DOSSIER DE PRESSE - Théâtre Vidy

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THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE
AV. E.-H. JAQUES-DALCROZE 5
CH-1007 LAUSANNE
DOSSIER DE PRESSE
MASSIMO FURLAN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE
Un jour
1.10. – 12.10.2014
Salle Charles Apothéloz
© DR
Presse et communication
Sarah Turin / Coralie Rochat
T +41 (0)21 619 45 21/74
[email protected]
[email protected]
www.vidy.ch
MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR
MISE EN SCÈNE ET SCÉNOGRAPHIE :
MASSIMO FURLAN
DRAMATURGIE :
CLAIRE DE RIBAUPIERRE
ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE :
LAURENT GACHOUD
LUMIÈRE :
ANTOINE FRIDERICI
MUSIQUE :
STÉPHANE VECCHIONE
SON :
PHILIPPE DE RHAM
VIDÉO :
BASTIEN GENOUX
COSTUMES :
SEVERINE BESSON
MAQUILLAGE :
JULIE MONOT
CONSTRUCTION DU DÉCOR :
ATELIERS THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE
RÉGIE PLATEAU :
HERVÉ JABVENEAU
ADMINISTRATION :
CLAUDINE GENELETTI
STAGIAIRES :
CLAIRE VIONNET
PASCALE RENARD
DIFFUSION :
AURÉLIE MARTIN
AVEC :
DIANE DECKER
ANNE DELAHAYE
PIERRE-OLIVIER DITTMAR
MASSIMO FURLAN
SUN-HYE HUR
GIANFRANCO PODDIGHE
STÉPHANE VECCHIONE
PRODUCTION :
NUMERO23PROD
COPRODUCTION :
THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE
LES THÉÂTRES DE LA VILLE DE
LUXEMBOURG
AVEC LE SOUTIEN DE :
VILLE DE LAUSANNE
PRO HELVETIA – FONDATION SUISSE
POUR LA CULTURE
ÉTAT DE VAUD
LOTERIE ROMANDE
FONDATION ERNST GÖHNER
MERCI À MARC AUGÉ, JANE BIRKIN, VINCIANE DESPRET, DANIEL FABRE, MARTY FRERIKSEN, SERGE MARGEL
DURÉE : 1H10
AGE : DÈS 12 ANS
RÉPÉTITIONS ET CRÉATION À VIDY ET AUX THÉÂTRES DE LA VILLE DE LUXEMBOURG
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MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR
PRÉSENTATION
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MASSIMO FURLAN
& CLAIRE DE
RIBAUPIERRE
Un jour
L’iconographie du fantôme est immense, omniprésente: corps évanescents, ombres,
luminescences, souffles, traces blanches. S’il est ce qu’on ne voit pas, ce qui échappe
mais dont la présence est tout de même révélée, le spectre dispose de tout un éventail
de représentations, selon les époques, selon les cultures. Dont la plus simple et la plus
canonique est le drap blanc troué pour le regard, celle du gentil fantôme en somme.
Le projet de Massimo Furlan et Claire de Ribaupierre, «Un jour», pose la question de
la croyance en l’invisible, des échanges possibles entre les morts et les vivants, de la
porosité de ces deux mondes, des émotions qui s’échangent au-delà de la fin.
Sur le plateau, six personnages aux prises avec des réalités macabres ou légères,
burlesques ou poétiques, dans une esthétique très performative et complètement
hybride. Sans que l’on sache toujours qui est mort, qui est vivant.
S’il est ce qu’on ne voit pas, ce qui échappe mais dont la présence est tout de
même révélée, le spectre dispose de tout un éventail de représentations, selon
les époques, selon les cultures.
Furlan établit à l’avance un script, des séquences, des enchaînements visuels qu’il
dessine pour ensuite les mettre à l’épreuve des répétitions. Il développe souvent ce
qu’il appelle des images longues, soit des moments arrêtés qui distinguent son art
scénique à la fois du théâtre et du cinéma, qui aspirent le spectateur dans un temps
de contemplation et de réception étrange, distendu, troublant. Ici, il s’agit de laisser
venir des images, des voix, des corps, sans les figer dans une parole. D’évoquer le lien,
la peur, les larmes, la séparation, la souffrance, le coeur, le rêve, l’apparition. Pour se
demander si les absents, qui nous hantent au quotidien, nous permettent d’inventer de
nouvelles communications, de renouveler nos systèmes de signes.
1.10. – 12.10.
Salle Charles Apothéloz
Mercredi
1.10. 20h
Jeudi
2.10. 19h
Vendredi 3.10. 20h
Samedi
4.10. 19h
Dimanche 5.10. Relâche
Lundi
6.10. Relâche
Mardi
7.10. 20h
Mercredi
8.10. 20h
Jeudi
9.10. 19h
Vendredi 10.10. 20h
Samedi
11.10. 19h
Dimanche 12.10. 15h
UN JOUR
EN TOURNÉE
2014
Théâtre Vidy-Lausanne
1.10. – 12.10.
Théâtre de la Cité
Internationale, Paris, FR
16.10. – 18.10
Les Théâtres de la
Ville de Luxembourg,
Luxembourg, L
12.11. – 13.11
Comédie de ClermontFerrand, FR
3.12. – 4.12
Et aussi à Vidy:
EXPOSITION
Plusieurs œuvres
vidéo de Massimo
Furlan seront
présentées dans le
foyer du Théâtre de
Vidy
1.10. – 12.10.
© DR
MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR
NOTE D’INTENTION
L’origine du projet
Le projet «Les corps malades» ou «A spectral day» est né lors d’une rencontre avec
Jane Birkin, suite à une semaine passée à discuter avec elle, dans sa cuisine, et à faire
revenir les fantômes de nos passés respectifs. A parler de la maladie et de la mort, de la
proximité avec ceux qui sont partis mais qui affirment leur présence dans des archives,
des lettres, des dessins, des photos, des chansons, des films, des objets. Les absents
hantent nos mémoires, nos habitations : ils sont là au quotidien, dans la pensée, la
conversation, et nous forcent à inventer de nouvelles formes de communication, un
nouveau système de signes.
La question du fantôme nous est par ailleurs familière autant à l’un qu’à l’autre:
Massimo Furlan, déjà dans ses premières séries de dessins et de peintures, travaillait
sur la question des morts et de leur présence dans l’image, procédant par collage
ou surimpression de photographies de disparus, et Claire de Ribaupierre a écrit sa
thèse de doctorat sur la question des fantômes, de la présence des ancêtres et du
roman généalogique dans les oeuvres de Claude Simon et Georges Perec (Le roman
généalogique, Bruxelles, La Part de l’oeil, 2002).
Anthropologues, historiens, philosophes s’interrogent aujourd’hui sur les différents
modes de conversation que les vivants entretiennent avec les morts, renonçant à
affirmer une séparation nette et définitive entre les deux mondes. Les artistes et
écrivains ont depuis longtemps mis en scène des formes fantômes qui nous permettent
d’essayer de penser le vivant et le mort dans un même espace, et de relever le défi de
«penser à partir du mort». C‘est ce que nous essayons de faire avec «Un jour»: rendre
une perméabilité aux corps et aux apparitions, laisser venir les images, les voix, les
corps et les questionner, sous toutes leurs formes. Ne pas les enfermer dans des mots,
laisser apparaître des gestes et des mouvements qui disent la séparation, la souffrance,
les larmes, le désir de l‘autre.
Le corps fantôme
Nous avons donc décidé de penser un projet scénique autour du corps fantôme, de la
présence des disparus, de leurs différentes formes de retour et d’apparition, du lien
qu’ils entretiennent avec les vivants. De penser aussi la question de la maladie, du
corps blessé, souffrant, et de ses représentations: les écorchés, les sculptures de cire,
les planches anatomiques.
Nous avons envie d’explorer dans ce travail la situation de porosité entre les morts
et les vivants, leur réunion dans des interstices – les espaces moins éclairés des
songes, des rêveries. Nous aimerions les faire surgir à la manière des ombres: parfois
de manière poétique ou énigmatique et parfois en pleine lumière, de façon un peu
grandguignolesque, macabre et burlesque. A l’anglaise, dans un esprit léger et cinglant.
Dispositif
Le projet pose la question de la croyance en l’invisible, du désir de l’autre, de
l’impuissance ou du miracle. Il sera conçu comme une suite de gestes, de regards,
de murmures, de frôlements, et il sera soudainement interrompu, de manière parfois
brutale et burlesque, par des chorégraphies macabres, convoquant toute une imagerie
populaire et carnavalesque .
Il s’agit donc de jouer sur l’iconographie du fantôme: corps évanescent, lueur, ombre,
blancheur, apparition énigmatique, mais aussi squelette, mort vivant, cadavre. Et de
mettre en scène le corps malade, la chair. S’instaurera un jeu entre le mannequin, la
poupée, le drap blanc, et le corps réel. A travers cela le rire, l’humour noir, le burlesque,
comme ruse pour désamorcer le tragique mais aussi pour le rendre possible.
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MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR
Les lignes
La première étape du projet «Un jour» s’est déroulée au Château de Vaulx à Charolles (F),
avec tous les interprètes de la compagnie, avec Jane Birkin, et avec deux anthropologues,
Marc Augé et Daniel Fabre, un historien de Moyen-Age, Pierre-Olivier Dittmar, et deux
philosophes, Vinciane Despret et Serge Margel. Les discussions et les échanges ont
porté sur la question des morts et de leur retour sous différentes formes au Moyen Age,
mais aussi dans notre monde contemporain, et dans d’autres cultures, en Afrique, en
Asie. L’intensité de l’échange et la qualité des interventions nous ont donné de très
belles impulsions pour le projet. Suite à ces rencontres, nous retenons plusieurs lignes.
- La ligne de la relation à l’autre: qu’il soit vivant ou mort: l’autre visible et l’autre
invisible, l’autre humain et l’autre fantôme, l’autre élément du monde (pluie, nuages,
lumière) ... Cette relation se construit par le biais du geste, du regard, de l’adresse, de
la prière parfois, du chant ou de la lamentation. L’intensité de ces liens nous révèle
comment on pense au disparu, comment on le reconstruit, comment on communique
avec lui alors qu’il n’est plus là. Cet autre, depuis le lieu de sa disparition, adresse un
appel, une demande, une question: il sollicite un échange.
Cette relation implique évidemment la question du corps de l’autre, vivant ou mort:
comment on le touche, quelle est sa présence, quelle est sa forme. Comment il reste ou
disparaît, comment il traverse l’espace, de quoi il est constitué. Il s’agirait de considérer
que chaque partie du corps a en quelque sorte une vie propre et exprime un état: le bras,
la main, la joue, le pied, le torse, etc. Chaque membre a sa propre force, autonome,
possède une âme, si on veut. Si le corps n’est plus vivant, alors il faut le reconstituer,
l’assembler par la voix, le souvenir, l’image: souffler pour qu’il renaisse sous une forme
ou une autre.
- La ligne de la peur: face à la mort, nous avons peur. Nous avons peur du corps sans
vie, le cadavre suscite l’effroi. La disparition laisse le survivant sans voix. Il ne peut pas
parler, aucun mot ne peut exprimer sa douleur. D’un seul coup la réalité bascule et il n’y
a plus de langage. Les représentations des cadavres sont multiples: les écorchés, dont
l’intérieur du corps devient visible, derrière la peau, sous la chair, les morts vivants, les
zombies, les squelettes.
On ne sait pas où va le mort, et ce qui est indéterminé fait peur. L’angoisse est ce
qui n’a pas d’objet, ce qui ne peut être représenté. Il faut chercher à apprivoiser le
mort, à apprivoiser sa disparition. Dresser l’oreille: le fantôme appelle, il s’adresse au
survivant, lui parle à la deuxième personne. Lorsqu’il s’identifie comme fantôme, il fait
moins peur, il trouve une forme.
- La ligne des larmes et du coeur: la question des larmes, des lamentations et de la
désolation sont très liées à la tradition judéo-chrétienne et aux représentations de la
Déposition du Christ, de la Pièta. Le corps entier participe à la tristesse, à l’expression
de la perte. Les larmes coulent sur les visages peints, gravés, du Moyen Age et de la
Renaissance. Les larmes sont l’expression d’une intériorité. C’est Saint-Augustin, qui,
à la mort de son ami, et à la mort de sa mère, parle dans ses «Aveux» avec une immense
justesse des larmes et de leur nécessité: «j’ai pleuré avec bonheur sous tes yeux, sur
elle, sur moi et pour moi. J’ai laissé couler mes larmes que je retenais, couler autant
qu’elles voulaient, et mon coeur s’y vautrer. Y trouver son corps.»
«Seuls les pleurs m’étaient doux et avaient pris la place de mon ami dans les plaisirs
de mon coeur».
Le visage est le lieu des larmes, il est l’expression du coeur, de l’intériorité. Le regard
est la porte de l’âme, par laquelle on aperçoit l’être dans sa complexité et son mystère.
Lorsqu’on se souvient du mort, on se souvient avant tout de son visage, qui est le lieu
de l’expression de l’amour. Le portrait photographique, le portrait peint, sont essentiels
au souvenir, à la mémoire. Ces images du visage sont des images qui font agir, qui
capturent, qui motivent et mettent en mouvement et en action celui qui est encore en
vie. Le coeur est le lieu de l’intériorité, de l’être singulier, unique. Il apparait dans les
religions monothéistes comme le lieu où l’individu entretient un lien privilégié avec
Dieu.
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MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR
- La ligne du rêve et des apparitions: le mort vient visiter ses proches par
l’intermédiaire du rêve. Dans la réalité onirique, l’autre est là et il n’est pas là en même
temps. Lorsqu’il apparait dans les songes, le disparu se fait voir sous son apparence
de vivant. Il cherche à maintenir les liens, il oblige à la communication, il s’adresse au
vivant et lui fait faire des choses.
Dans la tradition judéo-chrétienne, l’âme, après la mort, se détache du corps, elle
devient souffle. Transparente, elle s’envole. Dans d’autres religions, l’âme se réincarne
sous la forme d’un animal, ou d’une plante. En Afrique, elle se glisse dans le corps du
descendant, du nouveau-né.
Le Moyen Age invente un espace intermédiaire, le Purgatoire, qui se situe entre l’Enfer
où se trouvent les âmes des damnés et le Paradis qui est le lieu des âmes pures. Ce lieu
accueille les morts «ordinaires», qui attendent le jugement dernier, proche de la surface
de la terre. Depuis le Purgatoire, les revenants viennent donner de leurs nouvelles aux
vivants. Ils errent, comme des âmes en peine, ils attendent, ils passent le temps, ils
déambulent, dessinent des trajectoires, des lignes d’erre. Chaque corps suit son propre
chemin, et cherche à maintenir les liens, à faire signe.
Ainsi la mort signifie une séparation du sujet avec la vie de la communauté, mais elle
implique aussi une réintégration de celui-ci, sous une forme nouvelle.
Méthode
Travailler sur la question des morts et de leur retour, sur la souffrance, la disparition
et les modes de réapparition, exige un certain état d’esprit, qui envisage tous les
possibles: les fantômes existent tout en n’existant pas, ils sont là et pas là, dans le
même temps. Toutes les hypothèses restent ouvertes, il s’agit de suspendre la croyance
et de ne pas décider. L’incertitude est maintenue par les fantômes: c’est réel et par réel,
le «et» remplace le «ou».
La mort met à l’épreuve le sens de la réalité, toute la fonction du réel est ébranlée. On
se trouve dans un autre espace temps, où les dés sont rejoués. L’imaginaire fructifie,
c’est un besoin, une nécessité. Un jour fera coexister différents modes de présences.
Textes de recherche - références
Marc Augé et Claudine Herzig, Le sens du mal : anthropologie, histoire, sociologie de la
maladie, Paris, éd des archives contemporaines, 1983.
— Pouvoirs de vie, pouvoir de mort, Paris, Flammarion, 1991/ L’anthropologie de la
maladie.
Barbara Cassin, Avec le plus petit et le plus inapparent des corps, Paris, Fayard, 2007.
— Voir Hélène en toute femme, Paris, Les Empêcheurs de penser en rond, 2000.
— La nostalgie : quand donc est-on chez soi ? Ulysse, Enée, Arendt, Paris, Autrement,
2013.
Vinciane Despret, «Penser par les effets. Des morts équivoques», Etude sur les morts,
Thanatologie, no 142, 2012/2.
— «Etre ou ne pas spectre», Libération, 13 novembre 2008.
— «Penser par le milieu, cultiver l’équivocation», février 2013
— «Fabuler (avec) les yeux fermés», conférence, séminaire annuel de l’erg, sur le site:
http://www.vincianedespret.be, étude de terrain.
Pierre-Olivier Dittmar, «La mort dans les exempla d’après les exemples du Livre des
abeilles», sous la direction de Michel Parisse, 2000, maîtrise d’Histoire à l’université
Paris I (Panthéon-Sorbonne).
— «Faire l’anthropologie historique du Moyen Âge», avec E. Brilli et B. Dufal, L’Atelier
du Centre de Recherche Historique 7, 2010, (http://acrh.revues.org/index1911.html).
Daniel Fabre, «Le retour des morts», Etudes rurales 1987 «Le retour des morts», n°
spécial d’Etudes rurales, dir. D.Fabre, Paris, EHESS, 1993.
— Les lieux de mémoire, dir. P. Nora, Paris, Gallimard, t.III, vol. II, deux chapitres, 2010.
— Les Monuments sont habités, Paris, M.S.H., coll. «Ethnologie de la France», (dir. D.
Fabre avec Anna Luso), 2009.
Serge Margel, Aliénation : Antonin Artaud, les généalogies hybrides, Paris, Galilée, 2008.
— Les archives fantômes : recherches anthropologiques sur les institutions de la culture,
Paris, Lignes, 2013.
— La société du spectral, Paris, Lignes, 2012.
Magali Molinié, Soigner les morts pour guérir les vivants, Paris, Les Empêcheurs de
penser en rond, 2006.
— «La vie tangible des bébés morts», Etudes sur la mort, 2012/2, no 142.
— «Le tabou des morts, entre passé et présent», Etudes sur la mort, 2006/1, no 129.
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MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR
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CLAIRE DE RIBAUPIERRE
Dramaturgie
© Numero23Prod.
MASSIMO FURLAN
Mise en scène et scénographie
Après une formation à l’Ecole des Beaux-Arts de
Lausanne, Massimo Furlan initie un cycle de travaux axés
sur la thématique de la mémoire et de l’oubli. Depuis 1987,
il expose régulièrement son travail dans des galeries d’art
ou des musées en Suisse et en Europe. Le développement
de sa réflexion artistique l’amène à s’intéresser à la
représentation scénique et à collaborer avec plusieurs
compagnies de danse et de théâtre. En 2003, il fonde sa
propre compagnie, Numero23Prod, qui met l’accent sur
les arts vivants.
Le fil conducteur des différents projets de Massimo Furlan
est la biographie. Une histoire simple et banale, celle
d’un enfant de parents italiens, né en Suisse, celle d’un
adolescent comme un autre. Ne se posant pas la question
des limites entre les genres, ses projets sont constitués
«d’images longues». Ce sont des images immobiles ou
presque. Avec des actions très simples (un geste, un
mouvement, un regard) qui restent longtemps devant le
spectateur et l’oblige à entrer, à s’activer, et à mettre du
sens : à construire son propre récit.
Massimo Furlan questionne l’acte de la représentation:
il revisite les icônes, aborde la question de l’échec et de
l’écart entre le modèle et le vivant, produisant par là un
effet burlesque et poétique Il s’est engagé dans le champ
de la performance, comme lorsqu’il rejoue seul et sans
ballon des parties mythiques de l’histoire du football
dans des stades, ou lorsqu’il incarne tous les concurrents
de l’édition 1973 du concours Eurovision de la chanson.
Dans ses projets scéniques il invite sur scène danseurs
et autres interprètes pour réaliser ce qu’il nomme les
images longues, plans séquences proches du cinéma et de
l’installation. Il invente également des protocoles et des
dispositifs de paroles singuliers, dans le cadre de projets
in situ comme Madre, Blue tired Heroes ou Les Héros de
la pensée.
Claire de Ribaupierre est dramaturge et interprète dans les
créations de Massimo Furlan depuis 2003. Docteur es
Lettres, elle mène des recherches dans les domaines de
l’anthropologie, de l’image et de la littérature
contemporaines. Elle a publié «Le roman généalogique.
Claude Simon et Georges Perec», Bruxelles, La Part de
l’œil, 2002, et dirigé de nombreux ouvrages collectifs sur
la question du deuil et du fantôme («Le corps évanoui, les
images subites», Paris, Hazan, 1999), sur la figure de l’idiot
(Paris, Léo Scheer, 2004) et sur l’anecdote (Zurich, JRP,
2007). Elle a édité en octobre 2012 avec le CAN «Les Héros
de la pensée», ouvrage retraçant les 26 heures de la
performance montée à Neuchâtel.
Elle a été collaboratrice scientifique et enseignante à l’Ecole
cantonale d’art du Valais. Depuis 2009, elle enseigne
l’anthropologie culturelle à la HEAD (Haute Ecole d’art et
de design, Genève), où elle poursuit ses recherches sur la
question de la mémoire, de l’oralité, du corps et des
archives limites. Elle a organisé plusieurs rencontres dans
des lieux d’art, à l’Arsenic entre autres, réunissant artistes
et théoriciens autour d’une problématique spécifique
(anecdote, archives, animal, accident, excès…). Elle a
travaillé comme chercheur soutenue par le FNS de 2008 à
2010 sur les pratiques artistiques de l’archive, avec Serge
Margel, Christophe Kihm et Marie Sacconi. Actuellement,
elle monte un projet de recherché, avec plusieurs écoles
d’art et la Manufacture autour de la question de
l’improvisation.
Actuellement, elle monte un projet de recherche, avec
plusieurs écoles d’art et la Manufacture à Lausanne, autour
de la question de l’improvisation. Depuis 2014, elle
accompagne les étudiants du Bachelor théâtre de la
Manufacture pour leur travail théorique et réflexif sur leur
projet de solo.
MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR
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ANTOINE
FRIDERICI
STÉPHANE
VECCHIONE
Création lumière
Création musique et interprétation
Antoine Friderici entame sa collaboration avec
Numéro23Prod. en 2006 en tant que créateur lumière.
Il signe les lumières de Palo Alto (2006), «Les Filles et
les Garçons» (2007), «Sono qui per Amore» (2009). Dès
cette date il devient également Directeur Technique
pour la Compagnie et co-signe les scénographies des
productions avec Massimo Furlan. Il collabore en tant
que créateur lumière et scénographe pour les spectacles
«You can speak you are an animal» (2009), «1973»
(2010), «Shiller Triller» (2011). Parallèlement il participe
au travail d’autres structures et artistes en suisse: Muriel
Imbach, Young Soon Choo, (créations lumière et direction
technique), Festival Les Urbaines (Directeur Technique de
2007 à 2010), régisseur au Théâtre de l’Arsenic à Lausanne
de 2005 à 2009.
Diplômé du Conservatoire de Lausanne en 1999. Il fonde
en 2000 le groupe Velma avec Christian Garcia et Christophe
Jaquet. Ils créent entre autre les spectacles suivants:
Cyclique, Rondo, Velma Superstar, Requiem. Il compose
de la musique pour plusieurs compagnies: Théâtre en
flammes, Cie AC Moser, Stefan Kaegi, Young-Soon Cho,
Philippe Saire, Nicole Seiler).Depuis 2003, il travaille avec
Massimo Furlan, en tant que performer et créateur de
musiques.
PHILIPPE
DE RHAM
Technicien du son
Philippe de Rham possède une vingtaine d’années
d’expérience dans le domaine de l’utilisation du son et des
techniques sonores associées au spectacle vivant et aux
enregistrements musicaux.
Il a collaboré avec le Théâtre en flammes (Denis Maillefer)
pour «Le Charme obscur d’un continent», «Looking for
Marilyn (and me)», «L’enfant éternel», «La première fois»,
«Gène 01», «Nature morte dans un fossé», «Tendre et
Cruel», «On liquide», «Le voyage en suisse», «La jeune fille
le diable et le moulin», «La descente d’Orphée», «FlonFlon et Musette», «Je suis le mari de..» , «La Supplication»,
«Bérénice, Laurel et Hardy vont au paradis», «La Cerisaie»,
«Léonce et Léna», «Roberto Zucco».
Avec Numero23Prod. et Massimo Furlan il travaille sur les
projets «Schiller Thriller», 1973, «it’ s all forgotten», «Make
noise», «You can speak you are an animal», «Sujets à Vif»,
«Das Wunder von Cordoba», «Sono qui per l’amore», «No
10», «Les Filles et Les garçons», «No 23», «Palo Alto»,
«Love Story Superman», «Girls Change Places», «Grand
Canyon Solitude», «Live me- Love me».
Il collabore aussi avec de nombreux créateurs en Suisse et
à l’étranger, dont Bernard Meister, Jean-Pierre Goss, Pascal
Francfort, Andréa Novikov, Estelle Héritier, Philippe Saire,
Fabienne Berger et également avec des musiciens comme
Stéphane Blok, Arthur Besson, ou le groupe Silent Majorty.
DIANE DECKER
Interprète
Elle débute la danse par le ballet classique puis découvre
la danse contemporaine en 1974 aux USA et se forme chez
Martha Graham, Merce Cunningham et Alvin Ailey. De
retour en Suisse, elle crée plusieurs chorégraphies avec
Dominique Genton (primées au concours de chorégraphie
de Nyon). Elle collabore et participe à la création de
nombreux spectacles dans différents domaines (danse,
théâtre, opéra…)
Dès 1978, elle crée ses propres chorégraphies, contribue
à la création du Collectif Danse et des Mardis de la Danse
à Lausanne. Elle travaille avec plusieurs chorégraphes
(Philippe Saire, Laura Tanner, Marianne Briod, MarieJane Otth…).
En 1988 elle reçoit le prix «Jeunes créateurs» de la
Fondation Vaudoise pour la Promotion et la Création
artistique. En 1989, elle «co-fonde» la Compagnie
Vertical Danse au sein de laquelle elle est chorégraphe, et
interprète pour Noemi Lapzeson et Yann Marussich. Elle
préside l’Association Vaudoise de Danse Contemporaine
de 93 à 99.
En 95, elle crée le «Flon-Flon» avec Pascal Auberson
et développe avec lui une recherche sur le rythme et le
mouvement, travaillant régulièrement avec un groupe
d’amateurs. Parallèlement elle poursuit ses activités
dans le domaine artistique, met en scène «Didon et Ené
» de Purcell (Opéra Off), travaille avec le groupe «Velma»
(Velma Superstar), avec Pascal Auberson (Kelomès), et
depuis 2004 elle collabore régulièrement avec le performer
Massimo Furlan. Elle enseigne la danse et le mouvement
dans divers lieux et différents contextes (écoles publiques
et privées, IPGL (Institut Pédagogique Lausanne),
Conservatoire de Lausanne…). Elle est également
diplômée en Psychomotricité (Ecole de Genève).
MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR
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ANNE DELAHAYE
SUN-HYE
HUR
Interprète
Interprète
Diplômée de l’IAD (Institut des Arts de Diffusion) après
Anne Delahaye se forme au Conservatoire National
Supérieur de lyon (CSNM) en danse contemporaine. Elle
participe à de nombreuses créations pour les Compagnies
Philippe Saire, Alias, Nicole Seiler (Suisse), Sylvie Girond,
Annabelle Bonnery (France), Marco-Berretini (SuisseFrance), Isabelle Shad (Allemagne).
Avec Massimo Furlan (Numero23Prod.), elle a participé
en tant qu’interprète aux projets suivants «Live me /
Love me» (2001), «Gran Canyon Solitude» (2004), «Girls
Change Places» (2004), «Palo Alto» (2006), «Les filles
et les garçons» (2007), «Sono qui per l’amore» (2008),
«Make noise, be a girl» (2009), «Concerto pour un violon
et cinq chaises» (2009), «We are the world» (2009), «You
can speak, you are an animal» (2009), «1973» (2010),
«Schiller Thriller» (2011) «Giacomo» (2013).
En 2008, elle crée et interprète avec Nicolas Leresche (la
compagnie de Genève) le spectacle «Magica Melodia», au
Festival de la Bâtie, Genève. Avec ce projet, ils ont été les
lauréats des Jeunes talents Cirque Europe 2008.
Sun-Hye Hur, née en Corée, débute sa formation en
1986 par des cours de danse classique, contemporaine et
traditionnelle coréenne. De 1991 à 1996, elle est engagée
par la Cie Jéong-Ho Nam, participant aux créations et
tournées en Asie et aux Etats-Unis.
En 1994, elle obtient le 1er Prix au Concours national de
danse contemporaine de Pusan, pour un solo qu’elle a
elle-même chorégraphié. En 1996, elle arrive en France et
entre dans le Cie de J. Taffanel. En 1999, elle prend part
à des créations de Philippe Jamet et de Luc Petton. En
1999, elle rejoint la Cie Philippe Saire à Lausanne. Elle a
participé en tant qu’interprète à une dizaine de projets de
Numero23Prod. depuis 2001.
PIERRE-OLIVIER
DITTMAR
Interprète
Pierre-Olivier Dittmar, historien de formation, est chargé
de cours à l’EHESS au sein du laboratoire «Groupement
d’anthropologie historique de l’occident médiéval»
(GAHOM). Dans ses recherches, il utilise les méthodes et
outils de l’anthropologie et s’intéresse particulièrement
à la façon dont évoluent les cultures. En se fondant sur
un problème ou une question d’aujourd’hui, il essaie de
comprendre les réponses propres au Moyen Age. Il étudie
ainsi les relations entre hommes et animaux, la notion
d’animalité et de bestialité d’hier et d’aujourd’hui.
Son autre thème de recherche porte sur l’image: les
représentations sur les chapiteaux d’églises romanes
en Auvergne et les images présentes dans l’univers
domestique comme celles du plafond peint du château
de Capestang en Languedoc-Roussillon. Il rapproche ces
images qui mettent en scène les individus et leurs familles
des pratiques en cours sur les réseaux sociaux actuels.
Il a déjà collaboré à plusieurs reprises avec Claire de
Ribaupierre et Massimo Furlan, notamment dans
«Chanteur plutôt qu’acteur» au Festival d’Avignon
en 2008, et dans «Les Héros de la pensée» en 2012 à
Neuchâtel et à Paris, et a participé, à leur invitation, à des
journées de travail et de rencontre avec des artistes ou des
acteurs. En 2005, Pierre-Olivier Dittmar co-organise le
colloque «Adam et l’astragale. Autour de l’anthropologie
médiévale». En 2008, il co-organise le colloque «Faire
l’anthropologie Historique du Moyen Âge». En 2010,
il soutient sa thèse de doctorat (sous la direction de
Jean-Claude Schmitt): «L’invention de la bestialité. Une
anthropologie du rapport homme-animal dans les années
1300.»
GIANFRANCO
PODDHIGE
Interprète
Après avoir étudié la danse en Italie et pratiqué les
arts martiaux en Inde et en France, il est l’interprète de
Raffaella Giordano, puis de Francesca Lattuada pendant
huit ans; il rejoins ensuite la Cie de Josef Nadj, François
Verret et Christophe Haleb.
De 1998 au 2008 collabore et cosigne toutes les pièces de
la compagnie *Melk Prod (Marco Berretini)
Il entame une carrière de comédien sous la direction de
Jan Lauwers (Needcompany), Simon Abkarian, Lukas
Hamleb, François Wastiaux, Fabrice Gorgerat, Gwenaël
Morin. Au cinéma, Claire Denis le dirigera dans deux de
ses films (Beau travail et vendredi soir), ainsi que Pascal
Chaumeil( L’arnacoeur), Stéphane Giusti (Made in Italy),
Judith Caen (ADN) et Alain Nahum (le voyage organisé).
Il participe également aux projets filmés du plasticien
Jan Kopp (Monstres, Le procès, Le jugement et Retour) et
Tamara Erde dans le film Jericho.
En 2003, il réalise le film B’nal world dans le cadre
de la création «New mouvements for old bodies»,
puis «… et après je me sens bien» pour Pôle Sud de
Strasbourg. Dernièrement est dans la création de Michel
Schweizer «Fauves» (festival Anticode, Paris, Brest
et Lyon), «Cassette» de David Wampach Rencontre
chorégraphiques), et «Introspection» (Peter Handke) sous
la direction de Gwenaël Morin.
Il a travaillé avec Loic Touzé pour la pièce «Sous les yeux
de la jument nocturne» (titre provisoire, création 2013). Il
interprète «Giacomo» en 2013, dans la dernière création
de Massimo Furlan.
MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR
10
EXTRAIT DE
PRESSE
Circo Massimo
Photos de répétitions
DR
© Numero23Prod
S’il sort des beaux-arts, Massimo Furlan sort surtout
des cadres : chorégraphe ? plasticien performeur ?
Peu importe. Qu’il organise un face-à-face entre
Bernard Stiegler et Hervé Vilar, qu’il incarne Michel
Platini, Superman ou le chanteur Killing Joke, cet
expert ès décalages excelle à croquer la mémoire de
notre époque. (...)
Tout le génie de Massimo Furlan est là, dans cette capacité
à surligner les signaux révélateurs du monde tel qu’il
tourne, en les replaçant dans le contexte de nos drôles de
mythologies modernes. Revivals de dribbles géniaux qu’un
gamin rejoue dans sa chambre, virées du dimanche à
l’aéroport pour aller regarder les avions décoller, épidémie
de téléphagie internationale un soir d’Eurovision…
Les performances visuelles, musico-théâtrales et
savamment chorégraphiées du Suisse Furlan remettent en
scène des tranches de vie à portée universelle, avec un
apparent premier degré qui nous laisse reconstruire à l’envi
des couches de sous-textes superposées.
CATY BLISSON, «MOUVEMENT»
Photos de répétitions
© Numero23Prod
Photos de répétitions
© Numero23Prod
MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR
11
LES CRÉATIONS DE VIDY EN TOURNÉE SAISON 14-15
VINCENT MACAIGNE SÉVERINE CHAVRIER
IDIOT! PARCE QUE NOUS LES PALMIERS
AURIONS DÛ NOUS AIMER SAUVAGES
EN TOURNÉE
EN TOURNÉE
2014
2014
Théâtre Vidy-Lausanne
11.9. – 21.9.
Théâtre Vidy-Lausanne
25.9. – 12.10.
Théâtre de la Ville, Festival
d’Automne, Paris, FR
1.10. – 12.10.
Nouveau théâtre de
Montreuil, Montreuil, FR 1.12. – 12.12.
La Criée – Théâtre National
de Marseille, FR 17.10. – 19.10. HEINER GOEBBELS
STIFTERS DINGE
Nanterre-Amandiers,
Centre dramatique
national, Festival
d’Automne, Paris, FR 4.11. – 14.11. le lieu unique, Nantes, FR 19.11. – 21.11. Bonlieu Scène nationale,
Annecy, FR 26.11. – 27.11.
EN TOURNÉE
2014
Festival Musica en partenariat
avec le TJP, Centre Dramatique
National d’Alsace-Strasbourg,
Théâtre de Hautepierre, FR
25.9. – 26.9.
MATHIEU BERTHOLET
DERBORENCE
EN TOURNÉE
2014
Le Godey, Derborence
15.8. – 17.8.
Maurice Zermatten, Sion
21.8. – 14.9.
Théâtre du Crochetan,
Monthey
21.8. – 14.9.
Théâtre Nuithonie, Villarssur-Glâne
15.10. – 16.10.
2015
Théâtre Vidy-Lausanne
7.5. – 13.5.
Théâtre du Galpon, Genève
1.6. – 7.6.
MATTHIAS LANGHOFF
CINÉMA APOLLO
STANISLAS NORDEY
AFFABULATION
MAX BLACK
EN TOURNÉE
2015
EN TOURNÉE
2014
2015
Théâtre Vidy-Lausanne
17.1. – 7.2.
National Drama Theater,
Vilnius, LT
9.11.
Théâtre Vidy-Lausanne
3.3. – 13.3.
Théâtre National de
Bretagne, Rennes, FR
17.3. – 21.3.
La Comédie de SaintEtienne, Saint-Etienne, FR 27.04. – 29.04. La Colline - théâtre
nationale, Paris, FR 12.5. – 6.6. EN TOURNÉE
Comédie de Genève
13.2. – 22.2.
L’Hippodrome, Douai
11.3. – 13.3
MITEM, Budapest
14.4.
Espace Jean Legendre,
Compiègne
21.4. – 22.4. L’apostrophe, Cergy
5.5. – 6.5. Le Théâtre national de
Toulouse Midi-Pyrénées
28.5. – 30.5.
CHRISTOPH MARTHALER
DAS WEISSE VOM EI
(UNE ÎLE
FLOTTANTE)
EN TOURNÉE
2015
Théâtre Vidy-Lausanne
28.11. – 17.12.
Le Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées, Toulouse, FR 6.1. – 9.1. Le Parvis Scène nationale
Midi-Pyrénées, Tarbes, FR 14.1. – 15.1. La Comédie de Reims,
Reims, FR 21.1. – 24.1.
De Singel Campus des Arts
International, Anvers, BE
4.2. – 6.2.
Onassis Cultural Centre,
Athènes, GR
13.2. – 15.2.
Bonlieu Scène Nationale,
Annecy, FR
25.2. – 27.2.
Odéon Théâtre de
l’Europe, Paris, FR
11.3. – 29.3.
MASSIMO FURL AN & CLAIRE DE RIBAUPIERRE UN JOUR
12
PARTENAIRES CULTURELS
REMERCIE TOUT PARTICULI ÈREMENT
THÉÂTRE KLÉBER-MÉLEAU
ASSOCIATION DES AMIS DU THÉÂTRE
ARSENIC
CHUV – CENTRE HOSPITALIER
LA GRANGE DE DORIGNY
UNIVERSITAIRE VAUDOIS
SÉVELIN 36
CINÉTOILE MALLEY
THÉÂTRE DU JORAT
CITYCABLE
FORUM MEYRIN
EPFL – ÉCOLE POLYTECHNIQUE
AVDC
FÉDÉRALE DE LAUSANNE
ADC
DE RAHM IMMOBILIER
RESO – RÉSEAU DANSE SUISSE
FELDSCHLÖSSCHEN
MUSÉE DE L’ÉLYSÉE
FERRING PHARMACEUTICALS
COLLECTION DE L’ART BRUT
FIGEAS ASSURA
CINÉMATHÈQUE SUISSE
FILOFAX/MGB SA
LA BÂTIE–FESTIVAL DE GENÈVE
FORUM ÉCOUTE
FESTIVAL DE LA CITÉ
GÉNÉRATIONS PLUS
LUFF
GROUPE MUTUEL
ÉLECTROSANNE
HERMÈS
EST SUBVENTIONNÉ PAR :
LES DOCKS
HERTZ
VILLE DE LAUSANNE
LE ROMANDIE
HÔTEL AULAC
CANTON DE VAUD
LES URBAINES
HÔTEL BEAU-RIVAGE PALACE
LA MANUFACTURE – HETSR
HÔTEL D’ANGLETERRE
LES TEINTURERIES
IRL PLUS SA
ECAL
JEAN GENOUD SA
CONTACTS
PRESSE & COMMUNICATION :
SARAH TURIN /
CORALIE ROCHAT
AVENUE E.-H. JAQUES-DALCROZE 5
CH-1007 LAUSANNE
[email protected]
[email protected]
+41 (0)21 619 45 21/74
WWW.VIDY.CH
LE THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE
FONDS INTERCOMMUNAL DE SOUTIEN
AUX INSTITUTIONS CULTURELLES DE LA RÉGION
LAUSANNOISE
EST SOUTENU PAR :
LA CLINIQUE DE LA SOURCE
LOTERIE ROMANDE
LA SEMEUSE
PRO HELVETIA – FONDATION SUISSE
LEUBA+MICHEL SA
POUR LA CULTURE
MIGROS POUR-CENT CULTUREL
REMERCIE SES GÉNÉREUX DONATEURS
MDA – MOUVEMENT DES AINÉS
SANDOZ – FONDATION DE FAMILLE
NESPRESSO SUISSE
FONDATION LEENAARDS
PAYOT
VERA MICHALSKI-HOFFMANN
PROFIL FEMME
FONDATION HOFFMANN
PRO INFIRMIS
FONDATION ERNST GÖHNER
RETRAITES POPULAIRES
FONDATION CASINO BARRIÈRE
RTS – LA 1ÈRE
DE MONTREUX
SICPA
ET UNE MÉCÈNE GÉNÉREUSE
SUNRISE
TESTUZ
PARTENAIRES PRIVÉS :
TRANSPORTS PUBLICS
PHILIP MORRIS INTERNATIONAL
DE LA RÉGION LAUSANNOISE
TEKOE
VOYAGES ET CULTURE
LE CLUB DES ENTREPRISES
PARTENAIRE MÉDIA :
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