au renforcement des
compétences, des politiques et des stratégies de gestion de la dette sur le
continent
 Il y a 25 ans, les processus budgétaires étaient menés par des experts étrangers
dans de nombreux pays africains. Grace aux institutions régionales appuyées par
l’ACBF telles que l’Institut de gestion macroéconomique et financière (MEFMI) en
Afrique australe et orientale, l’Institut ouest africain de gestion économique et
financière (WAIFEM) en Afrique de l’ouest, l’Institut de l’économie et des finances
(IEF) en Afrique centrale, entre autres, les processus budgétaires dans nos pays
sont désormais conduits par des experts nationaux, ce qui permet de faire des
millions de dollars d’économie sur l’assistance technique extérieure en matière
de planification et de budgétisation.
 Il y a 25 ans, dans de nombreux pays africains, les acteurs non-étatiques étaient
exclus des processus de formulation, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation
des politiques publiques. Aujourd’hui, grâce aux efforts des pays appuyés par
l’ACBF à travers le renforcement des capacités des acteurs non-étatiques pour
en faire des interlocuteurs crédibles des gouvernements, la formulation des
politiques, leur mise en œuvre et leur suivi-évaluation sont devenus plus inclusifs
et les organisations de la société civile, notamment, sont devenues plus actives
aussi bien au plan économique que dans les actions en faveur de la paix et de la
sécurité. L’appui de l’ACBF à des organisations régionales telles que le
PREGESCO en Afrique centrale qui œuvre dans le domaine de la paix et de la
sécurité, PRIECA en Afrique de l’Ouest francophone qui renforce les capacités
des chambres d’agriculture, et nationales comme SANGOCO en Afrique du Sud,
NGOCC en Zambie, IDEG au Ghana, etc. ont largement contribué à
l’institutionnalisation de la participation des organisations non-étatiques sur le
continent.
L’ACBF appuie le renforcement des capacités de la Commission de l’Union africaine
et de la plupart des Communautés économiques régionales (CEDEAO, CEEAC,
COMESA, EAC, et SADC) à travers un appui institutionnel à leur Secrétariats ou à
leurs institutions parlementaires
L’ACBF a, en son temps, apporté son appui à la formulation et au lancement
d’importantes initiatives africaines telles que le Nouveau partenariat pour le
développement de l’Afrique (NEPAD) et le Mécanisme Africain d’évaluation par les
pairs (MAEP)
Financée au niveau approprié, l’ACBF serait le partenaire le plus sûr et le plus
efficace des pays africains dans leur quête des capacités requises pour la
transformation de leur économie. L’ACBF aiderait à apporter des solutions aux défis
de capacités qui se dressent sur la voie d’une industrialisation réussie basée sur la
transformation des matières premières dont l’Afrique est abondamment dotée, qui
serait à même de générer des emplois décents pour les jeunes africains de plus en
plus nombreux à arriver sur le marché de l’emploi.
Nous vous souhaitons pleins succès à vos délibérations sur les voies et moyens
d’affronter les priorités de renforcement de capacités de l’Afrique et sur la meilleure
manière d’assurer l’autonomie financière de votre Fondation
Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique
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