Epreuve composée de SES n°13 Cette épreuve comprend trois parties. 1 - Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre du programme de l'enseignement obligatoire. 2 - Pour la partie 2 (Étude d'un document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant une démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de traitement de l'information. 3 - Pour la partie 3 (Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet : - en développant un raisonnement ; - en exploitant les documents du dossier ; - en faisant appel à ses connaissances personnelles ; - en composant une introduction, un développement, une conclusion. II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation. Première partie : mobilisation des connaissances (6 points) 1 / Pourquoi utilise-t-on l’IDH comme indicateur complémentaire du PIB? (3 points) 2 / Comment les institutions peuvent – elles favoriser la croissance économique? (3 points) Deuxième partie : étude d’un document (4 points) Question : Vous présenterez le document puis vous analyserez l’évolution de la productivité du travail et de la croissance économique de 1950 à 2010. Taux de croissance de la productivité horaire et du PIB en France et au Japon (1950-2010) Taux de croissance du PIB (moyenne annuelle en %) France Japon Taux de croissance du PIB par heure (moyenne annuelle en %) France Japon 1950-1973 1973-1998 1998-2010 5,05 7,74 2,54 2,7 1,1 1,7 1950-1973 1973-1998 1998-2010 5,05 9,29 2,1 2,97 1,5 1,5 Source : A. Maddison, L’Économie mondiale, une perspective millénaire, OCDE 2002. Document1 Page 1 sur 2 M. Gosse. Aix-Marseille Troisième partie : raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire (10 points) À l’aide du dossier documentaire et de vos connaissances, vous montrerez comment le progrès technique peut favoriser la croissance économique. Document 1. Défini comme un accroissement de la connaissance que les hommes ont des lois de la nature appliquées à la production, le progrès technique a deux caractéristiques fondamentales. D'une part, il transforme les autres facteurs, créant des opportunités d'investissement qui, sans lui, n'existeraient pas. L’accumulation de capital humain est aussi dynamisée par l'extension du savoir ce qui explique l'allongement des études et la croissance de la part de la population qui y a accès. D'autre part, il apparaît comme un bien public cumulatif car chaque découverte s'appuie sur d'autres découvertes faites par le passé. Selon les mots de Newton, « Nous sommes des nains montés sur des épaules de géants » : il suffit d'apporter une amélioration très mineure à un résultat important pour obtenir un résultat plus fort encore. Ainsi Gutenberg, pour réaliser le premier système d'imprimerie, a utilisé sa maîtrise de la métallurgie et de la mécanique. De même, la réalisation des grandes innovations modernes, telles l'automobile ou l'avion, a nécessité le rassemblement de connaissances de la plus grande diversité. Source : D’après Dominique Guellec, Pierre Rallé, Les Nouvelles théories de la croissance, La Découverte, coll. « Repères », 2003. Document 2. Croissance économique et effectifs de chercheurs dans quelques pays (1995-2009) Taux de croissance annuels moyens (en % ; 19952009) (1) Japon États-Unis France Espagne Italie PIB Facteur capital 1,1 2,5 1,7 2,9 0,8 0,6 0,9 0,7 1,2 0,7 Facteur travail - 0,6 0,3 0,3 1,6 0,4 Productivité globale des facteurs 1,1 1,3 0,7 0 - 0,4 Nombre de chercheurs pour 1000 actifs occupés(2) 1995 2007 10,11 8,13 6,66 3,49 3,46 11,02 9,722(3) 8,39 5,94 3,69 (1) Les totaux des données des colonnes 3 à 5 peuvent ne pas être égaux aux données de la colonne 2 en raison des arrondis (2) Équivalent temps plein (3) Donnée 2006 Source : OCDE Document1 Page 2 sur 2 M. Gosse. Aix-Marseille