saison 2014 - Théâtre du Jorat

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THÉÂTRE
DU JORAT
une scène à la campagne
Mézières / VD
DOSSIER
DE PRESSE
Contact:
Michel Caspary, Directeur
[email protected]
T 021 903 07 43
www.theatredujorat.ch
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SAISON 201
Bilan de la saison 2013
2
La saison 2014
3
La Grange sublime : entre tradition et modernité (de 1908 à 2014)
42
Dossier de presse 2014
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Bilan de la saison 2013
En chiffres :
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1’085 abonnés (contre 1'435 en 2012 et 1155 en 2011).
Nous avons vendu plus d’abonnements plein tarif qu’AVS, ce qui est une nouvelle
réjouissante concernant le rajeunissement du public.
25’703 entrées, soit 74% de fréquentation (contre 75% en 2012).
8’443 billets vendus sur notre billetterie en ligne, soit 52% des billets individuels (hors
abonnement) vendus. Elle est à l'origine de 40% de notre chiffre d'affaire billetterie annuel.
3’676 nouveaux clients (10'440 places). Une fois de plus, les concerts chanson (Stephan
Eicher, Raphaël Gualazzi et Michael Gregorio) ont attiré un nouveau public.
1’686 billets jeunes (-26 ans)
La Saison 2013 était composée de 15 productions. Dont la création mondiale, le 23 mai, du chorégraphe
Sidi Larbi Cherkaoui, milonga, avec une quinzaine de danseurs et musiciens argentins. Une coproduction
avec Sadler’s Wells (Londres) et le Théâtre Vidy-Lausanne. La première anglaise a eu lieu le 6 novembre à
Londres, avant une grande tournée qui passe également par Paris.
A noter le grand succès de Marie-Thérèse Porchet, pour la première fois sur la scène du Théâtre du Jorat
en vingt ans de carrière. Celui qui l’incarne reviendra en 2014 au même endroit pour la création de son
premier spectacle sous son nom : Joseph Gorgoni.
Parmi les autres temps forts, les concerts de Michel Jonasz, Raphaël Gualazzi, Stephan Eicher, Thierry
Romanens (et ses cinq invités, dont Kent et Yves Jamait) ou encore Michael Gregorio, lequel a fait
particulièrement vibrer, pour ne pas dire trembler, l’ancestrale Grange sublime !
Dans un tout autre registre, le spectacle Haïm, mêlant théâtre et musique, et basé sur l’histoire vraie d’un
violoniste en Pologne lors de la Seconde Guerre mondiale, a bouleversé les spectateurs. Autres bonheurs
de théâtre : Le Jeu de l’amour et du hasard, de Marivaux, par la Comédie-Française, et Monsieur chasse!,
de Feydeau, dans une mise en scène du Neuchâtelois Robert Sandoz.
Enfin, en musique classique, après une nouvelle version du Roi David (qui fut créé au Jorat en 1921), a
permis au Chœur Pro Arte, dirigé par Pascal Mayer, de donner la pleine mesure de son talent, avant que le
jeune orchestre Il Pomo d’Oro n’éblouisse dans un gala autour de Vivaldi et Haendel, accompagné par
deux solistes d’exception, Topi Lehtipuu et Sandrine Piau.
Michel Caspary
Directeur
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La saison 2014 en un clin d’œil
RÉSUME SAISON 2014
Nombre de spectacles
19 confirmés
Genres
Théâtre – danse – humour – concerts – chanson - cirque
Nombre de représentations
Au minimum 36 représentations
Durée de la saison
6 mois
Période
Avril – octobre
Partenariats institutionnels
Collaboration avec l’Opéra de Lausanne, Le Théâtre du Grütli,
Béjart Ballet Lausanne, Chœur des XVI, Théâtre de Carouge,
La Camerata de Lausanne, Ballet de Zurich, Cie Alias
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23 avril
24 avril
25 avril
THÉÂTRE
UNE COMÉDIE MACABRE ET
DÉLICIEUSE
Quel bonheur de retrouver l’équipe du Théâtre de Carouge,
après une lumineuse Ecole des femmes, de Molière, en
automne 2011, avec Gilles Privat dans le rôle d’Arnolphe. Il
revient à la Grange sublime dans la peau d’Argan, malade
imaginaire et tyrannique. On imagine le régal ! Le comédien
et ses partenaires sont dirigés par Jean Liermier, directeur
du Théâtre de Carouge et chef de troupe charismatique,
dont le talent est de trouver une alchimie permanente entre
le poids de la réflexion et la légèreté du jeu. Le Théâtre du
Jorat est aussi fier d’accueillir avec ce spectacle le dernier
décor de Jean-Marc Stehlé, inoubliable Merlin l’enchanteur
de la scénographie européenne, qui s’en allé cet été
retrouver au paradis l’un de ses vieux complices, le metteur
en scène Benno Besson. La vie et la mort sont au coeur du
Malade imaginaire, comédie macabre et délicieuse, « où le
rire et la fable tiennent à distance le réel ». La grande
Faucheuse s’est quand même invitée pour de vrai dans les
poumons de Molière: en 1673, l’auteur et comédien
s’évanouit lors de la quatrième représentation, dès le rideau
tombé, et ne se réveillera plus. Dans la pièce, Argan a peur
de mourir, sa seconde épouse meurt d’envie qu’il trépasse
pour de bon, et sa fille, qui veut épouser l’amant de son
choix mais que son père promet à un autre, menace de
mourir… d’aimer. Les sentiments les plus doux sont parfois
les plus douloureux.
Dossier de presse 2014
MISE EN SCÈNE
JEAN LIERMIER
ASSISTANTE MISE EN SCÈNE
ALEXANDRA THYS
SCÉNOGRAPHIE ET
COSTUMES
JEAN-MARC STEHLÉ,
CATHERINE RANKL
LUMIÈRES
JEAN-PHILIPPE ROY
UNIVERS SONORE
JEAN FARAVEL
AVEC
MADELEINE ASSAS,
TOINETTE
PIERRE-ANTOINE DUBEY,
CLÉANTE
PHILIPPE GOUIN,
THOMAS DIAFOIRUS
SABRINA MARTIN,
BÉLINE
PHILIPPE MATHEY,
MONSIEUR DIAFOIRUS
JACQUES MICHEL,
BÉRALDE
GILLES PRIVAT,
ARGAN
MARIE RUCHAT,
ANGÉLIQUE
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NOTE D’INTENTION
Assis dans un fauteuil, Argan fait des comptes d’apothicaire. Il passe en revue ses ordonnances, ses médecines et autres lavements.
La pièce s’ouvre donc, comme souvent chez Molière, en plein milieu d’une action, au cours d’une vie. Ses proches viennent à sa
rencontre et nous renvoient peu à peu l’image d’un hypocondriaque tyrannisant son entourage, et se laissant aveugler par des
bonimenteurs. Une comédie de haut vol, faisant la critique de la médecine.
Et pourtant. C’est une pièce où la mort rôde sans partage. Elle s’est glissée sous la peau de l’auteur et s'est logée dans ses poumons
(Molière s’évanouit lors de la quatrième représentation, dès le rideau tombé, et ne se réveillera pas). Elle est, dans la bouche des
jeunes amants, une menace de suicide (on veut mourir d’aimer). Elle est simulacre quand Argan contrefait le mort devant sa fille et
sa femme. Et de la fiction jaillira la vérité. Une comédie macabre, où le rire et la fable tiennent à distance le réel.
C’est alors que le carnaval entre en scène. La servante devient médecin, le prétendant, professeur de musique, le père, le mort, la
mère aimante, la marâtre. L’ordre des choses est renversé et l’espace d’un instant le théâtre sert de révélateur en mettant en lumière
le véritable amour et la terrible réalité. Molière mourant écrit sur la maladie. Il écrit sur la vie. Et joue des faux-semblants dans une
construction vertigineuse où Molière – Argan crache ses poumons sur scène tout en souriant, se paie le luxe de questionner son legs
et s'invective dans un moment comique d’une effroyable cruauté : « Par la mort, nom de diable, … je lui dirais (à ce Molière) crève,
crève. ».
Delphine de Stoutz,
dramaturge
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30 avril
FUSION LUDIQUE ENTRE NATURE
ET MONDES VIRTUELS
La Compagnie Lumen a été fondée à Lausanne il y a 12 ans.
Menée depuis ses débuts par Nicolas Hesslein, elle est
composée d’artistes issus du monde de la danse, du cirque, du
multimédia et de la musique. A son actif, une quinzaine de
courtes et moyennes performances qui ont été présentées
dans plus de vingt pays, de France au Japon, en passant par
les Etats-Unis ou la Corée du Sud. Sa première création
longue durée, Evolution, a été présentée en 2009 au Théâtre
de l’Octogone, à Pully.
La seconde, Synthesis, présentée en grande première au
Théâtre du Jorat, approfondit sa recherche sur la rencontre
entre la projection vidéo et le spectacle vivant ainsi que
l’utilisation des lumières LED en tant qu’éléments de décor.
Nicolas Hesslein : « Si le monde naturel tend à perdre sa
diversité, les images de synthèse offrent des possibilités
infinies pour créer des mondes virtuels improbables. Pas de
moralisme écologique, mais l’envie de partager une vision
esthétique d’un futur digitalisé ». Une création contemporaine
à la fois poétique et ludique.
DIRECTION ARTISTIQUE
NICOLAS HESSLEIN
CHORÉGRAPHIE
LUCIANA REOLON
SCÉNOGRAPHIE
NILS MARILLER
CRÉATION MUSIQUE
DOMINIQUE BETTENS
CRÉATION LUMIÈRES
MARC BOYER
AVEC
CHARLIE BARDELOT
GAUTIER TRITSCHLER
MANUEL GLEYRE
MAIA BOGNER-GAL
NICOLAS HESSLEIN
MONICA MILANESE
LUCIANA REOLON
Production : Compagnie Lumen ( Lausanne ) et Ville de
Lausanne
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NOTE D’INTENTION
Avec “Synthesis”, nous poursuivons l’exploration de la lumière initiée à travers “Evolution”.
Il s’agit d’approfondir notre recherche sur la rencontre entre la projection vidéo et le spectacle vivant ainsi que l’utilisation des
lumières LED en tant qu’éléments de décors.
La nature se situe au cœur de notre processus de création: si le monde naturel tend actuellement à perdre sa diversité, les images
de synthèse offrent des possibilités infinies pour créer des mondes virtuels improbables. Même si la nature représente l’élément
central de “Synthesis”, ce spectacle ne sera en aucun cas une morale écologique.
Nous restons des optimistes engagés et, il s’agit simplement de partager une vision esthétique d’un futur digitalisé.
Pour mener à bien cette aventure, nous avons choisi travailler avec Luciana Reolon qui apportera son savoir en terme de
chorégraphie. En outre, l’artiste plasticien Nils Mariller nous rejoint pour créer des décors complètement surréalistes qui feront
vivre notre univers.
Nils est passé maître dans l’art de créer avec lycras, toiles de parachute, ventilateurs et lumières LED des décors dignes de mangas
hallucinés.
La création musicale et les lumières seront confiées à deux artistes déjà présents sur “Evolution” pour créer une atmosphère
envoûtante: Dominique Bettens (musique) et Marc Boyer (lumières).
Au final, notre ambition est d’emmener le spectateur hors des sentiers battus, entre nature et futurisme. L’esthétisme et la poésie
sont - et restent- la clé de voûte de nos productions.
L’équipe de la Cie Lumen
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3 mai
DANSE
DE LA DANSE POUR TOUS LES SENS
Le Théâtre du Jorat s’associe pour la première fois avec
Steps, Festival de danse du Pour-cent culturel Migros, qui a
lieu tous les deux ans dans toute la Suisse. Et c’est l’une des
plus importantes compagnies chorégraphiques de notre
pays qui va s’installer dans la Grange sublime lors de cette
quatorzième édition : le Ballett Zürich. Les occasions de le
voir en Suisse romande sont rares.
Il vient de connaître un changement de génération :
Christian Spuck a repris les rênes de l’institution, liée à
l’Opéra de Zurich. Il veut lui donner un nouveau corps, qui
vibre, et cherche des défis à relever. Il veut souligner
l’individualité de ses danseuses et danseurs. Mais aussi
effacer la frontière entre la scène libre et les ensembles qui
se produisent dans les établissements suisses à triple
programmation (opéra, ballet et théâtre). Pour la prochaine
édition de Steps, Christian Spuck a choisi un programme
radicalement contemporain. Il a invité en première suisse le
chorégraphe Wayne McGregor, étoile montante de la jeune
génération en Grande-Bretagne, et Marco Goecke,
chorégraphe «tendance» actuellement en Allemagne. Quant
au travail de Christian Spuck, il s’avère d’une grande
musicalité, sensible au collectif et à la perception des sens.
C’est «cool, sensuel et sexy» !
CHORÉGRAPHIES
WAYNE MCGREGOR,
MARCO GOECKE
ET CHRISTIAN SPUCK
AVEC 40 DANSEURS
ENVIRON
Dans le cadre de Steps, Festival de Danse
du Pour-cent culturel Migros
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11 mai
THEATRE
LA FABLE DÉCHIRANTE DU MONDE
Il y a 14 ans, Kristian Frédric avait attaché Denis Lavant
à un socle pour les besoins de sa mise en scène de La Nuit
juste avant les forêts, de Bernard - Marie Koltès.
Aujourd’hui, c’est à l’alexandrin que le metteur en scène
contraint le comédien français pour une adaptation libre
et audacieuse d’Andromaque de Jean Racine (1639-1699).
Il y incarne Pyrrhus aux côtés d’une distribution romande
de grande qualité qui réunit Monica Budde, Jeanne de
Mont et Frédéric Landenberg. A la suite de Racine, qui
s’était émancipé des dieux et des choeurs, cette adaptation
interroge le silence des sphères auquel s’oppose désormais
le fracas des écrans. Déchirés entre deux cultures, résignés
aux lois du sang mais débordés par la violence du monde,
les personnages de la tragédie n’ont d’autres choix que de
se soumettre. Jusqu’à l’hécatombe finale, qui solde aussi
bien les comptes de la fable que ceux de notre époque.
ADAPTATION
KRISTIAN FRÉDRIC,
LIONEL CHIUCH
ET FRANÇOIS DOUAN
MISE EN SCÈNE ET
SCÉNOGRAPHIE
KRISTIAN FRÉDRIC
DIRECTION TECHNIQUE
ERIC LAPOINTE
LUMIÈRES
NICOLAS DESCOTEAUX
VIDÉO
OLIVIER PROULX
SON
ANTOINE BATAILLE
COSTUMES
ANNE BOTHUON
COMÉDIENS PLATEAU
MONICA BUDDE,
JEANNE DE MONT,
FRÉDÉRIC LANDENBERG,
DENIS LAVANT
COMÉDIENS FILMÉS
ARNAUD BINARD ET IVAN
MORANE
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NOTE D’INTENTION
Il faut imaginer Andromaque. Il faut imaginer cette femme qui, noble et pourtant captive, se dresse face aux tumultes de l’histoire.
C’est un souffle qui traverse les siècles et qui, de l’Antiquité à nos jours, ne cesse de nous harceler jusqu’à ce que nous déposions les
armes. Andromaque l’orgueilleuse. Andromaque, héritière des dieux, dans le fracas d’un monde désacralisé. C’est une rencontre
singulière qui nous a permis de la croiser après l’étreinte d’Euripide et le baiser soyeux de Racine. Rencontre singulière qui se
nomme aussi « aventure théâtrale ». Que lui restait-il à nous dire ? Comment sa solitude pouvait-elle encore faire écho à notre
époque ? Comment, enfin, allions-nous la représenter auprès du public pour nous parler d’une actualité qui se caractérise par sa
fugacité ? Rien jamais n’est éternel, mais Andromaque, qui vit dans la mémoire d’Hector, l’ignore encore.
Le spectacle s’intitule Andromaque 10-43. Ce n’est pas une coquetterie qui consisterait à faire mode. Ce 1043, qui plus précisément
s’énonce 10 puissance moins 43, correspond au temps de Planck. À cet instant précis de la naissance du monde, peu après le fameux
Big Bang, où l’univers s’écarte de l’hypothèse de Dieu pour se résoudre aux lois de la physique et donc à l’inéluctable. Si elle parle
d’amour, la tragédie revisitée par Racine ne fait pas l’économie de ce constat-là. Pyrrhus, Andromaque, Oreste et Hermione sont
tous des descendants de Zeus. Enfants du mythe et des dieux de l’Olympe, ils s’en écartent pourtant pour basculer dans l’Histoire.
Là où l’on vit et l’on meurt avec la même frénésie, la même violence. Là où les liens qui nous relient au ciel se rompent peu à peu. Ce
qu’annonce Racine, c’est la déréliction de l’homme privé de dieu. Et son impuissance à vivre ses passions quand l’étau de la guerre
et les exigences du pouvoir le privent de son autonomie. En s’appropriant la tragédie d’Euripide, Racine la met à portée de son
temps. La fin de son 17e siècle est alors placée sous le signe d’un pessimisme moral qui succède aux feux des amours courtoises.
À notre tour, avec le respect qui s’impose, nous convoquons Andromaque pour lui faire goûter les fruits amères de notre époque. On
y tue comme on y respire. Et le progrès, cette promesse toujours remise aux lendemains, consacre ce déni de l’autre. Plus nous
avons accès au monde, grâce notamment aux nouveaux outils technologiques, plus nous nous acharnons à le détruire. Les flux
d’informations auxquels nous sommes soumis favorisent moins la compréhension que la stupeur. Andromaque est une histoire
d’amour et donc, fatalement, de frustration. A aime B qui aime C qui aime D, et ces amours ne sont jamais réciproques. La haine, en
revanche, s’épanouit sans rien réclamer en retour. Tandis que tout s’effondre dans le chaos où plongent l’Orient et l’Occident, cette
haine se déploie dans ce lieu clos où sont rassemblés les protagonistes de la tragédie. C’est dans ce cœur, cette antichambre fermée à
la rumeur, que Racine a planté le décor de son intrigue. Comme il nous fallait parler du présent, nous avons ouvert grand les portes.
Il s’y engouffre, via les écrans, les réseaux et les smart phones, cette agitation extérieure et cette douleur qu’aucun dieu ne vient
apaiser. Certains, qui fréquentent les musées plus souvent que la vie, y verront peut-être une trahison. Oui, nous avons tranché ici,
rajouté là. Nous avons saisi ce matériau pour le décrocher des cimaises et le faire retentir sur une scène. Peut-être que la règle des
trois unités est parfois malmenée tout comme certaines conventions. Mais c’est qu’il fallait se délester pour saisir Andromaque par
la taille et la présenter à un public d’aujourd’hui. Il fallait affirmer, à la suite de Pyrrhus, que cette femme-là mérite notre attention.
Surtout, il fallait dire que la tragédie n’a rien perdu de sa pertinence. Tandis que l’on massacre et que l’on tue, parce qu’il faut bien
affirmer sa puissance et que les marchés imposent leurs lois, l’homme reste cet enfant inconsolable qui oppose sa révolte au silence
des cieux. Avec Andromaque 10-43, c’est donc un souffle que nous tentons de saisir. Des temples de marbre de l’Antiquité aux QG
suréquipés du XXIe siècle, il témoigne de notre perpétuelle impuissance à trouver une harmonie avec le monde. De Troie à Bagdad,
il balaie les mêmes poussières de vérité et de certitude. Une fois encore, dans ces décombres, tendons l’oreille pour écouter ce que
nous dit la fille du roi de Thèbes.
Lionel CHIUCH
Dramaturge
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18 mai
THÉÂTRE
DU RÊVE AMÉRICAIN À LA RÉALITÉ
UNIVERSELLE
Ce spectacle a connu tous les éloges de la presse française et
continue de triompher, à Paris comme ailleurs, depuis sa
création en 2002. L’histoire est celle d’une amitié
inconditionnelle entre George et Lennie dans l’Amérique
rurale des années 30, « entre humanité, différence, violence,
solitude, discrimination et renoncement ». Ils parcourent les
grands espaces californiens à la recherche de travail dans les
ranchs. L’un est petit, vif et réfléchi, l’autre est un doux
colosse infantile aux mains dévastatrices. Leur rêve est
d’accumuler le pécule nécessaire à l’achat d’une petite
ferme, synonyme de liberté et de paix. Mais Lennie tue
involontairement une femme. Une chasse à l’homme
s’organise. Leur rêve va s’effondrer, et peu importe
finalement qu’il soit américain ; un tel drame a une
résonnance universelle.
Dix comédiens incarnent avec intensité et subtilité les
personnages du texte mythique de John Steinbeck, publié
en 1937. Parmi ses chefs d’œuvre figure également Les
raisins de la colère (1939). L’auteur américain a reçu le Prix
Nobel de littérature en 1962, six ans avant sa mort à New
York.
Des souris et des hommes a été porté deux fois à l’écran,
dont une version réalisée en 1992, avec Gary Sinise et John
Malkovich
Dossier de presse 2014
TEXTE
JOHN STEINBECK
ADAPTATION FRANÇAISE
MARCEL DUHAMEL
MISE EN SCÈNE
PHILIPPE IVANCIC
ET JEAN-PHILIPPE
EVARISTE
DIRECTION D’ACTEURS
ANNE BOURGEOIS
LUMIÈRES
JACQUES ROUVEYROLLIS
MUSIQUE
BERTRAND SAINT-AUBIN
COSTUMES EMILY BEER
AVEC
PHILIPPE IVANCIC, LENNIE
JEAN-PHILIPPE EVARISTE,
GEORGE
JEAN HACHE, CANDY
CHARLOTTE RONDELEZ,
LA FEMME
JACQUES BOUANICH,
CARLSON
HENRI DÉUS, LE PATRON
PHILIPPE SARRAZIN, SLIM
EMMANUEL DABBOUS,
CURLEY
AUGUSTIN RUHABURA,
CROOKS
HERVÉ JACOBI , WHIT
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PRESSE
Télérama : TT « Les comédiens dessinent avec justesse et de manière poignante de pauvres êtres misérables, abîmés mais pleins
d’humanité. Le spectacle porte l’énergie d’un collectif généreux et nous parle avec intelligence et émotion d’un monde d’hier qui a
des échos d’aujourd’hui »
Sylviane Bernard- Gresh - 12 janvier 2011
Télérama : « Près de 10 ans que le roman de Steinbeck fait un triomphe au théâtre dans la mise en scène de Jean-Philippe
Evariste et Philippe Ivancic, respectivement George et Lennie. Un triomphe renforcé par la présence particulière du rare Jacques
Herlin. Le récit est poignant. Le spectacle est d’une redoutable simplicité. Comme chez Steinbeck, seule y importe la vérité
psychologique des personnages. Comme chez Steinbeck, romancier engagé au service des exclus, des victimes, pas de pathos ici. . Si
le jeu des deux comédiens-metteurs en scène rend parfaitement compte de la dualité et de la complémentarité à la fois de leurs deux
personnages, si la fraternité qui les lie illumine de tendresse le plateau dès qu’ils y apparaissent, celui qui fait un tabac, ici, c’est
surtout Jacques Herlin, rescapé Des Hommes et des Dieux, le film de Xavier Beauvois, où il incarnait le plus vieux et le plus faible
moine de Tibéhirine. Dès qu’il débarque sur scène, le public murmure de plaisir. Etonnant rayonnement que celui de l’acteur si
chétif de 80 ans, si enfantin, si mutin malgré les ans, le temps. …»
Fabienne Pascaud - 10 janvier 2011
Le Figaro : « Le spectacle est majestueux. Une des plus belles créations de cette rentrée théâtrale. »
Pariscope : « Un régal ! Un excellent spectacle. L'interprétation des comédiens est fabuleuse. »
FigaroScope : Coup de Coeur : « Du théâtre populaire, au sens le plus noble du terme. »
Jean-Luc Jeener - 12 janvier 2011
L’Humanité : « Ce n’est qu’à la pluie d’applaudissements que nous nous rappelions notre irréductible fonction de spectateur.
N’est-ce pas quand s’estompent ses contours que le théâtre parvient à ses fins. »
France Inter : « Une soirée absolument formidable, avec dix comédiens épatants »
Pariscope : « C’est du bien bel ouvrage. Les 10 comédiens sont irréprochables. Philippe Ivancic livre une prestation d’une pure
justesse. Jean-Philippe Evariste est un George des plus touchants, voire déchirant. Le reste de l’équipe est au diapason. »
Dimitri Denorme - 29 décembre 2010
Ouest-France : « Standing-ovation. Des acteurs excellents »
Le Progrès de Lyon : « Un moment rare de théâtre. L'un des moments les plus forts de la saison. »
Le Figaro Magazine : « Ce bon spectacle rend un hommage généreux et limpide à une oeuvre emblématique. Dans un dispositif
scénique lui-même d’une grande sobriété, dix acteurs de qualité, remarquablement dirigés par Anne Bourgeois jouent avec ferveur
ce texte d’une rare violence intérieure. La même émotion passe qu’on avait connue jadis en découvrant le chef d’oeuvre de
Steinbeck » Philippe Tesson - 8 janvier 2011
20 minutes : « Philippe Ivancic et Jean-Philippe Evariste illuminent Des Souris et des Hommes avec leur mise en scène délicate et
la justesse de leur jeu. Les comédiens sont tous excellents »
Oihana Gabriel - 4 janvier 2011
Elle : « Un texte magnifique servi par une troupe de comédiens époustouflants »
Froggys Delight : « Un grand spectacle, de grands comédiens, du grand théâtre. A voir absolument. » - janvier 2011
L’Expansion : « Le jeu des acteurs est excellent et équilibré. Standing ovation : merci Messieurs et Madame. » - 21 janvier 2011
Le Courrier de l'Ouest : « Grande dépression à l'Ouest, énorme passion dans la salle. On est captivé de bout en bout par ce
drame magistralement interprété, avec une justesse et une sobriété qui en magnifient la portée. »
La Nouvelle République : « Poignant. Un jeu d’acteurs à couper le souffle. »
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CIRQUE
VOYAGE AU PAYS DES MERVEILLES
Dans cette famille, impossible de parler des enfants sans
évoquer les parents. Et vice-versa. Fille de Charlie Chaplin,
Victoria forme un couple de saltimbanques depuis des
lustres avec Jean-Baptiste Thiérrée. Ils ont deux enfants,
James et Aurelia, artistes également, et pas moins connus.
James Thierrée a même reçu plusieurs Molières pour ses
spectacles. Parents et enfants ont leur propre univers, mais
il y a comme un air de famille dans chacun d’entre eux. Une
façon unique d’inventer de fascinantes métamorphoses sur
scène, de faire vivre objets et costumes, dans un cadre
poétique, si ce n’est onirique.
Honneur donc aux parents cette saison au Théâtre du Jorat.
Du cirque, oui, mais théâtralisé. Il est question d’une valise
magique, de drôles de machines, de séquences loufoques et
même de charmants petits animaux. Victoria Chaplin,
acrobate féline au corps de jeune fille, et Jean-Baptiste
Thiérrée, clown illusionniste et excentrique, ont une
technique imparable, une malice inusable, mais surtout une
âme d’enfants susceptible d’émerveiller toutes les
générations de spectateurs. Le Cirque invisible en fait voir
de toutes les couleurs aux amateurs de rêve éveillé et de
bestiaire version Lewis Carroll.
Dossier de presse 2014
RÉGISSEUR SON
NASSER HAMMADI
RÉGISSEUR LUMIÈRE
CHRISTIAN LEEMANS
RÉGISSEUR PLATEAU
GEORGES GARCIA
HABILLEUSES
VÉRONIQUE GRAND-LAMBERT
MARINA SCHNINDLER
TOUR-MANAGER
DAMIEN BRICOTEAUX
PRODUCTION POUR KARAVANE
JEAN-RENÉ POUILLY
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Dossier de presse 2014
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1er juin
Opérette
OPÉRA DE LAUSANNE
Après 2010 et 2012, la nouvelle production de La Route
lyrique, une opération unique de décentralisation menée par
l’Opéra de Lausanne, sera une fois encore créée en 2014 au
Théâtre du Jorat. Au tour de Phi-Phi de parcourir les scènes
vaudoises et d’ailleurs : 22 représentations en tout,
d’Avenches à Vichy. Cette opérette du Genevois Henri
Christiné et du Français Albert Willemetz a vu le jour au
Théâtre des Bouffes parisiens en 1918.
En 1918, la France a la « gueule cassée ». La fin des
hostilités est signée depuis vingt - quatre heures et les
tranchées se vident enfin. Il va en falloir de la joie, de la
folie, du libertinage, de l’immoralité, pour oublier quatre ans
de « boucherie». Paris est mûr pour Phi-Phi. Costumes
grecs, esprit gaulois, musique française et danse anglaise :
un cocktail idoine pour forger l’un des succès les plus
mémorables de l’après - Première Guerre mondiale.
L’action se passe dans l’atelier du célèbre sculpteur Phidias,
600 av. J-C. Surnommé Phi-Phi, il cherche un modèle pour
poser pour une statue de la Vertu. Il pense avoir trouvé
l’idéal en la personne d’Aspasie, laquelle est fort désireuse
de mettre la main sur un homme assez riche pour lui assurer
un brillant avenir. Madame Phidias, elle, est courtisée par
un jeune prince qui se fait passer pour un autre et se
propose comme modèle pour une statue de l’Amour.
D’amant en maîtresse, c’est parti pour un foxtrot endiablé
où tourbillonnent sentiments délicieux et tromperies
coquines.
Dossier de presse 2014
MUSIQUE
HENRI CHRISTINÉ
PAROLES
ALBERT WILLEMETZ
ET FABIEN SOLLAR
EDITIONS SALABERT,
ORCHESTRATION
NOUVELLE DE THIBAULT PERRINE
(2013)
DIRECTION MUSICALE
JACQUES BLANC
MISE EN SCÈNE
GÉRARD DEMIERRE
COSTUMES ET DÉCORS
SÉBASTIEN GUENOT
ENSEMBLE INSTRUMENTAL DE
L’OPÉRA DE LAUSANNE
CHOEUR DE L’OPÉRA DE
LAUSANNE
DISTRIBUTION EN COURS
PHIDIAS, SCULPTEUR
LE PIRÉE, SON DOMESTIQUE
PÉRICLÈS, HOMME D’ETAT
ARDIMÉDON, PRINCE ÉTRANGER
MADAME PHIDIAS
ASPASIE, ARPÈTE
7 MODÈLES ET DANSEUSES
NOUVELLE PRODUCTION
DE L’OPÉRA DE LAUSANNE
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Dossier de presse 2014
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5 juin
6 juin
DANSE
FIN D’UNE TRILOGIE AÉRIENNE
Paradiso est le troisième volet d’une trilogie qui s’inspire de
La Divine Comédie, de Dante. Les deux premiers volets,
Inferno et Cantica II, ont connu un vif succès au Théâtre du
Jorat, en 2011 et 2012. Ils ont marqué les esprits à la fois par
les atmosphères sonores et visuelles et par la grâce et la
virtuosité des six danseurs embarqués dans un ballet aérien
inclassable. Un enfer de beauté. Mais comment font-ils ?
C’est top secret. L’invention d’Emiliano Pellisari, qui fait
littéralement voler ses interprètes, est brevetée.
Emiliano Pellisari est une sorte de touche-à-tout. Un pur
artisan du spectacle. Il n’est pas danseur, son univers serait
plutôt théâtral. Ses chorégraphies marient ainsi les registres.
Le poids des corps et le choc des images. Dans l’espace, diton, personne ne vous entend parler ni crier.
En enfer, c’est sans doute pareil. Où trouver son salut dans
ces conditions ? Chercher la lumière dans les ténèbres, c’est
tout l’enjeu de cette trilogie et de Paradiso en particulier.
Un troisième volet articulé autour de séquences musicales
diverses, entre musique électronique et chœur médiéval, et
nimbé d’un onirisme hypnotique.
Au croisement de la danse, de l’acrobatie et de
l’illusionnisme, puisant dans les féeries du théâtre baroque
et s’appuyant sur les possibilités techniques actuelles, cette
trilogie défie et bouleverse les lois de la physique.
Dossier de presse 2014
MISE EN SCÈNE ET
CHORÉGRAPHIE
EMILIANO PELLISARI
ASSISTANTE
MARIANA PORCEDDU
COSTUMES, LUMIÈRE ET
SCÉNOGRAPHIE
EMILIANO PELLISARI
AVEC
MARIANA PORCEDDU
VALERIA CARRASSA
SILVIA PROIETTI
VIVIANA FILIPPELLO
DANIELE SALVITTO
FRANCO CORSI
(DISTRIBUTION SOUS RÉSERVE)
RESPONSABLE TECHNIQUE
VALÉRIO CAMELIN
RÉGISSEUR
TOMMASO MALTONI
ADMINISTRATRICE DE
TOURNÉE
STÉPHANIE RIBO
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8 juin
CONCERT
MÉTAPHORE D'UNE NUIT D'ÉTÉ
L’assemblage est détonant : un trompettiste de jazz, Erik
Truffaz, né à Genève il y a 52 ans, une figure de la scène rock
industriel suisse, Franz Treichler, du groupe mythique des
Young Gods, et des musiciens classiques venant de
Neuchâtel et de Franche-Comté. De fait, rien d’inédit de la
part d’Erik Truffaz, qui n’a de cesse de chercher de nouvelles
collaborations. Voilà bien un trompettiste plus près de
Massive Attack que de Dizzy Gillespie.
Avant l’aube sera présenté en création mondiale le 27 mai
2014 à Besançon, puis en première suisse au Théâtre du
Jorat. La musique que j'écris pour ce poème symphonique,
explique Erik Truffaz, épouse plusieurs courants musicaux
dans lesquels j'ai évolué ces vingt dernières années. La
nomenclature de cet orchestre me permet de développer des
concepts rythmiques et répétitifs tout en gardant l’aspect
spontané de la musique, soit en improvisant, soit en
enregistrant des boucles sonores en temps réel avec la
trompette. Par ailleurs, je peux développer l'aspect
mélodique de ma musique en utilisant les nombreux
timbres de l'orchestre. Le jeu du sampler pourra soutenir et
épouser certaines parties de l'orchestre ou alors, en
opposition, s’y heurter. Il interviendra aussi entre les
différentes pièces du poème symphonique en jouant des
miniatures musicales sur lesquels la trompette interviendra.
Dossier de presse 2014
CETTE PIÈCE SE DÉCLINE EN 9
PARTIES :
1. NUIT D'ÉTÉ
2. THE FALLING STARS
3. OPEN ARMS
4. OMBRE ET LUMIÈRE
5. NINA
6. HUMAN BEING
7. THE SLEEP WALKER
8. AVANT L AUBE
9. APRÈS L'AUBE
COMPOSITION ET TROMPETTE
ERIK TRUFFAZ
SAMPLER
FRANZ TREICHLER
AVEC
L’ENSEMBLE SYMPHONIQUE
DE NEUCHÂTEL
L’ORCHESTRE VICTOR HUGO
FRANCHE-COMTÉ
DIRECTION
JEAN-FRANÇOIS VERDIER
CE CONCERT S’INSCRIT DANS
LE PROJET «SIDE BY SIDE»,
SOUTENU PAR FEDER INTEREGIV
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Dossier de presse 2014
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14 JUIN
15 JUIN
CONCERT
VOYAGE AU COEUR D’UN VIOLON
La Camerata de Lausanne, fondée et dirigée par le violoniste
virtuose Pierre Amoyal, avait envoûté les spectateurs de la
Grange sublime en 2012. Elle revient avec une nouvelle
création, imaginée et mise en scène par la Compagnie
Lunidea et inspirée par l’autobiographie de son chef. Les
musiciens seront accompagnés par un comédien, Karim
Slama, et par un dessinateur sur sable, Cédric Cassimo. Ce
dernier crée en direct sur scène des ambiances et des
personnages, projetés sur grand écran derrière l’orchestre
pendant qu’il joue.
Pour l’amour d’un Stradivarius, publié en 2004 évoque le
parcours exceptionnel de Pierre Amoyal, né à Paris en 1949
d’une mère russe et d’un père séfarade. Il a connu les plus
grands chefs d’orchestre, d’Herbert von Karajan à Seiji
Ozawa, en passant par Pierre Boulez et Lorin Maazel, tout
en conservant son goût pour la pédagogie et l’enseignement.
Sa vie a aussi connu un épisode qui avait défrayé la
chronique : le vol de son violon (dans sa voiture, en Italie),
en 1987. Et pas n’importe quel instrument : le Kochanski
d’Antonio Stradivarius, daté de 1717. Le violon a été
finalement retrouvé en 1991. L’auteur du vol n’est pas
parvenu à le revendre du fait de sa notoriété!
Cette nouvelle collaboration théâtrale et musicale de la
Camerata de Lausanne, berceau idéal pour de nombreux
jeunes musiciens talentueux, a tout l’air d’être à la fois un
voyage initiatique au coeur d’un instrument et une
déclaration d’amour à la musique.
Dossier de presse 2014
UNE CRÉATION
DE LA COMPAGNIE LUNIDEA
AVEC
LA CAMERATA DE LAUSANNE
DIRIGÉE PAR PIERRE AMOYAL
CÉDRIC CASSIMO,
DESSINATEUR SUR SABLE
KARIM SLAMA,
MIME
OEUVRES INTERPRÉTÉES (ENTRE
AUTRES) :
CONCERTO DE TARTINI
PRÉLUDE ET SCHERZO DE
CHOSTAKOVITCH
LE TRIPTYQUE D’AKUTAGAWA,
ADAGIO
FUGUE DE MOZART
NIGUN D’ERNST BLOCH
CONCERTO PER ARCHI DE NINO
ROTA
COPRODUCTION :THÉÂTRE PRÉAUX-MOINES, COSSONAY
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20 juin
CHANSON
COEUR DE LION
Julien Doré a su se frayer un chemin dans la savane du
show-biz. Beau gosse au cœur de lion, c’est sans rugir ni
rougir qu’il profite de sa victoire dans le concours de la
Nouvelle Star 2007. Une émission de télé-crochet où ce
pirate sexy passait à l’abordage avec un charme désarmant.
Son premier album, Ersatz (en 2008), tout en gouaille et
chansons pop enjouées, le propulse au rang de révélation.
Le deuxième album, Bichon (en 2011), confirme son statut
d’auteur - compositeur - interprète. Et vogue le navire. Mais
la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Les aléas de la vie
nourrissent un troisième album plus rêveur, Løve (en 2013),
sur fond de rupture amoureuse et de thérapie musicale, avec
en tête le titre Paris-Seychelles et son refrain entêtant. Le
timonier Julien Doré ne voyage pas pour autant en solitaire.
Entouré d’un équipage aguerri, il fait escale au Théâtre du
Jorat. Vous allez l’adorer.
Dossier de presse 2014
AVEC
JULIEN DORÉ,
CHANT
ARMAN MÉLIÈS,
GUITARE
DARKO FITZGERALD,
CLAVIER , GUITARE
EDOUARD MARIE,
BASSE
JULIEN NOËL,
CLAVIERS
MATHIEU PIGNÉ,
BATTERIE
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19 juin
Attention
changement de date
CHANSON
TRUCULENCE GOURMANDE
Après Camille, qui a donné au Jorat un concert mémorable
en 2012, quelle autre chanteuse pour investir la Grange
sublime ? Juliette, bien sûr ! Sa truculence gourmande n’a
pas failli depuis des lustres : avec elle, c’est évident, l’appétit
vient en chantant. Elle a sorti un nouvel album en
septembre 2013, Nour, perle supplémentaire à son collier
discographique. Née à Paris en 1962, Juliette Noureddine
(qui signifie « lumière de la foi » en kabyle) a passé de
longues années à Toulouse, dans une famille où le père,
d’origine algérienne, était musicien classique et où la mère
brillait par son joli brin de voix, réservé à ses proches.
Après avoir longtemps attendu « que la montagne vienne à
Mahomet », comme elle le dit elle-même, Juliette voit sa
renommée exploser en 2002 avec son album Le festin de
Juliette. Des chansons comme autant de petites histoires, de
saynètes, orchestrées parfois à la manière de musiques de
films ou d’opéras de poche; pas forcément des « tubes » qui
inondent les radios, mais qui, sur scène, sont incarnées avec
une fantaisie et une sensibilité épatantes. C’est donc sur les
planches qu’elle met les bouchées doubles, avec ses
musiciens, « ses hommes », elle qui s’autoproclame « louve
dominante », avec sa malice coutumière.
Elle n’a pas les dents longues, mais la langue bien pendue.
On vient à ses concerts comme pour un bon repas joyeux.
À table !
Dossier de presse 2014
AVEC
JULIETTE,
CHANT, PIANO
FRANCK STECKAR,
PERCUSSIONS,
ACCORDÉON, TROMPETTE
PHILIPPE BROHET,
PERCUSSIONS ,
VENTS , CUIVRES
KARIM MEDJEBEUR,
PIANO ,
PERCUSSIONS,
SAXOPHONE
BRUNO GRARE,
PERCUSSIONS, SOUBA
DIDIER BÉGON,
GUITARES
CHRISTOPHE
DEVILLERS,
CONTREBASSE ,TROMBONE
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Dossier de presse 2014
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23 juin
CHANSON
GALA EN
HOMMES
FAVEUR
DE
TERRE
DES
Depuis plusieurs années, le Théâtre du Jorat met à son
programme un spectacle de gala en faveur d’une association
romande. Un soutien affirmé à des causes admirables.
Cette saison, les recettes du concert d’I Muvrini seront pour
Terre des hommes – Aide à l'enfance, dont le siège est à
Lausanne, et plus particulièrement pour son programme de
soins chirurgicaux, « Un voyage vers la vie », qui permet à
des enfants ne pouvant être opérés dans leur pays de se faire
soigner en Suisse. Leur convalescence se passe à la Maison
de Massongex (Valais).
Le groupe corse se produira en formule intimiste dans la
Grange sublime. Ce sera d’ailleurs le seul concert en Suisse
cette année dans cette configuration très particulière. De
quoi mettre en valeur dans ce cadre tout en bois la qualité
des voix et la beauté de leur polyphonie. Chanter dans sa
langue, enracinée dans la singularité d’une culture et
s’ouvrir les portes du monde : c’est ce chemin-là qu’incarne
I Muvrini (les petits mouflons en corse) et ses membres.
Ils ont toujours cru à l’entre-culture, aux liens entre les
cultures et les hommes. En eux, il y a la Corse, et cette force
du chant polyphonique, source de leur inspiration.
En eux, il y a aussi la trace de leur père, Ghjuliu Bernardini,
poète et chanteur exceptionnel qui, dans leur village de
Tagliu Isulaccia, en Haute-Corse, a façonné leurs voix. En
eux, surtout, il y a la foi de ces hommes et de ces femmes
qui, dans le partage des diversités, veulent promouvoir la
paix et garder leur âme.
Dossier de presse 2014
AVEC
JEAN-FRANÇOIS
BERNARDINI,
CHANT ET GUITARES
ALAIN BERNARDINI,
CHANT
STÉPHANE
MANGIANTINI,
CHANT
JEAN-CHARLES ADAMI,
CHANT
MAURICE GRÉGOIRE,
CHANT
MATHILDE STERNAT,
VIOLONCELLE
ACHIM MEIER, PIANO
(SOUS RÉSERVE)
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26 juin
27 juin
THÉÂTRE
DRÔLE DE TRAGÉDIE
Le duo Dan Jemmett et David Ayala a déjà sévi, par
exemple, dans La Comédie des erreurs, vue en 2012 au
Théâtre du Jorat. Le premier est un espiègle metteur en
scène british, le second est un comédien français capable de
toutes les métamorphoses en un quart de seconde.
Une présence physique imparable que l’on devrait une
nouvelle fois admirer dans cette création.
David Ayala se retrouve cette fois-ci en metteur en scène qui
débarque sur le plateau après une représentation ratée de la
« pièce écossaise » pour donner ses notes, ses remarques, à
des acteurs qu’on ne verra jamais ! Il conserve son calme au
début, mais s’échauffe rapidement, jusqu’au délire, pour
finir par se prendre par Macbeth lui-même et par
interpréter tous les rôles.
Ce spectacle se veut comme un regard amusé et ludique sur
les rouages du théâtre, mais aussi une relecture radicale et
délirante d’un texte classique. On prend les paris que le
plaisir est garanti.
Dossier de presse 2014
D'APRÈS MACBETH,
DE SHAKESPEARE
ADAPTATION ET MISE EN
SCÈNE
DAN JEMMETT
AVEC
DAVID AYALA
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NOTE D’INTENTION
Un metteur en scène apparaît sur scène après la répétition générale de Macbeth.
Pendant que les techniciens finissent de nettoyer le plateau, il prend une chaise et s’assied, sort un carnet de sa poche
et commence à donner les notes qu'il a prises. Il s’adresse au public, comme s’il s’agissait de ses acteurs.
Probablement que la représentation ne s’est pas bien passée, il est tendu, pressé et a beaucoup de commentaires à
faire.
Par exemple : L'acteur incarnant Macbeth a donné son monologue (l’un des plus célèbres quand même !) beaucoup
trop rapidement ? Le metteur en scène se met alors à le jouer avec force détails pour lui montrer le bon rythme qu’il
attend de lui.
De même pour l’acteur jouant le fantôme de Banquo, car il ne flotte pas correctement au-dessus du sol.
Ou le portier, qui devrait être davantage ivre.
Ou Lady Macbeth, car elle devrait dénuder encore plus sa poitrine, dans l'Acte III Scène 2.
De fil en aiguille, le metteur en scène se retrouve à interpréter « la pièce écossaise » intégralement en jouant tous les
rôles, quoique dans une version bien à lui quelque peu déformée par ses notes !
MACBTEH (THE NOTES) ne sera pas seulement un regard ludique et amusé sur les rouages du théâtre : avec
David Ayala, nous espérons que ce sera aussi une relecture radicale et délirante d'un texte classique !
Dan Jemmett,
metteur en scène
Dossier de presse 2014
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03 juillet
04 juillet
06 juillet
DANSE
L’ÉVÉNEMENT DE LA SAISON
«Ne nous quitte pas, Maurice Béjart !» Tous ses amis et
fidèles admirateurs ont cette pensée dans leur cœur, même
si le chorégraphe s’en est allé en 2007 déjà. A vrai dire,
impossible d’oublier cet homme au magnétisme incroyable.
Une sorte d’aigle noir au regard perçant dont les œuvres
traversent toujours le temps et les continents. Son
installation à Lausanne en 1987 a fait l’effet d’un coup de
tonnerre. Et la naissance du Béjart Ballet Lausanne (BBL),
tel un éclair de génie, a révolutionné toute la vie culturelle
de la région.
Le Théâtre du Jorat est fier d’accueillir cette troupe, qui
dansera pour la première fois de son histoire hors Lausanne
dans le canton de Vaud. En première partie figure, entre
autres, Là où sont les oiseaux, de Gil Roman, danseur,
chorégraphe et successeur de Béjart à la tête du BBL. Créée
en 2011 à Shanghai, elle s’articule autour d’une sculpture de
Marta Pan, qui fut une amie proche de Béjart.
En seconde partie, l’un des chefs d’œuvre du fondateur des
Ballets de l’Etoile, du Ballet du XXe Siècle, puis du Béjart
Ballet Lausanne : Brel et Barbara, créé au Métropole à
Lausanne en 2001. Barbara fut comme une sœur pour le
chorégraphe. Et Brel une source d’inspiration et
d’admiration. Ces légendes revivent le temps d’un ballet,
d’une valse à mille temps. Elle tourne et tourne devant nos
yeux et dans nos têtes, rappelant que la plus belle histoire
d’amour de Barbara, Brel et Béjart, c’était et c’est toujours
lui : le public.
Dossier de presse 2014
1ÈRE PARTIE
· BALLET À DÉTERMINER
· LÀ OÙ SONT LES OISEAUX
(23’)
CHORÉGRAPHIE
GIL ROMAN
TEXTES
CHEN SHENG LAI
MUSIQUE
COMPOSITION ORIGINALE
DE CITYPERCUSSION,
EXTRAIT DU PRÉLUDE DE
PARSIFAL DE WAGNER,
EXTRAIT DE GORILLAZ
COSTUMES
JEAN-PAUL KNOTT
DÉCORS
SCULPTURE DE MARTA
PAN
LUMIÈRE
DOMINIQUE ROMAN
2ÈME PARTIE
· BREL ET BARBARA (55’)
CHORÉGRAPHIE
MAURICE BÉJART
MUSIQUE
BARBARA ET JACQUES
BREL
COSTUMES JEAN-PAUL
KNOTT
LUMIÈRE CLÉMENT CAYROL
RÉALISATION LUMIÈRE
DOMINIQUE ROMAN
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Dossier de presse 2014
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5 septembre
6 septembre
Humour
UN PHÉNOMÈNE INCONTOURNABLE
Eh bien oui, vous n’y échapperez pas !
120" présente : la Suisse, spectacle drôle de et avec Vincent
Kucholl et Vincent Veillon, passe également par le Théâtre
du Jorat. Y a-t-il encore une salle de Suisse romande où ils
ne se sont pas produits ? Le phénomène trouve racine sur
les ondes de Couleur 3 en 2009. Il s’accentue dès 2011 avec
la diffusion de séquences filmées et retransmises sur
Internet – on compte environ un million de vues par mois
en moyenne. Et leur passage sur scène, dès 2012, tourne à
l’émeute, ou presque. On s’arrache les billets pour voir ces
deux zigotos passer la Suisse au scanner et au scalpel. Sur
scène, c’est simple, il s’agit d’une conférence, menée par
Vincent Veillon, qui fait apparaître de nombreux experts
plus ou moins pertinents ou déjantés pour expliquer les
agissements et les comportements des Helvètes.
Certains personnages sont devenus cultes, qu’ils
proviennent de cantons protestants ou catholiques. Vincent
Veillon et Vincent Kucholl n’ont rien de servants de messe.
Ils tirent sur tout ce qui bouge. En l’état, aller les voir tient
du tir obligatoire pour tout suisse qui se respecte et qui a le
sens de l’autodérision. Ils sont nombreux, c’est confirmé
grâce à ce duo qui poutze les clichés locaux tout en faisant le
ménage parmi nos petits et grands travers.
Dossier de presse 2014
ÉCRITURE
VINCENT KUCHOLL ET
VINCENT VEILLON
COLLABORATION ARTISTIQUE
À LA MISE EN SCÈNE
DENIS MAILLEFER ET
ANTONIO TROILO
AVEC
VINCENT KUCHOLL
ET
VINCENT VEILLON,
AINSI QUE PLUSIEURS
ACTEURS ROMANDS DANS LES
DIFFÉRENTES VIDÉOS
PROJETÉES DURANT LE
SPECTACLE
MISE EN IMAGES
RAMON & PEDRO
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Dossier de presse 2014
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13 septembre
14 septembre
CONCERT
UNE PARTITION MÉMORABLE
Au moins un concert choral est à l’affiche chaque saison au
Théâtre du Jorat. L’endroit s’y prête à merveille, d’autant
plus avec une acoustique aussi excellente pour ce type de
productions. Voici donc le fameux Deutsches Requiem, de
Johannes Brahms, à l’initiative du Choeur des XVI et de son
directeur, André Ducret, qui l’a fondé en 1970. L’ensemble
fribourgeois doit son nom à l’effectif de la première heure et
à une certaine prédilection pour la Renaissance. Pour
l’occasion, le chœur sera renforcé par le choeur valaisan
Shama, dirigé par Pierre-Elie Jacquemettaz, et par quelques
amis. L'Orchestre de Chambre de Fribourg et les solistes
Monique Volery et René Perler complèteront la distribution.
Pour André Ducret, ce retour au Jorat n’est pas sans
émotions.
On lui doit la très belle musique d’un spectacle créé dans la
Grange sublime en 1985, Croix du Sud, d’Emile Gardaz,
dans une mise en scène de Gérald Zambelli. Johannes
Brahms (1833 - 1897) est considéré comme l’un des plus
grands musiciens de la période romantique et le successeur
en quelque sorte de Ludwig van Beethoven. Il était aussi
chef d’orchestre et pianiste virtuose. Ein Deutsches Requiem
est une oeuvre sacrée, mais pas liturgique, en sept
mouvements, dont la genèse fut longue, de 1854 à 1869. Elle
a pour source la perte de deux êtres chers à Brahms, sa mère
et le compositeur Robert Schumann.
Dossier de presse 2014
DIRECTION
ANDRÉ DUCRET
AVEC
LE CHOEUR DES XVI
(FRIBOURG)
LE CHOEUR SHAMA
(VALAIS)
AINSI QUE D’AUTRES
CHANTEURS
L’ORCHESTRE DE
CHAMBRE DE FRIBOURG
SOLISTES
MONIQUE VOLERY,
SOPRANO SOLO
RENÉ PERLER,
BARYTON SOLO
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L’ŒUVRE
Daté officiellement de 1866, le « Requiem allemand » de Brahms a en réalité connu un processus de composition relativement
complexe. Comme il n’y a pas d’équivalent musical dans le protestantisme luthérien à la messe de requiem catholique, le projet de
construire une œuvre forte autour de ce thème demandera un certain temps de maturation, entre 1854 et les premiers échanges
d’idées avec son mentor Schumann et 1868, date de la composition du 5ème mouvement dévolu au soprano. Entre temps, Brahms
publie diverses compositions pour ensemble instrumental qui commencent à esquisser les thèmes qu’il utilisera dans son requiem.
C’est le décès de sa mère en 1865 qui aurait accéléré le processus et amené Brahms à réunir ses idées musicales et les textes qu’il
souhaitait faire figurer en une seule et même partition.
Il en résulte sept mouvements, chacun autour d’un texte biblique, mais sans que cela suive une séquence liturgique. Cette « cantate
funèbre » est traitée musicalement avec tout ce qui fait la puissance du Romantisme allemand : l’orchestre symphonique au
complet, des chœurs puissants et méditatifs et des numéros pour les solistes, un baryton et un soprano.
Le requiem est réputé « allemand » par la langue utilisée, mais aussi du fait qu’il ne suit pas les numéros classiques du requiem
catholique. Il se dégage du choix des textes une dimension humaniste chère aux grands compositeurs romantiques allemands.
Brahms lui-même n’a-t-il pas confié qu’il aurait volontiers appelé son œuvre « Un requiem humain » ?
La première version complète de l’œuvre a été donnée en 1868 à Zurich. Depuis, sa force expressive n’a cessé de valoir à l’œuvre un
succès grandissant, son exigence ne faisant qu’ajouter à la dimension mythique du monument.
Dossier de presse 2014
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25 septembre
26 septembre
Humour
PREMIÈRE MONDIALE
Confidences de Pierre Naftule, co-auteur et metteur en
scène du spectacle Joseph Gorgoni, de A à Zouc, présenté en
création mondiale au Théâtre du Jorat : « Ce n'est plus un
mystère, Marie-Thérèse Porchet n'est pas née Bertholet,
mais Gorgoni. Cette fois, c'est lui, Joseph, seul en scène,
sans jupe ni sac à main ni perruque, qui raconte son histoire
et celle de son personnage, à travers une galerie
impressionnante de gens croisés depuis vingt ans :
journalistes, animateurs télé, collègues humoristes,
directeurs de théâtres, metteurs en scène qui ont des projets
pour lui, spectateurs enthousiastes… ou moins !
Celui qui joue, incarne, habite Marie-Thérèse depuis deux
décennies évoque les femmes de sa vie, celles qui l'ont
inspiré, dont sa grand-maman, sa cheffe de bureau, et une
de ses idoles : Zouc. Sans oublier Dalida, Nina Hagen,
Madonna, Diane Dufresne, Sheila, Claude François, qui ont
largement contribué au fait qu'à l'âge de huit ans, lorsqu'on
demandait à Joseph ce qu'il voulait faire quand il serait
grand, il répondait sans hésiter: « Chanteuse ! »
Dossier de presse 2014
AVEC
JOSEPH GORGONI
ECRIT PAR
PIERRE NAFTULE,
PASCAL BERNHEIM
ET JOSEPH GORGONI
MISE EN SCÈNE
PIERRE NAFTULE
SCÉNOGRAPHIE
GILLES LAMBERT
LUMIÈRES
ALAIN BOON
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Dossier de presse 2014
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5 octobre
DANSE
UNE VALSE AQUATIQUE DÉCOIFFANTE
Le poids des éponges, créée en 2003, est une des créations
emblématiques de la danse contemporaine romande.
On la doit à Guilherme Botelho, patron de la Compagnie
Alias, basée à Genève. Dix ans plus tard, elle n’a pas perdu
une goutte de son brio technique, de son humour décoiffant,
de son énergie débordante. Une recréation qui chamboule
costumes et distribution, mais qui ne touche pas à la
structure originelle. Ce poème aquatique se déroule en trois
temps : samba virevoltante de Chico Buarque, partition
héroïque de Chostakovitch et piano de feu version Scarlatti.
Quant au scénario, selon le journaliste Alexandre Demidoff
(Le Temps), « il est aussi tourmenté dans les faits que
cristallin dans la forme : un trio familial, père, mère et fille,
se décompose et l’on assiste à trois variations surréalistes –
puisqu’il s’agit bien de pervertir jusqu’au burlesque une
situation familière – autour d’une crise. Le dérapage du réel
vers le songe est la marque de fabrique de Botelho. »
On nage dans le bonheur en regardant ces artistes s’ébrouer
sur un tapis, sur un canapé ou dans l’eau. Drôle de crawl
pour une création qui n’est pas sans gravité non plus,
brassant ainsi plusieurs registres.
Dossier de presse 2014
PRODUIT PAR
COMPAGNIE ALIAS
COPRODUCTION
THÉÂTRE FORUM MEYRIN
THÉÂTRE DU CROCHETAN
CHORÉGRAPHIE
GUILHERME BOTELHO
LUMIÈRE
ARNAUD VIALA
SCÉNOGRAPHIE
GILLES LAMBERT
COSTUMES CAROLINE DE
CORNIÈRE
MUSIQUES
CHICO BUARQUE,
RADRIZZANI, CANDICAMO,
DOMENICO SCARLATTI,
DIMITRI CHOSTAKOVITCH
INTERPRÈTES
FABIO BERGAMASCHI,
ELSA COUVREUR,
JOHANNES LIND, ERIK
LOBELIUS,MARIE-LOU
NESPOLO, MADELEINE
PIGUET RAYKOV, AMBRE
PINI, AMAURY RÉOT,
CLAIRE MARIE RICARTE,
CANDIDE SAUVAUX,
CHRISTOS STRINOPOULOS
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Pourquoi une recréation ?
Entretien avec Guilherme Botelho
Que signifie pour vous l’appellation «recréation »?
À quarante ans, on n’écoute pas une musique de Mahler qu’on a aimé à quinze ans de la même manière, on ne remonte pas un
Shakespeare dix ans plus tard sans en donner une autre lecture, on n’apprécie pas un livre de la même façon. La recréation c’est
exactement cela, une façon de revivre une pièce, un sujet, une question et de voir ce que le temps passé, la distance que l’on a
prise, a opéré sur les choses.
C’est comme dans une relation : on évolue, on pense autrement, on apprend de ses erreurs. Avec le temps, on a un rapport aux
choses beaucoup plus lucide ; on éprouve le désir de reparler de la même chose mais avec plus de finesse, de pertinence. On sent
qu’on peut amener le sujet plus loin.
Qu’est-ce qui a motivé cette recréation?
A l’époque, j’avais eu énormément de plaisir à réaliser cette pièce parce qu’elle a du rythme et qu’elle est à la fois drôle, festive et
grave. L’envie de reprendre cette pièce est aussi étroitement liée au public qui avait accueilli le spectacle avec beaucoup
d’enthousiasme. Les retours positifs et les émotions qu’elle avait suscités m’ont donné envie de la retravailler et de voir ce qui
pouvait se passer auprès de ce public près de dix ans après. Ce spectacle surréaliste, onirique et à la fois très concret touche parce
qu’il traite du quotidien: on rentre dans la vie d’une famille, le père, la mère, la fille adolescente… on entre dans leur univers, on
les accompagne dans une tranche de leur vie.
Pourquoi choisir la recréation de cette pièce plutôt qu’une autre?
Cette pièce a marqué une période dans ma carrière. À la fois très différente dans l’esthétique et la dramaturgie, elle présente de
fortes similitudes avec des créations plus récentes comme « Sideways Rain » par exemple. Le lien entre ces pièces est dans le
mouvement qui se répète, évoluant vers toujours plus de minimalisme. Reprendre ce spectacle donne de la perspective au travail
de la compagnie; elle permet une relecture du répertoire, lui donne une lumière supplémentaire.
Que souhaitez-vous apporter à la pièce en renouvelant sa distribution ?
La distribution est effectivement différente mais les interprètes vont travailler sur le matériau existant. En d’autres termes ; la
structure reste la même. Ce qui est intéressant alors c’est de voir comment les nouveaux danseurs vont s’intégrer dans des rôles
définis, comment ils vont trouver leur place et composer avec ce qu’ils sont physiquement et intellectuellement et enfin comment
tout ceci va raisonner sur la scène.
J’aime également l’idée de travailler avec de jeunes danseurs : le danseur d’aujourd’hui n’est pas le même que celui d’il y a dix ans.
Son rapport au temps, à la danse et à la musique est différent. En ajoutant à cela des costumes adaptés à notre époque, on change
incontestablement la dynamique du spectacle. Utiliser ces différences sans renier l’histoire originelle, c’est le but de cette
recréation.
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Théâtre du Jorat: entre accueils et créations, tradition et
modernité (1908-2014)
Le Théâtre du Jorat occupe une place de choix dans le paysage culturel vaudois et romand. Sa structure tout
en bois, qui date de 1908, lui donne un charme unique. Son volume (1000 places) en fait l’une des salles les
plus imposantes. Enfin, sa localisation en pleine campagne, à Mézières (1100 habitants), à 15 kilomètres de
Lausanne, ne cesse de résonner comme un écho au credo de ses fondateurs, réunis à l’époque autour de
l’auteur et metteur en scène René Morax : faire de ce lieu un théâtre populaire, pour tous les publics et
toutes les générations. Depuis le 1er janvier 2011, j’ai l’honneur et la responsabilité d’être le nouveau
directeur de cette Grange sublime, comme on la surnomme. Pour paraphraser le chansonnier vaudois Jean
Villard Gilles, on pourrait dire qu’on a un bien joli théâtre dans ce canton.
Mais comment est-il né ?
En 1903, le Canton de Vaud célèbre le centenaire de sa naissance. Pour fêter dignement cet anniversaire,
Mézières décide de créer une œuvre dramatique directement rattachée à l’histoire du canton et de la région
: La Dîme, de René Morax. Cette première expérience d’un théâtre à la campagne eut un très gros succès,
les spectateurs accourant en foule d’un peu tout le canton. Soutenu par l’enthousiasme de différents
partenaires, René Morax, le décorateur Jean Morax (son frère), Jusseaume (décorateur à l’Opéra de Paris)
et le compositeur Gustave Doret élaborent les grandes lignes d’une construction entièrement en bois, loin
des dorures et des velours rouges traditionnels.
Une aventure qui fait bien sûr penser à celle Maurice Pottecher, qui créa en 1895 le Théâtre du Peuple, à
Bussang, dans les Vosges, dans le même esprit et le même cadre, ou presque : une bâtisse tout en bois
plantée au cœur d’un petit village, préfiguration de la grande vague de la décentralisation théâtrale
française.
Le Théâtre du Jorat est donc inauguré en 1908 avec une nouvelle œuvre de René Morax : Henriette. Suivra
Aliénor en 1910 (qui deviendra un best-seller du Jorat, puisque repris en 1926, 1965 et 1987 !), Dès lors, le
Théâtre du Jorat monte un spectacle tous les deux ans environ, sauf pendant les deux guerres mondiales.
C’est ainsi que 15 œuvres seront créées entre 1908 et 1947, en présence régulière des plus hautes autorités
du pays. Le Conseil Fédéral in corpore s’est plusieurs fois déplacé.
Nouveau souffle, nouvelle structure
Quelques œuvres sont restées célèbres, comme Le Roi David, texte de René Morax, musique d’Arthur
Honegger (1921 – et dont une reprise a marqué la Saison 2013), et La Servante d’Evolène, texte de René
Morax, musique de Gustave Doret (1937). Dès 1950, de nouveaux auteurs apparaissent : Jean Villard Gilles,
Samuel Chevallier, Géo-H. Blanc, Jean-Daniel Bovey, Jean Anouihl, Henri-Charles Tauxe, Emile Gardaz…
Parallèlement aux œuvres nouvelles, dont le succès n’est pas toujours assuré, on reprend régulièrement des
pièces du répertoire de Mézières, mais une certaine désaffection du public apparaît. Le Théâtre du Jorat a
de la peine à trouver un second souffle.
En 1986, le TML Opéra de Lausanne, alors sous la direction de Renée Auphan, présente pour la première
fois un opéra à Mézières, Le Couronnement de Poppée, un opéra baroque de Claudio Monteverdi, dans une
mise en scène de Patrice Caurier et Moshe Leiser. Un triomphe, grâce auquel le Théâtre du Jorat se profile
au niveau international. Le TML Opéra de Lausanne présentera ensuite, et très régulièrement, des opéras à
Mézières - jusqu’en 1998.
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En 1987, le comité nomme Jean Chollet à la direction du Théâtre. La page des miliciens, prenant
entièrement à leur charge la gestion du théâtre, est tournée. Une saison complète est mise en place chaque
année, d’avril à septembre le plus souvent. Des accueils romands, mais aussi parisiens, ainsi que des
créations, comme Le Bourgeois gentilhomme, de Molière (1988), César Ritz and Co, de Bernard Bengloan,
dans le cadre du 700ème anniversaire de la Confédération (1991), ou encore Zorba le Grec, de Nikos
Kazantzaki. En 2008, pour le 100ème anniversaire du Théâtre du Jorat, Jean Chollet écrit et met en scène
M. René et le Roi Arthur, qui évoque l’histoire de la Grange sublime. La même année se termine, hélas, par
un déficit important, menaçant la survie des activités artistiques du Théâtre du Jorat.
L’ancien Conseiller d’Etat vaudois Raymond Junod reprend alors la présidence du Conseil de Fondation. De
nouveaux membres y font leur apparition. En parallèle, la Fondation de famille Sandoz apporte un soutien
financier déterminant. Vu les circonstances, monter une saison complète en 2009 s’avère impossible. Trois
spectacles seulement sont organisés en septembre. La première vraie saison de la nouvelle directrice, AnneCatherine Sutermeister (nommée à 60%), se tient en 2010.
Traversée du miroir
Nouveau changement de directeur, cependant, au début de l’année 2011. L’ampleur du poste nécessite
aujourd’hui une présence à 100%, pourcentage inconciliable avec les autres mandats d’Anne-Catherine
Sutermeister. Laquelle assure néanmoins une passation de pouvoir tout en douceur. Me voici donc à
reprendre le flambeau, comme une traversée du miroir exaltante. L’ancien journaliste à 24 heures (pendant
trente ans), et longtemps critique de théâtre, se retrouve à son tour au-devant de la scène. Au Théâtre du
Jorat, mon objectif est double, dans un même désir de renforcer la pérennité de ce lieu. Préserver la
mémoire des anciens, ceux qui ont eu ce rêve incroyable de bâtir un tel espace culturel dans ce si petit
village, et la vivifier au contact d’artistes contemporains, ceux qui ne cessent de tomber en amour pour ce
théâtre quand ils y jouent.
Entre tradition et modernité : ainsi se joue l’avenir de ce bijou architectural, fragile et imposant, classé
monument historique depuis le début des années quatre-vingt. Des travaux de restauration se sont
multipliés ces dernières décennies (changement des tuiles, des bancs, de la scène, rénovation d’une partie
des loges, construction d’une douche, remplacement à l’identique de la verrière côté jardin, etc). D’autres
sont en préparation. Ils sont devenus indispensables soit pour des raisons de sécurité, soit pour préserver
un outil en bon état, soit pour améliorer un minimum le confort des artistes et des spectateurs. On ne peut
pas faire vivre sept mois par an un aussi grand théâtre sans aménagements, lesquels sont et seront toujours
faits en respectant l’esprit, la structure et l’âme du lieu, en plein accord avec le Service des Monuments
historiques du canton de Vaud.
Impossible de ne pas évoquer le nerf de la guerre : l’argent. Le Théâtre du Jorat n’est pas subventionné à la
hauteur de ce que beaucoup de gens croient. Nous nous autofinançons à hauteur de 85% sur un budget
d’environ 3 millions de francs. Cela veut dire que nous devons trouver chaque année près de deux millions
et demi de francs en termes de sponsoring, mécénat et billetterie. C’est énorme, sachant que dans une
circonférence de trente kilomètres, de Montreux à Morges, en passant par Yverdon-les-Bains, voire
Fribourg, nous avons en concurrence directe une vingtaine de théâtres, souvent mieux équipés
techniquement et dont les subventions leur garantissent une certaine sécurité annuelle.
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Bilan 2013 et projets 2014
On le sait, ce sont d’abord aux communes de soutenir leurs théâtres. Celle de Mézières fait largement ce
qu’elle peut. Le Fonds culturel des communes du Jorat et le Fonds intercommunal des communes du cercle
d’Oron soutiennent également le Théâtre du Jorat. Mais il y a une limite naturelle, pourrait-on dire : celle
du bassin de population. Ce sont la plupart du temps des villages ou de grosses bourgades. Pas de miracle :
il faut aller vers Lausanne et la Riviera, par exemple, pour attirer des spectateurs vers le Jorat. L’Etat de
Vaud a fortement augmenté son appui financier depuis 2009 à la Grange sublime. Cet élan a été renforcé,
compte tenu de la qualité reconnue des programmes artistiques, du nombre croissant de spectateurs et du
caractère exceptionnel, hors-cadre, de sa localisation et de son histoire. Une convention sur trois ans
(renouvelable) a été signée en août dernier entre le Théâtre du Jorat, la commune de Mézières et l’Etat de
Vaud.
Ce soutien dans la durée a fait l’effet d’un domino avec d’autres partenaires, comme la Banque cantonale
vaudoise, l’ECA et la Vaudoise Assurances qui, eux-aussi, ont accepté de rester partenaires au moins les
trois prochaines années.
Le succès des dernières saisons confirme la pertinence des choix initiés en 2009. A savoir renouer les liens
avec les institutions culturelles romandes et se profiler comme un lieu à la fois d’accueil et de création. En
clair : développer un programme festif, ludique, ambitieux, parfois audacieux mais adapté au lieu.
Le Théâtre du Jorat doit rester accessible à tous, plus particulièrement en période de crise économique.
Tant de gens ne sont encore jamais venus dans la Grange sublime. C’est ainsi que l’immense majorité des
prix des places ont été baissés en 2012, parfois de manière drastique. Il est possible désormais de s’abonner
dès cinq spectacles et non plus six. Objectif : que les spectateurs payent moins cher tout en venant plus
souvent au Jorat.
Parmi les nouveautés :
- Des concerts de chanson, qui font venir un public différent voire plus jeune au Jorat : Laurent Voulzy et
Camille en 2012, Stephan Eicher, Thierry Romanens et Michael Gregorio en 2013 ou encore Julien Doré en
2014.
- Nouveau site Internet : il a été entièrement refait, plus joli, plus fluide, plus complet.
- Nouveau logiciel de billetterie : nous avons choisi Rodrigue (France), l’une des deux plus grosses
entreprises en la matière ; sont déjà équipé de ce logiciel le Grand-Théâtre de Genève, le Théâtre de
Beausobre, l’Octogone (Pully) et Nuithonie (Fribourg), entre autres.
- Print at home : un full web service a été mis en place entre le site et le logiciel de billetterie ; les clients
peuvent acheter leurs places sur notre site tout en les visualisant depuis chez eux.
Dès mars 2014, il sera également possible d’acheter les billets en ligne via les téléphones mobiles ou les
tablettes.
Le chantier du siècle
Le projet de construction de deux annexes (technique et administrative) sur le site est toujours d’actualité.
C’est le chantier du siècle pour le Théâtre du Jorat. Sa réalisation est espérée pour 2016 voire 2017.
Rappelons que ce projet est lié au prêt (sans intérêt et sans garantie, remboursable au 31 décembre 2012 au
plus tard) accordé en 2009 par la Fondation de famille Sandoz. Soit 2'650'000.- Il a permis le
remboursement intégral des dettes de la Fondation du Théâtre du Jorat. Mais il est lié à la vente de la Villa
du Théâtre, actuellement en cours.
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Rappelons aussi que quatre bureaux d’architectes vaudois ont été mandatés à l’occasion du mandat d’études
parallèles. La commission des experts du Jorat a choisi le projet de M. Danilo Mondada. Un avant-projet est
en phase finale d’élaboration. Le budget de construction du projet lauréat est pour l’instant estimé à 8,9
millions environ, équipements et aménagements extérieurs compris.
Dans ces conditions, il était impératif de trouver rapidement de nouveaux locaux pour l’administration et la
billetterie. Par miracle, cela fut fait en début d’année 2013. La billetterie se trouve désormais dans le petit
chalet en face du Théâtre, de l’autre côté de la route, et l’administration a pu prendre place dans une petite
villa, à cinquante mètres du chalet, direction Carrouge.
En attendant, le Théâtre du Jorat poursuit son chemin. En espérant que la richesse et la qualité de la
programmation, comme celle de l’accueil (des artistes, des spectateurs, des partenaires), renforcent le
rayonnement du théâtre et le plaisir des gens de s’y rendre.
Michel Caspary
Directeur du Théâtre du Jorat
Mézières, le 28 novembre 2013
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LE THEATRE DU JORAT REMERCIE
Collectivités publiques
Etat de Vaud
Commune de Mézières
Fonds Culturel des Communes du Jorat
Fonds Intercommunal des Communes du Cercle d’Oron
Sponsors de Saison
Banque Cantonale Vaudoise
ECA Etablissement Cantonal d’Assurance
Mécènes / Sponsors
Fondation de Famille Sandoz
Loterie Romande
Fondation Leenaards
Fondation Pittet – Société Académique Vaudoise
Centre Patronal, Paudex
Vaudoise Assurances
GÉRIFONDS, direction de fonds de placement
Fondation Notaire André Rochat
Nestlé : soutien les tarifs jeunes -26 ans
TL Transports publics de la région lausannoise
Cercle des amis
Fiduciaire BDO SA
Partenaires
Partenaires média
Commune d’Attalens
Commune d’Arzier
Commune de Cheseaux
Commune d’Epalinges
Commune de Forel (Lavaux)
Commune de Paudex
Commune de Puidoux
Commune de Saint-Sulpice
24 Heures
RTS – Radio Télévision Suisse Romande
Club des Entrepreneurs
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LE CONSEIL DE FONDATION
Franco del Pero, président
Gaston Albisser
Renée Auphan
Jean-Claude Badoux
Pascal Besnard
René-Marc Blaser
Mathias Burnand
Jean-Pierre Cavin
Patrice Guenat
Marie-Claude Jequier
Raymond Junod
Dominique Meyer
Guy Mustaki
Roland Niklaus
Yves Noël
Paul Perlini
Christian Ramuz
Christophe Reymond
Jacques Richter
Laurent Rivier
Stéphane Saugy
Michelle Schenk
Anne-Catherine Sutermeister
Olivier Verrey
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L’ÉQUIPE DU THÉÂTRE DU JORAT
Michel Caspary, directeur
Florence Boldrini, administratrice
Jérôme Ingravallo, directeur technique
Christine Presset Beimowski, responsable de la billetterie
Christopher Bugot, en charge du marketing, de la communication, resp. billetterie informatisée
Vreni Haldi, intendance et accueil des artistes
Jacqueline Gavillet, responsable de la buvette
Brigitte Tschudin, administration
Fabienne Gander, collaboratrice à la billetterie
Jonas Guyot, collaborateur à la billetterie
Régina Zwahlen, comptable
Sans oublier les portières, les placeuses, les collaboratrices de la
buvette, les techniciens, les pompiers, les samaritains et la police
communale de Mézières.
PHOTOS
Des photos des spectacles et du Théâtre du Jorat sont disponibles sur www.theatredujorat.ch dans
la partie presse (en haut à droite de la home page)
Rédaction Michel Caspary
Conception Christopher Bugot
THEATRE DU JORAT
Michel Caspary, direction
Tél. 0041.21.903.07.43
Fax.0041.21.903.07.41
E-mail : [email protected]
Christopher Bugot, communication
Tél. 0041.21.903.07.44
E-mail : [email protected]
www.theatredujorat.ch
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