Abstracts book - Réseau mère

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Table des matières
Mots de bienvenue
2
Comité scientifique
4
Liste des intervenants
6
Remerciement
7
Programme du colloque
8
Conférences
23
Abstracts-communications orales
27
Abstracts-posters
129
Index
138
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
1
Mot du Directeur du CHIS
Ces neuvièmes rencontres du Réseau Mère Enfant de la Francophonie constituent un moment
exceptionnel pour les professionnels du Centre hospitalier Ibn Sina qui accueille, pour la
première fois dans un pays du Sud, les membres de cette communauté professionnelle.
Les membres du comité d’organisation et du comité scientifique ont œuvré avec constance
et engagement pour faire de la Semaine des Soignants et du Colloque une réussite au point de vue
du contenu scientifique et technique mais également un moment d’échanges culturels.
Je souhaite donc la bienvenue à tous nos invités et formule des vœux pour que chacun puisse
trouver au cours de ces rencontres matière à s’enrichir professionnellement et personnellement.
Prof. Al Mountacer Charif Chefchaouni
Directeur Général du Centre Hospitalier Ibn Sina
Rabat
Avril 2011
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
2
Mot du Président du RMEF
C’est un grand plaisir et un honneur de vous accueillir au 9e Colloque du Réseau mère-enfant de
la Francophonie, sous les thèmes ‘’Vie avant et après le cancer’’ et ‘’les agressions externes’’.
Chaque année un stage et un Colloque sont organisés par un des membres du Réseau mère-enfant
de la Francophonie. Cette année, les événements phares du Réseau se déroulent au Maroc. C’est
avec un vif intérêt que nous nous retrouverons au Centre hospitalier Ibn Sina de Rabat.
Les thèmes retenus marquent l’intérêt que nous avons de cibler nos actions sur le patient et sa
famille et le désir d’offrir ce qu’il y a de mieux aux mères et aux enfants de nos différents pays.
Cinq jours de rencontres riches et variées, des thèmes essentiels à explorer et une occasion unique
de nous concentrer sur une cible bien précise : l’échange de connaissances et l’amélioration des
pratiques en santé de la mère et l’enfant. Cette mission est spécifique au Réseau mère-enfant de la
Francophonie et nous avons la volonté et les moyens de la réaliser.
Je tiens à remercier chaleureusement nos hôtes qui ont préparé un programme très intéressant qui
sera profitable à l’ensemble des participants réunis au Maroc.
Fabrice Brunet
Président du Conseil d’administration
Réseau mère-enfant de la Francophonie
Avril 2011
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Comité scientifique
BARKAT Amina
Enseignant chercheur
Hôpital d’Enfants de Rabat
06 61 59 28 48
[email protected]
BERRAHMOUNE Fatiha
Chef de Service de Santé et Sécurité au Travail
Direction du Centre Hospitalier Ibn Sina
06 61 19 63 39
[email protected]
CHERKAOUI Mustapha
Chef de la Division des Soins Infirmiers /
Direction du Centre Hospitalier Ibn Sina
06 61 24 35 33
[email protected]
EL KHORASSANI Mohamed
Enseignant chercheur
Hôpital d’Enfants de Rabat
06 61 06 85 33
[email protected]
ERRIHANI Hassan
Chef de Service d’Oncologie Médicale
Institut National d’Oncologie
06 61 47 51 78
[email protected]
KHARBACH Aicha
Chef de Gynécologie-Obstétrique et d’Endocrinologie
Maternité Souisi
06 61 28 83 12
[email protected]
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
4
KHATTAB Mohamed
Chef de Service d’Hémato-oncologie Pédiatrique
Hôpital d’Enfants de Rabat
06 61 32 56 85
[email protected]
MAAOUNI EL Houssain
Médecin-chef de la Maternité Souissi
06 61 30 34 29
[email protected]
MAHRAOUI Chafiq
Chef de Service de Pédiatrie I – Par Intérim /
Hôpital d’Enfants de Rabat
06 61 20 86 97
[email protected]
OUANASS Abderrazzak
Médecin-chef Adjoint de l’Hôpital Arrazi de Salé
06 61 21 97 17
[email protected]
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
5
Intervenants
Mme Danielle BRUMIOUL, Belgique
Mme Sylvie MISERQUE, Belgique
M. David CHELO, Cameroun
Mme Aline ROUSSON, France
M. Annick THIREAU, France
Mr André KESSAS, France
M Ariane HAGGEGE-BONNEFONT, France
Mme Delphine CAUTE, France
Mme Eva TOUSSAINT, France
Mme Florence CONILLEAU, France
Mme Isabelle PETIT, France
M. Jean-Hugues DALLE, France
M. Jean SARLANGUE, France
M. Jean Yves SIRIEZ, France
Mme Jose SOSLER, France
Mme Laurence RASMUSSEN Amigues, France
Mme Ludivine HAMELIN, France
Mme Nicole Bernot, France
Mme Odile PERRUSSON, France
Mme Severine BARANDON, France
Mme Sonia GUILLAUME, France
Mme Stéphanie BORG, France
Mme Virginie WEIGEL, France
Mme Doris EL CHOUEIFATY, Liban
Mme Hana’a KHALED, Liban
Mr Abdelaziz MOUSSAOUI, Maroc
M. Abdelouahed JALIL, Maroc
M. Abderrazzak OUANASS, Maroc
Mme Abla EL KHATTABI, Maroc
M. Adil EL AMMOURI, Maroc
Mme Aicha ECH-CHANA, Maroc
Mme Aicha KHARBACH, Maroc
Mme Amal THIMOU IZGUA, Maroc
Mme Amina BOUQDIR, Maroc
Mme Amina MALQI TAZI, Maroc
Mme Asmae MDAGHRI ALAOUI, Maroc
Association Lalla Salma de Lutte Contre le Cancer,
Maroc
Mme Catherine SEBTI, Maroc
M. Chafik MAHRAOUI, Maroc
M.El Houssain MAAOUNI, Maroc
Mme EL OMARI Fatime-Zahra, Maroc
Mme Fatiha BERRAHMOUNE, Maroc
Mme Fouzia MSEFER ALAOUI, Maroc
Mme Ghizlane RAIS, Maroc
M. Hassan ERRIHANI, Maroc
Mme Hind MRABTI, Maroc
M. Ibrahim ELGHISSASSI, Maroc
M. Ismail LOUANI, Maroc
Mme Kawtar ChafiK, Maroc
Mme Khadija BALADI, Maroc
Mme Latifa ALAHIANE, Maroc
Mme Lamia KARBOUBI, Maroc
Mme Leila LAALOU, Maroc
Mme Maria SABIR, Maroc
Mme Meriem KABIRI, Maroc
M. Mohamed ADNAOUI, Maroc
Mme Mouna HAJOUJI, Maroc
Mme Mouna OUTARAHOUT, Maroc
M. Mountacer EL BOUZIDI, Maroc
Mme Naima LAMDOUAR BOUAZZAOUI, Maroc
Mme Narjisse BERRADA, Maroc
M. Nouredine LABROUZI, Maroc
M. Rachid Berrada, Maroc
M. Rachid ISMAILI, Maroc
M. Saber BOUTAYEB, Maroc,
Mme Samira OUABBOU, Maroc
Mme Siham HATTAD, Maroc
Mme Touria BOUABID, Maroc
Mme Zaitouna AL HAMANY, Maroc
M. Zaki EL HANCHI, Maroc
Mme Zineb CHAHDI EL OUAZANI, Maroc
Mme Brigitte LEVASSEUR-RACINE, Suisse
Mme Carla Cristina REIS, Suisse
Mme MIRABAUD Madeleine, Suisse
Mme Pascale BENZONANA, Suisse
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Remerciements
Un grand merci à tous ceux et celles qui ont
contribués directement ou indirectement à
l’organisation du 9ème Colloque du Réseau
mère- enfant de la Francophonie
Rabat 19-20 Mai 2011
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Programme du colloque
Rabat les 19 &20 Mai 2011
 Jeudi : Vie Avant et Après le Cancer
8h-8h30: Accueil et Inscription des participants
8h30-9h: Mot de bienvenue
9h-9h45: Conférence : Vie avant et après le Cancer
9h45-10h15 : Pause café
10h15-11h45: Table Ronde n°1: Diagnostic Précoce et dépistage du Cancer
•15 mn/intervention(x4) +Discussion 30mn (1h30)
11h45-13h15 : Table Ronde n°2 : Programme de lutte contre le cancer
•15 mn/intervention (x4) +Discussion 30mn (1h30)
13h15-13h30: Présentation des Ateliers
13h30-14h00: Acheminement vers le complexe mère-enfants
14h00-15h30 : Déjeuner et séance «Posters»
15h30-17h00 : Ateliers
•Atelier A: Soins Palliatifs
•Atelier B: Vie Sociale après le cancer
•Atelier C: Les associations et le cancer
•Atelier D: Soins et cancer: Prise de voie veineuses, biopsies, ponctions,
chambres implantables
17h00-17h15 : Pause café
17h15-17h45 : Bilan des Ateliers
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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 Vendredi : Agressions Externes
8h-8h15: Accueil des participants
8h15-9h: Bilan des stages et rapport d’activités du RMEF
9h-9h15: Présentation 2012 (Amphithéâtre de l’Hôpital d’Enfants de Rabat)
9h15-10h15 : Conférence : Agressions Externes
10h15-10h45 : Pause café
10h45-12h15 : Table Ronde n°1 : Environnement, Pollution et Grossesse :
Quelles conséquences?
•15 mn/intervention+Discussion 30mn (1h30mn)
12h15-13h45 : Table Ronde n°2 : Enfance et maltraitance : Réalités
et réalisations
•15 mn/intervention+Discussion 30mn (1h30mn)
13h45-14h15: Acheminement vers le complexe mère-enfants
14h15-15h45 : Déjeuner et Visite des Posters
15h45-17h15 : Ateliers (1h30)
• Atelier A: Les enfants de la rue: réalités et réalisations
• Atelier B: Enfants, femmes enceinte et pollution
• Atelier C: Infections virales, grossesse et allaitement
• Atelier D: Agression de l’environnement dans les unités de soins intensifs.
17h15-17h30 : Pause café
17h30-17h45 : Bilan des ateliers
17h 45-18h00 : Mot de Clôture
 Samedi : visites optionnelles :
9h-12h : Visite des sites hospitaliers
 Hôpital d’Enfants de Rabat : Centre d’Hémato-Oncologie Pédiatrique,
 Association des Amis de l’Hôpital d’Enfants
 Institut National d’Oncologie : Centre Anti-douleurs,
 Maternité Souissi : Centre de Dépistage
 Hôpital Arrazi de Salé : Centre de Pédopsychitrie et Centre de Lutte Contre
la Toxicomanie
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Programme des interventions
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Jeudi 19 mai 2011 : Vie Avant et Après le Cancer
Conférence : Vie avant et après le Cancer
J.B DUBUISSON / Chef de Service de Gynécologie-Obstétrique aux Hôpitaux
Universitaires de Genève
Modérateurs : Représentant du RMEF, Représentant du CHIS
Lieu : Auditorium de la Bibliothèque Nationale du Royaume
Table Ronde n°1: Diagnostic Précoce et dépistage du Cancer
•Modérateurs : Représentant du RMEF /Représentant du CHIS
•10 mn/intervention + Discussion 30mn
Lieu : Auditorium de la Bibliothèque Nationale du Royaume
Titre
Intervenant
Dépistage et diagnostic précoce du cancer du sein
Quelle place les sages-femmes françaises ont-elles dans le
diagnostic précoce et le dépistage des cancers féminins
Pr S.BOUTAYEB, Pr H.ERRIHANI/ Institut
National d’Oncologie
Mme D. CAUTE, Mme S.BARANDON / CHU
Bordeaux
Dépistage précoce du cancer du sein
Dr S.MISERQUE / Hôpitaux IRIS Sud
Belgique
Dispositif d’annonce au service d’hématologie pédiatrique
Mme L. HAMELIN, Mme S.BORG/AP-HM
Chirurgie de dépistage
Pr A.JALIL / Institut National d’Oncologie
La question de la transmission psychique mère-fille à
l’épreuve du présymptomatique de cancer du sein. Le
point du vue d’une psychologue
Dr E. TOUSSAINT / CHU BORDEAUX
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Table Ronde n°2 : Programme de lutte contre le cancer
•Modérateurs : Mme Y.ABIDLI, Représentant du CHIS
•10 mn/intervention +Discussion 30mn
Titre
Lieu : Auditorium de la Bibliothèque Nationale du Royaume
Intervenant
Expérience dans le dépistage du cancer du col utérin FCV
Pr Z.AL HAMANY / Complexe mère enfant
Stratégie de lutte contre les cancers du sein et du col utérin : Pr Z. EL HANCHI / Maternité Souissi de Rabat
expérience de la Maternité
Prévention du cancer chez les femmes incarcérées
Mme H.KHALED / Hôtel-Dieu de France
Vaccination anti HPV
Dr H.MAAOUNI / Maternité Souissi de Rabat
Organisation de la prise en charge des cancers de l’enfant
au Cameroun
Plan Cancer marocain
Dr D.CHELO / CHU de Cameroun
Association Lalla Salma de Lutte Contre le Cancer
- Maroc
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Ateliers (1h30)
 Jeudi 19 mai 2011
•Rapporteur des ateliers : Pr M.EL KHORASSANI
•10 mn/intervention +Discussion 30mn
 Atelier A: Soins Palliatifs
•Rapporteur : Expert international à identifier
•Animateurs : Représentant du RMEF, Pr A.KILI, Mr M.CHERKAOUI
Lieu : Salle de radiologie de l’Hôpital d’Enfants de Rabat
Intervenant
Titre
Démarche de soins palliatifs, expérience de l’équipe
infirmière du SHOP (Service d’Hémato-oncologie
Pédiatrique)
Mme S.OUABBOU / Hôpital d’Enfants de Rabat
La fin de vie en secteur « stérile » de transplantation
médullaire
Dr A.HAGGEGE-BONNEFONT, Dr J.H DALLE
/ Hôpital Robert Debré Paris
Etude de l’utilisation de la morphine au niveau d’un
service de cancérologie
Mr N.LABROUZI / Hôpital d’Enfants de Rabat
Les besoins nutritionnels de l’enfant atteint du
Cancer
Mme S.HATTAD / Hôpital d’Enfants de Rabat
Soins palliatifs et du support en oncologie : état des
lieux au Maroc
Dr H.MRABTI, Pr H.ERRIHANI / Institut
National d’Oncologie - Rabat
Rôle de l’infirmier en soins palliatifs
Mr A.MOUSSAOUI / Institut National
d’Oncologie - Rabat
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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 Atelier B: Vie Sociale après le cancer
•Rapporteur : Expert international à identifier
•Animateurs : Représentant du RMEF, Pr H.ERRIHANI, Pr A.OUANASS
Lieu : Salle de réunion du 5ème étage de l’Hôpital d’Enfants de Rabat
Titre
Intervenant
La cellule psycho sociale
Mme Z. CHAHDI EL OUAZANI / Institut
National d’Oncologie - Rabat
Sexualité et cancer
Dr G.RAISS, Pr H.ERRIHANI / Institut National
d’Oncologie -Rabat
Profil Psycho social des malades cancéreux marocains
Pr H.ERRIHANI / Institut National d’Oncologie Rabat
Dr N.BERRADA, Pr H.ERRIHANI / Institut
National d’Oncologie- Rabat
Dr A.HAGGEGE-BONNEFONT, Dr J.H DALLE /
Hôpital Robert Debré Paris
Impact de la religion sur le cancéreux marocain
Prise en charge du cancer de l’enfant : organisation du
relais vers le centre de proximité et vécu des familles
Présence des parents dans les services d’oncohématologie pédiatrique
Mme J.SOSLER, Mr A.KESSAS/ AP-HM
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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 Atelier C: Les associations et le cancer
• Rapporteur : Expert international à identifier
• Animateurs : Représentant du RMEF, Pr M.KHATTAB
Titre
Lieu : Salle de cours de néonatologie de l’Hôpital d’Enfants de Rabat
Intervenant
Maisons de vie
Mme M. BENNANI / Association Lalla Salma de
Lutte Contre le Cancer- Maroc
Maison de l’Enfant
Mme M.HAJOUJI / Association des amis de
l’Hôpital d’Enfants de Rabat
Prise en charge des enfants des enfants atteints du cancer Pr F.MSEFER ALAOUI / Association AvenirMaroc
Soutien associatif aux malades cancéreux : Cas de
l’AMINO
Dr L.LAALOU / Association des Amis de l’Institut
National d’Oncologie- Rabat
Suivi des enfants à l’hôpital
Mme C.Sebti / Association Noujoum- Maroc
Association La Voie de l’Espoir : pour une vie après la
guérison d’un cancer de l’enfance
Mme A.EL KHATTABI / Association La Voie de
l’Espoir- Maroc
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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 Atelier D: Soins et cancer
•Rapporteur : Expert international à identifier
•Animateurs : Représentant du RMEF, Pr A.JALIL, Pr L.HESSISSEN
Titre
Lieu : Salle de réunion de la Maternité Souissi de Rabat
Intervenant
Temps du malade, temps du médecin : le psychologue au Dr L.RASMUSSEN AMIGUES / AP- HM
chevet du patient en chambre stérile : pour tissage des
deux temps
L’enfant atteint de pathologie maligne, au centre de la Mme I.PETIT / Hôpital Robert Debré Paris
prise en charge en hôpital de jour
Place du cadre infirmier dans le processus Mr I.LOUANI / Hôpital d’Enfants de Rabat
d’amélioration de la qualité des soins en Hématooncologie pédiatrique Hôpital d’Enfants de Rabat
Chambre implantable
Dr I.ELGHISSASSI, Pr H. ERRIHANI/ Institut
National d’Oncologie - Rabat
L’hôpital du jour en oncologie : rôle de l’infirmier
Mr R.ISMAILI / Institut National d’OncologieRabat
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Vendredi 20 mai 2011 : Agressions Externes
Conférence : Agressions Externes
N.MAALLA M’JID / Présidente de l’Association BAYTI
Modérateurs : Représentant du RMEF, Représentant du CHIS
Lieu : Auditorium de la Bibliothèque Nationale du Royaume
Table Ronde n°1 : Environnement, Pollution mère enfant
•Modérateurs : RMEF, Pr M.T.FASSI FIHRI, Pr N.LAMDOUAR BOUAZZAOUI
•10 mn/intervention x 6+Discussion 30mn (1h30mn)
Titre
Lieu : Auditorium de la Bibliothèque Nationale du Royaume
Intervenant
Environnement et enfant
Pr N.LAMDOUAR BOUAZZAOUI / Hôpital d’Enfants
de Rabat
Tabac et grossesse : point de vue de L’obstétricien
Pr A.KHARBACH, Dr M.EL BOUZIDI / Maternité
Souissi de Rabat
Femmes enceintes et usage de substance psychoactive
Dr M. OUTARAHOUT, Pr A.OUANASS / Hôpital
Arrazi de Salé
Evaluation et prévention des nuisances sonores dans Dr J. SARLANGUE / CHU de Bordeaux
une unité de soins intensifs
Immigration et accès aux soins
Mme C.C REIS / Hôpitaux Universitaires de Genève
Virus et allergie chez l’enfant
Pr C.MAHRAOUI / Hôpital d’Enfants de Rabat
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Table Ronde n°2 : Enfance et maltraitance : Réalités et réalisations
•Modérateurs : Mme N.ROSSET, Pr A.MALQI TAZI
•10mn/intervention + Discussion 30mn
Titre
Lieu : Auditorium de la Bibliothèque Nationale du Royaume
Intervenant
Maltraitance : Qu’en est-il au Maroc
Pr A.MALQI TAZI / Observatoire National des Droits de
l’Enfant
Diagnostic et prise en charge pluridisciplinaire de
l’enfant maltraité en milieu hospitalier
Dr D.BRUMIOUL / Hôpital de la Citadelle Liège
Difficultes de communication avec les populations
migrantes : amelioration de la prise en charge des
populations migrantes dans un service d’urgence
pediatrique
Mme F. CONILLEAU, Dr J.Y SIRIEZ / Hôpital Robert
Debré
L’enfant Secoué en question
Dr A.ROUSSON / Hospices Civiles de Lyon
Facteurs associés aux comportements à risque chez
les adolescents
Mme D.EL CHOUEIFATY / Hôtel-Dieu de France
Prise en charge multidisciplinaire des enfants
victimes de maltraitance : La collaboration de la
pédiatrie et du juriste- l’expérience genevoise
Mme B.LEVASSEUR-RACINE, Dr MIRABAUD
Madeleine / Hôpitaux Universitaires de Genève
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Ateliers (1h30)
•Rapporteur des ateliers : Pr A.OUANASS
•10 mn/intervention + Discussion 30mn
 Atelier A: Les enfants de la rue: réalités et réalisations
•Rapporteur : Expert international à identifier
•Animateurs : Représentant RMEF, Pr A.OUANASS
Titre
Lieu : Salle de réunion de la Maternité Souissi de Rabat
Intervenant
Mode de consommation et représentation du
cannabis chez les adolescents
Pr M. SABIR, Pr FZ. EL OMARI / Hôpital Arrazi de
Salé
Enfants abandonnés : Goutte de lait
Mme A. BOUQDIR / Hôpital d’Enfants de Rabat
Prise en charge des enfants de la rue : expérience
marocaine
Dr A.EL AMMOURI, Pr A.OUANASS / Hôpital Arrazi
de Salé
Réinsertion sociale des enfants de la rue
Mme T.BOUABID / Association Marocaine des Enfants
en Situation Précaire
Prise en charge des mères célibataires
Membre de l’Association Solidarité Féminine
Analyse d’une situation de maltraitance subie par un
bébé de 6 mois
Mme O.PERRUSSON, Mme N.BERNOT / Hôpital
robert Debré paris
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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 Atelier B: Environnement mère et enfant
•Rapporteur : Expert international à identifier
•Animateurs : Représentant RMEF, Pr D.FRHATI
Titre
Lieu : Salle de réunion du 5ème étage de l’Hôpital d’Enfants de Rabat
Intervenant
La distraction : un moyen pour atténuer la peur et la
douleur chez l’enfant
Mr A.THIREAU / CHU de Bordeaux
Le Deuil Périnatal « approche psychologique »
Mme K.BALADI / Hôpital d’Enfants de Rabat
Retentissement fœtal et néonatal de la prise des
médicaments et/ ou plantes durant la grossesse : Enquête
auprès de 2370 parturientes
Pr A.MDAGHRI ALAOUI / Hôpital d’Enfants de
Rabat
Respect de l’intimité de la parturiente
Mme L.ALAHIANE / Maternité Souissi de Rabat
Environnement et Grossesse : Faut-il s'inquiéter?
Pr R.BERRADA / Maternité Souissi de Rabat
La femme en deuil périnatal : Quel accompagnement
psychologique assuré par le personnel infirmier
Mme K.CHAFIK / Maternité Souissi de Rabat
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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 Atelier C: Grossesse et allaitement
•Rapporteur : Expert international à identifier
•Animateurs : Représentant RMEF, Pr A.BARKAT
Titre
Lieu : Salle de cours de la radiologie de l’Hôpital d’Enfants de Rabat
Intervenant
Enquête sur la pratique de l’allaitement maternel chez le
prématuré après sortie de néonatologie
Pr A.THIMOU IZGUA/ Hôpital d’Enfants de Rabat
Score prédictif d’un arrêt précoce de l’allaitement
maternel : étude Marocaine
Pr L.KARBOUBI / Hôpital d’Enfants de Rabat
Allaitement coté maman allaitement coté bébé
Mme P.BENZONANA / Hôpitaux Universitaires de
Genève
Allaitement maternel au Maroc entre croyances
et réalités. Etude prospective de 130 cas
Pr L.KARBOUBI / Hôpital d’Enfants de Rabat
Grossesse chez l’adolescente
Pr A.KHARBACH / Maternité Souissi de Rabat
SIDA et grossesse « projet ESTHER PTME »
Pr M.ADNAOUI /Hôpital Ibn Sina de Rabat
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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 Atelier D: Agression de l’environnement dans les unités de soins intensifs
•Rapporteur : Expert international à identifier
•Animateurs : Représentant RMEF, Représentant du CHIS
Titre
Lieu : Salle de cours de la néonatologie de l’Hôpital d’Enfants de Rabat
Intervenant
Les agressions externes en service de réanimation
néonatale
Mme S.GUILLAUME / Hôpital Robert Debré
Prise en charge de l’agression douloureuse en soins
intensifs néonatals et Mémoire de la douleur chez les
nouveau-nés
Pr M.KABIRI / Hôpital d’Enfants de Rabat
Auto-évaluation du vécu de l’équipe de réanimation
après une forte augmentation de l’activité d’hématologie
sur une période de trois ans
Mme V.WEIGEL / Hôpital Robert Debré
Effets du stress, du travail et des horaires de travail sur
la qualité de vie auprès du personnel des services de
réanimation
Dr F.BERRAHMOUNE / Direction du CH Ibn Sina
de Rabat
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Conférences
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Vie avant et après le cancer
Jean Bernard DUBUISSON
Chef de Service de Gynécologie-Obstétrique aux Hôpitaux Universitaires de Genève
Les cancers du sein et du col utérin sont les plus fréquents chez la femme, avant le cancer
colorectal et le cancer du poumon. On estime à 16 millions le nombre de nouveaux cancers
chaque année dans le monde, toute population confondue. Cela explique parfaitement la nécessité
pour les pouvoirs publics de prendre en considération et en priorité le problème du cancer du sein
qui représente à ce jour près d’un quart des nouveaux cas de cancers diagnostiqués.
La vie avant et après le cancer, s’associe à de nombreuses réflexions d’ordre psychologiques,
physiques et voire aussi sexuelles. Ces changements nécessitent un accompagnement
psychologique, médical, avec prise en charge. Dans cette prise en charge, l’infirmière est à
l’écoute avec l’annonce du diagnostic. Ces réponses à de nombreuses questions, doivent être,
donner toute information exprimée par la patiente. Dans ce dialogue, la famille et l’entourage
peuvent aussi participer.
Les traitements qui vont être prévus, doivent être expliqués selon les demandes de la patiente.
Toujours garder le contact si celui-ci est demandé.
Le message d’espoir doit toujours être rappelé.
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Le corps soignant face aux enfants victimes d’agressions externes
Ou
Environnement sécurisé et protecteur des enfants: rôle du corps soignant
Najat Maalla M’jid
Présidente de l’Association BAYTI
Les agressions externes sur les enfants peuvent être physiques, sexuelles, chimiques,
psychologiques, émotionnelles. J’aborderais principalement deux formes qui affectent de plus en
plus d’enfants : la violence et les Stress
Violence à l’égard des enfants : Il existe des niveaux de violence alarmants qui affectent la vie
des enfants dans toutes les zones de la planète : Selon l’UNICEF entre 500 millions-1,5 milliard
d’enfants ont été affectés par la violence. Les violences peuvent revêtir des formes multiples,
telles que : physiques ; psychologiques ; sexuelles ; négligences; travail ; vente et traite des
enfants à des fins d’exploitation sexuelles et/ou économique.
Les enfants sont victimes de violence dans les milieux où ils vivent et évoluent : famille ; école ;
communauté ; rue ; lieu de travail ; commissariats ; institutions d’accueil ; centres de détention.
La plupart des actes violents envers les enfants sont commis par des personnes qui font partie de
leurs vies: parents, professeurs, copains, employeurs et personnes qui s’occupent d’eux.
Stress des enfants : Dès sa conception, l’enfant peut ressentir du stress dans le ventre de sa mère.
La naissance d’un enfant est toujours un moment très stressant qui peut se prolonger avec la
prise en charge du bébé par le corps soignant.
Dans le tourbillon de la vie quotidienne, les enfants éprouvent des peurs, vivent des échecs
et sont les témoins impuissants d’événements générateurs de stress. En fonction des
tempéraments des enfants (les prédisposant ou non au stress), du contexte familial et social dans
lequel évolue l’enfant (stable ou sous tension), ces états de stress peuvent être transitoires ou
permanents. Si les stress majeurs sont plus faciles à identifier, on a tendance à minimiser les
petits facteurs de stress qui se répètent de façon insidieuse et qui peuvent mener à la catastrophe
s’ils ne sont pas reconnus ni désamorcés.
Certains enfants vivent un stress insidieux lié à la performance ou à la réussite scolaire à tout
prix, les parents exerçant une pression continue sur leurs enfants.
Les réactions des enfants aux stress sont souvent mal interprétées ; on croit qu’il s’agit d’une
étape de leur développement ou d’un trait de caractère et non de manifestation du stress.
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La violence et le stress entraînent des conséquences : qui varient en fonction non seulement de
leur degré, leur nature et de leur durée, mais également en fonction de l’âge de l’enfant, de son
tempérament et de la qualité de l’environnement dans lequel il vit et évolue. La violence et le
stress peuvent dans certains cas, impacter durablement la santé, le développement et le devenir de
l’enfant.
Conclusion : Le corps soignant est un acteur à part entière de l’Environnement sécurisé et
protecteur des enfants. Au-delà de la relation de soins, le corps soignant doit savoir établir une
relation de confiance avec l’enfant, le sécuriser, le rassurer, l’écouter (le dit et le non-dit). Il doit
savoir reconnaitre les situations de violence et de stress, identifier les facteurs de risque, signaler
les violences. Les pédiatres et les gynécologues obstétriciens sont non seulement des
professionnels soignants mais également des protecteurs des droits des enfants, considérant
l’enfant non pas seulement comme un objet de soins, mais un être à part entière titulaire de
Droits.
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Abstracts-Communications orales
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Dispositif d’annonce en service d’hématologie pédiatrique
Ludivine HAMELIN – Stéphanie BORG
Service d’Hématologie Pédiatrique Hôpital de la Timone
Contexte :
La formalisation du dispositif d’annonce est une mesure du plan cancer 2003-2007. Le patient et
sa famille doivent bénéficier d’une prise en charge de qualité au moment de l’annonce de sa
maladie afin d’adhérer au mieux au protocole de soins. Cette démarche est nécessaire pour les
familles puisqu’il s’agit d’une pathologie grave engageant le pronostic vital de l’enfant et qui
aura un impact sur le contexte psycho-socio-économique de la famille.
Objectifs :
Assurer une meilleure diffusion des informations auprès du patient et de sa famille, favorisant la
relation de confiance avec l’équipe soignante. Optimiser la coordination entre les différents
professionnels. Individualiser les soins de support en fonction des besoins de l’enfant et de sa
famille
Matériel et méthode :
Le dispositif d’annonce tel qu’il est mis en place dans le service d’hématologie pédiatrique
prévoit des temps d’explications sur la maladie et les traitements afin d’apporter aux enfants et
aux familles une information adaptée progressive et respectueuse :
- Un temps médical s’effectue en une ou plusieurs consultations auprès de la famille puis de
l’enfant. Un Infirmier est présent.
- Un temps d’accompagnement soignant. C’est un moment d’écoute, de reformulation,
d’informations complémentaires sur la maladie, les soins et le parcours. Il permet de repérer
les besoins spécifiques de chaque famille.
- l’accès aux soins de support. Il s’agit d’une présentation des différents intervenants de
l’équipe pluri disciplinaire.
- L’articulation avec la médecine de ville passe par notre réseau pour optimiser la
coordination entre le service d’une part, le médecin traitant et les infirmiers libéraux d’autre
part.
Cette démarche repose sur une fiche de liaison, renseignée par chacun des intervenants,
accessible dans le dossier du patient afin d’ajuster les interventions suivantes.
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Résultats
Le dispositif d’annonce permet une meilleure collaboration et coordination de l’équipe
pluridisciplinaire. Les parents sont plus rassurés, ils peuvent identifier, en l’infirmière présente
lors de l’annonce, une personne ressource tout au long du parcours thérapeutique de l’enfant .
Conclusion
La formalisation du dispositif d’annonce est une priorité.
Cette procédure permet une prise en charge individualisée et de qualité dont les enfants sont les
premiers bénéficiaires.
Lors du projet thérapeutique, ce dispositif d’annonce pourra prendre des formes différentes en
fonction de l’état de santé de l’enfant. Ainsi une équipe soignante formée à cette démarche sera
plus efficace dans ces moments clé pour les familles.
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Le dépistage et le diagnostic précoce du cancer du sein
Saber Boutayeb
Service d'oncologie médicale, Institut National d'Oncologie,
CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc
Le cancer du sein constitue la 1ère cause de mortalité féminine par cancer. Environ une
femme sur 10 développera au cours de sa vie ce type de cancer.
L'incidence du cancer du sein augmente fortement à partir de 50 ans et il a été
scientifiquement mis en évidence que le pronostic est étroitement lié au stade de la maladie au
moment du diagnostic.
Bien que l'auto palpation mensuelle du sein dès 20 ans permet d'éviter des diagnostiques
tardifs et constitue un moyen incontournable pour le diagnostic précoce, l'idéal reste de mettre
en évidence la maladie au stade pré clinique à travers le dépistage.
Le dépistage de masse, tel qu'il a été conduit dans de nombreux pays améliore la survie à
l'échelle individuelle et collective. Il permet également d'envisager beaucoup plus
fréquemment une chirurgie conservatrice qui est tout aussi carcinologique que la mastectomie
et beaucoup moins mutilante.
A défaut d'une politique de dépistage de masse, les pays à ressources limités se doivent tout
de même d'encourager le dépistage individuel et le dépistage dans le cadre de la médecine de
travail.
Il est bien évidement nécessaire pour établissement d'une politique de dépistage et de
diagnostic précoce de mettre en place un circuit complet du diagnostic jusqu'au traitement.
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Chirurgie de dépistage dans le cancer du sein
Abdelouahed JALIL ,A.REGRAGUI
Service de Chirurgie I, Institut National d'Oncologie,
CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc
Contexte:
La pratique du dépistage de masse ou individuel permet la découverte d’une forme
particulière de cancer du sein : cancer infra clinique, qui nécessite une prise en charge
spécifique.
Objecti f :
Modalités et difficultés de la prise en charge des formes infra cliniques.
Conclusion :
Une prise en charge radio chirurgicale par une équipe entraînée permet d’éviter la chirurgie à
visée diagnostique et de pratiquer une chirurgie carcinologique d’emblée avec note
oncoplastique et parfois la technique du ganglion sentinelle
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Quelle place les sages-femmes françaises ont-elles dans le diagnostic précoce et le
dépistage des cancers féminins
Delphine CAUTE 1 , Severine BARANDON 2
1 ; Ecole de sages-emmes CHU de Bordeaux ,
2 ; Service de consultatioon Maternité
CHU de Bordeaux
Contexte: La politique de santé publique menée en France, adopte des mesures législatives en
faveur du développement du rôle de la sage-femme
Depuis la publication de loi HPST du 21 juillet 2009, les compétences de la sage-femme
s’ouvrent maintenant au suivi des femmes en bonne santé. Ainsi les sages femmes peuvent
désormais assurer le suivi gynécologique de prévention, la prescription de la contraception à
toutes les femmes et réaliser la consultation préconceptionnelle préconisée par la HAS.
L’élargissement des compétences des sages-femmes françaises leur permet donc de participer au
dépistage et au diagnostic précoce des cancers féminins.
Objectifs :
- Faire un état des lieux et montrer que les sages-femmes pratiquent actuellement des actes de
dépistage et ce tout au long de la grossesse
- Montrer comment les sages-femmes sont des professionnels intégrés dans le circuit de
dépistage et de prévention
- Montrer que les sages-femmes souhaitent faire évoluer leur pratique et s’investir dans le
dépistage et ce tout au long de la vie des femmes
- Démontrer que l’amélioration des pratiques des sages-femmes leur permettra d’avoir une
place dans la santé génésique des femmes et d’être de véritables acteurs de santé publique
Matériel et méthode : Revue de la littérature, enquête auprès des professionnels
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Dépistage précoce du cancer du sein
Daniel Jacob, Sylvie MISERQUE
Hôpitaux Iris Sud, site Ixelles
Le diagnostic précoce du cancer du sein a démontré son utilité puisqu’il réduit de 15 % à 30 % le
taux de mortalité chez les patientes de plus de 50 ans. Il permet par ailleurs dans la plupart des
cas, une chirurgie conservatrice, non mutilante et mieux acceptée psychologiquement.
But : Permettre la détection du cancer du sein avant qu’il ne devienne palpable. Les petites
tumeurs traduisent le plus souvent un stade précoce de la maladie, de meilleur pronostic et
impliquent des traitements moins agressifs.
Cancer du sein en Belgique :
o
o
o
o
o
Incidence du Cancer du sein augmente de 1 % par an
> 9000 nouveaux cas par an.
1ère cause de mortalité par cancer chez la femme.
75 % des cas apparaissent après l’âge de 50 ans.
La mortalité a baissé pour la première fois depuis 15 ans grâce au dépistage et aux
traitements adjuvants systémiques.
o
Bilan sénologique complet se compose :
o
o
o
o
o
Anamnèse complète avec relevé des facteurs de risque pour le cancer du sein.
Mammographie.
Echographie.
Cytoponction – microbiopsies-macrobiopsies.
IRM.
Nos recommandations :
o Bilan sénologique complet annuel à partir de 40 ans jusqu’à la ménopause (+ 52 ans) puis
bi-annuel sauf facteurs de risque.
o Bilan sénologique complet annuel à partir de l’âge du cancer le plus jeune de la famille
(mère-sœur atteinte d’un cancer du sein avant 40 ans).
o Les patientes âgées de plus de 70 ans devraient continuer à bénéficier des examens
sénologiques pour autant qu’elles soient en bonne santé et ce jusqu’à l’âge de 75 ans.
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La question de la transmission psychique mère-enfant à l’épreuve du présymptomatique
de cancer du sein. Le point de vue d’une psychologue
Eva TOUSSAINT
Service de génétique médicale
Pellegrin CHU de BORDEAUX
Les pratiques évoluent. Les temps changent. Ce que nous considérons comme le progrès nous
entraîne à avancer le moment de survenue des événements, à bousculer les échéances, à changer
leur chronologie. La place de la médecine prédictive augmente. Penser ce qui va arriver devient
ce qui est.
Dans ce contexte, la génétique est de plus en plus une médecine de dépistage et de prédiction. De
plus, plus que n'importe quelle autre spécialité de la médecine, la génétique médicale se distingue
par une suprématie qui y règne: celle du "dire" sur le "voir". Si la plupart des pathologies
génétiquement constituées ont bel et bien une expression visible (handicaps divers, affections
neuromusculaires, troubles du développement psychomoteur) les causes avancées par la
médecine génétique pour les expliquer (les gènes) demeurent invisibles aux principaux intéressés,
les patients.
Dans le cas du dépistage des cancers familiaux, et plus précisément des cancers du sein ou de
l’utérus ce qui est en balance c’est bien le choix entre prédire : annoncer ce qui va arriver ou
prévoir : imaginer ce qui doit arrive.
De mes rencontres avec les femmes engagées dans une démarche de présymptomatique pour une
prédisposition aux cancers (ici BRCA1 et BRCA2) s’est dégagé que la dimension
transgenérationnelle, familiale était une dimension essentielle de la problématique du
présymptomatique.
Mais dans les risques de cancer cette dimension est forcement féminine et les femmes interrogent
à la fois leurs ancêtres (mères, grands-mères, tantes…) mais aussi leurs filles présentes ou à
venir.
Nous nous intéresserons dans cette présentation à la question de la transmission psychique mèrefille quand une démarche de présymptomatique est en cours.
Savoir pour qui ? Pour soi ? Pour les enfants (présents et/ou à venir)?
Peut-on supporter savoir pour soi, mais pas pour ses enfants ? Car s’interroger pour soi c’est aussi
s’interroger pour sa descendance. Peut-on alors prendre le risque de transmettre un tel risque
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(celui d’être porteur de la mutation) ? De transmettre une féminité qui risque d’être « abimée »,
« malade »?
« Être à risque » signifie vivre avec le doute pendant longtemps, souvent depuis l’enfance et vivre
dans le doute modifie les possibilités d’agir, de décider et de se projeter dans une vie future avec
ou sans la maladie. Alors comment effacer en un instant, celui du résultat, toutes les
représentations et cette partie de soi si omniprésente qu’est le risque ? C’est pourquoi après
l’annonce et quelque soit le résultat, il faudra « guérir du risque ».
Entre risque, prédiction, prévision, réalité et imaginaire, le jeu d'équilibre est complexe et fragile,
l’exercice est difficile. Quels sont les échos psychiques dans le lien mère-fille d’un test prédictif
pour un cancer héréditaire ? Face à un événement bouleversant, prendre alors le temps de la
réflexion et de l’accompagnement peut être d’une grande aide.
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Prévalence génotypique du papillomas virus dans une population de femmes marocaines
durant un programme de dépistage local
Zaitouna Alhamany1,4, Mohammed El Mzibri2, Aïcha Kharbach3,
Abderrahmane Malihy1, Redouane Abouqal4, Hassan Jaddi2, Ali Benomar4,
Mohammed Attaleb2, Najat Lamalmi1 and Nadia Cherradi1
1Département d’Anatomie pathologique. Maternité Souissi, Centre Hospitalier
Universitaire Ibn Sina. Rabat, Maroc
2Unité de Biologie et Recherches Médicales, Centre National de l’Energie, des
Sciences et Techniques Nucléaires, Rabat, Maroc .
3Département de Gynécologie Obstétrique. Maternité Souissi, Centre Hospitalier
Universitaire Ibn Sina, Rabat, Maroc
4Centre de Recherche Clinique, Epidémiologique et essais thérapeutiques.
Faculté de Médecine et Pharmacie, Rabat, Maroc .
Matériel et Méthodes :
L’étude a inclu 938 femme provenant du département mère –enfants du CHIS.
Les examens cytologiques de routine ont consisté à effectuer la coloration au Papanicolaou
et une recherche HPV pour chaque femme par PCR pour les types HPV 16,18,31,33,35 et 45.
Résultats :
Les examens cytologiques ont montré uniquement 16,3% de frottis anormaux avec une
prédominance pour les ASCUS (atypies cytologiques de signification indéterminée )
Laprévalence de ’HPV consensus était de 15 ,7 % .Selon les résultats cytologiques l’infection à
HPV était détectée dans 15,8 % de frottis normaux et 14, 38 % de cas anormaux.L’etude
genotypique des HPV a montré une prédominance de l’HPV 16 et 18 .Une double infection
(HPV 16 + 18)fut détectée chez deux femmes alors que de multiples infections (HPV 16+18+31)
fut détecté qu’une seule fois
L’Evalauation de la relation entre l’HPV et certains facteurs environnementaux incluant les
facteurs individuel , socio-économiques , et d’hygiène ,ont montré une association significative
entre l’infection HPV et la contraception
Cpnclusion :En se basant sur ces données la combinaison de l’étude cytologique et le test HPV
permettent d’identifier les patienst à haut risque de développer des lesions cervicalesde haut
grade et d’améliorer la prévention du cancer
Mots clé: HPV; cancer du col utérin ; PCR; hybridation moléculaire; Maroc
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Stratégie nationale de lutte contre les cancers du sein et du col utérin
Zaki EL HANCHI, Rachid BERRADA, Brahim RHRAB, Driss FERHATI
Maternité Souissi
Le centre de référence de la Maternité Souissi CHU Ibn Sina étant le premier centre de dépistage
des cancers gynéco-mammaires, inauguré en Mai 2008. Conformément aux orientations du plan
national de lutte contre le cancer, le dépistage du cancer du sein se fait par l’examen clinique et
en cas d’anomalie un complément par mammographie et échographie est demandé. Jusqu’à fin
décembre 2010, 11.717 femmes ont été examinées. Parmi elles, 182 soit 1.5 % ont un cancer du
sein.
En ce qui concerne le cancer du col utérin 3877 femmes ont bénéficié d’un dépistage soit par
frottis cervico-vaginal soit par inspection visuelle à l’acide acétique. Le cancer du col a été
découvert chez 47 patientes soit (1.2 %) à un stade invasif alors que chez 43 patientes (soit 1.1
%) une lésion intra-épithéliale a été découverte. Ces dernières ont bénéficiées d’un traitement
conservateur et les mettant ainsi à l’abri de l’évolution de la maladie vers un cancer invasif.
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Prévention du cancer du sein et du col chez les femmes incarcérées
dans les prisons libanaises
Hana’a KHALED, Georges ABI TAYEH, Norma AOUAD, Soha ABDEL MALAK
Hôpital Dieu de France Liban
Contexte:
La médecine préventive est très peu développée sur le plan national au Liban, spécialement
dans les prisons. En 2009, le Club Opération 7e jour de l’Hôtel-Dieu de France a consacré ses
missions au dépistage des maladies sexuellement transmissibles et à la prévention des cancers
gynécologiques, notamment ceux du col de l’utérus et du sein, auprès de toutes les femmes
incarcérées au Liban.
Objectif :
-
Dépister les cancers gynécologiques et les maladies sexuellement transmissibles chez
toutes les femmes incarcérées au Liban
Orienter la prise en charge des femmes incarcérées présentant une anomalie au dépistage.
Matériel et méthode :
Campagne de prévention des cancers gynécologiques et des maladies sexuellement
transmissibles dans toutes les prisons de femmes au Liban durant l’année 2009.
Les étapes suivies sont :
1. Préparation logistique de la mission :
- Contact avec les autorités responsables des prisons des femmes pour l’obtention d’une
autorisation d’intervention auprès des prisonnières,
- Visite de reconnaissance dans chaque prison pour évaluer les lieux et les besoins des
femmes
- Mobilisation des ressources humaines et matérielles nécessaires.
2. Dépistage du cancer gynécologique : Frottis Cervico-Vaginal (FCV), examen
gynécologique et mammaire, mammographie. Dépistage des maladies sexuellement
transmissibles : bilan sanguin.
3. Analyse des résultats par les professionnels de l’Hôtel-Dieu de France.
4. Restitution des résultats avec la conduite à tenir appropriée aux médecins et aux directeurs
des prisons.
Population cible : Toutes les femmes incarcérées au Liban
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Résultats
309 femmes âgées de 14 à 61 ans ont bénéficié de ces missions, dont 94% n’ayant jamais fait
un FCV ni une mammographie auparavant et 6% l’ayant faite depuis 1an ou moins.
Concernant la mammographie, 75 femmes l’ont faite dont 26 résultats anormaux à
re-contrôler ultérieurement (micro-calcifications ou nodules classés plus que ACR3).
120 FCV ont été faits dont 44 anormaux (1 cancer, dysplasies et infections). Les
gynécologues de l’Hôtel-Dieu de France ont prescrit à 29 femmes un traitement adapté au
résultat du FCV.
Conclusion
Toutes les femmes incarcérées au Liban ont bénéficié des missions de dépistage gynécoobstétrical organisées par le Club Opération 7e jour de l’Hôtel-Dieu de France. L’indication et
le besoin étaient évidents. L’Hôtel-Dieu de France collabore étroitement avec les autorités
concernées pour la mise au point d’un programme pour le développement de la médecine
préventive dans toutes les prisons au Liban.
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RECOMMANDATIONS DE LA VACCINATION HPV AU MAROC
El Houssain MAAOUNI
Maternité Souissi
L’introduction de la vaccination contre les papillomavirus humains responsables de 70% des
cancers du col de l’utérus est un enjeu important de santé publique. Tout le monde milite pour
son introduction au Maroc au niveau des programmes de Santé.
Alors qu’il existe une prévention secondaire par le frottis de dépistage des lésions
précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus, le vaccin offre une possibilité de prévention
primaire.
De nombreuses études ont confirmé le bénéfice apporté par cette vaccination ce qui aura des
répercussions positives sur la diminution de la Mortalité par cancer du col.
Néanmoins, toutes les études insistent sur la nécessité d’un taux élevé de couverture vaccinale.
Par ailleurs, les facteurs favorisant ou freinant l’accès et l’acceptation de la vaccination ont été et
les prescripteurs des vaccins.
* abordés. Cette communication fait le point sur les recommandations pour la vaccination
HPV au Maroc et les freins potentiels à la vaccination chez les différents partenaires que sont
les jeunes filles, leurs parents Mots clés : vaccination, papillomavirus, couverture vaccinale :
RECOMMANDATIONS.
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Organisation de la prise en charge des cancers de l’enfant au Cameroun par le Centre
Mère et Enfant de la Fondation Chantal BIYA
David CHELO, AmiPONDY, P DOUMBE, P.OKOKI NDOMBO
Centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal BIYA
Le Cameroun compte 20 Millions d’habitants. La moitié de sa population est âgée de moins
de 15 ans et donc susceptible aux affections pédiatriques dont les cancers de l’enfant. Dans ce
contexte caractérisé par l’absence de système de sécurité sociale et l’absence d’institution
appropriée à la prise en charge des enfants malades de cancer, le Centre Mère et Enfant de la
Fondation Chantal Biya (CME-FCB) a pris l’initiative dès l’année 2000 de créer une unité
d’hémato-oncologie pédiatrique. Dès lors, la quasi-totalité des enfants chez qui un cancer
est diagnostiqué sont référés dans cette structure à partir des formations hospitalières du
Cameroun. Ainsi, depuis sa création, l’unité a admis et pris en charge 700 enfants souffrant
de cancer. Il est à noter qu’on compte parmi ces malades nombre d’enfants venant des pays
voisins de la sous-région d’Afrique Centrale.
Au fil des années, à cause de sa très forte sollicitation, l’unité d’Hémato-oncologie du CME a
considérablement augmenté sa capacité d’accueil et renforcé son plateau technique. Grâce à
une équipe très motivée et dont les compétences sont sans cesse renforcées, elle organise une
prise en charge globale des patients allant du diagnostic au traitement antimitotique ainsi que
des traitements adjuvants.
La collaboration de cette unité avec des groupes internationaux de cancérologie pédiatrique
(tel le Groupe Franco-Africain d’Oncologie Pédiatrique GFAOP) et des centres occidentaux
plus équipés et dotés de plus d’expérience consolide davantage la place de leader qu’elle
occupe dans la sous-région d’Afrique Centrale en matière de prise en charge des cancers de
l’enfant.
Conclusion : Avec des moyens encore modestes mais une franche collaboration multiforme
avec des partenaires extérieurs et intérieurs et une grande volonté de réussir, l’Unité de
cancérologie pédiatrique du CME-FCB arrive à assurer localement la prise en charge globale
de la plupart d’enfants porteurs de cancers au Cameroun avec des résultats encourageants.
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Plan cancer marocain
Association Lalla Salma de Lutte Contre le Cancer
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Démarche de soins palliatifs Expérience de l’équipe infirmière du Centre d’hémato-oncologie
pédiatrique Hôpital d’enfants Rabat
Ouabbou Samira, Laila Baya
Service d’Hémato-Oncologie Pédiatrique
Hôpital d’Enfants de Rabat
Objectifs : Décrire le processus des soins palliatifs mis en place
Partager l’expérience du CHOP
Matériel et méthode :
Étude exploratoire de la démarche adoptée par l’équipe infirmière du CHOP
Présentation du bilan des réalisations
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La fin de vie en secteur « stérile » de transplantation médullaire
Haggège-Bonnefont Ariane, Dalle Jean-Hugues, Toffolon Catherine, Lopès Delphina,
Clavequin David, Baruchel André
Hôpital Robert Debré
Contexte:
Notre service d’hématologie et immunologie pédiatrique comporte une unité très protégée de 17
lits au sein de laquelle un secteur « stérile » de 10 lits est entièrement consacré aux allogreffes de
cellules souches hématopoïétiques. Cette activité entraîne une extrême fragilisation chez nos
petits patients qui connaissent une immunosuppression très profonde. Le risque infectieux qu’ils
encourent impose un grand nombre de contraintes. Chaque enfant est isolé dans une chambre
individuelle dont il ne peut sortir (sauf urgence). Cette chambre est en surpression par rapport au
sas qui la dessert, sas lui-même en surpression par rapport au couloir. Les centrales de traitement
d’air et de surpression entrainent un isolement phonique important en plus de l’isolement
physique. Seuls deux proches – le plus souvent les parents – sont autorisés à rendre visite à
l’enfant après avoir revêtu une blouse stérile unicolore, une charlotte et un masque dissimulant en
grande partie leur visage et leurs expressions. Le risque de survenue de lésions cutanées, et en
particulier de lésions de maladie du greffon contre l’hôte, aboutit à une médicalisation des gestes
de la vie courante et notamment de la toilette qui est réalisée par le personnel soignant et
rarement par les parents. La toxicité digestive inhérente aux traitements génère souvent une
anorexie privant les parents de leur rôle nourricier. L’ensemble de ces éléments associés à
l’asthénie majeure traversée par les enfants réduisent de façon importante les interactions de
l’enfant avec son environnement, en particulier dans la relation parent(s)-enfant. Cette situation si
particulière oblige les parents à se repositionner afin de se sentir à nouveau compétents. Les
pathologies prises en charge et l’agressivité de la procédure de greffe engagent toujours le
pronostic vital, ce que savent les familles.
Les mesures et contraintes lourdes et difficiles sont globalement comprises et acceptées. Parfois
la situation clinique ne permet pas la poursuite du programme thérapeutique à visée curative.
Objectif :
Si la situation s’aggrave et conduit à un arrêt des thérapeutiques actives et à une prise en charge
palliative, un aménagement s’impose : lequel ? De quelle(s) façon(s) ? Comment mettre en place
une prise en charge palliative de qualité sans mettre en danger somatique et psychologique les
autres familles et enfants hospitalisés ? Le réaménagement des règles et contraintes permet-il de
créer une sorte d’espace transitionnel entre réalité interne et externe et de préparer « l’après » en
mobilisant la vie psychique.
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Matériel et méthode :
A propos d’une histoire récente d’un nourrisson de 16 mois atteinte d’une leucémie
myélomonocytaire juvénile, allogreffée avec un sang placentaire non apparenté, ayant développé
une infection virale létale, responsable d’une phase terminale rapide, nous souhaitons rapporter
les modalités inhabituelles que nous avons adoptées en réponse aux demandes de sa maman puis
nous interroger sur ce que la communauté soignante peut envisager et adopter dans des
circonstances similaires.
Conclusion
Le passage en soins palliatifs dans le domaine de la cancérologie pédiatrique entraîne toujours
l’abandon de mesures strictes afin d’assurer le confort de l’enfant et de sa famille. Lorsque ce
passage doit se faire dans un temps court et dans un univers aussi contraignant qu’une unité
stérile, la difficulté n’en est que plus grande et impose une réflexion permettant de concilier prise
en charge de qualité, palliative pour l’enfant concerné, et toujours sécuritaire pour les autres
enfants tout en gardant à l’esprit la singularité de chaque situation et l’impossibilité de mise en
procédure stricte.
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Étude de l’utilisation de la morphine au niveau du CHOP
Labrouzi Noureddine
Service d’Hémato-Oncologie Pédiatrique
Hôpital d’Enfants de Rabat
Objectifs :
Décrire la démarche d’utilisation de la morphine
Décrire le protocole mis en place
Elément de surveillance et de suivi
Matériel et méthode :
Étude qualitative basée sur un questionnaire auto-administré aux infirmiers
Grille d’observation des pratiques professionnelles
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Les besoins nutritionnels de l’enfant atteint de cancer
Siham Hattad, Hakim Benabbes
Service Soins Infirmier Maternité Souissi
Objectifs : Déterminer les besoins de l’enfant atteint de cancer
Comparer les besoins par rapport aux repas servis
Proposer des actions d’adaptation des besoins nutritionnels par rapport aux repas
servis.
Matériel et méthode :
Étude qualitative de type descriptive basée sur une grille d’observation des repas servis et une
enquête sur le terrain
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Soins palliatifs et de support en Oncologie
Hind Mrabti1, Z.Belkhadir2, Mohamed Jaoud Belahcen3, Ibrahim Elghissassi1,
Saber Boutayeb1, Hassan Errihani1
1 : Service d’oncologie médicale, Institut national d’oncologie, CHU de Rabat
2 : Service d’anesthésie-réanimation, Institut national d’oncologie, CHU de Rabat
3 : Institut national d’oncologie, CHU de Rabat
Les soins palliatifs et l’accompagnement concernent les personnes de tous âges atteintes
d’une maladie grave, évolutive mettant en jeu le pronostic vital, en phase avancée ou
terminale. Les soins de support de définissent par l’ensemble des soins et soutiens nécessaires
aux personnes malades tout au long de la maladie conjointement aux traitements
oncologiques ou hématologiques spécifiques. Leurs objectifs sont d’améliorer la qualité de
vie du patient, tout au long de sa maladie. Au Maroc les soins palliatifs en oncologie
connaissent un regain d’intérêt du fait de l’amélioration de la qualité de prise en charge des
patients cancéreux et l’accès aux soins d’un nombre de plus en plus important de patients.
Actuellement des soins palliatifs, non structurés, sont pratiqués dans les différents centres
d’oncologie. L’Institut national d’oncologie se dote d’un Centre National d’Évaluation et
Traitement de la Douleur, constitué d’une unité d’hospitalisation de soins palliatifs (non
encore fonctionnelle) et d’une unité ambulatoire (de consultation).
Le premier Plan National de Prévention et de Contrôle du Cancer 2010 – 2019 prévoie la
prise en charge des soins palliatifs en réseau y compris l’hospitalisation à domicile. Pour
répondre à cette mesure, une stratégie de mise en œuvre d’un programme de soins palliatifs a
été mise en place grâce à une collaboration entre l’association Lalla Salma de lutte contre le
cancer et le ministère de la santé. Celle-ci prévoit l’implantation d’un réseau de soins
palliatifs, de services spécialisés en soins palliatifs, ainsi que d’équipes mobiles de soins
palliatifs.
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LES SOINS PALLIATIFS : UN DROIT HUMAIN
Abdelaziz Moussaoui
Institut national d’oncologie, CHU de Rabat
Plan supprimé
HISTORIQUE DES SOINS PALLIATIFS
Réflexion des soins palliatifs stimulée par :
*Pouvoir médical
* Déshumanisation des hôpitaux
*Acharnement thérapeutique
* Euthanasie
*Société du déni de mort
Définition
Les soins palliatifs sont des soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte
d’une maladie grave, évolutive ou terminale
OBJECTIFS
Les soins palliatifs cherchent à :
Améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille, prévenir, soulager la souffrance
Identifier précocement et évaluée avec précision
Traiter la douleur et les problèmes physiques, psychologiques et spirituels
Ils tendent à assurer l’accompagnement global du patient et son entourage
Soutenir la vie et considérer la mort comme un processus normal, sans accélérer ni repousser la
mort.
QUEL ROLE POUR L’INFIRMIER
1/ ROLE ENVERS LE PATIENT
2/ROLE ENVERS LE FAMILLE
3/ROLE ENVERS L’EQUIPE SOINGANTE
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L’Unité d’Accueil Médico-Psycho-Social (UAMPS) : Rôle du psychologue clinicien
Zineb CHAHDI EL OUAZANI
Institut national d’oncologie, CHU de Rabat
Plan supprimé
INTRODUCTION
 Une prise en charge globale et optimale des personnes souffrant de pathologies cancéreuses ne
peut intervenir que dans le cadre d’une coopération médico-psycho-sociale.
 L’objectif de la création de l’UAMPS consiste essentiellement à améliorer la qualité d’accueil et
de la prise en charge du patient et sa famille nouvellement admis à l’INO.

la création d’une unité médico-psycho-sociale pourrait permettre la mise en valeur de l’approche
psycho-oncologique et psycho-clinique auprès des patients cancéreux.
 L’Unité est une entité pluridisciplinaire constituée de médecins spécialistes, de psychologues,
d’assistants sociaux, de personnels infirmiers, hôtesses d’accueils, brancardiers dont la principale
mission est d’assurer une prise en charge médico-psycho-sociale du patient nouvellement admis à
l’INO
LA CONSULTATION PSYCHOLOGIQUE AU NIVEAU DE l’UAMPS
Les patients sont fragilisés psychologiquement par la maladie et l’idée de mort qu’est associée, le patient a
un cancer, il vit un traumatisme, il est « naturellement » inquiet, il est là pour un traitement,
hospitalisation, pour des examens, une réponse. C‘est pour cela la mise en place d’une cellule d’assistance
psychologique au niveau de l’UAMPS pour les patient nouvellement admis à l’INO est très importante.
La consultation psychologique prend en compte plusieurs demandes du patient et de son entourage, elle
assure les tâches suivantes :
 Gérer l’angoisse liée à la pathologie cancéreuse
 Préparer le patient psychiquement pour faire face au cheminement de la prise en charge médicale.
 Gérer l’angoisse de la famille et l’aider à accepter la maladie et les phases du traitement.
 Coordonner avec le membre d’équipe pour le complément de prise en charge.
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Sexualité et cancer
Ghizlane Rais, Hind Mrabti, Hassan Errihani
Service d’Oncologie Médicale
Institut national d’oncologie, CHU de Rabat
Contexte:
Le traumatisme d’être diagnostiquée et traitée pour un cancer peut avoir un impact sur le
fonctionnement sexuel des patients. Alors qu’il est question de qualité de vie, parler de
sexualité semble paradoxal et les patients peuvent ressentir honte et culpabilité à l’évoquer, la
priorité étant donnée aux soins, à la lutte contre la maladie.
Objectif :
Dans ce travail, les auteurs tentent d'enquêter sur la vie sexuelle du patient marocain touché
par le cancer, en essayant de mettre en évidence ses particularités et ses difficultés ainsi que
l'évaluation du niveau de communication dans le couple
Matériel et méthode :
Étude transversale à visée descriptive. Les participants ont été évalués prospective en utilisant
un questionnaire. Une deuxième étude menée en parallèle concerne le personnel médical et
infirmier.
Résultats :
L'échantillon comprenait 97 patients, dont 84% étaient des femmes. L'âge moyen était de 45
ans, 81% étaient mariées. Les cancers impliquant un organe génital ont représenté 58%. Le
retentissement du cancer sur la vie sexuelle a été retrouvé chez 67% des personnes
sexuellement actives. L'état matrimonial de 20% des patients a changé après le diagnostic.
Vingt-huit praticiens ont été abordés (n = 28). Tous estiment que les patients souffrent de
problèmes sexuels (100%). Ils pensaient également que l'amélioration de la vie sexuelle serait
d'améliorer la qualité de vie globale des patients (97%). Les Médecins abordent rarement le
sujet avec leurs patients. Les principales causes identifiées sont l'absence de demande des
patients (50%), manque de temps (42%), difficultés à communiquer sur le sujet (42%), le
manque d'intimité (50%). Tous les praticiens pensaient que les patients préfèrent discuter de
ce sujet avec une personne du même sexe (100%).
Conclusion
Le cancer affecte sérieusement la sexualité des patients. Le manque de communication est
pertinent. La première étape vers la résolution de problèmes est d'ouvrir le dialogue au sein
du personnel médical.
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Profil psycho-social des malades cancéreux marocains
Hassan Errihani1, Hind Mrabti1, Y.Sbitti1, W.Kaikani1, Ibrahim El Ghissassi1, Saber Boutayeb1, A.Riadi2,
M.Hammoudi3, H.Chergui4
1 : Service d’oncologie médicale, Institut National d’oncologie, CHU de Rabat
2 : Unité de psychologie, Institut National d’oncologie, CHU de Rabat
3 : Faculté de Droit, Rabat
4 : Faculté de Lettres, Rabat
L’impact de la survenue d’un cancer est variable selon le contexte socio-culturel, spécifique à
chaque contexte et chaque région. Afin de déterminer le profil psycho-social des patients
marocains atteints de cancer, quatre études ont été menées à l’Institut national d’oncologie
(INO) de Rabat. Ces études étaient prospectives incluaient entre 125 et 1600 patients et
étaient basées sur des questionnaires établis par un panel de spécialistes : oncologue médical,
psychologue et sociologue. Ces études s’intéressaient aux caractéristiques psycho-sociales
des patients cancéreux marocains de manière générale, à l’impact de la survenue du cancer
sur la pratique religieuse ainsi que l’impact du cancer et ses traitements sur la sexualité des
patients atteints. A travers ces études des caractéristiques spécifiques au contexte socioculturel marocain ont été relevées.
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L’impact de la religion chez le cancéreux marocain
Narjisse Berrada, Hind Mrabti, Hassan Errihani.
Service d’oncologie médicale,
Institut national d’oncologie, CHU de Rabat
Introduction: L’impact de la survenue d’un cancer est variable selon le contexte socioculturel
spécifique à chaque société et à chaque région. Au Maghreb, peu de données sont disponible sur
le sujet. Afin de déterminer l’impact de la religion chez le cancéreux marocains, nous avons mené
une étude à l’institut national d’oncologie de Rabat.
Matériel et Méthodes: Il s’agit d’une étude prospective colligée à l’institut national d’oncologie
de Rabat, portant sur les patients présentant un cancer histologiquement prouvé. Les patients avec
métastases cérébrales ont été exclus. Nous avons utilisé un questionnaire comportant plusieurs
items approchant le retentissement de la maladie sur le patient musulman croyant, pratiquant ou
non.
Résultats : 1600 patients ont été approchés. L’âge médian était de 49 ans. 41% des patients
étaient des femmes et 74% venaient du milieu rural. Le taux d’analphabétisme était élevé (38 %).
87% n’avaient pas d’assurance maladie. Tous les patients étaient des musulmans. Nous avons pu
identifier deux groupes : croyants pratiquants (49 %) et non pratiquants (51%). Dans le premier
groupe, le cancer a été ressenti comme un test divin, ce qui permettait d’accepter la maladie.
Dans le second groupe, les patients ressentaient une culpabilité et 95% devenaient pratiquants.
Dans les deux groupes de patients, de nouveaux comportements religieux ont été retrouvés : en
particulier vestimentaires, chez la femme (port du voile dans 68 % des cas,). D’autres patients
arrêtaient le tabac et l’alcool. D’autres se traitaient par des plantes et des aliments recommandés
par le Coran (miel, pivot, graines de nigelle, etc.), voire même luttaient contre l’analphabétisme
pour pouvoir lire le Coran.
Conclusion : La religion a un impact chez le patient cancéreux marocain. Il semble être le
principal soulagement qui aide, à la fois, à accepter la maladie, mais aussi tous les obstacles
socioéconomiques qui l’accompagnent.
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Prise en charge du cancer de l’enfant : organisation du relais vers le centre de proximité
et vécu des familles
Haggège-Bonnefont Ariane, Dalle Jean-Hugues, Mesples Bettina, Bockenmeyer Jacqueline,
Joron Emilie, Souyri Valérie, Baruchel André.
Hôpital Robert Debré
Contexte:
En France, le plan premier Plan Cancer (2003-2007) prévoyait la mise en place de réseaux
régionaux d’organisation des soins en cancérologie. Chaque réseau régional comprend un ou
plusieurs centres de référence et des centres de proximité. Le centre de référence pose le
diagnostic, définit les plans personnalisés de soins, initie le traitement et réalise les
évaluations. Les centres de proximité – entendre proche du domicile du patient - administrent
tout ou partie des traitements, chimiothérapie, et soins de support. En région parisienne, le
Réseau Ile-de-France d’Hématologie et Oncologie Pédiatrique (RIFHOP) comprend quatre
centres de références (Institut Gustave Roussy, Institut Curie, Hôpital Armand Trousseau et
Hôpital Robert Debré) et une trentaine de centres de proximité.
Le diagnostic d’un cancer chez un enfant provoque un véritable séisme familial. La prise en
charge initiale dans un centre de référence s’exerce fréquemment dans un contexte d’urgence
à l’origine d’une véritable sidération. A ce temps succède celui de la prise de repères où
s’installe une certaine « routine », ponctuée de moments d’inquiétude. Après quelques
semaines se discute le transfert dans un centre de proximité. Ce passage porte l’empreinte de
ses modalités d’organisation: manière dont le centre de référence prépare ce passage, liens
entre équipes soignantes des deux lieux, convergence des pratiques, représentations de chacun
des acteurs concernant le centre de référence et le centre de proximité, état et profil
psychologique de l’enfant et de sa famille…
Objectif :
Dégager des recommandations et pistes de réflexion concernant les facteurs à prendre en
compte dans l’organisation du relais vers le centre de proximité afin d’en limiter les impacts
négatifs et de mieux préparer le retour à la vie après la maladie. Dégager des
recommandations et pistes de réflexion concernant les facteurs à prendre en compte dans
l’organisation du relais vers le centre de proximité afin d’en limiter les impacts négatifs et de
mieux préparer le retour à la vie après la maladie.
Matériel et méthode :
A partir de l’exposé de l’histoire clinique de 2 préadolescents et de leurs familles, les
critères suivants sont analysés: mode d’entrée dans la maladie, sévérité du pronostic, temps
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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passé dans le centre spécialisé avant de rejoindre le centre de proximité, existence ou non
d’un rendez-vous d’ « accueil » au centre de proximité, attitudes des parents et de l’enfant à
l’arrivée au centre de proximité puis au décours de l’hospitalisation, adhésion à une
éventuelle prise en charge psychologique.
Résultats :
Dans la 1ère situation : le sujet a connu 3 équipes en 10 jours (réanimation, centre de
référence puis centre de proximité) et n’a pu ni intégrer psychiquement ce qui lui arrive
(diagnostic, projet de traitement…), ni mettre en place de mécanismes de défense adaptés
pour y faire face, avant l’annonce du passage du centre de référence vers le centre de
proximité. Les liens avec l’équipe du centre spécialisé sont restés fragiles, les contacts avec
l’équipe du centre de proximité sont difficiles et non précédés d’un rendez-vous d’accueil. A
la fin des traitements, après un parcours de la maladie émaillée de complications sévères, des
complications somatiques et une régression très alarmante de la relation mère-enfant
apparaissent sans qu’il soit possible de mettre en place de prise en charge psychologique
(refus de la famille). L’équipe soignante ne peut jouer son rôle de « tiers organisateur» dans
cette relation.
Dans la 2ème situation : le sujet a connu 3 équipes en 38 jours et se savait en rémission avant
l’annonce du passage du centre de référence vers le centre de proximité. L’enfant et sa famille
ont eu un temps de pause qui a permis l’émergence de mécanismes de défense et la
consolidation des liens avec l’équipe du centre de référence, favorisant ainsi la confiance avec
l’équipe du centre de proximité.
Les profils psychologiques différents des deux préadolescents rapportés ici et de leur famille
ne vont pas avoir les mêmes répercussions sur les étapes de la maladie, de sa prise en charge
- incluant le passage du centre de référence vers un centre de proximité - et sur le « retour à la
vie ». La réalisation d’un travail incluant les équipes du centre de référence et les équipes des
centres de proximité afin de mieux cadencer et baliser les parcours de soins est indispensable
pour éviter de majorer les difficultés et douleurs inévitablement traversées lors de l’annonce
d’une maladie grave, tout au long du traitement et après celui-ci. Encadrée par la législation,
mise en place notamment pour faciliter la vie des patients et des familles, l’organisation de la
prise en charge des cancers de l’enfant et de l’adolescent en réseau régional de soins nécessite
une harmonisation des pratiques soignantes et la mise en place de procédures relatives aux
prises charge médicales, paramédicales, sociales et psychologiques. Comme illustré ici, le
passage du centre de référence vers le centre de proximité, réalisé trop prématurément, peut
être très dommageable pour l’ensemble de la prise en charge, en fonction de la structure
psychologique de l’enfant et de sa famille et de leur capacité de résilience. Pour assurer un
passage dans de bonnes conditions, chacun, dans sa spécialité, doit renforcer et affiner la
qualité de ses transmissions.
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Conclusions : le passage d’un centre spécialisé à un centre de proximité entraîne une rupture
dans le parcours de soin. A ce titre, ce passage doit être annoncé, organisé et soigné.
L’harmonisation des pratiques est à amplifier.
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Présence des parents dans les services d’onco-hématologie pédiatrique
José SOLER – C. BAUDOT – André KESSAS
Service d’Hématologie Pédiatrique ; Pr Michel
Hôpital Timone Enfants Marseille
Contexte:
Les pathologies prises en charge en hématologie pédiatrique nécessitent des soins de haute
technicité (chimiothérapies, produits de thérapie cellulaire, produits sanguins, pompes
volumétriques, isolement protecteur allant jusqu'à l’utilisation de chambres sous flux
laminaire).
L’hospitalisation longue et répétée dans ce service implique pour l’enfant une rupture avec
ses habitudes de vie (cellule familiale, scolarité, relation avec les pairs). De plus la maladie
les fragilise dans leur développement physique et psychologique (perturbation de l’image
corporelle chez l’adolescent) et peut être source d’angoisse.
L’annonce brutale d’une pathologie grave, mettant en jeu le pronostic vital de leur enfant,
provoque chez les parents un sentiment d’impuissance et de vulnérabilité. Cette situation
induit un déséquilibre affectif et social majeur dans la vie familiale.
Objectif :
Dans ce contexte difficile, les objectifs sont de deux ordres :
Limiter l’impact de l’hospitalisation sur l’enfant en maintenant la dimension rassurante de
son cadre familial.
Soutenir les parents dans leur rôle en leur permettant d’être acteurs dans le parcours de soins
de leur enfant.
Matériel et méthode :
La présence des parents est favorisée par des prestations hôtelières adaptées (lits
accompagnants, sanitaires) et la mise à disposition d’une salle de détente équipée qui leur est
réservée et ce quelque soit les secteurs d’hospitalisation. Lors des soins invasifs, cette
présence est recherchée afin de minimiser l’anxiété de l’enfant.
Concernant l’accès à l’information, de nombreux temps de communication sont prévus à
chaque étape du parcours de soins et en fonction de l’état de santé de l’enfant (annonce du
diagnostic formalisée, entretiens pre-greffe, visite du secteur de greffe, synthèse effectuée lors
des séances d’hôpital de jour).
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Toute l’équipe pluridisciplinaire travaille en étroite relation avec des associations pour
répondre aux besoins des enfants mais aussi des familles.
Dans ce contexte et grâce à l’éducation et à la participation active des familles, une véritable
collaboration se crée avec les parents.
Lorsque les enfants ne sont plus hospitalisés, le réseau d’hématologie organise le suivi des
enfants et crée un lien entre les prises en charge au domicile et hospitalière.
Résultats
De cette « collaboration » avec les parents nait une vraie relation de confiance mêlant
« familiarité » et respect mutuel et dont l’enfant est le premier bénéficiaire. Les soins invasifs
sont pratiqués dans de meilleures conditions et mieux acceptés par les enfants.
L’hospitalisation est mieux vécue.
Cette implication des parents à l’hôpital nous amène dans certains cas à solliciter les parents
pour des avis sur les améliorations des conditions d’accueil et d’hébergement.
Le service d’hématologie devient le nouveau lieu de vie des familles.
Conclusion
Favoriser la présence des parents dans le service d’hématologie pédiatrique de l’hôpital de la
TIMONE est une priorité. Cela a permis d’introduire dans cet environnement d’hyper
technicité une dimension relationnelle et affective.
Cette collaboration avec les parents, inscrite dans la charte de l’enfant hospitalisé, nécessite
un travail régulier de concertation dans l’équipe afin de s’adapter aux besoins spécifiques de
chaque famille.
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Maisons de vie
Maria BENNANI
Association Lalla Salma de Lutte Contre le Cancer
Résumé non reçu
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Maison de l’Enfant
Mouna LAHJOUJI
Association des Amis de l’Hôpital d’Enfants de Rabat
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L’Association l’Avenir et la prise en charge des cancers de l’enfant
Fouzia Msefer Alaoui
Association Avenir Rabat, Maroc
L’Association des Parents et Amis des Enfants atteints de Cancer, l'Avenir, a été créée en 1986
pour soutenir le développement de l’oncologie pédiatrique à l’Hôpital d’enfants de Rabat et
améliorer les conditions médicales, sociales et affectives du traitement des cancers de l’enfant au
Maroc.
Ses Missions principales sont:




Le soutien à l'unité de soins par les médicaments, le matériel, le personnel, la formation, la
logistique, le confort, la communication, le jeu, l’animation, l’école, les bénévoles
Le soutien aux enfants et leurs familles par l’accueil et l'hébergement à la Maison de
l'Avenir.
L’Information et la sensibilisation sur les cancers de l’enfant au Public, aux familles, aux
professionnels de la santé et de l’enfant
Le plaidoyer médical et social, notamment pour le droit de l’enfant malade aux soins et à
l’éducation.

Ses Principales actions sont :









L’accompagnement du développement de l’unité d’hémato-oncologie pédiatrique de
l’Hôpital d’Enfants de Rabat
La construction en 1995 et la gestion de la Maison de l’Avenir pour héberger les familles des
enfants soignés pour cancer à Rabat
L’information et la sensibilisation sur les cancers de l’enfant au Maroc
L’Introduction en 1996 de l’école dans l’unité d’hémato-oncologie pédiatrique de l’Hôpital
d’Enfants de Rabat
La formation des médecins de proximité au diagnostic précoce des cancers de l’enfant au
Maroc
L’Initiation du projet du Centre d’hématologie et d’oncologie pédiatrique à Rabat
La création de la section régionale de Fès Boulemane de l’Association l’Avenir en février
2008, laquelle a initié une unité d’HOP dans le CHU de Fès
La production du film « les enfants de l’avenir, message d’espoir » ; primé au festival
international du film sur le cancer à Genève en Août 2008.
L’encouragement à la création d’une association de jeunes guéris d’un cancer de l’enfance
« la Voie de l’Espoir »
Ses Ressources sont :


La collecte de fonds permettant de réaliser les objectifs de l'Association : Evénements,
cotisations, subventions, partenariats, financement de projets
Les partenariats avec d’autres associations et d’autres institutions nationales ou
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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internationales visant à améliorer la prise en charge médicale et sociale de l’enfant atteint de
cancer au Maroc (formation des médecins et infirmières, techniques de diagnostic, de
traitement...)
Sa Présidente d'Honneur est SAR La Princesse Lalla Meryem
L’Association l’Avenir est reconnue d’utilité publique.
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Soutien associatif aux malades cancéreux : cas de l’AMINO
Leila LAALOU
Association des Amis de l’Institut National d’Oncologie
L’Association des Amis de l’Institut National d’oncologie a été créé le 25 Avril 1998. Elle a pour
mission d’apporter un soutien aux malades cancéreux nécessiteux traités à l’institut National
d’oncologie de Rabat.
Depuis sa création, l’association AMINO a contribué à aider ces malades pour à plusieurs
niveaux à savoir :
La prise en charge psychologie, L’aide en médicaments, vêtements, bilans, transports …..
L’Association AMINO à ensuite, développé ses projets par la construction d’un centre
d’hébergement situé en face de l’Institut National d’oncologie de Rabat.
Ce centre est fonctionnel depuis juillet 2009. sa mission est d’héberger les patients venant de
toutes les régions du Royaume ce dans les meilleurs conditions d’hygiène.
Ce centre accueille non seulement les malades mais abrite aussi des ateliers de peinture, de
couture ……et permet de participer aux journées de sensibilisation
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Suivi des enfants à l’Hôpital
Catherine SEBTI
Association Noujoum
Résumé non reçu
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Association La Voie de l’Espoir : pour une vie après la guérison d’un cancer de l’enfance
Abla EL KHATTABI
Association La Voie de l’Espoir
Mot pour le 19 Mai, 2011 :
Je me présente à vous Abla El Khattabi. Je pourrais être Leila, Omar, Roumaissa, Khalil, Saad,
Amine, Latifa et la liste est longue… L’histoire de leur vie ressemble à la mienne : Cancer de
l’enfance, dix ans de Chimio et Radiothérapie, Douleurs … oui, perte de cheveux …certes,
ponction lombaires … cauchemar, transfusions, médicaments, opérations chirurgicales et j’en
passe... Mais aussi présence et douceur de la famille, sourire des infirmières, soutien des
médecins, salle de jeux et surtout soutien des professeurs et des camarades de classe à l’école…et
ensuite, après dix ans dans les hôpitaux, études supérieures et activités professionnelles et
associatives : aujourd’hui nous jeunes guéris d’un cancer de l’enfance avons créée l’Association
La Voie de l’Espoir, première association marocaine des jeunes guéris d’un cancer de l’enfance.
Ce qui nous a motivés : le nombre croissant des jeunes guéris au Maroc. Nos objectifs, sont d’un
coté, de prouver aux enfants malades, aux parents et à ceux qui n’y croient pas que le Cancer de
l’enfance est guérissable au Maroc. D’un autre, soutenir les jeunes guéris, créer des réseaux,
partager nos expériences, et nous donner la main pour une vie après le cancer. A la base de notre
vécu nous avons également pour but de travailler dans l’objectif de faire en sorte que les
traitements des enfants en cours de soins aient le moins de répercutions négatives possibles, que
l’environnement des soins et des traitements soient agréables et surtout hygiéniques. Un fait : le
cancer de l’enfance est guérissable au Maroc. Un autre fait, les traitements du cancer de l’enfance
sont lourds et douloureux et des séquelles, apparentes ou morales, mais laisse certes ses traces.
Pour arriver aux objectifs de notre association nous comptons travailler ensemble membres,
jeunes guéris, associations, experts, professionnels, parents et familles, pour les enfants en cours
de traitement et surtout pour une vie après le cancer.
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Temps du malade, temps du médecin : le psychologue au chevet du patient en chambre stérile :
pour un tissage des deux temps…
Laurence Rasmussen Amigues
Service Hématologie Pédiatrique, Timone Marseille
Contexte:
Hypothèse de travail : la greffe serait vécue par le patient comme événement traumatique
parce que le temps psychique et le temps médical ne sont pas synchrones. Au réel biologique
« pur » répondent des affects « gelés ».
La greffe de moelle est perçue par les enfants comme un bouleversement de leur identité.
Cette intrusion de l’Autre dans leur psyché, et ce, même si le greffon est perçu comme
salvateur, s’accompagne de signes cliniques dont l’étiologie médicale ne peut se satisfaire
entièrement.
Il existe un temps « pétrifié », véritable métabolisation du greffon, dont les entretiens
psychologiques se saisissent. Pas à pas, le dialogue patient/psychologue chemine sur les
fantasmes, images, métaphores, véritables petits cailloux blancs, qui permettra au patient de
faire sienne cette moelle étrangère et, ainsi, de reprendre pied, progressivement, dans « le
temps de tous ».
Objectif :
Le psychologue se trouve ainsi à l’interface de deux temporalités qui doivent faire histoire
pour les protagonistes (patient / famille et équipe soignante).
Le travail du psychologue permet au patient de tisser sa propre perception de la greffe de
moelle, fil à fil, avec son histoire, puis l’articuler avec le réel de la maladie pour supporter
psychologiquement la violence du confinement et du traitement.
Matériel et méthode :
a) Entretiens psychologiques avec le patient, sa famille : avant la greffe, dés l’annonce
diagnostic. Construire avec le patient et sa famille un « milieu thérapeutique », qui perdurera
après le temps d’hospitalisation.
b) Travail en équipe : le psychologue travaille dans l’interdisciplinarité, il traduit à l’équipe
les signes, les appels du patient, pour pouvoir, ensemble, y répondre au plus prés.
Résultats : Compliance aux traitements, reprise de l’appétence...
Conclusion : Ce temps de la maladie, via l’élaboration psychologique, permet que le corps
biologique reprenne son statut de corps animé.
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L’enfant atteint de pathologie maligne, au centre de la prise en charge
en hôpital de jour
Isabelle Petit
Hôpital Robert Debré
Contexte:
L’hôpital Robert Debré accueille des enfants originaires d’Ile de France mais aussi de
province, DOM-TOM et de l’étranger. Les nombreux services spécialisés et centres de
référence de l’hôpital Robert Debré permettent de prendre en charge les enfants présentant
des pathologies chroniques malignes (leucémie, lymphome… nécessitant parfois des greffes
de cellules souches hématopoïétiques) ou non (mucoviscidose, diabète, drépanocytose,
maladies métaboliques, atteintes néphrologiques nécessitant des greffes de rein…).
Selon les phases de la prise en charge, l’enfant est accueilli en secteur d’hospitalisation
conventionnelle ou en hôpital de jour pluridisciplinaire où les infirmières ont développé des
compétences et une expertise afin d’assurer les soins pour ces enfants, soins diversifiés et
spécifiques selon la pathologie de l’enfant en lien avec le centre de référence.
En 2010, 5293 séances ont été réalisées en hôpital de jour pluridisciplinaire dont 1755
séances en hématologie soit 32% de l’activité globale de l’hôpital de jour. Ces prises en
charge s’inscrivent dans le cadre du Plan Cancer 2009-2013 dont les mesures 18 à 24 du
visent à « garantir à chaque patient un parcours de soins personnalisé et efficace ».
Objectif :
Présenter l’organisation et les inter-actions entre tous les acteurs mobilisés pour la prise en
charge en hôpital de jour d’un enfant atteint de pathologie maligne de la programmation de la
séance à la sortie de l’enfant.
Matériel et méthode :
Présentation des différents acteurs, liens et outils utilisés par tous les acteurs impliqués dans
la prise en charge de l’enfant atteint de pathologie maligne en hôpital de jour.
Résultats :
L’hôpital de jour a une place déterminante dans le dispositif de soins de l’enfant atteint de
pathologie maligne telle que la leucémie et le lymphome
Certaines prises en charge du fait de leur complexité ou de la lourdeur des traitements pour
l’enfant ne peuvent être réalisées dans les centres de proximité. La séance d’hôpital de jour au
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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sein du centre de référence est alors indiquée pour différents motifs nécessitant notamment la
proximité d’un plateau technique :
- évaluation clinique et bilan (sanguin, radiologique) avec parfois geste invasif (ponction
lombaire, myélogramme),
- administration d’antimitotique,
- support transfusionnel,
- administration de médicaments dérivés du sang type immunoglobulines
- prise en charge en soins palliatifs…
Ces différents types de séances nécessitent la mobilisation de nombreux acteurs intrahospitaliers :
- pharmacie hospitalière,
- services médico-techniques,
- laboratoires d’analyses,
- Etablissement Français du Sang,
- diététicienne,
- services socio-éducatifs,
- services administratifs,
- bénévoles…
et acteurs extrahospitaliers :
- Hospitalisation A Domicile,
- IDE à domicile,
- Centres de soins de suite et de réadaptation,
- prestataires…
Tous ces acteurs sont coordonnés par l’équipe médicale et paramédicale d’hôpital de jour qui
accueille l’enfant et sa famille.
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
70
L’objectif d’une prise en charge en hôpital de jour est d’assurer les soins nécessaires à
l’enfant selon le stade de son traitement et coordonner tous les acteurs intervenant autour de
l’enfant toujours dans son intérêt.
En amont de la prise en charge de l’enfant et de sa famille, le travail de programmation et de
coordination des différents rendez-vous (examens et consultations notamment) est complexe
mais essentiel dans l’organisation d’un réel parcours de soins pour l’enfant.
Afin d’assurer les liens entre les différents acteurs et d’optimiser la prise en charge de l’enfant
ainsi que de sa famille, de nombreux outils sont nécessaires :
- dossiers de soins et dossier médical sont les outils de base utilisés par les différents acteurs
pour connaître l’enfant, assurer son suivi, tracer les informations importantes (points clés du
traitement, rapport bénéfice risque, information et consentement des parents, habitudes de
vie, contexte social et familial…)
- cahier de liaison avec les différents acteurs prenant le relais des soins au domicile de
l’enfant ou dans les centres d’accueil de l’enfant permettant la transmission des
informations entre tous les acteurs
- fiche de suivi pour les soins principaux (pansement de cathéter central, gestes invasifs tels
myélogramme ou ponction lombaire : ce type d’outil permet d’améliorer la prise en charge
de l’enfant et notamment la prévention et prise en charge de la douleur
- logiciels de prescription pour les antimitotiques, produits sanguins labiles, médicaments
dérivés du sang permettant de personnaliser, tracer et optimiser les prescriptions médicales
et sécuriser l’administration
- réunion hebdomadaire entre le secteur d’hospitalisation conventionnelle et l’hôpital de jour
afin d’assurer et coordonner le suivi des enfants en fonction de ses besoins, son traitement
et son état général.
Conclusion : l’enfant atteint de pathologie maligne pris en charge en hôpital de jour mobilise
autour de lui tout un ensemble d’acteurs médicaux, paramédicaux, administratifs, éducatifs
tous impliqués dans le parcours de soins de l’enfant.
Mots clés : enfant, hôpital de jour, interdisciplinarité, réseau de soins.
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Place du cadre infirmier dans le processus d’amélioration de la qualité des soins en Hématooncologie pédiatrique Hôpital d’enfants Rabat
Ismail Louani, Hassan Louaziz
Hôpital d’Enfants de Rabat
Contexte : Institutionnalisation de la démarche qualité dans le CHIS
Mise en place d’un programme national de lutte contre le cancer
Objectif : Montrer le rôle du cadre infirmier dans le processus de gestion des soins et
d’amélioration des performances des soignants (Chantiers réalisés et en cours)
Matériel et méthode :
Étude qualitative de type descriptive qui vise de décrire la place du cadre infirmier dans le
processus de gestion et l’amélioration de la qualité des soins
La démarche adoptée pour l’accompagnement et la mobilisation des soignants autour de la
qualité des soins
La méthodologie de travail consiste à mobiliser l’équipe infirmière de service d’hématologie et
d’oncologie pédiatrique autour de 06 axes de travail.
Chaque comité avec un référant responsable sur l’avancement et la réalisation du plan
d’action.les domaines d’activités concernent la lutte contre l’infection nosocomiale, la
documentation, l’éducation, la communication et l’élaboration des protocoles et procédures.
Le principe est d’améliorer la qualité de soins en adoptant une démarche de qualité dans la
résolution des problèmes.
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Les chambres implantables
Ibrahim Elghissassi, Hanane Inrhaoun, Hassan Errihani
Service d’oncologie médicale,
Institut National d’oncologie Rabat, Maroc
La chambre implantable ou chambre à cathéter implantable (CCI) est un réservoir totalement
implanté sous la peau, destiné à assurer un accès vasculaire permanent permettant la réalisation
de traitements médicaux ambulatoires tout en préservant les veines périphériques. Leur
utilisation, en particulier en cancérologie, est capitale car la pris en charge des patients est
généralement complexe et longue et on a souvent recours à des prélèvements répétés, des
transfusions sanguines ou encore de la nutrition parentérale. La mise en place de la CCI nécessite
une intervention sous anesthésie locale et parfois générale (notamment chez l’enfant) et passe
par plusieurs étapes bien codifiées en fonction de la technique de pose. Un contrôle
radiographique du bon positionnement du dispositif est systématique. Les soins infirmiers
permettant d’assurer la manipulation de la CCI dans des conditions d’hygiène et de sécurité
optimales doivent être connus et respectées. Les complications sont de deux types : infectieuses
(locales et générales) et non infectieuses dominées par la thrombose et le retournement du
cathéter. Le dépistage et la prise en charge précoce de ces complications est indispensable afin
d’éviter une morbidité et une mortalité propres aux CCI. L’information, l’éducation et
l’implication du patient est également primordiale pour un meilleur bénéfice de ces dispositifs.
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Rôle et défis de l’infirmier en HDJ/INO de Rabat
Rachid ISMAILI
Institut National d’oncologie Rabat, Maroc
La chimiothérapie demeure la pierre angulaire dans le traitement du cancer, tant pour les lésions
précoces qu'avancées. Etre traité en ambulatoire est un progrès majeur dans la qualité de vie des
patients cancéreux, rôle qu'assume l'hôpital de Jour de l’INO de Rabat. Devant, l'évolution
continue des soins des patients cancéreux, toute l'équipe multidisciplinaire de l'hôpital de jour de
l’INO, et en particulier les infirmiers (ères) polyvalents, ont des rôles prépondérants à savoir :






Le soutien moral : les rôles du personnel infirmier sont multiples mais consistent, en
premier lieu, en un soutien moral aux patients. Il doit atténuer les peurs des patients
lorsque ceux-ci se présentent à l'Hôpital de Jour, surtout lors du premier traitement ;
Il doit être rassurant pour mettre le patient en confiance tout en l'informant le plus
correctement possible ;
Il doit être à l'écoute du patient et de ses besoins pour pouvoir y répondre et être le relais
vers le médecin ;
Préparation des anticancéreux selon la procédure de préparation en respect des bonnes
pratiques de préparation ;
Le personnel infirmier doit continuellement actualiser ses connaissances en matière de
traitements en cours, mais également être apte à répondre, le plus fidèlement possible, aux
protocoles d'administration et assurer la surveillance qu'impose l'administration de
nouvelles molécules. Il doit aussi pouvoir s'adapter aux nouvelles techniques.
Il doit être organisé, ordonné et rigoureux, pour travailler avec un maximum de sécurité.
Les défis de l’infirmier en HDJ




Population très exigeante (développement de NTIC) ;
Volume des patients;
Favoriser l’acquisition des savoirs nécessaires à l’exercice du rôle de l’infirmier en
oncologie (FC);
Réponse aux besoins des personnes atteintes de cancer et à ceux de leurs familles
(Infirmier référent ou infirmier Pivot);
D’une manière, succincte la fonction de l’infirmier en oncologie se distingue, d’une part, par son
caractère relationnel, d’accompagnement du patient atteint de cancer et de sa famille, aux
différentes étapes de sa maladie, et d’autre part, par l’accomplissement des actes techniques en
évolution constante et rapide.
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Environnement et enfant
Naima LAMDOUAR BOUAZZAOUI
Centre National de Référence en Néonatologie et Nutrition
Résumé non reçu
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Tabac et grossesse : point de vu du gynécologue et stratégie de prise en charge
M.Elbouzidi, M.Elcadi, A.Elghanmi, Aicha Kharbach
Maternité Souissi de Rabat
Introduction :
Compte tenu de l’augmentation du tabagisme féminin, et de la gravité de ses conséquences, la
possibilité d’un effet tératogène du tabac en cours de grossesse a donné lieu à de nombreuses
études depuis une trentaine d’années.
En effet, malgré un arrêt du tabac pour une proportion non négligeable de femmes à la découverte
de leur grossesse, les phases précoces du développement, donc tout ou partie de l’organogenèse,
sont généralement exposées.
- Quelles sont les données épidémiologiques concernant le tabagisme maternel ?
- Quelles sont les conséquences du tabagisme sur la fertilité, la grossesse, l’accouchement et
l’allaitement?
- Quelle stratégie de dépistage et de en charge les femmes enceintes fumeuses ?
Epidémiologie :
Ces 30 dernières années, la proportion des femmes fumeuses en âge de procréation a été
multipliée par trois [1] et près de 46 % des jeunes filles fument, ce sont les femmes enceintes de
demain. Le 1/3 des femmes s’arrêtent spontanément pendant la grossesse et un grand nombre
d’entre elles sont demandeuses d’aide, mais faute d’une prise en charge adaptée, elles ne sont pas
assez soutenues dans leur démarche .et deux ans après l’accouchement, le taux de tabagisme
remonte à plus de 20 %.
Conséquences du tabagisme
Les études ont montré un lien de cause à effet significatif entre les constituants toxiques du tabac
et les troubles de la fécondité, la survenue de complications gravidiques et les risques d’atteintes
du fœtus et du nourrisson.
Une relation dose-effet et une réversibilité à l’arrêt du tabac ont été mises en évidence. Ce risque
a également été évoqué pour le tabagisme passif.
Une prise en charge des femmes enceintes fumeuses s’impose donc en urgence, avec un impératif
: un arrêt complet du tabac.
Stratégie de dépistage et de pise en charge
Cette stratégie passe par deux étapes :
-
-
D’abord une démarche de prise de conscience pour développer les connaissances
minimales des méfaits du tabac et leur traitement et évaluer les connaissances des futures
mères.
Puis l’organisation d’une aide efficace au sevrage, par la mise en place d’une stratégie de
dépistage et de surveillance des femmes tabagiques d’une part; et une stratégie
d’accompagnement au sevrage d’autre part.
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Puis l’organisation d’une aide efficace au sevrage, par la mise en place d’une stratégie de
dépistage et de surveillance des femmes tabagiques d’une part; et une stratégie
d’accompagnement au sevrage d’autre part.
EN CONSULTATION PRÉNATALE
La stratégie commence par l’informer sur les méfaits du tabac puis on proposer une mesure du
taux de monoxyde de carbone à la première consultation et on évaluer la dépendance.
Les effets bénéfiques du sevrage tabagique lors de la grossesse sont rapides et ceci quel qu’en
soit le moment, on éclaircit La possibilité d’aide au sevrage.
La prescrire des substituts nicotiniques est autorisés chez la femme enceinte depuis 1997 (Pour
un sevrage confortable).
EN PRÉPARATION À LA NAISSANCE
Aborder le problème du tabagisme actif et passif chez la femme enceinte et expliquer les
conséquences néfastes du tabac et en particulier du CO pour elles et leurs enfants on renforçant
cette information par une mesure du CO dans l’air expiré.
EN SALLE DE NAISSANCES
La mesure du CO expiré doit être proposée; et si le taux est supérieur à 10 ppm (intoxication
tabagique certaine) et que le travail est retardé, il sera proposé un patch de substitution jusqu’à
l’accouchement.
Si un déclenchement est programmé et que le taux de CO à l’admission est supérieur à 20 ppm,
celui-ci sera retardé de 24 heures, avec mise à disposition de substituts nicotiniques afin d’éviter
l’hypoxie en cours de travail.
Si le taux de monoxyde de carbone est supérieur à 10 ppm, il y a indication thérapeutique d’une
oxygénothérapie.
DANS LES SUITES DE COUCHES
Les raisons de rechute étant multiples durant cette période : prise de poids, signes dépressifs,
tabagisme du conjoint ou de l’environnement. Il ne faux pas hésiter à represcrire le traitement
substitutif si nécessaire.
Durant cette période l’abstinence tabagique diminue le risque d’accident thromboembolique. Il
faux encourager l’allaitement maternel qui est bénéfique pour la mère et le bébé, car il diminue
le risque de reprise du tabagisme.
STRATÉGIE D’ACCOMPAGNEMENT AU SEVRAGE
D’une part il faux expliquer la dépendance physique, comportementale, psychologique, les
risques sur la grossesse, les bénéfices du sevrage, les différents moyens d’aide à l’arrêt et aborder
d’autre part la question du tabac et allaitement maternel pour proposer un accompagnement
psychologique.
Conclusion
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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En raison des risques que fait courir la poursuite du tabac au cours de la grossesse, il est
fondamental d’informer et de prendre en charge les femmes enceintes fumeuses, quel que soit le
terme.
Le Conseil minimal : Fumez-vous ? Voulez vous arrêter ? Voulez vous de l’aide ? De
nombreuses études montrent que cette brève intervention augmente le pourcentage d’arrêts
soutenus.
La mesure du CO expiré a une grande valeur diagnostique car elle objective le degré
d’intoxication. Sa lecture est immédiate, son coût faible, sa méthode non invasive, Il a aussi un
intérêt thérapeutique car il fait prendre conscience des risques pour son enfant qui peut entraîner
une demande d’aide au sevrage.
Les consultations et les unités de tabacologie, quand elles existent, pourraient représenter le pivot
et la référence de cette prise en charge en élaborant entre autre, des protocoles de sevrage à la
disposition des professionnels de santé.
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Femmes enceintes et usage de substances psycho-actives :
Quels risques pour le futur enfant ?
Adil El ammouri, Maria Sabir, Fatime-Zahra El omari
Hôpital de Psychiatrie Arrazi de Salé
Contexte: La consommation de substances psycho-actives chez les femmes enceintes est
reconnue comme un problème de santé publique dans certains pays Européens. Dans notre
contexte marocain, peu d’études se sont intéressées jusqu'à aujourd’hui à l’ampleur de ce
phénomène.
Objectif(s) :
Déterminer la prévalence de la consommation des substances psychoactives, le statut
sociodémographique des femmes enceintes connaissant ou ayant connu un usage
problématique de substances psycho-actives, et leurs mode de consommation des substances
psychoactives ainsi que les risques et complications au cours de la grossesse.
Matériel et méthode :
Il s'agit d'une étude de prévalence prospective étendue sur deux mois (Septembre et octobre
2010) intéressant les femmes enceintes consultantes au niveau de services hospitaliers de
gynéco-obstétrique choisis aléatoirement dans la région de rabat salé (Maroc). Les données
sociodémographiques et les habitudes de prise de substances psychoactives ont été recueillies
à l'aide d'un questionnaire rempli auprès des femmes enceintes connaissant ou ayant connu un
usage problématique de substances psycho-actives.
Résultats préliminaires:
Il faudrait tout d’abord souligner les difficultés que nous avons rencontrées pour recruter des
femmes enceintes toxicomanes. Cette difficulté est soutenue par deux faits majeurs :
l’absence de structure spécialisée dans la prise en charge de cette catégorie particulière de
femmes enceintes, et la réticence des femmes interrogées à parler ouvertement de leurs
conduites addictives par crainte de stigmatisation de la part de l’équipe soignante.
Les premiers résultats montrent que les femmes interrogées sont âgées de 17 à 38 ans, sont
pour la majorité d’entre elles, mariées. Les relations qui les lient à leurs familles sont
conflictuelles .La plupart d’entre elle signalent avoir éprouvé des problèmes importants de
santé psychologique au cours de leurs grossesses et être victime d’abus physique ou sexuel
durant leur enfance.
Les substances consommées rapportées étaient principalement le tabac et cannabis.
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Evaluation et prévention des nuisances sonores dans une Unité de soins intensifs
néonataux
Jean SARLANGUE, Sylvie SANGARE, Roselyne ROUX, Isabelle BUISSON VALLES
CHU de Bordeaux
Contexte: La stimulation trop précoce d’un système sensoriel, notamment auditif, pourrait
induire chez le prématuré des déficits ou des désordres des autres organes sensoriels en cours
de maturation .L’OMS préconise un seuil de 45dB le jour et de 35 dB la nuit, les normes
canadiennes imposent un seuil de 65 dB dans les unités de néonatologie.
Matériel et méthode :
Travail collaboratif avec la Médecine du travail du CHU et l’IUT Hygiène Santé
Environnement de l’Université Bordeaux 1.
Analyse de l’organisation spatiale et temporelle de l’activité de l’Unité B de soins intensifs
néonataux permettant de repérer les lieux et les moments les plus bruyants.
Installation d’un sonomètre sur un trépied réglé à la hauteur des tables chauffantes sur
lesquelles se trouvaient les prématurés et enregistrement prolongé du niveau sonore :
-
de 6h30 à 12h dans un box de 4 nouveaux nés (site 1)
de 6h30 à 12h dans une chambre double située au milieu de l’Unité (site 2)
de 11h30 à 16h dans une chambre double située à coté de l’office (site 3)
Résultats
Le bruit de fond d’origine humaine (voix) est mesuré à 50dB en moyenne.
Le niveau sonore global est souvent supérieur, sur les 3 sites, avec des pics parfois beaucoup
plus élevés.
Les sources de bruit d’origine matérielle sont représentées par les sonneries des alarmes des
appareils de monitorage et des téléphones, les claquements des portes de placard et des
couvercles de poubelles mais aussi par le passage de l’eau dans les conduites lors de la
toilette (jusqu’à 95dB !)et du vent dans les fenêtres …
La pose de « gouttes » en plastique sur les portes et des travaux de plomberie ont atténué les
bruits matériels. L’installation d’un répétiteur central d’alarmes est envisagée. Une
sensibilisation du personnel soignant a été mise en place : réunion de restitution des résultats
et affichage du document les résumant « la priorité : le confort des bébés ».
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Conclusion
Le prématuré en USI découvre des expériences sensorielles qui le placent dans un état
d’éveil permanent où sa régulation homéostasique est compromise. Les niveaux sonores de
haute intensité peuvent être prévenus par une analyse des sources de bruit et des mesures
correctives, portant en particulier sur la sensibilisation du personnel soignant.
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L’Immigration et l’accès aux soins
Carla Cristina Reis
Hôpitaux Universitaires de Genève
Contexte: Femmes enceintes en Situation illégale en Suisse
Objectif : Favoriser l’accès aux soins
Matériel et méthode : Power Point et Poster
Résultats : Création d’un suivi prénatal (consultations obstétricales) et Post-Partum assuré
par des Sages-femmes parlant plusieurs langues (Portugais, Espagnol , Anglais Italien) afin
de mettre en confiance cette population.
Conclusion : Travail en réseau pluridisciplinaire avec une collaboration étroite entre
Assistants Sociaux, Médecins, infirmières de Santé communautaire et Sages-femmes.
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Allergies et virus chez l’enfant
Chafiq Mahraoui
Service de Pédiatrie I
Hôpital d’Enfants de Rabat
Les perturbations induites par l’agression virale pourraient provoquer, révéler ou amplifier une
hyperréactivité bronchique et/ou provoquer une inflammation bronchique
Plusieurs études ont montré la relation entre bronchiolites et médiateurs proinflammatoires :
leucotriennes C4, protéine cotionique des éosinophiles, tryptase et autres marqueurs de
l’inflammation dont les cytokines.
La récurrence des infections, aggravée parfois par des facteurs environnementaux comme la
pollution, le tabagisme passif ou des contacts allergéniques, peut provoquer une hyperréactivité
bronchique persistante associée à une inflammation chronique.
Par ailleurs, il est prouvé actuellement que les lésions épithéliales provoquées par certains virus
respiratoires favorisent la rétention et la pénétration des allergènes, la production des IgE et
finalement la réaction allergique
Un courant d’opinion soutient l’hypothèse que les infections virales « protègeraient » contre la
survenue d’allergie chez le jeune enfant
Les mécanismes par lesquels les virus peuvent intervenir dans la genèse de l’asthme et des
allergies sont d’une grande complexité
Il semble que les infections virales soient une condition nécessaire et non suffisante pour la
genèse de l’asthme, des phénomènes périnataux seraient déterminants. Quoiqu’il en soit, une fois
que les symptômes de l’allergie soient déclarés, les infections virales n’ont certainement plus ce
rôle protecteur bien au contraire.
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Maltraitance : Qu’en est-il au Maroc ?
Amina Malqi TAZI
Observatoire National des Droits de l’Enfants
Résumé non reçu
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Diagnostic et prise en charge pluridisciplinaire de l’enfant maltraité
en milieu hospitalier
Danielle BRUMIOUL - ROCOUR
Hôpital de la Citabelle Liège Belgique
Contexte : Hôpital publique – 4ème ville de Belgique
Objectif : La reconnaissance de la maltraitance, la protection de l’enfant
Matériel et méthode : L’approche multidisciplinaire : comment réaliser un bilan psychomédico-social ?
Résultats : Transmission des résultats du bilan pluridisciplinaire aux autorités et services
extérieurs
Conclusion : Orientation adéquate de l’enfant pour un maximum de protection
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85
Difficultés de communication avec les populations migrantes : amélioration de la prise en
charge des populations migrantes dans un service d’urgence pédiatrique
Florence Conilleau, Jean Yves Siriez,
Membres du groupe de travail : Vanessa Gay, Nathalie Grégoire, Monique Djenekou, Arouny
Keohavong, Anne Sophie Genevois, Elodie Boullay, Carol Jones, Betty Gros, Maimouna Timera, Fatiha
Sahraoui, Laurence Morin, Xavier Belettre, Giuliano Galli, Laurene Pull, Malika Achoui.
Robert-DEBRE Paris
Introduction :
Avec 66 565 consultations en 2007 (12 % de plus qu’en 2006) et 73 738 en 2008 le S.A.U.de
l’hôpital Robert-Debré Paris (75019), est un des plus importants services d’urgence pédiatrique
d’Europe.
En 1997 une première enquête effectuée par la Direction de la Clientèle de L’hôpital avait permis
d’établir que la moitié au moins des familles accueillies, étaient originaires d’un autre pays que la
France et s’exprimaient mal en français.
En 2008, une étude prospective réalisée par notre groupe de travail précise que 80 % des enfants
accueillis sont originaire d’un pays non européen : 35 % Maghreb, 35% Afrique sub-saharienne,
5 % de chine, 5 % Inde Tamoul sri-lankais, quant au 20 % d’enfant européens beaucoup d’entres
eux viennent des pays d’Europe de l’est en particulier la Roumanie.
Objectifs :
-
Améliorer et renforcer la qualité de la prise en charge de l’enfant migrant et de leurs
familles.
Impliquer les soignants au quotidien dans la prise en charge de ces populations
migrantes.
Réflexion commune pour mieux accueillir les populations d’origine différentes et
répondre à leurs besoins
Matériel et Méthode :
-
Etude prospective des dossiers des patients passés au SAU en 2008 (source
d’information dossiers Urqual)
Elaboration d’outils à destination des soignants.
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Analyse :
LES DIFFICULTES RENCONTREES
Afin de préciser ces difficultés de compréhension et d’y apporter des solutions, nous décidons de
faire une enquête sous forme d’un questionnaire auprès des différentes catégories
professionnelles du service.
Cette enquête a permis de préciser que 70 % du personnel rencontre des difficultés de
compréhension plusieurs fois par jour ce qui est préoccupant. Cette situation est fréquente avec la
population asiatique, notamment les enfants originaire de Chine, avec les ressortissants roumains
et avec la population d’origine cinghalaise. Il s’agit de populations récemment immigrées, qui
représentent environ 10 % de nos consultants. En revanche les populations du Maghreb et de
l’Afrique Noire, d’où sont originaires 70% de nos enfants, rencontrent moins de problème ; ce
sont en règle générale des migrants de deuxième ou de troisième génération, qui manient avec
plus de facilité la langue française.
DES SOLUTIONS IMPARFAITES
Pour faire face à la barrière de la langue, le personnel des urgences a recours à un certain nombre
de moyens, dont aucun n’est pleinement satisfaisant, comme la gestuelle, comme faire appel à
une aide : le traducteur (personne ressource sur l’hôpital ou un service payant d’interprète ou
parfois l’enfant...)
Malgré les moyens plus ou moins adaptés mis en œuvre, nous devons admettre que beaucoup de
familles se font mal comprendre ; plus grave, de nombreux petits patients quittent le service sans
que nous soyons certains que le diagnostic et les traitements prescrits aient été bien assimilés.
Résultats/Actions :
Afin d’améliorer la prise en charge de ces enfants, notre groupe de travail a mis en place
plusieurs outils :
Un poster destiné à colliger les mots, les situations les plus fréquemment utilisées à l’accueil du
SAU. Il sera installé à l’accueil administratif, en box infirmière d’orientation et d’accueil, dans le
bureau médical et à la régulation. Il traduira en neuf langues (anglais, arabe, chinois, espagnol,
ouolof, roumain, russe, tamoul et turc) les mots les plus fréquemment utilisés par le personnel des
urgences pour comprendre rapidement les raisons de la consultation (image) et ainsi répondre à la
demande de soin.
Des ordonnances types, rédigées, elles aussi en neuf langues, destinées à expliquer aux parents
comment prendre en charge leur enfant à domicile (fièvre, convulsion, déshydratation, asthme,
bronchiolite, surveillance d’un traumatisme crânien, surveillance d’un plâtre).
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Des fiches de surveillance traduites en neuf langues, avec des schémas destinés à expliquer
comment se servir d’un matériel. Par exemple : comment se servir et entretenir un baby haler,
comment dégager le nez obstrué d’un enfant (désobstruction rhinopharyngée), comment installer
un enfant en proclive à 30%, en se servant des moyens que l’on trouve à la maison, comment
faire pour préparer un biberon, comment faire pour hydrater un enfant dans des pathologies
comme la gastroentérite.
Dans le cadre de la consultation des enfants voyageurs mises en place en juillet 2010 par les
médecins du pôle PPAMI (médecine interne), une information préventive est réalisée par les
infirmières et les aides soignantes du service des urgences pédiatrique : Diaporama expliquant
aux enfants voyageurs et à leurs familles ce qu’il faut faire pour ne pas contracter des pathologies
comme la bilharziose, le paludisme, la rage, et pour se protéger des accidents domestiques et des
accidents de la route.
Conclusion :
La forte mobilisation du personnel des urgences, autour de ce projet nous a permis de débuter
l’expertise de ces supports, ce qui nous conduira probablement à en modifier certains. Il faudra
avec l’aide d’interprètes bénévoles ou professionnels et au travers d’une enquête menée auprès du
personnel du SAU, des parents et des enfants en âge de comprendre, évaluer l’impact de ce
projet.
Cette enquête devra mesurer en particulier l’amélioration du temps d’attente à l’accueil du patient
et la durée de la consultation, ainsi que l’efficacité des conseils et des traitements prodigués aux
enfants.
Une deuxième évaluation prospective sera donc nécessaire pour pouvoir réajuster notre prise en
charge des enfants migrants aux SAU et ainsi tendre vers un accueil optimal.
Mots clés : migrants – population migrante – accueil – communication – urgence –
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L’enfant Secoué en Question
Aline Rousson
Hôpital Femme Mère Enfant
CHU de Lyon
Contexte:
Près de 40ans après sa description par Caffey, le syndrome de l’enfant secoué pose encore
beaucoup de problèmes aux pédiatres sur le plan diagnostic, épidémiologique,
physiopathologique et sur le plan de la prise en charge médico-juridique.
Objectifs :
Essai de mise au point sur les réponses que l’on peut apporter à ce jour sur les questions qui
se posent.
Matériel et méthode :
A l’aide d’un Powerpoint dégager les éléments de réponse apportés par l’analyse des
situations étudiées par la Commission Protection de l’Enfance de l’HFME et la synthèse des
questions débattues lors de l’audition publique organisée à Lyon par la SOFMER en Octobre
2009 sur le syndrome du bébé secoué.
Résultats :
1/ Concernant le diagnostic devant un tableau clinique compatible, les critères diagnostiques
reposent sur l’analyse très précise des lésions neurologiques en TDM, complétée d’une IRM
cérébro-médullaire précoce et sur la description du fond d’œil qui doit être réalisé
précocement par un ophtalmologiste expérimenté.
2/ Le bilan à réaliser doit comprendre dans tous les cas outre l’imagerie cérébrale, des radios
du squelette, un fond d’œil, un examen cutané, un bilan d’hémostase et un bilan métabolique
et une discussion en équipe pluridisciplinaire.
3/ L’élargissement des espaces arachnoïdiens comme facteurs favorisant n’est pas prouvé
dans la littérature, même si cet aspect est retrouvé de manière plus fréquente que dans la
population générale.
4/ L’évolution à long terme du syndrome de l’enfant secoué est probablement plus péjorative
si les enfants sont revus très à distance du diagnostic.
5/ Le signalement aux autorités judiciaires doit être la règle dès que le diagnostic est
considéré comme très probable ou possible.
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Conclusion :
Les éléments de réponse sont toujours en attente de validation par l’HAS (Haute Autorité à la
Santé), mais le rapport de l’audition publique d’Octobre 2009 devrait permettre d’obtenir des
éléments de consensus concernant le diagnostic clinique et radiologique et la conduite à tenir
médico-légale devant un tableau d’enfant secoué.
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90
Facteurs associés aux comportements à risque chez les adolescents
Doris El-Choueifaty
Hôtel Dieu de France
L’adolescence est une période de développement caractérisée par des changements sur les
plans physique, psychologique, social, culturel et cognitif. Elle est aussi une période où les
menaces à la santé et au bien-être des adolescents dérivent de leur adoption des
comportements à risque (CAR) ; les CAR étant tout comportement qui est socialement défini
comme un problème, une source de souci ou comme étant indésirable par les normes sociales
et ou légales de la société et des établissements d’autorité. Ils sont rangés en six catégories : la
consommation de tabac, les consommations d’alcool et de drogue, les comportements
alimentaires malsains, les comportements sexuels contribuant aux grossesses involontaires et
aux maladies sexuellement transmissibles incluant l’infection au HIV, l’inactivité physique et
les comportements contribuant à la violence et aux blessures involontaires. Une myriade de
facteurs constituent de multiples prédicteurs pour l’adoption de CAR chez les adolescents : il
s’agit entre autre des facteurs sociodémographiques tels que l’âge, le genre, la classe scolaire
et la structure familiale et des facteurs familiaux tel que le contrôle parental. Etant donné
l’aspect complexe de l’adoption des CAR durant l’adolescence, la théorie du CAR, cadre de
référence développé par Richard Jessor en 1960, aide à la compréhension de ce phénomène
au travers de l’étalage des différents contextes sociaux saillants dans le quotidien de la vie de
l’adolescent.
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Prise en charge multidisciplinaire des enfants victimes de maltraitance :
La collaboration du pédiatre et du juriste - l’expérience genevoise
Brigitte Levasseur-Racine1, Madeleine Mirabaud2
1 ; Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG)
2 ; Groupe de Protection de l’Enfant (GPE), HUG
Contexte : A Genève, les HUG sont le seul hôpital public auquel toute la population peut
s’adresser. A l’Hôpital des Enfants il existe, depuis plusieurs dizaines d’années, une équipe
pluridisciplinaire spécialisée dans la détection et l’évaluation des enfants victimes de
maltraitance (le Groupe Protection de l’Enfant, ci-après GPE). Le GPE est composé de
médecins, assistantes sociales et infirmières. Ce groupe peut faire appel en tout temps à la
conseillère juridique des HUG.
Objectif : Assurer la sécurité de l’enfant - patient et, le cas échéant, d’autres enfants
potentiellement victimes, tout en maintenant le lien thérapeutique avec l’enfant et ses parents,
dans le respect du cadre légal.
Matériel et méthode : Toute relation de l’équipe médico-soignante avec le patient implique
le respect du secret professionnel. En droit suisse, la violation du secret professionnel est une
infraction pénale passible d’une peine privative de liberté de 3 ans au plus. Ce n’est qu’en
1990 que la Suisse a introduit dans son Code pénal, une disposition qui permet aux personnes
astreintes au secret professionnel de signaler les infractions dont les mineurs sont victimes, et
ce, au Tribunal civil (Tribunal Tutélaire), qui est en charge des relations parents/enfants.
Certains cantons suisses sont allés plus loin rendant obligatoire le signalement de toute
situation de maltraitance aux services sociaux par les professionnels. A Genève, il n’y a pas
de législation particulière imposant une telle démarche ; l’équipe médico-soignante a donc le
choix de signaler ou non une situation au Tribunal tutélaire, ceci même sans l’accord des
représentants légaux de l’enfant. Les professionnels évaluent donc la situation et prennent
toutes les mesures permettant de protéger l’enfant (hospitalisation ou autres). Dès qu’il s’agit
d’une situation d’une certaine gravité, le GPE cherche à obtenir l’accord de l’un des
représentants légaux au moins, pour qu’il soit fait appel au réseau extérieur, soit dans plus de
2/3 des cas au service de protection des mineurs. Si les parents s’y opposent, ils sont informés
que l’équipe a le droit de saisir le Tribunal tutélaire, même sans leur accord. Dans ces
situations particulièrement difficiles, l’interaction entre le pédiatre et le juriste permet
d’élargir la réflexion, avant de prendre la décision de signaler ou non une situation aux
autorités judiciaires. Le juriste peut encourager l’équipe à faire une démarche vers un milieu
qui lui est peu familier, dans un contexte qu’elle ne maîtrise pas complètement (par exemple,
implication en matière d’autorité parentale, conséquences pénales pour l’auteur de
l’infraction). Certaines situations font également l’objet d’une procédure pénale. La
conseillère juridique des HUG est alors l’interlocutrice du magistrat en charge de
l’instruction.
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Résultats Aux HUG, le GPE est amené à examiner environ 160-180 cas de suspicion de
maltraitance ou de maltraitance avérée, par année. Seules 10 à 20 situations par an
nécessitent un signalement au Tribunal Tutélaire, soit parce que l’accord des représentants
légaux ne peut pas être obtenu pour faire appel au réseau extérieur, soit parce que les
situations sont d’une telle gravité que le recours à des mesures judiciaires semble
indispensable. Tous les signalements au Tribunal tutélaire sont examinés par le GPE. Les
cas les plus délicats sous l’angle juridique sont examinés conjointement avec la
conseillère juridique. La réflexion vise à trouver la meilleure solution possible dans
l’intérêt des enfants, tout en veillant à la cohérence de la position des HUG face aux
autorités judiciaires, tant civiles que pénales.
Conclusion : Dans la prise en charge intra-hospitalière d’enfants victimes de maltraitance,
la collaboration entre le juriste et le pédiatre s’est révélée fructueuse de part et d’autre, du
fait de l’élargissement de la réflexion et de l’accès pour le médecin à une meilleure
compréhension du milieu judiciaire, impliqué dans ce type de situations.
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Modes de consommation et représentations du cannabis chez les adolescents
Fouad LABOUDI, Widyane SOULAMI, M.BENAISSA, Maria SABIR, Abderrazzak OUANNAS
Hôpital psychiatrique Ar-razi de Salé ,
CHU Rabat-Salé , Maroc
Contexte: L’adolescence est l’âge des tentations, des découvertes, des expériences. Il est
normal que les adolescents soient attirés par le cannabis
Les risques liés à la consommation de cannabis chez un adolescent sont importants, quoi
qu’on en dise. Certains consommateurs adultes prétendent qu’il leur suffit de limiter la
quantité pour que cette drogue n’ait pas d’effets négatifs dans leur vie.
Au-delà du plaisir immédiat que lui procure cette substance psycho-active, on ignore les
conséquences :
Altération de la perception, de l'attention et de la mémoire immédiat, Intoxication aiguë,
Troubles relationnels, scolaires, professionnels, Dépendance, Troubles mentaux chez les
sujets prédisposés et Perturbations broncho-pulmonaires
Objectif(s) :
Le but de ce travail est d évaluer le mode de consommation du cannabis et les
représentations dans un échantillon d adolescents.
Matériel et méthode :
Une enquête transversale par un hétéro- questionnaire et par le CIDI est réalisée auprès d
un échantillon de 100 lycéens pour évaluer les modalités de consommation du cannabis,
et les représentations concernant le cannabis avec le questionnaire de croyances pour
toxicomanies.
Résultats :
Les résultats sont en cours
Conclusion :
En cours
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La prise en charge des enfants abandonnés
AMINA BOUQDIR
Hôpital d’Enfants de Rabat
Introduction

Définition de l’enfant abandonné

Circuit de l’enfant abandonné:
 Abandon en dehors de l’hôpital (cas police)
 Abandon au sein de l’hôpital

Le rôle de l’Assistante Sociale dans la prise en charge de l’enfant abandonné:
 Hospitalisation,
 Réinsertion familiale,
 Aide matérielle (lait, couches, médicaments…)
 Signalement du cas aux autorités
 Placement au sein des maisons de protection de l’enfance (goutte de lait/centre Lalla
Meriem)
Conclusion
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Enfants de la rue : réalités marocaines
Adil El Ammouri; Siham Belbachir ; Abderrazzak Ouanass
Hôpital psychiatrique Ar-razi de Salé ,
CHU Rabat-Salé , Maroc
Contexte
« Les enfants de la rue » est un phénomène mondiale dont les proportions varient d’un pays à
un autre, et les causes sont complexes. Ce phénomène est le résultat du cumul de plusieurs
facteurs : sociaux, économiques, ou même politiques, interdépendants. Cependant La famille
reste au centre du problème des enfants de la rue et de nombreux travaux ont montré que la
destruction de la cellule familiale se révèle être le principal moteur du processus de
production d'enfant de la rue.
L’objectif de ce travail, est de dresser un véritable état des lieux de ce phénomène en insistant
sur le rôle de la famille, et de décrire les efforts déjà faits tout en proposant des pistes
d’action à mettre en place.
Matériel et méthodes
A travers un travail de terrain, nous avons approché ces enfants au sein des institutions qui les
prennent en charge, pour recueillir les raisons qui les ont poussés à quitter le domicile parental
vers un nouveau milieu labyrinthique.
Ainsi c’est une enquête transversale, menée dans la région de rabat-salé, ou nous sommes
entrés en contact des enfants de la rue, grâce à l’aide des éducateurs de l’AMESIP
(Association Marocaine d’aide aux Enfant en Situation Précaire). Au total 64 enfants âgés
entre 5 et 15 ans, vivants en dehors du domicile familial ont été recrutés, auxquels on a fait
passer un questionnaire en plusieurs items. L’analyse des résultats s’est faite à l’aide du
logiciel statistique SPSS 13.0
Les résultats ont montré que les enfants inclus dans cette étude sont de sexe masculin, sont
âgé en moyenne de 13,75 ans ± 2, issus pour la majorité d’entre eux de milieu urbain démuni
.Les problèmes de maltraitance et de négligence étaient à l’origine du départ de 93,6% des
enfants vers le milieu de la rue. Soixante quinze pour cent d’entre eux, notamment ceux qui
ont passé plus de temps dans la rue, pensent à revenir un jour au domicile familial .66%
d’entre eux sont confrontés aux problèmes de l’usage de drogues, et la consommation de
plusieurs substances à la fois reste le mode prédominant.
Conclusion :
Le phénomène des enfants de la rue est un problème, complexe dans sa genèse et son
évolution impliquant ainsi des interventions multiples par divers acteurs et a plusieurs
niveaux, comme en témoigne actuellement l’expérience marocaine.
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Réinsertion sociale des enfants de la rue
Touria BOUABID
Association Marocaine des Enfants en Situation Précaire
Résumé non reçu
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97
Prise en charge des mères célibataires
Aicha ECH-CHANNA
Association Solidarité Féminine
Résumé non reçu
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Analyse d’une situation de maltraitance subie par
un bébé de 6 mois
Odile PERRUSSON, Nicole BERNOT,
Pôle de chirurgie,
Hôpital Robert Debré
Une petite fille de 6 mois est admise dans le service de Chirurgie Orthopédique du Professeur
Penneçot à l’hôpital Robert DEBRE avec 10 fractures d’âge différent.
De nombreux professionnels sont amenés à intervenir dans la prise en charge des enfants
maltraités : les pédiatres, chirurgiens, radiologues, ophtalmologistes, neurologues, mais aussi
les psychologues, les assistantes sociales et, bien sûr, les équipes soignantes qui ont un rôle
important dans l’observation quotidienne de l’enfant et de sa famille. La présence d’une
équipe pluridisciplinaire minimise les risques d’erreur de diagnostique.
Un signalement à la Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes est effectué. Une
enquête de la Brigade des mineurs permet d’établir la responsabilité de la mère. Le Juge
d’instruction ordonne un interdit de visite pour la mère.
 La psychologue du service organise des entretiens téléphoniques réguliers avec la mère
qui permettent de retrouver beaucoup d’indicateurs de risque et d’analyser les facteurs
déclenchants de la maltraitance :






un jeune couple qui communique peu,
un premier enfant,
une grossesse « accident »,
un accouchement par césarienne à 36 semaines pour prééclampsie,
un bébé d’1Kg 500 hospitalisé un mois en néonatalogie,
un retour à domicile mal anticipé avec un bébé qui s’alimente mal ou refuse de manger
Cet ensemble d’éléments et d’autres … conduiront la mère à des passages à l’acte violent.
La dépression « masquée » de la mère n’a pas permis aux différents professionnels de
repérer la souffrance de la mère et du BB.
Les paroles de la mère illustreront largement notre propos.
Notre attention se portera également sur cette petite fille née prématurément, sur son
évolution :

sur les conséquences des maltraitances de sa mère alternativement « bonne mère et
mauvaise mère »
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99

et sur les répercussions des trois hospitalisations avec toutes les discontinuités qu’elles
engendrent dans les soins quotidiens d’un bébé même si les équipes sont très
attentives
 Rôle de l’équipe soignante pendant l’hospitalisation d’un enfant maltraité



Mise en place d’un diagramme de soins journalier reprenant les différents
comportements de l’enfant et son évolution (phase d’éveil, endormissement,
alimentation)
Mise en place d’un accompagnement par la présence d’une aide soignante référente
pour le nursing
Mise en commun de la prise en charge avec l’équipe pluri disciplinaire….
Le bébé a été placé par le Juge pour enfants dans une pouponnière avec un projet
d’hospitalisation mère/enfant.
Le juge d’instruction continue l’enquête avec des poursuites pénales éventuelles pour la mère.
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100
La « distraction » : un moyen pour atténuer la peur et la douleur chez l’enfant
Annick THIREAU, Anne DARIO
Hôpital de jour Pédiatrique Pellegrin
CHU de Bordeaux
Contexte:
Hôpital de jour multidisciplinaire: multiples actes invasifs diagnostics ou thérapeutiques,
programmés, chez des enfants, adolescents atteints de maladie chronique.
Moyens mis en place :
Projet de l’équipe, référentiels instaurés (douleur, peur, anxiété), musique, histoires
racontées, chansons, différents objets ludiques, toucher-massage …
Objectif :
Dans un environnement ludique et imaginaire adapté à son âge :
capter et maintenir l’attention de l’enfant lors d’un soin invasif afin de réduire ? la peur et
la douleur.
Permettre au patient d’être acteur dans le soin et dans la gestion de la douleur
Anticiper les soins futurs (vécu, mémorisation)
Matériel et méthode :
Projet de l’équipe (réunions régulières)
Elaboration de sous- groupes de réflexion sur la douleur et les objets de distraction en lien
avec les 4 sens.
Enquête avant projet et enquête de satisfaction
Développement des objets de distraction
Résultats :
Pour les patients : l’enfant ou l’adolescent coopère, exprime un meilleur vécu (évaluation
réalisée), diminution, voir disparition des pleurs, absence d’opposition, amélioration de
l’exécution du soin.
Pour les parents : diminution de l’inquiétude des parents du fait de leur participation et de
l’attitude plus positive de leur enfant.
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101
Pour l’équipe : évolution et approfondissement des différentes techniques de distraction,
intégration par l’équipe de cette « philosophie de soins », équipe convaincue par
l’efficacité de cette méthode, soins plus acceptables psychologiquement par les soignants.
Conclusion
Par son efficacité, la "distraction" a renforcé les convictions et développé de nouvelles
idées dans l'équipe, faisant appel à nos "âmes " d'enfant et d'adolescent. Ce moyen a
favorisé aussi le changement de "l'environnement hospitalier" et ouvert une porte à
l'humour et au rire, indispensables pour un meilleur vécu de l'hospitalisation.
Notre projet continue d’exister et d’évoluer
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LE DEUIL PERINATAL
K-BALADI 1, A-BARKAT 2 , N- LAMDOUAR BOUAZZAOUI 3
1; Hôpital d’enfants de Rabat
2; Centre National de Référence en Néonatologie en Nutrition
3; Centre National de Référence en Néonatologie en Nutrition
Introduction générale :
Le deuil d’un bébé pendant la grossesse ou quelques jours ou semaines après l’accouchement,
n’est pas un deuil du passé, c’est le deuil de l’avenir, le deuil des projets futurs…il ne peut de
ce fait se faire en très peu de temps. Ainsi, revivre une grossesse accompagnée d’inquiétudes
et de stress est justement le moment où il faudra renégocier la perte qu’on a vécue.
Le deuil périnatal entre la 27 eme semaine de gestation et les 7 jours qui suivent la naissance,
et l’un des moments les plus atroces qui soient, qu’il s’agissent de mort in vitro, de mort à la
naissance ou encore de graves malformations menant au décès futur du nouveau-né,
l’acceptation demeure très difficile et épouvante. Le sentiment d’échec, la culpabilité, la
colère, la frustration et la dépression, sont des étapes courantes et normales que les parents
vivent.
D’ailleurs de nombreuses études stipulent que les étapes du deuil périnatal sont semblables
au deuil « courant » .Les réactions qu’un deuil périnatal pourrait générer sont pourtant très
diverse. L’isolement, le refus de voir le bébé ou encore de le serrer dans ses bras avant son
départ, sont autant de réactions qu’il y a d’humain. Il y a des femmes qui s’attribuent la mort
de leur bébé en évoquant, par exemple, qu’elles n’ont pas assez bien mangées ou qu’elles ne
l’ont pas assez désiré.
Bref, trouver des justifications possibles pour comprendre le pourquoi de cet événement est
une situation normale et courante.
La rapidité de sa survenue et la force des sentiments qui l’accompagne expliquent la difficulté
des parents à vivre et à faire un deuil périnatal. En effet, le passage soudain et rapide du bébé
rêvé, imaginé et anticipé à une situation de perte explique la difficulté du couple. Toute fois le
fait de toucher, de palper et de parler au bébé facilite le processus de guérison, mais si la
femme ne le désire pas, il ne faut pas la forcer.
Parfois, la réaction normale est de vouloir mettre un second bébé en route. Les spécialistes
soulignent qu’il faut plutôt attendre de faire le deuil de l’enfant perdu avant de penser à
concevoir à nouveau. Dans ce processus, communiquer le plus possible avec des gens de
confiance demeure primordial pour le couple. Le soutien immédiat de la famille est
nécessaire. Cette dernière devra exprimer beaucoup de patience devant les propos répétitifs de
la maman, du papa et ne doit pas hésiter à les aider à s’exprimer lorsque le besoin se fait
sentir.
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103
Réactions vécues en fonction du type de décès périnatal:
Les réactions sont vécues différemment en fonction de l’âge de grossesse pendant lequel est
survenu le décès.
Les fausses couches sont accompagnées d’un sentiment d’échec et d’incapacité féminine. La
femme pense que son corps a refusé de mener la grossesse à terme.
L’interruption médicale de grossesse : lorsque le médecin annonce à sa patiente que le bébé
est atteint de malformations qui l’amèneront tôt ou tard à son décès, diverses réactions sont
possibles à commencer par la culpabilité, la baisse de l’estime de soi, le sentiment
d’infériorité vis-à-vis des autres mères, la honte dans des cas extrêmes on peut assister à des
réactions d’isolement voulu.
La mort in vitro : lorsqu’il y a décès dans le ventre maternel, la mère est confrontée à une
ambivalence entre la mort et la vie. Le ventre fait office de tombeau, l’enterrement qui suit est
souvent difficile…
La mort néonatale est perçue différemment par les parents puisque ces derniers ont pu toucher
et échanger avec le bébé.
Les parents passent par des étapes majeures avant d’accepter la mort de leur bébé.
Particularités du deuil périnatal
Dans notre société, le deuil est un indicateur d’intensité de l’amour dans le sens ou plus
l’amour porté au défunt a été grand, plus fort sera le deuil ressenti.
Néanmoins, le deuil périnatal est difficile à partager avec l’entourage, il est souvent mal ou
pas reconnu .Pour les parents, l’attachement au bébé commence de plus en plus tôt, et sa perte
est un drame. Tout au long de la grossesse, les parents préparent une place à l’enfant à naître :
élaboration des projets, les rêves, les préparatifs.
Plus la grossesse avance, plus ce bébé devient réel. L’attachement des parents envers le bébé
se fait graduellement et s’approfondit pendant toute la grossesse.
Les gens croient que le deuil qui suit la perte d’un bébé qu’on a connu que quelques minutes,
heures ou jours est moindre que celui d’un enfant plus âgé.
L’annonce de décès :
L’annonce de décès est très importante et peut influencer le degré de deuil. L’annonce
déclenche généralement d’intenses émotions : négation, peur, colère…
Le décès d’un bébé crée un vide immense, difficile à combler car les pertes sont nombreuses :
l’espoir, les rêves et les fantasmes, le sentiment que la vie ne sera jamais la même….
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104
Les différentes étapes de deuil :
La réaction à un deuil périnatal peut être schématisée comme suit :
Le choc initial se manifeste par un conflit de sentiments qui passent de la stupeur, la
confusion, le sentiment d’impuissance à des crises de pleurs voire même des cris …
La phase de prestation avec principalement un sentiment de révolte. Souvent on cherche un
coupable, on se blâme ou on blâme autrui. La tendance à l’isolement, le doute, la frustration,
la colère, l’agressivité, la méfiance ,la culpabilité sont autant de réactions ambivalentes qui
caractérisent cette phase de deuil.
La réorganisation : pendant cette phase constructive, on essaye de donner un sens à la perte,
on recherche du soutien, et le sentiment d’anxiété diminue.
L’adaptation : à cette étape la vie reprend son cour, mais la douleur de la perte n’est ni
effacée, ni oubliée.
Il ne faut pas confondre deuil et dépression. Il faut laisser la chance au processus naturel de
guérison de suivre son cours sans trop l’entraver. On a toujours besoin d’une aide, car, parfois
des symptômes peuvent persister : baisse de concentration, cauchemars, insomnie, culpabilité
excessive….
Le deuil n’est pas vécu d’une façon égale chez les deux parents, chacun exprime ses émotions
de façon personnelle. La culpabilité de la mère est mal perçue par son mari : la perte du début
de grossesse peut être difficilement reconnue par le père.
Cette banalisation constitue une source profonde de malentendus au sein du couple.
Recommandations :
Il faut prendre en charge les deux parents car la société ne reconnaît pas le droit du père au
chagrin, il doit retourner très vite au travail. La femme a souvent davantage le droit de parler,
d’exprimer ses émotions ….
Il faut une équipe pluridisciplinaire (médecin, sage femme, pédiatre et psychologue pour
accompagner les parents)…
L’annonce du décès étape fondamentale dans le processus de deuil doit se faire dans de
bonnes conditions, par des personnes compétentes, le psychologue trouve toute sa place dans
cette phase..
La prise en photo de nouveau-nés décédés en salle de naissance, permet à la mère, passée la
période aigue de mieux organiser le processus de deuil..
Aviser les parents de nouveau-nés hospitalisés en cas d’aggravation brutale pour les préparer
..
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105
En somme, il faut aider les parents à dire « au revoir à leur enfant » si ils n’ont pas eu
suffisamment de temps pour dire « bonjour ».
Quelques témoignages :
Un papa : bien souvent quand je raconte notre histoire, la première chose qu’on me demande
est « ta femme, comment s’en est elle sortie ?un peu comme si un homme ne pouvait pas
souffrir aussi de perdre son bébé.
Une maman : j’ai perdu deux bébés, personne ne m’a expliquée pourquoi ? J’ai l’impression
qu’on ne comprends pas pourquoi je souffre ? On me dit ton nouveau-né tu l’as à peine vue et
il a à peine vécu quelques heures. Finalement j’ai compris toute seule, j’ai ôté la vie à ma
mère lors de ma naissance, donc je ne peut rêver donner la vie à des bébés !!!!!.
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106
Retentissement fœtal et néonatal de la prise des médicaments et/ou plantes durant la
grossesse : enquête auprès de 2370 parturientes
A. Mdaghri Alaoui*, A. Thimou*, N. Smires**, A. Bouklouze***, N. Lamdouar Bouazzaoui
*Service de Pédiatrie 5, Centre National de Référence en Néonatologie et en Nutrition, Hôpital
d’enfants CHIS, Faculté de médecine et de pharmacie Rabat,
**Unité de tératovigilance, Centre National Antipoison et de Pharmacovigilance, Ministère de la
santé,
*** laboratoire de biostatistique et de recherche clinique, Faculté de médecine et de pharmacie Rabat
Résumé :
L’évaluation de la fréquence de la consommation des médicaments et /ou des plantes durant
la grossesse et l’analyse des retentissements fœtal et néonatal coïncidant avec cette prise
médicamenteuse ou de plantes, ont été les objectifs assignés à ce travail.
Matériel et Méthodes d’étude : Cette étude prospective de type cohorte a été réalisée sur une
période de six mois du 01/03/2006 au 31/08/2006 au niveau de la maternité Souissi et du
service de pédiatrie 5 Centre National de Référence en Néonatologie de l’hôpital d’enfant du
CHIS de Rabat. Ont été incluses dans ce travail, les femmes ayant pris des médicaments et
/ou des plantes durant la grossesse et les parturientes dont Les nouveau-nés porteurs de
malformations congénitales et d’autres pathologies néonatales coïncidant avec la prise des
médicaments par la mère durant la grossesse. Une fiche d’exploitation a été élaborée et
comporte les renseignements épidémiologiques, cliniques et évolutifs relatifs à la prise
médicamenteuse et /ou plantes de la femme enceinte.
Résultats : Au cours de la période d’étude, 2370 patientes ont été incluses dans notre étude
pendant la période considérée. 88 d’entre elles ont reçu au moins un médicament et/ou une
plante durant leur grossesse, ce qui représente 3.41%. Parmi ces dernières, 72 (81,8%) ont été
exposées à des médicaments, 16 (18,2%) ont été exposées à des plantes.
Pour celles qui ont reçu au moins un médicament, elle représente 3,03 % de l’ensemble des
parturientes. Chaque femme a pris en moyenne 1,61± 0,83 médicaments durant la grossesse.
L’exposition aux médicaments a été observée durant toute la grossesse chez 56,4% des
patientes. Leur âge moyen en année était de 28,17±5,8, le niveau socioéconomique était bas
pour 28,2% et moyen chez 53,8% des femmes. La grossesse était suivie chez 64,1% des
patientes. Les médicaments les plus consommés par nos patientes sont par ordre
d’importance : Les anti-infectieux (20,3 %), Les fortifiants (vitamines+minéraux) avec
19,5%, Les médicaments du système respiratoire (13,8%) et Les analgésiques avec 12,2%.
Parmi les 72 patientes exposées à des médicaments, nous avons observé :
* 3 cas (4,2%) de malformations congénitales à type de Spina-bifida, Fente labiale et de
Dysmorphie faciale suite à la prise respective de valproate de sodium, de prédnisone et de
l’Alprazolam
*21 cas (29,1%) de pathologies néonatales représentées par les troubles hémodynamiques
chez 11 nouveau-nés lors de la prise des médicaments du système cardiovasculaire
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
107
(Bêtabloquants,-Diurétiques), le trouble de comportement chez 6 malades suite à la prise des
médicaments du système nerveux central, l’ictère dans 4 cas.
Le premier trimestre de grossesse accroit le risque de survenue de malformation, cette
différence est statistiquement significative (p=0,003). Notre série a montré aussi que
l’exposition en fin de grossesse à certains médicaments augmente le risque de survenue chez
le nouveau-né de pathologie néonatale en post partum précoce, cette constatation est
statistiquement significative (p= 0,008).
Pour les 16 patientes ayant pris des plantes durant leur grossesse et, nous avons noté : Six cas
de malformations coïncidant tous avec la prise de fenugrec.
A la lumière de cette étude et des données de la littérature médicale, les auteurs soulignent
l’importance de la tératovigilance en vue de participer à la réduction de la morbidité et
mortalité néonatales dans notre pratique quotidienne.
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Respect de l’intimité de la parturiente à la Matérnité Souissi
Nezha SALHI, Latifa ALAHIANE, Siham GHARIB, Hicham HILALI
Service Soins Infirmier - MAT.S
Contexte :
Ce travail intitulé «Respect de l’intimité lors de la prise en charge de la parturiente à la
Matérnité Souissi » vise à décrire un principe éthique dans la relation soignant / soigné et les
dispositions mises en place pour préserver l’intimité des parturientes de l’entrée jusqu’à leur
sortie de l’hôpital.
À l’issue de cette étude les recommandations relatives à la formation, la gestion, la pratique et
la recherche ont été formulées pour consolider les acquis et corriger les insuffisances pour
contribuer à l’amélioration de la prise en charge des parturientes au niveau de la Matérnité
Souissi..
Objectifs :
Décrire le respect de l’intimité de la parturiente à la Maternité Souissi
Matériel et méthode :
 Entretien avec les parturientes
Observation des conditions de prise en charge des parturientes par les soignants.
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Environnement et Grossesse
Faut-il s'inquiéter?
Pr Rachid Berrada
Service des Urgences Gynécologiques et Obstétricales
Maternité Souissi de Rabat
Résumé
Les malformations congénitales concernent environ 3% des naissances vivantes et 20% des
morts nés. Elles sont responsables de 20 à 30% des causes de mortalité infantile. On estime
que 5 à 10% des malformations relèvent de causes exogènes ou environnementales et 20 à
30% de causes génétiques ou endogènes (mutations génétiques ou anomalies
chromosomiques).
Si les professionnels de santé et le grand public ont été sensibilisés à la question des
malformations congénitales et notamment au caractère potentiellement tératogène des
médicaments suite à la tragédie du Talidomide dans les années 60, dans plus de 60% des cas,
l'origine réelle de la malformation reste encore inconnue. L' effet du changement climatique et
de la pollution atmosphérique sur l'issue de la grossesse est une préoccupation relativement
récente. Les quelques études menées sur le sujet ont conduit à des résultats très alarmants. De
nombreuses substances pourraient être impliquées, les pesticides bien sûre, mais aussi des
phtalates, des dioxines, de nombreux hydrocarbures voire les phytoestrogènes présents
naturellement dans certains végétaux. Les méfaits de ces contaminants environnementaux sur
la reproduction sont avérés. Mais l'effet reprotoxique ne s'arrête par à la vie fœtale, il touche
également la fertilité, se manifeste par des troubles de la puberté ou être responsable de
l'apparition de certains cancers.
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Les femmes en deuil périnatal : Quel accompagnement psychologique assuré par le
personnel infirmier de la maternité Souissi CHU Rabat
Kawtar Chafik
Matérnité Souissi de Rabat
Contexte :
Maternité SOUISSI
Objectifs :
Décrire l’accompagnement psychologique des femmes en deuil périnatal par le personnel
infirmier de la Maternité Souissi du CHU de Rabat.
Matériel et méthode :
 Entretien
 Observation
 Présentation power point
Résumé :
Le but de la présente étude consiste à décrire l’accompagnement psychologique des
femmes en deuil périnatal, assuré par les sages-femmes /infirmières de la maternité
Souissi et précisément au niveau des quatre services en l’occurrence, les urgences gynéco
obstétrical, les expectantes, la salle d'accouchement et les suites des couches.
De ce fait, des entrevues semi structuré ont été menées auprès de quinze sages-femmes
/infirmières. Ces résultats ont été appuyé par l'observation des activités menées par les
mêmes sages-femmes/ infirmières interviewées, d'autres part des entrevues semi structuré
ont été réalisé auprès de huit femmes en deuil périnatal.
Les résultats de la présente étude ont dévoilé que le personnel infirmier échantillon de
l’étude n’assure pas toutes les mesures nécessaires pour l’accompagnement psychologique
des femmes en deuil périnatal. Ainsi, hormis le partage d’information qui est assuré par
presque la totalité des participantes, les autres mesures dont l’accueil, la relation soignant
soigné authentique/empathie, la disponibilité, l’écoute active et le respect des valeurs et
croyances auprès des femmes ne sont assurés que par quelques participantes.
À l’issue de cette étude, des recommandations ont été formulées afin de pallier à ces
insuffisances.
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
111
Enquête sur la pratique de l’allaitement maternel chez le prématuré après
sortie de néonatologie
Amal Thimou Izgua, N.Sabiri, F. Hatou, Asmae. Mdaghri Alaoui
Centre National de Référence en Néonatologie et en Nutrition
Contexte :
Le lait maternel reste le lait de référence dans la prise en charge nutritionnelle des prématurés
en raison de sa meilleure tolérance et des nombreux bénéfices qu’ils leur procure aussi bien à
court terme qu’à long terme. Cependant de nombreuses études ont rapporté des taux et des
durées faibles d’allaitement maternel après sortie de néonatologie dans de nombreux pays.
Dans notre contexte, la situation de la pratique de l’allaitement maternel chez les prématurés
reste imprécise et nécessite d’être évalué par des enquêtes afin de relever la prévalence et les
éventuels facteurs entravant l’établissement de cet allaitement maternel.
Objectifs :
établir la prévalence de l’allaitement maternel chez les nouveau-nés prématurés après leur
sortie de néonatologie et ressortir les facteurs entravant le bon déroulement de l’allaitement
maternel.
Matériel et méthodes :
Il s’agit d’une étude descriptive et prospective incluant un échantillon, choisi de façon
aléatoire, de nouveau-nés prématurés pris en charge au service de néonatologie de l’Hôpital
d’Enfants de Rabat et suivis en consultation des anciens malades du service.
Le recueil prospectif des données concernant le mode d’alimentation des prématurés après
leur sortie, les difficultés rencontrées par la mère pour l’établissement d’un allaitement
maternel, et les raisons du choix du type d’alimentation de l’enfant, s’est réalisé par le
personnel médical à l’aide d’un questionnaire rempli lors de la consultation par
l’interrogatoire des mères dont l’enfant était âgé de 6 mois au moment de l’entretien.
Les données sur les antécédents médicaux, la grossesse, l’accouchement et la période
d’hospitalisation en néonatologie ont été relevées du dossier d’hospitalisation du nouveau-né.
L’analyse statistique a été réalisée à l’aide du logiciel SPSS.18. Les variables qualitatives ont
été exprimées en effectif et pourcentage et les variables quantitatives en moyenne et écarttype.
Résultats :
80 couples mère-nouveau-né ont été inclus dans l’étude. Les mères, âgées en moyenne de 28
± 6 ans, étaient primipares dans 60 % des cas et de bas niveau socioéconomique dans 42,5 %
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
112
des cas. 90 % des grossesses ont été suivies dont la moitié dans un centre de santé et un tiers
des grossesses étaient gémellaires. L’accouchement médicalisé dans 97,5 % des cas s’est
déroulé au CHU dans 85 % des cas. Les mères ont séjourné en moyenne 3 jours en maternité
(extrêmes 1-7 j) où elles ont reçu une information concernant l’allaitement maternel dans 65
% des cas essentiellement de la part des pédiatres et des infirmières. 35 % des mères avaient
eue une expérience antérieure d’allaitement maternel. Les prématurés avaient un âge
gestationnel moyen de 34 semaines d’aménorrhée (SA) ± 1,5 (extrêmes 29-37 SA) et un poids
de naissance moyen de 1635g ± 289g (extrêmes 1050-2500g). Le sexe ratio était de 0,8.
L’alimentation en cours d’hospitalisation était à base de lait maternel et de lait adapté au
prématuré dans 35 % des cas. Le délai de la première expression de lait maternel variait de 1 à
30 jours. La durée de séjour moyenne au service était de 25 jours. A la sortie du service, les
enfants avaient un âge gestationnel moyen de 37 SA et un poids moyen de 1883 g.
La prévalence de l’allaitement maternel après sortie de néonatologie était de 70 %. Parmi les
prématurés allaités au sein, 30 % l’ont été de façon exclusive pour une durée moyenne de 3
mois (extrêmes 1- 6 mois) et seulement 5,3 % jusqu’à l’âge de 6 mois. Cet arrêt prématuré de
l’allaitement maternel était justifié selon les mères par l’insuffisance lactée dans 30 % des cas,
le refus du bébé dans 16 % des cas, la survenue de complications mammaires (gerçures) dans
11 % des cas et la reprise du travail dans 2% des cas.
70 % des mères allaitantes ont rencontré des difficultés à allaiter leur enfant prématuré et
seulement 37,5 % ont eu un soutien à l’allaitement maternel après la sortie de néonatologie.
Conclusion :
Nous relevons dans notre étude un faible taux et une faible durée d’allaitement maternel chez
l’enfant prématuré après sortie de néonatologie, en rapport avec des difficultés rencontrées par
les mères, mais aussi un manque d’information et de soutien des mères par les professionnels
de santé. Ceci nous incite à nous organiser davantage dans le service pour promouvoir
l’allaitement maternel aussi bien en cours d’hospitalisation qu’après la sortie de néonatologie
et d’instaurer un counselling en matière d’allaitement maternel dans le cadre des classes de
mères à programmer avant la sortie du prématuré du service de néonatologie.
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113
Score prédictif d’un arrêt précoce de l’allaitement maternel : étude Marocaine
L.Karboubi1, A.BARKAT1 , Ilham Benbouchta 1, M.Kabiri 2, L. Rjimati 3, A.Kharbach 4, A.Changuiti Ansari
, N.Lamdouar Bouazzaoui
1 ; 2 ; 6; Unité de Périnatologie-Centre National de Référence en Néonatologie et en Nutrition
4 ;5 Maternité Souissi de Rabat
3 ; Ministère de la Santé
Introduction :
L’allaitement maternel lors des six premiers mois de vie du nourrisson a une mportance
toute particulière, pour l’essentiel, sur la croissance, l’immunité et le développement physique
et psychomoteur.
Dans ce contexte les recommandations, les initiatives et les interventions des organismes
internationaux (OMS ; UNICEF ; …) et les programmes d’information, éducation et de
communication visent à assurer la continuité et le bon déroulement de l’allaitement maternel
exclusif jusqu’à l’âge de six mois. Toutefois, des facteurs tels que l’âge de la mère, le niveau
socioéconomique, le niveau d’instruction, le travail de la mère, les conditions
d’accouchement, la parité et l’état de santé de la mère affectent la pratique de l’allaitement
maternel et sa durée. Il faut donc agir d’une façon efficace pour identifier les mères à risque
élevé d’arrêt précoce de l’allaitement à l’aide des outils disponibles, dont le Breastfeeding
Assessment Score, pour mieux cibler les interventions de promotion et de soutien de cette
pratique.
L’objectif du présent travail a été de décrire et d’analyser les facteurs de risque d’un
sevrage précoce chez une cohorte de femmes qui viennent d’accoucher et de tester le B.A.S
comme outil d’identification fiable des femmes à haut risque de sevrage précoce.
Matériel et méthodes :
Pour répondre à notre objectif on a réalisé une étude prospective, au niveau de la
maternité SOUISSI de Rabat. Ont été inclues dans l’étude les femmes consentantes, ayant
accouché de singleton sain, à terme et qui allaitaient le jour de leur sortie de la maternité.
Nous nous sommes basés sur une enquête par questionnaire et un suivie téléphonique sur une
période de 12 semaines.
Résultats :
Ce travail nous a permis de confirmer sur notre cohorte les facteurs déjà identifiés
comme prédictifs d’un risque de sevrage précoce, ainsi que les performances du B.A.S.
Puisque le pourcentage de sevrage chez les femmes ayant un score (B.A.S) inférieur à 8, a été
respectivement de 7% et 35% à la 2ème et la 8ème semaine et 54% à la 12ème semaine
versus 0%, 19% et 19% respectivement à 2, 8 et 12 semaines chez les femmes dont le score
était sup à 8.
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
114
L’allaitement côté maman, l’allaitement côté bébé
Benzonana Pascale
Hôpitaux Universitaire de Genève
Contexte:
Allaitement maternel
Objectif :
Meilleure prise en charge de l’allaitement maternel dans le post-partum immédiat. Les
mamans pourront garder un document écrit avec les conseils pour une bonne pratique de
l’allaitement maternel
Matériel et méthode :
PowerPoint
Résultats
Enseignement aux mamans visant à une harmonisation de la prise en charge de
l’allaitement et des conduites à tenir dans le post-partum immédiat.
Conclusion
Création d’un document écrit. Sera distribué à chaque maman
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
115
Allaitement maternel au Maroc entre croyances et réalités : étude prospective de 130 cas
Lamiae Karboubi, Jalila OUMINA , Amina BARKAT , Meriem KABIRI, Aicha KHARBACH*,
Naima LAMDOUAR BOUAZZAOUI
Centre National de Référence en Néonatologie et en Nutrition
* Service M.3 Maternité Souissi de Rabat
Introduction :
La pratique de l’allaitement maternel connaît un déclin dans notre société malgré les
avantages incontestés du lait maternel et son adaptabilité à l’enfant.
Dans une enquête nationale de 1992 à 2008, le taux d'allaitement maternel (AM) exclusif est
passé de 62 à 15 %.
Le but de notre travail est de faire un état des lieux sur l’allaitement maternel, l’influence de
plusieurs facteurs comme l’âge le niveau d’instruction le travail des mères allaitantes sur le
bon déroulement de l’allaitement maternel.
Et nous ressortons par quelques recommandations visant à encourager l’allaitement maternel.
Patients et méthodes :
Cette étude a été réalisée, auprès de 130 couples mère nouveau-nés qui ont été pris en charge
à la maternité Souissi du CHU de Rabat.
Il s'agit d'une enquête prospective, descriptive et analytique des connaissances et pratiques des
mères en matière d'allaitement maternel.
Résultats:
L’âge moyen des mères variait entre 16-43 ans avec une moyenne de 28 ans
La parité moyenne est de 1,92 ; 45% des parturientes ont moins de 3 enfants.
Le suivi de la grossesse s'est déroulé dans une structure publique dans 80 % des cas, et
seulement 30 % des grossesses ont bénéficié d'un nombre suffisant de visites prénatales (> 4).
Les conseils prénataux sur l'allaitement maternel ont concerné 30% des femmes et ont
compris les aspects suivants : les avantages du lait maternel 20% ; par ailleurs on note
qu’aucune des femmes n’a reçu des renseignements sur la proscription des autres boissons, la
mise au sein immédiate après la naissance ou l’importance du colostrum.
Le choix du mode d'allaitement pendant la grossesse a été réalisé dans 98 % des femmes qui
disent que l’allaitement maternel exclusif est le mieux mais seulement 40% des multipares
parmi notre série on conduit un allaitement maternel exclusif pendant les 5 premiers mois.
Parmi les contraintes rencontrées par ces parturientes lors de la conduite de l’allaitement
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
116
maternel, on relève le retard de la montée laiteuse (60%), les crevaces (10%), les mamelons
ombiliqués (8%) et les contraintes liées au travail (8%).
Conclusion
Il ressort de notre travail qu’il existe réellement une insuffisance dans les connaissances des
femmes des avantages de l’AM et de sa conduite ce qui rend les programmes intégrés tels que
l'initiative OMS-UNICEF « Hôpital ami des bébés » qui dépassent largement le seul cadre de
l'allaitement maternel et sont à l'origine d'une humanisation de la naissance; est recommandé à
intégrer à l’intérieur de nos hôpitaux pour encourager l’AM.
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Grossesse chez l’adolescente
Aicha KHARBACH
Maternité Souissi de Rabat
INTRODUCTION :
La gravido-puerpéralité des adolescentes demeure de nos jours une préoccupation du fait de la
complexité des problèmes qu’elle pose tant sur le plan médical, social que psycho-affectif.
Le but de ce travail est de rechercher si une grossesse menée au cours des jeunes années de
l’adolescence continue à constituer un risque médical particulier, aussi bien pendant la
grossesse que durant l’accouchement, pour la mère et le fœtus. En s’aidant d’une revue de la
littérature sur ce sujet, nous essaierons de comparer nos résultats avec ceux rapportés par les
différentes publications.
MATERIEL ET METHODES
Notre travail a porté sur 400 adolescentes âgées de 12 à 18 ans ayant accouché à la Maternité
Universitaire Souissi de Rabat, durant une période de 2 ans.
Il s’agissait d’une étude prospective concernant le déroulement du travail et de
l’accouchement, les données épidémiologiques et le déroulement de la grossesse ont été
recueillis par une anamnèse minutieuse des parturientes.
Nous avons choisi délibérément dans notre étude un âge inférieur ou égal à 18 ans pour rester
concordant avec la majorité des travaux internationaux et pouvoir comparer de manière
homogène nos résultats avec les leurs.
RESULTATS
Notre travail a fixé comme objectif d’évaluer le risque d’une éventuelle grossesse chez
l’adolescente de moins de 18 ans. Outre le facteur âge qui reste déterminant, souvent d’autres
facteurs s’ajoutent et rendent la grossesse à haut risque materno-fœtal dans cette tranche
d’âge.
-
-
L’incidence de la grossesse chez l’adolescente est de 5,93 % dans notre Maternité. Notre
lot représente 28 % de ces adolescentes.
Plus de la moitié de nos parturientes sont d’origine rurale (65%), analphabètes (57,5%)
et issues d’un milieu socio-économique défavorisé (75,25%) ; alors que seulement 7,5 %
sont célibataires.
La tranche d’âge 17-18 ans dominait avec 75,5 %, la plus jeune adolescente était âgée de
12 ans. 5 % des parturientes étaient déjà 2ème pare.
Déroulement de la grossesse : 44% des grossesses étaient non ou mal suivies. Les
principaux troubles rencontrés durant la grossesse sont : les menaces d’avortement : 21%,
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
118
-
-
-
le syndrome anémique : 12,5%, les syndromes vasculo-rénaux : 11,2 %, les menaces
d’accouchement prématuré : 27 %
87,5% des parturientes ont accouché à terme, et 10,5 % avant 37 S.A.
Un bassin rétréci cliniquement était observé dans 12 % et sa fréquence était inversement
proportionnelle à l’âge de la mère. Le problème du bassin représentait 50% des
indications de césarienne.
La phase du travail était caractérisée par une période active courte ( durée moyenne :
04h02mn), La présentation de siège était relativement importante avec 7,5 %.
L’accouchement par voie basse est retrouvé dans 88 % des cas. Toute fois une extraction
instrumentale était nécessaire dans 30,25 % des cas et une épisiotomie dans 75 % des cas,
ce qui est relativement excessif.
Le taux de césarienne dans notre travail est de 12 %, Le problème du bassin représentait
50% des indications.
Le poids moyen des nouveau-nés est de 3004g. L’hypotrophie était notée chez 12 % des
naissances. On n’a pas trouvé de corrélation entre le poids fœtal et l’âge maternel.
91 % de nos nouveau-nés avaient un APGAR dépassant 7/10 à 5 mn de naissance. On a
déploré une mortalité périnatale de 25 ‰.
La mortalité maternelle est nulle et la morbidité est rare.
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
119
Introduction d'un programme de prévention de la transmission du VIH de la mère à
l’enfant, au CHU de Rabat (Maroc) : 1er programme de pTME dans un pays du Maghreb.
M. Adnaoui1, L. Chabraoui1, S. Benchekroune1, A. Kharbach1, A. Halim1, M. Zouhdi1,
R. Aouad1, H.Harmouche1, M.Aouni1, H.Maaouni1 , A.Chefchaouni1 P. Andre2, L. Cotte2
1
Centre Hospitalier Ibn Sina –Rabat,Maroc
2
Hospices Civils de Lyon, Projet Esther Rabat, Lyon, France
Rationnel
Comme cela est le cas pour les pays de la région MENA, la prévalence du VIH/Sida au Maroc
reste faible. Cependant on note des différences importantes entre les régions avec une
dynamique focale. En effet, plus de 53% des cas d’infection à VIH déclarées, sont concentrés
dans 4 régions : Sous Massa Daraa centrée sur Agadir (22%), le Grand Casablanca (14%),
Marrakech-Tensift- El Haouz (16%) et Rabat Salé Zemmour Zaers (9%).Le nombre de cas
cumulés de Sida-maladie à la fin décembre 2010 était de 3567 Le nombre de personnes vivant
avec le VIH est estimé à 27 000, selon les projections à partir du logiciel Spectrum. La
répartition par âge montre que 64% des malades ont entre 15 et 40 ans. Le mode de
transmission est essentiellement hétérosexuel puisqu'il représente 87% des cas avec une
tendance à la féminisation : 48 % en 2010, contre 18% entre 1998-2000.La dernière étude
nationale réalisée en 2007 chez des femmes consultantes au centre de santé pour des IST et
chez les professionnelles de sexe montre que la prévalence du VIH chez les femmes
consultantes aux centres de santé est de 0,2% contre
Les études sentinelles montrent que la prévalence de l'infection VIH chez la femme enceinte
est estimée à 0,08% alors qu’elle atteint 1,5% chez les professionnelles du sexe.,
L'organisation de la prise en charge et les modalités de prise en charge des patients infectés
ont fait l'objet de recommandations nationales dès 1998, sous la forme d'une Circulaire
Ministérielle actualisées en 2001, 2006 et 2010 et comporte une fiche technique spécifique
pour la femme enceinte ainsi que les modalités de la pTME, ce qui a permis la prise en charge
de 300 femmes enceintes séropositives à l’échelon national.
Objectifs
Nous rapportons la 1ère expérience d'introduction d'un programme pTME au Maroc. Cette
expérience est également la 1ère de ce genre dans un pays du Maghreb. Ce programme
s'inscrit dans le cadre du partenariat ESTHER entre le CHU de Rabat et les Hospices Civils de
Lyon.
Méthodes
Dépistage de l'infection VIH proposée aux femmes consultant en consultation pré-natale à la
maternité Souissi de Rabat (13 000 accouchements / an) après counselling assuré par des
médecins gynécologues formés. Le Test Elisa VIH est proposé, couplé gratuitement à une
recherche de l'AgHBs, à une mesure de la glycémie et aux sérologies syphilis, toxoplasmose
et rubéole.
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
120
Les examens ont été réalisés gratuitement au Laboratoire de Biochimie de l’HER et transmis
au médecin gynécologue qui assure l’annonce et organise le suivi avec gestion des données
sur un tableau Excel sécurisé pré-établi
Résultats
Le programme a débuté au mois d'octobre 2007. Les 1ers résultats ont été présentés au cours
de l'AIDS Conférence de Mexico en août 2008 et les résultats des inclusions au mois de
décembre 2010 montrent que sur un total de 4000 tests programmés , 3650 ont été réalisés
avec une médiane d’âge de 29,1 ans et une médiane de l’âge de la grossesse au cours de la
première consultation de 17,1 semaines d’aménorrhée.
22 tests ELISA pour le VIH sont dépistés positifs mais seuls 16 ont été confirmés par le test
Western Blot et 6 correspondaient à des faux positifs.
Les 16 femmes enceintes confirmées positives au VIH (prévalence de 0,5 %). ont bénéficiées
d'une pTME efficace grâce aux traitement antiretroviral délivré gratuitement par le Ministère
de la Santé. Il en est de même pour le lait artificiel afin d’éviter la transmission par le lait
maternel.Elles ont bénéficié par ailleurs d'un suivi clinique (obstétricien, interniste et pédiatre)
et immuno-virologique, chez la mère et le nouveau-né. Le recul actuel est de 5 mois à 3 ans.
Ce étude pilote a permis par ailleurs de d’apprécier dans cette cohorte, les prévalence de l’Ag
HBs (1,5 %), de la syphilis latente (0,7%) et du diabète gestationnel (1,5%).
Conclusion
La prévalence de l'infection à VIH chez la femme enceinte au cours de cette étude pilote en
milieu universitaire,est de 0,5 % et différente de la prévalence retrouvée dans les études
sentinelles chez la femme enceinte (0,08%).Depuis la publication des premiers résultats de
cette étude, le Ministère de la Santé a élaboré un programme de counselling et de proposition
de tests rapides pour le VIH au niveau des centres de consultation prénatale dans les structures
de santé publique et l'a inscrit comme programme prioritaire dans le Programme National de
Lutte contre le VIH-Sida pour la période 2008-201
Tableau n° I : Résultats des tests réalisés (Janvier 2007 - Décembre 2010)
TPHA
VDRL
Ag
HBS
VIH
Elisa
WB
Toxo
Rubéole Glycémie
capillaire
Total
3304
3304
3650
3650
3650
2450
2450
1260
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
121
Positifs
Prévalence
25
30
0,7 %
--------
48
1,5 %
22
-------
16
413
753
0,5 %
17,26
%
30,7 %
29
1,5 %
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
122
Les agressions externes en service de réanimation néonatale
Sonia Guillaume
Hôpital Robert Debré
Contexte:
La naissance d’un nouveau-né prématuré, plonge ce dernier dans un univers de bruit et de
lumière inapproprié pour son cerveau en pleine maturation. Cet enfant n’a pas d’autre
choix que de tenter de se construire dans cet environnement. Il appartient donc aux
soignants de prendre soin de ces enfants en réduisant le plus possible les agressions
environnemental.
La philosophie des soins de développement crée par le docteur Als, donne aux soignants
des clefs pour réduire ces agressions. Le changement d’attitude des soignants, la
diminution du bruit et de la lumière, permettront un développement plus harmonieux des
nouveau-nés hospitalisés dans les services de réanimation néonatale, en évitant d’aggraver
une éventuelle pathologie sous jacente présente chez certains bébés.
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
123
Prise en charge de l’agression douloureuse en soins intensifs néonatals et mémoire de la
douleur chez les nouveaux nés (Analgésie non pharmacologique chez le nouveau-né)
Meriem Kabir , AminaBarkat, Z .Senhaji , K.Ramzi , A. Istanibi
Naima Lamdouar- Bouazzaoui
Centre National de Référence en Néonatologie et en Nutrition
Hôpital d’Enfants de Rabat
L’objectif de cette étude a été de comparer les effets analgésiques des administrations orales
du glucosé à 30%, du lait ou de la succion d'une tétine ainsi que l'effet analgésique synergique
du glucosé à 30%, du lait et des tétines lors des ponctions veineuses profondes chez le
nouveau-né.
Matériel et méthode :
Il s’agissait d’une étude prospective. Le critère de jugement principal a été l’évaluation de la
douleur en utilisant l’échelle de douleur aigue du nouveau-né : DAN. Pour obtenir une
puissance de 80 % et une signification de 5 % dans la détection d’une différence de 2 points
dans l’échelle de DAN, chaque groupe comportait 25 nouveau-nés recevant des méthodes
différentes d’analgésie non pharmacologique lors des ponctions veineuses profondes.
Résultats :
Cette étude a confirmé l’effet analgésique du sérum glucosé à 30%, du lait et de la succion
d’une tétine seuls ou associés lors des ponctions fémorales chez le nouveau-né. Le sérum
glucosé 30% associé à une tétine, avait au moins la même efficacité décrite dans la littérature
pour le saccharose 30% (P=0.0001( .
Conclusion :
L’association du sérum glucosé 30% à la succion non nutritive d’une tétine, procure un
soulagement de la douleur des nouveau-nés au cours des ponctions veineuses profondes.
Mots-clés: Douleur; Nouveau-né; Évaluation; Traitement; glucosé 30%
Remerciements : nos remerciements vont à Madame Aicha Istanibi, infirmière responsable
des prélèvements au centre
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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MEMOIRE DE LA DOULEUR CHEZ LES NOUVEAU-NES
Meriem Kabiri, M-Mrabet 2 , Amina Barkat
1 ; 3 ; Centre National de référence en Néonatologie et en Nutrition HER
2 ; Laboratoire d’immuno-sérologie Hôpital militaire MV Rabat
Cette étude a été réalisée au Centre National de Référence en Néonatologie et en Nutrition de
l’hôpital d’Enfants de Rabat.
Les objectifs ont été d ‘analyser la réponse au stress des nouveau-nés nés par voie basse
assistée comparés à ceux nés par césarienne programmée à la naissance et à 15 jours puis à 2
mois de vie. L’hypothèse à vérifier était que les nouveau-nés extraits par voie basse assistée
avaient vécu un tel stress à la naissance que leur réponse immédiate au stress serait nettement
supérieure à celle de ceux nés par voie haute avant tout début de travail
Matériels et méthodes :
La réponse au stress a été évaluée à la période néonatale par l’analyse des taux de cortisol au
sang de l’artère ombilicale par radio-immuno-essai. A l’âge de 15 jours et de 2 mois l’analyse
de l’intensité de la réponse douloureuse à un acte vaccinal a été basée sur les scores de DAN.
Les résultats obtenus chez les deux groupes ont été décrits et comparés. Une différence est
considérée statistiquement significative si p<0.05.
Résultats :
L’étude a intéressé 50 nouveau-nés dont 25 nés par voie basse instrumentée et 25 par
césarienne programmée.
Pour la réponse au stress à la naissance en se référant aux taux du cortisol : 43 nouveau-nés
ont été gardés pour le dosage. 7 nouveau-nés du groupe césarienne ont été exclus (deux parce
qu’ils ont présenté une détresse respiratoire néonatale et 5 parce que le prélèvement était
hémolysé. Les deux groupes étaient comparables en ce qui concernait les caractéristiques
maternelles et néonatales. Les valeurs moyennes du cortisol ont été de 403.4 nmol/l 260.90
pour les voies basses et de 117.163.90 pour les césariennes. La différence est statistiquement
significative avec un p<0.00001.
Par ailleurs, la comparaison des scores de douleur post-vaccination aussi bien après BCG à 15
jour de vie, qu’après DT polio à 2 mois de vie, montre des différences significatives avec des
p respectivement à 0.016 à 15 jour de vie et à 0.0001 à deux mois.
En conclusion :
Nos hypothèses ont été vérifiées. Les nouveau-nés extraits par voie basse assistée avaient
vécu un tel stress à la naissance que leur réponse immédiate est nettement supérieure à celle
de ceux nés par voie haute avant tout début de travail et que leur réponse à la douleur est plus
intense à 15j et à deux mois de vie.
Ce travail soulève la question d’éventuels effets durables d’un stress néonatal précoce sur la
circuiterie de réponse au stress.
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
125
Auto-évaluation du vécu de l’équipe de réanimation après une forte augmentation de
l’activité d’hématologie sur une période
de trois ans »
V. Mattioni, E. Boullay, S .Pelletier, V .Dwernicki, S.Dauger, V. Weigel
Service de Réanimation et Surveillance Continue Pédiatriques, Pôle de Pédiatrie Aigüe et Médecine Interne
Hôpital Robert Debré, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris et
Université Hôpital Robert Debré
Contexte: Matériel et méthode : Rationnel : En 2008, la décision de fusion des services
d’hématologie des hôpitaux de St Louis et de Robert Debré a été actée. L’équipe de
réanimation de R.Debré a alors vu le nombre d’enfants d’hématologie augmenter rapidement.
Cette population de patients aux parcours thérapeutiques très spécifiques (enfants plus âgés,
familles investies dans les soins, pronostics graves) a modifié la perception que les soignants
ont de leurs pratiques ainsi que leur charge en soins. Il existe une projection fantasmatique
autour de ces enfants porteur d’une hémopathie : « le cancer qui peut nous toucher…toucher
nos proches voire nos enfants… Dans ce contexte, nous nous sommes interrogés sur le vécu
des soignants de l’équipe de réanimation concernant cette forte augmentation de l’activité
d’hématologie.
Méthodes : Nous avons tout d’abord décrit les principales caractéristiques de l’ensemble des
séjours des patients d’hématologie (syndrome de lyse, greffés de moëlle, leucémies aiguës et
lymphomes) hospitalisés dans notre unité du 01 janvier 2008 au 31 décembre 2010. Nous
avons ensuite adressé un auto-questionnaire anonyme, inspiré de celui de l’institut national de
recherche et de sécurité, et adapté afin de répondre à notre objectif à l’ensemble des
professionnels, médicaux et paramédicaux, intervenant en réanimation depuis au moins deux
ans. Il comporte 38 items, divisé en 4 rubriques : données sociodémographiques et
professionnelles (9 items), impact sur les soins (5 items), retentissement psychologique (16
items) et qualité du travail inter-disciplinaire (6 items). Deux questions ouvertes ont permis de
cibler les améliorations possibles. Une analyse statistique descriptive a été réalisée grâce au
logiciel Excel (Microsoft, California, USA).
Résultats : 43 enfants ont été hospitalisés un total de 48 fois durant la période étudiée pour
une durée moyenne de séjour de 17 jours. Douze ont été placés en ventilation invasive avant
ou après une phase de ventilation non-invasive (VNI) et 8 ont reçu uniquement de la VNI. Le
PRISM III moyen était de 18. Treize enfants ont été hémofiltrés. Onze enfants sont décédés.
Cinquante-trois questionnaires ont été récupérés pour 57 adressés, soit un taux de réponse de
92%. Les résultats de l’auto-questionnaire sont actuellement en cours d’analyse et seront
présentés lors du congrès.
Conclusion : Nous avons hospitalisé en trois ans un peu plus d’un enfant par mois avec
comme maladie principale une affection d’origine hématologique. Bien que ce nombre
apparaisse relativement modeste, l’impact psychologique et sur la charge en soins de cette
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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activité semble important pour l’équipe soignante. Un partage systématique des difficultés
rencontrées, des séances commune d’enseignement, un suivi psychologique commun tant des
personnels que des patients et de leurs famille, une approche partagée des décisions et de
l’analyse des séjours entre les équipes d’hématologie et de réanimation pourraient participer à
la limitation de ces difficultés.
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Effets du stress, du travail et des horaires de travail sur la qualité de vie auprès du
personnel des services de réanimation
Fatiha BERRAHMOUNE
Service de Santé de Sécurité de Travail
Direction du Centre Hospitalier Ibn Sina
Contexte: Au cours des visites médicales effectuées par le médecin de travail au niveau
des services de réanimation, le personnel se plaint d’une souffrance physique et psychique
importantes, de la charge de travail et du stress. L’évaluation de ces paramètres et de leurs
impacts n’a jamais pu être documentée.
Objectif : Documenter le niveau du stress, la qualité de vie et évaluer le degré
d’épuisement professionnel chez le personnel médical et paramédical travaillant au
secteur de réanimation.
Matériel et méthode : Une enquête à visée descriptive a été conduite auprès du personnel
des 4 services de réanimation du Centre Hospitalier Ibn Sina (Maternité Souissi de Rabat,
Hôpital d’Enfants de Rabat, Institut National d’Oncologie) abordant trois problèmes : la
qualité de vie – le stress- l’épuisement professionnel à l’aide de 3 questionnaires d’un total
de 84 questions : MBI – SF36- et un questionnaire sur le stress.
Résultats : En cours
Conclusion : En cours.
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Abstracts-Posters
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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Intitulé
Etablissement
Auteur
1-Le carcinosarcome du sein : A propos
d’un cas et une revue de la littérature
Institut National d’Oncologie
de Rabat
N.MAJID,
S.BOUTAYEB,
H.MRABTI,
H. ERRIHANI
2-Efficacité et innocuité du Bevacizumab
dans le traitement du cancer du sein
métastatique HER négatif : A propos de
20cas
Institut National d’Oncologie
de Rabat
N.MAJID,
S.BOUTAYEB,
H.MRABTI,
H. ERRIHANI
3-Carcinome anaplasique de la thyroïde : à
propos d’un cas et revue de la littérature
Institut National d’Oncologie
de Rabat
N.MAJID,
S.BOUTAYEB,
H.MRABTI,
H. ERRIHANI
4-Métastase orbitaire d’une tumeur
d’Askin : A propos d’un cas et revue de la
littérature
Institut National d’Oncologie
de Rabat
S.SEKKATE,
M.KAIROUANI,
M.MOKRIM,
H.ABAHSSAIN,
H.EL KABBAJ,
H.MRABTI,
GUEDDARI,
H.ERRIHANI
5-Troubles de rythme cardiaque sous
paclitaxel : À propos d’un cas et revue de
la littérature
Institut National d’Oncologie
de Rabat
S.SEKKATE,
M.KAIROUANI,
H.ABAHSSAIN,
H.EL KABBAJ,
H.M’RABTI,
B.K.EL GUEDDARI,
H.ERRIHANI
6-Une tumeur endocrine composite du
colon : A propos d’un cas et revue de la
littérature
Institut National d’Oncologie
de Rabat
S.SEKKATE,
M.KAIROUANI,
M.MOKRIM,
H.ABAHSSAIN,
H.MRABTI,
H.ERRIHANI
7-Cancer gynéco-mammaire :
représentations psychosociospirituelles
chez les nouveaux cas
Institut National d’Oncologie
de Rabat
A.AITOUMA,
L.RAKIBI,
N.EL ORFI
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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8-Cancer Gynécomammaire :
Approche infirmière
Institut National d’Oncologie
de Rabat
H.HAFSA,
M.ALAOUI,
A.CHAHBOUNE,
L.HOUJR
9-Chirurgie oncoplastique du sein
10-Technique du ganglion sentinelle
Institut National d’Oncologie
de Rabat
A.JALIL ,
Institut National d’Oncologie
de Rabat
A.JALIL ,
F.TIJAMI
F.TIJAMI
11-Les abus sexuels de l’enfant
Hôpital d’Enfants de Rabat
KABBAJ MYRIAM,
B.S BENJELLOUN
DAKHAMA
12-Lésions iatrogènes en unité de
réanimation néonatale
Hôpital d’Enfants de Rabat
M.KABIRI,
A. BARKAT
13-Les tests cutanés dans l’enquête
allergologique chez le nourissant
Hôpital d’Enfants de Rabat
A.. BOUCHHAB,
F. BENBRAHIM,
A.ASERMOUH,
N.HAFIDI
C.MAHRAOUI
14-Evaluation de la création informatisé
de l’enfant asthmatique au Maroc
Hôpital d’Enfants de Rabat
A.. BOUCHHAB,
F. BENBRAHIM,
A.ASERMOUH,
N.HAFIDI
C.MAHRAOUI
15-Dyspnée laryngée avec hémoptsyie
dues à une sangsue
Hôpital d’Enfants de Rabat
A.. BOUCHHAB,
F. BENBRAHIM,
A.ASERMOUH,
N.HAFIDI
C.MAHRAOUI
16-Rôle du psychologue dans les
soins palliatifs
Hôpital d’Enfants de Rabat
F.Z MESTOUR
17-Intégration de l’image phsysique
del’enfant atteint du cancer
Hôpital d’Enfants de Rabat
I.LOUANI
18-Accompagnement psychologique
des proches des enfats cancéreux
Hôpital d’Enfants de Rabat
H.LOUAZIZ
Hôpital d’Enfants de Rabat
Y.BOUJEMAA,
M.KABIRI,
A.BARKAT
19-Vécu des mamans suite
à un accouchement prématuré
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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20-Psychomotricité et prématurité
21-Processus d’accueil de l’enfant et sa
famille au sein du Centre d’hématooncologie pédiatrique
Hôpital d’Enfants de Rabat
Hôpital d’Enfants de Rabat
N.FATTANE
M.MESKINI,
I.LOUANI,
L.HSSISSEN,
M.KHATTAB
22-L’annonce du diagnostic chez un
cancéreux et sa famille ( Rôle infirmier)
Hôpital d’Enfants de Rabat
Z.RACHIDI ,
I.LOUANI,
A.Ziani,
F.Z MESTOUR,
M.KHATTAB
23-La Kinésithérapie en hémato-oncologie
pédiatrique
Hôpital d’Enfants de Rabat
S.EL YAMANI
24-Le lymphome de burkitt
ORL chez l’enfant : étude
rétrospective
Hôpital d’Enfants de
Rabat / Institut National
d’Oncologie Rabat
S.SEKKATE,
M.KAIROUANI,
L.HSSISSEN,
M.KHATTAB,
H.ERRIHANI
25-Infection pulmonaire à
cytomégalovirus chez le
nouveau né : nouvelle orientation
Hôpital d’Enfants de
Rabat / Hôpital Cheikh Zaid
H.KHYARI,
C.MAHRAOUI,
A.EL HASSANI,
Y.CHAJAI,
A.BARKAT
26-La colonisation fongique chez les
nouveau-nes
Hôpital d’Enfants de Rabat /
Faculté de Médecine et de
pharmacie de Rabat
M.KABIRI,
H. TLIGUI,
A. BARKAT
27-Les infections nosocomiales en
reanimation neonatale
Hôpital d’Enfants de Rabat /
Faculté de Médecine et de
Pharmacie de Rabat
M. KABIRI,
Y.BOUJEMMAA,
D.MANSOUR,
A. BARKAT
28-Vécu psychologique d’un groupe de
femmes marocaines après une naissance
prématurée
Hôpital d’Enfants de Rabat /
Maternité Souissi de Rabat /
Faculté de Médecine et de
Pharmacie, Rabat
Y.BOUJEMAA,
A.BARKAT,
S.AHID,
M.KABIRI,
L.KARBOUBI,
Z.GHANIMI,
N.LAMDOUAR
BOUAZZAOUI
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
132
29-Anasarque néonatale révélant une
infection congénitale à Parvovirus B19
Hôpital d’Enfants de Rabat/
Faculté de Médecine et de
Pharmacie de Rabat / Hôpital
Militaire Mohamed V de Rabat
A .HASSANI,
M, KABIRI,
M. MRABET,
A. BARKAT
30-mélanome vulvaire et vaginal a propos
de trois cas et revue de littérature
Maternité Souissi. Rabat.
M. ELBOUZIDI,
M.ELCADI,
K.BENABDALLAH,
A.KHARBACH
31-Le syndrome de Wolff parkinson white
du post partum immédiat à propos d’un
cas
Maternité Souissi de Rabat
M.ELBOUZIDI,
M.ELCADI,
H.SEFFAR,
A.KHARBACH
32-Les aspects epidemiologiques de la
sterilite tubo-peritoneale à propos de
160 cas
Maternité Souissi de Rabat
M.ELBOUZIDI,
M.ELCADI,
A. ELGHANMI,
A.KHARBACH
33-Les tumeurs épithéliales de l’ovaire à
malignité limitée : a propos de 25 cas
et revue de la litterature
Maternité Souissi de Rabat
M.ELBOUZIDI,
M.ELCADI,
M.BOUMAHDI,
A.KHARBACH
34-Mole invasive : à propos de deux cas
Maternité Souissi de Rabat
M.ELBOUZIDI,
M.ELCADI,
A. ELGHANMI,
D. FERHATI,
A.KHARBACH
35-Rupture spontanée de l’uterus non
cicatriciel pendant le travail à propos de
trois cas
Maternité Souissi de Rabat
M.ELBOUZIDI,
M.ELCADI,
A. ELGHANMI,
D. FERHATI,
A.KHARBACH
36-Maladie de Takayasu et grossesse
Maternité Souissi de Rabat
M.KARIMI,
I.BEKOUCHI,
M.SADI,
S.BOUDOUCH,
R.BRAHMI,
N.ZERAIDI,
D.FERHATI,
A.KHARBACH
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
133
37-Surveillance de l'endomètre des
femmes sous tamoxifène
Maternité Souissi de Rabat
M.KARIMI,
I.BEKOUCHI,
M.SADI,
S.BOUDOUCH,
R.BRAHMI,
N.ZERAIDI,
D.FERHATI,
A.KHARBACH
38-Allaitement au sein et virus de
l’Hépatite C
Maternité Souissi de Rabat
I.BEKOUCHI,
M.KARIMI,
N.ZERAIDI,
D.FERHATI
39-Stratégies de dépistage des lésions
précancéreuses du col de l’utérus
Maternite Souissi de Rabat
I.BEKOUCHI,
M.KARIMI,
S.KHABOUZE,
D.FERHATI
40-Impact physiologique et psychologique
du traitement du cancer du sein et du col
sur la fonction sexuelle
Maternité Souissi de Rabat
41-Lupus et grossesse
Maternité Souissi de Rabat
I.BEKOUCHI,
M.KARIMI,
N.ZERAIDI,
D.FERHATI,
F.Z. ELATIQI,
M.KARIMI,
S. AIT LAYACH,
S.KHABOUZ,
N.ZRAIDI,
D. FERHATI
42-Tar syndrome a propos dun cas
Maternité Souissi de Rabat
43-Transplantation rénale
et grossesse
Maternité Souissi de Rabat
44-Tuberculose pseudotumorale du col
uterin : à propos d’un cas et revue de
litterature
Maternité Souissi de Rabat
KARIMI,
I.BEKOUCHI,
N.ZERAIDI,
S.KHABOUZ,
D.FERHATI,
A. KHARBACH
M.KARIMI,
I.BEKOUCHI,
N.ZERAIDI,
S.KHABOUZ,
D.FERHATI,
A.KHARBACH
M.KARIMI,
I.BEKOUCHI,
N.ZERAIDI,
S.KHABOUZ,
D.FERHATI,
A.KHARBACH
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
134
45-Holoprosencephalie apres ingestation
du fenugrec
Maternité Souissi de Rabat
M.ELBOUZIDI,
I.GADA,
A.BALAFREJ,
A.KHARBACH
46-Réseau de prise encharge de la
Grossesse : Faut-il s’inquiéter ?
Maternité Souissi de Rabat
R.BERRADA
47-Maladie de Wilson et grossesse :
A propos d’un cas
Maternité Souissi de Rabat
S.ELHADRI,
Y.YULAL,
R.BERRADA,
A.LAKHDAR,
N.ZERAIDI,
A.KHARBACH,
D.FERHATI
48-Prise en charge des microcalcifications
mammaires
Maternité Souissi de Rabat
M.KARIMI,
I.BEKOUCHI,
N.ZERAIDI,
S.KHABOUZE,
D.FERHATI,
A.KHARBACH
49-Cancer du sein et grossesse : à propos
de 3 cas
Maternité Souissi de Rabat
M.KARIMI,
F.Z ELATIQI,
I.BEKOUCHI,
S.KHABOUZE,
D.FERHATI,
A.KHARBACH
50-Complications périnatales et néonatales
de l’obésité maternelle À propos de 69 cas
Maternité Souissi de Rabat /
Hôpital d’Enfants de Rabat /
Faculté de Médecine et de
Pharmacie de Rabat
M. SABIR,
M.KABIRI,
L.KARBOUBI
A.ANSARI CHANGUITI,
A.KHARBACH,
A .BARKAT
51Apport de l’immunohistochimie au
diagnostic des tumeurs à petites cellules
rondes de l’enfant
Maternité Souissi de Rabat /
Hôpital d’Enfants de Rabat /
Faculté de Médecine et de
Pharmacie de Rabat
N.LAMALMI,
S.BELARBI,
R. EL OCHI,
N.CHERRADI,
A.MALIHY,
Z.AL HAMANY
52-La classe des mères
Centre Nationale de Santé
Reproductrice
F.KHALDOUNE
53-Vulnérabilité psychologique des
enfants de parents alcooliques
Hôpital Arrazi de
Salé
E.LAGDAS,
W.SOULAMI,
M.SABIR,
A.OUANASS
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
135
54-Le Burnout en milieu de réanimation
Hôpital Arrazi de
Salé
Y. OTHEMAN,
M. OUTARAHOUT,
H. KHALLOUFI,
A. ZEGHOUAGH,
A. OUANASS
55-Le vécu psychologique de la
mastectomie chez la femme
et modalités de prise en charge
Hôpital Arrazi de
Salé
H.KHALLOUFI,
K.ELHAJJI,
F.LABOUDI,
A.OUANASS,
J.TOUFIQ
56-L’abus sexuel chez l’enfant
Hôpital Arrazi de
Salé
B.ONEIB,
H.ELLOUDI,
M.SABIR,
A.OUANASS
57-Les drogues et les bébés : que
savent les femmes
et que doivent-elles savoir ?
58-Le burnout en milieu hospitalier
Hôpital Arrazi de
Salé
S.BELBACHIR,
K.ELHAJJI,
FZ.SEKKAT
BICHRA
59-Conduites addictives chez les
adolescentes marocaines
Hôpital Arrazi de
Salé
60-L'Annonce du Diagnostic de Cancer
Chez l'Enfant : Impact
Psychologique sur les Mères
Hôpital Arrazi de
Salé
Hôpital Arrazi de
Salé
I.ENNAKR,
M.BENAISSA,
W.SOULAMI
N. AZIZI,
K. ELHAJJI,
A. OUANASS
61-L’annonce du diagnostic de cancer
Hôpital Arrazi de
Salé
M.OUTARAHOUT,
Y.OTHEMAN,
J.TOUFIK,
M. SABIR,
A.OUANASS
62-La dépression de l’antépartum :
prévalence et diagnostic
Hôpital Arrazi de
Salé
M.OUTARAHOUT,
Y.OTHEMAN,
J.TOUFIK,
M. SABIR,
A.OUANASS
63-Répercussions affectives du cancer du
poumon et intérêts du soutien
psychologique : enquête auprès de 50
patients marocains
Hôpital Arrazi de
Salé
Y.OTHEMAN,
A.YAHYA,
MOUHADI,
A.OUANASS
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
136
64-Qualité de vie des mères des enfants
cancéreux
Hôpital Arrazi de
Salé
H. ELLOUDI,
B. ONEIB,
M. SABIR,
A. OUANASS
65-Cancer de la mère et souffrance de
l’enfant
Hôpital Arrazi de
Salé
B.ONEIB,
H.ELLOUDI,
M.SABIR,
A.OUANASS
66-Cancer du sein : perception par les
enfants de la maladie et des effets
secondaires du traitement
Hôpital Arrazi de
Salé
K.EL HAJJI,
S.BELBACHIR,
N.AZIZI,
A.OUANASS
67-Sauver une vie en donnant la vie
Hôpital Robert Debré
O.BELZANNE
68-Accompagnement pluridisciplinaire
des parents et de la fratrie
d’enfants atteints d’une
hémopathie
Hôpital Robert Debré
S.VANWALLEGHEM,
K.YACOUBEN,
V.ROBIN,
F.CORROYER,
C.MAZIN,
I.DAVID,
A.BARUCHEL
69-Comment diminuer les agressions
sonores en néonatalogie
AP-HM
C.BONNIN,
A.THEUNISSEN
70-Syndrome du bébé secoué : prise en
charge aux urgences
Hôpital de La Citadelle
S.PANNIZZOTTO
71-Aspect épidémio-cliniques du
CHU Antanarivo
(Madagascar)
H.RAOBIJAON
72-Les soignants et la protection de
HUG
I.BOUCQ
l’enfance
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
137
Index
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
138
Index
BELBACHIR Siham
96, 136, 137
ABOUQAL Redouane
AOUAD Norma
36
38
BELKHADIR. Z
50
AOUAD. R
120
BELZANNE Odile
137
AOUNI Mohamed
120
BENABBES Hakim
49
ABAHSSAIN. H
130
BENABDALLAH. K
133
ABDEL MALAK Soha
38
BENBRAHIM Fadwa
131
ABI TAYEH Georges
38
BENCHEKROUNE Soumia
120
ADNAOUI Mohamed
6, 21,120
131
AHID. S
132
BENJELLOUN DAKHAMA
Badr Sououd
BENZONANA Pascale
AITOUMA. A
130
BERNOT Nicole
6, 19, 99
ALAHIANE Latifa
ALHAMANY Zaitouna
6, 20, 109
6,12, 36, 135
BERRADA Narjisse
BERRADA Rachid
ANDRE.P
ANSARI CHANGUITI. A
ATTALEB Mohammed
AZIZI Nada
Association Lalla Salma de Lutte
Contre le Cancer
120
114, 135
36
136, 137
6, 12, 15, 42, 43,44,
50, 61
BERRAHMOUNE Fatiha
BICHRA
BOULLAY.E
BOCKENMEYER Jacqueline
BONNIN Céline
6, 14, 55
6, 20, 37, 110,
135
4, 6, 22, 128
136
86, 126
56
137
BORG Stéphanie
6, 11, 28
BOUABID Touria
BOUCHHAB. A
BOUDOUCH. S
6, 19, 97
131
133, 134
BOUJEMAA Yassmina
BOUKLOUZE. A
BOUQDIR Amina
BOUTAYEB Saber
A
B
6, 21, 115
BARUCHEL André
BAUDOT. C
BAYA Laila
BEKOUCHI. I
6, 20, 103
135
6, 11, 32
4, 21, 103, 114, 116,
124, 125, 131,132,
133, 135
46, 56, 137
59
45
133, 134, 135
BENAISSA. M
BENBOUCHTA Ilham
94, 136
114
BRAHMI. R
BRUMIOUL Danielle
131, 132
107
19, 97
6, 11, 30, 50, 54,
130
133, 134
18, 85
BENNANI Maria
BENOMAR Ali
15, 61
36
BUISSON VALLES Isabelle
80
BALADI Khadija
BALAFREJ. A
BARANDON Severine
BARKAT Amina
BELAHCEN Mohamed Jaoud
BELARBI.S
50
135
C
CAUTE Delphine
CHABRAOUI Laayachi
CHAFIK Kawtar
6, 11, 32
120
6, 20, 111
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
139
CHEFCHAOUNI. A
CHERGUI.H
CHERRADI Nadia
CLAVEQUIN David
120
54
36, 135
46
COTTE. L
120
CHAHBOUNE. A
131
CHAHDI EL OUAZANI Zineb
CHAJAI. Y
CHELO. David
14, 52
132
6, 12, 41
ENNAKR Imane
EL OCHI.R
EL OMARI Fatime-Zahra
EL YAMANI Salima
ERRIHANI Hassan
F
FERHATI Driss
G
GADA.I
GHANIMI. Z
GHARIB Siham
GUILLAUME Sonia
D
DALLE Jean-Hugues
DARIO Anne
DAVID.I
DAUGER.S
DOUMBE.P
DUBUISSON Jean Bernard
DWERNICKI.V
101
137
126
41
11, 24
126
E
EL-CHOUEIFATY Doris
EL GHANMI. A
ELGHISSASSI Ibrahim
EL GUEDDARI Brahim El Khalil
EL HADRI. S
EL HAJJI. K
37, 133, 134, 135
135
132
109
6, 22, 123
H
6, 13, 14, 46, 56
ECH-CHANNA Aicha
EL AMMOURI Adil
ELATIQI F.Z
EL BOUZIDI Mountacer
EL CADI.M
136
135
6, 19, 79
132
4, 6, 11, 13, 14,
16, 50, 53, 54, 55,
73, 130, 132
98
6, 19, 79, 96
134, 135
6, 17, 76, 133, 135
76, 133
18, 91
76, 133
6, 16, 50, 73
130
135
136
HAGGEGE-BONNEFONT
Ariane
HAJOUJI Mouna
HALIM Abdelaziz
HAMELIN Ludivine
HAMMOUDI. M
HARMOUCHE Hicham
HATOU. F
HATTAD Siham
13, 146, 46, 56
HILALI Hicham
HOUJR Lahcen
HSSISSEN Leila
109
131
132
6, 15, 62
120
6, 11, 28
54
120
112
6, 13, 49
I
INRHAOUN Hanane
ISMAILI Rachid
ISTANIBI Aicha
73
6, 16, 74
124
J
Jaddi Hassan
JALIL Abdelouahed
JORON Emilie
36
6, 11, 16, 31, 131
56
K
KABIRI Meriem
EL HANCHI Zaki
EL HASSANI Amal
6, 12, 37
132
KAIKANI.W
KARBOUBI Lamia
EL KABBAJ. H
EL KHATTABI Abla
ELLOUDI. H
El MZIBRI Mohammed
130
15, 67
136, 137
36
KARIMI. M
KESSAS André
6, 22, 114, 116,
125, 131, 132,
133, 135
54
6, 21, 114, 116,
132, 135
133, 134, 135
6, 14, 59
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
140
KHABOUZE. S
134, 135
OUANASS Abderrazzak
KHALDOUNE. F
KHALED Hana’a
KHALLOUFI. H
KHARBACH Aicha
135
6, 12, 38
136
4, 6, 17, 21, 36, 76,
114, 116, 118, 120,
133, 134, 135
132
OUABBOU Samira
OUMINA Jalila
OUTARAHOUT. M
OTHEMAN Yassine
KHYARI Hind
L
LAALOU Leila
LABOUDI Fouad
LABROUZI Noureddine
LAKHDAR. A
LAGDAS Enas
6, 15, 65
94, 136
6, 13, 48
135
135
5, 6, 14, 17, 19,
96, 135, 136, 137
6, 13, 45
116
6, 17, 136
136
P
PANNIZZOTTO Sandra
PELLETIER. S
137
126
PERRUSSON Odile
PETIT Isabelle
PONDY Ami
6, 19, 99
6, 16, 69
41
R
RACHIDI Zoubida
RAKIBI Latifa
132
130
LAMALMI Najat
36, 135
LAMDOUAR BOUAZZAOUI
Naima
6, 17, 75, 103,107,
114, 116, 124,132
RAIS Ghizlane
6, 14, 53
LEVASSEUR-RACINE Brigitte
LOPES Delphina
LOUANI Ismail
6, 18 92
46
6, 16, 72, 131, 132
124
137
6, 16, 68
LOUAZIZ Hassan
72, 131
RAMZI Khadija
RAOBIJAON Honore
RASMUSSEN Amigues
Laurence
REGRAGUI.A
REIS Carla Cristina
RHRAB Brahim
RIADI.A
RJIMATI.L
ROBIN. V
ROUSSON Aline
ROUX Roselyne
37
54
114
137
6, 18, 89
80
M
MAAOUNI El Houssain
MAALLA M’JID Najat
MAHRAOUI Chafik
MALIHY Abderrahmane
MALQI TAZI Amina
MANSOUR. D
MATTIONI. V
MAZIN. C
5, 6, 12, 40, 120
17, 25
5, 6, 17, 83, 131, 132
36, 135
6, 18, 84
132
126
137
S
SABIRI. N
SALHI Nezha
SANGARE Sylvie
SARLANGUE Jean
SBITTI.Y
SEBTI Catherine
6, 19, 79, 94, 112,
135, 136, 137
112
109
80
17, 80
54
6, 15, 66
SEFFAR. H
SEKKAT Fatime-Zahra
133
136
SEKKATE. S
130, 132
SABIR Maria
MDAGHRI ALAOUI Asmae
MESPLES Bettina
MESTOUR Fatime-Zahra
MIRABAUD Madeleine
MOUSSAOUI Abdelaziz
MRABTI Hind
MSEFER ALAOUI Fouzia
6, 20, 107, 112
56
131, 132
6, 18, 92
6, 13, 51
6, 13, 50, 53, 54, 55,
130
6, 15, 63
O
OKOKI NDOMBO.P
ONEIB Bouchra
41
136, 137
31
6, 17, 82
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
141
SENHAJI. Z
SERMOUH. A
SIRIEZ Jean Yves
SOLER Jose
SMIRES. N
SOULAMI Widyane
SOUYRI Valérie
124
131
6, 18, 86
59
107
94, 135, 136
56
T
TOFFOLON Catherine
TOUFIQ Jallal
TOUSSAINT Eva
THEUNISSEN Amélie
THIMOU IZGUA Amal
46
136
6, 11, 34
137
6, 21, 107, 112
THIREAU Annick
TIJAMI Fouad
TLIGUI Houssine
6, 20, 101
131
132
V
VANWALLEGHEM. S
137
W
WEIGEL Virginie
6, 22, 126
Y
YACOUBEN. I
YULAL.Y
137
135
Z
ZEGHOUAGH Amine
A.ZIANI
ZRAIDI. N
ZOUHDI.M
136
132
134
120
9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011
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