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Propos
Relire Rimbaud. Plonger à nouveau dans ce flot tourmenté et remonter sur le bateau,
du moins le reprendre là où je me suis embarqué il y a presque 50 ans. Grâce à ce
Bateau Ivre et à son « capitaine de tous les équipages » j’ai osé commencer à écrire
des poèmes, à les dire, les chanter.
Aujourd’hui, je suis de retour sur le pont avec une irrésistible envie de vous dire
qu’un poète né en 1854 est toujours vivant. Il aurait 160 ans, il serait encore un jeune
homme. Les doigts agiles sur sa tablette, il saisirait des paroles visionnaires qu’il irait
slamer le soir dans des lieux improbables, « n’importe où, pourvu que ce soit hors du
monde ! ».
Et pour mieux se faire comprendre il se servirait des musiques, des machines et des
bruits de son temps qu’il emporterait dans son sac à dos.
Relire Rimbaud et voir l’évidence : le 21ème siècle est « rimbaldien ».
Éléments de mise en scène
Sur un espace nu offert à toutes les aventures, il y a un gouvernail et quelques
instruments électroniques de navigation sonore. L’acteur est à la manœuvre vocale
et technique. Tour à tour aux machines et de bâbord à tribord, il est le seul maître à
bord, le Maître de Cérémonie. Plusieurs pistes s’offrent à lui. Certains passages sont
périlleux. Attention ça tangue !
La traversée dure de 50 à 60 minutes selon les vents.
L’adaptation
Le texte intégral du Bateau Ivre dérive par endroits vers d’autres poèmes ou extraits
de l’œuvre comme des ilots sur lesquels on échoue quelques instants.
Les mots sont parlés, rythmés, chantés et sonorisés dans différentes modulations
avec la complicité de quelques appareils (sampleur – vocoder – boite à rythmes) et le
soutien de la musique enregistrée dans les hauts parleurs.
Ainsi revisitée, l’œuvre d’Arthur Rimbaud, interpelle les jeunes poètes d’aujourd’hui,
slameurs, rappeurs et autres explorateurs du verbe.
Qu’on le connaisse ou pas, Rimbaud nous saute à la figure.
Précurseur de la poésie moderne, il n’en finit pas de nous éblouir.
JeanJean-François Homo
Auteur – Comédien – Metteur en scène
Jean-François Homo est né en 1950 à Paris.
Après des études universitaires, il débute sur les
planches comme poète – chanteur – conteur dans les
cabarets de Saint Germain des Près, les centres
culturels et les festivals. Il croise J. Higelin, B.
Fontaine, C. Nougaro, J.R Caussimon, C. Magny, Y.
Simon, D. Annegarn.
Il voyage en France et en Europe (Espagne - Italie –
Allemagne – Belgique - Angleterre) ainsi qu’au
Canada et aux Etats-Unis.
Puis il s’oriente vers le théâtre (Conservatoire d’Art
Dramatique – stages avec Ariane Mnouchkine – Actor Studio de New-York – Studien
Théater de Berlin…).
Dans les années 1980 il créé sa première compagnie de Théâtre (« Les Amuseurs
Publics Associés » Théâtre de rue – Théâtre jeune public) et participe, entre autres,
à plusieurs festivals d’Avignon.
En 1991, il fonde la Compagnie Beau Parleur et installe ses activités dans un
quartier populaire de Nîmes.
Dernières créations :
« La bête du Vaccares »
De Joseph d’Arbaud.
« l’homme qui plantait des arbres »
De Jean Giono.
« La maîtresse décolle »
d’après Histoires pour enfants
pas sages – Jacques Prévert.
« Camargue vive ! »
d’après l’œuvre et la vie de Folco
De Baroncelli co-écrit avec Michel Falguières
« Armatz vos vinhairons ! »
1907 les Chansons de la Révolte de Michel
Falguières
« Jésus II »
De Joseph Delteil
« Famille en Jeu ! »
Théâtre Forum Citoyen
« D’où viens-tu Gitan ? »
De Jean François Homo
« Mireio – Land »
D’André Benedetto
« Dans les Bras du Delta »
De Jean François Homo
« La résistance expliquée à mon Père » De Jean François Homo
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