WHS : Odotustila Salle d’attente Le fait d’attendre Coordonnées : Mechelininkatu 10 A 9, 00100 Helsinki, Finlande Tél. +358 50 587 7042 / +358 50 370 5123 Fax. +358 9 454 6721 [email protected] www.w-h-s.fi WHS : Odotustila Le fait d’attendre - Salle d’attente A notre époque, un citadin passe en moyenne deux semaines de sa vie rien qu’à attendre que le feu passe au vert. Création du spectacle : Ville Walo, Kalle Nio et Anne Jämsä Interprètes : Ville Walo et Kalle Nio Chorégraphie : Ville Walo, Kalle Nio et Katarina McAlester Assistants à la mise en scène : Katarina McAlester, Micke Rejström Costumes et décors : Anne Jämsä Lumières : Marianne Lagus Images et montage : Matias Boettge et Kalle Nio Coproduction : WHS, théâtre Kiasma, Conseil des Arts de Finlande, Comité de la Culture et des Bibliothèques de la ville de Helsinki Première : 2003 Helsinki, Finlande Musique : Brothom States : Mdrmx Ran Blake : Nica’s Dream Flanger : Bosco’s Disposable Driver Jan Jelinek : They, Them Múm : On the Old Mountain Radio Murcof : Unison Kimmo Pohjonen Kalmukki et Emboli Schlammpeitziger : Verhörspielquäkerseat Susumu Yokota : Circular WHS : ODOTUSTILA Dans leur spectacle de cirque moderne, le jongleur Ville Walo et le magicien Kalle Nio allient avec inventivité les disciplines du cirque traditionnel, comme le jonglage et la magie, à la projection vidéo. Le titre finlandais Odotustila signifie en français « salle d’attente », « le fait d’attendre » ou « être dans l’expectative ». Le nouveau cirque se rapproche de la danse et du théâtre. Odotustila raconte l’histoire de deux hommes assis sur un banc dans la salle d’attente d’une gare. Leur attente pleine d’impatience, de lenteur, d’intensité et de frustration se transforme en mouvements physiques. Dans un espace public, l'homme qui attend est autant l'observateur que l'observé. L’homme se noie dans la foule, mais en même temps, cette dernière l’observe, le discerne et contribue à la prise de conscience par l'homme qui attend de sa propre solitude. La gare est un lieu de rencontres, de coïncidences et de hasard, elle est une sorte de carrefour où se croisent différentes routes. La scène est constituée à la fois de la salle d'attente et d’un appareil cinématographique actionnant l'horloge de la gare. Pendant le spectacle, les illusions de la magie et le mouvement physique de la jonglerie fusionnent avec l’image vidéo projetée, créant ainsi une unité narrative bien éloignée de notre réalité quotidienne si limpide. Le mouvement des objets, les images ainsi que les gestuelles dansantes se retrouvent à travers des formes et un thème similaires. Ce théâtre muet accompagné d’une légère musique est intense et onirique. Dans Odotustila, le cirque n’est pas qu’un simple élément comique, elle est, au contraire, la forme de langage la plus importante de tout le spectacle. On y retrouve également, malgré tout, un humour ambivalent engendré par des situations absurdes. Ce cirque esthétique et onirique dépeint notre état d’esprit face aux situations de notre quotidien. Le monde environnant est perçu à travers les distorsions et les illusions provenant des images produites par le cerveau d’un individu. Tout au long de cette représentation, l’accent est mis, d’une part, sur la beauté des coïncidences mystérieuses et des détails surréalistes et, d’autre part, sur le langage dansant des mouvements. La première d’Odotustila a eu lieu le 26 avril 2003 au théâtre Kiasma, dans les locaux du Musée d’Art Contemporain Finlandais, à Helsinki, en Finlande. WHS est une troupe de théâtre visuel et de cirque contemporain de Finlande, formée par le magicien Kalle Nio, le jongleur Ville Walo et la scénographe et créatrice de costumes Anne Jämsä. Les productions de la compagnie WHS ont été un auteur essentiel dans l’essor du cirque contemporain finlandais qu’il a connu dans ces dernières années à côté des autres arts de la scène. Dans les représentations de la compagnie, le cirque est devenu une forme d’expression moderne, indépendante et en changement continuel que les autres moyens, surtout la vidéo, complètent. Dans la presse, on les a considérées comme avant-garde aussi du point de vue de l’art théâtral de manière plus large. Les œuvres ont constitué la pointe du cirque contemporain de même qu’un courant de renouvellement frais au champ théâtral. La troupe de cirque s’est fait connaître pour l’art du jonglage de Walo, qui associe avec subtilité jonglage et marionnettes, et pour les nouvelles formes d’expression de Nio qui transforme l’art visuel en magie. La troupe a présenté ses spectacles dans plus de 30 pays, dans plus d’une centaine de cirques, salles de spectacle et théâtres de marionnettes célèbres dans le monde entier: en Finlande, en Norvège, au Danemark, en Estonie, Lettonie, Allemagne, Suisse, aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, en France, au Portugal, en Espagne, Italie, Grèce, Israël, Hongrie , Pologne, Croatie, Serbie, Ukraine, Russie, Slovaquie et République Tchèque, ainsi qu’aux Etats-Unis, au Brésil, en Colombie, en Argentine, Chine, Corée du Sud, à Macao, à Taiwan et au Japon. Spectacles : Waloville (2002), Odotustila (Salle d’attente / Le fait d’attendre, 2003), Katoamispiste (Point de fuite, 2004), Keskusteluja (Discussions, 2006), Puun syy (Fibre du bois / Faute de l’arbre 2008) Rautakeuhko (Poumon d’Acier 2009), Nopeussokeus (Akinetopsie / Agnosie Visuelle 2010), Mortimer (2010), Ydin (2011) and Double Exposure (2012) Une critique tirée du quotidien finlandais Helsingin sanomat 04/05/2003 : Une salle d’attente surréaliste Odotustila. Interprétation Ville Walo et Kalle Nio, création, chorégraphie et mise en scène Walo, Nio, Anne Jämsä, Katarina McAlester et Micke Rejström, film et images vidéo Matias Boettge et Kalle Nio. Théâtre Kiasma. Nous passons une grande partie de notre vie à attendre. Des pièces et des espaces ont même été spécialement construits pour l'attente. Et l’attente, c’est justement le thème abordé dans Odotustila, un spectacle de cirque contemporain présenté au théâtre Kiasma. Avec le magicien Kalle Nio et le jongleur Ville Walo, l’attente prend une forme physique et devient l’élément principal du spectacle au lieu de n’être qu’un état transitoire. La salle d’attente créée par Walo et Nio est un espace surréaliste où le temps est manipulé, les gens marchent en arrière et les trains foncent comme des taureaux dans la muleta du magicien. Tuer le temps devient une forme d’art. L’approche semble, en effet, très ludique. Ville Walo est un jongleur innovateur dont la performance peut, dans ses meilleurs moments, s’apparenter à de la danse pure. Il n’a nullement besoin d’accessoires spectaculaires. Trois balles lui suffisent, mais il les utilise d’une façon particulièrement ingénieuse, mettant à profit le sol et tout son corps. Par moments, on a même l’impression que les tours sont inventés juste là, sous nos yeux, pour tuer le temps. Je n'ai jamais vu auparavant, dans quel que spectacle finlandais que ce soit, des images vidéo être utilisées d’une façon aussi amusante et inventive que dans Odotustila. Le tout forme un décor vivant et crée un autre monde. Les artistes entrent directement dans l’image vidéo où l’histoire continue sans interruption, un peu dans le style de la Laterna Magika de Prague. Le spectacle atteint d’ailleurs son paroxysme lors de ces transitions et montages amusants. Des images représentant une piste de bowling sont projetées sur la scène, une rangée de quilles y est renversée, et à ce moment précis, celles-ci tombent sur la scène pour devenir les accessoires de jonglage de Walo. La scène que j’ai trouvée tout à fait incroyable est celle dans laquelle trois Ville Walo jonglent ensemble. Deux d’entre eux sont des Walo virtuels et le troisième est le vrai. Les massues, matérielles et immatérielles, jaillissent de telle sorte qu’il devient impossible de distinguer les vraies des virtuelles ! Derrière l’illusion se cache un minutage parfait. Odotustila, qui se prête à merveille au théâtre Kiasma, est un mélange réussi des possibilités offertes par le cirque contemporain et la technologie. Ville Walo est un des meilleurs jongleurs « artistiques » que je connaisse et Kalle Nio, à peine âgé d’une vingtaine d’années, un interprète sympathique. JUSSI TOSSAVAINEN Une critique tirée du magazine Teatteri 4/2003 : Le côté inattendu de l’attente dans le cirque contemporain par Tomi Purovaara L'évolution du cirque traditionnel du nouveau cirque au cirque contemporain s’est déroulée dans le monde entier durant ces trente dernières années, mais d’un point de vue finlandais, cela s’est fait de façon presque inaperçue. Et pourtant, même en Finlande on monte des spectacles étroitement liés à l'évolution mondialement généralisée touchant l'art du cirque. A travers ces pièces, on recherche de nouveaux moyens d'expression tout en remettant en question les traditions, et il semblerait que ces spectacles soient davantage appréciés en dehors de la Finlande que dans le pays lui-même. Deux hommes sont debout côte à côte sur la scène. Ils tiennent deux grandes balles blanches. Sur la surface blanche de ces balles est projetée l’image de deux yeux fermés dont les paupières et les cils battent légèrement. Une fois que le public est installé dans la salle, les yeux s’ouvrent brusquement. L’image vidéo projetée à l'arrière-plan montre la gare de Helsinki. Les yeux bougent, sondant la gare. Cette gare est un espace vide, tout comme le théâtre où nous venons d’arriver. Les yeux projetés sur les balles pourraient être les nôtres, ceux des spectateurs regardant un spectacle qui parle d’une gare. Cette scène offre au spectateur son propre rôle en tant que spectateur conscient de sa position : cet endroit est le théâtre Kiasma du Musée d’Art Contemporain Finlandais, ce spectacle est une œuvre d’art, le devoir du spectateur est de trouver les signes et leur interprétation. Il n’existe pas à l’heure actuelle de système de signes pour regarder le cirque contemporain. Les yeux se ferment. Les balles sont, en fait, des ballons de baudruche, l’un d’eux étant petit à petit dégonflé par l’homme. La balle et la séquence rétrécissent pour finalement disparaître. On a pris possession de la pièce, il s’agit d’une salle d’attente. Ces hommes sont des personnes anonymes, ils représentent monsieur Tout-le-monde, autrement dit : nous. Odotustila reprend les aspirations du cirque contemporain pour aboutir à une œuvre d’art complète. D’après le programme, le cirque est au cœur du spectacle, c’est sa langue de narration. Les traditions du jonglage et de la magie, les différents genres de film et de vidéo ainsi que l’histoire en sont sa grammaire. La musique enregistrée est, de par son côté minimaliste, hypnotique. Dans ce mélange d’images et de mouvements exécutés en direct par un artiste, on pourrait percevoir une influence de l’avant-garde du début du 20ème siècle. Le jongleur Ville Walo poursuit, dans un style original, son exercice de remise en question des traditions du genre. La plasticité des mouvements et la gestuelle dansante sont combinées à la manipulation d’accessoires de cirque, le tout dans le calme. La surprise et la menace peuvent être perçues à partir de l’attitude du magicien Kalle Nio. La tension entre les deux artistes suffit à mener à bonne fin le spectacle dans son intégralité, et ce, malgré l'absence de contact avec le public. Un homme (Ville Walo) est assis à l’avant de la scène sur une caisse en bois de forme rectangulaire. On ressent nos propres attentes vis-à-vis de l’artiste. Il nous regarde, discerne l’attente et commence à jouer avec le temps. Pour marquer le début du jeu, il prend une balle. De la même façon que celui qui attend remue souvent ses pieds nerveusement juste histoire de s’occuper, l'artiste bouge la balle blanche…et la paire de chaussures qu’il vient de retirer de ses pieds. Les chaussures et la balle empruntent des chemins où l’homme voudrait déjà se trouver. Le mouvement n’est pas prisonnier du temps ni de l’espace. Celui-ci est d’ailleurs, par définition, partie intégrante des chaussures et de la balle. L’état statique associé à l’attente se heurte au mouvement, la scène perdure. L'inattendu est le contraire de ce qui est attendu, tout comme à l'opposé de la réalité, il y a l'illusion. Dans une scène avec Kalle Nio, la balle blanche renie ses propriétés puisque celle-ci se dirige vers le haut, refusant de tomber. La balle, le symbole même de la jonglerie, rejoint la magie. Elle est remise en question, dépouillée de ses anciennes significations. D’abord, elle se laisse façonner comme de la pâte à modeler, puis elle se transforme finalement en un t-shirt que l’homme enfile. La scène réduit à néant le signe distinctif le plus fort de la jonglerie. La même chose se produit lorsqu'une série de quilles apparaît sur la scène dans un numéro d’illusion pendant lequel Nio renverse, à l’aide d’une balle qui disparaît sans laisser de trace, une rangée de quilles de bowling que l’on peut voir dans la projection vidéo. Ensuite, les images vidéo et la réalité fusionnent lorsque Walo échange les quilles avec pas moins de six représentations virtuelles de lui-même. Les yeux du spectateur croient à l'illusion, le regard devient alors partie intégrante de la jonglerie. Ce qui plaît dans ce spectacle, c’est son approche audacieuse de la tradition et de la modernité. L’ironie y est légère, les artistes n’en font pas trop, ils prennent le risque, au contraire, de laisser au spectateur le soin de découvrir et d’interpréter par lui-même. Une scène splendide où un homme fait le torero avec son long pardessus transporte le spectateur à l'époque des frères Lumière. La musique fougueuse et sauvage de Kimmo Pohjonen accompagne le train à la gare où ce dernier est attendu par nos deux artistes. L’homme moderne ne se contente pas d’attendre le train, il va le défier, quand celui-ci approche à maintes reprises comme un taureau ou une image du passé. La fin ironique de la scène nous montre, néanmoins, notre véritable situation. L’ourlet du pardessus se coince sous le pied de l’homme, le train-taureau fonce sur lui…et le spectateur. La dernière scène reproduit sur l’ourlet du manteau de l’homme les écrans représentant le train que nous venons juste de voir. Mais à présent, l’écran est vide, il ne reste plus que le cadre. Un jongleur joue avec les cadres rectangulaires vides. On peut voir son visage à travers. L'objet s’est transformé : la balle ronde a pris une forme angulaire. Quant au rythme, il a perdu de sa fluidité et cliquète vers la fin. Le projecteur commence à faire avancer un film blanc et vide dans un cliquetis. Les petites traces de salissures se trouvant sur le matériau du film 16 millimètres se répandent sur les écrans. Le jongleur dévoilé par l’éclatante lumière blanche se faufile à travers les cadres plusieurs fois de suite, l’illusion de l'image encadrée et la réalité immédiate ne font plus qu'un. L’homme écrasé par le train se tient debout sur l'avant-scène quand commence à se dérouler du plafond un film 35 millimètres. Il y a maintenant trois cadres entre les mains du jongleur, tout comme il y avait trois trains fonçant sur nous lors du dernier triptyque d’images. Seulement maintenant, les cadres restent vides. Le film s’entasse sur le sol. L’homme s’empare d’une des extrémités du film et glisse ce dernier à l’intérieur d’une bobine accrochée au mur. Il commence à tirer le film, de sorte que celui-ci traîne derrière lui, l’artiste remonte ensuite le couloir latéral qui longe l’emplacement réservé au public et finit par disparaître. Le spectacle s’évanouit et la dernière image que nous voyons est celle de l’homme écrasé par le train marchant vers nous. Il porte autour du cou un chemin de fer en miniature sur lequel tourne en rond un petit train électrique. Le spectacle touche à sa fin, l'attente est finie. La dernière forme reprend la forme circulaire de la balle ronde du début. Le train s’arrête. Les lumières s’éteignent. Le regard du spectateur s’éteint dans la pénombre. L’utilisation des techniques de cirque relie Odotustila au cirque contemporain. Mais plutôt que de s’en tenir à une simple virtuosité, les compétences sont approfondies de sorte à former un nouveau langage, encore indéterminé, de l'image et du mouvement. Ce qu’il reste de l’arène traditionnelle, c’est la forme elliptique du spectacle ainsi que la vitalité du mouvement circulaire sans cesse répété. Le travail de recherche entrepris par Walo et Nio a donné naissance à un spectacle intelligent et riche en émotions, si bien que le spectateur attend avec impatience la suite. *** L’auteur a travaillé en tant que producteur de nouveau cirque. Il prépare une thèse sur l’art du cirque à l’Université de Helsinki dans la section « sciences du théâtre ». Tribuna de Salamanca 26 août 2004 « Odotustila » La compagnie finlandaise Ville Walo & Kalle Nio Inauguration de la nouvelle scène du vieux Cinéma Madrid La compagnie finlandaise Ville Walo & Kalle Nio a inauguré hier un des nouveaux espaces du Festival, le vieux Ciné Madrid, qui se prêtait à merveille à l’occasion avec ses rangées de sièges d’amphithéâtre et une scène nouvellement construite. « Odotustila », la pièce que les membres de la troupe ont présenté, a plu au public qui a apprécié sa magnifique mise en scène. Les costumes, la musique et la chorégraphie constituèrent, sans nul doute, une autre source de fascination dans ce spectacle qui raconte l’histoire de deux hommes qui se rencontrent alors qu’ils sont assis dans la salle d’attente d’une gare. Avec comme point de départ ce contexte, la pièce analyse l’impatience, le passage lent du temps et la frustration engendrée par l’attente, en passant par les mouvements psychologiques des personnages. Durant leur passage dans cet espace public, les protagonistes sont à la fois les observateurs et les observés. C’est ainsi que la gare apparaît comme un lieu de rencontres et de coïncidences, elle est une sorte de carrefour où se croisent des routes différentes. L’intensité de la pièce, qui ne manque pas d’humour avec ses situations absurdes, est renforcée par les images vidéo projetées en continu et la musique. Correio Braziliense 17 juillet 2004 Le Visage Mélancolique du Clown Moderne Pendant que le public s’installe dans la salle, deux personnages se tiennent immobiles sur la scène. Ils attendent le train. Ces personnages se tenant en position figée ressemblent à Vladimir et Estragon dans En attendant Godot de Samuel Beckett. En français, Odotustila signifie « salle d’attente » ou « le fait d’être dans l’expectative ». A l’instar des grands classiques de l'absurde, ils s’amusent pour tuer le temps. Dans la version de ces deux jeunes illusionnistes, l’oisiveté existentielle suggérée par « rien à faire » (la phrase d’ouverture du texte de Beckett) est exprimée par des actions. Ces personnages de citadins solitaires se servent des tours de magie et de la jonglerie comme de passe-temps inventifs, sans attendre d’applaudissements en retour, comme s’il s’agissait juste de deux personnes anonymes parmi la foule. L’attente en soi, sans un signe de gaieté ou d’enthousiasme, révèle le visage mélancolique du clown. Ici, pas de scènes humoristiques inutiles. Les clowns de Walo et de Nio laissent de côté les blagues banales et, sans la moindre aspiration, recherchent un sens de l’attente plus large. La diversité de ce spectacle de clown proposé par le festival Planeta Circo a retenu l’attention de Demetrius França, 23 ans, étudiant en psychologie : « Ce style d’humour est différent, plus sain. Il n’y a ni stéréotypes ni préjugés. Leur travail porte sur la cause et l’effet ». Socorro Souza, 51 ans, compare le spectacle à d’autres représentations du Planeta Circo : « J’ai vu Joaõ e o pé de feijaõ et Cabaré do Planeta. Ce sont des spectacles très différents, mais celui-ci est le plus intéressant que j'ai jamais vu », déclare-t-il. Odotustila vient directement de Finlande. Le Centro Cultural Banco do Brasil était plein à craquer lors de la première représentation du couple Ville Walo-Kalle Nio. A 21h, il y avait une longue queue sur la passerelle reliant le théâtre au guichet. Les artistes d’Odotustila se sont fait connaître par l'intermédiaire du responsable culturel Ute Classen, une Allemande qui recherche dans toute l’Europe de nouveaux talents du cirque. Lors de la dernière édition du Planeta Circo, elle a présenté Once, un des spectacles les plus populaires du festival, interprété par la troupe russe Derevo qui s’est installée en Allemagne. L’illusionnisme est une véritable réussite dans Odotustila. Différentes surfaces de projection redimensionnent les films 16 mm montrés sur la scène. Le dialogue entre les images et la réalité prend le dessus dans la magie du spectacle. Les personnages apparaissent tantôt sur l’écran, tantôt sur scène. Grâce à des ressources extraordinaires, Walo se multiplie au point d'exécuter des numéros de jonglerie avec ses propres clones. Le public l’applaudit bien fort pendant sa performance. Il y a cependant des moments où les numéros de jonglerie sont excessifs. Nio s’obstine, par exemple, à manipuler des petites balles blanches alors que celles-ci n'ont aucune fonction dramatique dans la mise en scène du spectacle. Jornal do Brasil 15 juillet 2004 Angoisse et Impatience dans un Spectacle de Cirque Les interprètes du Nouveau Cirque montrent au CCBB la frustration que ressent une personne qui attend quelque chose Le festival Planeta Circo, dont le chapiteau était bondé lors de la première semaine de représentation, présente deux des meilleurs représentants du Nouveau Cirque européen pour tester les limites de la magie du cirque au Centro Cultural Banco do Brasil (CCBB). Les Finlandais Ville Walo et Kalle Nio apporteront sur scène, à partir d’aujourd’hui (15 juillet) jusqu’à dimanche, un mélange de magie, d’images vidéo et de jonglerie dans leur magnifique spectacle appelé Odotustila. En finnois, ce mot signifie le fait d’attendre. Et c’est à partir de ce concept abstrait que les artistes développent 55 minutes d’action. Le spectacle est sur deux personnes dans une gare qui montrent, par le biais de mouvements exagérés et de techniques de cirque, l’angoisse, l’impatience et la frustration engendrés par l’attente. Exubérant de plasticité, Odotustila mélange des séquences dramatiques et comiques de manière à plaire même à un public adulte. C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle le spectacle a été transféré du chapiteau au théâtre du CCBB. « On pourrait dire que c'est un film muet avec des effets sonores. Nous représentons des choses très abstraites et nous nous exprimons à travers l’art du cirque », explique le sympathique Ville Walo âgé de 29 ans. Il exploite les techniques du Nouveau Cirque depuis 1991, alliant des aspects du théâtre aux claquettes dans des numéros d’illusionniste. Kalle Nio, 22 ans, est magicien (il a déjà remporté divers prix pour ses tours innovateurs) et cinéaste. Son expérience des caméras a eu une influence sur son choix de donner à la vidéo le rôle principal dans ce spectacle, de sorte que les images sont plus qu'un simple arrière-plan. Dans Odotustila, les expérimentations ne se limitent pas seulement à l’aspect multimédia. Pour ce qui est du jonglage, par exemple, Walo préfère utiliser des objets de forme carrée ou même des chaussures avec une technique qui, d’après lui, n’a jamais été utilisée avant. Parallèlement, les formes de la scène vide s’altèrent en raison des images et des éclairages différents. « Dans le cirque traditionnel, tu travailles sur la même chose pendant 20 ans et tu le présentes sur scène en 7 minutes. Nous faisons toujours quelque chose de différent. Et dans le Nouveau cirque, il est important de ne pas essayer de prouver quoi que ce soit. Je n’ai pas besoin de faire un double saut périlleux juste pour prouver que je suis capable de le faire. Pour moi, la technique du cirque est importante, mais ce n’est pas non plus l’essentiel dans le spectacle », explique l’artiste. Cette semaine, le festival Planeta Circo présente aussi la troupe Circo Piccolino originaire de Bahia. La compagnie va interpréter le spectacle [email protected] qui est destiné à un public d’enfants. Le festival s’achèvera la semaine prochaine avec une autre star internationale : la compagnie anglaise F/Z. Karlsruhe 7 juillet 2004 Ouest-France 29 novembre 2004 La Libre Belgique 21 novembre 2006 Stradda Le Magazine de la Création Hors les Murs Numéro 02 - octobre 2006 Périgueux / Ville Walo et Kalle Nio Information 21 août 2007 SPECTACLE DE CIRQUE Allers-retours entre fiction et réalité La fiction et la réalité fusionnent dans « Salle d’attente », brillant spectacle de jonglerie. Les passe-temps du monde urbain sont décrits d’une manière magique à travers des effets numériques 21 août 2007 Ecrit par : METTE GARFIELD Comment font-ils ?! C’est la question qu’on a sans cesse à l’esprit quand on regarde les tours de jonglerie et de magie exécutés par Ville Walo & Kalle Nio dans le spectacle Salle d’attente. Les chaussures et les massues sont jetées en l’air avec élégance et tournent autour du corps de l’artiste, comme si la gravité n'existait pas, pendant qu’une voie ferrée glisse aventureusement autour de la tête de l'autre artiste. Mais le plus étrange, ce sont les allers-retours entre la fiction et la réalité. Dans un premier temps, les personnages sont présents sur scène, puis, sans la moindre difficulté et avec assurance, ils pénètrent directement dans le film qui est en train d'être projeté sur les écrans à l'arrière de la scène. Soudain, ils sont de retour dans la réalité physique où ils jettent des massues du monde réel de la scène à des versions virtuelles d'eux-mêmes se trouvant dans le film. Avec un minutage précis, un humour discret et des mains d’une fermeté d'acier, voici une histoire sur l'attente dans les villes modernes, sur l'agitation et les promesses engendrées par le temps passé sur le banc d'une gare. Et dans Salle d’attente, on passe le temps avec des distractions de la plus haute classe telle la jonglerie. Il convient maintenant au genre du nouveau cirque d'intégrer des éléments numériques dernière technologie et les fameuses frontières entre fiction et réalité, ainsi que de la musique électronique sophistiquée. Un spectacle de plus s’inscrivant dans le genre du nouveau cirque est ainsi présenté dans le cadre du Festival du Nouveau Cirque organisé par le Théâtre International de Copenhague où deux autres pièces sont encore en attente. Yeux-ballons Le décor de Salle d’attente est simple. Sur des boîtes et le mur du fond, des extraits de film montrant des espaces publics anonymes sont projetés tout au long de l’histoire. Avant même que l’illusionniste Ville et le magicien Kalle ne montrent leur talent commence une intro comique à donner la chair de poule, avec des vidéos artistiques aliénantes à la Gary Hill. Ville et Kalle sont debout, chacun sur un côté de la scène, l'un et l'autre tenant un ballon blanc gigantesque sur lequel est projeté l'image d'une paupière. Sur le mur au fond de la scène apparaissent des ombres noires de leur silhouette, et par le biais de ce moyen très simple, de la profondeur et des dimensions excitantes prennent forme dans l’image scénique. Tout à coup, les yeux des ballons s’ouvrent. Ils sont verts et regardent dans toutes les directions avec perplexité, comme s'ils cherchaient déjà les massues qui vont bientôt être jetées dans la pièce pour servir d’instruments de jonglage. De cette manière, le regard du public est aussi virtuellement présent sur la scène. Il est peut-être difficile de faire passer le temps dans une gare, mais dans la Salle d’attente de Ville et de Kalle, le temps passe à une vitesse folle…de la fiction à la réalité. Alt Om Aarhus Une belle innovation dans le domaine du cirque « Odotustila / Salle d’attente », c'est 60 minutes de bonheur remplies d’images poétiques, d’espièglerie amusante et de nouveau cirque étonnant. Nouveau Cirque « Salle d’attente » est un spectacle finlandais et non pas français comme on pourrait s’attendre quand on parle de nouveau cirque. Le genre de cirque où les chapiteaux, les animaux sauvages et les numéros centrés sur de petits exploits spécifiques se suivent sans lien thématique sont remplacés par un ensemble bien étudié mélangeant théâtre, danse et acrobaties dans un cocktail souvent poétique. Le fait que le duo de Salle d’attente, à savoir le jongleur Ville Walo et le magicien Kalle Nio, ne soit pas originaire du sud mais du nord ne pose assurément aucun problème. Tout simplement parce qu’ils connaissent leur métier et bien plus encore. Le spectacle est monté d’une manière agréablement innovatrice, intégrant d’une façon rafraîchissante et magique la technologie moderne dans un concept de nouveau cirque, et ce, sous la forme d’un jeu avec des extraits de film. De façon divertissante et sans effort, les deux artistes entrent et sortent du film qui passe sur les écrans en arrière-plan, comme si c’était fait de la même matière que celle de la scène du monde réel. L’élément cinématographique est présent dès le départ avec l’image d’ouverture dans laquelle deux yeux fermés sont projetés sur deux gros ballons blancs que les artistes tiennent devant eux. Pendant un long moment, on ne voit que ces deux yeux fermés. Les coins sautent nerveusement et la prunelle bouge lentement sous la paupière. Puis les paupières s’ouvrent brusquement, dévoilant deux yeux agités. Les yeux bougent dans tous les sens. Vers le haut, le bas et les côtés. Tout comme les balles et les massues avec lesquelles on voit bientôt les artistes passer le temps avec subtilité pendant leur attente à la gare qui est au centre de ce spectacle. Le ton sincère et profondément tendre avec lequel les deux artistes tuent le temps pendant leur attente est d’une beauté sans prix. Velouté, simple et élégant. Les deux Finlandais cultivent clairement l’art de faire ressortir des nuances et des effets de surprise à partir de situations plutôt simples. Et tout du long, le jeu avec la matière, l’espace et notre perspective de l’attente gardent une place centrale. Kalle Nio a les doigts les plus magiques et mobiles que je connaisse : il commence par effectuer de simples petits mouvements avec ses pouces, puis le rythme s’accélère, les doigts s’entremêlant dans un numéro de jonglage enchanteur. Il fait rouler une petite balle blanche le long de son corps, de sa chemise et de l’écran ; il attrape des trains avec son manteau tourbillonnant ; et vers la fin, il est debout, capturé par un train et deux wagons qui tournent autour de lui, encore et encore, émettant un léger petit bruit en roulant sur une voie ferrée qu'il porte autour de son cou comme n'importe quel autre collier orné de rails. Ville Walo le complète à merveille. Il commence par jongler avec des balles blanches. Et ce qu’il y a de génial dans cette scène, c’est que ce n’est pas tant sur la technique que notre attention se porte, bien que l’artiste ne manque pas d’habilité, mais plutôt sur les lignes, le rythme et les formes qu'il parvient à créer dans l'espace. Il danse autant qu’il jongle. Les deux éléments s’entremêlent avec grâce et les gestes sont effectués à un rythme agréable, respectant un minutage parfait. Et souvent, des échanges se font de façon subtile. Par exemple, avec des versions filmiques de lui-même dans une scène magnifique où il finit par jongler avec en tout six clones de lui-même, tandis que les massues du film et de la réalité fusionnent, se complètent et se courent après. Ainsi, le temps d’attente, qu’aucun de nous n’a l’impression d’avoir eu à subir, se transforme subitement en 60 minutes de bonheur. Cette sensation est d’ailleurs renforcée par la belle musique et les jolies images qui défilent élégamment et accompagnent la magie poétique de nos deux artistes. Un spectacle à recommander chaudement, même aux enfants. Af Kirsten Dahl « Odotustila / Salle d’attente » Avec et de Ville Walo et Kalle Nio. Première au Koreografisk Center Archauz (avant GRAN), le 04/09 à 20h. Autres représentations le 05/09 à 17h30 et 20h. Odotustila 2003-2010 Des précédentes représentations : 2012 Motréal Complètement Cirque, Montréal, Canada Stadttheater Schaffhausen, Schaffhausen, Suisse Milyang Village Theatre, Milyang, Corée Geojae Arts Center, Geojae, Corée NH Art Hall, Séoul, Corée 2011 Altstadtherbst, Düsseldorf, Allemagne Cirkul'art - Festival nového cirkusu, Bratislava, Slovaquie La Méridienne, Théâtre de Lunéville, France 2010 Festival Cirq’ouleur, Herne, Allemagne Festival ANIMO, Kwidzyn, Pologne Shanghai World Expo, Shanghai, Chine Chuncheon Mime Festival, Chuncheon, Corée du Sud Macau Arts Festival, Macao Festival Polo Circo, Buenos Aires, Argentine Espace Jacques Prévert, Aulnay sous Bois, France Festival Nez Rouge, Saint-Orens de Gameville, France 2009 Fliegende Bauten, Hamburg, Germany Festival Internacional de Teatro de Bonecos, Belo Horizonte, MG, Brésil Th. Jean Vilar, St Quentin, France Espace Jean Legendre, Compiègne, France Forum de Blanc Mesnil, France Centre Culturel de Ramonville, France Espace Jeliote, Oloron st Marie, France 2008 Teatro della Tosse, Genova, Italie Cavallerizza Reale, Torino, Italie Institut Finlandais, Paris, France Lieu Unique, Nantes, France 2007 Unidram Festival, Potsdam,Allemagne Århus Festival, Århus, Danemark Noorderzon, Groningen, Pays-Bas KIT, Copenhagen, Danemark Special event, Riga, Lettonie Humorologie, Kortrijk, Belgique Cibulak Festival, Pezinok, Slovaquie 2006 Abbaye de Neumünster, Luxembourg La Condition Publique, Roubaix, France Les Halles, Schaerbeek, Belgique Rabo Theater, Hengelo, Pays-Bas Mimorial, Kolin, République Tchèque Vila do Conde, Portugal Mimos Festival, Perigueux, France Trapezi-Reus, Catalonia, Espagne 2005 Cine-Teatro Joaquim D'Almeida, Montijo, Portugal Casa das artes de Famalicao, V.N. Famalicao, Portugal Centro Cultural Vila Flor, Guimaraes, Portugal Teatro Virginia, Torres Novas, Portugal Auditorio Fernando Lopes-Graca, Almada, Portugal Cine Teatro de Alcobaca, Alcobaca, Portugal Festival Novog Cirkusa, Zagreb, Croatie Flow 05, Helsinki, Finlande 2004 Feria de Teatro de Castilla y Leon, Espagne La Piazza, Augsburg, Allemagne Planeta Circo, Brasilia, Brésil Kulturzentrum Tollhaus, Karlsruhe, Allemagne Huima Festival, Helsinki, Finlande 2003 Premiere, Kiasma Theatre, Helsinki, Finlande Fiche technique ODOTUSTILA ÉQUIPE DE TOURNÉE 2 comédiens – 1 technicien – 1 directeur SCÈNE Dimensions requises Les dimensions minimales de la scène sont : Hauteur : 4,5 mètres minimum jusqu’au perches Largeur : 8 mètres (10 mètres de mur à mur) Profondeur : 9 mètres L'inclinaison du sol ne doit pas excéder 1% Tentures de scène - rideaux noirs recouvrant le mur du fond (ou mur du fond noir) - 2 pendrillons noirs entre les écrans de projection - pendrillons noirs pour cacher les coulisses - sol noir de préférence - tapis de danse noirs si la surface du sol est un peu dure (le tapis de préférence non en longitude) - rideau à l’avant de préférence Il faut pouvoir plonger la scène dans l’obscurité totale. L’emplacement réservé au public ne doit pas être trop large par rapport à la profondeur de la scène. (Largeur maximale de l’emplacement réservé au public est approximativement égale à 1,5 fois la profondeur de la scène.) Les images seront projetées à partir du milieu de l’avant-scène. Calculée à partir du plancher de la scène, la hauteur des projecteurs est de 50 à 80 cm (prévoir l’éventuel manque partiel de visibilité pour certains des spectateurs assis sur les sièges avant). [- Si la profondeur de la scène est inférieure à 9 mètres, la projection devra parvenir du côté réservé au public, (approximativement 9 m à partir du mur du fond de la scène) - Si le niveau de la scène se trouve au-dessus du public et que la profondeur de la scène est inférieure à 9 m, nous aurons besoin d’une boîte ou d’une table de la même hauteur que la scène pour y poser les projecteurs.] - interphone entre les coulisses (côté cour) et la console d’éclairage DÉCOR 3 écrans de projection fournis par la compagnie, suspendus. - 12 contrepoids pour les écrans (pas plus grands que 20 x 15 x 10 cm) Le décor comprend divers accessoires (bobines de film, projecteur 16mm, caisses en bois, etc.), certains d’entre eux étant suspendus. - 1 rouleau (25 m) de ruban adhésif toilé noir mat (gaffer), largeur 5 cm - 1 rouleau (10 m) de scotch blanc fin (papier ou plastique) - 1 chaise robuste et léger PROJECTEURS Le vidéoprojecteur sera fourni par la compagnie. Le projecteur sera placé sur le sol au niveau de l’avant-scène. Un projecteur de film 16mm, si disponible. (Sinon fourni par la compagnie.) Le projecteur 16mm sera placé sur le sol au niveau de l’avant-scène. - Du courant direct pour le projecteur vidéo et le shutter au milieu de l’avantscène (2 prise), et au milieu de l’avant-scène via un interrupteur on/off dans les coulisses au côté cour. - Du courant direct (5 prise) pour des lecteurs vidéo, un mixeur vidéo et un ordinateur dans les coulisses au côté cour. ÉCLAIRAGE Lumières : - Console d’éclairage avec mémoire et option crossfade, possibilité d’enregistrer les états lumière. - 42 ch (min. à 2kW) DMX : . Un prise DMX 5pin au milieu avant scène (Pour le shutter de projecteur vidéo.) - Control pour la pupitre à la régie, DMX 5pin input et 3 prise électrique de courant direct. Un pré-montage fait avant l’arrivée de la compagnie est préféré. Lanternes : 27 x Découpe 1kW (avec couteaux) 7 d’entre eux : 50 degrés 20 d’entre eux : 36 degrés 6 x Fresnel 2kW (avec volets coupe-flux) 11 x Fresnel 1kW (avec volets coupe-flux) 2 x Par64 CP60 5 x Pinspot (PAR36 VNSP) Lumière de travail: Petites lumières de travail bleues derrière les écrans de projection, et dans les coulisses au côté cour. SON - La sonorisation doit être fournie par la salle - Console son avec 6 canaux d’entrée - 2 boîtiers DI (2 fournis par la compagnie, en total 4 boîtiers DI) - Des câbles spéciaux pour brancher les sorties du boîtier DI (lecteurs vidéo) dans les lignes d’entrée de la console. Les lecteurs vidéo seront placés sur la scène, dans les coulisses au côté cour. PA : environ 2x1kw pour 300 personnes - Retours de scène suffisant - un pied de microphone (sans microphone) LOGES -1 loge avec douche et 2 serviettes (proche de la scène, chauffée si nécessaire, bien illuminé, fermée ou gardée, avec des chaises, un miroir, un WC) -fer à repasser et table à repasser pour les costumes -cintres pour les costumes (10) -Bouteilles d’eau -Restauration : fruits, jus de fruit, sandwichs (végétarien) pour 4 personnes… HÉBERGEMENT Hébergement avec pension pour 5 personnes pour chaque jour de montage et de spectacle - 5 chambres d’hôtel : 5 chambres simples, min. 2 étoiles ÉQUIPE TECHNIQUE Le montage dure approximativement 10 heures et nécessite : - 2 techniciens lumière (3 si l’éclairage n’a pas été préparé avant notre arrivée) - 1 technicien du son Pendant le spectacle 1 technicien du son Assez de personnes pour contrôler les billets et laisser entrer le public, de préférence en moins de 12 minutes Durée du spectacle : 55 minutes Si vous avez des questions ou il y a des choses à préciser n’hésitez pas nous contacter : Contact technique : [email protected] Ville Walo & Kalle Nio Odotustila Bande-son (pour le paiement des droits d’auteur) Artiste Album Chanson Durée Susumu Yokota Magic thread Circular 5:45 Kimmo Pohjonen Kielo Kalmukki 3:06 Kimmo Pohjonen Kielo Emboli 40 sec Schlammpeitziger (Jo Zimmermann) Collected Simplesongs of my temporary past Verhörspielquäkerseat 3:10 Flanger (Friedman/Schmidt) Midnight Sound Bosco´s Disposable Driver 3:30 Jan Jelinek Loopfinding Jazz Records They, Them 6:22 Ran Blake (Horace Silver) Wire Tapper Nica´s Dream 2:00 Múm Please smile my noise bleed On the old mountain radio 2:00 Brothom States Claro Mdrmx 4:00 Murcof Martes Unison 4:50