blanc de blancs - Auban-Möet / Centre Hospitalier Epernay

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BLANC DE BLANCS
Le Journal Interne du Centre Hospitalier AUBAN-MOËT
Septembre 2016
Une étape franchie
L’établissement sera piloté par une direction commune CHU de REIMS/ CH EPERNAY
quand vous lirez ces lignes en application d’une délibération du conseil de surveillance de juin
2016.
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La Directrice Générale du CHU de REIMS, Dominique De Wilde, Directrice Générale, devient donc la représentante légale du CH d’Epernay, et aussi de l’EHPAD d’Aÿ et du CH de Montmirail. Elle a désigné Frédéric Cazorla, comme Directeur Délégué. Je sais que vous prendrez
toutes dispositions pour que leur mandat soit une réussite. Ils pourront s’appuyer sur vos compétences et votre loyauté.
J’ai assuré pendant huit mois l’intérim de la Direction de l’établissement. Avec votre concours, nous avons réalisé beaucoup en peu de temps et j’ai perçu la volonté de toutes et tous de
sortir de l’ornière l’établissement. Cette volonté, cette réactivité sont essentiels pour relever les
défis.
Le mois de juillet a commencé par la visite de l’HAS pour la certification simultanée de
l’établissement et du GCS Maternité. Durant une semaine les visiteurs experts ont pu circuler
dans l’établissement et apprécier le travail engagé pour fournir des prestations toujours plus
fiables. Le rapport de certification devrait parvenir à l’établissement d’ici la fin de l’année 2016 et
ne devrait pas comporter de réserves. Parmi les observations formulées oralement par les visiteurs experts, il a été indiqué qu’il serait souhaitable d’améliorer la formalisation. Le service qualité s’y emploie d’ores et déjà.
En août, après une rénovation des parties communes, le service de pneumologiecardiologie est monté d’un étage dans le bâtiment de médecine. Ceci a pour avantage de rapprocher les deux services de médecine et potentiellement d’harmoniser leur capacitaire.
En septembre, l’emménagement du court séjour gériatrique au premier étage du bâtiment de médecine a été réalisé après des travaux de sécurisation du service pour éviter les
fugues des personnes désorientées. L’installation dans un bâtiment unique des services de médecine est source de rationalisation, en évitant des transports ambulanciers et permettant un accès
au plateau technique dans les meilleures conditions.
La libération du bâtiment Les Bulles d’Or permet d’engager une réflexion pour utiliser au
mieux ce bâtiment, qui pourrait être consacré aux consultations ne nécessitant pas de plateau
technique particulier. La PEPS et le service de santé au travail seraient sans doute mieux installés
s’ils venaient à s’installer dans Les Bulles d’Or.
L’activité en août 2016 a été supérieure à celle d’août 2015 et le nombre d’accouchements durant l’été est encourageant. Cette consolidation de l’activité est essentielle pour l’avenir
de l’établissement et de façon immédiate pour ses finances, qui sont toujours dans un état délicat. La cession de logements inoccupés est une mesure engagée pour réduire les tensions de
trésorerie.
La relance de l’activité est essentielle pour conforter l’avenir de l’établissement, sachant
que le cabinet IRIS CONSULTANT, mandaté par l’ARS Grand Est projette qu’à l’avenir il n’y aura
plus qu’un plateau technique à Epernay. Dans cette logique, un plan directeur a été présenté au
conseil de surveillance du 20 septembre, en tenant compte de la possible installation de la clinique sur le site de l’hôpital, selon une logique différente de celle qui avait prévalu lors du projet
de pôle de santé sparnacien.
Je garderai le meilleur souvenir de la qualité de votre accueil et de votre détermination
pour que le CH d’Epernay puisse trouver sa juste place au sein du Groupement Hospitalier (GH)
Champagne. Epernay est la capitale du Champagne ; le GH Champagne n’a pas vocation à établir
son siège à Epernay mais je suis persuadé que vous saurez rendre Epernay indispensable au GH
Champagne.
Yves BLOCH
Le mot de Dr Riad CHAHINE
Chef du service de Hépato gastro entérologie
L’équipe médicale du service est composée de 3 médecins : le Dr Riad CHAHINE,
Praticien Hospitalier à temps plein et Chef de Service, le Dr Jean-Luc SCHMIT, Praticien Hospitalier à temps partiel et Ancien Chef de Service, et le Dr Nicolae ARSENII, Assistant Spécialiste à
temps partagé entre le Centre Hospitalier d’Epernay et le CHU de Reims. Les internes, ainsi que les
externes étudiants en médecine, rejoignent régulièrement l’équipe médicale de notre service. Le
service est attractif, bien apprécié et régulièrement demandé par les internes et les externes de la
Faculté de Médecine de Reims.
Madame MENARD, assure la fonction de Cadre de Santé pour le service. L’équipe para médicale est enrichie par des infirmières expérimentées (aussi bien en service d’hospitalisation qu’en
endoscopie digestive) et par les aide soignants et les ASH. Les médecins du service veillent à l’acquisition des spécificités de la pratique de cette spécialité par l’ensemble de l’équipe; c’est dans l’intérêt de la performance de la prise en charge et du service rendu aux patients. A la grande satisfaction
des praticiens du service, l’ensemble de l’équipe para médicale exerce ces missions avec dévouement, professionnalisme et dans un esprit d’équipe auquel nous sommes tous attaché.
Les médecins du service tiennent à garder une grande disponibilité pour recevoir les patients
externes et répondre aux demandes des médecins traitants. Ainsi, 9 demi-journées de consultations
externes par semaine sont assurées.
Les gastro-entérologues du service réalisent 1700 actes endoscopiques annuels. Ces actes
sont de nature diagnostique (gastroscopies et coloscopies), mais aussi de nature thérapeutique
(ablation des polypes coliques et gastriques, ligature des varices oesophagiennes, traitement d’hémostase des hémorragies digestives par injections ou par pose de clips, application du laser plasma
argon, extraction des calculs biliaires par cathétérisme biliaire, pose des prothèses biliaires et digestives). Une partie de ces actes ont lieu au bloc opératoire sous anesthésie générale, et les autres
actes endoscopiques sont réalisés sans anesthésie générale en salle spécifiquement équipée pour
l’endoscopie située au rez-de-chaussée du bâtiment polyclinique. Cette salle d’endoscopie avoisine
le secrétariat et le lieu des consultations externes d’Hépato-Gastro-Entérologie. Cette proximité
assure d’une part une fluidité du parcours du patient, et d’autre part aide à optimiser l’efficience du
temps médical assurant sur les mêmes plages horaires des endoscopies et des consultations.
Les praticiens du service interviennent également en Hôpital de jour. Le service d’hépatoGastro-Entérologie a réussi le virage ambulatoire, une partie conséquente de son activité a été déplacée à l’hôpital de jour. Son activité en HDJ est en constante augmentation depuis 1 an et cette
spécialité est le premier occupant de l’Hôpital de jour.
Les secrétaires du service assurent leurs fonctions partiellement sur le site de l’hospitalisation et plus largement sur le site groupant les consultations externes et les endoscopies digestives.
Une partie de leurs missions concerne l’engagement du service dans la prévention et le dépistage
précoce du cancer colo-rectal qui est un enjeu de santé public. A l’initiative des médecins du service,
les secrétaires gèrent une liste des patients à risque nécessitant une surveillance endoscopique périodique en fonction de leurs facteurs de risque. Les secrétaires assurent le bon fonctionnement de
ce programme en veillant à poursuivre la prise en charge de ces patients qui reçoivent en temps
utile l’information et l’organisation des actes endoscopiques.
Pour un certain nombre de pathologies, le service travaille en réseaux avec le CHU. Les dossiers des patients touchés par ces pathologies bénéficient de discussions en réunions pluridisciplinaires. Cette coopération est appelée à se développer davantage et à se diversifier dans la cadre du
Groupement Hospitalier Territorial.
Actualités….

Poste à pourvoir sur le site d’AUBAN-MOËT:

1 Ingénieur travaux-Responsable des services techniques

1 Responsable sécurité des personnes et des biens - SSIAP 3

1 Orthoptiste

1 Cadre supérieur de santé dans la filière gériatrique

1 Agent de sécurité – SSIAP 1
=> Installation des Services dans le Bâtiment Médecine :
Dans un souci d’optimisation de la qualité des soins, le Centre Hospitalier AUBANMOËT s’est restructuré :

Depuis 12 août 2016 le Service d’Hospitalisation de Pneumologie et de Cardiologie
ainsi que les consultations de Pneumologie se situent au 2ème étage du Bâtiment
Médecine

Depuis le 15 septembre 2016, le Court Séjour Gériatrique (26 lits) a intégré le 1er
étage du Bâtiment Médecine.
=> Mise en service d’un mammographe :
L’Établissement s’est doté d’un mammographe. Celui-ci sera installé au rez-dechaussée du bâtiment Médecine et des examens débuteront à compter du 24 octobre
2016.
=> Départ de M Yves BLOCH
A compter du 26 septembre 2016, Mme
DE WILDE, Directrice Générale du CHU de Reims,
devient la représentante légale du CH AUBANMOET, de l’EHPAD d’Ay et du CH de Montmirail.
Elle a désigné Frédéric CAZORLA comme Directeur Délégué.
M Yves BLOCH a quitté ses fonctions de Directeur par intérim le 25 septembre.
A la découverte
des psychologues de l’Établissement
Nous sommes cinq psychologues à exercer au sein d’Auban-Moët Centre Hospitalier d’Epernay et du Hameau Champenois et nous avons pour mission commune d’accompagner, sur le
plan psychologique, les patients et leurs familles lors de leur hospitalisation, en consultation externe ou sur leur lieu de vie.
Nous réalisons, en collaboration avec les médecins et l’équipe pluridisciplinaire, le diagnostic sur le fonctionnement psychique et cognitif du patient. Nous nous appuyons sur la pratique d’entretiens individuels ou collectifs pour recueillir et analyser les besoins et les demandes
du patient et de sa famille afin d’établir le bilan psychologique : recueil d’informations, entretien,
interprétation, synthèse et restitution.
Chacune définit et met en œuvre des activités thérapeutiques adaptées aux problématiques du patient et à sa famille. Nous sommes responsables du choix de la méthode et des outils
utilisés correspondant à notre domaine de compétences (psychothérapie, bilan cognitif, entretien de soutien, …). Nous transmettons à l’équipe de soin les informations nécessaires, en respectant la déontologie, afin qu’elle puisse ajuster la prise en charge selon le fonctionnement psychique du patient et la dynamique familiale.
Au-delà de nos missions propres auprès des patients et de leurs familles, nous avons vocation à participer à la réflexion et à l’élaboration des projets de services, de pôles et d’établissement.
Par ailleurs, nous accompagnons et formons les étudiants en psychologie et nous dispensons des formations auprès des professionnels de l’établissement, des centres de formations et
des partenaires extérieurs.
Toutes à temps plein, nous exerçons dans différents services :
Madame COLSON Karine, psychologue clinicienne au
Hameau Champenois et au service de Soins Médicaux
Techniques Importants (SMTI).
Madame LEFEVRE Nazli, psychologue clinicienne sur
l’ensemble des services, des pôles Médecine et Chirurgie et à la Permanence d’Accès aux Soins de Santé
(PASS)
Madame PERRIER Amélie, psychologue clinicienne en
Hospitalisation À Domicile (HAD) et sur les Lits Identifiés Soins Palliatifs (LISP)
Madame PESA-SANDRIN Audrey, neuropsychologue et psychologue clinicienne au Court Séjour
Gériatrique (CSG) et en Consultation Mémoire, pour les patients de plus de 18 ans, hospitalisés
ou en consultation externe
Madame ROUX-ALLAERT Céline, psychologue clinicienne à la Plateforme d’Education et de Prévention pour la Santé (PEPS), l’Unité Transversale d’Education du Patient (UTEP) et l’Equipe Hospitalière de Liaison et de Soins en Addictologie (EHLSA).
L’interview du mois
KEVIN BOUFFORT, COACH SPORTIF
Comment définiriez-vous votre métier ?
Un éducateur médico sportif est un professionnel des Activités Physiques Adaptées.
Il assure l’accompagnement éducatif en activité physique de personnes visant le maintien ou l’amélioration de leur état de santé et de leur qualité de vie.
Il adapte les activités physiques et sportives afin de favoriser :
 l'intégration et la participation sociale des personnes en situation de handicap
 l'amélioration ou le maintien de la santé des personnes
 leur bien être
 une meilleure gestion de leurs maladies chroniques et de leurs symptômes.
Que proposez-vous aux patients au sein de la PEPS/UTEP ?
Je propose des interventions personnalisées:
 des entretiens individuels :
pour élaborer un bilan éducatif
pour les accompagner dans leur projet personnel
(perte de poids, reprise d’activités physiques, meilleur santé, …)
pour un suivi éducatif (conseils, coaching, exercices, …)
 des séances éducatives en groupe ou individuelle sur les « Bienfaits de l’activité
physique »

des ateliers pratiques d’«Activités Physiques Adaptées» comme de la marche ou de
la gymnastique adaptée
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
Durant mes années d’études en STAPS, j’ai pu réaliser de nombreux stages dans différents domaines du sport (entraineur, professeur d’EPS, éducateur sportif, …). Je me
suis tout d’abord orienté vers le champ de l’entrainement sportif et la préparation physique durant mes 3 premières années. Ce n’est que durant mes années de Master et
mes stages à l’UTEP de Charleville-Mézières que j’ai pu apprendre à connaitre les foncions d’un éducateur médico-sportif. J’ai appris que même pour des patients souffrant
de pathologies chroniques, on retrouvait la notion de « performance », une performance adaptée à leur état de santé.
Zoom sur ….
Les Représentantes d’Usagers
Madame Bernadette MARTIN, issue de l’association VMEH (visite des malades dans les établissements hospitaliers)
C’ est une association française fondée en 1801, apolitique et non confessionnelle dans le but est de fournir aux personnes hospitalisées une écoute
attentive , un réconfort, une aide. Les malades principalement ceux qui ne
reçoivent pas de visites, bénéficient d'une présence amicale et d'une
écoute . Ces visites ne sont possibles que si le malade accepte cette présence étrangère, le visiteur n'étant ni un personnel soignant, ni un membre
de la famille. Bénévole depuis 2007 au sein de l’association, je visite les malades au sein
d’AUBAN-MOËT.
Madame Marie-France VENEROSY, issue de l’association ADMD (Association pour le Droit
de Mourir dans le Dignité)
Créée en 1980, l’ADMD à pour objet de promouvoir le droit de disposer de façon libre et
réfléchie de sa propre personne, faire reconnaitre et rendre possible de le droit de choisir
librement le moment et la manière de terminer sa vie selon ses conceptions, faire respecter
la dignité des personnes, en prenant en considération les intentions qu’elles ont exprimées,
au travers de leurs « directives anticipées » afin qu’elles supportent la fin de leur vie dans les
conditions souhaitées par elles et d’échapper aux souffrances inutiles. Une permanence téléphonique « ADMD écoute » au 01.48.00.04.92 possède une commission médicale et juridique est à votre disposition. L’ADMD possède un réseaux de 120 délégués départementales
et de leurs représentants de secteur.
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CURE DE JOUVENCE AUX URGENCES DE L’HOPITAL AUBAN-MOËT
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Extrait de l’article paru dans le Journal L’Union du 18 aout 2016 réalisé par Frédérique PETRE
et Pierre-Louis CURABET
Après trois semaines de travaux, le service des urgences de l’hôpital est transformé. Du sol au
plafond, l’accueil, la salle d’attente et le couloir ont subi un rafraichissement attendu.
Adieu les murs de couleur vert criard et les
carrelages marron foncé qui tapissaient le sol
des urgences de l’hôpital Auban-Moët. Fini les
peintures écaillées et le mobilier tristounet
dans la salle d’attente et à l’accueil. Depuis le
12 août, les lieux sont méconnaissables. Les
murs ont retrouvé de l’éclat et le sol s’est paré
d’un joli lino imitation parquet de couleur
grise. L’éclairage et les faux plafonds rénovés.
Dans le couloir menant aux salles de soins, là
aussi, le gris pale s’est invité. « C’est maintenant plus lumineux et moins agressif pour les patients » résume Astrid Lezer, cadre de santé
aux urgences, ravie de cet embellissement.
Car il fallait soigner le service à l’aspect vieillot mais néanmoins « vitrine de l’établissement » qui voit passer à l’année pas moins de 21 500 personnes : « Souvent les gens arrivent
ici pour une urgence vitale ou ressentie et ils sont stressés. Même si un coup de peinture ne
fait pas tout, ça aide, et maintenant c’est plus apaisant pour les patients et plus confortable
pour le personnel », renchérit la praticienne avant de préciser : « N’oublions pas non plus que
la moitié des personnes hospitalisés passent par les urgences ». L’équipe a volontairement
choisi des tons neutres pour mieux faire ressortir les portes de salles d’examen aux couleurs
plus gaies, et ainsi faciliter le repérage des patients. Plus loin, une salle destinée aux personnes plus agitées a, elle aussi, été refaite. Tout comme la salle pour les patients en attente
d ‘être hospitalisés.
Reste à changer les stores, repeindre la salle des médecins et à rendre accessible le comptoir à l’accueil pour les personnes à mobilité réduite « Mais ces travaux ne perturberont pas
le service », poursuit Mme LEZER.
Les patients qui avaient été redirigés au rez-de-chaussée du bâtiment de chirurgie pendant la durée des travaux ont, semble-t-il, bien pris la chose : « En période estivale, nous recevons en moyenne cinquante-sept patients par jour et ils ont été compréhensifs », note Linda
Clergé, cadre de pôle.
La plupart estimant même que ces travaux n’étaient pas du luxe et, qu’ils étaient les
bienvenus. Normal, aucun travaux d’embellissement n’ayant été effectué depuis la création
du service dans les années 1980. « Nous les entendions parfois dire que le service avait bien
besoin d’un petit rafraichissement », renchérit Mme LEZER. Le même constat revenait parfois
en boucle dans le questionnaires de satisfaction distribués aux patients en fin de séjour .
« Maintenant, les urgences, pourront être référencées dans le guide Michelin ! », plaisante
Enzo brancardier. Pour mémoire , le service fonctionne avec deux médecins, trois infirmiers,
deux internes de jour et un de nuit, un ambulancier et un aide-soignant. Le temps moyen en
salle d’attente est estimé à 34 minutes et celui entre l’arrivée du patient et son hospitalisation d’une heure trente, « moins que la moyenne régionale évaluée à 2 h voire 2 h 30 », signale un cadre de santé.
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