Thème : - Date : 19 août 2002 lE o h c ' - N° 1193 www.jardins.nantes.fr B LA B L A BLA B LA BLA BL A BLA BLA des Ma plante préférée La valériane des jardins Affublée aussi du nom de fausse valériane puisque botaniquement, elle n’appartient pas au genre Valeriana contrairement à l’herbe aux chats (Valeriana officinalis ). Il s’agit en fait s e t t e n i B de Centranthus ruber - valérianacées. La rocaille ou mieux le vieux mur au pierres disjointes est bien l’endroit où elle donnera le meilleur d’elle même. Nous l’avons en effet tous rencontrée garnissant de vieilles ruines, de simples fentes dans l’asphalte omniprésent de nos villes ou encore le coin sec d’un jardinet ; étalant d’opulentes touffes à fleurs odorantes tantôt blanches, roses ou rouges ce qui lui donne le droit de s’appeler aussi Valériane rouge. Ce qui me plaît chez cette plante, c’est son côté sauvage et sa générosité à garnir ces endroits du jardin que nous délaissons pour diverses raisons ; d’ailleurs beaucoup de "jardins de grands-mères" et de "jardins de curé" l’ont adoptée, ne voyant en elle que sa facilité de culture et la spontanéité de sa floraison, oubliant facilement sa grande capacité à se ressemer. ! ! S E V E IN F O P ASCAL JO S S E Lu dans... "Le castel pub - Ancenis" (journal gratuit) Certains d'entre-vous ont-ils déjà essayé cette recette ? Qu'elle est son efficacité ? JE A N-PIERRE MAUDUIT 1- Après un défrichage mécanique pour éliminer les parties aériennes, il suffit d’organiser des parcours de pacage de moutons (connu par les botanistes sous le terme de rasoir à 4 pattes) au printemps jusqu’enjuilletaoût. 2 - Utiliser les caprins et particulièrement les chèvres en faisant du pacage à la corde autour d’un piquet, elles en viennent totalement à bout en grignotant les feuilles, les branches et les troncs. Ce sont les «Attila» de la végétation. Une fois le nettoyage opéré par les caprins revenir au mouton pour la gestion durable. Certains bosquets peuvent être conservés pour donner une image de la dynamique naturelle après abandon des cultures prairiales et pour montrer vers quel type de boisement évolue la végétation. 1 - solution écologique : après un défrichage mécanique utiliser les animaux domestiques (vérifier qu’il ont bien une appétence pour les repousses de baccharis ce qui n’est pas sûr, si oui procéder comme pour le prunus spinosa, et dans ce cas détruire les plantes non soumises au pacage avec la solution 2. 2 - Solution chimique : après destruction mécanique des parties aériennes, traiter au printemps suivant avec un désherbant total (roud up ou autre) les jeunes repousses encore herbacées avec une lance munie d’une cloche pour éviter la dispersion du produit sur de grandes surfaces. Détruire la totalité des populations et surtout des pieds femelles à cet endroit mais aussi ailleurs dans la ville. C LAUDE FIGUREAU Météo Jardin des Plantes Diagramme ombrothermique de Gauss en 2001/2002 150 80 pluviom étrie m ensuelle m oyenne m ensuelle desT °m axiextérieur 60 100 40 50 20 0 Baccharis halimifolia (Séneçon en arbre - famille des Astéracées ex Composées) est une espèce canadienne qui a été intro- tem pératures Prunus spinosa (famille des Rosacées) est une espèce de la flore indigène se comportant en espèce préforestière dans les pelouses naturelles et les prairies. Elle forme les premiers fourrés ou halliers, importants pour la faune : lapins et oiseaux divers qui y nichent et se nourrissent en hiver des prunelles. Les expériences les plus satisfaisantes pour lutter écologiquement contre l’envahissement nous sont apportés par les animaux domestiques. pluviom étrie Douce amère duite par l’horticulture pour sa résistance au sel et au vent. Elle fut abondamment plantée dans les aménagements en bord de mer à partir des années 60. C’est une plante dioïque pieds mâles et pieds femelles séparés. Elle est sur le point d’être inscrite comme plante nuisible par l’Agriculture pour les dégâts qu’elle procure dans les marais atlantiques. Sa capacité à coloniser est très importante, liée à un grand nombre de graines munies d’un «parachute» qui se propagent à très longues distance [stratégie du pissenlit avec lequel ilpartage la même famille des Astéracées ( ex Composées)]. Son éradication va devenir obligatoire. En premier lieu il convient d’arracher les populations plantées dans les espaces verts, au moins les pieds femelles reconnaissables à l’automne pour leurs panaches blancs formés par les soies des graines avant leur envol. Ensuite passer à l’éradication des parties aériennes, deux solutions possibles : 0 août sept oct nov dec janv. févr. m ars avril m ai juin juillet P HILIPPE FÉ R A R D Du côté de chez... Les serres tropicales Ca y est le chantier est commencé - 1ère phase les réseaux!!! G ILBERT BREBION S E V EIN F O