blanc de blancs - Auban-Möet / Centre Hospitalier Epernay

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BLANC DE BLANCS
Le Journal Interne du Centre Hospitalier AUBAN-MOËT
Mars 2017 n°12
Interview croisée
de M. HECK, directeur des soins, et M. BIJAYE, directeur adjoint aux ressources humaines
Quel a été votre parcours ?
Fabien HECK : Après 15 ans comme infirmier, cadre, cadre coordinateur des soins en Psychiatrie au CH de
Rouffach, j’ai pris, en 2012, des fonctions de directeur des soins dans un GCS, disposant de 180 lits et places de
MCO à Saint Louis. J’ai ensuite suivi la formation de Directeur des soins à l’École des Hautes Études en Santé Publique de Rennes en 2016. En parallèle en 2009 j’ai validé un master 2 en management des organisations soignantes à l’institut mutualiste Montsouris à Paris.
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Xavier BIJAYE : En 2006, j’ai intégré sur concours l’École Nationale de Santé Publique de Rennes et suivi la formation de Directeur d’établissement sanitaire, social et médico-social. Après avoir exercé en qualité de directeur
adjoint au Centre hospitalier spécialisé de Poitiers (2008-2012) puis directeur des achats, de la logistique et des
travaux à Aurillac (2012-2016), je souhaitais orienter mon action dans le domaine des ressources humaines.
Quelle est votre perception de la situation 3 mois après votre prise de poste ?
Fabien HECK : La prise de fonction dans un nouvel établissement de santé est un moment riche de rencontres, de
découvertes et de nouvelles missions pour un directeur des soins.
Les premiers jours passés m’ont permis de découvrir un établissement en plein changements. Ils sont aussi l’occasion de rencontrer des professionnels attachés à leur établissement et à la qualité de la prise en charge des patients. Un souci d’adaptation et d’amélioration caractérise l’ensemble des services et interpelle favorablement le
nouveau venu que je suis.
Xavier BIJAYE : L’opportunité de participer à la structuration d’une offre de soins sur le territoire et au renforcement du plateau sparnacien constitue un double challenge très motivant. C’est bien évidemment l’occasion de
réinterroger les organisations, essence même du travail du pôle ressources humaines, que M. HECK, directeur des
soins, et moi-même avons commencé à mener, mais c’est surtout une chance pour produire collectivement une
nouvelle stratégie en matière de ressources humaines à l’échelle de la direction commune (favoriser les échanges,
les bonnes pratiques, etc.). Concernant le Centre hospitalier d’Epernay, des actions ont d’ores et déjà été engagées : reprise du dialogue social, apurement du passif social, relance des projets et de l’analyse des organisations.
Quelles perspectives dressez-vous pour les mois et années à venir ?
Fabien HECK : Mon souhait est de structurer la direction des soins pour proposer une organisation efficiente, efficace, réactive et dynamique. C’est bien évidemment aussi l’occasion de réinterroger les organisations avec l’appui
du corps médical, de l’encadrement, du pôle RH. M. BIJAYE, directeur des ressources humaines, et moi-même
avons commencé à mener ce travail. Je m’appuierai sur des valeurs fortes sur lesquelles je ne transigerai pas : la
qualité des soins, le soin dans la dignité en faisant preuve de bienveillance, de sollicitude, le respect des personnes
patients/collaborateurs, le principe d’équité, le travail dans le dialogue, le sens du travail en commun et l’écoute
de chacun.
Mes premières actions seront de:
•
Concevoir la politique des soins et des activités paramédicales et en diriger la mise en œuvre,
•
Coordonner l’organisation et la mise en œuvre des activités de soins infirmiers, de rééducation et
médico techniques et en assurer l’animation et l’encadrement,
•
Épauler sur le terrain les cadres de pôle et les responsables d’unités de soins,
•
Élaborer avec l’ensemble des professionnels concernés le projet de soins et ses déclinaisons, en cohérence avec le projet médical et le projet d’établissement, et le mettre en œuvre par une politique
d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins,
•
Définir et piloter les plans d’action nécessaires à la conduite des évolutions dans l’organisation des
soins,
•
Participer, en liaison avec le corps médical et l’ensemble de l’encadrement, à la conception, l’organisation et l’évolution des structures et activités de soins.
Actualités …
=> MARS BLEU 2017 : DÉPISTAGE DU CANCER COLORECTAL
Depuis 2004, mars est le mois de sensibilisation du cancer colorectal, responsable de 43 000 nouveaux cas par an en France et deuxième cancer le plus meurtrier après le cancer du poumon (18 000 décès chaque année). Cette année, le slogan choisi par l'Institut national du cancer et le ministère de la Santé est le suivant : "cancer colorectal, le dépister à temps peut vous sauver
la vie".
L'importance de cette campagne de sensibilisation, destinée aux
hommes et femmes de plus de 50 ans, est majeure selon l'Institut national
du cancer, qui rappelle dans un communiqué « qu'un tiers des malades
attend plus de 6 mois après l'apparition de symptômes spécifiques à ce
cancer avant de consulter. »
=> Calendrier des instances du CH AUBAN-MOËT
=>Postes à pourvoir sur le CH d’Epernay et l’EHPAD d’Ay
Pour le CH d’Epernay :
- Cadre de santé
- Sage-femme à 80%
- Secrétaire médicale
Pour l’E.H.P.A.D d’Ay :
- Educateur(trice) spécialisé(e)
A la découverte de
La Stérilisation
Le travail des agents de stérilisation est souvent méconnu par la plupart des personnes. Il ne se limite
pas à l’emballage de l’instrumentation.
C’est un travail qui requiert des connaissances particulières, des compétences spécifiques, de la rigueur, de la patience, de l’attention, et une parfaite connaissance de l’instrumentation médicale et chirurgicale utilisée dans les différents secteurs (Bloc opératoire, consultations externes, services de soins, Urgences).
L’équipe de stérilisation, est composée de 5 agents (Laurence AUBERT, Christelle CHERQUITTE , Nathalie GERVAIS, Corinne MOMBOISSE, Patricia RODRIGUEZ) possédant une polyvalence d’exercice leur permettant d’assurer les différents postes de traitement de l’instrumentation :
=> Le lavage : il consiste à réceptionner le matériel, le nettoyer manuellement ou au moyen de deux laveursdésinfecteurs
=> Le conditionnement : En sortie des laveurs, les instruments sont contrôlés, intégrés dans des contenants
adaptés. Ils constituent ensuite une « charge » qui, une fois intégrée
dans l’autoclave, subit une stérilisation par de la vapeur d’eau sous
pression.
=> Le déchargement et la validation : il consiste à vérifier la « charge »
à sa sortie de l’autoclave (bon déroulement du cycle de stérilisation,
validation des paramètres de stérilisation, intégrité des emballages) et
à procéder à son étiquetage.
Les différentes étapes de ce processus sont soumises à des
normes et protocoles, conformément à un système d’assurance qualité
très exigeant, afin de garantir l’état stérile de l’instrumentation en vue
des interventions chirurgicales.
L’unité de stérilisation assure également une mission logistique dans
la commande, le stockage et la distribution de certains dispositifs médicaux
pour toutes les unités de soins.
Isabelle GARREAU, Pharmacienne, est responsable production de la
stérilisation et veille à l’application des bonnes pratiques. L’encadrement
est assuré par Emmanuel LETOT, Cadre de santé.
Article rédigé par Emmanuel LETOT, cadre de pôle
La profession du mois :
Aide-Soignant
Comment définiriez-vous votre métier ?
L’arrêté de juillet 1994 dispose que « l’aide-soignant contribue à la prise en charge globale des personnes en liaison avec les autres intervenants au sein d’une équipe pluridisciplinaire en milieu hospitalier et
en tant que de besoin à leur éducation et celle de leur entourage. »
Nous accueillons, accompagnons et informons les patients et leur entourage.
Nous sommes chaque jour au plus près du patient, assurant tous les soins d’hygiène et de confort
mais aussi observant le patient, mesurant les principaux paramètres liés à son état de santé.
L’aide-soignante assure également l’entretien de l’environnement immédiat du patient, du matériel
de soins et de la réfection des lits .
Nous apportons de l’aide à la personne dépendante pour toutes les tâches de la vie quotidienne mais
sommes là aussi pour l’écouter et la soutenir.
L’échange entre patient et soignant est
très important, une prise en charge globale du
patient mais aussi de son entourage est nécessaire pour la continuité des soins.
Nous contribuons au bien être de la personne, protégeons, maintenons, éduquons et
restaurons la santé du patient dans le respect de
ses droits et de sa dignité. Nous sommes ainsi les
premiers témoins des changements, de l’évolution de l’état de santé des patients, ce qui nous
donne un rôle très important de collaboration avec l ‘infirmière afin de leur transmettre toutes les informations importantes
Quelles sont, selon vous, les qualités requises ?
Le métier d’aide-soignante, de jour comme de nuit, est une profession basée sur le relationnel. De
grandes capacités relationnelles, d’écoute, d’humanité, de toucher sont indispensables ainsi que le respect
envers la personne soignée, ses proches, ses collègues, les partenaires de soins et de la disponibilité et le
souci de l’autre.
En dépit des difficultés inhérentes à ce métier, la profession d’aide-soignant reste belle et enrichissante.
Article rédigé par Alison GOUT, aide-soignante à l’USC/UHCD
Le psychologue au sein de la Filière gériatrique
Le rôle du psychologue s’inscrit dans une logique institutionnelle et pluridisciplinaire. En ce qui concerne les personnes âgées, ces liens se tissent dans le cadre de la Filière gériatrique.
Le fil conducteur qui anime ce professionnel au quotidien dans sa pratique est le fait d’être garant
de l’autonomie de la personne âgée. Il parait capital d’assurer à une personne, compte tenu de son état
biologique, psychologique et social, les plus grandes possibilités de décider et d’agir par elle-même et pour
elle-même
Le psychologue se situe dans un espace de travail au sein, bien souvent, d’un triptyque regroupant : la personne âgée, la famille, les équipes soignantes.
Concernant la personne âgée :
Selon le lieu d’exercice (service hospitalier, consultation ou établissement d’hébergement) son
activité sera plus centrée sur un travail clinique, de soutien psychologique, d’accompagnement ou d’évaluation neuropsychologique.
En EHPAD, son intervention débute dès le pré-accueil, parfois à l’aide d’une visite de préadmission, le but étant d’identifier et de recenser les besoins et les attentes des personnes, d’évaluer leur
degré de fragilité, et de veiller également à ce que la décision d’entrée soit la mieux éclairée. Le travail autour du parcours de la personne dans la Filière Gériatrique prend alors tout son sens.
Les résidents arrivant après une longue trajectoire de vie, le rôle du psychologue est de s’intéresser
au vécu de « l’entrée » grâce à un espace d’écoute permettant la reconstruction de l’histoire de chacun et
aidant ainsi la personne à vivre au mieux sa nouvelle vie au sein de l’établissement.
Le psychologue participe également au projet d’accompagnement personnalisé, à l’issu duquel des activités thérapeutiques
peuvent être proposées.
Les familles, partenaires privilégiés :
Le lien tissé avec les familles peut aider à la résolution de
conflits. Des sentiments divers et confus animent les familles et il
parait nécessaire d’offrir un espace de parole pour verbaliser ces sentiments et ainsi d’éviter leurs déplacements dans l’expression de plaintes réitérées.
Les familles peuvent être accompagnées dans un travail face à certaines décisions médicales ou
sociales: annonce d’un diagnostic, fin de vie, entrée en EHPAD...
Au Hameau Champenois, des groupes de parole sont proposés aux familles mensuellement. Espace
convivial, d’échange et de réflexion, ce groupe permet à chacun de s’exprimer, de partager son vécu, ses
expériences, ses émotions et ses réflexions indépendamment et librement.
Un travail pluridisciplinaire :
Le psychologue peut apporter des conseils et du soutien aux soignants: décès, difficultés dans la
prise en soin d’un résident ou patient. Ses connaissances permettent de donner un sens à certains troubles
du comportement et d’en expliquer son origine . Le psychologue peut mettre en place des actions de formation, d’information et de prévention. Il est également sollicité dans un travail en collaboration avec l’équipe
de Direction : Commission d’admission, rédaction de procédures, participation au Comité de pilotage de
projet, Projet de service ou d’établissement.
Le psychologue bénéficie des points forts de la Filière gériatrique qui se situent autour de la communication privilégiée des différents intervenants et la mutualisation de savoir–faire
Article rédigé par Karine COLSON, psychologue au Hameau Champenois
Zoom sur ...
Merci à l’ensemble du personnel pour son implication dans la démarche qualité et
de certification !
La visite de la Haute Autorité de Santé en juillet 2016 a permis de valoriser la qualité et la sécurité de
prise en charge des patients au sein du Centre Hospitalier AUBAN-MOËT et de la Maternité d’Epernay.
Le 22 février 2017, la HAS rend ses décisions dans deux rapports de certification :
- AUBAN-MOET certifié avec recommandations d'amélioration = Classe B
- Maternité d’Epernay certifiée avec les félicitations de la HAS = Classe A.
Vous pouvez consulter les deux rapports sur le site du Centre hospitalier d’Epernay dans la rubrique
actualités ou directement sur le site de l’HAS :http://www.has-sante.fr
Grâce à sa participation aux programmes d'incitation financière à l'amélioration de la qualité (IFAQ) et
Hôpital Numérique, le Centre Hospitalier bénéficie cette année d’une dotation complémentaire de 99 104 euros.
Encore une fois, l’investissement de tous a permis au Centre Hospitalier de se démarquer !
Poursuivons ensemble dans cette dynamique au travers des projets 2017 :
=> Premier semestre : actualisation du PAQSS (Programme Global d’Amélioration de la Qualité et de la
Sécurité des Soins),
=> Second semestre : actualisation des cartographies des risques en vue de l’envoi du Compte Qualité à la
HAS en janvier 2018.
Article rédigé par Sophie BARBIER, Responsable Qualité
Un nouveau chef de service aux Urgences
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Extrait de l’article paru dans le Journal L’Union du 28 février 2017
« Le service des urgences compte
dix médecins dont neuf à temps
plein. En 2016, il y a eu 21 209
passages dans ce service, un
nombre stable. Il avait augmenté
par le passé lorsque les urgences
ont récupéré la permanence de
soin et son corollaire, une activité
de nuit. Quant aux sorties SMUR, il
y en a eu 612. Les activités principales du SMUR sont les interventions chez les particuliers et les
accidents de la voie publique. (…)
Les points forts de votre service ?
Le travail d’équipe avec une équipe
très soudée constituée de gens
compétents et motivés dans le but
de proposer un service public de
proximité et de qualité à la population sparnacienne et des alentours.
Ses points faibles ?
Huit chirurgiens dans trois disciplines, la chirurgie orthopédique, la
chirurgie viscérale et l’urologie en
provenance de Reims viennent
depuis peu effectuer des consultations à l’hôpital d’Epernay et opérer. Cela renforce l’offre médicale
et cela nous donne une activité
supplémentaire. C’est également
une bonne chose pour les patients
rémois qui peuvent être opérés à
AUBAN-MOËT et plus rapidement
car il y a davantage de créneaux.
(…)
Nous avons une population médicale qui a une certaine expérience
mais qui commence à vieillir . La
médecine d’urgence est difficile au
niveau du rythme de travail, il faut
avoir une bonne constitution physique. Les urgences assurent la
permanence de soins, le centre 15
nous envoie tous les usagers qui
ont besoin de voir un médecin la
nuit. En 2003, nous avons obtenu
le repos de sécurité obligatoire
mais avant, nous pouvions enchaîner deux voir trois gardes de suite. Comment voyez vous votre service
dans dix ans ?
Le GHT, groupement hospitalier
de territoire est-il une bonne Je pense que c’est un service qui va
chose, selon vous ?
rester pérenne dans la mesure où il
est utile voire nécessaire à la popuLe GHT ne peut apporter que du lation mais à condition d’avoir une
bien.
relève médicale. (…) Nous avons
une équipe paramédicale de qualité qui permet d’avoir des soins de
qualité, un cadre de santé très
présent.. »
Elle égaie la maternité d’AUBAN-MOËT
A l’aide de stickers, Karine HARDY a redonné des couleurs à la Maternité
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« Des petits chats qui jouent avec un papillon autour d’un pot de fleurs. Une jeune fille qui se balance sur un
croissant de lune. Une autre qui tient un parapluie multicolore….les dix-neuf portes des chambres à la maternité d’Epernay se sont parées de jolis autocollants colorés. La salle d’attente a elle aussi vu l’installation de
jeux comme cet énorme crocodile vert pomme qui n’attend plus que d’être manipulé
par des doigts enfantins.
L’idée en revient à Karine HARDY, éducatrice au service pédiatrie et également présidente de l’association Mille soleils, une association qui œuvre à l’amélioration des
conditions hospitalières des enfants. « En tant que bénévole d’une association, j’ai pu
suivre une formation universitaire à la faculté de Reims pendant deux ans pour décrocher un diplôme d’administration et de gestion d’entreprise à économie sociale. Il
fallait y développer un projet collectif, j’ai pensé en faire profiter la maternité où je
travaille » explique la jeune femme qui ajoute « les mamans avaient un peu de mal à se repérer dans le couloir pour retrouver leur chambre, d’où cette idée de distinguer les portes et d’égayer les lieux. »
Vente de badges pour récolter des fonds
Pour financer les premiers éléments, Karine HARDY a mis en vente des petits badges destinés au personnel de
l’hôpital où figurent noms et fonction de chacun d’eux, au prix de 3 euros. « j’ai pu récolter 400 euros, j’ai
ensuite demandé une subvention à l’association Mac Donald’s, on verra si ça marche ». A ce jour, il reste
encore cinq chambres à décorer ainsi que la salle de naissance où devraient être accolés des stickers représentant des bambous, des galets « histoire de renforcer l’ambiance zen du lieu ». Quand des ados sont présents,
elle n’hésite pas à leur demander un coup de main. Et ça prend! Le travail de Karine HARDY a été salué par
tous. La jeune femme travaille au sein de l’hôpital depuis 1999. Elle est à mi-temps en pédiatrie et au CAMPS
(Centre d’Action Médico –Social Précoce).
Frédérique PETRE L’Union du 9 mars 2017
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