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SOCIO 3 - Quels liens sociaux dans des sociétés où s'affirme le primat de l'individu ?
■ Les sociétés modernes sont caractérisées par la montée de l'individualisme : les individus sont
différenciés et ils veulent choisir leurs groupes d'appartenance.
■ Dans les sociétés modernes, la solidarité repose davantage sur l'interdépendance entre les individus que
sur leur ressemblance : la solidarité organique tend à remplacer la solidarité mécanique.
■ Toute forme de solidarité mécanique n'a pas disparu dans les sociétés modernes.
■ La famille se transforme et devient plus élective ; elle continue cependant à assurer la socialisation des
individus et elle est le lieu de solidarités fortes.
■ L'école joue un rôle important dans l'intégration des individus : elle diffuse une culture commune,
prépare l'intégration professionnelle et est un lieu de sociabilité ; elle se heurte toutefois au problème de
l'échec scolaire.
■ Le travail garantit un revenu, des droits sociaux, un statut et des liens de sociabilité : il constitue donc
une instance d'intégration importante.
■ La montée du chômage et celle des emplois précaires fragilisent le rôle intégrateur du travail.
■ L'exclusion correspond à un processus de rupture progressive (mais jamais complète) des liens sociaux.
■ Lorsque les individus perdent les protections liées à l'emploi et qu'ils ne bénéficient plus des solidarités
familiales, amicales ou de voisinage, ils entrent dans un processus de désaffiliation.
■ Lorsqu'une personne est étiquetée comme pauvre ou comme exclue, elle subit un regard négatif de la
société sur elle : c'est le phénomène de disqualification sociale.
Ne pas confondre:
• Individualisme et égoïsme: L'individualisme est le fait de revendiquer son autonomie par rapport aux
normes de la société. L'égoïsme est le fait de ne s'intéresser qu'à ses gains personnels. L'individualisme
n'empêche pas de se comporter de manière altruiste (par exemple, lorsqu'on donne sans que les normes
sociale obligent à le faire).
• Solidarité organique et solidarité mécanique: Ces deux formes de solidarité ont été distinguées par
E. Durkheim. La solidarité mécanique s'observe principalement dans les sociétés traditionnelles, lorsque les
individus sont faiblement différenciés, et elle repose justement sur leur ressemblance. La solidarité
organique est caractéristique des sociétés modernes et elle vient de ce que les individus deviennent de plus
en plus interdépendants, à mesure que la division du travail s'étend.
• Désaffiliation et disqualification sociales: La notion de désaffiliation sociale est utilisée par R. Castel
pour analyser le processus de fragilisation du lien social qui peut accompagner la perte des protections
liées à l'emploi, dans notre société où le chômage et les emplois précaires augmentent. La notion de
disqualification sociale est utilisée par S. Paugam et elle met l'accent sur la stigmatisation ressentie par les
personnes qui sont contraintes de faire appel aux services d'aide sociale.
• Liens sociaux et réseaux sociaux: Le lien social désigne le sentiment d'appartenance qui apparaît
dans un groupe alors qu'un réseau social désigne l'ensemble des relations (en coprésence ou virtuellement)
qu'une personne entretient avec d'autres personnes.
Notions de terminale :
• Individualisme : fait d'accorder une priorité aux choix de la personne sur les normes et les valeurs du
groupe. Dans ce sens un individu est quelqu'un qui se veut autonome.
• Liens sociaux : ensemble des appartenances d'une personne à des groupes sociaux (famille, nation,
communauté religieuse etc.).
• Cohésion sociale : il y a cohésion sociale lorsque les individus se retrouvent autour de normes et de
valeurs partagées.
• Solidarité : sentiment d'appartenance à une communauté, conduisant à faire cause commune avec ses
membres, à leur porter assistance dans l'adversité. Plus généralement, affirmer ses liens avec un groupe
(solidarité professionnelle, de classe...).
• Solidarité mécanique/organique : selon Émile Durkheim, le lien social est de nature morale car il est
constitué de normes et de valeurs communes ; il parle ainsi de solidarité. La solidarité mécanique,
caractéristique des sociétés traditionnelles, est fondée sur la ressemblance entre les individus ; elle
suppose l'existence d'une forte conscience collective. La solidarité organique, propre aux sociétés
modernes, est fondée sur leur complémentarité et elle naît des progrès de la division du travail.
• Anomie : introduite par Émile Durkheim, cette notion est utilisée par les sociologues dans plusieurs
sens. Elle désigne notamment l'incertitude, voire la désintégration, des normes auxquelles conduit un fort
changement social. Cette incertitude peut concerner un individu, un groupe ou la société dans son
ensemble
• Désaffiliation sociale : processus de rupture progressive des liens sociaux, qui mène à l'exclusion
sociale.
• Disqualification sociale : processus progressif de privation de qualifications et de refoulement hors du
marché de l'emploi. Elle met l'accent sur le caractère multidimensionnel, dynamique et évolutif de la
pauvreté.
Acquis de 1re
• Déviance : transgression d'une norme sociale. Toutefois, à la suite du sociologue Edwin Lemert (1951),
il arrive que soient distinguées une déviance primaire (transgression d'une norme) et une déviance
secondaire (reconnaissance de cette transgression par une instance). C'est donc le contrôle social qui crée
cette déviance secondaire
• Socialisation
• Sociabilité : modes et formes des relations entre individus caractéristiques d'une société ou de milieux
sociaux donnés. Ces relations se tissent dans des lieux et des cadres de vie variés : rue, lieu de travail,
famille, associations, etc.
• Réseaux sociaux
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