II C Milieux naturels, espèces inféodées et intérêt écologique

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C. Milieux naturels, espèces inféodées et intérêt écologique
Présentation générale
Avec plus de 2000 hectares de territoire, à grande distance des premiers pôles
économiques, la commune de Saint-Pierre-de-Varennes dispose de vastes ensembles naturels potentiellement à l'abri d'activités humaines fortement nuisantes.
L'élevage de bovins qui constitue la principale activité est relativement conservatrice
des principaux habitats avec toutefois un impact limité sur la qualité des eaux superficielles.
La forêt couvre une grande étendue : 448 hectares. La presque totalité (445 hectares) est privée, sous gestion du Centre Régional de la Propriété Forestière
(CRPF). L'objectif poursuivi par le CRPF est la gestion durable des forêts privées,
par plan simple de gestion. Le peuplement est de type feuillus dominants ; un seul
secteur accueille des plantations résineuses. Cette conservation du peuplement
d'origine est très favorable à une gestion écologique de la forêt.
Cette commune du Morvan, qui correspond traditionnellement à des milieux très
bocagers, a vu son maillage de haies s'éclaircir fortement au cours des dernières
décennies. Ce phénomène n'est pourtant pas similaire sur les communes voisines...
Les milieux les plus intéressants et les plus fragiles sont constitués par les vallées
humides du ruisseau de Brandon, du ruisseau en contrebas et à l'Est du bourg et du
ruisseau du Bas des Reuils. Il convient d'ajouter l'intérêt écologique de l'étang de
Brandon et des différents plans d'eau qui subsistent dans la commune.
La coupure opérée par la ligne du TGV, à l'Ouest de la commune est préjudiciable
aux déplacements de la faune terrestre.
Nous analyserons ci-après les différents milieux naturels, habitats et espèces inféodées recensés sur la commune.
1. Les espaces forestiers
Sources : Carte forestière du département de Saône-et-Loire
Les boisements de la commune sont situés principalement sur les marges du territoire, notamment au NE de l’Etang de Brandon, vers Valsantin, au Nord et à
l’Ouest de Drevin, et au SE de la RD1, sur le versant de la dépression de la
Dheune. De nombreux petits boisements morcelés sont également situés vers Drevin, la Rouelle, et entre Luchet de l’étang de Brandon. Dans l’ensemble, ces boisements sont dominées par le Chêne avec Hêtre, Tilleul et Erable en accompagnement.
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!
RD
131
Commune de Saint-Pierre-de-Varennes
VUE AERIENNE DU TERRITOIRE
ET OCCUPATION DU SOL
Valsantin
Les Charbottins
Saint-Marc
25
RD2
Les Badets
La Planche
Les Vernizots
Couches
Chalon-sur-Saône
Chagny
Beaune
Drevin
RD131
La Bonneau
Les Affouages
Brandon
RD
431
L'Allée
La Rouelle
RD
1
Le Foulon
Sous le Chateau
Les Bruyères
La Batisse
Les Bernaux
Ez Chavannes
Vernotte
Le Bourg
131
RD
Pré Marion
Salière
Grizy
RD131
Luchet
Anxin
Les Hauts
de Chégnot
Les
Couchets
1
RD
Le Pique-Boeuf
RD
131
1
RD
984
RD
Le Creusot
La Baujarde
Echelle : 1/25 000e
Orthophoto
© IGN - PARIS - Autorisation n°5211-005
Bureau Natura
26 mars 2012
La carte forestière du département de Saône-et-Loire, éditée par le Ministère de
l’Agriculture et de la Forêt, fait apparaître différentes qualités de boisements. Ces
boisements présentent localement des espèces floristiques rares et protégées
(Orchidées) :
• Taillis sous futaie enrichis : Il s’agit du Bois des Niolets et du Bois des Marauds, à
l’Est et à l’Ouest de l’étang de Brandon, et du Bois du Gour (à l’Ouest de Drevin),
ainsi que du Bois du fort de Luchet et d’une partie du Bois du Crot vers la Baujarde.
• Taillis sous futaie normaux : Un ensemble assez important se trouve à l’Ouest de
Drevin, un autre de petite taille au SO du château de Brandon.
• Taillis simple et assimilés : Ils sont localisés principalement au NE de la Baujarde
et à l’Ouest de Salière.
• Les “boisements morcelés” : sont situés pour les plus importants sur les versants
de la vallée de la Dheune, au NE de la Rouelle, et autour de Drevin, vers les Charbottins, et entre Luchet et le Château de Brandon.
• Les friches sont rares sur Saint-Pierre-de-Varennes. Un seul espace apparaît sur
la carte topographique, vers Valsantin.
Ce descriptif est utilement complété par les données fournies par l'IFN sur la cartographie ci-dessous.
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!
Source : IFN – fond IGN autorisation n°5211-005
Le sous-bois est occupé par le Chèvrefeuille, le Troène, le Lierre, l’Aubépine et la
Viorne lantane.
Ces forêts de plaine abritent également une avifaune intéressante :
Grive
Sitelle
Pic épeiche
Pic noir
Troglodyte
Fauvette à tête noire
Pouillot véloce
Mésanges
Buse
Milan noir
Chouette hulotte
Parmi les mammifères, il convient de signaler l’abondance du Chevreuil, souvent
observé sur les routes. Les Sangliers bien que moins nombreux, sont
régulièrement observés au passage.
La forêt abrite encore des petits carnivores sauvages, l'écureuil, le hérisson, la
taupe et différentes espèces de micro-mammifères.
Les amphibiens et reptiles sont représentés par la Grenouille rousse, le Crapaud
commune et la Couleuvre à collier. La vipère aspic est notée de façon sporadique
et présente un déclin marqué au niveau national.
Des mares forestières sont également nombreuses et ajoutent un intérêt et une
diversité importante sur le plan de la faune et de la flore. Elles sont notamment
des lieux de reproduction pour les amphibiens.
Dans l’ensemble, les massifs forestiers sont habités par une faune variée mais
commune.
Les bois des Marauds et Drevin sont englobés dans la Z.N.I.E.F.F. n° 3280 en
raison de sa valeur écologique.
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!
“Intérêt biologique : forêt comportant une population d’une Orchidée extrêment
rare en Bourgogne et nouvellement reconnue (Epipactis purpurata) en deux ou
trois localités voisines seulement. Au contact, prairie marécageuse très riche en
espèces, dont l’Orchidée Epipactis palustris, plante réputée calcicole”.
Par ailleurs, une ZNIEFF de type II « Autunois » n° 0002 concerne les massifs
forestiers sur le lieu-dit « Bois des Mouille Claude », à l'Ouest de l'étang de
Brandon. Cette vaste ZNIEFF qui englobe plusieurs communes correspond au
Plateau d'Antully. Elle est composée de boisements, landes, prairies, marais,
tourbières et cours d'eau, d'étangs et de milieux bocagers.
2. Les prairies
Elles occupent de vastes espaces entrecoupés de haies et bosquets (voir cartographie des cultures ci-dessous – en vert les espaces considérés comme prairie
permanente, et en jaune ou jaune pale, les espaces en culture).
Source : RPG Anonyme 2009 MAAPRAT-ASP – fond IGN autorisation 5211-005
La prairie humide en bordure de cours d’eau ou de mares regroupe des espèces
communes :
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!
Prairie
Arrhenatherum elatius
Avoine élevée
Dactylis glomerata
Dactyle aggloméré
Poa pratensis
Pâturin des prés
Agrostis capillaris
Agrostide capillaire
Holcus lanatus
Houlque laineuse
Anthoxanthum odoratum
Flouve odorante
Festuca rubra
Fétuque rouge
Bromus hordeaceus
Brome mou
Trifolium repens
Trèfle rampant
Trifolium pratense
Trèfle des prés
Centaurea jacea subsp. jacea
Centaurée jacée
Leontodon hispidus
Liondent hispide
Ranunculus acris
Renoncule acre
Plantago lanceolata
Plantain lancéolé
Taraxacum offic
Leucanthemum vulgare
Marguerite
Achillea millefolium
Achillée millefeuille
Luzula campestris
Luzule champêtre
Rumex acetosa
Oseille
Galium mollugo
Gaillet mou
Daucus carota
Carotte sauvage
Heracleum sphondylium
Berce commune
Malva moschata
Mauve musquée
Pimpinella saxifraga
Petit boucage
Lotus corniculatus
Lotier corniculé
Sanguisorba minor
Petite sanguisorbe
Silene latifolia alba
Silène blanc
3. Les prairies humides
Complexe d’anciennes prairies humides à marécageuses fauchées et/ou pâturées :
Les espèces floristiques généralement observées sont les suivantes :
Juncus effusus, Juncus conglomeratus, Equisetum fluviatile, Glium palustre,
Lythrum salicaria, Phalaris arundinacea, Sparganium ramosum, Lotus pedunculatus, Cirsium palustre, Caltha palustris, Iris pseudacorus, Lysimachia vulgaris, Lyco-
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pus europaeus, Carum verticillatum, Mentha aquatica, Achillea ptarmica, Silene floscuculi, Angelica sylvestris.
Dans l’ensemble, ces milieux sont pâturés par des boeufs charolais de façon extensive. L’action du pâturage et l’ajout d’amendements fertilisants opèrent peu à peu
une modification de la flore d’origine.
La faune inféodée à ces milieux est commune mais relativement riche en densité.
Parmi les oiseaux, on note les espèces caractéristiques suivantes :Bruant jaune,
traquet tarier, sylvidés, corvidés, rapaces diurnes et nocturnes.
Parmi les mammifères, nous notons la présence du Chevreuil, du Sanglier, du
Renard et de différents mustélidés.
Localement, La Grenouille rousse et la Couleuvre à collier habitent ces vastes
espaces.
4. Réseau bocager
Le maillage bocager est plus ou moins dense selon les endroits. Il est aujourd’hui
beaucoup moins serré suite au remembrement. Les haies sont le plus souvent
taillées à hauteur d’homme et servent de clôtures naturelles pour les bovins. Les essences rencontrées dans les haies sont constituées de Robinier, Chêne, Frêne,
Charme, Saule.
La strate herbacée, enfin, est assez diversifiée et regroupe pour la plupart des
espèces communes de la prairie naturelle : Géranium herbe-à-robert, Lychnis, Stellaire hollostée, Gaillets, Violette, Salicaire, Pissenlit...Sur le seul plan hydraulique,
les haies jouent un rôle très important sur la régulation des eaux de surface et souterraines, en freinant le ruissellement (entraînement de l’arène granitique) et en
favorisant l’infiltration sur place.
La faune est commune et diversifiée et en tous points semblable à celle rencontrée
en prairie.
5. Les arbres isolés
Les arbres isolés sont nombreux sur la commune de Saint-Pierre-de-Varennes,
souvent proches des habitations anciennes dans les nombreux hameaux que
compte la commune, mais également au milieu de vastes pâtures. Ils sont assez
bien répartis sur l'ensemble de la commune.
Parmi les essences rencontrées, les plus fréquentes sont le Frêne, le Charme, le
Chêne, le Saule blanc, et le Peuplier. Certains sujets par leur développement et leur
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!
situation constituent des points de repère dans le paysage qu’il convient de conserver.
6. Végétation de rive de l’étang de Brandon et des cours d’eau
La végétation des rives de l'étang de Brandon est commune : Aulne, Saule fragile
et Saule blanc, Peuplier de culture, Chêne, Frêne, Peuplier d’Italie, Frêne, Cornouiller sanguin, Aubépine. Nous n’y avons pas relevé d’espèces floristiques très
originales. Cette végétation apporte cependant un complément à la diversité des milieux.
La végétation des cours d’eau est également digne d’intérêt ; la ripisylve est généralement constituée des espèces suivantes :
Ripisylve
Strate arborescente
Alnus glutinosa
Aulne glutineux
Fraxinus excelsior
Frêne élevé
Salix alba
Saule blanc
Quercus robur
chêne pédonculé
Strate arbustive
Rubus sp.
Ronces
Sambucus nigra
Sureau noir
Crataegus monogyna
Aubépine à un style
Prunus spinosa
Epine noire
Corylus avellana
Noisetier
Viburnum opulus
Viorne aubier
Euonymus europeus
Fusain d'Europe
Malus sylvestris
Pommier sauvage
Strate herbacée
Urtica dioica
Ortie dioïque
Glechoma hederacea
Lierre terrestre
Stellaria holostea
Stellaire holostée
Calystegia sepium
Liseron des haies
Phragmites communis
Roseau commun
Geum urbanum
Benoite commune
Filipendula ulmaria
Reine des prés
Arum maculatum
Gouet tacheté
Heracleum sphondylium
Berce commune
Carex pendula
Laîche penchée
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La végétation aquatique est surtout représentée par l’Elodée du Canada et la
Callitriche, ainsi que par la Renoncule aquatique sur l'étang de Brandon.
La faune associée à la ripisylve regroupe beaucoup d’espèces appartenant au
milieu bocager. En dehors de celles-ci, il faut signaler la présence des espèces
suivantes :
. Martin pêcheur
. Héron cendré
. Râle d’eau
. Poule d’eau
. Foulque
. Bergeronnettes (grise et des ruisseaux)
. Loriot
. Pic épeiche
. Pic vert
. Canard colvert....
L’étang de Brandon est par ailleurs un plan d’eau qui joue un très grand rôle pour
une avifaune hivernante et de passage.
Les mammifères sont représentés par l’Hermine, le Rat musqué et le Putois.
L'étang de Brandon est englobé dans la ZNIEFF de type I n°0002. 1213,
notamment pour son intérêt floristique et avifaunistique.
7. Les mares
Les mares sont assez nombreuses et quelquefois de surface importante à SaintPierre-de-Varennes. Elles sont creusées à proximité immédiate des fermes ou dans
certaines pâtures. Certaines d’entre elles sont envahies par la végétation. Les espèces végétales qui poussent autour des mares se sont implantées naturellement :
. Joncs
. Carex
. Massette
. Saules (blanc, rampant, marsault)
. Potamot
. Iris faux acore
. Frêne…
Les mares sont susceptibles d’accueillir les oiseaux et certains poissons.
Mais leur particularité réside dans la présence de très nombreux insectes aquatiques et autres, qui trouvent dans les mares d’irremplaçables zones de reproduction.
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Les mares sont aussi des refuges indispensables pour certains amphibiens et reptiles :
. Crapaud commun
. Crapaud sonneur
. Grenouille rousse
. Grenouille verte
. Salamandre
. Triton
. Couleuvre à collier...
L’étang de Brandon constitue un important réservoir d’eau potable et offre un remarquable cadre naturel. Compte tenu de son étendue et de son mode de gestion, ce
plan d’eau forme un ensemble bien protégé, favorable au développement de la
végétation et de la faune en général. La fréquentation estivale (promeneurs,
pêcheurs...), bien que régulière, est en effet localisée et bien diluée, et ne perturbe
pas l’équilibre de l’écosystème.
8. Les vergers
Les vergers sont généralement implantés à proximité des habitations. La production de fruits est essentiellement à usage privé. Les espèces cultivées sont variées
et servent à la consommation familiale : poirier, pommier (“Belle Fille de Salins”)
noyer, cerisier, pêcher...
Une avifaune commune fréquente ces formations ainsi qu’une petite faune commensale de l’homme :
Rapaces diurnes et nocturnes
Mustélidés
Insectivores
Chiroptères
micro-mammifères
Hérisson
Batraciens et reptiles
Insectes divers.
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9. Délimitation de corridors naturels :
La reconnaissance de terrain des différents écosystèmes et habitats a permis de
repérer les principaux corridors naturels à préserver dans le cadre du P.L.U. Les
corridors naturels sont des ensembles de milieux reliant entre eux différents types
d'habitats indispensables à la vie de nombreuses espèces animales mais également végétales. Ils sont nécessaires aux migrations et à la circulations des gênes
de toutes les espèces (brassage des populations).
Les corridors naturels - qui peuvent aussi être regardés comme des continuums biologiques - ont pour objectif de « restaurer » la fragmentation des habitats qui s'est
considérablement développée ces dernières décennies, par l'expansion urbaine
exponentielle, l'exploitation des ressources naturelles, la création d'infrastructures
routières et le développement des grandes surfaces de culture industrielle, pour ne
citer que les causes les plus importantes. De ce point de vue, la commune de SaintPierre-de-Varennes offre un exemple très caractéristique avec la coupure opérée
par la ligne du TGV.
La cartographie des principaux corridors naturels prend en compte les continuités
écologiques en connexion avec les principaux grands écosystèmes (milieu et
espèces inféodées) présents sur la commune : plans d'eau, vallées humides, prairies bocagères, massifs boisés... Ces éléments sont figurés sur la carte de hiérarchisation écologique des milieux.
Conclusion
Les milieux naturels recensés ne sont pas exceptionnels sur un plan biologique,
sauf très localement quant ils abritent quelques espèces rares et protégées (Orchidées...). Mais une attention particulière doit être portée aux zones humides, aux
cours d'eau et plans d'eau et aux secteurs de bocage dense. La gestion des haies
hautes (non taillées) doit être privilégiée pour préserver la bio-diversité. Des recherches complémentaires seraient utiles pour préciser le statut du crapaud sonneur, de l'écrevisse à pattes blanches et de l'aigle botté. Le recensement des chiroptères n'est pas réalisable dans le cadre du P.L.U., compte tenu de la complexité
d'étude de cette catégorie de faune. On peut toutefois estimer la population de ces
insectivores en bon état de conservation, compte tenu de la prédominance de l'élevage sur la commune et de l'importance des zones humides bocagères. Des mesures de surveillance adaptées doivent enfin concerner les rejets d'origine agricole
et leur impact sur les eaux de surface ; il en est de même pour les épandages de
fertilisants et traitements chimiques à proximité des cours d'eau et plans d'eau qui
peuvent être source de pollution.
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!
Commune de Saint-Pierre-de-Varennes
ESPACES A FORTES POTENTIALITES BIOLOGIQUES ET
CONTINUITES ECOLOGIQUES (HORS ZNIEFF) :
ZONES HUMIDES ET PRINCIPAUX ENSEMBLES FORESTIERS
0
m.
1000
1/25 000e
Echelle : 1/25 000e
Légende
Hydrologie
Zones humides et principaux ensembles
forestiers
Carte IGN 1:25000e n°2925E-O
© IGN - PARIS - Autorisation n°5211-005
Bureau Natura
02 mai 2011
10. Hiérarchisation écologique de la commune :
Présentation des différents niveaux d’intérêt
La valeur écologique des milieux considérés est basée sur les quatre grands critères suivants :
· présence d’espèces ou d’associations rares
· diversité spécifique et écologique
· degré d’artificialisation
· importance dans l’équilibre écologique de la commune.
La hiérarchisation de l’espace, opérée au niveau de la commune, a pour but, notamment, de :
• Permettre une gestion raisonnée des ressources naturelles
• Assurer une certaine qualité de vie aux habitants de la commune
• Réduire la consommation d’espace
• Préserver au maximum la végétation naturelle
• Préserver au maximum les espèces animales
• Maintenir les grands équilibres biologiques
• Maintenir la diversité biologique de la commune
• Protéger les eaux de surface
• Permettre un développement cohérent de la commune
• Protéger et mettre en valeur les paysages naturels
• Guider les choix d’aménagement dans le sens de l’intérêt général.
Une carte (ci-après) est alors établie selon des niveaux de valeur allant de 1 à 3 :
Intérêt écologique :
“
“
“
“
très important
important
moyen à faible.
L’intérêt écologique très important prend en compte notamment les zones classées en Z.N.I.E.F.F. (Bois des Marauds et de Drevin, étang de Brandon et ses alentours, ainsi que les principales vallées humides qui abritent des espèces végétales
et animales rares, protégées et/ou menacées).
L’intérêt écologique important considère les principaux massifs forestiers qui
forment d’importants réservoirs biologiques, notamment favorables à l'avifaune et à
la grande faune terrestre, et les embryons de vallons humides rattachés à des
ensembles plus importants.
L’intérêt écologique moyen à faible
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Commune de Saint-Pierre-de-Varennes
HIERARCHISATION ECOLOGIQUE DES MILIEUX
0
m.
1000
1/25 000e
Echelle : 1/25 000e
Légende
Intérêt écologique très important
Intérêt écologique important
Intérêt écologique moyen ou faible
ou corridor écologique
EchelleContinuité
: 1/16 000e
Carte IGN 1:25000e n°2925E-O
© IGN - PARIS - Autorisation n°5211-005
Bureau Natura
02 mai 2011
Il considère les zones bocagères où les pâturages restent dominants et forment un
ensemble biologique potentiellement riche à des titres divers, avec la présence de
petits plans d’eau et de ruisseaux d’importance variable. Ces milieux offrent les particularités suivantes :
- Habitat d’une faune et d’une flore variées ;
- Milieu biologique potentiellement riche, diversifié et fragile ;
- Micro-paysages originaux.
Ce classement considère également le reste de la commune, et en particulier les
terres agricoles dont l’occupation par les pâturages, sur de grandes surfaces, est à
l’origine de milieux plus banals, à mesure que l’on se rapproche des espaces
construits.
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