D O S S I E R T H É M A T I Q U E L’imagerie dans le diagnostic et le bilan d’extension du cancer du pancréas exocrine ● B. Landi*, T. Lecomte*, N. Siauve*, C. Cellier* P O I N T S F O R T S P O I N T S F O R T S ■ Le scanner hélicoïdal est un examen de première intention après l’échographie en cas de suspicion diagnostique de cancer du pancréas. La qualité de l’examen dépend de son protocole de réalisation. Outre sa bonne sensibilité diagnostique, il permet d’évaluer de manière fiable l’extension vasculaire et hépatique. En revanche, sa fiabilité pour déterminer l’extension péritonéale et ganglionnaire est limitée. ■ L’écho-endoscopie permet le diagnostic des tumeurs de petite taille non visibles au scanner. Elle permet aussi de préciser l’extension loco-régionale, et de réaliser, si nécessaire, une ponction-biopsie. ■ Ces deux examens ne sont pas en concurrence, mais plutôt complémentaires pour le diagnostic et le bilan d’extension. ■ En revanche, l’intérêt d’autres examens (IRM, PET scan, laparoscopie) n’est pas actuellement établi. e cancer du pancréas exocrine représente 95 % des cancers du pancréas (1). Il est actuellement encore découvert le plus souvent à un stade avancé ou métastatique. Néanmoins, les modalités de prise en charge, notamment en situation palliative, ont évolué ces dernières années. Le clinicien dispose de nombreux examens pour faire le diagnostic et le bilan d’extension du cancer du pancréas. Il doit décider de la meilleure stratégie d’exploration afin de ne pas méconnaître une petite tumeur accessible à un traitement à visée curative, et de décider, dans un cadre multidisciplinaire, du traitement optimal. L’intérêt de ces différents examens sera discuté, ainsi que leur place en pratique clinique. Nous envisagerons pour plus de clarté, dans un premier temps, le diagnostic, puis le bilan d’exten- L * Services d’hépato-gastroentérologie et de radiologie, hôpital européen Georges-Pompidou, Paris. La lettre de l’hépato-gastroentérologue - no 2 - vol. IV - avril 2001 sion, même si la plupart des examens apportent des éléments de réponse dans ces deux domaines. DIAGNOSTIC Examens d’imagerie L’échographie abdominale est souvent le premier examen demandé, notamment en cas de révélation clinique par un ictère. Elle peut montrer une image nodulaire pancréatique, hypo-échogène mal limitée, mais sa sensibilité n’est que d’environ 60 %. La visualisation du pancréas dépend de la présence ou non d’interpositions digestives, l’exploration de la queue du pancréas étant particulièrement difficile. Le doppler couleur n’a d’intérêt que pour l’examen des vaisseaux péripancréatiques. Le scanner incrémental a une sensibilité diagnostique insuffisante, de l’ordre de 60 %, pour être considéré actuellement comme un examen utile. Le scanner hélicoïdal a permis d’améliorer la détection des petites tumeurs pancréatiques (2). Il s’agit donc d’un examen de première intention en cas de suspicion diagnostique de cancer du pancréas. Des coupes fines (3 mm au maximum) et une injection de produit de contraste en bolus à débit élevé doivent être réalisées. L’aspect de ces petites lésions (< 25 mm) n’est pas toujours celui classique de tumeur hypodense mal limitée, peu réhaussée par l’injection. Les formes isodenses ou hyperdenses en phase parenchymateuse précoce ou tardive ne sont pas rares. Leur diagnostic repose donc sur des signes indirects, tels que la déformation d’un contour de la glande ou la présence d’un foyer nécrotique localisé. Dans des séries récentes et avec une technique optimale, la sensibilité et la spécificité diagnostiques du scanner hélicoïdal sont d’environ 90 % (2). La sensibilité de l’écho-endoscopie est comprise entre 90 et 98 % (3, 4). Elle est notamment élevée pour diagnostiquer des tumeurs du pancréas de petite taille, et des tumeurs infracentimétriques peuvent ainsi être détectées. La sensibilité dépend néanmoins de l’expérience de l’opérateur. La spécificité de l’écho-endoscopie est d’environ 80 %. La principale cause d’erreur est représentée par des nodules de pancréatite localisés. Le diagnostic de cancer sur pancréatite chronique est particulièrement difficile sans ponction (3). Les performances de l’écho-endoscopie, comparées à celles du scanner hélicoïdal, varient selon les séries. L’écho-endoscopie est supérieure en cas de lésion de petite taille (< 25 mm) (5). Aussi apparaît-elle généralement plus performante, avec une meilleure 69 D O S S I E R T sensibilité (6) et une meilleure spécificité (7). Toutes tumeurs confondues, sa sensibilité diagnostique est toutefois rapportée équivalente à celle du scanner spiralé (8). En pratique, la réalisation d’une écho-endoscopie à visée diagnostique, nécessitant une anesthésie, n’est donc discutée qu’en seconde intention en cas d’image scanographique douteuse ou de suspicion clinique de cancer du pancréas avec un scanner normal. a b Figure 1. Petite tumeur limitée de l’uncus pancréatique Des signes indirects (dilatation du canal de Wirsung et atrophie de la glande pancréatique) sont présents au niveau du corps et de la queue du pancréas (figure 1a). La tumeur est située au niveau de l’uncus pancréatique. Elle prend le contraste. Il n’existe pas de signes TDM d’envahissement vasculaire (figure1b). 70 H É M A T I Q U E Avec l’avènement du scanner hélicoïdal et de l’écho-endoscopie, la wirsungographie n’est plus considérée par la plupart des équipes comme un examen à visée diagnostique dans le cancer du pancréas exocrine. Mais, des améliorations techniques ont permis de proposer l’IRM pour l’exploration pancréatique. La résolution en contraste est très élevée, permettant une différenciation de signal entre les structures liquidiennes (voies biliaires, canaux pancréatiques) et parenchymateuses. Des séries récentes suggèrent une précision diagnostique comparable au scanner, toutefois l’accès à l’IRM en pathologie abdominale reste limité. La scintigraphie au 18-fluorodéoxyglucose (FDG) est en cours d’évaluation dans les tumeurs du pancréas. Certaines études ont montré une sensibilité d’environ 95 % et une spécificité d’environ 80 % pour le diagnostic (9, 10). Mais la sensibilité diagnostique est très faible en cas de déséquilibre glycémique. De plus, la spécificité est limitée s’il existe une pancréatite, car tout foyer inflammatoire est susceptible de retenir le FDG. La scintigraphie au FDG pourrait avoir un intérêt dans le bilan d’extension pour rechercher des lésions à distance, mais toutefois l’invasion des organes ou des vaisseaux de voisinage n’est pas discernable de la tumeur elle-même (1, 2). Ponction-biopsie Le diagnostic final de cancer du pancréas exocrine repose sur l’anatomopathologie. Celle-ci peut-être obtenue de plusieurs manières : analyse de la pièce opératoire, ponction-biopsie de la tumeur ou de ses métastases. La ponction sous écho-endoscopie représente une avancée majeure pour obtenir un diagnostic de certitude en préopératoire. En pratique, si un geste chirurgical à visée curative est réalisable, la biopsie percutanée à l’aiguille de la tumeur doit être évitée en raison du risque de dissémination sur le trajet de ponction (11). Le diagnostic sera fait par l’analyse de la pièce ou, éventuellement auparavant, par une ponction sous écho-endoscopie. Tout autre traitement nécessite une confirmation histologique préalable des métastases ou de la tumeur. La ponction sous écho-endoscopie est proposée si la ponction percutanée n’est possible ni pour la tumeur ni pour ses éventuelles métastases. La ponction-biopsie guidée sous écho-endoscopie est réalisée avec un écho-endoscope sectoriel linéaire et une aiguille type Vilmann-Hancke ou Wilson-Cook respectivement de 22 et 19 gauges (3). L’examen est pratiqué sous anesthésie, généralement en ambulatoire. La ponction est réalisée à la fin de l’examen, et sa technique est assez simple. Après introduction de l’aiguille dans la tumeur, une aspiration et des mouvements de va-et-vient permettent de recueillir des micro-biopsies dans 90 % des cas avec un opérateur entraîné. Les limites de la technique sont surtout les très petites tumeurs (< 5 mm), les lésions trop distantes de la sonde (> 6 cm) et l’existence de troubles de l’hémostase. Dans une série multicentrique portant sur 164 patients, la sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive et la valeur prédictive négative de la technique pour le diagnostic de tumeur pancréatique étaient respectivement de 83, 90, 100 et 80 % (3). La précision diagnostique de la ponction sous écho-endoscopie pour les tumeurs pancréatiques varie entre 79 et 93 % dans les La lettre de l’hépato-gastroentérologue - no 2 - vol. IV - avril 2001 différentes séries (3, 4). L’impact de cette technique sur la prise en charge diagnostique et/ou thérapeutique des malades ayant une masse pancréatique a été évaluée dans une étude prospective (3). La ponction-biopsie sous écho-endoscopie a eu un impact chez environ deux tiers de ces malades, le plus souvent en permettant le diagnostic alors que la tumeur avait été méconnue au scanner (situation fréquente dans cette série, probablement du fait d’un recrutement particulier), ou bien en révélant une histologie autre que celle d’adénocarcinome pancréatique primitif ou enfin en permettant un autre diagnostic que la tumeur du pancréas. a BILAN D’EXTENSION Son but est de rechercher une diffusion loco-régionale ou à distance, afin de décider dans un cadre multidisciplinaire de la meilleure prise en charge thérapeutique. Comme nous l’avons écrit précédemment, le scanner spiralé est un examen de première intention, et il permet d’avoir d’emblée une idée assez précise de l’extension de la maladie. Extension vasculaire L’un des points primordiaux du bilan loco-régional est le diagnostic d’envahissement vasculaire, pour lequel le scanner incrémental avait une précision insuffisante. Grâce à l’acquisition hélicoïdale et aux reconstructions vasculaires après injection, le scanner permet maintenant d’apprécier cet envahissement de manière fiable. L’artériographie n’a plus d’intérêt dans cette indication. La sensibilité du scanner spiralé est d’environ 90 % et sa spécificité de 95 % (12, 13). L’extension artérielle au tronc cœliaque, à l’artère hépatique ou mésentérique sont synonymes de non-résécabilité. L’extension veineuse mésentérico-porte est plus fréquente, plus délicate à apprécier car elle ne constitue pas nécessairement une contre-indication à une exérèse pancréatique avec reconstruction veineuse. L’examen doit déterminer s’il existe ou non un contact entre ces vaisseaux et la tumeur, et préciser la longueur et la circonférence (en degré) de ce contact. Un contact sur plus de 2 cm ou sur plus de 180 degrés sont des critères prédictifs de non-résécabilité de la tumeur selon une chirurgie classique. Néanmoins une résection avec reconstruction veineuse peut être envisagée si l’envahissement est latéral ou circonférenciel mais sans thrombose, de longueur inférieure à environ 4 à 5 cm, et s’il n’existe pas d’envahissement artériel ou ganglionnaire associé (14). À un stade plus avancé de l’extension veineuse, une thrombose avec un éventuel cavernome associé signe l’inextirpabilité. L’écho-endoscopie a une précision d’environ 85 % pour le diagnostic d’envahissement vasculaire (3, 4), qui est plus faible en cas de volumineuse tumeur éloignant le transducteur des vaisseaux mésentériques. La précision diagnostique semble supérieure pour l’envahissement veineux mésentérico-portal ou splénique (environ 90 %) que pour l’envahissement artériel (environ 80 %). L’envahissement de l’artère mésentérique supérieure serait mieux visualisé avec un écho-endoscope linéaire que rotatoire. Les critères prédictifs de non-résécabilité de la tumeur sont les La lettre de l’hépato-gastroentérologue - no 2 - vol. IV - avril 2001 b Figure 2. Tumeur du corps du pancréas avec envahissement vasculaire La tumeur est hypodense. Elle engaine l’artère mésentérique supérieure (figure 2a). Cet envahissement vasculaire est bien visible sur la reconstruction coronale 3 D en Volume Rendering où l’artère mésentérique supérieure présente une portion rétrécie aux parois irrégulières (figure 2b). mêmes que pour le scanner : thrombus intraluminal, envahissement vasculaire avec circulation collatérale, engainement du tronc cœliaque, de l’artère hépatique ou mésentérique, du tronc porte sur plus de 180 degrés. En revanche, le contact intime entre la tumeur et l’axe mésentérico-porte ou la perte de l’interface entre ces deux structures sont des signes d’interprétation très délicate, car ils peuvent correspondre à une adhérence inflammatoire ou à un envahissement tumoral de la paroi veineuse. Extension ganglionnaire La sensibilité pour l’envahissement ganglionnaire de l’échographie et du scanner est limitée, de l’ordre de 40 à 50 % (13). 71 D O S S I E R T L’écho-endoscopie est le meilleur examen avec une sensibilité d’environ 70 % et une spécificité d’environ 80 % (3, 4). En pratique, l’envahissement ganglionnaire n’est une contre-indication indiscutable à la résection pancréatique que s’il est à distance de la tumeur. Dans ce cas, une ponction sous écho-endoscopie du ganglion peut être envisagée pour confirmer son caractère néoplasique. Extension péritonéale et hépatique Chez 10 à 15 % des malades candidats à une résection, des métastases hépatiques ou péritonéales méconnues par l’imagerie sont découvertes en peropératoire. Ces métastases hépatiques sont volontiers infracentimétriques. L’autre limite du scanner est sa faible sensibilité pour détecter des nodules de carcinose. De ce fait, certaines équipes ont suggéré de réaliser une laparoscopie première chez les patients candidats à une résection. Cependant, son intérêt semble limité, car du fait des progrès de l’imagerie, permettant d’exclure les patients avec envahissement vasculaire, le risque de découvrir des métastases hépatiques ou péritonéales méconnues diminue fortement. De plus, l’écho-laparoscopie ne semble pas supérieure à l’écho-endoscopie pour juger de l’extension vasculaire. Dans de rares cas, l’écho-endoscopie peut révéler des métastases méconnues du foie gauche, ou alors une lame d’ascite pouvant amener à proposer une laparoscopie première en l’absence d’autre critère de non-résécabilité. La scintigraphie au FDG pourrait peut-être avoir un intérêt pour rechercher des lésions à distance, mais n’est pas actuellement un examen de routine dans cette indication. QUEL BILAN DEMANDER EN PRATIQUE ? (figure 3) Il dépend bien entendu de différents éléments, en particulier de l’âge et de l’état général du malade, du résultat du scanner spiralé, et des options thérapeutiques potentielles (traitement néoadjuvant dans le cadre d’un protocole par exemple). Première situation : scanner spiralé normal Il faut réaliser une écho-endoscopie afin notamment ne pas méconnaître une petite tumeur accessible à une résection. Dans ce cas précis, il nous semble souhaitable qu’une ponction échoendoscopie soit réalisée, au mieux dans le même temps. Deuxième situation : tumeur potentiellement résécable au scanner spiralé Une résection chirurgicale est envisagée en cas de tumeur n’ayant pas d’extension à distance, sans adénopathie cœliaque ou du pédicule hépatique, sans engainement artériel (tronc cœliaque, artère hépatique ou mésentérique) ou veineux mésentérico-porte (une atteinte veineuse limitée n’étant pas un critère d’irrésécabilité). Ce n’est qu’en peropératoire que l’intérêt d’une résection sera déterminé en l’absence de carcinose péritonéale ou d’envahissement de la lame rétroporte. La première question est celle de l’intérêt d’une écho-endoscopie préopératoire. Sa réalisation nous semble judicieuse afin surtout de préciser l’envahissement vasculaire et ganglionnaire. En revanche, la place de la ponction sous écho-endoscopie est dans cette situation plus discutable. Devant 72 H É M A T I Q U E Échographie abdominale Scanner spiralé Pas de diagnostic ou doute diagnostique * Écho-endoscopie ± ponction Tumeur potentiellement résécable * Écho-endoscopie * Ponction sous écho-endoscopie si image atypique ou traitement néo-adjuvant Tumeur localement évoluée * Ponction percutanée ou sous écho-endoscopie si chimiothérapie ou radiochimiothérapie Tumeur métastatique * Ponction-biopsie des métastases si chimiothérapie Figure 3. Cancer du pancréas exocrine : démarche diagnostique et bilan d’extension schématiques. un tableau clinique compatible, un scanner et une écho-endoscopie évocateurs de tumeur pancréatique, elle n’est pas justifiée avant résection. L’analyse de la pièce opératoire permettra le diagnostic définitif. La ponction par écho-endoscopie est en revanche nécessaire en cas de doute sur la nature maligne de la lésion (par exemple, du fait d’un aspect atypique ou la notion d’une poussée de pancréatite) ou de discussion d’un traitement néo-adjuvant. Ce type de traitement semble être appelé à se développer dans les prochaines années. En effet, du fait du mauvais pronostic après résection et des résultats décevants des associations de radio-chimiothérapie concomitantes postopératoires, certaines équipes ont développé cette approche et démontré la faisabilité d’une radio-chimiothérapie préopératoire (15). Ce type de traitement ne peut se concevoir actuellement que dans le cadre d’essais thérapeutiques comme l’essai FFCD-SFRO 97-04. Comme pour tout traitement non chirurgical d’emblée, la confirmation de la nature adénocarcinomateuse de la tumeur est indispensable, et la biopsie échoguidée percutanée n’est pas une bonne option du fait d’un risque d’essaimage du trajet non nul. Troisième situation : tumeur du pancréas localement avancée au scanner Les tumeurs non résécables, du fait de l’évolution locorégionale, relèvent d’un traitement à visée palliative. Une radiochimiothérapie et/ou une chimiothérapie systémique peuvent être discutées, et dans ce cas obtenir l’histologie de la tumeur est indispensable. Pour les volumineuses tumeurs, une ponction-biopsie percutanée sous échographie ou sous scanner est possible. La La lettre de l’hépato-gastroentérologue - no 2 - vol. IV - avril 2001 biopsie sous écho-endoscopie est plutôt indiquée quand la voie percutanée n’est pas aisée ou s’il existe des signes d’hypertension portale. Elle peut permettre la ponction soit de la tumeur, soit d’adénopathies à distance. Cancer du pancréas métastatique Si une chimiothérapie est discutée, préciser la nature histologique est impératif. Les métastases étant le plus souvent hépatiques, la biopsie hépatique percutanée échoguidée est plus simple à réaliser qu’une biopsie de la tumeur primitive. CONCLUSION L’échographie abdominale et le scanner spiralé sont les examens de première intention pour le diagnostic de cancer du pancréas. La technique de réalisation du scanner est primordiale pour que ses performances diagnostiques soient élevées. Cet examen permet d’apprécier l’extension vasculaire de manière fiable. L’échoendoscopie a surtout un intérêt pour le diagnostic des petites tumeurs, ou pour préciser l’extension vasculaire et ganglionnaire. De plus, elle peut permettre de réaliser une ponction-biopsie en cas de doute diagnostique ou de discussion d’un traitement préopératoire néo-adjuvant, modalité probablement appelée à se développer. L’intérêt d’autres examens (IRM, scintigraphie au FDG, laparoscopie) n’est actuellement pas établi. ■ Mots clés. Cancer du pancréas – Écho-endoscopie – Scanner spiralé. R É F É R E N C E S B I B L I O G R A P H I Q U E S 1. Rosewicz S, Wiedenmann B. Pancreatic carcinoma. Lancet 1997 ; 349 : 485-9. 2. Brand RE, Tempero MA. Pancreatic cancer. Current opinion in Oncology 1998 ; 10 : 362-6. 3. Giovannini M. Qu’apporte l’écho-endoscopie dans le cancer du pancréas ? 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