Table des matières Mots de bienvenue 2 Comité scientifique 4 Liste des intervenants 6 Remerciement 7 Programme du colloque 8 Conférences 23 Abstracts-communications orales 27 Abstracts-posters 129 Index 138 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 1 Mot du Directeur du CHIS Ces neuvièmes rencontres du Réseau Mère Enfant de la Francophonie constituent un moment exceptionnel pour les professionnels du Centre hospitalier Ibn Sina qui accueille, pour la première fois dans un pays du Sud, les membres de cette communauté professionnelle. Les membres du comité d’organisation et du comité scientifique ont œuvré avec constance et engagement pour faire de la Semaine des Soignants et du Colloque une réussite au point de vue du contenu scientifique et technique mais également un moment d’échanges culturels. Je souhaite donc la bienvenue à tous nos invités et formule des vœux pour que chacun puisse trouver au cours de ces rencontres matière à s’enrichir professionnellement et personnellement. Prof. Al Mountacer Charif Chefchaouni Directeur Général du Centre Hospitalier Ibn Sina Rabat Avril 2011 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 2 Mot du Président du RMEF C’est un grand plaisir et un honneur de vous accueillir au 9e Colloque du Réseau mère-enfant de la Francophonie, sous les thèmes ‘’Vie avant et après le cancer’’ et ‘’les agressions externes’’. Chaque année un stage et un Colloque sont organisés par un des membres du Réseau mère-enfant de la Francophonie. Cette année, les événements phares du Réseau se déroulent au Maroc. C’est avec un vif intérêt que nous nous retrouverons au Centre hospitalier Ibn Sina de Rabat. Les thèmes retenus marquent l’intérêt que nous avons de cibler nos actions sur le patient et sa famille et le désir d’offrir ce qu’il y a de mieux aux mères et aux enfants de nos différents pays. Cinq jours de rencontres riches et variées, des thèmes essentiels à explorer et une occasion unique de nous concentrer sur une cible bien précise : l’échange de connaissances et l’amélioration des pratiques en santé de la mère et l’enfant. Cette mission est spécifique au Réseau mère-enfant de la Francophonie et nous avons la volonté et les moyens de la réaliser. Je tiens à remercier chaleureusement nos hôtes qui ont préparé un programme très intéressant qui sera profitable à l’ensemble des participants réunis au Maroc. Fabrice Brunet Président du Conseil d’administration Réseau mère-enfant de la Francophonie Avril 2011 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 3 Comité scientifique BARKAT Amina Enseignant chercheur Hôpital d’Enfants de Rabat 06 61 59 28 48 [email protected] BERRAHMOUNE Fatiha Chef de Service de Santé et Sécurité au Travail Direction du Centre Hospitalier Ibn Sina 06 61 19 63 39 [email protected] CHERKAOUI Mustapha Chef de la Division des Soins Infirmiers / Direction du Centre Hospitalier Ibn Sina 06 61 24 35 33 [email protected] EL KHORASSANI Mohamed Enseignant chercheur Hôpital d’Enfants de Rabat 06 61 06 85 33 [email protected] ERRIHANI Hassan Chef de Service d’Oncologie Médicale Institut National d’Oncologie 06 61 47 51 78 [email protected] KHARBACH Aicha Chef de Gynécologie-Obstétrique et d’Endocrinologie Maternité Souisi 06 61 28 83 12 [email protected] 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 4 KHATTAB Mohamed Chef de Service d’Hémato-oncologie Pédiatrique Hôpital d’Enfants de Rabat 06 61 32 56 85 [email protected] MAAOUNI EL Houssain Médecin-chef de la Maternité Souissi 06 61 30 34 29 [email protected] MAHRAOUI Chafiq Chef de Service de Pédiatrie I – Par Intérim / Hôpital d’Enfants de Rabat 06 61 20 86 97 [email protected] OUANASS Abderrazzak Médecin-chef Adjoint de l’Hôpital Arrazi de Salé 06 61 21 97 17 [email protected] 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 5 Intervenants Mme Danielle BRUMIOUL, Belgique Mme Sylvie MISERQUE, Belgique M. David CHELO, Cameroun Mme Aline ROUSSON, France M. Annick THIREAU, France Mr André KESSAS, France M Ariane HAGGEGE-BONNEFONT, France Mme Delphine CAUTE, France Mme Eva TOUSSAINT, France Mme Florence CONILLEAU, France Mme Isabelle PETIT, France M. Jean-Hugues DALLE, France M. Jean SARLANGUE, France M. Jean Yves SIRIEZ, France Mme Jose SOSLER, France Mme Laurence RASMUSSEN Amigues, France Mme Ludivine HAMELIN, France Mme Nicole Bernot, France Mme Odile PERRUSSON, France Mme Severine BARANDON, France Mme Sonia GUILLAUME, France Mme Stéphanie BORG, France Mme Virginie WEIGEL, France Mme Doris EL CHOUEIFATY, Liban Mme Hana’a KHALED, Liban Mr Abdelaziz MOUSSAOUI, Maroc M. Abdelouahed JALIL, Maroc M. Abderrazzak OUANASS, Maroc Mme Abla EL KHATTABI, Maroc M. Adil EL AMMOURI, Maroc Mme Aicha ECH-CHANA, Maroc Mme Aicha KHARBACH, Maroc Mme Amal THIMOU IZGUA, Maroc Mme Amina BOUQDIR, Maroc Mme Amina MALQI TAZI, Maroc Mme Asmae MDAGHRI ALAOUI, Maroc Association Lalla Salma de Lutte Contre le Cancer, Maroc Mme Catherine SEBTI, Maroc M. Chafik MAHRAOUI, Maroc M.El Houssain MAAOUNI, Maroc Mme EL OMARI Fatime-Zahra, Maroc Mme Fatiha BERRAHMOUNE, Maroc Mme Fouzia MSEFER ALAOUI, Maroc Mme Ghizlane RAIS, Maroc M. Hassan ERRIHANI, Maroc Mme Hind MRABTI, Maroc M. Ibrahim ELGHISSASSI, Maroc M. Ismail LOUANI, Maroc Mme Kawtar ChafiK, Maroc Mme Khadija BALADI, Maroc Mme Latifa ALAHIANE, Maroc Mme Lamia KARBOUBI, Maroc Mme Leila LAALOU, Maroc Mme Maria SABIR, Maroc Mme Meriem KABIRI, Maroc M. Mohamed ADNAOUI, Maroc Mme Mouna HAJOUJI, Maroc Mme Mouna OUTARAHOUT, Maroc M. Mountacer EL BOUZIDI, Maroc Mme Naima LAMDOUAR BOUAZZAOUI, Maroc Mme Narjisse BERRADA, Maroc M. Nouredine LABROUZI, Maroc M. Rachid Berrada, Maroc M. Rachid ISMAILI, Maroc M. Saber BOUTAYEB, Maroc, Mme Samira OUABBOU, Maroc Mme Siham HATTAD, Maroc Mme Touria BOUABID, Maroc Mme Zaitouna AL HAMANY, Maroc M. Zaki EL HANCHI, Maroc Mme Zineb CHAHDI EL OUAZANI, Maroc Mme Brigitte LEVASSEUR-RACINE, Suisse Mme Carla Cristina REIS, Suisse Mme MIRABAUD Madeleine, Suisse Mme Pascale BENZONANA, Suisse 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 6 Remerciements Un grand merci à tous ceux et celles qui ont contribués directement ou indirectement à l’organisation du 9ème Colloque du Réseau mère- enfant de la Francophonie Rabat 19-20 Mai 2011 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 7 Programme du colloque Rabat les 19 &20 Mai 2011 Jeudi : Vie Avant et Après le Cancer 8h-8h30: Accueil et Inscription des participants 8h30-9h: Mot de bienvenue 9h-9h45: Conférence : Vie avant et après le Cancer 9h45-10h15 : Pause café 10h15-11h45: Table Ronde n°1: Diagnostic Précoce et dépistage du Cancer •15 mn/intervention(x4) +Discussion 30mn (1h30) 11h45-13h15 : Table Ronde n°2 : Programme de lutte contre le cancer •15 mn/intervention (x4) +Discussion 30mn (1h30) 13h15-13h30: Présentation des Ateliers 13h30-14h00: Acheminement vers le complexe mère-enfants 14h00-15h30 : Déjeuner et séance «Posters» 15h30-17h00 : Ateliers •Atelier A: Soins Palliatifs •Atelier B: Vie Sociale après le cancer •Atelier C: Les associations et le cancer •Atelier D: Soins et cancer: Prise de voie veineuses, biopsies, ponctions, chambres implantables 17h00-17h15 : Pause café 17h15-17h45 : Bilan des Ateliers 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 8 Vendredi : Agressions Externes 8h-8h15: Accueil des participants 8h15-9h: Bilan des stages et rapport d’activités du RMEF 9h-9h15: Présentation 2012 (Amphithéâtre de l’Hôpital d’Enfants de Rabat) 9h15-10h15 : Conférence : Agressions Externes 10h15-10h45 : Pause café 10h45-12h15 : Table Ronde n°1 : Environnement, Pollution et Grossesse : Quelles conséquences? •15 mn/intervention+Discussion 30mn (1h30mn) 12h15-13h45 : Table Ronde n°2 : Enfance et maltraitance : Réalités et réalisations •15 mn/intervention+Discussion 30mn (1h30mn) 13h45-14h15: Acheminement vers le complexe mère-enfants 14h15-15h45 : Déjeuner et Visite des Posters 15h45-17h15 : Ateliers (1h30) • Atelier A: Les enfants de la rue: réalités et réalisations • Atelier B: Enfants, femmes enceinte et pollution • Atelier C: Infections virales, grossesse et allaitement • Atelier D: Agression de l’environnement dans les unités de soins intensifs. 17h15-17h30 : Pause café 17h30-17h45 : Bilan des ateliers 17h 45-18h00 : Mot de Clôture Samedi : visites optionnelles : 9h-12h : Visite des sites hospitaliers Hôpital d’Enfants de Rabat : Centre d’Hémato-Oncologie Pédiatrique, Association des Amis de l’Hôpital d’Enfants Institut National d’Oncologie : Centre Anti-douleurs, Maternité Souissi : Centre de Dépistage Hôpital Arrazi de Salé : Centre de Pédopsychitrie et Centre de Lutte Contre la Toxicomanie 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 9 Programme des interventions 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 10 Jeudi 19 mai 2011 : Vie Avant et Après le Cancer Conférence : Vie avant et après le Cancer J.B DUBUISSON / Chef de Service de Gynécologie-Obstétrique aux Hôpitaux Universitaires de Genève Modérateurs : Représentant du RMEF, Représentant du CHIS Lieu : Auditorium de la Bibliothèque Nationale du Royaume Table Ronde n°1: Diagnostic Précoce et dépistage du Cancer •Modérateurs : Représentant du RMEF /Représentant du CHIS •10 mn/intervention + Discussion 30mn Lieu : Auditorium de la Bibliothèque Nationale du Royaume Titre Intervenant Dépistage et diagnostic précoce du cancer du sein Quelle place les sages-femmes françaises ont-elles dans le diagnostic précoce et le dépistage des cancers féminins Pr S.BOUTAYEB, Pr H.ERRIHANI/ Institut National d’Oncologie Mme D. CAUTE, Mme S.BARANDON / CHU Bordeaux Dépistage précoce du cancer du sein Dr S.MISERQUE / Hôpitaux IRIS Sud Belgique Dispositif d’annonce au service d’hématologie pédiatrique Mme L. HAMELIN, Mme S.BORG/AP-HM Chirurgie de dépistage Pr A.JALIL / Institut National d’Oncologie La question de la transmission psychique mère-fille à l’épreuve du présymptomatique de cancer du sein. Le point du vue d’une psychologue Dr E. TOUSSAINT / CHU BORDEAUX 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 11 Table Ronde n°2 : Programme de lutte contre le cancer •Modérateurs : Mme Y.ABIDLI, Représentant du CHIS •10 mn/intervention +Discussion 30mn Titre Lieu : Auditorium de la Bibliothèque Nationale du Royaume Intervenant Expérience dans le dépistage du cancer du col utérin FCV Pr Z.AL HAMANY / Complexe mère enfant Stratégie de lutte contre les cancers du sein et du col utérin : Pr Z. EL HANCHI / Maternité Souissi de Rabat expérience de la Maternité Prévention du cancer chez les femmes incarcérées Mme H.KHALED / Hôtel-Dieu de France Vaccination anti HPV Dr H.MAAOUNI / Maternité Souissi de Rabat Organisation de la prise en charge des cancers de l’enfant au Cameroun Plan Cancer marocain Dr D.CHELO / CHU de Cameroun Association Lalla Salma de Lutte Contre le Cancer - Maroc 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 12 Ateliers (1h30) Jeudi 19 mai 2011 •Rapporteur des ateliers : Pr M.EL KHORASSANI •10 mn/intervention +Discussion 30mn Atelier A: Soins Palliatifs •Rapporteur : Expert international à identifier •Animateurs : Représentant du RMEF, Pr A.KILI, Mr M.CHERKAOUI Lieu : Salle de radiologie de l’Hôpital d’Enfants de Rabat Intervenant Titre Démarche de soins palliatifs, expérience de l’équipe infirmière du SHOP (Service d’Hémato-oncologie Pédiatrique) Mme S.OUABBOU / Hôpital d’Enfants de Rabat La fin de vie en secteur « stérile » de transplantation médullaire Dr A.HAGGEGE-BONNEFONT, Dr J.H DALLE / Hôpital Robert Debré Paris Etude de l’utilisation de la morphine au niveau d’un service de cancérologie Mr N.LABROUZI / Hôpital d’Enfants de Rabat Les besoins nutritionnels de l’enfant atteint du Cancer Mme S.HATTAD / Hôpital d’Enfants de Rabat Soins palliatifs et du support en oncologie : état des lieux au Maroc Dr H.MRABTI, Pr H.ERRIHANI / Institut National d’Oncologie - Rabat Rôle de l’infirmier en soins palliatifs Mr A.MOUSSAOUI / Institut National d’Oncologie - Rabat 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 13 Atelier B: Vie Sociale après le cancer •Rapporteur : Expert international à identifier •Animateurs : Représentant du RMEF, Pr H.ERRIHANI, Pr A.OUANASS Lieu : Salle de réunion du 5ème étage de l’Hôpital d’Enfants de Rabat Titre Intervenant La cellule psycho sociale Mme Z. CHAHDI EL OUAZANI / Institut National d’Oncologie - Rabat Sexualité et cancer Dr G.RAISS, Pr H.ERRIHANI / Institut National d’Oncologie -Rabat Profil Psycho social des malades cancéreux marocains Pr H.ERRIHANI / Institut National d’Oncologie Rabat Dr N.BERRADA, Pr H.ERRIHANI / Institut National d’Oncologie- Rabat Dr A.HAGGEGE-BONNEFONT, Dr J.H DALLE / Hôpital Robert Debré Paris Impact de la religion sur le cancéreux marocain Prise en charge du cancer de l’enfant : organisation du relais vers le centre de proximité et vécu des familles Présence des parents dans les services d’oncohématologie pédiatrique Mme J.SOSLER, Mr A.KESSAS/ AP-HM 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 14 Atelier C: Les associations et le cancer • Rapporteur : Expert international à identifier • Animateurs : Représentant du RMEF, Pr M.KHATTAB Titre Lieu : Salle de cours de néonatologie de l’Hôpital d’Enfants de Rabat Intervenant Maisons de vie Mme M. BENNANI / Association Lalla Salma de Lutte Contre le Cancer- Maroc Maison de l’Enfant Mme M.HAJOUJI / Association des amis de l’Hôpital d’Enfants de Rabat Prise en charge des enfants des enfants atteints du cancer Pr F.MSEFER ALAOUI / Association AvenirMaroc Soutien associatif aux malades cancéreux : Cas de l’AMINO Dr L.LAALOU / Association des Amis de l’Institut National d’Oncologie- Rabat Suivi des enfants à l’hôpital Mme C.Sebti / Association Noujoum- Maroc Association La Voie de l’Espoir : pour une vie après la guérison d’un cancer de l’enfance Mme A.EL KHATTABI / Association La Voie de l’Espoir- Maroc 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 15 Atelier D: Soins et cancer •Rapporteur : Expert international à identifier •Animateurs : Représentant du RMEF, Pr A.JALIL, Pr L.HESSISSEN Titre Lieu : Salle de réunion de la Maternité Souissi de Rabat Intervenant Temps du malade, temps du médecin : le psychologue au Dr L.RASMUSSEN AMIGUES / AP- HM chevet du patient en chambre stérile : pour tissage des deux temps L’enfant atteint de pathologie maligne, au centre de la Mme I.PETIT / Hôpital Robert Debré Paris prise en charge en hôpital de jour Place du cadre infirmier dans le processus Mr I.LOUANI / Hôpital d’Enfants de Rabat d’amélioration de la qualité des soins en Hématooncologie pédiatrique Hôpital d’Enfants de Rabat Chambre implantable Dr I.ELGHISSASSI, Pr H. ERRIHANI/ Institut National d’Oncologie - Rabat L’hôpital du jour en oncologie : rôle de l’infirmier Mr R.ISMAILI / Institut National d’OncologieRabat 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 16 Vendredi 20 mai 2011 : Agressions Externes Conférence : Agressions Externes N.MAALLA M’JID / Présidente de l’Association BAYTI Modérateurs : Représentant du RMEF, Représentant du CHIS Lieu : Auditorium de la Bibliothèque Nationale du Royaume Table Ronde n°1 : Environnement, Pollution mère enfant •Modérateurs : RMEF, Pr M.T.FASSI FIHRI, Pr N.LAMDOUAR BOUAZZAOUI •10 mn/intervention x 6+Discussion 30mn (1h30mn) Titre Lieu : Auditorium de la Bibliothèque Nationale du Royaume Intervenant Environnement et enfant Pr N.LAMDOUAR BOUAZZAOUI / Hôpital d’Enfants de Rabat Tabac et grossesse : point de vue de L’obstétricien Pr A.KHARBACH, Dr M.EL BOUZIDI / Maternité Souissi de Rabat Femmes enceintes et usage de substance psychoactive Dr M. OUTARAHOUT, Pr A.OUANASS / Hôpital Arrazi de Salé Evaluation et prévention des nuisances sonores dans Dr J. SARLANGUE / CHU de Bordeaux une unité de soins intensifs Immigration et accès aux soins Mme C.C REIS / Hôpitaux Universitaires de Genève Virus et allergie chez l’enfant Pr C.MAHRAOUI / Hôpital d’Enfants de Rabat 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 17 Table Ronde n°2 : Enfance et maltraitance : Réalités et réalisations •Modérateurs : Mme N.ROSSET, Pr A.MALQI TAZI •10mn/intervention + Discussion 30mn Titre Lieu : Auditorium de la Bibliothèque Nationale du Royaume Intervenant Maltraitance : Qu’en est-il au Maroc Pr A.MALQI TAZI / Observatoire National des Droits de l’Enfant Diagnostic et prise en charge pluridisciplinaire de l’enfant maltraité en milieu hospitalier Dr D.BRUMIOUL / Hôpital de la Citadelle Liège Difficultes de communication avec les populations migrantes : amelioration de la prise en charge des populations migrantes dans un service d’urgence pediatrique Mme F. CONILLEAU, Dr J.Y SIRIEZ / Hôpital Robert Debré L’enfant Secoué en question Dr A.ROUSSON / Hospices Civiles de Lyon Facteurs associés aux comportements à risque chez les adolescents Mme D.EL CHOUEIFATY / Hôtel-Dieu de France Prise en charge multidisciplinaire des enfants victimes de maltraitance : La collaboration de la pédiatrie et du juriste- l’expérience genevoise Mme B.LEVASSEUR-RACINE, Dr MIRABAUD Madeleine / Hôpitaux Universitaires de Genève 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 18 Ateliers (1h30) •Rapporteur des ateliers : Pr A.OUANASS •10 mn/intervention + Discussion 30mn Atelier A: Les enfants de la rue: réalités et réalisations •Rapporteur : Expert international à identifier •Animateurs : Représentant RMEF, Pr A.OUANASS Titre Lieu : Salle de réunion de la Maternité Souissi de Rabat Intervenant Mode de consommation et représentation du cannabis chez les adolescents Pr M. SABIR, Pr FZ. EL OMARI / Hôpital Arrazi de Salé Enfants abandonnés : Goutte de lait Mme A. BOUQDIR / Hôpital d’Enfants de Rabat Prise en charge des enfants de la rue : expérience marocaine Dr A.EL AMMOURI, Pr A.OUANASS / Hôpital Arrazi de Salé Réinsertion sociale des enfants de la rue Mme T.BOUABID / Association Marocaine des Enfants en Situation Précaire Prise en charge des mères célibataires Membre de l’Association Solidarité Féminine Analyse d’une situation de maltraitance subie par un bébé de 6 mois Mme O.PERRUSSON, Mme N.BERNOT / Hôpital robert Debré paris 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 19 Atelier B: Environnement mère et enfant •Rapporteur : Expert international à identifier •Animateurs : Représentant RMEF, Pr D.FRHATI Titre Lieu : Salle de réunion du 5ème étage de l’Hôpital d’Enfants de Rabat Intervenant La distraction : un moyen pour atténuer la peur et la douleur chez l’enfant Mr A.THIREAU / CHU de Bordeaux Le Deuil Périnatal « approche psychologique » Mme K.BALADI / Hôpital d’Enfants de Rabat Retentissement fœtal et néonatal de la prise des médicaments et/ ou plantes durant la grossesse : Enquête auprès de 2370 parturientes Pr A.MDAGHRI ALAOUI / Hôpital d’Enfants de Rabat Respect de l’intimité de la parturiente Mme L.ALAHIANE / Maternité Souissi de Rabat Environnement et Grossesse : Faut-il s'inquiéter? Pr R.BERRADA / Maternité Souissi de Rabat La femme en deuil périnatal : Quel accompagnement psychologique assuré par le personnel infirmier Mme K.CHAFIK / Maternité Souissi de Rabat 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 20 Atelier C: Grossesse et allaitement •Rapporteur : Expert international à identifier •Animateurs : Représentant RMEF, Pr A.BARKAT Titre Lieu : Salle de cours de la radiologie de l’Hôpital d’Enfants de Rabat Intervenant Enquête sur la pratique de l’allaitement maternel chez le prématuré après sortie de néonatologie Pr A.THIMOU IZGUA/ Hôpital d’Enfants de Rabat Score prédictif d’un arrêt précoce de l’allaitement maternel : étude Marocaine Pr L.KARBOUBI / Hôpital d’Enfants de Rabat Allaitement coté maman allaitement coté bébé Mme P.BENZONANA / Hôpitaux Universitaires de Genève Allaitement maternel au Maroc entre croyances et réalités. Etude prospective de 130 cas Pr L.KARBOUBI / Hôpital d’Enfants de Rabat Grossesse chez l’adolescente Pr A.KHARBACH / Maternité Souissi de Rabat SIDA et grossesse « projet ESTHER PTME » Pr M.ADNAOUI /Hôpital Ibn Sina de Rabat 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 21 Atelier D: Agression de l’environnement dans les unités de soins intensifs •Rapporteur : Expert international à identifier •Animateurs : Représentant RMEF, Représentant du CHIS Titre Lieu : Salle de cours de la néonatologie de l’Hôpital d’Enfants de Rabat Intervenant Les agressions externes en service de réanimation néonatale Mme S.GUILLAUME / Hôpital Robert Debré Prise en charge de l’agression douloureuse en soins intensifs néonatals et Mémoire de la douleur chez les nouveau-nés Pr M.KABIRI / Hôpital d’Enfants de Rabat Auto-évaluation du vécu de l’équipe de réanimation après une forte augmentation de l’activité d’hématologie sur une période de trois ans Mme V.WEIGEL / Hôpital Robert Debré Effets du stress, du travail et des horaires de travail sur la qualité de vie auprès du personnel des services de réanimation Dr F.BERRAHMOUNE / Direction du CH Ibn Sina de Rabat 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 22 Conférences 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 23 Vie avant et après le cancer Jean Bernard DUBUISSON Chef de Service de Gynécologie-Obstétrique aux Hôpitaux Universitaires de Genève Les cancers du sein et du col utérin sont les plus fréquents chez la femme, avant le cancer colorectal et le cancer du poumon. On estime à 16 millions le nombre de nouveaux cancers chaque année dans le monde, toute population confondue. Cela explique parfaitement la nécessité pour les pouvoirs publics de prendre en considération et en priorité le problème du cancer du sein qui représente à ce jour près d’un quart des nouveaux cas de cancers diagnostiqués. La vie avant et après le cancer, s’associe à de nombreuses réflexions d’ordre psychologiques, physiques et voire aussi sexuelles. Ces changements nécessitent un accompagnement psychologique, médical, avec prise en charge. Dans cette prise en charge, l’infirmière est à l’écoute avec l’annonce du diagnostic. Ces réponses à de nombreuses questions, doivent être, donner toute information exprimée par la patiente. Dans ce dialogue, la famille et l’entourage peuvent aussi participer. Les traitements qui vont être prévus, doivent être expliqués selon les demandes de la patiente. Toujours garder le contact si celui-ci est demandé. Le message d’espoir doit toujours être rappelé. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 24 Le corps soignant face aux enfants victimes d’agressions externes Ou Environnement sécurisé et protecteur des enfants: rôle du corps soignant Najat Maalla M’jid Présidente de l’Association BAYTI Les agressions externes sur les enfants peuvent être physiques, sexuelles, chimiques, psychologiques, émotionnelles. J’aborderais principalement deux formes qui affectent de plus en plus d’enfants : la violence et les Stress Violence à l’égard des enfants : Il existe des niveaux de violence alarmants qui affectent la vie des enfants dans toutes les zones de la planète : Selon l’UNICEF entre 500 millions-1,5 milliard d’enfants ont été affectés par la violence. Les violences peuvent revêtir des formes multiples, telles que : physiques ; psychologiques ; sexuelles ; négligences; travail ; vente et traite des enfants à des fins d’exploitation sexuelles et/ou économique. Les enfants sont victimes de violence dans les milieux où ils vivent et évoluent : famille ; école ; communauté ; rue ; lieu de travail ; commissariats ; institutions d’accueil ; centres de détention. La plupart des actes violents envers les enfants sont commis par des personnes qui font partie de leurs vies: parents, professeurs, copains, employeurs et personnes qui s’occupent d’eux. Stress des enfants : Dès sa conception, l’enfant peut ressentir du stress dans le ventre de sa mère. La naissance d’un enfant est toujours un moment très stressant qui peut se prolonger avec la prise en charge du bébé par le corps soignant. Dans le tourbillon de la vie quotidienne, les enfants éprouvent des peurs, vivent des échecs et sont les témoins impuissants d’événements générateurs de stress. En fonction des tempéraments des enfants (les prédisposant ou non au stress), du contexte familial et social dans lequel évolue l’enfant (stable ou sous tension), ces états de stress peuvent être transitoires ou permanents. Si les stress majeurs sont plus faciles à identifier, on a tendance à minimiser les petits facteurs de stress qui se répètent de façon insidieuse et qui peuvent mener à la catastrophe s’ils ne sont pas reconnus ni désamorcés. Certains enfants vivent un stress insidieux lié à la performance ou à la réussite scolaire à tout prix, les parents exerçant une pression continue sur leurs enfants. Les réactions des enfants aux stress sont souvent mal interprétées ; on croit qu’il s’agit d’une étape de leur développement ou d’un trait de caractère et non de manifestation du stress. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 25 La violence et le stress entraînent des conséquences : qui varient en fonction non seulement de leur degré, leur nature et de leur durée, mais également en fonction de l’âge de l’enfant, de son tempérament et de la qualité de l’environnement dans lequel il vit et évolue. La violence et le stress peuvent dans certains cas, impacter durablement la santé, le développement et le devenir de l’enfant. Conclusion : Le corps soignant est un acteur à part entière de l’Environnement sécurisé et protecteur des enfants. Au-delà de la relation de soins, le corps soignant doit savoir établir une relation de confiance avec l’enfant, le sécuriser, le rassurer, l’écouter (le dit et le non-dit). Il doit savoir reconnaitre les situations de violence et de stress, identifier les facteurs de risque, signaler les violences. Les pédiatres et les gynécologues obstétriciens sont non seulement des professionnels soignants mais également des protecteurs des droits des enfants, considérant l’enfant non pas seulement comme un objet de soins, mais un être à part entière titulaire de Droits. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 26 Abstracts-Communications orales 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 27 Dispositif d’annonce en service d’hématologie pédiatrique Ludivine HAMELIN – Stéphanie BORG Service d’Hématologie Pédiatrique Hôpital de la Timone Contexte : La formalisation du dispositif d’annonce est une mesure du plan cancer 2003-2007. Le patient et sa famille doivent bénéficier d’une prise en charge de qualité au moment de l’annonce de sa maladie afin d’adhérer au mieux au protocole de soins. Cette démarche est nécessaire pour les familles puisqu’il s’agit d’une pathologie grave engageant le pronostic vital de l’enfant et qui aura un impact sur le contexte psycho-socio-économique de la famille. Objectifs : Assurer une meilleure diffusion des informations auprès du patient et de sa famille, favorisant la relation de confiance avec l’équipe soignante. Optimiser la coordination entre les différents professionnels. Individualiser les soins de support en fonction des besoins de l’enfant et de sa famille Matériel et méthode : Le dispositif d’annonce tel qu’il est mis en place dans le service d’hématologie pédiatrique prévoit des temps d’explications sur la maladie et les traitements afin d’apporter aux enfants et aux familles une information adaptée progressive et respectueuse : - Un temps médical s’effectue en une ou plusieurs consultations auprès de la famille puis de l’enfant. Un Infirmier est présent. - Un temps d’accompagnement soignant. C’est un moment d’écoute, de reformulation, d’informations complémentaires sur la maladie, les soins et le parcours. Il permet de repérer les besoins spécifiques de chaque famille. - l’accès aux soins de support. Il s’agit d’une présentation des différents intervenants de l’équipe pluri disciplinaire. - L’articulation avec la médecine de ville passe par notre réseau pour optimiser la coordination entre le service d’une part, le médecin traitant et les infirmiers libéraux d’autre part. Cette démarche repose sur une fiche de liaison, renseignée par chacun des intervenants, accessible dans le dossier du patient afin d’ajuster les interventions suivantes. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 28 Résultats Le dispositif d’annonce permet une meilleure collaboration et coordination de l’équipe pluridisciplinaire. Les parents sont plus rassurés, ils peuvent identifier, en l’infirmière présente lors de l’annonce, une personne ressource tout au long du parcours thérapeutique de l’enfant . Conclusion La formalisation du dispositif d’annonce est une priorité. Cette procédure permet une prise en charge individualisée et de qualité dont les enfants sont les premiers bénéficiaires. Lors du projet thérapeutique, ce dispositif d’annonce pourra prendre des formes différentes en fonction de l’état de santé de l’enfant. Ainsi une équipe soignante formée à cette démarche sera plus efficace dans ces moments clé pour les familles. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 29 Le dépistage et le diagnostic précoce du cancer du sein Saber Boutayeb Service d'oncologie médicale, Institut National d'Oncologie, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc Le cancer du sein constitue la 1ère cause de mortalité féminine par cancer. Environ une femme sur 10 développera au cours de sa vie ce type de cancer. L'incidence du cancer du sein augmente fortement à partir de 50 ans et il a été scientifiquement mis en évidence que le pronostic est étroitement lié au stade de la maladie au moment du diagnostic. Bien que l'auto palpation mensuelle du sein dès 20 ans permet d'éviter des diagnostiques tardifs et constitue un moyen incontournable pour le diagnostic précoce, l'idéal reste de mettre en évidence la maladie au stade pré clinique à travers le dépistage. Le dépistage de masse, tel qu'il a été conduit dans de nombreux pays améliore la survie à l'échelle individuelle et collective. Il permet également d'envisager beaucoup plus fréquemment une chirurgie conservatrice qui est tout aussi carcinologique que la mastectomie et beaucoup moins mutilante. A défaut d'une politique de dépistage de masse, les pays à ressources limités se doivent tout de même d'encourager le dépistage individuel et le dépistage dans le cadre de la médecine de travail. Il est bien évidement nécessaire pour établissement d'une politique de dépistage et de diagnostic précoce de mettre en place un circuit complet du diagnostic jusqu'au traitement. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 30 Chirurgie de dépistage dans le cancer du sein Abdelouahed JALIL ,A.REGRAGUI Service de Chirurgie I, Institut National d'Oncologie, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc Contexte: La pratique du dépistage de masse ou individuel permet la découverte d’une forme particulière de cancer du sein : cancer infra clinique, qui nécessite une prise en charge spécifique. Objecti f : Modalités et difficultés de la prise en charge des formes infra cliniques. Conclusion : Une prise en charge radio chirurgicale par une équipe entraînée permet d’éviter la chirurgie à visée diagnostique et de pratiquer une chirurgie carcinologique d’emblée avec note oncoplastique et parfois la technique du ganglion sentinelle 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 31 Quelle place les sages-femmes françaises ont-elles dans le diagnostic précoce et le dépistage des cancers féminins Delphine CAUTE 1 , Severine BARANDON 2 1 ; Ecole de sages-emmes CHU de Bordeaux , 2 ; Service de consultatioon Maternité CHU de Bordeaux Contexte: La politique de santé publique menée en France, adopte des mesures législatives en faveur du développement du rôle de la sage-femme Depuis la publication de loi HPST du 21 juillet 2009, les compétences de la sage-femme s’ouvrent maintenant au suivi des femmes en bonne santé. Ainsi les sages femmes peuvent désormais assurer le suivi gynécologique de prévention, la prescription de la contraception à toutes les femmes et réaliser la consultation préconceptionnelle préconisée par la HAS. L’élargissement des compétences des sages-femmes françaises leur permet donc de participer au dépistage et au diagnostic précoce des cancers féminins. Objectifs : - Faire un état des lieux et montrer que les sages-femmes pratiquent actuellement des actes de dépistage et ce tout au long de la grossesse - Montrer comment les sages-femmes sont des professionnels intégrés dans le circuit de dépistage et de prévention - Montrer que les sages-femmes souhaitent faire évoluer leur pratique et s’investir dans le dépistage et ce tout au long de la vie des femmes - Démontrer que l’amélioration des pratiques des sages-femmes leur permettra d’avoir une place dans la santé génésique des femmes et d’être de véritables acteurs de santé publique Matériel et méthode : Revue de la littérature, enquête auprès des professionnels 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 32 Dépistage précoce du cancer du sein Daniel Jacob, Sylvie MISERQUE Hôpitaux Iris Sud, site Ixelles Le diagnostic précoce du cancer du sein a démontré son utilité puisqu’il réduit de 15 % à 30 % le taux de mortalité chez les patientes de plus de 50 ans. Il permet par ailleurs dans la plupart des cas, une chirurgie conservatrice, non mutilante et mieux acceptée psychologiquement. But : Permettre la détection du cancer du sein avant qu’il ne devienne palpable. Les petites tumeurs traduisent le plus souvent un stade précoce de la maladie, de meilleur pronostic et impliquent des traitements moins agressifs. Cancer du sein en Belgique : o o o o o Incidence du Cancer du sein augmente de 1 % par an > 9000 nouveaux cas par an. 1ère cause de mortalité par cancer chez la femme. 75 % des cas apparaissent après l’âge de 50 ans. La mortalité a baissé pour la première fois depuis 15 ans grâce au dépistage et aux traitements adjuvants systémiques. o Bilan sénologique complet se compose : o o o o o Anamnèse complète avec relevé des facteurs de risque pour le cancer du sein. Mammographie. Echographie. Cytoponction – microbiopsies-macrobiopsies. IRM. Nos recommandations : o Bilan sénologique complet annuel à partir de 40 ans jusqu’à la ménopause (+ 52 ans) puis bi-annuel sauf facteurs de risque. o Bilan sénologique complet annuel à partir de l’âge du cancer le plus jeune de la famille (mère-sœur atteinte d’un cancer du sein avant 40 ans). o Les patientes âgées de plus de 70 ans devraient continuer à bénéficier des examens sénologiques pour autant qu’elles soient en bonne santé et ce jusqu’à l’âge de 75 ans. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 33 La question de la transmission psychique mère-enfant à l’épreuve du présymptomatique de cancer du sein. Le point de vue d’une psychologue Eva TOUSSAINT Service de génétique médicale Pellegrin CHU de BORDEAUX Les pratiques évoluent. Les temps changent. Ce que nous considérons comme le progrès nous entraîne à avancer le moment de survenue des événements, à bousculer les échéances, à changer leur chronologie. La place de la médecine prédictive augmente. Penser ce qui va arriver devient ce qui est. Dans ce contexte, la génétique est de plus en plus une médecine de dépistage et de prédiction. De plus, plus que n'importe quelle autre spécialité de la médecine, la génétique médicale se distingue par une suprématie qui y règne: celle du "dire" sur le "voir". Si la plupart des pathologies génétiquement constituées ont bel et bien une expression visible (handicaps divers, affections neuromusculaires, troubles du développement psychomoteur) les causes avancées par la médecine génétique pour les expliquer (les gènes) demeurent invisibles aux principaux intéressés, les patients. Dans le cas du dépistage des cancers familiaux, et plus précisément des cancers du sein ou de l’utérus ce qui est en balance c’est bien le choix entre prédire : annoncer ce qui va arriver ou prévoir : imaginer ce qui doit arrive. De mes rencontres avec les femmes engagées dans une démarche de présymptomatique pour une prédisposition aux cancers (ici BRCA1 et BRCA2) s’est dégagé que la dimension transgenérationnelle, familiale était une dimension essentielle de la problématique du présymptomatique. Mais dans les risques de cancer cette dimension est forcement féminine et les femmes interrogent à la fois leurs ancêtres (mères, grands-mères, tantes…) mais aussi leurs filles présentes ou à venir. Nous nous intéresserons dans cette présentation à la question de la transmission psychique mèrefille quand une démarche de présymptomatique est en cours. Savoir pour qui ? Pour soi ? Pour les enfants (présents et/ou à venir)? Peut-on supporter savoir pour soi, mais pas pour ses enfants ? Car s’interroger pour soi c’est aussi s’interroger pour sa descendance. Peut-on alors prendre le risque de transmettre un tel risque 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 34 (celui d’être porteur de la mutation) ? De transmettre une féminité qui risque d’être « abimée », « malade »? « Être à risque » signifie vivre avec le doute pendant longtemps, souvent depuis l’enfance et vivre dans le doute modifie les possibilités d’agir, de décider et de se projeter dans une vie future avec ou sans la maladie. Alors comment effacer en un instant, celui du résultat, toutes les représentations et cette partie de soi si omniprésente qu’est le risque ? C’est pourquoi après l’annonce et quelque soit le résultat, il faudra « guérir du risque ». Entre risque, prédiction, prévision, réalité et imaginaire, le jeu d'équilibre est complexe et fragile, l’exercice est difficile. Quels sont les échos psychiques dans le lien mère-fille d’un test prédictif pour un cancer héréditaire ? Face à un événement bouleversant, prendre alors le temps de la réflexion et de l’accompagnement peut être d’une grande aide. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 35 Prévalence génotypique du papillomas virus dans une population de femmes marocaines durant un programme de dépistage local Zaitouna Alhamany1,4, Mohammed El Mzibri2, Aïcha Kharbach3, Abderrahmane Malihy1, Redouane Abouqal4, Hassan Jaddi2, Ali Benomar4, Mohammed Attaleb2, Najat Lamalmi1 and Nadia Cherradi1 1Département d’Anatomie pathologique. Maternité Souissi, Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina. Rabat, Maroc 2Unité de Biologie et Recherches Médicales, Centre National de l’Energie, des Sciences et Techniques Nucléaires, Rabat, Maroc . 3Département de Gynécologie Obstétrique. Maternité Souissi, Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina, Rabat, Maroc 4Centre de Recherche Clinique, Epidémiologique et essais thérapeutiques. Faculté de Médecine et Pharmacie, Rabat, Maroc . Matériel et Méthodes : L’étude a inclu 938 femme provenant du département mère –enfants du CHIS. Les examens cytologiques de routine ont consisté à effectuer la coloration au Papanicolaou et une recherche HPV pour chaque femme par PCR pour les types HPV 16,18,31,33,35 et 45. Résultats : Les examens cytologiques ont montré uniquement 16,3% de frottis anormaux avec une prédominance pour les ASCUS (atypies cytologiques de signification indéterminée ) Laprévalence de ’HPV consensus était de 15 ,7 % .Selon les résultats cytologiques l’infection à HPV était détectée dans 15,8 % de frottis normaux et 14, 38 % de cas anormaux.L’etude genotypique des HPV a montré une prédominance de l’HPV 16 et 18 .Une double infection (HPV 16 + 18)fut détectée chez deux femmes alors que de multiples infections (HPV 16+18+31) fut détecté qu’une seule fois L’Evalauation de la relation entre l’HPV et certains facteurs environnementaux incluant les facteurs individuel , socio-économiques , et d’hygiène ,ont montré une association significative entre l’infection HPV et la contraception Cpnclusion :En se basant sur ces données la combinaison de l’étude cytologique et le test HPV permettent d’identifier les patienst à haut risque de développer des lesions cervicalesde haut grade et d’améliorer la prévention du cancer Mots clé: HPV; cancer du col utérin ; PCR; hybridation moléculaire; Maroc 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 36 Stratégie nationale de lutte contre les cancers du sein et du col utérin Zaki EL HANCHI, Rachid BERRADA, Brahim RHRAB, Driss FERHATI Maternité Souissi Le centre de référence de la Maternité Souissi CHU Ibn Sina étant le premier centre de dépistage des cancers gynéco-mammaires, inauguré en Mai 2008. Conformément aux orientations du plan national de lutte contre le cancer, le dépistage du cancer du sein se fait par l’examen clinique et en cas d’anomalie un complément par mammographie et échographie est demandé. Jusqu’à fin décembre 2010, 11.717 femmes ont été examinées. Parmi elles, 182 soit 1.5 % ont un cancer du sein. En ce qui concerne le cancer du col utérin 3877 femmes ont bénéficié d’un dépistage soit par frottis cervico-vaginal soit par inspection visuelle à l’acide acétique. Le cancer du col a été découvert chez 47 patientes soit (1.2 %) à un stade invasif alors que chez 43 patientes (soit 1.1 %) une lésion intra-épithéliale a été découverte. Ces dernières ont bénéficiées d’un traitement conservateur et les mettant ainsi à l’abri de l’évolution de la maladie vers un cancer invasif. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 37 Prévention du cancer du sein et du col chez les femmes incarcérées dans les prisons libanaises Hana’a KHALED, Georges ABI TAYEH, Norma AOUAD, Soha ABDEL MALAK Hôpital Dieu de France Liban Contexte: La médecine préventive est très peu développée sur le plan national au Liban, spécialement dans les prisons. En 2009, le Club Opération 7e jour de l’Hôtel-Dieu de France a consacré ses missions au dépistage des maladies sexuellement transmissibles et à la prévention des cancers gynécologiques, notamment ceux du col de l’utérus et du sein, auprès de toutes les femmes incarcérées au Liban. Objectif : - Dépister les cancers gynécologiques et les maladies sexuellement transmissibles chez toutes les femmes incarcérées au Liban Orienter la prise en charge des femmes incarcérées présentant une anomalie au dépistage. Matériel et méthode : Campagne de prévention des cancers gynécologiques et des maladies sexuellement transmissibles dans toutes les prisons de femmes au Liban durant l’année 2009. Les étapes suivies sont : 1. Préparation logistique de la mission : - Contact avec les autorités responsables des prisons des femmes pour l’obtention d’une autorisation d’intervention auprès des prisonnières, - Visite de reconnaissance dans chaque prison pour évaluer les lieux et les besoins des femmes - Mobilisation des ressources humaines et matérielles nécessaires. 2. Dépistage du cancer gynécologique : Frottis Cervico-Vaginal (FCV), examen gynécologique et mammaire, mammographie. Dépistage des maladies sexuellement transmissibles : bilan sanguin. 3. Analyse des résultats par les professionnels de l’Hôtel-Dieu de France. 4. Restitution des résultats avec la conduite à tenir appropriée aux médecins et aux directeurs des prisons. Population cible : Toutes les femmes incarcérées au Liban 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 38 Résultats 309 femmes âgées de 14 à 61 ans ont bénéficié de ces missions, dont 94% n’ayant jamais fait un FCV ni une mammographie auparavant et 6% l’ayant faite depuis 1an ou moins. Concernant la mammographie, 75 femmes l’ont faite dont 26 résultats anormaux à re-contrôler ultérieurement (micro-calcifications ou nodules classés plus que ACR3). 120 FCV ont été faits dont 44 anormaux (1 cancer, dysplasies et infections). Les gynécologues de l’Hôtel-Dieu de France ont prescrit à 29 femmes un traitement adapté au résultat du FCV. Conclusion Toutes les femmes incarcérées au Liban ont bénéficié des missions de dépistage gynécoobstétrical organisées par le Club Opération 7e jour de l’Hôtel-Dieu de France. L’indication et le besoin étaient évidents. L’Hôtel-Dieu de France collabore étroitement avec les autorités concernées pour la mise au point d’un programme pour le développement de la médecine préventive dans toutes les prisons au Liban. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 39 RECOMMANDATIONS DE LA VACCINATION HPV AU MAROC El Houssain MAAOUNI Maternité Souissi L’introduction de la vaccination contre les papillomavirus humains responsables de 70% des cancers du col de l’utérus est un enjeu important de santé publique. Tout le monde milite pour son introduction au Maroc au niveau des programmes de Santé. Alors qu’il existe une prévention secondaire par le frottis de dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus, le vaccin offre une possibilité de prévention primaire. De nombreuses études ont confirmé le bénéfice apporté par cette vaccination ce qui aura des répercussions positives sur la diminution de la Mortalité par cancer du col. Néanmoins, toutes les études insistent sur la nécessité d’un taux élevé de couverture vaccinale. Par ailleurs, les facteurs favorisant ou freinant l’accès et l’acceptation de la vaccination ont été et les prescripteurs des vaccins. * abordés. Cette communication fait le point sur les recommandations pour la vaccination HPV au Maroc et les freins potentiels à la vaccination chez les différents partenaires que sont les jeunes filles, leurs parents Mots clés : vaccination, papillomavirus, couverture vaccinale : RECOMMANDATIONS. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 40 Organisation de la prise en charge des cancers de l’enfant au Cameroun par le Centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal BIYA David CHELO, AmiPONDY, P DOUMBE, P.OKOKI NDOMBO Centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal BIYA Le Cameroun compte 20 Millions d’habitants. La moitié de sa population est âgée de moins de 15 ans et donc susceptible aux affections pédiatriques dont les cancers de l’enfant. Dans ce contexte caractérisé par l’absence de système de sécurité sociale et l’absence d’institution appropriée à la prise en charge des enfants malades de cancer, le Centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya (CME-FCB) a pris l’initiative dès l’année 2000 de créer une unité d’hémato-oncologie pédiatrique. Dès lors, la quasi-totalité des enfants chez qui un cancer est diagnostiqué sont référés dans cette structure à partir des formations hospitalières du Cameroun. Ainsi, depuis sa création, l’unité a admis et pris en charge 700 enfants souffrant de cancer. Il est à noter qu’on compte parmi ces malades nombre d’enfants venant des pays voisins de la sous-région d’Afrique Centrale. Au fil des années, à cause de sa très forte sollicitation, l’unité d’Hémato-oncologie du CME a considérablement augmenté sa capacité d’accueil et renforcé son plateau technique. Grâce à une équipe très motivée et dont les compétences sont sans cesse renforcées, elle organise une prise en charge globale des patients allant du diagnostic au traitement antimitotique ainsi que des traitements adjuvants. La collaboration de cette unité avec des groupes internationaux de cancérologie pédiatrique (tel le Groupe Franco-Africain d’Oncologie Pédiatrique GFAOP) et des centres occidentaux plus équipés et dotés de plus d’expérience consolide davantage la place de leader qu’elle occupe dans la sous-région d’Afrique Centrale en matière de prise en charge des cancers de l’enfant. Conclusion : Avec des moyens encore modestes mais une franche collaboration multiforme avec des partenaires extérieurs et intérieurs et une grande volonté de réussir, l’Unité de cancérologie pédiatrique du CME-FCB arrive à assurer localement la prise en charge globale de la plupart d’enfants porteurs de cancers au Cameroun avec des résultats encourageants. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 41 Plan cancer marocain Association Lalla Salma de Lutte Contre le Cancer 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 42 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 43 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 44 Démarche de soins palliatifs Expérience de l’équipe infirmière du Centre d’hémato-oncologie pédiatrique Hôpital d’enfants Rabat Ouabbou Samira, Laila Baya Service d’Hémato-Oncologie Pédiatrique Hôpital d’Enfants de Rabat Objectifs : Décrire le processus des soins palliatifs mis en place Partager l’expérience du CHOP Matériel et méthode : Étude exploratoire de la démarche adoptée par l’équipe infirmière du CHOP Présentation du bilan des réalisations 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 45 La fin de vie en secteur « stérile » de transplantation médullaire Haggège-Bonnefont Ariane, Dalle Jean-Hugues, Toffolon Catherine, Lopès Delphina, Clavequin David, Baruchel André Hôpital Robert Debré Contexte: Notre service d’hématologie et immunologie pédiatrique comporte une unité très protégée de 17 lits au sein de laquelle un secteur « stérile » de 10 lits est entièrement consacré aux allogreffes de cellules souches hématopoïétiques. Cette activité entraîne une extrême fragilisation chez nos petits patients qui connaissent une immunosuppression très profonde. Le risque infectieux qu’ils encourent impose un grand nombre de contraintes. Chaque enfant est isolé dans une chambre individuelle dont il ne peut sortir (sauf urgence). Cette chambre est en surpression par rapport au sas qui la dessert, sas lui-même en surpression par rapport au couloir. Les centrales de traitement d’air et de surpression entrainent un isolement phonique important en plus de l’isolement physique. Seuls deux proches – le plus souvent les parents – sont autorisés à rendre visite à l’enfant après avoir revêtu une blouse stérile unicolore, une charlotte et un masque dissimulant en grande partie leur visage et leurs expressions. Le risque de survenue de lésions cutanées, et en particulier de lésions de maladie du greffon contre l’hôte, aboutit à une médicalisation des gestes de la vie courante et notamment de la toilette qui est réalisée par le personnel soignant et rarement par les parents. La toxicité digestive inhérente aux traitements génère souvent une anorexie privant les parents de leur rôle nourricier. L’ensemble de ces éléments associés à l’asthénie majeure traversée par les enfants réduisent de façon importante les interactions de l’enfant avec son environnement, en particulier dans la relation parent(s)-enfant. Cette situation si particulière oblige les parents à se repositionner afin de se sentir à nouveau compétents. Les pathologies prises en charge et l’agressivité de la procédure de greffe engagent toujours le pronostic vital, ce que savent les familles. Les mesures et contraintes lourdes et difficiles sont globalement comprises et acceptées. Parfois la situation clinique ne permet pas la poursuite du programme thérapeutique à visée curative. Objectif : Si la situation s’aggrave et conduit à un arrêt des thérapeutiques actives et à une prise en charge palliative, un aménagement s’impose : lequel ? De quelle(s) façon(s) ? Comment mettre en place une prise en charge palliative de qualité sans mettre en danger somatique et psychologique les autres familles et enfants hospitalisés ? Le réaménagement des règles et contraintes permet-il de créer une sorte d’espace transitionnel entre réalité interne et externe et de préparer « l’après » en mobilisant la vie psychique. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 46 Matériel et méthode : A propos d’une histoire récente d’un nourrisson de 16 mois atteinte d’une leucémie myélomonocytaire juvénile, allogreffée avec un sang placentaire non apparenté, ayant développé une infection virale létale, responsable d’une phase terminale rapide, nous souhaitons rapporter les modalités inhabituelles que nous avons adoptées en réponse aux demandes de sa maman puis nous interroger sur ce que la communauté soignante peut envisager et adopter dans des circonstances similaires. Conclusion Le passage en soins palliatifs dans le domaine de la cancérologie pédiatrique entraîne toujours l’abandon de mesures strictes afin d’assurer le confort de l’enfant et de sa famille. Lorsque ce passage doit se faire dans un temps court et dans un univers aussi contraignant qu’une unité stérile, la difficulté n’en est que plus grande et impose une réflexion permettant de concilier prise en charge de qualité, palliative pour l’enfant concerné, et toujours sécuritaire pour les autres enfants tout en gardant à l’esprit la singularité de chaque situation et l’impossibilité de mise en procédure stricte. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 47 Étude de l’utilisation de la morphine au niveau du CHOP Labrouzi Noureddine Service d’Hémato-Oncologie Pédiatrique Hôpital d’Enfants de Rabat Objectifs : Décrire la démarche d’utilisation de la morphine Décrire le protocole mis en place Elément de surveillance et de suivi Matériel et méthode : Étude qualitative basée sur un questionnaire auto-administré aux infirmiers Grille d’observation des pratiques professionnelles 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 48 Les besoins nutritionnels de l’enfant atteint de cancer Siham Hattad, Hakim Benabbes Service Soins Infirmier Maternité Souissi Objectifs : Déterminer les besoins de l’enfant atteint de cancer Comparer les besoins par rapport aux repas servis Proposer des actions d’adaptation des besoins nutritionnels par rapport aux repas servis. Matériel et méthode : Étude qualitative de type descriptive basée sur une grille d’observation des repas servis et une enquête sur le terrain 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 49 Soins palliatifs et de support en Oncologie Hind Mrabti1, Z.Belkhadir2, Mohamed Jaoud Belahcen3, Ibrahim Elghissassi1, Saber Boutayeb1, Hassan Errihani1 1 : Service d’oncologie médicale, Institut national d’oncologie, CHU de Rabat 2 : Service d’anesthésie-réanimation, Institut national d’oncologie, CHU de Rabat 3 : Institut national d’oncologie, CHU de Rabat Les soins palliatifs et l’accompagnement concernent les personnes de tous âges atteintes d’une maladie grave, évolutive mettant en jeu le pronostic vital, en phase avancée ou terminale. Les soins de support de définissent par l’ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades tout au long de la maladie conjointement aux traitements oncologiques ou hématologiques spécifiques. Leurs objectifs sont d’améliorer la qualité de vie du patient, tout au long de sa maladie. Au Maroc les soins palliatifs en oncologie connaissent un regain d’intérêt du fait de l’amélioration de la qualité de prise en charge des patients cancéreux et l’accès aux soins d’un nombre de plus en plus important de patients. Actuellement des soins palliatifs, non structurés, sont pratiqués dans les différents centres d’oncologie. L’Institut national d’oncologie se dote d’un Centre National d’Évaluation et Traitement de la Douleur, constitué d’une unité d’hospitalisation de soins palliatifs (non encore fonctionnelle) et d’une unité ambulatoire (de consultation). Le premier Plan National de Prévention et de Contrôle du Cancer 2010 – 2019 prévoie la prise en charge des soins palliatifs en réseau y compris l’hospitalisation à domicile. Pour répondre à cette mesure, une stratégie de mise en œuvre d’un programme de soins palliatifs a été mise en place grâce à une collaboration entre l’association Lalla Salma de lutte contre le cancer et le ministère de la santé. Celle-ci prévoit l’implantation d’un réseau de soins palliatifs, de services spécialisés en soins palliatifs, ainsi que d’équipes mobiles de soins palliatifs. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 50 LES SOINS PALLIATIFS : UN DROIT HUMAIN Abdelaziz Moussaoui Institut national d’oncologie, CHU de Rabat Plan supprimé HISTORIQUE DES SOINS PALLIATIFS Réflexion des soins palliatifs stimulée par : *Pouvoir médical * Déshumanisation des hôpitaux *Acharnement thérapeutique * Euthanasie *Société du déni de mort Définition Les soins palliatifs sont des soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive ou terminale OBJECTIFS Les soins palliatifs cherchent à : Améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille, prévenir, soulager la souffrance Identifier précocement et évaluée avec précision Traiter la douleur et les problèmes physiques, psychologiques et spirituels Ils tendent à assurer l’accompagnement global du patient et son entourage Soutenir la vie et considérer la mort comme un processus normal, sans accélérer ni repousser la mort. QUEL ROLE POUR L’INFIRMIER 1/ ROLE ENVERS LE PATIENT 2/ROLE ENVERS LE FAMILLE 3/ROLE ENVERS L’EQUIPE SOINGANTE 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 51 L’Unité d’Accueil Médico-Psycho-Social (UAMPS) : Rôle du psychologue clinicien Zineb CHAHDI EL OUAZANI Institut national d’oncologie, CHU de Rabat Plan supprimé INTRODUCTION Une prise en charge globale et optimale des personnes souffrant de pathologies cancéreuses ne peut intervenir que dans le cadre d’une coopération médico-psycho-sociale. L’objectif de la création de l’UAMPS consiste essentiellement à améliorer la qualité d’accueil et de la prise en charge du patient et sa famille nouvellement admis à l’INO. la création d’une unité médico-psycho-sociale pourrait permettre la mise en valeur de l’approche psycho-oncologique et psycho-clinique auprès des patients cancéreux. L’Unité est une entité pluridisciplinaire constituée de médecins spécialistes, de psychologues, d’assistants sociaux, de personnels infirmiers, hôtesses d’accueils, brancardiers dont la principale mission est d’assurer une prise en charge médico-psycho-sociale du patient nouvellement admis à l’INO LA CONSULTATION PSYCHOLOGIQUE AU NIVEAU DE l’UAMPS Les patients sont fragilisés psychologiquement par la maladie et l’idée de mort qu’est associée, le patient a un cancer, il vit un traumatisme, il est « naturellement » inquiet, il est là pour un traitement, hospitalisation, pour des examens, une réponse. C‘est pour cela la mise en place d’une cellule d’assistance psychologique au niveau de l’UAMPS pour les patient nouvellement admis à l’INO est très importante. La consultation psychologique prend en compte plusieurs demandes du patient et de son entourage, elle assure les tâches suivantes : Gérer l’angoisse liée à la pathologie cancéreuse Préparer le patient psychiquement pour faire face au cheminement de la prise en charge médicale. Gérer l’angoisse de la famille et l’aider à accepter la maladie et les phases du traitement. Coordonner avec le membre d’équipe pour le complément de prise en charge. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 52 Sexualité et cancer Ghizlane Rais, Hind Mrabti, Hassan Errihani Service d’Oncologie Médicale Institut national d’oncologie, CHU de Rabat Contexte: Le traumatisme d’être diagnostiquée et traitée pour un cancer peut avoir un impact sur le fonctionnement sexuel des patients. Alors qu’il est question de qualité de vie, parler de sexualité semble paradoxal et les patients peuvent ressentir honte et culpabilité à l’évoquer, la priorité étant donnée aux soins, à la lutte contre la maladie. Objectif : Dans ce travail, les auteurs tentent d'enquêter sur la vie sexuelle du patient marocain touché par le cancer, en essayant de mettre en évidence ses particularités et ses difficultés ainsi que l'évaluation du niveau de communication dans le couple Matériel et méthode : Étude transversale à visée descriptive. Les participants ont été évalués prospective en utilisant un questionnaire. Une deuxième étude menée en parallèle concerne le personnel médical et infirmier. Résultats : L'échantillon comprenait 97 patients, dont 84% étaient des femmes. L'âge moyen était de 45 ans, 81% étaient mariées. Les cancers impliquant un organe génital ont représenté 58%. Le retentissement du cancer sur la vie sexuelle a été retrouvé chez 67% des personnes sexuellement actives. L'état matrimonial de 20% des patients a changé après le diagnostic. Vingt-huit praticiens ont été abordés (n = 28). Tous estiment que les patients souffrent de problèmes sexuels (100%). Ils pensaient également que l'amélioration de la vie sexuelle serait d'améliorer la qualité de vie globale des patients (97%). Les Médecins abordent rarement le sujet avec leurs patients. Les principales causes identifiées sont l'absence de demande des patients (50%), manque de temps (42%), difficultés à communiquer sur le sujet (42%), le manque d'intimité (50%). Tous les praticiens pensaient que les patients préfèrent discuter de ce sujet avec une personne du même sexe (100%). Conclusion Le cancer affecte sérieusement la sexualité des patients. Le manque de communication est pertinent. La première étape vers la résolution de problèmes est d'ouvrir le dialogue au sein du personnel médical. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 53 Profil psycho-social des malades cancéreux marocains Hassan Errihani1, Hind Mrabti1, Y.Sbitti1, W.Kaikani1, Ibrahim El Ghissassi1, Saber Boutayeb1, A.Riadi2, M.Hammoudi3, H.Chergui4 1 : Service d’oncologie médicale, Institut National d’oncologie, CHU de Rabat 2 : Unité de psychologie, Institut National d’oncologie, CHU de Rabat 3 : Faculté de Droit, Rabat 4 : Faculté de Lettres, Rabat L’impact de la survenue d’un cancer est variable selon le contexte socio-culturel, spécifique à chaque contexte et chaque région. Afin de déterminer le profil psycho-social des patients marocains atteints de cancer, quatre études ont été menées à l’Institut national d’oncologie (INO) de Rabat. Ces études étaient prospectives incluaient entre 125 et 1600 patients et étaient basées sur des questionnaires établis par un panel de spécialistes : oncologue médical, psychologue et sociologue. Ces études s’intéressaient aux caractéristiques psycho-sociales des patients cancéreux marocains de manière générale, à l’impact de la survenue du cancer sur la pratique religieuse ainsi que l’impact du cancer et ses traitements sur la sexualité des patients atteints. A travers ces études des caractéristiques spécifiques au contexte socioculturel marocain ont été relevées. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 54 L’impact de la religion chez le cancéreux marocain Narjisse Berrada, Hind Mrabti, Hassan Errihani. Service d’oncologie médicale, Institut national d’oncologie, CHU de Rabat Introduction: L’impact de la survenue d’un cancer est variable selon le contexte socioculturel spécifique à chaque société et à chaque région. Au Maghreb, peu de données sont disponible sur le sujet. Afin de déterminer l’impact de la religion chez le cancéreux marocains, nous avons mené une étude à l’institut national d’oncologie de Rabat. Matériel et Méthodes: Il s’agit d’une étude prospective colligée à l’institut national d’oncologie de Rabat, portant sur les patients présentant un cancer histologiquement prouvé. Les patients avec métastases cérébrales ont été exclus. Nous avons utilisé un questionnaire comportant plusieurs items approchant le retentissement de la maladie sur le patient musulman croyant, pratiquant ou non. Résultats : 1600 patients ont été approchés. L’âge médian était de 49 ans. 41% des patients étaient des femmes et 74% venaient du milieu rural. Le taux d’analphabétisme était élevé (38 %). 87% n’avaient pas d’assurance maladie. Tous les patients étaient des musulmans. Nous avons pu identifier deux groupes : croyants pratiquants (49 %) et non pratiquants (51%). Dans le premier groupe, le cancer a été ressenti comme un test divin, ce qui permettait d’accepter la maladie. Dans le second groupe, les patients ressentaient une culpabilité et 95% devenaient pratiquants. Dans les deux groupes de patients, de nouveaux comportements religieux ont été retrouvés : en particulier vestimentaires, chez la femme (port du voile dans 68 % des cas,). D’autres patients arrêtaient le tabac et l’alcool. D’autres se traitaient par des plantes et des aliments recommandés par le Coran (miel, pivot, graines de nigelle, etc.), voire même luttaient contre l’analphabétisme pour pouvoir lire le Coran. Conclusion : La religion a un impact chez le patient cancéreux marocain. Il semble être le principal soulagement qui aide, à la fois, à accepter la maladie, mais aussi tous les obstacles socioéconomiques qui l’accompagnent. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 55 Prise en charge du cancer de l’enfant : organisation du relais vers le centre de proximité et vécu des familles Haggège-Bonnefont Ariane, Dalle Jean-Hugues, Mesples Bettina, Bockenmeyer Jacqueline, Joron Emilie, Souyri Valérie, Baruchel André. Hôpital Robert Debré Contexte: En France, le plan premier Plan Cancer (2003-2007) prévoyait la mise en place de réseaux régionaux d’organisation des soins en cancérologie. Chaque réseau régional comprend un ou plusieurs centres de référence et des centres de proximité. Le centre de référence pose le diagnostic, définit les plans personnalisés de soins, initie le traitement et réalise les évaluations. Les centres de proximité – entendre proche du domicile du patient - administrent tout ou partie des traitements, chimiothérapie, et soins de support. En région parisienne, le Réseau Ile-de-France d’Hématologie et Oncologie Pédiatrique (RIFHOP) comprend quatre centres de références (Institut Gustave Roussy, Institut Curie, Hôpital Armand Trousseau et Hôpital Robert Debré) et une trentaine de centres de proximité. Le diagnostic d’un cancer chez un enfant provoque un véritable séisme familial. La prise en charge initiale dans un centre de référence s’exerce fréquemment dans un contexte d’urgence à l’origine d’une véritable sidération. A ce temps succède celui de la prise de repères où s’installe une certaine « routine », ponctuée de moments d’inquiétude. Après quelques semaines se discute le transfert dans un centre de proximité. Ce passage porte l’empreinte de ses modalités d’organisation: manière dont le centre de référence prépare ce passage, liens entre équipes soignantes des deux lieux, convergence des pratiques, représentations de chacun des acteurs concernant le centre de référence et le centre de proximité, état et profil psychologique de l’enfant et de sa famille… Objectif : Dégager des recommandations et pistes de réflexion concernant les facteurs à prendre en compte dans l’organisation du relais vers le centre de proximité afin d’en limiter les impacts négatifs et de mieux préparer le retour à la vie après la maladie. Dégager des recommandations et pistes de réflexion concernant les facteurs à prendre en compte dans l’organisation du relais vers le centre de proximité afin d’en limiter les impacts négatifs et de mieux préparer le retour à la vie après la maladie. Matériel et méthode : A partir de l’exposé de l’histoire clinique de 2 préadolescents et de leurs familles, les critères suivants sont analysés: mode d’entrée dans la maladie, sévérité du pronostic, temps 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 56 passé dans le centre spécialisé avant de rejoindre le centre de proximité, existence ou non d’un rendez-vous d’ « accueil » au centre de proximité, attitudes des parents et de l’enfant à l’arrivée au centre de proximité puis au décours de l’hospitalisation, adhésion à une éventuelle prise en charge psychologique. Résultats : Dans la 1ère situation : le sujet a connu 3 équipes en 10 jours (réanimation, centre de référence puis centre de proximité) et n’a pu ni intégrer psychiquement ce qui lui arrive (diagnostic, projet de traitement…), ni mettre en place de mécanismes de défense adaptés pour y faire face, avant l’annonce du passage du centre de référence vers le centre de proximité. Les liens avec l’équipe du centre spécialisé sont restés fragiles, les contacts avec l’équipe du centre de proximité sont difficiles et non précédés d’un rendez-vous d’accueil. A la fin des traitements, après un parcours de la maladie émaillée de complications sévères, des complications somatiques et une régression très alarmante de la relation mère-enfant apparaissent sans qu’il soit possible de mettre en place de prise en charge psychologique (refus de la famille). L’équipe soignante ne peut jouer son rôle de « tiers organisateur» dans cette relation. Dans la 2ème situation : le sujet a connu 3 équipes en 38 jours et se savait en rémission avant l’annonce du passage du centre de référence vers le centre de proximité. L’enfant et sa famille ont eu un temps de pause qui a permis l’émergence de mécanismes de défense et la consolidation des liens avec l’équipe du centre de référence, favorisant ainsi la confiance avec l’équipe du centre de proximité. Les profils psychologiques différents des deux préadolescents rapportés ici et de leur famille ne vont pas avoir les mêmes répercussions sur les étapes de la maladie, de sa prise en charge - incluant le passage du centre de référence vers un centre de proximité - et sur le « retour à la vie ». La réalisation d’un travail incluant les équipes du centre de référence et les équipes des centres de proximité afin de mieux cadencer et baliser les parcours de soins est indispensable pour éviter de majorer les difficultés et douleurs inévitablement traversées lors de l’annonce d’une maladie grave, tout au long du traitement et après celui-ci. Encadrée par la législation, mise en place notamment pour faciliter la vie des patients et des familles, l’organisation de la prise en charge des cancers de l’enfant et de l’adolescent en réseau régional de soins nécessite une harmonisation des pratiques soignantes et la mise en place de procédures relatives aux prises charge médicales, paramédicales, sociales et psychologiques. Comme illustré ici, le passage du centre de référence vers le centre de proximité, réalisé trop prématurément, peut être très dommageable pour l’ensemble de la prise en charge, en fonction de la structure psychologique de l’enfant et de sa famille et de leur capacité de résilience. Pour assurer un passage dans de bonnes conditions, chacun, dans sa spécialité, doit renforcer et affiner la qualité de ses transmissions. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 57 Conclusions : le passage d’un centre spécialisé à un centre de proximité entraîne une rupture dans le parcours de soin. A ce titre, ce passage doit être annoncé, organisé et soigné. L’harmonisation des pratiques est à amplifier. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 58 Présence des parents dans les services d’onco-hématologie pédiatrique José SOLER – C. BAUDOT – André KESSAS Service d’Hématologie Pédiatrique ; Pr Michel Hôpital Timone Enfants Marseille Contexte: Les pathologies prises en charge en hématologie pédiatrique nécessitent des soins de haute technicité (chimiothérapies, produits de thérapie cellulaire, produits sanguins, pompes volumétriques, isolement protecteur allant jusqu'à l’utilisation de chambres sous flux laminaire). L’hospitalisation longue et répétée dans ce service implique pour l’enfant une rupture avec ses habitudes de vie (cellule familiale, scolarité, relation avec les pairs). De plus la maladie les fragilise dans leur développement physique et psychologique (perturbation de l’image corporelle chez l’adolescent) et peut être source d’angoisse. L’annonce brutale d’une pathologie grave, mettant en jeu le pronostic vital de leur enfant, provoque chez les parents un sentiment d’impuissance et de vulnérabilité. Cette situation induit un déséquilibre affectif et social majeur dans la vie familiale. Objectif : Dans ce contexte difficile, les objectifs sont de deux ordres : Limiter l’impact de l’hospitalisation sur l’enfant en maintenant la dimension rassurante de son cadre familial. Soutenir les parents dans leur rôle en leur permettant d’être acteurs dans le parcours de soins de leur enfant. Matériel et méthode : La présence des parents est favorisée par des prestations hôtelières adaptées (lits accompagnants, sanitaires) et la mise à disposition d’une salle de détente équipée qui leur est réservée et ce quelque soit les secteurs d’hospitalisation. Lors des soins invasifs, cette présence est recherchée afin de minimiser l’anxiété de l’enfant. Concernant l’accès à l’information, de nombreux temps de communication sont prévus à chaque étape du parcours de soins et en fonction de l’état de santé de l’enfant (annonce du diagnostic formalisée, entretiens pre-greffe, visite du secteur de greffe, synthèse effectuée lors des séances d’hôpital de jour). 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 59 Toute l’équipe pluridisciplinaire travaille en étroite relation avec des associations pour répondre aux besoins des enfants mais aussi des familles. Dans ce contexte et grâce à l’éducation et à la participation active des familles, une véritable collaboration se crée avec les parents. Lorsque les enfants ne sont plus hospitalisés, le réseau d’hématologie organise le suivi des enfants et crée un lien entre les prises en charge au domicile et hospitalière. Résultats De cette « collaboration » avec les parents nait une vraie relation de confiance mêlant « familiarité » et respect mutuel et dont l’enfant est le premier bénéficiaire. Les soins invasifs sont pratiqués dans de meilleures conditions et mieux acceptés par les enfants. L’hospitalisation est mieux vécue. Cette implication des parents à l’hôpital nous amène dans certains cas à solliciter les parents pour des avis sur les améliorations des conditions d’accueil et d’hébergement. Le service d’hématologie devient le nouveau lieu de vie des familles. Conclusion Favoriser la présence des parents dans le service d’hématologie pédiatrique de l’hôpital de la TIMONE est une priorité. Cela a permis d’introduire dans cet environnement d’hyper technicité une dimension relationnelle et affective. Cette collaboration avec les parents, inscrite dans la charte de l’enfant hospitalisé, nécessite un travail régulier de concertation dans l’équipe afin de s’adapter aux besoins spécifiques de chaque famille. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 60 Maisons de vie Maria BENNANI Association Lalla Salma de Lutte Contre le Cancer Résumé non reçu 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 61 Maison de l’Enfant Mouna LAHJOUJI Association des Amis de l’Hôpital d’Enfants de Rabat 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 62 L’Association l’Avenir et la prise en charge des cancers de l’enfant Fouzia Msefer Alaoui Association Avenir Rabat, Maroc L’Association des Parents et Amis des Enfants atteints de Cancer, l'Avenir, a été créée en 1986 pour soutenir le développement de l’oncologie pédiatrique à l’Hôpital d’enfants de Rabat et améliorer les conditions médicales, sociales et affectives du traitement des cancers de l’enfant au Maroc. Ses Missions principales sont: Le soutien à l'unité de soins par les médicaments, le matériel, le personnel, la formation, la logistique, le confort, la communication, le jeu, l’animation, l’école, les bénévoles Le soutien aux enfants et leurs familles par l’accueil et l'hébergement à la Maison de l'Avenir. L’Information et la sensibilisation sur les cancers de l’enfant au Public, aux familles, aux professionnels de la santé et de l’enfant Le plaidoyer médical et social, notamment pour le droit de l’enfant malade aux soins et à l’éducation. Ses Principales actions sont : L’accompagnement du développement de l’unité d’hémato-oncologie pédiatrique de l’Hôpital d’Enfants de Rabat La construction en 1995 et la gestion de la Maison de l’Avenir pour héberger les familles des enfants soignés pour cancer à Rabat L’information et la sensibilisation sur les cancers de l’enfant au Maroc L’Introduction en 1996 de l’école dans l’unité d’hémato-oncologie pédiatrique de l’Hôpital d’Enfants de Rabat La formation des médecins de proximité au diagnostic précoce des cancers de l’enfant au Maroc L’Initiation du projet du Centre d’hématologie et d’oncologie pédiatrique à Rabat La création de la section régionale de Fès Boulemane de l’Association l’Avenir en février 2008, laquelle a initié une unité d’HOP dans le CHU de Fès La production du film « les enfants de l’avenir, message d’espoir » ; primé au festival international du film sur le cancer à Genève en Août 2008. L’encouragement à la création d’une association de jeunes guéris d’un cancer de l’enfance « la Voie de l’Espoir » Ses Ressources sont : La collecte de fonds permettant de réaliser les objectifs de l'Association : Evénements, cotisations, subventions, partenariats, financement de projets Les partenariats avec d’autres associations et d’autres institutions nationales ou 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 63 internationales visant à améliorer la prise en charge médicale et sociale de l’enfant atteint de cancer au Maroc (formation des médecins et infirmières, techniques de diagnostic, de traitement...) Sa Présidente d'Honneur est SAR La Princesse Lalla Meryem L’Association l’Avenir est reconnue d’utilité publique. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 64 Soutien associatif aux malades cancéreux : cas de l’AMINO Leila LAALOU Association des Amis de l’Institut National d’Oncologie L’Association des Amis de l’Institut National d’oncologie a été créé le 25 Avril 1998. Elle a pour mission d’apporter un soutien aux malades cancéreux nécessiteux traités à l’institut National d’oncologie de Rabat. Depuis sa création, l’association AMINO a contribué à aider ces malades pour à plusieurs niveaux à savoir : La prise en charge psychologie, L’aide en médicaments, vêtements, bilans, transports ….. L’Association AMINO à ensuite, développé ses projets par la construction d’un centre d’hébergement situé en face de l’Institut National d’oncologie de Rabat. Ce centre est fonctionnel depuis juillet 2009. sa mission est d’héberger les patients venant de toutes les régions du Royaume ce dans les meilleurs conditions d’hygiène. Ce centre accueille non seulement les malades mais abrite aussi des ateliers de peinture, de couture ……et permet de participer aux journées de sensibilisation 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 65 Suivi des enfants à l’Hôpital Catherine SEBTI Association Noujoum Résumé non reçu 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 66 Association La Voie de l’Espoir : pour une vie après la guérison d’un cancer de l’enfance Abla EL KHATTABI Association La Voie de l’Espoir Mot pour le 19 Mai, 2011 : Je me présente à vous Abla El Khattabi. Je pourrais être Leila, Omar, Roumaissa, Khalil, Saad, Amine, Latifa et la liste est longue… L’histoire de leur vie ressemble à la mienne : Cancer de l’enfance, dix ans de Chimio et Radiothérapie, Douleurs … oui, perte de cheveux …certes, ponction lombaires … cauchemar, transfusions, médicaments, opérations chirurgicales et j’en passe... Mais aussi présence et douceur de la famille, sourire des infirmières, soutien des médecins, salle de jeux et surtout soutien des professeurs et des camarades de classe à l’école…et ensuite, après dix ans dans les hôpitaux, études supérieures et activités professionnelles et associatives : aujourd’hui nous jeunes guéris d’un cancer de l’enfance avons créée l’Association La Voie de l’Espoir, première association marocaine des jeunes guéris d’un cancer de l’enfance. Ce qui nous a motivés : le nombre croissant des jeunes guéris au Maroc. Nos objectifs, sont d’un coté, de prouver aux enfants malades, aux parents et à ceux qui n’y croient pas que le Cancer de l’enfance est guérissable au Maroc. D’un autre, soutenir les jeunes guéris, créer des réseaux, partager nos expériences, et nous donner la main pour une vie après le cancer. A la base de notre vécu nous avons également pour but de travailler dans l’objectif de faire en sorte que les traitements des enfants en cours de soins aient le moins de répercutions négatives possibles, que l’environnement des soins et des traitements soient agréables et surtout hygiéniques. Un fait : le cancer de l’enfance est guérissable au Maroc. Un autre fait, les traitements du cancer de l’enfance sont lourds et douloureux et des séquelles, apparentes ou morales, mais laisse certes ses traces. Pour arriver aux objectifs de notre association nous comptons travailler ensemble membres, jeunes guéris, associations, experts, professionnels, parents et familles, pour les enfants en cours de traitement et surtout pour une vie après le cancer. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 67 Temps du malade, temps du médecin : le psychologue au chevet du patient en chambre stérile : pour un tissage des deux temps… Laurence Rasmussen Amigues Service Hématologie Pédiatrique, Timone Marseille Contexte: Hypothèse de travail : la greffe serait vécue par le patient comme événement traumatique parce que le temps psychique et le temps médical ne sont pas synchrones. Au réel biologique « pur » répondent des affects « gelés ». La greffe de moelle est perçue par les enfants comme un bouleversement de leur identité. Cette intrusion de l’Autre dans leur psyché, et ce, même si le greffon est perçu comme salvateur, s’accompagne de signes cliniques dont l’étiologie médicale ne peut se satisfaire entièrement. Il existe un temps « pétrifié », véritable métabolisation du greffon, dont les entretiens psychologiques se saisissent. Pas à pas, le dialogue patient/psychologue chemine sur les fantasmes, images, métaphores, véritables petits cailloux blancs, qui permettra au patient de faire sienne cette moelle étrangère et, ainsi, de reprendre pied, progressivement, dans « le temps de tous ». Objectif : Le psychologue se trouve ainsi à l’interface de deux temporalités qui doivent faire histoire pour les protagonistes (patient / famille et équipe soignante). Le travail du psychologue permet au patient de tisser sa propre perception de la greffe de moelle, fil à fil, avec son histoire, puis l’articuler avec le réel de la maladie pour supporter psychologiquement la violence du confinement et du traitement. Matériel et méthode : a) Entretiens psychologiques avec le patient, sa famille : avant la greffe, dés l’annonce diagnostic. Construire avec le patient et sa famille un « milieu thérapeutique », qui perdurera après le temps d’hospitalisation. b) Travail en équipe : le psychologue travaille dans l’interdisciplinarité, il traduit à l’équipe les signes, les appels du patient, pour pouvoir, ensemble, y répondre au plus prés. Résultats : Compliance aux traitements, reprise de l’appétence... Conclusion : Ce temps de la maladie, via l’élaboration psychologique, permet que le corps biologique reprenne son statut de corps animé. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 68 L’enfant atteint de pathologie maligne, au centre de la prise en charge en hôpital de jour Isabelle Petit Hôpital Robert Debré Contexte: L’hôpital Robert Debré accueille des enfants originaires d’Ile de France mais aussi de province, DOM-TOM et de l’étranger. Les nombreux services spécialisés et centres de référence de l’hôpital Robert Debré permettent de prendre en charge les enfants présentant des pathologies chroniques malignes (leucémie, lymphome… nécessitant parfois des greffes de cellules souches hématopoïétiques) ou non (mucoviscidose, diabète, drépanocytose, maladies métaboliques, atteintes néphrologiques nécessitant des greffes de rein…). Selon les phases de la prise en charge, l’enfant est accueilli en secteur d’hospitalisation conventionnelle ou en hôpital de jour pluridisciplinaire où les infirmières ont développé des compétences et une expertise afin d’assurer les soins pour ces enfants, soins diversifiés et spécifiques selon la pathologie de l’enfant en lien avec le centre de référence. En 2010, 5293 séances ont été réalisées en hôpital de jour pluridisciplinaire dont 1755 séances en hématologie soit 32% de l’activité globale de l’hôpital de jour. Ces prises en charge s’inscrivent dans le cadre du Plan Cancer 2009-2013 dont les mesures 18 à 24 du visent à « garantir à chaque patient un parcours de soins personnalisé et efficace ». Objectif : Présenter l’organisation et les inter-actions entre tous les acteurs mobilisés pour la prise en charge en hôpital de jour d’un enfant atteint de pathologie maligne de la programmation de la séance à la sortie de l’enfant. Matériel et méthode : Présentation des différents acteurs, liens et outils utilisés par tous les acteurs impliqués dans la prise en charge de l’enfant atteint de pathologie maligne en hôpital de jour. Résultats : L’hôpital de jour a une place déterminante dans le dispositif de soins de l’enfant atteint de pathologie maligne telle que la leucémie et le lymphome Certaines prises en charge du fait de leur complexité ou de la lourdeur des traitements pour l’enfant ne peuvent être réalisées dans les centres de proximité. La séance d’hôpital de jour au 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 69 sein du centre de référence est alors indiquée pour différents motifs nécessitant notamment la proximité d’un plateau technique : - évaluation clinique et bilan (sanguin, radiologique) avec parfois geste invasif (ponction lombaire, myélogramme), - administration d’antimitotique, - support transfusionnel, - administration de médicaments dérivés du sang type immunoglobulines - prise en charge en soins palliatifs… Ces différents types de séances nécessitent la mobilisation de nombreux acteurs intrahospitaliers : - pharmacie hospitalière, - services médico-techniques, - laboratoires d’analyses, - Etablissement Français du Sang, - diététicienne, - services socio-éducatifs, - services administratifs, - bénévoles… et acteurs extrahospitaliers : - Hospitalisation A Domicile, - IDE à domicile, - Centres de soins de suite et de réadaptation, - prestataires… Tous ces acteurs sont coordonnés par l’équipe médicale et paramédicale d’hôpital de jour qui accueille l’enfant et sa famille. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 70 L’objectif d’une prise en charge en hôpital de jour est d’assurer les soins nécessaires à l’enfant selon le stade de son traitement et coordonner tous les acteurs intervenant autour de l’enfant toujours dans son intérêt. En amont de la prise en charge de l’enfant et de sa famille, le travail de programmation et de coordination des différents rendez-vous (examens et consultations notamment) est complexe mais essentiel dans l’organisation d’un réel parcours de soins pour l’enfant. Afin d’assurer les liens entre les différents acteurs et d’optimiser la prise en charge de l’enfant ainsi que de sa famille, de nombreux outils sont nécessaires : - dossiers de soins et dossier médical sont les outils de base utilisés par les différents acteurs pour connaître l’enfant, assurer son suivi, tracer les informations importantes (points clés du traitement, rapport bénéfice risque, information et consentement des parents, habitudes de vie, contexte social et familial…) - cahier de liaison avec les différents acteurs prenant le relais des soins au domicile de l’enfant ou dans les centres d’accueil de l’enfant permettant la transmission des informations entre tous les acteurs - fiche de suivi pour les soins principaux (pansement de cathéter central, gestes invasifs tels myélogramme ou ponction lombaire : ce type d’outil permet d’améliorer la prise en charge de l’enfant et notamment la prévention et prise en charge de la douleur - logiciels de prescription pour les antimitotiques, produits sanguins labiles, médicaments dérivés du sang permettant de personnaliser, tracer et optimiser les prescriptions médicales et sécuriser l’administration - réunion hebdomadaire entre le secteur d’hospitalisation conventionnelle et l’hôpital de jour afin d’assurer et coordonner le suivi des enfants en fonction de ses besoins, son traitement et son état général. Conclusion : l’enfant atteint de pathologie maligne pris en charge en hôpital de jour mobilise autour de lui tout un ensemble d’acteurs médicaux, paramédicaux, administratifs, éducatifs tous impliqués dans le parcours de soins de l’enfant. Mots clés : enfant, hôpital de jour, interdisciplinarité, réseau de soins. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 71 Place du cadre infirmier dans le processus d’amélioration de la qualité des soins en Hématooncologie pédiatrique Hôpital d’enfants Rabat Ismail Louani, Hassan Louaziz Hôpital d’Enfants de Rabat Contexte : Institutionnalisation de la démarche qualité dans le CHIS Mise en place d’un programme national de lutte contre le cancer Objectif : Montrer le rôle du cadre infirmier dans le processus de gestion des soins et d’amélioration des performances des soignants (Chantiers réalisés et en cours) Matériel et méthode : Étude qualitative de type descriptive qui vise de décrire la place du cadre infirmier dans le processus de gestion et l’amélioration de la qualité des soins La démarche adoptée pour l’accompagnement et la mobilisation des soignants autour de la qualité des soins La méthodologie de travail consiste à mobiliser l’équipe infirmière de service d’hématologie et d’oncologie pédiatrique autour de 06 axes de travail. Chaque comité avec un référant responsable sur l’avancement et la réalisation du plan d’action.les domaines d’activités concernent la lutte contre l’infection nosocomiale, la documentation, l’éducation, la communication et l’élaboration des protocoles et procédures. Le principe est d’améliorer la qualité de soins en adoptant une démarche de qualité dans la résolution des problèmes. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 72 Les chambres implantables Ibrahim Elghissassi, Hanane Inrhaoun, Hassan Errihani Service d’oncologie médicale, Institut National d’oncologie Rabat, Maroc La chambre implantable ou chambre à cathéter implantable (CCI) est un réservoir totalement implanté sous la peau, destiné à assurer un accès vasculaire permanent permettant la réalisation de traitements médicaux ambulatoires tout en préservant les veines périphériques. Leur utilisation, en particulier en cancérologie, est capitale car la pris en charge des patients est généralement complexe et longue et on a souvent recours à des prélèvements répétés, des transfusions sanguines ou encore de la nutrition parentérale. La mise en place de la CCI nécessite une intervention sous anesthésie locale et parfois générale (notamment chez l’enfant) et passe par plusieurs étapes bien codifiées en fonction de la technique de pose. Un contrôle radiographique du bon positionnement du dispositif est systématique. Les soins infirmiers permettant d’assurer la manipulation de la CCI dans des conditions d’hygiène et de sécurité optimales doivent être connus et respectées. Les complications sont de deux types : infectieuses (locales et générales) et non infectieuses dominées par la thrombose et le retournement du cathéter. Le dépistage et la prise en charge précoce de ces complications est indispensable afin d’éviter une morbidité et une mortalité propres aux CCI. L’information, l’éducation et l’implication du patient est également primordiale pour un meilleur bénéfice de ces dispositifs. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 73 Rôle et défis de l’infirmier en HDJ/INO de Rabat Rachid ISMAILI Institut National d’oncologie Rabat, Maroc La chimiothérapie demeure la pierre angulaire dans le traitement du cancer, tant pour les lésions précoces qu'avancées. Etre traité en ambulatoire est un progrès majeur dans la qualité de vie des patients cancéreux, rôle qu'assume l'hôpital de Jour de l’INO de Rabat. Devant, l'évolution continue des soins des patients cancéreux, toute l'équipe multidisciplinaire de l'hôpital de jour de l’INO, et en particulier les infirmiers (ères) polyvalents, ont des rôles prépondérants à savoir : Le soutien moral : les rôles du personnel infirmier sont multiples mais consistent, en premier lieu, en un soutien moral aux patients. Il doit atténuer les peurs des patients lorsque ceux-ci se présentent à l'Hôpital de Jour, surtout lors du premier traitement ; Il doit être rassurant pour mettre le patient en confiance tout en l'informant le plus correctement possible ; Il doit être à l'écoute du patient et de ses besoins pour pouvoir y répondre et être le relais vers le médecin ; Préparation des anticancéreux selon la procédure de préparation en respect des bonnes pratiques de préparation ; Le personnel infirmier doit continuellement actualiser ses connaissances en matière de traitements en cours, mais également être apte à répondre, le plus fidèlement possible, aux protocoles d'administration et assurer la surveillance qu'impose l'administration de nouvelles molécules. Il doit aussi pouvoir s'adapter aux nouvelles techniques. Il doit être organisé, ordonné et rigoureux, pour travailler avec un maximum de sécurité. Les défis de l’infirmier en HDJ Population très exigeante (développement de NTIC) ; Volume des patients; Favoriser l’acquisition des savoirs nécessaires à l’exercice du rôle de l’infirmier en oncologie (FC); Réponse aux besoins des personnes atteintes de cancer et à ceux de leurs familles (Infirmier référent ou infirmier Pivot); D’une manière, succincte la fonction de l’infirmier en oncologie se distingue, d’une part, par son caractère relationnel, d’accompagnement du patient atteint de cancer et de sa famille, aux différentes étapes de sa maladie, et d’autre part, par l’accomplissement des actes techniques en évolution constante et rapide. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 74 Environnement et enfant Naima LAMDOUAR BOUAZZAOUI Centre National de Référence en Néonatologie et Nutrition Résumé non reçu 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 75 Tabac et grossesse : point de vu du gynécologue et stratégie de prise en charge M.Elbouzidi, M.Elcadi, A.Elghanmi, Aicha Kharbach Maternité Souissi de Rabat Introduction : Compte tenu de l’augmentation du tabagisme féminin, et de la gravité de ses conséquences, la possibilité d’un effet tératogène du tabac en cours de grossesse a donné lieu à de nombreuses études depuis une trentaine d’années. En effet, malgré un arrêt du tabac pour une proportion non négligeable de femmes à la découverte de leur grossesse, les phases précoces du développement, donc tout ou partie de l’organogenèse, sont généralement exposées. - Quelles sont les données épidémiologiques concernant le tabagisme maternel ? - Quelles sont les conséquences du tabagisme sur la fertilité, la grossesse, l’accouchement et l’allaitement? - Quelle stratégie de dépistage et de en charge les femmes enceintes fumeuses ? Epidémiologie : Ces 30 dernières années, la proportion des femmes fumeuses en âge de procréation a été multipliée par trois [1] et près de 46 % des jeunes filles fument, ce sont les femmes enceintes de demain. Le 1/3 des femmes s’arrêtent spontanément pendant la grossesse et un grand nombre d’entre elles sont demandeuses d’aide, mais faute d’une prise en charge adaptée, elles ne sont pas assez soutenues dans leur démarche .et deux ans après l’accouchement, le taux de tabagisme remonte à plus de 20 %. Conséquences du tabagisme Les études ont montré un lien de cause à effet significatif entre les constituants toxiques du tabac et les troubles de la fécondité, la survenue de complications gravidiques et les risques d’atteintes du fœtus et du nourrisson. Une relation dose-effet et une réversibilité à l’arrêt du tabac ont été mises en évidence. Ce risque a également été évoqué pour le tabagisme passif. Une prise en charge des femmes enceintes fumeuses s’impose donc en urgence, avec un impératif : un arrêt complet du tabac. Stratégie de dépistage et de pise en charge Cette stratégie passe par deux étapes : - - D’abord une démarche de prise de conscience pour développer les connaissances minimales des méfaits du tabac et leur traitement et évaluer les connaissances des futures mères. Puis l’organisation d’une aide efficace au sevrage, par la mise en place d’une stratégie de dépistage et de surveillance des femmes tabagiques d’une part; et une stratégie d’accompagnement au sevrage d’autre part. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 76 Puis l’organisation d’une aide efficace au sevrage, par la mise en place d’une stratégie de dépistage et de surveillance des femmes tabagiques d’une part; et une stratégie d’accompagnement au sevrage d’autre part. EN CONSULTATION PRÉNATALE La stratégie commence par l’informer sur les méfaits du tabac puis on proposer une mesure du taux de monoxyde de carbone à la première consultation et on évaluer la dépendance. Les effets bénéfiques du sevrage tabagique lors de la grossesse sont rapides et ceci quel qu’en soit le moment, on éclaircit La possibilité d’aide au sevrage. La prescrire des substituts nicotiniques est autorisés chez la femme enceinte depuis 1997 (Pour un sevrage confortable). EN PRÉPARATION À LA NAISSANCE Aborder le problème du tabagisme actif et passif chez la femme enceinte et expliquer les conséquences néfastes du tabac et en particulier du CO pour elles et leurs enfants on renforçant cette information par une mesure du CO dans l’air expiré. EN SALLE DE NAISSANCES La mesure du CO expiré doit être proposée; et si le taux est supérieur à 10 ppm (intoxication tabagique certaine) et que le travail est retardé, il sera proposé un patch de substitution jusqu’à l’accouchement. Si un déclenchement est programmé et que le taux de CO à l’admission est supérieur à 20 ppm, celui-ci sera retardé de 24 heures, avec mise à disposition de substituts nicotiniques afin d’éviter l’hypoxie en cours de travail. Si le taux de monoxyde de carbone est supérieur à 10 ppm, il y a indication thérapeutique d’une oxygénothérapie. DANS LES SUITES DE COUCHES Les raisons de rechute étant multiples durant cette période : prise de poids, signes dépressifs, tabagisme du conjoint ou de l’environnement. Il ne faux pas hésiter à represcrire le traitement substitutif si nécessaire. Durant cette période l’abstinence tabagique diminue le risque d’accident thromboembolique. Il faux encourager l’allaitement maternel qui est bénéfique pour la mère et le bébé, car il diminue le risque de reprise du tabagisme. STRATÉGIE D’ACCOMPAGNEMENT AU SEVRAGE D’une part il faux expliquer la dépendance physique, comportementale, psychologique, les risques sur la grossesse, les bénéfices du sevrage, les différents moyens d’aide à l’arrêt et aborder d’autre part la question du tabac et allaitement maternel pour proposer un accompagnement psychologique. Conclusion 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 77 En raison des risques que fait courir la poursuite du tabac au cours de la grossesse, il est fondamental d’informer et de prendre en charge les femmes enceintes fumeuses, quel que soit le terme. Le Conseil minimal : Fumez-vous ? Voulez vous arrêter ? Voulez vous de l’aide ? De nombreuses études montrent que cette brève intervention augmente le pourcentage d’arrêts soutenus. La mesure du CO expiré a une grande valeur diagnostique car elle objective le degré d’intoxication. Sa lecture est immédiate, son coût faible, sa méthode non invasive, Il a aussi un intérêt thérapeutique car il fait prendre conscience des risques pour son enfant qui peut entraîner une demande d’aide au sevrage. Les consultations et les unités de tabacologie, quand elles existent, pourraient représenter le pivot et la référence de cette prise en charge en élaborant entre autre, des protocoles de sevrage à la disposition des professionnels de santé. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 78 Femmes enceintes et usage de substances psycho-actives : Quels risques pour le futur enfant ? Adil El ammouri, Maria Sabir, Fatime-Zahra El omari Hôpital de Psychiatrie Arrazi de Salé Contexte: La consommation de substances psycho-actives chez les femmes enceintes est reconnue comme un problème de santé publique dans certains pays Européens. Dans notre contexte marocain, peu d’études se sont intéressées jusqu'à aujourd’hui à l’ampleur de ce phénomène. Objectif(s) : Déterminer la prévalence de la consommation des substances psychoactives, le statut sociodémographique des femmes enceintes connaissant ou ayant connu un usage problématique de substances psycho-actives, et leurs mode de consommation des substances psychoactives ainsi que les risques et complications au cours de la grossesse. Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude de prévalence prospective étendue sur deux mois (Septembre et octobre 2010) intéressant les femmes enceintes consultantes au niveau de services hospitaliers de gynéco-obstétrique choisis aléatoirement dans la région de rabat salé (Maroc). Les données sociodémographiques et les habitudes de prise de substances psychoactives ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire rempli auprès des femmes enceintes connaissant ou ayant connu un usage problématique de substances psycho-actives. Résultats préliminaires: Il faudrait tout d’abord souligner les difficultés que nous avons rencontrées pour recruter des femmes enceintes toxicomanes. Cette difficulté est soutenue par deux faits majeurs : l’absence de structure spécialisée dans la prise en charge de cette catégorie particulière de femmes enceintes, et la réticence des femmes interrogées à parler ouvertement de leurs conduites addictives par crainte de stigmatisation de la part de l’équipe soignante. Les premiers résultats montrent que les femmes interrogées sont âgées de 17 à 38 ans, sont pour la majorité d’entre elles, mariées. Les relations qui les lient à leurs familles sont conflictuelles .La plupart d’entre elle signalent avoir éprouvé des problèmes importants de santé psychologique au cours de leurs grossesses et être victime d’abus physique ou sexuel durant leur enfance. Les substances consommées rapportées étaient principalement le tabac et cannabis. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 79 Evaluation et prévention des nuisances sonores dans une Unité de soins intensifs néonataux Jean SARLANGUE, Sylvie SANGARE, Roselyne ROUX, Isabelle BUISSON VALLES CHU de Bordeaux Contexte: La stimulation trop précoce d’un système sensoriel, notamment auditif, pourrait induire chez le prématuré des déficits ou des désordres des autres organes sensoriels en cours de maturation .L’OMS préconise un seuil de 45dB le jour et de 35 dB la nuit, les normes canadiennes imposent un seuil de 65 dB dans les unités de néonatologie. Matériel et méthode : Travail collaboratif avec la Médecine du travail du CHU et l’IUT Hygiène Santé Environnement de l’Université Bordeaux 1. Analyse de l’organisation spatiale et temporelle de l’activité de l’Unité B de soins intensifs néonataux permettant de repérer les lieux et les moments les plus bruyants. Installation d’un sonomètre sur un trépied réglé à la hauteur des tables chauffantes sur lesquelles se trouvaient les prématurés et enregistrement prolongé du niveau sonore : - de 6h30 à 12h dans un box de 4 nouveaux nés (site 1) de 6h30 à 12h dans une chambre double située au milieu de l’Unité (site 2) de 11h30 à 16h dans une chambre double située à coté de l’office (site 3) Résultats Le bruit de fond d’origine humaine (voix) est mesuré à 50dB en moyenne. Le niveau sonore global est souvent supérieur, sur les 3 sites, avec des pics parfois beaucoup plus élevés. Les sources de bruit d’origine matérielle sont représentées par les sonneries des alarmes des appareils de monitorage et des téléphones, les claquements des portes de placard et des couvercles de poubelles mais aussi par le passage de l’eau dans les conduites lors de la toilette (jusqu’à 95dB !)et du vent dans les fenêtres … La pose de « gouttes » en plastique sur les portes et des travaux de plomberie ont atténué les bruits matériels. L’installation d’un répétiteur central d’alarmes est envisagée. Une sensibilisation du personnel soignant a été mise en place : réunion de restitution des résultats et affichage du document les résumant « la priorité : le confort des bébés ». 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 80 Conclusion Le prématuré en USI découvre des expériences sensorielles qui le placent dans un état d’éveil permanent où sa régulation homéostasique est compromise. Les niveaux sonores de haute intensité peuvent être prévenus par une analyse des sources de bruit et des mesures correctives, portant en particulier sur la sensibilisation du personnel soignant. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 81 L’Immigration et l’accès aux soins Carla Cristina Reis Hôpitaux Universitaires de Genève Contexte: Femmes enceintes en Situation illégale en Suisse Objectif : Favoriser l’accès aux soins Matériel et méthode : Power Point et Poster Résultats : Création d’un suivi prénatal (consultations obstétricales) et Post-Partum assuré par des Sages-femmes parlant plusieurs langues (Portugais, Espagnol , Anglais Italien) afin de mettre en confiance cette population. Conclusion : Travail en réseau pluridisciplinaire avec une collaboration étroite entre Assistants Sociaux, Médecins, infirmières de Santé communautaire et Sages-femmes. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 82 Allergies et virus chez l’enfant Chafiq Mahraoui Service de Pédiatrie I Hôpital d’Enfants de Rabat Les perturbations induites par l’agression virale pourraient provoquer, révéler ou amplifier une hyperréactivité bronchique et/ou provoquer une inflammation bronchique Plusieurs études ont montré la relation entre bronchiolites et médiateurs proinflammatoires : leucotriennes C4, protéine cotionique des éosinophiles, tryptase et autres marqueurs de l’inflammation dont les cytokines. La récurrence des infections, aggravée parfois par des facteurs environnementaux comme la pollution, le tabagisme passif ou des contacts allergéniques, peut provoquer une hyperréactivité bronchique persistante associée à une inflammation chronique. Par ailleurs, il est prouvé actuellement que les lésions épithéliales provoquées par certains virus respiratoires favorisent la rétention et la pénétration des allergènes, la production des IgE et finalement la réaction allergique Un courant d’opinion soutient l’hypothèse que les infections virales « protègeraient » contre la survenue d’allergie chez le jeune enfant Les mécanismes par lesquels les virus peuvent intervenir dans la genèse de l’asthme et des allergies sont d’une grande complexité Il semble que les infections virales soient une condition nécessaire et non suffisante pour la genèse de l’asthme, des phénomènes périnataux seraient déterminants. Quoiqu’il en soit, une fois que les symptômes de l’allergie soient déclarés, les infections virales n’ont certainement plus ce rôle protecteur bien au contraire. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 83 Maltraitance : Qu’en est-il au Maroc ? Amina Malqi TAZI Observatoire National des Droits de l’Enfants Résumé non reçu 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 84 Diagnostic et prise en charge pluridisciplinaire de l’enfant maltraité en milieu hospitalier Danielle BRUMIOUL - ROCOUR Hôpital de la Citabelle Liège Belgique Contexte : Hôpital publique – 4ème ville de Belgique Objectif : La reconnaissance de la maltraitance, la protection de l’enfant Matériel et méthode : L’approche multidisciplinaire : comment réaliser un bilan psychomédico-social ? Résultats : Transmission des résultats du bilan pluridisciplinaire aux autorités et services extérieurs Conclusion : Orientation adéquate de l’enfant pour un maximum de protection 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 85 Difficultés de communication avec les populations migrantes : amélioration de la prise en charge des populations migrantes dans un service d’urgence pédiatrique Florence Conilleau, Jean Yves Siriez, Membres du groupe de travail : Vanessa Gay, Nathalie Grégoire, Monique Djenekou, Arouny Keohavong, Anne Sophie Genevois, Elodie Boullay, Carol Jones, Betty Gros, Maimouna Timera, Fatiha Sahraoui, Laurence Morin, Xavier Belettre, Giuliano Galli, Laurene Pull, Malika Achoui. Robert-DEBRE Paris Introduction : Avec 66 565 consultations en 2007 (12 % de plus qu’en 2006) et 73 738 en 2008 le S.A.U.de l’hôpital Robert-Debré Paris (75019), est un des plus importants services d’urgence pédiatrique d’Europe. En 1997 une première enquête effectuée par la Direction de la Clientèle de L’hôpital avait permis d’établir que la moitié au moins des familles accueillies, étaient originaires d’un autre pays que la France et s’exprimaient mal en français. En 2008, une étude prospective réalisée par notre groupe de travail précise que 80 % des enfants accueillis sont originaire d’un pays non européen : 35 % Maghreb, 35% Afrique sub-saharienne, 5 % de chine, 5 % Inde Tamoul sri-lankais, quant au 20 % d’enfant européens beaucoup d’entres eux viennent des pays d’Europe de l’est en particulier la Roumanie. Objectifs : - Améliorer et renforcer la qualité de la prise en charge de l’enfant migrant et de leurs familles. Impliquer les soignants au quotidien dans la prise en charge de ces populations migrantes. Réflexion commune pour mieux accueillir les populations d’origine différentes et répondre à leurs besoins Matériel et Méthode : - Etude prospective des dossiers des patients passés au SAU en 2008 (source d’information dossiers Urqual) Elaboration d’outils à destination des soignants. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 86 Analyse : LES DIFFICULTES RENCONTREES Afin de préciser ces difficultés de compréhension et d’y apporter des solutions, nous décidons de faire une enquête sous forme d’un questionnaire auprès des différentes catégories professionnelles du service. Cette enquête a permis de préciser que 70 % du personnel rencontre des difficultés de compréhension plusieurs fois par jour ce qui est préoccupant. Cette situation est fréquente avec la population asiatique, notamment les enfants originaire de Chine, avec les ressortissants roumains et avec la population d’origine cinghalaise. Il s’agit de populations récemment immigrées, qui représentent environ 10 % de nos consultants. En revanche les populations du Maghreb et de l’Afrique Noire, d’où sont originaires 70% de nos enfants, rencontrent moins de problème ; ce sont en règle générale des migrants de deuxième ou de troisième génération, qui manient avec plus de facilité la langue française. DES SOLUTIONS IMPARFAITES Pour faire face à la barrière de la langue, le personnel des urgences a recours à un certain nombre de moyens, dont aucun n’est pleinement satisfaisant, comme la gestuelle, comme faire appel à une aide : le traducteur (personne ressource sur l’hôpital ou un service payant d’interprète ou parfois l’enfant...) Malgré les moyens plus ou moins adaptés mis en œuvre, nous devons admettre que beaucoup de familles se font mal comprendre ; plus grave, de nombreux petits patients quittent le service sans que nous soyons certains que le diagnostic et les traitements prescrits aient été bien assimilés. Résultats/Actions : Afin d’améliorer la prise en charge de ces enfants, notre groupe de travail a mis en place plusieurs outils : Un poster destiné à colliger les mots, les situations les plus fréquemment utilisées à l’accueil du SAU. Il sera installé à l’accueil administratif, en box infirmière d’orientation et d’accueil, dans le bureau médical et à la régulation. Il traduira en neuf langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, ouolof, roumain, russe, tamoul et turc) les mots les plus fréquemment utilisés par le personnel des urgences pour comprendre rapidement les raisons de la consultation (image) et ainsi répondre à la demande de soin. Des ordonnances types, rédigées, elles aussi en neuf langues, destinées à expliquer aux parents comment prendre en charge leur enfant à domicile (fièvre, convulsion, déshydratation, asthme, bronchiolite, surveillance d’un traumatisme crânien, surveillance d’un plâtre). 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 87 Des fiches de surveillance traduites en neuf langues, avec des schémas destinés à expliquer comment se servir d’un matériel. Par exemple : comment se servir et entretenir un baby haler, comment dégager le nez obstrué d’un enfant (désobstruction rhinopharyngée), comment installer un enfant en proclive à 30%, en se servant des moyens que l’on trouve à la maison, comment faire pour préparer un biberon, comment faire pour hydrater un enfant dans des pathologies comme la gastroentérite. Dans le cadre de la consultation des enfants voyageurs mises en place en juillet 2010 par les médecins du pôle PPAMI (médecine interne), une information préventive est réalisée par les infirmières et les aides soignantes du service des urgences pédiatrique : Diaporama expliquant aux enfants voyageurs et à leurs familles ce qu’il faut faire pour ne pas contracter des pathologies comme la bilharziose, le paludisme, la rage, et pour se protéger des accidents domestiques et des accidents de la route. Conclusion : La forte mobilisation du personnel des urgences, autour de ce projet nous a permis de débuter l’expertise de ces supports, ce qui nous conduira probablement à en modifier certains. Il faudra avec l’aide d’interprètes bénévoles ou professionnels et au travers d’une enquête menée auprès du personnel du SAU, des parents et des enfants en âge de comprendre, évaluer l’impact de ce projet. Cette enquête devra mesurer en particulier l’amélioration du temps d’attente à l’accueil du patient et la durée de la consultation, ainsi que l’efficacité des conseils et des traitements prodigués aux enfants. Une deuxième évaluation prospective sera donc nécessaire pour pouvoir réajuster notre prise en charge des enfants migrants aux SAU et ainsi tendre vers un accueil optimal. Mots clés : migrants – population migrante – accueil – communication – urgence – 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 88 L’enfant Secoué en Question Aline Rousson Hôpital Femme Mère Enfant CHU de Lyon Contexte: Près de 40ans après sa description par Caffey, le syndrome de l’enfant secoué pose encore beaucoup de problèmes aux pédiatres sur le plan diagnostic, épidémiologique, physiopathologique et sur le plan de la prise en charge médico-juridique. Objectifs : Essai de mise au point sur les réponses que l’on peut apporter à ce jour sur les questions qui se posent. Matériel et méthode : A l’aide d’un Powerpoint dégager les éléments de réponse apportés par l’analyse des situations étudiées par la Commission Protection de l’Enfance de l’HFME et la synthèse des questions débattues lors de l’audition publique organisée à Lyon par la SOFMER en Octobre 2009 sur le syndrome du bébé secoué. Résultats : 1/ Concernant le diagnostic devant un tableau clinique compatible, les critères diagnostiques reposent sur l’analyse très précise des lésions neurologiques en TDM, complétée d’une IRM cérébro-médullaire précoce et sur la description du fond d’œil qui doit être réalisé précocement par un ophtalmologiste expérimenté. 2/ Le bilan à réaliser doit comprendre dans tous les cas outre l’imagerie cérébrale, des radios du squelette, un fond d’œil, un examen cutané, un bilan d’hémostase et un bilan métabolique et une discussion en équipe pluridisciplinaire. 3/ L’élargissement des espaces arachnoïdiens comme facteurs favorisant n’est pas prouvé dans la littérature, même si cet aspect est retrouvé de manière plus fréquente que dans la population générale. 4/ L’évolution à long terme du syndrome de l’enfant secoué est probablement plus péjorative si les enfants sont revus très à distance du diagnostic. 5/ Le signalement aux autorités judiciaires doit être la règle dès que le diagnostic est considéré comme très probable ou possible. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 89 Conclusion : Les éléments de réponse sont toujours en attente de validation par l’HAS (Haute Autorité à la Santé), mais le rapport de l’audition publique d’Octobre 2009 devrait permettre d’obtenir des éléments de consensus concernant le diagnostic clinique et radiologique et la conduite à tenir médico-légale devant un tableau d’enfant secoué. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 90 Facteurs associés aux comportements à risque chez les adolescents Doris El-Choueifaty Hôtel Dieu de France L’adolescence est une période de développement caractérisée par des changements sur les plans physique, psychologique, social, culturel et cognitif. Elle est aussi une période où les menaces à la santé et au bien-être des adolescents dérivent de leur adoption des comportements à risque (CAR) ; les CAR étant tout comportement qui est socialement défini comme un problème, une source de souci ou comme étant indésirable par les normes sociales et ou légales de la société et des établissements d’autorité. Ils sont rangés en six catégories : la consommation de tabac, les consommations d’alcool et de drogue, les comportements alimentaires malsains, les comportements sexuels contribuant aux grossesses involontaires et aux maladies sexuellement transmissibles incluant l’infection au HIV, l’inactivité physique et les comportements contribuant à la violence et aux blessures involontaires. Une myriade de facteurs constituent de multiples prédicteurs pour l’adoption de CAR chez les adolescents : il s’agit entre autre des facteurs sociodémographiques tels que l’âge, le genre, la classe scolaire et la structure familiale et des facteurs familiaux tel que le contrôle parental. Etant donné l’aspect complexe de l’adoption des CAR durant l’adolescence, la théorie du CAR, cadre de référence développé par Richard Jessor en 1960, aide à la compréhension de ce phénomène au travers de l’étalage des différents contextes sociaux saillants dans le quotidien de la vie de l’adolescent. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 91 Prise en charge multidisciplinaire des enfants victimes de maltraitance : La collaboration du pédiatre et du juriste - l’expérience genevoise Brigitte Levasseur-Racine1, Madeleine Mirabaud2 1 ; Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) 2 ; Groupe de Protection de l’Enfant (GPE), HUG Contexte : A Genève, les HUG sont le seul hôpital public auquel toute la population peut s’adresser. A l’Hôpital des Enfants il existe, depuis plusieurs dizaines d’années, une équipe pluridisciplinaire spécialisée dans la détection et l’évaluation des enfants victimes de maltraitance (le Groupe Protection de l’Enfant, ci-après GPE). Le GPE est composé de médecins, assistantes sociales et infirmières. Ce groupe peut faire appel en tout temps à la conseillère juridique des HUG. Objectif : Assurer la sécurité de l’enfant - patient et, le cas échéant, d’autres enfants potentiellement victimes, tout en maintenant le lien thérapeutique avec l’enfant et ses parents, dans le respect du cadre légal. Matériel et méthode : Toute relation de l’équipe médico-soignante avec le patient implique le respect du secret professionnel. En droit suisse, la violation du secret professionnel est une infraction pénale passible d’une peine privative de liberté de 3 ans au plus. Ce n’est qu’en 1990 que la Suisse a introduit dans son Code pénal, une disposition qui permet aux personnes astreintes au secret professionnel de signaler les infractions dont les mineurs sont victimes, et ce, au Tribunal civil (Tribunal Tutélaire), qui est en charge des relations parents/enfants. Certains cantons suisses sont allés plus loin rendant obligatoire le signalement de toute situation de maltraitance aux services sociaux par les professionnels. A Genève, il n’y a pas de législation particulière imposant une telle démarche ; l’équipe médico-soignante a donc le choix de signaler ou non une situation au Tribunal tutélaire, ceci même sans l’accord des représentants légaux de l’enfant. Les professionnels évaluent donc la situation et prennent toutes les mesures permettant de protéger l’enfant (hospitalisation ou autres). Dès qu’il s’agit d’une situation d’une certaine gravité, le GPE cherche à obtenir l’accord de l’un des représentants légaux au moins, pour qu’il soit fait appel au réseau extérieur, soit dans plus de 2/3 des cas au service de protection des mineurs. Si les parents s’y opposent, ils sont informés que l’équipe a le droit de saisir le Tribunal tutélaire, même sans leur accord. Dans ces situations particulièrement difficiles, l’interaction entre le pédiatre et le juriste permet d’élargir la réflexion, avant de prendre la décision de signaler ou non une situation aux autorités judiciaires. Le juriste peut encourager l’équipe à faire une démarche vers un milieu qui lui est peu familier, dans un contexte qu’elle ne maîtrise pas complètement (par exemple, implication en matière d’autorité parentale, conséquences pénales pour l’auteur de l’infraction). Certaines situations font également l’objet d’une procédure pénale. La conseillère juridique des HUG est alors l’interlocutrice du magistrat en charge de l’instruction. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 92 Résultats Aux HUG, le GPE est amené à examiner environ 160-180 cas de suspicion de maltraitance ou de maltraitance avérée, par année. Seules 10 à 20 situations par an nécessitent un signalement au Tribunal Tutélaire, soit parce que l’accord des représentants légaux ne peut pas être obtenu pour faire appel au réseau extérieur, soit parce que les situations sont d’une telle gravité que le recours à des mesures judiciaires semble indispensable. Tous les signalements au Tribunal tutélaire sont examinés par le GPE. Les cas les plus délicats sous l’angle juridique sont examinés conjointement avec la conseillère juridique. La réflexion vise à trouver la meilleure solution possible dans l’intérêt des enfants, tout en veillant à la cohérence de la position des HUG face aux autorités judiciaires, tant civiles que pénales. Conclusion : Dans la prise en charge intra-hospitalière d’enfants victimes de maltraitance, la collaboration entre le juriste et le pédiatre s’est révélée fructueuse de part et d’autre, du fait de l’élargissement de la réflexion et de l’accès pour le médecin à une meilleure compréhension du milieu judiciaire, impliqué dans ce type de situations. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 93 Modes de consommation et représentations du cannabis chez les adolescents Fouad LABOUDI, Widyane SOULAMI, M.BENAISSA, Maria SABIR, Abderrazzak OUANNAS Hôpital psychiatrique Ar-razi de Salé , CHU Rabat-Salé , Maroc Contexte: L’adolescence est l’âge des tentations, des découvertes, des expériences. Il est normal que les adolescents soient attirés par le cannabis Les risques liés à la consommation de cannabis chez un adolescent sont importants, quoi qu’on en dise. Certains consommateurs adultes prétendent qu’il leur suffit de limiter la quantité pour que cette drogue n’ait pas d’effets négatifs dans leur vie. Au-delà du plaisir immédiat que lui procure cette substance psycho-active, on ignore les conséquences : Altération de la perception, de l'attention et de la mémoire immédiat, Intoxication aiguë, Troubles relationnels, scolaires, professionnels, Dépendance, Troubles mentaux chez les sujets prédisposés et Perturbations broncho-pulmonaires Objectif(s) : Le but de ce travail est d évaluer le mode de consommation du cannabis et les représentations dans un échantillon d adolescents. Matériel et méthode : Une enquête transversale par un hétéro- questionnaire et par le CIDI est réalisée auprès d un échantillon de 100 lycéens pour évaluer les modalités de consommation du cannabis, et les représentations concernant le cannabis avec le questionnaire de croyances pour toxicomanies. Résultats : Les résultats sont en cours Conclusion : En cours 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 94 La prise en charge des enfants abandonnés AMINA BOUQDIR Hôpital d’Enfants de Rabat Introduction Définition de l’enfant abandonné Circuit de l’enfant abandonné: Abandon en dehors de l’hôpital (cas police) Abandon au sein de l’hôpital Le rôle de l’Assistante Sociale dans la prise en charge de l’enfant abandonné: Hospitalisation, Réinsertion familiale, Aide matérielle (lait, couches, médicaments…) Signalement du cas aux autorités Placement au sein des maisons de protection de l’enfance (goutte de lait/centre Lalla Meriem) Conclusion 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 95 Enfants de la rue : réalités marocaines Adil El Ammouri; Siham Belbachir ; Abderrazzak Ouanass Hôpital psychiatrique Ar-razi de Salé , CHU Rabat-Salé , Maroc Contexte « Les enfants de la rue » est un phénomène mondiale dont les proportions varient d’un pays à un autre, et les causes sont complexes. Ce phénomène est le résultat du cumul de plusieurs facteurs : sociaux, économiques, ou même politiques, interdépendants. Cependant La famille reste au centre du problème des enfants de la rue et de nombreux travaux ont montré que la destruction de la cellule familiale se révèle être le principal moteur du processus de production d'enfant de la rue. L’objectif de ce travail, est de dresser un véritable état des lieux de ce phénomène en insistant sur le rôle de la famille, et de décrire les efforts déjà faits tout en proposant des pistes d’action à mettre en place. Matériel et méthodes A travers un travail de terrain, nous avons approché ces enfants au sein des institutions qui les prennent en charge, pour recueillir les raisons qui les ont poussés à quitter le domicile parental vers un nouveau milieu labyrinthique. Ainsi c’est une enquête transversale, menée dans la région de rabat-salé, ou nous sommes entrés en contact des enfants de la rue, grâce à l’aide des éducateurs de l’AMESIP (Association Marocaine d’aide aux Enfant en Situation Précaire). Au total 64 enfants âgés entre 5 et 15 ans, vivants en dehors du domicile familial ont été recrutés, auxquels on a fait passer un questionnaire en plusieurs items. L’analyse des résultats s’est faite à l’aide du logiciel statistique SPSS 13.0 Les résultats ont montré que les enfants inclus dans cette étude sont de sexe masculin, sont âgé en moyenne de 13,75 ans ± 2, issus pour la majorité d’entre eux de milieu urbain démuni .Les problèmes de maltraitance et de négligence étaient à l’origine du départ de 93,6% des enfants vers le milieu de la rue. Soixante quinze pour cent d’entre eux, notamment ceux qui ont passé plus de temps dans la rue, pensent à revenir un jour au domicile familial .66% d’entre eux sont confrontés aux problèmes de l’usage de drogues, et la consommation de plusieurs substances à la fois reste le mode prédominant. Conclusion : Le phénomène des enfants de la rue est un problème, complexe dans sa genèse et son évolution impliquant ainsi des interventions multiples par divers acteurs et a plusieurs niveaux, comme en témoigne actuellement l’expérience marocaine. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 96 Réinsertion sociale des enfants de la rue Touria BOUABID Association Marocaine des Enfants en Situation Précaire Résumé non reçu 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 97 Prise en charge des mères célibataires Aicha ECH-CHANNA Association Solidarité Féminine Résumé non reçu 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 98 Analyse d’une situation de maltraitance subie par un bébé de 6 mois Odile PERRUSSON, Nicole BERNOT, Pôle de chirurgie, Hôpital Robert Debré Une petite fille de 6 mois est admise dans le service de Chirurgie Orthopédique du Professeur Penneçot à l’hôpital Robert DEBRE avec 10 fractures d’âge différent. De nombreux professionnels sont amenés à intervenir dans la prise en charge des enfants maltraités : les pédiatres, chirurgiens, radiologues, ophtalmologistes, neurologues, mais aussi les psychologues, les assistantes sociales et, bien sûr, les équipes soignantes qui ont un rôle important dans l’observation quotidienne de l’enfant et de sa famille. La présence d’une équipe pluridisciplinaire minimise les risques d’erreur de diagnostique. Un signalement à la Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes est effectué. Une enquête de la Brigade des mineurs permet d’établir la responsabilité de la mère. Le Juge d’instruction ordonne un interdit de visite pour la mère. La psychologue du service organise des entretiens téléphoniques réguliers avec la mère qui permettent de retrouver beaucoup d’indicateurs de risque et d’analyser les facteurs déclenchants de la maltraitance : un jeune couple qui communique peu, un premier enfant, une grossesse « accident », un accouchement par césarienne à 36 semaines pour prééclampsie, un bébé d’1Kg 500 hospitalisé un mois en néonatalogie, un retour à domicile mal anticipé avec un bébé qui s’alimente mal ou refuse de manger Cet ensemble d’éléments et d’autres … conduiront la mère à des passages à l’acte violent. La dépression « masquée » de la mère n’a pas permis aux différents professionnels de repérer la souffrance de la mère et du BB. Les paroles de la mère illustreront largement notre propos. Notre attention se portera également sur cette petite fille née prématurément, sur son évolution : sur les conséquences des maltraitances de sa mère alternativement « bonne mère et mauvaise mère » 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 99 et sur les répercussions des trois hospitalisations avec toutes les discontinuités qu’elles engendrent dans les soins quotidiens d’un bébé même si les équipes sont très attentives Rôle de l’équipe soignante pendant l’hospitalisation d’un enfant maltraité Mise en place d’un diagramme de soins journalier reprenant les différents comportements de l’enfant et son évolution (phase d’éveil, endormissement, alimentation) Mise en place d’un accompagnement par la présence d’une aide soignante référente pour le nursing Mise en commun de la prise en charge avec l’équipe pluri disciplinaire…. Le bébé a été placé par le Juge pour enfants dans une pouponnière avec un projet d’hospitalisation mère/enfant. Le juge d’instruction continue l’enquête avec des poursuites pénales éventuelles pour la mère. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 100 La « distraction » : un moyen pour atténuer la peur et la douleur chez l’enfant Annick THIREAU, Anne DARIO Hôpital de jour Pédiatrique Pellegrin CHU de Bordeaux Contexte: Hôpital de jour multidisciplinaire: multiples actes invasifs diagnostics ou thérapeutiques, programmés, chez des enfants, adolescents atteints de maladie chronique. Moyens mis en place : Projet de l’équipe, référentiels instaurés (douleur, peur, anxiété), musique, histoires racontées, chansons, différents objets ludiques, toucher-massage … Objectif : Dans un environnement ludique et imaginaire adapté à son âge : capter et maintenir l’attention de l’enfant lors d’un soin invasif afin de réduire ? la peur et la douleur. Permettre au patient d’être acteur dans le soin et dans la gestion de la douleur Anticiper les soins futurs (vécu, mémorisation) Matériel et méthode : Projet de l’équipe (réunions régulières) Elaboration de sous- groupes de réflexion sur la douleur et les objets de distraction en lien avec les 4 sens. Enquête avant projet et enquête de satisfaction Développement des objets de distraction Résultats : Pour les patients : l’enfant ou l’adolescent coopère, exprime un meilleur vécu (évaluation réalisée), diminution, voir disparition des pleurs, absence d’opposition, amélioration de l’exécution du soin. Pour les parents : diminution de l’inquiétude des parents du fait de leur participation et de l’attitude plus positive de leur enfant. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 101 Pour l’équipe : évolution et approfondissement des différentes techniques de distraction, intégration par l’équipe de cette « philosophie de soins », équipe convaincue par l’efficacité de cette méthode, soins plus acceptables psychologiquement par les soignants. Conclusion Par son efficacité, la "distraction" a renforcé les convictions et développé de nouvelles idées dans l'équipe, faisant appel à nos "âmes " d'enfant et d'adolescent. Ce moyen a favorisé aussi le changement de "l'environnement hospitalier" et ouvert une porte à l'humour et au rire, indispensables pour un meilleur vécu de l'hospitalisation. Notre projet continue d’exister et d’évoluer 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 102 LE DEUIL PERINATAL K-BALADI 1, A-BARKAT 2 , N- LAMDOUAR BOUAZZAOUI 3 1; Hôpital d’enfants de Rabat 2; Centre National de Référence en Néonatologie en Nutrition 3; Centre National de Référence en Néonatologie en Nutrition Introduction générale : Le deuil d’un bébé pendant la grossesse ou quelques jours ou semaines après l’accouchement, n’est pas un deuil du passé, c’est le deuil de l’avenir, le deuil des projets futurs…il ne peut de ce fait se faire en très peu de temps. Ainsi, revivre une grossesse accompagnée d’inquiétudes et de stress est justement le moment où il faudra renégocier la perte qu’on a vécue. Le deuil périnatal entre la 27 eme semaine de gestation et les 7 jours qui suivent la naissance, et l’un des moments les plus atroces qui soient, qu’il s’agissent de mort in vitro, de mort à la naissance ou encore de graves malformations menant au décès futur du nouveau-né, l’acceptation demeure très difficile et épouvante. Le sentiment d’échec, la culpabilité, la colère, la frustration et la dépression, sont des étapes courantes et normales que les parents vivent. D’ailleurs de nombreuses études stipulent que les étapes du deuil périnatal sont semblables au deuil « courant » .Les réactions qu’un deuil périnatal pourrait générer sont pourtant très diverse. L’isolement, le refus de voir le bébé ou encore de le serrer dans ses bras avant son départ, sont autant de réactions qu’il y a d’humain. Il y a des femmes qui s’attribuent la mort de leur bébé en évoquant, par exemple, qu’elles n’ont pas assez bien mangées ou qu’elles ne l’ont pas assez désiré. Bref, trouver des justifications possibles pour comprendre le pourquoi de cet événement est une situation normale et courante. La rapidité de sa survenue et la force des sentiments qui l’accompagne expliquent la difficulté des parents à vivre et à faire un deuil périnatal. En effet, le passage soudain et rapide du bébé rêvé, imaginé et anticipé à une situation de perte explique la difficulté du couple. Toute fois le fait de toucher, de palper et de parler au bébé facilite le processus de guérison, mais si la femme ne le désire pas, il ne faut pas la forcer. Parfois, la réaction normale est de vouloir mettre un second bébé en route. Les spécialistes soulignent qu’il faut plutôt attendre de faire le deuil de l’enfant perdu avant de penser à concevoir à nouveau. Dans ce processus, communiquer le plus possible avec des gens de confiance demeure primordial pour le couple. Le soutien immédiat de la famille est nécessaire. Cette dernière devra exprimer beaucoup de patience devant les propos répétitifs de la maman, du papa et ne doit pas hésiter à les aider à s’exprimer lorsque le besoin se fait sentir. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 103 Réactions vécues en fonction du type de décès périnatal: Les réactions sont vécues différemment en fonction de l’âge de grossesse pendant lequel est survenu le décès. Les fausses couches sont accompagnées d’un sentiment d’échec et d’incapacité féminine. La femme pense que son corps a refusé de mener la grossesse à terme. L’interruption médicale de grossesse : lorsque le médecin annonce à sa patiente que le bébé est atteint de malformations qui l’amèneront tôt ou tard à son décès, diverses réactions sont possibles à commencer par la culpabilité, la baisse de l’estime de soi, le sentiment d’infériorité vis-à-vis des autres mères, la honte dans des cas extrêmes on peut assister à des réactions d’isolement voulu. La mort in vitro : lorsqu’il y a décès dans le ventre maternel, la mère est confrontée à une ambivalence entre la mort et la vie. Le ventre fait office de tombeau, l’enterrement qui suit est souvent difficile… La mort néonatale est perçue différemment par les parents puisque ces derniers ont pu toucher et échanger avec le bébé. Les parents passent par des étapes majeures avant d’accepter la mort de leur bébé. Particularités du deuil périnatal Dans notre société, le deuil est un indicateur d’intensité de l’amour dans le sens ou plus l’amour porté au défunt a été grand, plus fort sera le deuil ressenti. Néanmoins, le deuil périnatal est difficile à partager avec l’entourage, il est souvent mal ou pas reconnu .Pour les parents, l’attachement au bébé commence de plus en plus tôt, et sa perte est un drame. Tout au long de la grossesse, les parents préparent une place à l’enfant à naître : élaboration des projets, les rêves, les préparatifs. Plus la grossesse avance, plus ce bébé devient réel. L’attachement des parents envers le bébé se fait graduellement et s’approfondit pendant toute la grossesse. Les gens croient que le deuil qui suit la perte d’un bébé qu’on a connu que quelques minutes, heures ou jours est moindre que celui d’un enfant plus âgé. L’annonce de décès : L’annonce de décès est très importante et peut influencer le degré de deuil. L’annonce déclenche généralement d’intenses émotions : négation, peur, colère… Le décès d’un bébé crée un vide immense, difficile à combler car les pertes sont nombreuses : l’espoir, les rêves et les fantasmes, le sentiment que la vie ne sera jamais la même…. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 104 Les différentes étapes de deuil : La réaction à un deuil périnatal peut être schématisée comme suit : Le choc initial se manifeste par un conflit de sentiments qui passent de la stupeur, la confusion, le sentiment d’impuissance à des crises de pleurs voire même des cris … La phase de prestation avec principalement un sentiment de révolte. Souvent on cherche un coupable, on se blâme ou on blâme autrui. La tendance à l’isolement, le doute, la frustration, la colère, l’agressivité, la méfiance ,la culpabilité sont autant de réactions ambivalentes qui caractérisent cette phase de deuil. La réorganisation : pendant cette phase constructive, on essaye de donner un sens à la perte, on recherche du soutien, et le sentiment d’anxiété diminue. L’adaptation : à cette étape la vie reprend son cour, mais la douleur de la perte n’est ni effacée, ni oubliée. Il ne faut pas confondre deuil et dépression. Il faut laisser la chance au processus naturel de guérison de suivre son cours sans trop l’entraver. On a toujours besoin d’une aide, car, parfois des symptômes peuvent persister : baisse de concentration, cauchemars, insomnie, culpabilité excessive…. Le deuil n’est pas vécu d’une façon égale chez les deux parents, chacun exprime ses émotions de façon personnelle. La culpabilité de la mère est mal perçue par son mari : la perte du début de grossesse peut être difficilement reconnue par le père. Cette banalisation constitue une source profonde de malentendus au sein du couple. Recommandations : Il faut prendre en charge les deux parents car la société ne reconnaît pas le droit du père au chagrin, il doit retourner très vite au travail. La femme a souvent davantage le droit de parler, d’exprimer ses émotions …. Il faut une équipe pluridisciplinaire (médecin, sage femme, pédiatre et psychologue pour accompagner les parents)… L’annonce du décès étape fondamentale dans le processus de deuil doit se faire dans de bonnes conditions, par des personnes compétentes, le psychologue trouve toute sa place dans cette phase.. La prise en photo de nouveau-nés décédés en salle de naissance, permet à la mère, passée la période aigue de mieux organiser le processus de deuil.. Aviser les parents de nouveau-nés hospitalisés en cas d’aggravation brutale pour les préparer .. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 105 En somme, il faut aider les parents à dire « au revoir à leur enfant » si ils n’ont pas eu suffisamment de temps pour dire « bonjour ». Quelques témoignages : Un papa : bien souvent quand je raconte notre histoire, la première chose qu’on me demande est « ta femme, comment s’en est elle sortie ?un peu comme si un homme ne pouvait pas souffrir aussi de perdre son bébé. Une maman : j’ai perdu deux bébés, personne ne m’a expliquée pourquoi ? J’ai l’impression qu’on ne comprends pas pourquoi je souffre ? On me dit ton nouveau-né tu l’as à peine vue et il a à peine vécu quelques heures. Finalement j’ai compris toute seule, j’ai ôté la vie à ma mère lors de ma naissance, donc je ne peut rêver donner la vie à des bébés !!!!!. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 106 Retentissement fœtal et néonatal de la prise des médicaments et/ou plantes durant la grossesse : enquête auprès de 2370 parturientes A. Mdaghri Alaoui*, A. Thimou*, N. Smires**, A. Bouklouze***, N. Lamdouar Bouazzaoui *Service de Pédiatrie 5, Centre National de Référence en Néonatologie et en Nutrition, Hôpital d’enfants CHIS, Faculté de médecine et de pharmacie Rabat, **Unité de tératovigilance, Centre National Antipoison et de Pharmacovigilance, Ministère de la santé, *** laboratoire de biostatistique et de recherche clinique, Faculté de médecine et de pharmacie Rabat Résumé : L’évaluation de la fréquence de la consommation des médicaments et /ou des plantes durant la grossesse et l’analyse des retentissements fœtal et néonatal coïncidant avec cette prise médicamenteuse ou de plantes, ont été les objectifs assignés à ce travail. Matériel et Méthodes d’étude : Cette étude prospective de type cohorte a été réalisée sur une période de six mois du 01/03/2006 au 31/08/2006 au niveau de la maternité Souissi et du service de pédiatrie 5 Centre National de Référence en Néonatologie de l’hôpital d’enfant du CHIS de Rabat. Ont été incluses dans ce travail, les femmes ayant pris des médicaments et /ou des plantes durant la grossesse et les parturientes dont Les nouveau-nés porteurs de malformations congénitales et d’autres pathologies néonatales coïncidant avec la prise des médicaments par la mère durant la grossesse. Une fiche d’exploitation a été élaborée et comporte les renseignements épidémiologiques, cliniques et évolutifs relatifs à la prise médicamenteuse et /ou plantes de la femme enceinte. Résultats : Au cours de la période d’étude, 2370 patientes ont été incluses dans notre étude pendant la période considérée. 88 d’entre elles ont reçu au moins un médicament et/ou une plante durant leur grossesse, ce qui représente 3.41%. Parmi ces dernières, 72 (81,8%) ont été exposées à des médicaments, 16 (18,2%) ont été exposées à des plantes. Pour celles qui ont reçu au moins un médicament, elle représente 3,03 % de l’ensemble des parturientes. Chaque femme a pris en moyenne 1,61± 0,83 médicaments durant la grossesse. L’exposition aux médicaments a été observée durant toute la grossesse chez 56,4% des patientes. Leur âge moyen en année était de 28,17±5,8, le niveau socioéconomique était bas pour 28,2% et moyen chez 53,8% des femmes. La grossesse était suivie chez 64,1% des patientes. Les médicaments les plus consommés par nos patientes sont par ordre d’importance : Les anti-infectieux (20,3 %), Les fortifiants (vitamines+minéraux) avec 19,5%, Les médicaments du système respiratoire (13,8%) et Les analgésiques avec 12,2%. Parmi les 72 patientes exposées à des médicaments, nous avons observé : * 3 cas (4,2%) de malformations congénitales à type de Spina-bifida, Fente labiale et de Dysmorphie faciale suite à la prise respective de valproate de sodium, de prédnisone et de l’Alprazolam *21 cas (29,1%) de pathologies néonatales représentées par les troubles hémodynamiques chez 11 nouveau-nés lors de la prise des médicaments du système cardiovasculaire 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 107 (Bêtabloquants,-Diurétiques), le trouble de comportement chez 6 malades suite à la prise des médicaments du système nerveux central, l’ictère dans 4 cas. Le premier trimestre de grossesse accroit le risque de survenue de malformation, cette différence est statistiquement significative (p=0,003). Notre série a montré aussi que l’exposition en fin de grossesse à certains médicaments augmente le risque de survenue chez le nouveau-né de pathologie néonatale en post partum précoce, cette constatation est statistiquement significative (p= 0,008). Pour les 16 patientes ayant pris des plantes durant leur grossesse et, nous avons noté : Six cas de malformations coïncidant tous avec la prise de fenugrec. A la lumière de cette étude et des données de la littérature médicale, les auteurs soulignent l’importance de la tératovigilance en vue de participer à la réduction de la morbidité et mortalité néonatales dans notre pratique quotidienne. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 108 Respect de l’intimité de la parturiente à la Matérnité Souissi Nezha SALHI, Latifa ALAHIANE, Siham GHARIB, Hicham HILALI Service Soins Infirmier - MAT.S Contexte : Ce travail intitulé «Respect de l’intimité lors de la prise en charge de la parturiente à la Matérnité Souissi » vise à décrire un principe éthique dans la relation soignant / soigné et les dispositions mises en place pour préserver l’intimité des parturientes de l’entrée jusqu’à leur sortie de l’hôpital. À l’issue de cette étude les recommandations relatives à la formation, la gestion, la pratique et la recherche ont été formulées pour consolider les acquis et corriger les insuffisances pour contribuer à l’amélioration de la prise en charge des parturientes au niveau de la Matérnité Souissi.. Objectifs : Décrire le respect de l’intimité de la parturiente à la Maternité Souissi Matériel et méthode : Entretien avec les parturientes Observation des conditions de prise en charge des parturientes par les soignants. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 109 Environnement et Grossesse Faut-il s'inquiéter? Pr Rachid Berrada Service des Urgences Gynécologiques et Obstétricales Maternité Souissi de Rabat Résumé Les malformations congénitales concernent environ 3% des naissances vivantes et 20% des morts nés. Elles sont responsables de 20 à 30% des causes de mortalité infantile. On estime que 5 à 10% des malformations relèvent de causes exogènes ou environnementales et 20 à 30% de causes génétiques ou endogènes (mutations génétiques ou anomalies chromosomiques). Si les professionnels de santé et le grand public ont été sensibilisés à la question des malformations congénitales et notamment au caractère potentiellement tératogène des médicaments suite à la tragédie du Talidomide dans les années 60, dans plus de 60% des cas, l'origine réelle de la malformation reste encore inconnue. L' effet du changement climatique et de la pollution atmosphérique sur l'issue de la grossesse est une préoccupation relativement récente. Les quelques études menées sur le sujet ont conduit à des résultats très alarmants. De nombreuses substances pourraient être impliquées, les pesticides bien sûre, mais aussi des phtalates, des dioxines, de nombreux hydrocarbures voire les phytoestrogènes présents naturellement dans certains végétaux. Les méfaits de ces contaminants environnementaux sur la reproduction sont avérés. Mais l'effet reprotoxique ne s'arrête par à la vie fœtale, il touche également la fertilité, se manifeste par des troubles de la puberté ou être responsable de l'apparition de certains cancers. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 110 Les femmes en deuil périnatal : Quel accompagnement psychologique assuré par le personnel infirmier de la maternité Souissi CHU Rabat Kawtar Chafik Matérnité Souissi de Rabat Contexte : Maternité SOUISSI Objectifs : Décrire l’accompagnement psychologique des femmes en deuil périnatal par le personnel infirmier de la Maternité Souissi du CHU de Rabat. Matériel et méthode : Entretien Observation Présentation power point Résumé : Le but de la présente étude consiste à décrire l’accompagnement psychologique des femmes en deuil périnatal, assuré par les sages-femmes /infirmières de la maternité Souissi et précisément au niveau des quatre services en l’occurrence, les urgences gynéco obstétrical, les expectantes, la salle d'accouchement et les suites des couches. De ce fait, des entrevues semi structuré ont été menées auprès de quinze sages-femmes /infirmières. Ces résultats ont été appuyé par l'observation des activités menées par les mêmes sages-femmes/ infirmières interviewées, d'autres part des entrevues semi structuré ont été réalisé auprès de huit femmes en deuil périnatal. Les résultats de la présente étude ont dévoilé que le personnel infirmier échantillon de l’étude n’assure pas toutes les mesures nécessaires pour l’accompagnement psychologique des femmes en deuil périnatal. Ainsi, hormis le partage d’information qui est assuré par presque la totalité des participantes, les autres mesures dont l’accueil, la relation soignant soigné authentique/empathie, la disponibilité, l’écoute active et le respect des valeurs et croyances auprès des femmes ne sont assurés que par quelques participantes. À l’issue de cette étude, des recommandations ont été formulées afin de pallier à ces insuffisances. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 111 Enquête sur la pratique de l’allaitement maternel chez le prématuré après sortie de néonatologie Amal Thimou Izgua, N.Sabiri, F. Hatou, Asmae. Mdaghri Alaoui Centre National de Référence en Néonatologie et en Nutrition Contexte : Le lait maternel reste le lait de référence dans la prise en charge nutritionnelle des prématurés en raison de sa meilleure tolérance et des nombreux bénéfices qu’ils leur procure aussi bien à court terme qu’à long terme. Cependant de nombreuses études ont rapporté des taux et des durées faibles d’allaitement maternel après sortie de néonatologie dans de nombreux pays. Dans notre contexte, la situation de la pratique de l’allaitement maternel chez les prématurés reste imprécise et nécessite d’être évalué par des enquêtes afin de relever la prévalence et les éventuels facteurs entravant l’établissement de cet allaitement maternel. Objectifs : établir la prévalence de l’allaitement maternel chez les nouveau-nés prématurés après leur sortie de néonatologie et ressortir les facteurs entravant le bon déroulement de l’allaitement maternel. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive et prospective incluant un échantillon, choisi de façon aléatoire, de nouveau-nés prématurés pris en charge au service de néonatologie de l’Hôpital d’Enfants de Rabat et suivis en consultation des anciens malades du service. Le recueil prospectif des données concernant le mode d’alimentation des prématurés après leur sortie, les difficultés rencontrées par la mère pour l’établissement d’un allaitement maternel, et les raisons du choix du type d’alimentation de l’enfant, s’est réalisé par le personnel médical à l’aide d’un questionnaire rempli lors de la consultation par l’interrogatoire des mères dont l’enfant était âgé de 6 mois au moment de l’entretien. Les données sur les antécédents médicaux, la grossesse, l’accouchement et la période d’hospitalisation en néonatologie ont été relevées du dossier d’hospitalisation du nouveau-né. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide du logiciel SPSS.18. Les variables qualitatives ont été exprimées en effectif et pourcentage et les variables quantitatives en moyenne et écarttype. Résultats : 80 couples mère-nouveau-né ont été inclus dans l’étude. Les mères, âgées en moyenne de 28 ± 6 ans, étaient primipares dans 60 % des cas et de bas niveau socioéconomique dans 42,5 % 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 112 des cas. 90 % des grossesses ont été suivies dont la moitié dans un centre de santé et un tiers des grossesses étaient gémellaires. L’accouchement médicalisé dans 97,5 % des cas s’est déroulé au CHU dans 85 % des cas. Les mères ont séjourné en moyenne 3 jours en maternité (extrêmes 1-7 j) où elles ont reçu une information concernant l’allaitement maternel dans 65 % des cas essentiellement de la part des pédiatres et des infirmières. 35 % des mères avaient eue une expérience antérieure d’allaitement maternel. Les prématurés avaient un âge gestationnel moyen de 34 semaines d’aménorrhée (SA) ± 1,5 (extrêmes 29-37 SA) et un poids de naissance moyen de 1635g ± 289g (extrêmes 1050-2500g). Le sexe ratio était de 0,8. L’alimentation en cours d’hospitalisation était à base de lait maternel et de lait adapté au prématuré dans 35 % des cas. Le délai de la première expression de lait maternel variait de 1 à 30 jours. La durée de séjour moyenne au service était de 25 jours. A la sortie du service, les enfants avaient un âge gestationnel moyen de 37 SA et un poids moyen de 1883 g. La prévalence de l’allaitement maternel après sortie de néonatologie était de 70 %. Parmi les prématurés allaités au sein, 30 % l’ont été de façon exclusive pour une durée moyenne de 3 mois (extrêmes 1- 6 mois) et seulement 5,3 % jusqu’à l’âge de 6 mois. Cet arrêt prématuré de l’allaitement maternel était justifié selon les mères par l’insuffisance lactée dans 30 % des cas, le refus du bébé dans 16 % des cas, la survenue de complications mammaires (gerçures) dans 11 % des cas et la reprise du travail dans 2% des cas. 70 % des mères allaitantes ont rencontré des difficultés à allaiter leur enfant prématuré et seulement 37,5 % ont eu un soutien à l’allaitement maternel après la sortie de néonatologie. Conclusion : Nous relevons dans notre étude un faible taux et une faible durée d’allaitement maternel chez l’enfant prématuré après sortie de néonatologie, en rapport avec des difficultés rencontrées par les mères, mais aussi un manque d’information et de soutien des mères par les professionnels de santé. Ceci nous incite à nous organiser davantage dans le service pour promouvoir l’allaitement maternel aussi bien en cours d’hospitalisation qu’après la sortie de néonatologie et d’instaurer un counselling en matière d’allaitement maternel dans le cadre des classes de mères à programmer avant la sortie du prématuré du service de néonatologie. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 113 Score prédictif d’un arrêt précoce de l’allaitement maternel : étude Marocaine L.Karboubi1, A.BARKAT1 , Ilham Benbouchta 1, M.Kabiri 2, L. Rjimati 3, A.Kharbach 4, A.Changuiti Ansari , N.Lamdouar Bouazzaoui 1 ; 2 ; 6; Unité de Périnatologie-Centre National de Référence en Néonatologie et en Nutrition 4 ;5 Maternité Souissi de Rabat 3 ; Ministère de la Santé Introduction : L’allaitement maternel lors des six premiers mois de vie du nourrisson a une mportance toute particulière, pour l’essentiel, sur la croissance, l’immunité et le développement physique et psychomoteur. Dans ce contexte les recommandations, les initiatives et les interventions des organismes internationaux (OMS ; UNICEF ; …) et les programmes d’information, éducation et de communication visent à assurer la continuité et le bon déroulement de l’allaitement maternel exclusif jusqu’à l’âge de six mois. Toutefois, des facteurs tels que l’âge de la mère, le niveau socioéconomique, le niveau d’instruction, le travail de la mère, les conditions d’accouchement, la parité et l’état de santé de la mère affectent la pratique de l’allaitement maternel et sa durée. Il faut donc agir d’une façon efficace pour identifier les mères à risque élevé d’arrêt précoce de l’allaitement à l’aide des outils disponibles, dont le Breastfeeding Assessment Score, pour mieux cibler les interventions de promotion et de soutien de cette pratique. L’objectif du présent travail a été de décrire et d’analyser les facteurs de risque d’un sevrage précoce chez une cohorte de femmes qui viennent d’accoucher et de tester le B.A.S comme outil d’identification fiable des femmes à haut risque de sevrage précoce. Matériel et méthodes : Pour répondre à notre objectif on a réalisé une étude prospective, au niveau de la maternité SOUISSI de Rabat. Ont été inclues dans l’étude les femmes consentantes, ayant accouché de singleton sain, à terme et qui allaitaient le jour de leur sortie de la maternité. Nous nous sommes basés sur une enquête par questionnaire et un suivie téléphonique sur une période de 12 semaines. Résultats : Ce travail nous a permis de confirmer sur notre cohorte les facteurs déjà identifiés comme prédictifs d’un risque de sevrage précoce, ainsi que les performances du B.A.S. Puisque le pourcentage de sevrage chez les femmes ayant un score (B.A.S) inférieur à 8, a été respectivement de 7% et 35% à la 2ème et la 8ème semaine et 54% à la 12ème semaine versus 0%, 19% et 19% respectivement à 2, 8 et 12 semaines chez les femmes dont le score était sup à 8. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 114 L’allaitement côté maman, l’allaitement côté bébé Benzonana Pascale Hôpitaux Universitaire de Genève Contexte: Allaitement maternel Objectif : Meilleure prise en charge de l’allaitement maternel dans le post-partum immédiat. Les mamans pourront garder un document écrit avec les conseils pour une bonne pratique de l’allaitement maternel Matériel et méthode : PowerPoint Résultats Enseignement aux mamans visant à une harmonisation de la prise en charge de l’allaitement et des conduites à tenir dans le post-partum immédiat. Conclusion Création d’un document écrit. Sera distribué à chaque maman 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 115 Allaitement maternel au Maroc entre croyances et réalités : étude prospective de 130 cas Lamiae Karboubi, Jalila OUMINA , Amina BARKAT , Meriem KABIRI, Aicha KHARBACH*, Naima LAMDOUAR BOUAZZAOUI Centre National de Référence en Néonatologie et en Nutrition * Service M.3 Maternité Souissi de Rabat Introduction : La pratique de l’allaitement maternel connaît un déclin dans notre société malgré les avantages incontestés du lait maternel et son adaptabilité à l’enfant. Dans une enquête nationale de 1992 à 2008, le taux d'allaitement maternel (AM) exclusif est passé de 62 à 15 %. Le but de notre travail est de faire un état des lieux sur l’allaitement maternel, l’influence de plusieurs facteurs comme l’âge le niveau d’instruction le travail des mères allaitantes sur le bon déroulement de l’allaitement maternel. Et nous ressortons par quelques recommandations visant à encourager l’allaitement maternel. Patients et méthodes : Cette étude a été réalisée, auprès de 130 couples mère nouveau-nés qui ont été pris en charge à la maternité Souissi du CHU de Rabat. Il s'agit d'une enquête prospective, descriptive et analytique des connaissances et pratiques des mères en matière d'allaitement maternel. Résultats: L’âge moyen des mères variait entre 16-43 ans avec une moyenne de 28 ans La parité moyenne est de 1,92 ; 45% des parturientes ont moins de 3 enfants. Le suivi de la grossesse s'est déroulé dans une structure publique dans 80 % des cas, et seulement 30 % des grossesses ont bénéficié d'un nombre suffisant de visites prénatales (> 4). Les conseils prénataux sur l'allaitement maternel ont concerné 30% des femmes et ont compris les aspects suivants : les avantages du lait maternel 20% ; par ailleurs on note qu’aucune des femmes n’a reçu des renseignements sur la proscription des autres boissons, la mise au sein immédiate après la naissance ou l’importance du colostrum. Le choix du mode d'allaitement pendant la grossesse a été réalisé dans 98 % des femmes qui disent que l’allaitement maternel exclusif est le mieux mais seulement 40% des multipares parmi notre série on conduit un allaitement maternel exclusif pendant les 5 premiers mois. Parmi les contraintes rencontrées par ces parturientes lors de la conduite de l’allaitement 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 116 maternel, on relève le retard de la montée laiteuse (60%), les crevaces (10%), les mamelons ombiliqués (8%) et les contraintes liées au travail (8%). Conclusion Il ressort de notre travail qu’il existe réellement une insuffisance dans les connaissances des femmes des avantages de l’AM et de sa conduite ce qui rend les programmes intégrés tels que l'initiative OMS-UNICEF « Hôpital ami des bébés » qui dépassent largement le seul cadre de l'allaitement maternel et sont à l'origine d'une humanisation de la naissance; est recommandé à intégrer à l’intérieur de nos hôpitaux pour encourager l’AM. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 117 Grossesse chez l’adolescente Aicha KHARBACH Maternité Souissi de Rabat INTRODUCTION : La gravido-puerpéralité des adolescentes demeure de nos jours une préoccupation du fait de la complexité des problèmes qu’elle pose tant sur le plan médical, social que psycho-affectif. Le but de ce travail est de rechercher si une grossesse menée au cours des jeunes années de l’adolescence continue à constituer un risque médical particulier, aussi bien pendant la grossesse que durant l’accouchement, pour la mère et le fœtus. En s’aidant d’une revue de la littérature sur ce sujet, nous essaierons de comparer nos résultats avec ceux rapportés par les différentes publications. MATERIEL ET METHODES Notre travail a porté sur 400 adolescentes âgées de 12 à 18 ans ayant accouché à la Maternité Universitaire Souissi de Rabat, durant une période de 2 ans. Il s’agissait d’une étude prospective concernant le déroulement du travail et de l’accouchement, les données épidémiologiques et le déroulement de la grossesse ont été recueillis par une anamnèse minutieuse des parturientes. Nous avons choisi délibérément dans notre étude un âge inférieur ou égal à 18 ans pour rester concordant avec la majorité des travaux internationaux et pouvoir comparer de manière homogène nos résultats avec les leurs. RESULTATS Notre travail a fixé comme objectif d’évaluer le risque d’une éventuelle grossesse chez l’adolescente de moins de 18 ans. Outre le facteur âge qui reste déterminant, souvent d’autres facteurs s’ajoutent et rendent la grossesse à haut risque materno-fœtal dans cette tranche d’âge. - - L’incidence de la grossesse chez l’adolescente est de 5,93 % dans notre Maternité. Notre lot représente 28 % de ces adolescentes. Plus de la moitié de nos parturientes sont d’origine rurale (65%), analphabètes (57,5%) et issues d’un milieu socio-économique défavorisé (75,25%) ; alors que seulement 7,5 % sont célibataires. La tranche d’âge 17-18 ans dominait avec 75,5 %, la plus jeune adolescente était âgée de 12 ans. 5 % des parturientes étaient déjà 2ème pare. Déroulement de la grossesse : 44% des grossesses étaient non ou mal suivies. Les principaux troubles rencontrés durant la grossesse sont : les menaces d’avortement : 21%, 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 118 - - - le syndrome anémique : 12,5%, les syndromes vasculo-rénaux : 11,2 %, les menaces d’accouchement prématuré : 27 % 87,5% des parturientes ont accouché à terme, et 10,5 % avant 37 S.A. Un bassin rétréci cliniquement était observé dans 12 % et sa fréquence était inversement proportionnelle à l’âge de la mère. Le problème du bassin représentait 50% des indications de césarienne. La phase du travail était caractérisée par une période active courte ( durée moyenne : 04h02mn), La présentation de siège était relativement importante avec 7,5 %. L’accouchement par voie basse est retrouvé dans 88 % des cas. Toute fois une extraction instrumentale était nécessaire dans 30,25 % des cas et une épisiotomie dans 75 % des cas, ce qui est relativement excessif. Le taux de césarienne dans notre travail est de 12 %, Le problème du bassin représentait 50% des indications. Le poids moyen des nouveau-nés est de 3004g. L’hypotrophie était notée chez 12 % des naissances. On n’a pas trouvé de corrélation entre le poids fœtal et l’âge maternel. 91 % de nos nouveau-nés avaient un APGAR dépassant 7/10 à 5 mn de naissance. On a déploré une mortalité périnatale de 25 ‰. La mortalité maternelle est nulle et la morbidité est rare. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 119 Introduction d'un programme de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, au CHU de Rabat (Maroc) : 1er programme de pTME dans un pays du Maghreb. M. Adnaoui1, L. Chabraoui1, S. Benchekroune1, A. Kharbach1, A. Halim1, M. Zouhdi1, R. Aouad1, H.Harmouche1, M.Aouni1, H.Maaouni1 , A.Chefchaouni1 P. Andre2, L. Cotte2 1 Centre Hospitalier Ibn Sina –Rabat,Maroc 2 Hospices Civils de Lyon, Projet Esther Rabat, Lyon, France Rationnel Comme cela est le cas pour les pays de la région MENA, la prévalence du VIH/Sida au Maroc reste faible. Cependant on note des différences importantes entre les régions avec une dynamique focale. En effet, plus de 53% des cas d’infection à VIH déclarées, sont concentrés dans 4 régions : Sous Massa Daraa centrée sur Agadir (22%), le Grand Casablanca (14%), Marrakech-Tensift- El Haouz (16%) et Rabat Salé Zemmour Zaers (9%).Le nombre de cas cumulés de Sida-maladie à la fin décembre 2010 était de 3567 Le nombre de personnes vivant avec le VIH est estimé à 27 000, selon les projections à partir du logiciel Spectrum. La répartition par âge montre que 64% des malades ont entre 15 et 40 ans. Le mode de transmission est essentiellement hétérosexuel puisqu'il représente 87% des cas avec une tendance à la féminisation : 48 % en 2010, contre 18% entre 1998-2000.La dernière étude nationale réalisée en 2007 chez des femmes consultantes au centre de santé pour des IST et chez les professionnelles de sexe montre que la prévalence du VIH chez les femmes consultantes aux centres de santé est de 0,2% contre Les études sentinelles montrent que la prévalence de l'infection VIH chez la femme enceinte est estimée à 0,08% alors qu’elle atteint 1,5% chez les professionnelles du sexe., L'organisation de la prise en charge et les modalités de prise en charge des patients infectés ont fait l'objet de recommandations nationales dès 1998, sous la forme d'une Circulaire Ministérielle actualisées en 2001, 2006 et 2010 et comporte une fiche technique spécifique pour la femme enceinte ainsi que les modalités de la pTME, ce qui a permis la prise en charge de 300 femmes enceintes séropositives à l’échelon national. Objectifs Nous rapportons la 1ère expérience d'introduction d'un programme pTME au Maroc. Cette expérience est également la 1ère de ce genre dans un pays du Maghreb. Ce programme s'inscrit dans le cadre du partenariat ESTHER entre le CHU de Rabat et les Hospices Civils de Lyon. Méthodes Dépistage de l'infection VIH proposée aux femmes consultant en consultation pré-natale à la maternité Souissi de Rabat (13 000 accouchements / an) après counselling assuré par des médecins gynécologues formés. Le Test Elisa VIH est proposé, couplé gratuitement à une recherche de l'AgHBs, à une mesure de la glycémie et aux sérologies syphilis, toxoplasmose et rubéole. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 120 Les examens ont été réalisés gratuitement au Laboratoire de Biochimie de l’HER et transmis au médecin gynécologue qui assure l’annonce et organise le suivi avec gestion des données sur un tableau Excel sécurisé pré-établi Résultats Le programme a débuté au mois d'octobre 2007. Les 1ers résultats ont été présentés au cours de l'AIDS Conférence de Mexico en août 2008 et les résultats des inclusions au mois de décembre 2010 montrent que sur un total de 4000 tests programmés , 3650 ont été réalisés avec une médiane d’âge de 29,1 ans et une médiane de l’âge de la grossesse au cours de la première consultation de 17,1 semaines d’aménorrhée. 22 tests ELISA pour le VIH sont dépistés positifs mais seuls 16 ont été confirmés par le test Western Blot et 6 correspondaient à des faux positifs. Les 16 femmes enceintes confirmées positives au VIH (prévalence de 0,5 %). ont bénéficiées d'une pTME efficace grâce aux traitement antiretroviral délivré gratuitement par le Ministère de la Santé. Il en est de même pour le lait artificiel afin d’éviter la transmission par le lait maternel.Elles ont bénéficié par ailleurs d'un suivi clinique (obstétricien, interniste et pédiatre) et immuno-virologique, chez la mère et le nouveau-né. Le recul actuel est de 5 mois à 3 ans. Ce étude pilote a permis par ailleurs de d’apprécier dans cette cohorte, les prévalence de l’Ag HBs (1,5 %), de la syphilis latente (0,7%) et du diabète gestationnel (1,5%). Conclusion La prévalence de l'infection à VIH chez la femme enceinte au cours de cette étude pilote en milieu universitaire,est de 0,5 % et différente de la prévalence retrouvée dans les études sentinelles chez la femme enceinte (0,08%).Depuis la publication des premiers résultats de cette étude, le Ministère de la Santé a élaboré un programme de counselling et de proposition de tests rapides pour le VIH au niveau des centres de consultation prénatale dans les structures de santé publique et l'a inscrit comme programme prioritaire dans le Programme National de Lutte contre le VIH-Sida pour la période 2008-201 Tableau n° I : Résultats des tests réalisés (Janvier 2007 - Décembre 2010) TPHA VDRL Ag HBS VIH Elisa WB Toxo Rubéole Glycémie capillaire Total 3304 3304 3650 3650 3650 2450 2450 1260 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 121 Positifs Prévalence 25 30 0,7 % -------- 48 1,5 % 22 ------- 16 413 753 0,5 % 17,26 % 30,7 % 29 1,5 % 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 122 Les agressions externes en service de réanimation néonatale Sonia Guillaume Hôpital Robert Debré Contexte: La naissance d’un nouveau-né prématuré, plonge ce dernier dans un univers de bruit et de lumière inapproprié pour son cerveau en pleine maturation. Cet enfant n’a pas d’autre choix que de tenter de se construire dans cet environnement. Il appartient donc aux soignants de prendre soin de ces enfants en réduisant le plus possible les agressions environnemental. La philosophie des soins de développement crée par le docteur Als, donne aux soignants des clefs pour réduire ces agressions. Le changement d’attitude des soignants, la diminution du bruit et de la lumière, permettront un développement plus harmonieux des nouveau-nés hospitalisés dans les services de réanimation néonatale, en évitant d’aggraver une éventuelle pathologie sous jacente présente chez certains bébés. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 123 Prise en charge de l’agression douloureuse en soins intensifs néonatals et mémoire de la douleur chez les nouveaux nés (Analgésie non pharmacologique chez le nouveau-né) Meriem Kabir , AminaBarkat, Z .Senhaji , K.Ramzi , A. Istanibi Naima Lamdouar- Bouazzaoui Centre National de Référence en Néonatologie et en Nutrition Hôpital d’Enfants de Rabat L’objectif de cette étude a été de comparer les effets analgésiques des administrations orales du glucosé à 30%, du lait ou de la succion d'une tétine ainsi que l'effet analgésique synergique du glucosé à 30%, du lait et des tétines lors des ponctions veineuses profondes chez le nouveau-né. Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude prospective. Le critère de jugement principal a été l’évaluation de la douleur en utilisant l’échelle de douleur aigue du nouveau-né : DAN. Pour obtenir une puissance de 80 % et une signification de 5 % dans la détection d’une différence de 2 points dans l’échelle de DAN, chaque groupe comportait 25 nouveau-nés recevant des méthodes différentes d’analgésie non pharmacologique lors des ponctions veineuses profondes. Résultats : Cette étude a confirmé l’effet analgésique du sérum glucosé à 30%, du lait et de la succion d’une tétine seuls ou associés lors des ponctions fémorales chez le nouveau-né. Le sérum glucosé 30% associé à une tétine, avait au moins la même efficacité décrite dans la littérature pour le saccharose 30% (P=0.0001( . Conclusion : L’association du sérum glucosé 30% à la succion non nutritive d’une tétine, procure un soulagement de la douleur des nouveau-nés au cours des ponctions veineuses profondes. Mots-clés: Douleur; Nouveau-né; Évaluation; Traitement; glucosé 30% Remerciements : nos remerciements vont à Madame Aicha Istanibi, infirmière responsable des prélèvements au centre 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 124 MEMOIRE DE LA DOULEUR CHEZ LES NOUVEAU-NES Meriem Kabiri, M-Mrabet 2 , Amina Barkat 1 ; 3 ; Centre National de référence en Néonatologie et en Nutrition HER 2 ; Laboratoire d’immuno-sérologie Hôpital militaire MV Rabat Cette étude a été réalisée au Centre National de Référence en Néonatologie et en Nutrition de l’hôpital d’Enfants de Rabat. Les objectifs ont été d ‘analyser la réponse au stress des nouveau-nés nés par voie basse assistée comparés à ceux nés par césarienne programmée à la naissance et à 15 jours puis à 2 mois de vie. L’hypothèse à vérifier était que les nouveau-nés extraits par voie basse assistée avaient vécu un tel stress à la naissance que leur réponse immédiate au stress serait nettement supérieure à celle de ceux nés par voie haute avant tout début de travail Matériels et méthodes : La réponse au stress a été évaluée à la période néonatale par l’analyse des taux de cortisol au sang de l’artère ombilicale par radio-immuno-essai. A l’âge de 15 jours et de 2 mois l’analyse de l’intensité de la réponse douloureuse à un acte vaccinal a été basée sur les scores de DAN. Les résultats obtenus chez les deux groupes ont été décrits et comparés. Une différence est considérée statistiquement significative si p<0.05. Résultats : L’étude a intéressé 50 nouveau-nés dont 25 nés par voie basse instrumentée et 25 par césarienne programmée. Pour la réponse au stress à la naissance en se référant aux taux du cortisol : 43 nouveau-nés ont été gardés pour le dosage. 7 nouveau-nés du groupe césarienne ont été exclus (deux parce qu’ils ont présenté une détresse respiratoire néonatale et 5 parce que le prélèvement était hémolysé. Les deux groupes étaient comparables en ce qui concernait les caractéristiques maternelles et néonatales. Les valeurs moyennes du cortisol ont été de 403.4 nmol/l 260.90 pour les voies basses et de 117.163.90 pour les césariennes. La différence est statistiquement significative avec un p<0.00001. Par ailleurs, la comparaison des scores de douleur post-vaccination aussi bien après BCG à 15 jour de vie, qu’après DT polio à 2 mois de vie, montre des différences significatives avec des p respectivement à 0.016 à 15 jour de vie et à 0.0001 à deux mois. En conclusion : Nos hypothèses ont été vérifiées. Les nouveau-nés extraits par voie basse assistée avaient vécu un tel stress à la naissance que leur réponse immédiate est nettement supérieure à celle de ceux nés par voie haute avant tout début de travail et que leur réponse à la douleur est plus intense à 15j et à deux mois de vie. Ce travail soulève la question d’éventuels effets durables d’un stress néonatal précoce sur la circuiterie de réponse au stress. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 125 Auto-évaluation du vécu de l’équipe de réanimation après une forte augmentation de l’activité d’hématologie sur une période de trois ans » V. Mattioni, E. Boullay, S .Pelletier, V .Dwernicki, S.Dauger, V. Weigel Service de Réanimation et Surveillance Continue Pédiatriques, Pôle de Pédiatrie Aigüe et Médecine Interne Hôpital Robert Debré, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris et Université Hôpital Robert Debré Contexte: Matériel et méthode : Rationnel : En 2008, la décision de fusion des services d’hématologie des hôpitaux de St Louis et de Robert Debré a été actée. L’équipe de réanimation de R.Debré a alors vu le nombre d’enfants d’hématologie augmenter rapidement. Cette population de patients aux parcours thérapeutiques très spécifiques (enfants plus âgés, familles investies dans les soins, pronostics graves) a modifié la perception que les soignants ont de leurs pratiques ainsi que leur charge en soins. Il existe une projection fantasmatique autour de ces enfants porteur d’une hémopathie : « le cancer qui peut nous toucher…toucher nos proches voire nos enfants… Dans ce contexte, nous nous sommes interrogés sur le vécu des soignants de l’équipe de réanimation concernant cette forte augmentation de l’activité d’hématologie. Méthodes : Nous avons tout d’abord décrit les principales caractéristiques de l’ensemble des séjours des patients d’hématologie (syndrome de lyse, greffés de moëlle, leucémies aiguës et lymphomes) hospitalisés dans notre unité du 01 janvier 2008 au 31 décembre 2010. Nous avons ensuite adressé un auto-questionnaire anonyme, inspiré de celui de l’institut national de recherche et de sécurité, et adapté afin de répondre à notre objectif à l’ensemble des professionnels, médicaux et paramédicaux, intervenant en réanimation depuis au moins deux ans. Il comporte 38 items, divisé en 4 rubriques : données sociodémographiques et professionnelles (9 items), impact sur les soins (5 items), retentissement psychologique (16 items) et qualité du travail inter-disciplinaire (6 items). Deux questions ouvertes ont permis de cibler les améliorations possibles. Une analyse statistique descriptive a été réalisée grâce au logiciel Excel (Microsoft, California, USA). Résultats : 43 enfants ont été hospitalisés un total de 48 fois durant la période étudiée pour une durée moyenne de séjour de 17 jours. Douze ont été placés en ventilation invasive avant ou après une phase de ventilation non-invasive (VNI) et 8 ont reçu uniquement de la VNI. Le PRISM III moyen était de 18. Treize enfants ont été hémofiltrés. Onze enfants sont décédés. Cinquante-trois questionnaires ont été récupérés pour 57 adressés, soit un taux de réponse de 92%. Les résultats de l’auto-questionnaire sont actuellement en cours d’analyse et seront présentés lors du congrès. Conclusion : Nous avons hospitalisé en trois ans un peu plus d’un enfant par mois avec comme maladie principale une affection d’origine hématologique. Bien que ce nombre apparaisse relativement modeste, l’impact psychologique et sur la charge en soins de cette 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 126 activité semble important pour l’équipe soignante. Un partage systématique des difficultés rencontrées, des séances commune d’enseignement, un suivi psychologique commun tant des personnels que des patients et de leurs famille, une approche partagée des décisions et de l’analyse des séjours entre les équipes d’hématologie et de réanimation pourraient participer à la limitation de ces difficultés. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 127 Effets du stress, du travail et des horaires de travail sur la qualité de vie auprès du personnel des services de réanimation Fatiha BERRAHMOUNE Service de Santé de Sécurité de Travail Direction du Centre Hospitalier Ibn Sina Contexte: Au cours des visites médicales effectuées par le médecin de travail au niveau des services de réanimation, le personnel se plaint d’une souffrance physique et psychique importantes, de la charge de travail et du stress. L’évaluation de ces paramètres et de leurs impacts n’a jamais pu être documentée. Objectif : Documenter le niveau du stress, la qualité de vie et évaluer le degré d’épuisement professionnel chez le personnel médical et paramédical travaillant au secteur de réanimation. Matériel et méthode : Une enquête à visée descriptive a été conduite auprès du personnel des 4 services de réanimation du Centre Hospitalier Ibn Sina (Maternité Souissi de Rabat, Hôpital d’Enfants de Rabat, Institut National d’Oncologie) abordant trois problèmes : la qualité de vie – le stress- l’épuisement professionnel à l’aide de 3 questionnaires d’un total de 84 questions : MBI – SF36- et un questionnaire sur le stress. Résultats : En cours Conclusion : En cours. 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 128 Abstracts-Posters 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 129 Intitulé Etablissement Auteur 1-Le carcinosarcome du sein : A propos d’un cas et une revue de la littérature Institut National d’Oncologie de Rabat N.MAJID, S.BOUTAYEB, H.MRABTI, H. ERRIHANI 2-Efficacité et innocuité du Bevacizumab dans le traitement du cancer du sein métastatique HER négatif : A propos de 20cas Institut National d’Oncologie de Rabat N.MAJID, S.BOUTAYEB, H.MRABTI, H. ERRIHANI 3-Carcinome anaplasique de la thyroïde : à propos d’un cas et revue de la littérature Institut National d’Oncologie de Rabat N.MAJID, S.BOUTAYEB, H.MRABTI, H. ERRIHANI 4-Métastase orbitaire d’une tumeur d’Askin : A propos d’un cas et revue de la littérature Institut National d’Oncologie de Rabat S.SEKKATE, M.KAIROUANI, M.MOKRIM, H.ABAHSSAIN, H.EL KABBAJ, H.MRABTI, GUEDDARI, H.ERRIHANI 5-Troubles de rythme cardiaque sous paclitaxel : À propos d’un cas et revue de la littérature Institut National d’Oncologie de Rabat S.SEKKATE, M.KAIROUANI, H.ABAHSSAIN, H.EL KABBAJ, H.M’RABTI, B.K.EL GUEDDARI, H.ERRIHANI 6-Une tumeur endocrine composite du colon : A propos d’un cas et revue de la littérature Institut National d’Oncologie de Rabat S.SEKKATE, M.KAIROUANI, M.MOKRIM, H.ABAHSSAIN, H.MRABTI, H.ERRIHANI 7-Cancer gynéco-mammaire : représentations psychosociospirituelles chez les nouveaux cas Institut National d’Oncologie de Rabat A.AITOUMA, L.RAKIBI, N.EL ORFI 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 130 8-Cancer Gynécomammaire : Approche infirmière Institut National d’Oncologie de Rabat H.HAFSA, M.ALAOUI, A.CHAHBOUNE, L.HOUJR 9-Chirurgie oncoplastique du sein 10-Technique du ganglion sentinelle Institut National d’Oncologie de Rabat A.JALIL , Institut National d’Oncologie de Rabat A.JALIL , F.TIJAMI F.TIJAMI 11-Les abus sexuels de l’enfant Hôpital d’Enfants de Rabat KABBAJ MYRIAM, B.S BENJELLOUN DAKHAMA 12-Lésions iatrogènes en unité de réanimation néonatale Hôpital d’Enfants de Rabat M.KABIRI, A. BARKAT 13-Les tests cutanés dans l’enquête allergologique chez le nourissant Hôpital d’Enfants de Rabat A.. BOUCHHAB, F. BENBRAHIM, A.ASERMOUH, N.HAFIDI C.MAHRAOUI 14-Evaluation de la création informatisé de l’enfant asthmatique au Maroc Hôpital d’Enfants de Rabat A.. BOUCHHAB, F. BENBRAHIM, A.ASERMOUH, N.HAFIDI C.MAHRAOUI 15-Dyspnée laryngée avec hémoptsyie dues à une sangsue Hôpital d’Enfants de Rabat A.. BOUCHHAB, F. BENBRAHIM, A.ASERMOUH, N.HAFIDI C.MAHRAOUI 16-Rôle du psychologue dans les soins palliatifs Hôpital d’Enfants de Rabat F.Z MESTOUR 17-Intégration de l’image phsysique del’enfant atteint du cancer Hôpital d’Enfants de Rabat I.LOUANI 18-Accompagnement psychologique des proches des enfats cancéreux Hôpital d’Enfants de Rabat H.LOUAZIZ Hôpital d’Enfants de Rabat Y.BOUJEMAA, M.KABIRI, A.BARKAT 19-Vécu des mamans suite à un accouchement prématuré 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 131 20-Psychomotricité et prématurité 21-Processus d’accueil de l’enfant et sa famille au sein du Centre d’hématooncologie pédiatrique Hôpital d’Enfants de Rabat Hôpital d’Enfants de Rabat N.FATTANE M.MESKINI, I.LOUANI, L.HSSISSEN, M.KHATTAB 22-L’annonce du diagnostic chez un cancéreux et sa famille ( Rôle infirmier) Hôpital d’Enfants de Rabat Z.RACHIDI , I.LOUANI, A.Ziani, F.Z MESTOUR, M.KHATTAB 23-La Kinésithérapie en hémato-oncologie pédiatrique Hôpital d’Enfants de Rabat S.EL YAMANI 24-Le lymphome de burkitt ORL chez l’enfant : étude rétrospective Hôpital d’Enfants de Rabat / Institut National d’Oncologie Rabat S.SEKKATE, M.KAIROUANI, L.HSSISSEN, M.KHATTAB, H.ERRIHANI 25-Infection pulmonaire à cytomégalovirus chez le nouveau né : nouvelle orientation Hôpital d’Enfants de Rabat / Hôpital Cheikh Zaid H.KHYARI, C.MAHRAOUI, A.EL HASSANI, Y.CHAJAI, A.BARKAT 26-La colonisation fongique chez les nouveau-nes Hôpital d’Enfants de Rabat / Faculté de Médecine et de pharmacie de Rabat M.KABIRI, H. TLIGUI, A. BARKAT 27-Les infections nosocomiales en reanimation neonatale Hôpital d’Enfants de Rabat / Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat M. KABIRI, Y.BOUJEMMAA, D.MANSOUR, A. BARKAT 28-Vécu psychologique d’un groupe de femmes marocaines après une naissance prématurée Hôpital d’Enfants de Rabat / Maternité Souissi de Rabat / Faculté de Médecine et de Pharmacie, Rabat Y.BOUJEMAA, A.BARKAT, S.AHID, M.KABIRI, L.KARBOUBI, Z.GHANIMI, N.LAMDOUAR BOUAZZAOUI 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 132 29-Anasarque néonatale révélant une infection congénitale à Parvovirus B19 Hôpital d’Enfants de Rabat/ Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat / Hôpital Militaire Mohamed V de Rabat A .HASSANI, M, KABIRI, M. MRABET, A. BARKAT 30-mélanome vulvaire et vaginal a propos de trois cas et revue de littérature Maternité Souissi. Rabat. M. ELBOUZIDI, M.ELCADI, K.BENABDALLAH, A.KHARBACH 31-Le syndrome de Wolff parkinson white du post partum immédiat à propos d’un cas Maternité Souissi de Rabat M.ELBOUZIDI, M.ELCADI, H.SEFFAR, A.KHARBACH 32-Les aspects epidemiologiques de la sterilite tubo-peritoneale à propos de 160 cas Maternité Souissi de Rabat M.ELBOUZIDI, M.ELCADI, A. ELGHANMI, A.KHARBACH 33-Les tumeurs épithéliales de l’ovaire à malignité limitée : a propos de 25 cas et revue de la litterature Maternité Souissi de Rabat M.ELBOUZIDI, M.ELCADI, M.BOUMAHDI, A.KHARBACH 34-Mole invasive : à propos de deux cas Maternité Souissi de Rabat M.ELBOUZIDI, M.ELCADI, A. ELGHANMI, D. FERHATI, A.KHARBACH 35-Rupture spontanée de l’uterus non cicatriciel pendant le travail à propos de trois cas Maternité Souissi de Rabat M.ELBOUZIDI, M.ELCADI, A. ELGHANMI, D. FERHATI, A.KHARBACH 36-Maladie de Takayasu et grossesse Maternité Souissi de Rabat M.KARIMI, I.BEKOUCHI, M.SADI, S.BOUDOUCH, R.BRAHMI, N.ZERAIDI, D.FERHATI, A.KHARBACH 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 133 37-Surveillance de l'endomètre des femmes sous tamoxifène Maternité Souissi de Rabat M.KARIMI, I.BEKOUCHI, M.SADI, S.BOUDOUCH, R.BRAHMI, N.ZERAIDI, D.FERHATI, A.KHARBACH 38-Allaitement au sein et virus de l’Hépatite C Maternité Souissi de Rabat I.BEKOUCHI, M.KARIMI, N.ZERAIDI, D.FERHATI 39-Stratégies de dépistage des lésions précancéreuses du col de l’utérus Maternite Souissi de Rabat I.BEKOUCHI, M.KARIMI, S.KHABOUZE, D.FERHATI 40-Impact physiologique et psychologique du traitement du cancer du sein et du col sur la fonction sexuelle Maternité Souissi de Rabat 41-Lupus et grossesse Maternité Souissi de Rabat I.BEKOUCHI, M.KARIMI, N.ZERAIDI, D.FERHATI, F.Z. ELATIQI, M.KARIMI, S. AIT LAYACH, S.KHABOUZ, N.ZRAIDI, D. FERHATI 42-Tar syndrome a propos dun cas Maternité Souissi de Rabat 43-Transplantation rénale et grossesse Maternité Souissi de Rabat 44-Tuberculose pseudotumorale du col uterin : à propos d’un cas et revue de litterature Maternité Souissi de Rabat KARIMI, I.BEKOUCHI, N.ZERAIDI, S.KHABOUZ, D.FERHATI, A. KHARBACH M.KARIMI, I.BEKOUCHI, N.ZERAIDI, S.KHABOUZ, D.FERHATI, A.KHARBACH M.KARIMI, I.BEKOUCHI, N.ZERAIDI, S.KHABOUZ, D.FERHATI, A.KHARBACH 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 134 45-Holoprosencephalie apres ingestation du fenugrec Maternité Souissi de Rabat M.ELBOUZIDI, I.GADA, A.BALAFREJ, A.KHARBACH 46-Réseau de prise encharge de la Grossesse : Faut-il s’inquiéter ? Maternité Souissi de Rabat R.BERRADA 47-Maladie de Wilson et grossesse : A propos d’un cas Maternité Souissi de Rabat S.ELHADRI, Y.YULAL, R.BERRADA, A.LAKHDAR, N.ZERAIDI, A.KHARBACH, D.FERHATI 48-Prise en charge des microcalcifications mammaires Maternité Souissi de Rabat M.KARIMI, I.BEKOUCHI, N.ZERAIDI, S.KHABOUZE, D.FERHATI, A.KHARBACH 49-Cancer du sein et grossesse : à propos de 3 cas Maternité Souissi de Rabat M.KARIMI, F.Z ELATIQI, I.BEKOUCHI, S.KHABOUZE, D.FERHATI, A.KHARBACH 50-Complications périnatales et néonatales de l’obésité maternelle À propos de 69 cas Maternité Souissi de Rabat / Hôpital d’Enfants de Rabat / Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat M. SABIR, M.KABIRI, L.KARBOUBI A.ANSARI CHANGUITI, A.KHARBACH, A .BARKAT 51Apport de l’immunohistochimie au diagnostic des tumeurs à petites cellules rondes de l’enfant Maternité Souissi de Rabat / Hôpital d’Enfants de Rabat / Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat N.LAMALMI, S.BELARBI, R. EL OCHI, N.CHERRADI, A.MALIHY, Z.AL HAMANY 52-La classe des mères Centre Nationale de Santé Reproductrice F.KHALDOUNE 53-Vulnérabilité psychologique des enfants de parents alcooliques Hôpital Arrazi de Salé E.LAGDAS, W.SOULAMI, M.SABIR, A.OUANASS 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 135 54-Le Burnout en milieu de réanimation Hôpital Arrazi de Salé Y. OTHEMAN, M. OUTARAHOUT, H. KHALLOUFI, A. ZEGHOUAGH, A. OUANASS 55-Le vécu psychologique de la mastectomie chez la femme et modalités de prise en charge Hôpital Arrazi de Salé H.KHALLOUFI, K.ELHAJJI, F.LABOUDI, A.OUANASS, J.TOUFIQ 56-L’abus sexuel chez l’enfant Hôpital Arrazi de Salé B.ONEIB, H.ELLOUDI, M.SABIR, A.OUANASS 57-Les drogues et les bébés : que savent les femmes et que doivent-elles savoir ? 58-Le burnout en milieu hospitalier Hôpital Arrazi de Salé S.BELBACHIR, K.ELHAJJI, FZ.SEKKAT BICHRA 59-Conduites addictives chez les adolescentes marocaines Hôpital Arrazi de Salé 60-L'Annonce du Diagnostic de Cancer Chez l'Enfant : Impact Psychologique sur les Mères Hôpital Arrazi de Salé Hôpital Arrazi de Salé I.ENNAKR, M.BENAISSA, W.SOULAMI N. AZIZI, K. ELHAJJI, A. OUANASS 61-L’annonce du diagnostic de cancer Hôpital Arrazi de Salé M.OUTARAHOUT, Y.OTHEMAN, J.TOUFIK, M. SABIR, A.OUANASS 62-La dépression de l’antépartum : prévalence et diagnostic Hôpital Arrazi de Salé M.OUTARAHOUT, Y.OTHEMAN, J.TOUFIK, M. SABIR, A.OUANASS 63-Répercussions affectives du cancer du poumon et intérêts du soutien psychologique : enquête auprès de 50 patients marocains Hôpital Arrazi de Salé Y.OTHEMAN, A.YAHYA, MOUHADI, A.OUANASS 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 136 64-Qualité de vie des mères des enfants cancéreux Hôpital Arrazi de Salé H. ELLOUDI, B. ONEIB, M. SABIR, A. OUANASS 65-Cancer de la mère et souffrance de l’enfant Hôpital Arrazi de Salé B.ONEIB, H.ELLOUDI, M.SABIR, A.OUANASS 66-Cancer du sein : perception par les enfants de la maladie et des effets secondaires du traitement Hôpital Arrazi de Salé K.EL HAJJI, S.BELBACHIR, N.AZIZI, A.OUANASS 67-Sauver une vie en donnant la vie Hôpital Robert Debré O.BELZANNE 68-Accompagnement pluridisciplinaire des parents et de la fratrie d’enfants atteints d’une hémopathie Hôpital Robert Debré S.VANWALLEGHEM, K.YACOUBEN, V.ROBIN, F.CORROYER, C.MAZIN, I.DAVID, A.BARUCHEL 69-Comment diminuer les agressions sonores en néonatalogie AP-HM C.BONNIN, A.THEUNISSEN 70-Syndrome du bébé secoué : prise en charge aux urgences Hôpital de La Citadelle S.PANNIZZOTTO 71-Aspect épidémio-cliniques du CHU Antanarivo (Madagascar) H.RAOBIJAON 72-Les soignants et la protection de HUG I.BOUCQ l’enfance 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 137 Index 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 138 Index BELBACHIR Siham 96, 136, 137 ABOUQAL Redouane AOUAD Norma 36 38 BELKHADIR. Z 50 AOUAD. R 120 BELZANNE Odile 137 AOUNI Mohamed 120 BENABBES Hakim 49 ABAHSSAIN. H 130 BENABDALLAH. K 133 ABDEL MALAK Soha 38 BENBRAHIM Fadwa 131 ABI TAYEH Georges 38 BENCHEKROUNE Soumia 120 ADNAOUI Mohamed 6, 21,120 131 AHID. S 132 BENJELLOUN DAKHAMA Badr Sououd BENZONANA Pascale AITOUMA. A 130 BERNOT Nicole 6, 19, 99 ALAHIANE Latifa ALHAMANY Zaitouna 6, 20, 109 6,12, 36, 135 BERRADA Narjisse BERRADA Rachid ANDRE.P ANSARI CHANGUITI. A ATTALEB Mohammed AZIZI Nada Association Lalla Salma de Lutte Contre le Cancer 120 114, 135 36 136, 137 6, 12, 15, 42, 43,44, 50, 61 BERRAHMOUNE Fatiha BICHRA BOULLAY.E BOCKENMEYER Jacqueline BONNIN Céline 6, 14, 55 6, 20, 37, 110, 135 4, 6, 22, 128 136 86, 126 56 137 BORG Stéphanie 6, 11, 28 BOUABID Touria BOUCHHAB. A BOUDOUCH. S 6, 19, 97 131 133, 134 BOUJEMAA Yassmina BOUKLOUZE. A BOUQDIR Amina BOUTAYEB Saber A B 6, 21, 115 BARUCHEL André BAUDOT. C BAYA Laila BEKOUCHI. I 6, 20, 103 135 6, 11, 32 4, 21, 103, 114, 116, 124, 125, 131,132, 133, 135 46, 56, 137 59 45 133, 134, 135 BENAISSA. M BENBOUCHTA Ilham 94, 136 114 BRAHMI. R BRUMIOUL Danielle 131, 132 107 19, 97 6, 11, 30, 50, 54, 130 133, 134 18, 85 BENNANI Maria BENOMAR Ali 15, 61 36 BUISSON VALLES Isabelle 80 BALADI Khadija BALAFREJ. A BARANDON Severine BARKAT Amina BELAHCEN Mohamed Jaoud BELARBI.S 50 135 C CAUTE Delphine CHABRAOUI Laayachi CHAFIK Kawtar 6, 11, 32 120 6, 20, 111 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 139 CHEFCHAOUNI. A CHERGUI.H CHERRADI Nadia CLAVEQUIN David 120 54 36, 135 46 COTTE. L 120 CHAHBOUNE. A 131 CHAHDI EL OUAZANI Zineb CHAJAI. Y CHELO. David 14, 52 132 6, 12, 41 ENNAKR Imane EL OCHI.R EL OMARI Fatime-Zahra EL YAMANI Salima ERRIHANI Hassan F FERHATI Driss G GADA.I GHANIMI. Z GHARIB Siham GUILLAUME Sonia D DALLE Jean-Hugues DARIO Anne DAVID.I DAUGER.S DOUMBE.P DUBUISSON Jean Bernard DWERNICKI.V 101 137 126 41 11, 24 126 E EL-CHOUEIFATY Doris EL GHANMI. A ELGHISSASSI Ibrahim EL GUEDDARI Brahim El Khalil EL HADRI. S EL HAJJI. K 37, 133, 134, 135 135 132 109 6, 22, 123 H 6, 13, 14, 46, 56 ECH-CHANNA Aicha EL AMMOURI Adil ELATIQI F.Z EL BOUZIDI Mountacer EL CADI.M 136 135 6, 19, 79 132 4, 6, 11, 13, 14, 16, 50, 53, 54, 55, 73, 130, 132 98 6, 19, 79, 96 134, 135 6, 17, 76, 133, 135 76, 133 18, 91 76, 133 6, 16, 50, 73 130 135 136 HAGGEGE-BONNEFONT Ariane HAJOUJI Mouna HALIM Abdelaziz HAMELIN Ludivine HAMMOUDI. M HARMOUCHE Hicham HATOU. F HATTAD Siham 13, 146, 46, 56 HILALI Hicham HOUJR Lahcen HSSISSEN Leila 109 131 132 6, 15, 62 120 6, 11, 28 54 120 112 6, 13, 49 I INRHAOUN Hanane ISMAILI Rachid ISTANIBI Aicha 73 6, 16, 74 124 J Jaddi Hassan JALIL Abdelouahed JORON Emilie 36 6, 11, 16, 31, 131 56 K KABIRI Meriem EL HANCHI Zaki EL HASSANI Amal 6, 12, 37 132 KAIKANI.W KARBOUBI Lamia EL KABBAJ. H EL KHATTABI Abla ELLOUDI. H El MZIBRI Mohammed 130 15, 67 136, 137 36 KARIMI. M KESSAS André 6, 22, 114, 116, 125, 131, 132, 133, 135 54 6, 21, 114, 116, 132, 135 133, 134, 135 6, 14, 59 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 140 KHABOUZE. S 134, 135 OUANASS Abderrazzak KHALDOUNE. F KHALED Hana’a KHALLOUFI. H KHARBACH Aicha 135 6, 12, 38 136 4, 6, 17, 21, 36, 76, 114, 116, 118, 120, 133, 134, 135 132 OUABBOU Samira OUMINA Jalila OUTARAHOUT. M OTHEMAN Yassine KHYARI Hind L LAALOU Leila LABOUDI Fouad LABROUZI Noureddine LAKHDAR. A LAGDAS Enas 6, 15, 65 94, 136 6, 13, 48 135 135 5, 6, 14, 17, 19, 96, 135, 136, 137 6, 13, 45 116 6, 17, 136 136 P PANNIZZOTTO Sandra PELLETIER. S 137 126 PERRUSSON Odile PETIT Isabelle PONDY Ami 6, 19, 99 6, 16, 69 41 R RACHIDI Zoubida RAKIBI Latifa 132 130 LAMALMI Najat 36, 135 LAMDOUAR BOUAZZAOUI Naima 6, 17, 75, 103,107, 114, 116, 124,132 RAIS Ghizlane 6, 14, 53 LEVASSEUR-RACINE Brigitte LOPES Delphina LOUANI Ismail 6, 18 92 46 6, 16, 72, 131, 132 124 137 6, 16, 68 LOUAZIZ Hassan 72, 131 RAMZI Khadija RAOBIJAON Honore RASMUSSEN Amigues Laurence REGRAGUI.A REIS Carla Cristina RHRAB Brahim RIADI.A RJIMATI.L ROBIN. V ROUSSON Aline ROUX Roselyne 37 54 114 137 6, 18, 89 80 M MAAOUNI El Houssain MAALLA M’JID Najat MAHRAOUI Chafik MALIHY Abderrahmane MALQI TAZI Amina MANSOUR. D MATTIONI. V MAZIN. C 5, 6, 12, 40, 120 17, 25 5, 6, 17, 83, 131, 132 36, 135 6, 18, 84 132 126 137 S SABIRI. N SALHI Nezha SANGARE Sylvie SARLANGUE Jean SBITTI.Y SEBTI Catherine 6, 19, 79, 94, 112, 135, 136, 137 112 109 80 17, 80 54 6, 15, 66 SEFFAR. H SEKKAT Fatime-Zahra 133 136 SEKKATE. S 130, 132 SABIR Maria MDAGHRI ALAOUI Asmae MESPLES Bettina MESTOUR Fatime-Zahra MIRABAUD Madeleine MOUSSAOUI Abdelaziz MRABTI Hind MSEFER ALAOUI Fouzia 6, 20, 107, 112 56 131, 132 6, 18, 92 6, 13, 51 6, 13, 50, 53, 54, 55, 130 6, 15, 63 O OKOKI NDOMBO.P ONEIB Bouchra 41 136, 137 31 6, 17, 82 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 141 SENHAJI. Z SERMOUH. A SIRIEZ Jean Yves SOLER Jose SMIRES. N SOULAMI Widyane SOUYRI Valérie 124 131 6, 18, 86 59 107 94, 135, 136 56 T TOFFOLON Catherine TOUFIQ Jallal TOUSSAINT Eva THEUNISSEN Amélie THIMOU IZGUA Amal 46 136 6, 11, 34 137 6, 21, 107, 112 THIREAU Annick TIJAMI Fouad TLIGUI Houssine 6, 20, 101 131 132 V VANWALLEGHEM. S 137 W WEIGEL Virginie 6, 22, 126 Y YACOUBEN. I YULAL.Y 137 135 Z ZEGHOUAGH Amine A.ZIANI ZRAIDI. N ZOUHDI.M 136 132 134 120 9ème Colloque du Réseau Mère Enfant de la Francophonie Rabat les 19 & 20 mai 2011 142