FACULTE DE MEDECINE de CRETEIL 8 rue du général Sarrail - 94010 CRETEIL cedex 01.49.81.35.06 - 01.49.81.37.94 LE STAGE AMBULATOIRE EN SOINS PRIMAIRES EN AUTONOMIE SUPERVISEE SASPAS (NIVEAU 2) CARNET DE STAGE 1 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE Coordonnateur du département, Professeur des Universités, Claude Attali Coordonnateur honoraire du département, Professeur associé des Universités Jean-Pierre Wainsten Coordonnateur adjoint, Professeur des Universités, Responsable du tutorat et des stages Vincent Renard Professeur associé des Universités, Responsable de la formation et des stages Michel Medioni Maître de Conférence associée des Universités, Responsable de l’évaluation et de la certification Laurence Compagnon Maitre de Conférence Associé des Universités, Responsable de la recherche et des thèses Jacques Cittée Maitre de Conférence Associé des Universités, Responsable du 2ème cycle Christian Dumay Maître de Conférence associée des Universités, Responsable du recrutement Sandrine Bercier Maitre de Conférence Associé des Universités, Responsable de la cellule tutorat Samuel Chartier Responsable du site internet Chefs de clinique Florence Adeline Julien Le Breton Hubert Zerbib Anne Laure Etzol Anas Taha Émilie Ferrat Chargés d’enseignement clinique : Dr Didier Béguin, Dr Olivier Bismuth, Dr Sophie Brossier, Dr Myriam Brun Valicon, Dr Anne Cavalier Devillard, Dr Christian Clément, Dr Valérie Culang, Dr Jean Brice De Bary,Dr Bertrand Delbaere, Dr Xavier Demoucron, Dr Bernard Elghozi, Dr Jean Pierre Esser, Dr Pierre Eterstein, Dr Laurent Faugeras, Dr Alain Frey, Dr Thierry Froissant, Dr Martine Galand, Dr Elie Ghebali, Dr Gilles Godot, Dr Marianne Groc, Dr Jean Claude Guise, Dr Kamel Hamoudi, Dr Olivier Houis,Dr Edouard Jean Baptiste, Dr Gérard Leroux, Dr Hervé Mangin, Dr Patrick Martin, Dr Daniel Maury, Dr Marie-Laure Mollereau-Salviato, Dr Sylvie Motteau, Dr Nicolas Nguyen Tat, Dr Vivian Nguyen Van, Dr Gilles Noussenbaum, Dr Emmanuelle Oréal, Dr Sylvain Paquet, Dr Vincent Philippe, Dr Fabien Quedeville, Dr Marc Rozenblat, Dr Shahram Saidi, Dr Philippe Salagnac, Dr Claude Scali, Dr Alain Spicq, Dr Thierry Ulliac, Dr Philippe Veinberg, Dr Cécile Vieille, Dr Frédéric Villebrun, Dr Benoît Weiler, Dr Jean Luc Weiler Secrétariat du Département Universitaire d'Enseignement et de Recherche en Médecine Générale : Mme Anne Marie FORGEAS 01.49.81.37.21 Mme Marie Emmanuelle OTTAVIANI 01.49.81.44.71 SCOLARITE 3ème CYCLE Responsable du département des études médicales : Mme Marie Christine PACOURET Secrétaire pédagogique du troisième cycle: Mme Emmanuelle DAUFIN Secrétaire pédagogique des thèses : Mme Evelyne DECNEUVELE 01.49.81.35.03 01.49.81.35.06 01.49.81.35.05 2 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Cher(e) Collègue, Vous allez effectuer le stage ambulatoire en soins primaires en autonomie supervisée (Saspas) au sein d'une Unité de Soins, d'Enseignement et de Recherche en Médecine générale Ambulatoire (USER MGA) agréée par la faculté. Durant ce semestre, vous allez utiliser les compétences acquises sur tous vos lieux de stage pour les approfondir en autonomie en soins primaires. Vous avez été reconnu apte à exercer en autonomie supervisée suite à votre stage en médecine générale de niveau 1. Il est maintenant nécessaire de multiplier les situations rencontrées, et de poursuivre vos apprentissages. L’objectif premier du stage est le perfectionnement de vos compétences existantes et l'acquisition des compétences manquantes. La méthode pédagogique a été choisie en fonction de ces objectifs : Il s’agit de vous : mettre en situation de résoudre les problèmes posés en soins primaires, permettre de théoriser secondairement afin d’acquérir de nouvelles connaissances, faire bénéficier d'une rétroaction par la supervision de vos maîtres de stage universitaires (MSU) Nous espérons que ce stage vous permettra d’aborder plus facilement votre futur métier, et nous vous prions de croire, à nos meilleurs vœux de réussite professionnelle. Claude ATTALI et les enseignants du Département de Médecine Générale 3 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Sommaire Ce carnet contient plusieurs parties : L'organisation du stage p. 5 Les compétences p. 9 Les principes de la médecine générale p.12 Les premiers entretiens avec votre maître de stage p.18 Votre auto évaluation et la supervision p.23 Auto évaluation et évaluation à 3 mois p.26 Auto évaluation et évaluation à 6 mois p.32 Le Journal de bord p.38 Grille Calgary Cambridge P.44 Les cercles de lecture p.47 Les gardes en SAMI p.50 Ateliers Gestes et techniques p.51 Conclusion p. 52 4 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Organisation générale du stage Ce carnet de stage a été conçu pour vous aider à progresser durant ce semestre et à vous expliquer les règles de son déroulement et de son évaluation. Vous êtes pendant ce stage, comme pendant les stages en milieu hospitalier, employé à plein temps avec un temps dévolu à une fonction de soins, et un temps dévolu à une fonction d'apprentissage. L'apprentissage se fait au cours de votre stage en milieu ambulatoire et au cours de l'ensemble des autres activités organisées par le département de médecine générale, cours à la faculté, travaux personnels demandés, réunion de groupe, etc... Pour que ces différentes activités soient compatibles, il vous appartient d'établir votre calendrier précisément, et d'avertir vos MSU de vos obligations facultaires le plus tôt possible de manière à permettre le fonctionnement normal du cabinet médical dans lequel vous exercez. Les réunions des étudiants en stage, organisées en début de stage et en fin de stage, ont pour objectif de vous expliquer l'ensemble des modalités du stage et de sa validation et de répondre à vos questions. Elles permettent également de recueillir vos avis et vos suggestions. Votre présence à ces réunions est obligatoire, les informations données lors de ces réunions étant censées être connues de vous. Pour effectuer les stages en ambulatoire, il est indispensable de communiquer au préalable à la scolarité copie de votre assurance responsabilité professionnelle. Toute difficulté au cours de ce stage concernant l'organisation ou la pédagogie, doit être débattue entre vous et le MSU. Si ce débat pose problème, il vous est demandé d'avoir recours 1/ A votre tuteur qui est un médiateur dont la mission est de prendre en compte vos droits et devoirs 2/ Au responsable des stages le docteur Michel Medioni [email protected] 5 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Le carnet de stage est conçu pour être utilisé avec vos MSU (Maîtres de stage). Vous avez dans ce carnet à votre disposition des outils dont vous devez vous servir; ces outils sont téléchargeables sur le site Internet du département de médecine générale où ce carnet est également disponible sous forme informatique: http://www.medecinegencreteil.net/ Vous êtes censé au début du stage avoir acquis la mise en autonomie vous permettant de consulter seul. Il vous appartient de vous approprier rapidement le fonctionnement du ou des lieux au sein de l'USER MGA afin que la mise en autonomie débute rapidement. Cette appropriation concerne aussi bien la manière de travailler de vos MSU que de l'outil informatique, du fonctionnement du secrétariat et de toutes les procédures pratiques que vous aurez à gérer. Les MSU sont là pour vous aider et vous permettre de vous adapter rapidement à vos nouvelles fonctions. Ils mettent à votre disposition leurs cabinets médicaux qui est leur outil de travail et dont le fonctionnement a été aménagé pour vous permettre de vous y former dans les meilleures conditions. Afin de permettre cette adaptation, en fonction de vos habitudes, de vos compétences, du fonctionnement du cabinet médical, un temps d'observation pourra être nécessaire. Il existera en début de stage, mais aussi à certains moments du stage des temps d'observation directe afin que les MSU puissent évaluer directement vos compétences en situation authentique. L'acquisition de vos apprentissages est facilitée par leur formalisation par les travaux d'écriture clinique qui sont soumis à validation. Ces travaux se résument en un journal de bord (cf. page 27) dont l'élaboration sera supervisée par vos MSU. 6 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Le stage est prévu de la façon suivante : 9 demi-journées par semaine dans l'USER MGA, 2 demi-journées de formation universitaire. Afin de faciliter votre organisation, les 9 demi - journées sont regroupées en 3 journées pleines, continues ou discontinues, dans les lieux de stage composant l'USER MGA. La répartition hebdomadaire type vous a été communiquée avant que vous ne choisissiez le lieu de votre stage afin que vous puissiez adapter votre choix en fonction de vos contraintes; ces dernières doivent prendre en compte le fonctionnement des cabinets médicaux qui vous accueillent, qui a été modifié afin de vous permettre d'exercer en autonomie. Cette répartition n'est communiquée qu'à titre informel et peut être modifiée au cours du stage en fonction notamment des contraintes universitaires des MSU, des contraintes de fonctionnement des cabinets médicaux et des périodes de congé. Les congés pour chaque semestre sont réglementairement de 15 jours ouvrés, le samedi étant un jour ouvré. Il est très important de négocier EN DEBUT de stage la date de vos congés avec vos MSU. En effet, ces congés doivent être compatibles avec le fonctionnement des cabinets médicaux dans lesquels vous exercez. Les vacations non effectuées en plus des 15 jours ouvrés pour des raisons d'incompatibilité totale de calendrier devront être rattrapées au cours du semestre. Pendant vos consultations, le MSU peut être soit présent physiquement et décider de tout mode de supervision adapté à la situation, soit absent mais restant joignable à tout moment par téléphone; si par hasard, il ne l'était pas pour des raisons indépendantes de sa volonté, vous gardez la possibilité de joindre le ou les autres MSU de votre USER MGA. La réglementation prévoit que vous fassiez de 6 à 12 actes par demi- journée de travail. Les cabinets médicaux se sont organisés pour faciliter votre mise en situation; le caractère récent du Saspas et de son fonctionnement au sein des USER MGA, la liberté du patient, peuvent être des freins pour atteindre le seuil minimal de consultations en autonomie. Pour atteindre ce seuil, votre participation et votre motivation sont des éléments très importants. 7 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 La supervision comprend obligatoirement la révision des dossiers des consultations que vous effectuez. Cette révision a lieu soit immédiatement après la consultation, soit à distance mais est au minimum hebdomadaire pour chaque lieu de stage. 1/Les différentes phases Adaptation aux lieux de stage Mise en autonomie rapide Rédaction du journal de bord au fur et à mesure du stage 2 /Réunion de groupe de type cercle de lecture mensuelle avec vos autres collègues en Saspas, sous la supervision d'un MSU (cf. page43/45) 2/Stage en Service d’Accueil Médical Initial (SAMI) du Val de Marne (Créteil / St Maur / Charenton / Champigny / Vitry ) Au cours de votre SASPAS, vous aurez à effectuer des gardes au sein des SAMI à raison d’une par mois. (Cf. page 46) 3/Le module accompagnement de l'interne Ce module vous permet de participer à un groupe de parole bénéficiant de la double expertise d'un généraliste enseignant et d'un psychanalyste. Ce groupe aborde les situations vous ayant posé problème quelle qu'en soit la nature au cours de votre stage. Ce module est une occasion rare pendant votre cursus de 3ème cycle d'aborder les difficultés posées par la pratique en bénéficiant de l'expertise des autres membres du groupe et de celle des personnes ressources. Les séances sont organisées toutes les trois à quatre semaines pour une durée de deux heures en même temps que les internes en stage de niveau 1. Vu l'expérience des semestres passées, et le regret manifesté par certains étudiants de n'avoir pas eu connaissance dès le début du stage de l'organisation de ce module, il vous est conseillé de participer à une des séances. Le module est optionnel pour le Saspas et les séances sont organisées tout au long du semestre pour les étudiants intéressés. 8 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Les 6 compétences génériques Les compétences génériques du médecin généraliste Premier recours Incertitude Urgences Continuité Relation Approche Suivi Globale Coordination Communication des soins autourApproche centrée Complexité patient du patient Education en santé Dépistage Prévention Santé individuelle & communautaire COMPETENCE : RELATION, COMMUNICATION, APPROCHE CENTREE PATIENT. Définition : Capacité à construire une relation avec le patient, son entourage, les différents intervenants de santé, ainsi que les institutionnels, en utilisant dans les différents contextes les habiletés communicationnelles adéquates, dans l’intérêt des patients. C'est-à-dire en : Menant des entretiens avec tout type de patients et leurs entourages, en restant centré sur leurs besoins implicites et explicites, en intégrant des notions d’éthique de la communication. Construisant et maintenant à travers ces contacts, une relation avec le patient et/ou son entourage, en étant attentif à rester dans le cadre professionnel et en se questionnant sur ses propres capacités et limites relationnelles. Respectant les différentes législations et code déontologique concernant les droits du malade et les devoirs du médecin. Communiquant avec les autres professionnels de santé et médico sociaux intervenant auprès du patient, dans l’intérêt de celui-ci, en utilisant le media le plus judicieux en fonction du problème dans son contexte. Communiquant avec les institutionnels dans l’intérêt du patient. 9 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 COMPETENCE : APPROCHE GLOBALE, PRISE EN COMPTE DE LA COMPLEXITE. Définition : Capacité à mettre en œuvre une démarche décisionnelle centrée patient selon un modèle global de santé (EBM, Engels, … ) quel que soit le type de recours de soins dans l’exercice de Médecine Générale. C'est-à-dire en : Adoptant des postures différentes en fonction des situations : soins, accompagnement, soutien, éducation, prévention, réparation, … Identifiant, évaluant, les différents éléments disponibles de la situation et leurs interactions (complexité), dans les différents champs (bio-psycho-social et culturel, pour les prendre en compte dans la décision. Élaborant un diagnostic de situation inscrit dans la trajectoire de vie du patient. C’est à dire intégrant le contexte bio-psycho-social et culturel à l’analyse de la situation. Négociant une décision adaptée à la situation et partagée avec le patient (voir décision centrée patient). Évaluant les décisions et leurs conséquences, à court, moyen et long terme (voir le suivi au long court). Tentant de cogérer avec le patient des plaintes et des pathologies aigues et chroniques de manière hiérarchisée (voir le premier recours). COMPETENCE : EDUCATION, PREVENTION Définition : Capacité à accompagner « le » patient dans une démarche autonome visant à maintenir et améliorer sa santé, prévenir les maladies, les blessures et les problèmes psychosociaux dans le respect de son propre cheminement, et donc à intégrer et à articuler dans sa pratique l’éducation et la prévention. C’est à dire en : Mettant en place des actes destinés à diminuer l’incidence d’une maladie par des mesures individuelles de prévention, à favoriser un dépistage précoce des maladies, et à réduire les séquelles d’une maladie. Développant une posture qui place le patient en position de sujet, et s’engageant dans une alliance, un partenariat en aidant le patient à construire ses compétences. Déterminant le moment opportun et la durée de l’action de prévention et d’éducation pour le patient et pour soi même, en tenant compte des possibilités de chacun. Partageant le suivi avec d’autres intervenants. Collaborant à et/ou élaborant des programmes, des projets et des actions de prévention et d’éducation. Adoptant une posture réflexive sur ces actions. COMPETENCE : PREMIER RECOURS, URGENCES Définition : C’est la capacité à gérer avec la personne les problèmes de santé indifférenciés, non sélectionnés, programmés ou non, selon les données actuelles de la science, le contexte et les possibilités de la personne, quelque soit son âge, son sexe, ou toutes autres caractéristiques, en organisant une accessibilité (proximité, disponibilité, coût) optimale.. C’est à dire : Gérer les situations les plus fréquentes aux différents stades d’évolution (situations aigues ou chroniques, les urgences, la santé des femmes, des enfants etc,…) Intervenir si nécessaire dans le contexte d’urgence réelle ou ressentie ou dans les situations médicales non programmées 10 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Hiérarchiser et gérer simultanément des demandes, des plaintes et des pathologies multiples, aiguës ou chroniques, chez le même patient. Exécuter avec sécurité les gestes techniques les plus fréquents dans le contexte du premier recours COMPÉTENCE : CONTINUITÉ, COORDINATION, SUIVI Définition : C’est la capacité à assurer la continuité des soins et la coordination des problèmes de santé du patient engagé dans une relation de suivi et d’accompagnement. C'est-à-dire en : Étant le référent du patient dans l’espace et la durée, Utilisant judicieusement toutes les possibilités du dossier médical pour le suivi et l’accompagnement du patient, En prenant en compte l’évolution de ses problèmes de santé lors de cet accompagnement Collaborant avec les différents acteurs médico-sociaux dans l’intérêt du patient, Mettant en place et entretenant une relation médecin patient évolutive, mutualisée, en redéfinition continuelle, Organisant son activité en fonction de ces objectifs. COMPÉTENCE : PROFESSIONNALISME Définition : C’’est la capacité à assurer l’engagement envers la société et à répondre à ses attentes. C'est-à-dire être en mesure de - Développer une activité professionnelle en privilégiant le bien être des personnes par une pratique éthique et déontologique, - d’améliorer ses compétences par une pratique réflexive dans le cadre de la médecine basée sur des faits probants - Assumer la responsabilité des décisions prises avec le patient : En agissant avec altruisme, et sans discrimination En favorisant l’accès équitable aux soins pour tous En assumant ses responsabilités et en explicitant ses décisions en informant honnêtement les patients, y compris de ses conflits d’intérêts En respectant la personne humaine en tenant compte en premier lieu du mieux-être du patient et en favorisant son libre choix, son autonomie, et une réflexion éthique En fondant ses choix sur l’intérêt du patient, mais aussi sur la gestion pertinente des ressources de soins En garantissant la confidentialité des échanges avec les patients En améliorant ses compétences professionnelles par l’identification de ses besoins de formation et intégrant ses acquis à sa pratique En contribuant et en participant à la formation des professionnels de santé En collaborant avec les autres professionnels de soins dans le respect de leurs compétences En gérant son temps pour un équilibre entre vie professionnelle et personnelle En gérant son outil de travail 11 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 PRINCIPES DE MEDECINE GENERALE Les savoirs de la médecine générale ont longtemps reposé sur des bases empiriques qui en faisaient un ensemble informel et subjectif. De nombreux travaux ont tenté d’apporter les notions théoriques nécessaires pour décrire et expliquer le fonctionnement de cet ensemble et en définir les concepts. L’argumentation s’est appuyée sur la notion de spécificité. Cette formulation recouvre des éléments essentiels mais parfois insuffisamment développés. La définition plus précise de la médecine générale passe par l’identification des principes essentiels qui régissent son organisation. C’est une étape indispensable à la construction d’un modèle conceptuel et à l’émergence d’une discipline scientifique. DES MODELES REDUCTEURS Pour définir la médecine générale, plusieurs modèles théoriques ont été présentés. Une première conception a fait état d’un système composé d’un fragment de chaque spécialité et la juxtaposition de ces fragments constituerait un ensemble homogène. Dans cette optique, la médecine générale serait une discipline patchwork constituée d’un petit morceau de savoir sur tout. Cette conception est centrée sur la maladie et ne rend pas compte d’une réalité bien plus complexe. Parallèlement, et au nom de l’unicité de la médecine, une autre définition a été proposée. La médecine générale correspondrait à l’application d’un même savoir médical mais appliqué dans un autre lieu que l’hôpital. Dans cette approche, la médecine générale ne serait qu’une discipline d’exercice. Son contenu ne serait pas différent de celui de la médecine interne par exemple, mais ses conditions d’application seraient particulières. Cette perspective est centrée sur le médecin et ne peut recouvrir tout le champ de la pratique. Ces deux modèles sont insatisfaisants, car ils simplifient à l’extrême l’identité de la médecine générale, « empruntent son contenu à d’autres disciplines, et font abstraction du patient. La question fondamentale est : existe-t-il un contenu spécifique de la médecine générale, et si oui, quels sont les éléments qui permettent de le développer ? HISTOIRE D’UNE PROGRESSION THEORIQUE Au niveau international, une réflexion est menée depuis longtemps pour définir les grands principes de la médecine générale. Dès 1974, le groupe Leeuwenhorst, qui a donné naissance à l’European Academy of Teachers in General Practice (EURACT), a proposé une description de l’activité du médecin généraliste. En 1977, la Corporation professionnelle des médecins du Québec a publié une brochure sur les fonctions de l’omnipraticien. Dans le même temps, une résolution du Conseil de l’Europe a élaboré une définition de l’omnipraticien. La WONCA (World Organisation of National Colleges and Academies of General Practitioners/Family Physicians) a fait des recommandations sur le rôle du médecin de famille. La notion de polyvalence a été introduite comme principe de la médecine de famille canadienne. En 1993, M. Marinker a présenté une communication sur les tâches du généraliste et les caractéristiques de la médecine générale.Le Royal College of General Practitioners a publié une brochure pour déterminer ce qu’est la médecine générale. Plus récemment, la conférence commune OMS WONCA a proposé la contribution du médecin de famille pour rendre la pratique et l’enseignement médical plus en rapport avec les besoins des patients. 12 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 En France, quelques travaux ont engagé la même démarche de réflexion. Ils concernaient en particulier la description du champ d’activité ou la définition des fonctions. A partir de l’observation de la pratique, des groupes de travail ont contribué à l’analyse du contenu de la médecine générale. Le rôle primordial du médecin généraliste dans le système de soins a été développé par ailleurs. Tous ces documents posent un problème de fond : ils ne dissocient pas clairement la médecine générale et le médecin généraliste. La distinction entre les principes essentiels de la discipline et les tâches professionnelles du praticien offre un double intérêt : elle permet de définir un contenu d’enseignement spécifique et positionne la médecine générale comme une discipline à part entière. LES PRINCIPES ESSENTIELS L’approche théorique de la médecine générale repose sur dix principes essentiels. C’est leur coexistence qui permet de définir une discipline clinique. 1. Une approche centrée sur le patient. Le point de départ de la démarche clinique est le patient : ses demandes, ses besoins et sa personnalité. Il est aussi important de s’occuper du vécu de la maladie que de la maladie elle-même, car l’anamnèse centrée sur le patient améliore le résultat final. Le dénominateur commun est la personne, avec ses croyances, ses peurs, ses attentes, ses affections. Quatre conséquences en découlent : - La décision résulte d’une négociation avec le patient - La prise en compte des aspects personnels demande un travail relationnel et donc une formation adaptée - La relation médecin-malade qui procède de cette approche, inclut le médecin dans le processus thérapeutique - Dans les études épidémiologiques, la primauté du patient nécessite l’utilisation de classifications à plusieurs entrées comme la Classification Internationale des Soins Primaires (CISP). 2. La prise en compte de l’environnement du patient. Les rapports entre le patient et son environnement sont permanents. Le cadre de vie, le milieu professionnel, l’origine et les habitudes culturelles, et surtout la famille interfèrent régulièrement sur les problèmes pathologiques. Le patient ne peut être isolé de son contexte et sa prise en charge intègre de multiples facteurs d’influence. Chaque patient a une histoire personnelle et familiale et la maladie prend un sens dans cette histoire. La décision médicale tient compte des conséquences des évènements de vie qui traversent l’existence du patient. Centrée sur le patient et ouverte sur son environnement, cette approche globale éclaire la signification des symptômes. La connaissance de l’environnement est facilitée par la proximité sur le terrain, et nécessite une compétence humaine développée. 3. Un champ d’activité défini à partir des besoins et des demandes des patients La médecine générale est le recours le plus accessible et le plus courant pour les problèmes de santé. Elle développe un champ d’activité déterminé par les besoins et les demandes des patients. Cette perspective recouvre des domaines variés et nécessite une polyvalence des soins. Il en découle l’acquisition de compétences adaptées et évolutives mais aussi une prise en charge à géométrie variable, chaque praticien en assurant tout ou partie. De plus, la médecine générale, placée à l’interface de la population et des structures médico-sociales, tient un rôle déterminant. La gestion simultanée des intérêts individuels et des problématiques collectives maintient un équilibre entre des sollicitations a priori opposées. 13 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 4. Une réponse à la majorité des motifs de recours aux soins L’étude du CREDES montre que, en dehors des problèmes ophtalmologiques, obstétricaux et dermatologiques, tous les motifs de consultation sont pris en charge majoritairement en médecine générale. En particulier, un fort pourcentage concerne les maladies endocriniennes et métaboliques (91%), les affections digestives (88%), les atteintes de l’appareil cardio-vasculaire ou respiratoire (87% chacune), les lésions ostéo-articulaires ou traumatiques (86% chacune), les troubles mentaux et du sommeil (65%). Ainsi, la plupart des problèmes de santé de la population, qu’ils soient biomédicaux ou psychiques, sont traités et/ou suivis en médecine générale. 5. Une démarche diagnostique orientée par la faible prévalence des maladies graves La prévalence est le rapport entre le nombre de personnes atteintes d’une maladie et l’effectif de la population concernée susceptible d’être atteinte par cette maladie. Pour des pathologies constituées, potentiellement graves ou mortelles, cette prévalence est plus faible en médecine générale qu’à l’hôpital en raison de l’absence de sélection. Or, pour le diagnostic, la valeur prédictive positive ou négative (probabilité d’être atteint ou non de la maladie) d’un signe clinique ou d’un test dépend de la prévalence de la maladie dans la population concernée. Plus cette prévalence est faible, plus la valeur prédictive en ambulatoire et à l’Hôpital est différente, ce qui explique les différences de procédures décisionnelles tenant compte de cet élément. En médecine générale, la faible prévalence des maladies graves impose une démarche diagnostique probabiliste qui tient compte de cette réalité statistique. 6. Une intervention au stade précoce des maladies Le patient consulte souvent dès l’émergence des symptômes. A ce stade précoce, il est difficile de faire un diagnostic précis et définitif. A la phase d’état, les signes cliniques sont relativement évocateurs. Il n’en est pas de même pour les signes de début qui sont souvent indifférenciés. Après avoir écarté une évolution grave à court terme, la décision peut être la mise en attente jusqu’au développement éventuel de l’affection. La faible prévalence et le stade précoce des maladies ne permettent pas d’élaborer d’emblée un diagnostic complet. Le « résultat de consultation » proposé par Braun est un diagnostic de situation qui laisse une place au doute. La position diagnostique reste le plus souvent au niveau de signes cardinaux ou de groupe de symptômes, quelquefois au niveau de tableau de maladie, rarement au niveau de diagnostic complet. 7. La question simultanée de plaintes et de pathologies multiples Le patient consulte souvent pour des motifs ou plaintes. Il présente en moyenne plus de deux motifs de recours et ce chiffre augmente avec l’âge. Les polypathologies sont fréquentes et concernent particulièrement les personnes âgées. La médecine générale intègre ces nombreuses sollicitations dans le temps d’un même acte médical. La réponse simultanée à la multiplicité des demandes nécessite une gestion hiérarchisée des problèmes qui tient compte à la fois des priorités du patient et de celles de la médecine. 8. La capacité de suivi au long cours La médecine générale développe une approche dans l’instant et dans la durée. Elle offre au patient l’opportunité d’une prise en charge régulière au long cours et la possibilité d’un suivi de la naissance à la mort. Elle assure la continuité des soins grâce à un accompagnement des patients tout au long de leur vie. Le dossier médical jalonne et facilite ce suivi, il en est la trace explicite. Il est la mémoire objective des consultations mais 14 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 il n’est qu’un élément de l’histoire commune entre le patient et le médecin. La charge affective qui s’accroît souvent au fil des rencontres est un aspect peu étudié de la relation établie : c’est la compagnie d’investissement mutuel de M. Balint. 9. L’aptitude à la coordination des soins La synthèse des diverses interventions médicales concernant le patient, la circulation de l’information, l’organisation cohérente du circuit de soins reposent sur l’existence même d’un dispositif de coordination. La médecine générale remplit ce rôle de pivot du système de soins, même si les conditions structurelles ne sont pas toujours réunies. L’accès direct aux spécialistes et aux autres intervenants de santé complique parfois le rôle de coordination. Le développement des filières de soins et des réseaux coordonnés permet d’envisager un travail d’équipe autour du patient, qui contribue à l’amélioration de la qualité des soins. 10. Une pratique efficiente Le traitement des problèmes courants requiert des solutions simples et évite souvent une solution péjorative, source de prises en charge plus complexes et onéreuses. Un plateau technique léger limite la surenchère des investigations et optimise les coûts. La proximité, la continuité et la coordination des soins, la connaissance du patient améliorent la réponse médicale. La médecine générale limite les coûts à leur réelle nécessité et propose au patient une attitude raisonnée en terme de consommation de soins médicaux. C’est une pratique efficiente, au sens économique du terme anglo-saxon, qui recouvre les concepts de coût/utilité. La faible part de la médecine générale dans les dépenses de santé, comparée au nombre de patients soignés, atteste de cette réalité. 15 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 UN MODELE GLOBAL La médecine générale est construite sur un modèle théorique différent de celui de la médecine spécialisée, même s’il repose sur des connaissances biomédicales de base commune. Elle reproduit un modèle global, centré sur le patient, ouvert sur l’extérieur, considérant la maladie comme l’ensemble ou la résultante de facteurs organiques, humains et environnementaux. Cette conception de la santé en tant que phénomène complexe est comparable à l’approche bio-psycho-sociale de Engel. Elle nécessite un système de formation spécifique, issu des sciences biologiques comme des sciences humaines, visant à l’acquisition de compétences scientifiques et relationnelles. Elle doit reposer sur une recherche appliquée, permettant d’affiner et de valider son contenu. Ce modèle global intègre les fonctions spécifiques de la médecine générale : le premier recours, la prise en charge globale, la continuité et le suivi, la coordination des soins et le rôle de santé publique. Il est caractérisé par des démarches diagnostiques et des stratégies thérapeutiques spécifiques. Il détermine les tâches professionnelles qui découlent des fonctions et qui en permettent l’application sur le terrain. Il permet de décrire une discipline médicale qui se trouve à l’interface de l’individu et de la collectivité. Le modèle global qui résulte de ces principes s’organise en un ensemble conceptuel, dont l’appropriation par la communauté généraliste, renforce la discipline dans ses dimensions de soins, d’enseignement et de recherche. Mots-Clés : Concepts de médecine générale, coordination des soins, demandes des malades (répondre aux), démarche médicale (généralités sur la), entourage du malade, environnement du patient, poly pathologies, principes de médecine générale, prise en charge globale, suivi au long cours, valeur prédictive d’un signe. Références . Aguzzoli F, Le Fur P, Sermet C. Clientèle et motifs de recours en médecine libérale. CREDES 1994, 1008 : 66 . Attali C, Gay B, Mairesse JP, Rougeron C. La prise en charge globale : une réalité. Exercer 1993, 20 : 4-6. Barbaud F, de Butler J, Attali C, Molina J. Réfléxions sur la continuité des soins. Exercer 1992, 19 : 20-2. Béraud C. Pourquoi et comment accroître la responsabilité des médecins généralistes. Le Concours Médical 1994, 116.01 : 58-61. Blondeau F. L’anamnèse centrée sur le malade. Can Fam Physician 1990, 36 : 1509-13. Braun RN. Pratique, critique et enseignement de la médecine générale. Paris, Payot 1979. Conseil de l’Europe Comité des Ministres. Résolution (77) 30. L’omnipraticien, comment le former, comment susciter cette vocation in : Chambonet JY. La formation initiale des médecins généralistes. Tome II : perspectives européennes. Paris CNGE 1994. - Corporation professionnelle des médecins du Québec. Les fonctions du médecin omnipraticien. Montréal 1977 : XVII, 3 . De Butler J. La médecine générale aujourd’hui. Exercer 1991, numéro spécial . Engel Gl. The biopsychosocial model and medical education. N. Engl J Med 1982, 306 802-5 . Engel Gl. The clinical application of the biopsychosocial model. Am J Psychiatry 1980, 137 ; 5 : 535-44 . Gallais Jl. et coll. Actes et fonctions du médecin généraliste. Documents de recherche en médecine générale 1994 ; 4 . 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New Engl J Med 2001;344:2021-5. 17 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 LES PREMIERS ENTRETIENS AVEC VOS MSU Avant les premiers entretiens, remplissez les éléments ci-dessous afin de mieux vous faire connaître de vos MSU INFORMEZ VOTRE TUTEUR DE VOTRE AFFECTATION N’oubliez pas de faire signer votre convention de stage avant le début de celui-ci 18 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 1 - QUEL EST VOTRE CURSUS ANTERIEUR ? A remplir avant votre premier contact avec vos MSU Coordonnées du tuteur : Docteur Stages hospitaliers effectués en tant qu'étudiant hospitalier : DCEM 4 : Stage en médecine générale en D3 : Si oui Noms des MSU Déroulement de ce stage oui /non - Stages hospitaliers ou ambulatoire effectués en tant qu’interne : 1er semestre: 2ème semestre : 3ème semestre : 4ème semestre : 5ème semestre: Stage en médecine générale de niveau 1 : Nom du MSU Déroulement de ce stage Autres expériences médicales : 19 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 2 - DE QUOI VOUS SENTEZ-VOUS CAPABLE ? QUELQUES POINTS DE REPERES Au fur et à mesure de vos études médicales, vous vous êtes progressivement préparés à assurer les fonctions de médecin généraliste. Les principales d’entre elles, exprimées de façon très générique, ont été détaillées ci-dessus page 9 (référez vous à cette page pour les détails des compétences). Indiquer à ce jour, pour chacune des 6 compétences génériques, duquel des 3 qualificatifs vous vous sentez le plus proche : J’ai acquis des compétences à ce jour insuffisantes J'ai acquis des compétences à ce jour améliorables J'ai acquis des compétences à ce jour pertinentes. Si vous ne voyez pas à quoi correspondent ces compétences, ne répondez pas immédiatement mais discutez en avec vos MSU. Soyez sincère dans votre auto-évaluation. Il est normal que vous vous sentiez mal préparés vis-à-vis de certaines tâches ; leur apprentissage est précisément l’objet de ce stage. Compétences génériques Insuffisant Améliorable Pertinent COMPETENCE :RELATION,COMMUNICATION APPROCHE CENTREE PATIENT. Capacité à construire une relation avec le patient, son entourage, les différents intervenants de santé, ainsi que les institutionnels, en utilisant dans les différents contextes les habiletés communicationnelles adéquates, dans l’intérêt des patients. COMPETENCE : APPROCHE GLOBALE, PRISE EN COMPTE DE LA COMPLEXITE. Capacité à mettre en œuvre une démarche décisionnelle centrée patient selon un modèle global de santé (EBM, Engels, … ) quel que soit le type de recours de soins dans l’exercice de Médecine Générale COMPETENCE : EDUCATION, PREVENTION Capacité à accompagner « le » patient dans une démarche autonome visant à maintenir et améliorer sa santé, prévenir les maladies, les blessures et les problèmes psychosociaux dans le respect de son propre cheminement, et donc à intégrer et à articuler dans sa pratique l’éducation et la prévention. 20 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 COMPETENCE : PREMIER RECOURS, URGENCES C’est la capacité à gérer avec la personne les problèmes de santé indifférenciés, non sélectionnés, programmés ou non, selon les données actuelles de la science, le contexte et les possibilités de la personne, quelque soit son âge, son sexe, ou toutes autres caractéristiques, en organisant une accessibilité (proximité, disponibilité, coût) optimale.. COMPÉTENCE : CONTINUITÉ, COORDINATION, SUIVI C’est la capacité à assurer la continuité des soins et la coordination des problèmes de santé du patient engagé dans une relation de suivi et d’accompagnement. COMPÉTENCE : PROFESSIONNALISME C’’est la capacité à assurer l’engagement envers la société et à répondre à ses attentes. 21 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Pour chacune des situations suivantes, que pensez-vous compétences et de votre autonomie avant le début du stage Je ne possède pas ces compétences, je ne suis pas autonome J’ai des compétences mais je pense que je ne suis pas encore autonome. de vos J’ai les compétences suffisantes pour être autonome. Prendre en charge un patient atteints de maladies chroniques (HTA, diabète, …) ● pour un suivi au long cours: ● pour un problème aigu, ponctuel: Prendre en charge un nourrisson ● pour un suivi au long cours: ● pour un problème aigu, ponctuel: Prendre en charge un enfant ● pour un suivi au long cours: ● pour un problème aigu, ponctuel: Prendre en charge une femme enceinte ou en post-partum ● pour un suivi au long cours: ● pour un problème aigu, ponctuel: Prendre en charge une consultation gynécologique ● pour un suivi au long cours: ● pour un problème aigu, ponctuel: Prendre en charge une personne âgée ● pour un suivi au long cours: ● pour un problème aigu, ponctuel: Prendre en charge un patient en fin de vie ● pour un suivi au long cours: ● pour un problème aigu, ponctuel: Prendre en charge un patient psychiatrique ● pour un suivi au long cours: ● pour un problème aigu, ponctuel: Prendre en charge un patient polypathologique et polymédicamenté ● pour un suivi au long cours: ● pour un problème aigu, ponctuel: Prendre en charge un patient cancéreux ● pour un suivi au long cours: ● pour un problème aigu, ponctuel: Entreprendre une éducation à la santé concernant: Le tabac, l’alcool le diabète les risques cardio vasculaires 22 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Auto Evaluation en supervision indirecte. Votre activité en autonomie nécessite d'être évaluée. C'est l'objet de la supervision par le MSU. Cette supervision vous aide à vous évaluer; la démarche d'auto évaluation qui vous a été proposée pendant le stage en médecine générale de niveau 1 reste essentielle. Nous vous demandons donc de reprendre l'outil d'aide à l'auto évaluation, utilisée pendant la phase d'autonomie du stage de niveau 1. Les principaux aspects de la consultation évaluée sont : a) La prise de décision Les capacités à prendre des décisions, qu’elles soient d’ordre diagnostique, thérapeutique ou d’organisation dans le temps ; sur votre esprit de synthèse face au(x) problème(s) posé(s), vos aptitudes à la discussion et à la négociation. b) La thérapeutique Les capacités à prescrire un traitement adapté aux pathologies et aux patients. c) L’organisation Les capacités à organiser la consultation, le suivi du patient, la prise en charge du patient par des confrères ou d’autres structures. d) Traces d'apprentissage La trace de cette autoévaluation doit figurer dans votre journal de bord ainsi que le commentaire et l'évaluation de votre MSU. 23 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Supervision indirecte Auto évaluation post consultation 1 Quel est le résultat de consultation sur le plan diagnostique ? 2 Sur quelle décision débouche-t-il ? 3 Qu’avez-vous ressenti à l’annonce de cette décision ? 4 Quels critères vous amènent à cette conclusion ? 5 Confirment-ils votre première hypothèse ? 6 Si oui, quels items vous ont permis d’accéder à cette hypothèse ? 7 Sinon quelle était votre 1ère hypothèse ? 8 Quels items vous ont orienté vers cette 1ère hypothèse ? 9 Pourquoi l’avez-vous abandonnée ? 10 Quelles données vous ont amené à cette seconde hypothèse ? 11 Le patient a-t-il eu une influence dans la recherche des hypothèses ? 12 Le patient vous a-t-il aidé dans la confirmation des hypothèses ? 13 Quelle était sa demande exprimée ? 14 Quelle était sa demande réelle ? Cette grille n°5 est disponible sur le site Internet dans la rubrique carnet de stage. 24 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Les grilles suivantes sont établies pour vous aider à vous auto-évaluer et pour une évaluation formative globale. Elles peuvent être utilisées par vous et votre MSU à plusieurs reprises au cours de votre stage. L’une des grilles est destinée à l’évaluation en cours de stage, et l’autre grille est destinée à l’évaluation en fin de stage. Il est conseillé de réaliser au minimum une évaluation intermédiaire après les trois premiers mois de stage. 25 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 DES DE MÉDECINE GÉNÉRALE COORDINATION ÎLE DE FRANCE FICHE D’ÉVALUATION DU STAGE DE L’INTERNE EN DES DE MÉDECINE GÉNÉRALE Nom de l’interne : Prénom : Semestre d’internat : UFR d’origine : STAGE HOSPITALIER AMBULATOIRE Niveau du stage dans la maquette Médecine polyvalente Urgences Pôle mère -enfant Stage libre STAGE Niveau du stage dans la maquette Stage praticien SASPAS Pôle mère enfant Stage libre Etablissement Chef de service Maître de stage ambulatoire responsable Nom : Prénom : Autres maîtres de stage du site Nom : Prénom : Maître de stage hospitalier Nom&Prénom Nom&Prénom Nom&Prénom Avis du chef de service ou de l’enseignant clinicien ambulatoire : Durée du stage : entre 6 et 4 mois moins de 4 mois Absences injustifiées : oui non Proposition de validation oui avis réservé proposition de non validation oui avis réservé non Pour les stages en ambulatoire Aptitude à réaliser un SASPAS Signature et cachet Signature de l’interne Coordonnateur interrégional (ou par délégation du coordonnateur de l’UFR) Production de deux traces d’apprentissage selon les critères du DMG : oui non Stage validé : oui non Signature et cachet du coordonnateur de l’UFR Signature et cachet du directeur de l’UFR A renvoyer à la scolarité du 3ème cycle bureau 104 26 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Évaluation au terme du stage pratique Sans objet pour Compétences ce stage Évaluation de fin de stage Insuffisant Intermédiaire Satisfaisant Progression au cours du semestre Oui/Non Commentaires Premier recours, urgences Présente des aptitudes diagnostiques Oui / Non Présente des aptitudes thérapeutiques Oui / Non Présente des aptitudes à gérer l’urgence/les soins non programmés Est capable d’exécuter avec sécurité les gestes techniques les plus fréquents en MG (voir liste du DMG) Oui / Non Oui / Non Approche globale, prise en compte de la complexité Prend en compte la globalité du patient (données biomédicales, psychologiques, sociales, administratives, etc.) Est capable de synthétiser les données recueillies Oui / Non Oui / Non Éducation, dépistage, prévention, santé individuelle et communautaire Propose ou participe des actions de prévention S'implique dans l'éducation du patient (en particulier l'éducation thérapeutique) Participe aux actions de santé publique qui impliquent son unité de stage Oui / Non Oui / Non Oui / Non Continuité, suivi et coordination des soins Participe à l'organisation du suivi du patient Vérifie que la transmission est faite entre les différents intervenants S’implique dans la tenue et le suivi des dossiers Oui / Non Oui / Non Oui / Non Relation, communication, approche centrée patient et S'implique dans la relation / ou la communication centrée sur l’intérêt du patient dans le respect du secret médical avec le patient Oui / Non avec la famille Oui / Non avec l'équipe de soins Oui / Non avec les professionnels extérieurs au lieu de stage Est capable d’expliquer une décision, une prescription Est capable d’annoncer une nouvelle grave Oui / Non Oui / Non Oui / Non Professionnalisme Comportement (ponctualité, assiduité, présentation, hygiène, propreté,) Investissement (motivation, curiosité intellectuelle) Oui / Non Oui / Non Autonomie / Prise de responsabilité Oui / Non Respect, comportement éthique Oui / Non Conseils pédagogiques pour la suite du cursus 27 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Critères d’évaluation des 3 niveaux INS : insuffisant, INT : intermédiaire SAT : satisfaisant Premier recours, incertitude, urgences Présente des aptitudes diagnostiques INS : examen clinique souvent imprécis et superficiel, inadapté au problème posé ; connaissances des maladies et de leurs diagnostics limitées, mal organisées mal utilisées. Incapable de faire le lien entre les données recueillies et la pathologie. Faible capacité diagnostique INT : examen assez précis, tentant de s’adapter au problème posé ; connaissances des maladies et de leurs diagnostics incomplètes, peu organisées ; analyse correcte des données recueillies et tentatives d’établir un lien avec les hypothèses diagnostiques. SAT : examen précis, fiable, orienté en fonction des problèmes du patient, découvre des signes discrets. Connaissances des maladies et de leur diagnostic approfondies, bien utilisées. Bonne analyse des données recueillies. Capable d’évoquer les hypothèses diagnostiques Présente des aptitudes thérapeutiques INS : connaissance limitée des traitements courants en MG ; incapable de considérer les rapports bénéfices /risques ; ne prend pas en compte les risques et l’inconfort liés aux prescriptions INT : connaissances incomplètes des traitements courants en MG ; prise en compte insuffisante des rapports bénéfice risque et des risques et l’inconfort liés aux prescriptions SAT : bonne connaissance des traitements courants en MG. Intègre le rapport bénéfice risque dans sa décision. Minimise les risques et l’inconfort du patient Présente des aptitudes à gérer l’urgence/les soins non programmés INS : ne prend pas efficacement en charge les urgences prévalentes en MG ambulatoire. A des difficultés à hiérarchiser ses tâches devant des demandes de soins non programmés. INT : capable de prendre en charge les urgences les moins complexes parmi les urgences prévalentes en MG ambulatoire. Tente de hiérarchiser ses tâches. SAT : capable de prendre en charge les urgences prévalentes en MG ambulatoire de façon adaptée ; Hiérarchise ses actions et organise son temps pour répondre aux soins non programmés Est capable d’exécuter avec sécurité les gestes techniques les plus fréquents en MG INS : incapable de poser l’indication et de réaliser les gestes techniques prévalent en MG avec sécurité INT : pose l’indication et exécute en supervision certains gestes techniques prévalents en MG SAT : pose l’indication et réalise en autonomie et avec sécurité les gestes techniques prévalents en MG Approche globale, prise en compte de la complexité Prend en compte la globalité du patient (données biomédicales, psychologiques, sociales, administratives, etc.) INS : décision ne tenant pas compte de la prévalence ou de la gravité, uniquement basée sur une démarche bio clinique, n’intégrant pas l’avis du patient ni les répercussions de la plainte ou de la maladie sur sa vie et son entourage. INT : décision tentant de prendre en compte la prévalence et la gravité et d’intégrer les données bio psycho sociales du patient SAT : décision adaptée à la situation, tenant compte de la prévalence ou de la gravité, basée sur une démarche intégrant les données bio psycho sociales du patient et intégrant l’avis du patient et les répercussions de la plainte ou de la maladie sur sa vie et son entourage. Est capable de synthétiser les données recueillies INS : présente des observations brouillonnes et non hiérarchisées INT : organise les données de ses observations en tentant de les hiérarchiser SAT : les dossiers présentent des données concises, précises, organisées et hiérarchisées en fonction des problèmes posés A renvoyer à la scolarité du 3ème cycle bureau 104 28 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Éducation, dépistage, prévention, santé individuelle et communautaire Propose ou participe des actions de prévention INS : n’intègre pas la prévention ni le dépistage dans les consultations. Se contente de répondre aux problèmes ponctuels même ci ceux-ci sont facilement gérables. INT : pense à intégrer des actions de prévention ou de dépistage dans les situations de soins facilement gérables. et SAT : Intéressé par la promotion de la santé et propose des démarches de prévention et dépistage individuel /ou organisé validées. S'implique dans l'éducation du patient (en particulier l'éducation thérapeutique) INS : ne s’intéresse pas à l’éducation du patient, informations inexistantes, ne tient pas compte des représentations, des possibilités ou de l’avis du patient. Les objectifs ne sont ni explicités ni négociés. N’évalue pas les capacités et les apprentissages du patient. INT : donne des informations, tente de prendre en compte les représentations du patient ; propose des objectifs éducatifs sans évaluer les capacités et les apprentissages du patient. SAT : prêt à intégrer l’éducation à partir d’une démarche centrée patient et d’un diagnostic éducatif. Prend en compte les contraintes liées à la maladie et les préférences et possibilités du patient dans son contexte de vie et de travail. Participe aux actions de santé publique qui impliquent son unité de stage INS : ne s’implique pas spontanément dans les actions de santé publique ayant lieu dans son lieu de stage INT : participe aux actions de santé publique de son lieu de stage s’il y est invité SAT : s’implique spontanément et personnellement dans les actions de santé publiques ayant lieu dans son lieu de stage Continuité, suivi et coordination des soins Participe à l'organisation du suivi du patient INS : n’est pas attentif à la continuité des soins reste centré sur le problème ponctuel, ne planifie pas les étapes du suivi. Ne fait pas bénéficier le patient des ressources des autres professionnels de santé INT : pense à poser les étapes du suivi du patient à court terme ; y intègre les principaux intervenants en rapport avec ces étapes. SAT : intègre dans sa décision la continuité des soins et planifie le suivi à court et moyen terme. Fait bénéficier le patient des ressources des autres professionnels de santé chaque fois que nécessaire Vérifie que la transmission est faite entre les différents intervenants INS : incapable de travailler en équipe difficultés de communication avec les intervenants extérieurs dans l’intérêt du patient INT : communique les éléments qui lui semblent importants aux membres de son équipe SAT : communique avec aisance et s’assure que les données du suivi du patient sont connues de l’ensemble des intervenants dans l’intérêt du patient S’implique dans la tenue et le suivi des dossiers INS : les dossiers ne comportent pas le minimum requis (ATCD, motif de recours, demande réelle, hypothèses diagnostiques, décisions prises et projet de soins et de suivi) INT : capable de renseigner les dossiers avec les items requis mais ne sont pas présents dans la majorité des dossiers SAT : la majorité des dossiers comportent le minimum requis (ATCD, motif de recours, demande réelle, hypothèses diagnostiques, décisions prises et projet de soins et de suivi) de manière intelligible, concise et structurée. A renvoyer à la scolarité du 3ème cycle bureau 104 29 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Relation, communication, approche centrée patient S'implique dans la relation et/ou la communication centrée sur l’intérêt du patient dans le respect du secret Médical avec le patient INS : a de mauvais rapports avec le patient, réalise des entretiens incomplets superficiels, non orientés par les problèmes du patient. Coupe rapidement la parole au patient, ne propose pas de reformulation ou d’aide a l’expression du patient. N’explore pas l’intégration des plaintes dans la vie du patient. INT : a de bons rapports avec les patients, tente de construire son entretien en fonction des problèmes posés par le patient, commence à structurer cet entretien SAT : a des rapports courtois avec le patient; entretien complet précis fiable, orienté en fonction des problèmes du patient, alterne questions ouvertes et fermées, reformule, respecte les silences, s’autorise à explorer le retentissement des plaintes dans la vie du patient avec la famille INS : mauvais rapport avec la famille des patients. N’oppose pas le secret médical en cas de maladie lui semblant bénigne. N’intègre pas l’influence de la famille dans sa décision INT : a de bons rapports avec les familles ; communique sur les pathologies du patient en opposant le secret médical si cela lui semble nécessaire. SAT : communique avec aisance avec les proches du patient en respectant le secret médical quelque soit la gravité de la pathologie. Intègre les influences possibles des proches dans la décision avec l'équipe de soins INS : a de mauvaises relations avec les membres de son équipe, manque de politesse et de respect. INT : s’intègre avec politesse dans l’équipe de soins. SAT : communique avec aisance avec les membres de l’équipe de soin dans le respect de l’expertise de chacun avec les professionnels extérieurs au lieu de stage INS : n’adapte pas la méthode de communication en fonction du professionnel. Ne tient pas compte du secret médical INT : communique facilement avec les autres professionnels mais n’arrive pas à apprécier les limites du secret médical SAT : communique efficacement avec les professionnels extérieurs au lien de stage, dans l’intérêt du patient et dans le respect du secret médical Est capable d’expliquer une décision, une prescription INS : utilise un langage trop médical et ne rend pas intelligible ses décisions au patient, ne tient pas compte de son avis INT : tente de mettre son vocabulaire à portée du patient, évite le jargon médical SAT : utilise un langage clair et adapté au patient, vérifie la bonne compréhension du patient et intègre son avis Est capable d’annoncer une nouvelle grave INS : ne fait pas preuve d’empathie ni d’écoute attentive ; peut être brutal dans son annonce, ne prend pas en compte les signes non verbaux du patient INT : prend du temps pour faire son annonce et tente de rester empathique face à la mobilisation de ses propres émotions SAT : attentif aux signes non verbaux tout en restant empathique, permet au patient d’avancer à son rythme dans l’acceptation de la nouvelle grave dont il est l’objet A renvoyer à la scolarité du 3ème cycle bureau 104 30 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Professionnalisme Comportement (ponctualité, assiduité, présentation, hygiène, propreté,) INS : manque de ponctualité et d’assiduité. Ne prend pas les mesures d’hygiène et de propreté conseillées dans la pratique quotidienne en MG. INT : le plus souvent assidu et ponctuel ; mesures d’hygiène et de propreté respectées la plupart du temps SAT : Ponctuel et assidu, met en place les mesures d’hygiène et de propreté conseillées dans la pratique quotidienne en MG. Investissement (motivation, curiosité intellectuelle) INS : in su ffisa m me nt motivé dans l’acquisition des connaissances. Faible capacité de lecture critique des données. INT : intéressé par l’acquisition des connaissances sans pour autant mettre en œuvre des stratégies de recherche adéquates. SAT : motivé pour apprendre ; à la recherche d’informations validées et actualisées, forte capacité à la lecture d’articles Autonomie / Prise de responsabilité INS : ne se pose pas de questions sur sa pratique, incapable d’autoévaluation, aucune réflexivité. Ne se rend pas compte de ses limites, en termes de connaissances et compétences, incapable de prendre une décision en situation complexe INT : capable de se poser des questions sur sa pratique, prend conscience de certaines de ses limites. SAT : Réflexif, se pose des questions avant pendant et après l’action, bonne capacité d’autoévaluation. Connait ses limites en termes de connaissances et compétences et est capable de prendre des décisions en situation complexe. Respect, comportement éthique INS : manque de respect du patient, de compassion et d’empathie, n’est pas préoccupé par une posture éthique (justice, bienfaisance, non malfaisance et autonomie du patient) INT : intègre dans sa pratique le respect et l’éthique dans la majorité des situations SAT : Honnête et respectueux des patients, capable de compassion et d’empathie, préoccupé par une posture éthique (justice, bienfaisance, non malfaisance et autonomie du patient) A renvoyer à la scolarité du 3ème cycle bureau 104 31 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 DES DE MÉDECINE GÉNÉRALE COORDINATION ÎLE DE FRANCE FICHE D’ÉVALUATION DU STAGE DE L’INTERNE EN DES DE MÉDECINE GÉNÉRALE Nom de l’interne : Prénom : Semestre d’internat : UFR d’origine : STAGE HOSPITALIER AMBULATOIRE Niveau du stage dans la maquette Médecine polyvalente Urgences Pôle mère -enfant Stage libre STAGE Niveau du stage dans la maquette Stage praticien SASPAS Pôle mère enfant Stage libre Etablissement Chef de service Maître de stage ambulatoire responsable Nom : Prénom : Autres maîtres de stage du site Nom : Prénom : Maître de stage hospitalier Nom&Prénom Nom&Prénom Nom&Prénom Avis du chef de service ou de l’enseignant clinicien ambulatoire : Durée du stage : entre 6 et 4 mois moins de 4 mois Absences injustifiées : oui non Proposition de validation oui avis réservé proposition de non validation oui avis réservé non Pour les stages en ambulatoire Aptitude à réaliser un SASPAS Signature et cachet Signature de l’interne Coordonnateur interrégional (ou par délégation du coordonnateur de l’UFR) Production de deux traces d’apprentissage selon les critères du DMG : oui non Stage validé : oui non Signature et cachet du coordonnateur de l’UFR Signature et cachet du directeur de l’UFR A renvoyer à la scolarité du 3ème cycle bureau 104 32 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Évaluation au terme du stage pratique Sans objet pour Compétences ce stage Évaluation de fin de stage Insuffisant Intermédiaire Satisfaisant Progression au cours du semestre Oui/Non Commentaires Premier recours, urgences Présente des aptitudes diagnostiques Oui / Non Présente des aptitudes thérapeutiques Oui / Non Présente des aptitudes à gérer l’urgence/les soins non programmés Est capable d’exécuter avec sécurité les gestes techniques les plus fréquents en MG (voir liste du DMG) Oui / Non Oui / Non Approche globale, prise en compte de la complexité Prend en compte la globalité du patient (données biomédicales, psychologiques, sociales, administratives, etc.) Est capable de synthétiser les données recueillies Oui / Non Oui / Non Éducation, dépistage, prévention, santé individuelle et communautaire Propose ou participe des actions de prévention S'implique dans l'éducation du patient (en particulier l'éducation thérapeutique) Participe aux actions de santé publique qui impliquent son unité de stage Oui / Non Oui / Non Oui / Non Continuité, suivi et coordination des soins Participe à l'organisation du suivi du patient Vérifie que la transmission est faite entre les différents intervenants S’implique dans la tenue et le suivi des dossiers Oui / Non Oui / Non Oui / Non Relation, communication, approche centrée patient et S'implique dans la relation / ou la communication centrée sur l’intérêt du patient dans le respect du secret médical avec le patient Oui / Non avec la famille Oui / Non avec l'équipe de soins Oui / Non avec les professionnels extérieurs au lieu de stage Est capable d’expliquer une décision, une prescription Est capable d’annoncer une nouvelle grave Oui / Non Oui / Non Oui / Non Professionnalisme Comportement (ponctualité, assiduité, présentation, hygiène, propreté,) Investissement (motivation, curiosité intellectuelle) Oui / Non Oui / Non Autonomie / Prise de responsabilité Oui / Non Respect, comportement éthique Oui / Non Conseils pédagogiques pour la suite du cursus 33 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Critères d’évaluation des 3 niveaux INS : insuffisant, INT : intermédiaire SAT : satisfaisant Premier recours, incertitude, urgences Présente des aptitudes diagnostiques INS : examen clinique souvent imprécis et superficiel, inadapté au problème posé ; connaissances des maladies et de leurs diagnostics limitées, mal organisées mal utilisées. Incapable de faire le lien entre les données recueillies et la pathologie. Faible capacité diagnostique INT : examen assez précis, tentant de s’adapter au problème posé ; connaissances des maladies et de leurs diagnostics incomplètes, peu organisées ; analyse correcte des données recueillies et tentatives d’établir un lien avec les hypothèses diagnostiques. SAT : examen précis, fiable, orienté en fonction des problèmes du patient, découvre des signes discrets. Connaissances des maladies et de leur diagnostic approfondies, bien utilisées. Bonne analyse des données recueillies. Capable d’évoquer les hypothèses diagnostiques Présente des aptitudes thérapeutiques INS : connaissance limitée des traitements courants en MG ; incapable de considérer les rapports bénéfices /risques ; ne prend pas en compte les risques et l’inconfort liés aux prescriptions INT : connaissances incomplètes des traitements courants en MG ; prise en compte insuffisante des rapports bénéfice risque et des risques et l’inconfort liés aux prescriptions SAT : bonne connaissance des traitements courants en MG. Intègre le rapport bénéfice risque dans sa décision. Minimise les risques et l’inconfort du patient Présente des aptitudes à gérer l’urgence/les soins non programmés INS : ne prend pas efficacement en charge les urgences prévalentes en MG ambulatoire. A des difficultés à hiérarchiser ses tâches devant des demandes de soins non programmés. INT : capable de prendre en charge les urgences les moins complexes parmi les urgences prévalentes en MG ambulatoire. Tente de hiérarchiser ses tâches. SAT : capable de prendre en charge les urgences prévalentes en MG ambulatoire de façon adaptée ; Hiérarchise ses actions et organise son temps pour répondre aux soins non programmés Est capable d’exécuter avec sécurité les gestes techniques les plus fréquents en MG INS : incapable de poser l’indication et de réaliser les gestes techniques prévalent en MG avec sécurité INT : pose l’indication et exécute en supervision certains gestes techniques prévalents en MG SAT : pose l’indication et réalise en autonomie et avec sécurité les gestes techniques prévalents en MG Approche globale, prise en compte de la complexité Prend en compte la globalité du patient (données biomédicales, psychologiques, sociales, administratives, etc.) INS : décision ne tenant pas compte de la prévalence ou de la gravité, uniquement basée sur une démarche bio clinique, n’intégrant pas l’avis du patient ni les répercussions de la plainte ou de la maladie sur sa vie et son entourage. INT : décision tentant de prendre en compte la prévalence et la gravité et d’intégrer les données bio psycho sociales du patient SAT : décision adaptée à la situation, tenant compte de la prévalence ou de la gravité, basée sur une démarche intégrant les données bio psycho sociales du patient et intégrant l’avis du patient et les répercussions de la plainte ou de la maladie sur sa vie et son entourage. Est capable de synthétiser les données recueillies INS : présente des observations brouillonnes et non hiérarchisées INT : organise les données de ses observations en tentant de les hiérarchiser SAT : les dossiers présentent des données concises, précises, organisées et hiérarchisées en fonction des problèmes posés A renvoyer à la scolarité du 3ème cycle bureau 104 34 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Éducation, dépistage, prévention, santé individuelle et communautaire Propose ou participe des actions de prévention INS : n’intègre pas la prévention ni le dépistage dans les consultations. Se contente de répondre aux problèmes ponctuels même ci ceux-ci sont facilement gérables. INT : pense à intégrer des actions de prévention ou de dépistage dans les situations de soins facilement gérables. et SAT : Intéressé par la promotion de la santé et propose des démarches de prévention et dépistage individuel /ou organisé validées. S'implique dans l'éducation du patient (en particulier l'éducation thérapeutique) INS : ne s’intéresse pas à l’éducation du patient, informations inexistantes, ne tient pas compte des représentations, des possibilités ou de l’avis du patient. Les objectifs ne sont ni explicités ni négociés. N’évalue pas les capacités et les apprentissages du patient. INT : donne des informations, tente de prendre en compte les représentations du patient ; propose des objectifs éducatifs sans évaluer les capacités et les apprentissages du patient. SAT : prêt à intégrer l’éducation à partir d’une démarche centrée patient et d’un diagnostic éducatif. Prend en compte les contraintes liées à la maladie et les préférences et possibilités du patient dans son contexte de vie et de travail. Participe aux actions de santé publique qui impliquent son unité de stage INS : ne s’implique pas spontanément dans les actions de santé publique ayant lieu dans son lieu de stage INT : participe aux actions de santé publique de son lieu de stage s’il y est invité SAT : s’implique spontanément et personnellement dans les actions de santé publiques ayant lieu dans son lieu de stage Continuité, suivi et coordination des soins Participe à l'organisation du suivi du patient INS : n’est pas attentif à la continuité des soins reste centré sur le problème ponctuel, ne planifie pas les étapes du suivi. Ne fait pas bénéficier le patient des ressources des autres professionnels de santé INT : pense à poser les étapes du suivi du patient à court terme ; y intègre les principaux intervenants en rapport avec ces étapes. SAT : intègre dans sa décision la continuité des soins et planifie le suivi à court et moyen terme. Fait bénéficier le patient des ressources des autres professionnels de santé chaque fois que nécessaire Vérifie que la transmission est faite entre les différents intervenants INS : incapable de travailler en équipe difficultés de communication avec les intervenants extérieurs dans l’intérêt du patient INT : communique les éléments qui lui semblent importants aux membres de son équipe SAT : communique avec aisance et s’assure que les données du suivi du patient sont connues de l’ensemble des intervenants dans l’intérêt du patient S’implique dans la tenue et le suivi des dossiers INS : les dossiers ne comportent pas le minimum requis (ATCD, motif de recours, demande réelle, hypothèses diagnostiques, décisions prises et projet de soins et de suivi) INT : capable de renseigner les dossiers avec les items requis mais ne sont pas présents dans la majorité des dossiers SAT : la majorité des dossiers comportent le minimum requis (ATCD, motif de recours, demande réelle, hypothèses diagnostiques, décisions prises et projet de soins et de suivi) de manière intelligible, concise et structurée. A renvoyer à la scolarité du 3ème cycle bureau 104 35 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Relation, communication, approche centrée patient S'implique dans la relation et/ou la communication centrée sur l’intérêt du patient dans le respect du secret médical avec le patient INS : a de mauvais rapports avec le patient, réalise des entretiens incomplets superficiels, non orientés par les problèmes du patient. Coupe rapidement la parole au patient, ne propose pas de reformulation ou d’aide a l’expression du patient. N’explore pas l’intégration des plaintes dans la vie du patient. INT : a de bons rapports avec les patients, tente de construire son entretien en fonction des problèmes posés par le patient, commence à structurer cet entretien SAT : a des rapports courtois avec le patient; entretien complet précis fiable, orienté en fonction des problèmes du patient, alterne questions ouvertes et fermées, reformule, respecte les silence, s’autorise a explorer le retentissement des plainte dans la vie du patient avec la famille INS : mauvais rapport s avec la famille des patients. N’oppose pas le secret médical en cas de maladie lui semblant bénigne. N’intègre pas l’influence de la famille dans sa décision INT : a de bons rapports avec les familles ; communique sur les pathologies du patient en opposant le secret médical si cela lui semble nécessaire. SAT : communique avec aisance avec les proches du patient en respectant le secret médical quelque soit la gravité de la pathologie. Intègre les influences possibles des proches dans la décision avec l'équipe de soins INS : a de mauvaises relations avec les membres de son équipe, manque de politesse et de respect. INT : s’intègre avec politesse dans l’équipe de soins. SAT : communique avec aisance avec les membres de l’équipe de soin dans le respect de l’expertise de chacun avec les professionnels extérieurs au lieu de stage INS : n’adapte pas la méthode de communication en fonction du professionnel. Ne tient pas compte du secret médical INT : communique facilement avec les autres professionnels mais n’arrive pas à apprécier les limites du secret médical SAT : communique efficacement avec les professionnels extérieurs au lien de stage, dans l’intérêt du patient et dans le respect du secret médical Est capable d’expliquer une décision, une prescription INS : utilise un langage trop médical et ne rend pas intelligible ses décisions au patient, ne tient pas compte de son avis INT : tente de mettre son vocabulaire à portée du patient, évite le jargon médical SAT : utilise un langage clair et adapté au patient, vérifie la bonne compréhension du patient et intègre son avis Est capable d’annoncer une nouvelle grave INS : ne fait pas preuve d’empathie ni d’écoute attentive ; peut être brutal dans son annonce, ne prend pas en compte les signes non verbaux du patient INT : prend du temps pour faire son annonce et tente de rester empathique face à la mobilisation de ses propres émotions SAT : attentif aux signes non verbaux tout en restant empathique, permet au patient d’avancer à son rythme dans l’acceptation de la nouvelle grave dont il est l’objet A renvoyer à la scolarité du 3ème cycle bureau 104 36 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 Professionnalisme Comportement (ponctualité, assiduité, présentation, hygiène, propreté,) INS : manque de ponctualité et d’assiduité. Ne prend pas les mesures d’hygiène et de propreté conseillées dans la pratique quotidienne en MG. INT : le plus souvent assidu et ponctuel ; mesures d’hygiène et de propreté respectées la plupart du temps SAT : Ponctuel et assidu, met en place les mesures d’hygiène et de propreté conseillées dans la pratique quotidienne en MG. Investissement (motivation, curiosité intellectuelle) INS : i ns uf fisa m ment motivé dans l’acquisition des connaissances. Faible capacité de lecture critique des données. INT : intéressé par l’acquisition des connaissances sans pour autant mettre en œuvre des stratégies de recherche adéquates. SAT : motivé pour apprendre ; à la recherche d’informations validées et actualisées, forte capacité à la lecture d’articles Autonomie / Prise de responsabilité INS : ne se pose pas de questions sur sa pratique, incapable d’autoévaluation, aucune réflexivité. Ne se rend pas compte de ses limites, en termes de connaissances et compétences, incapable de prendre une décision en situation complexe INT : capable de se poser des questions sur sa pratique, prend conscience de certaines de ses limites. SAT : Réflexif, se pose des questions avant pendant et après l’action, bonne capacité d’autoévaluation. Connait ses limites en termes de connaissances et compétences et est capable de prendre des décisions en situation complexe. Respect, comportement éthique INS : manque de respect du patient, de compassion et d’empathie, n’est pas préoccupé par une posture éthique (justice, bienfaisance, non malfaisance et autonomie du patient) INT : intègre dans sa pratique le respect et l’éthique dans la majorité des situations SAT : Honnête et respectueux des patients, capable de compassion et d’empathie, préoccupé par une posture éthique (justice, bienfaisance, non malfaisance et autonomie du patient) A renvoyer à la scolarité du 3ème cycle bureau 104 Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 37 JOURNAL DE BORD Votre journal de bord doit rendre compte de la chronologie de votre stage, pour chaque journée d'activité. Ce journal de bord est appelé éventuellement cahier de transmissions chez chaque MSU auprès duquel vous exercez. Le journal de bord regroupe les cahiers de transmissions et il est informatisé. 1/ Analyse quantitative Le cahier de transmission est renseigné tous les jours d’activité et permet une traçabilité quantitative de l’activité. Sont renseignés systématiquement les items suivants: Date, Nom et Prénom du patient (anonymisés avec premières lettres du nom mais qui permettent à vous et votre MSU de retrouver le dossier). Résultat de consultation Mention des situations signalées qui posent une problématique Ce cahier est visé tous les jours pour information et transmission, de préférence dans les 24 heures suivant les actes recensés. La somme quantitative des actes réalisés en autonomie complète doit être faite chaque jour de consultation, avec somme pour chaque lieu d'exercice chaque semaine et chaque mois, et somme cumulative. 2/ Analyse qualitative Ce journal de bord permet également, par une analyse qualitative, un travail sur le processus et la démarche Les situations à problème, dites incidents critiques, quelle que soit la nature du problème d’interaction entre le patient et vous, que le problème soit le fait du patient, de vos connaissances, de votre ressenti, de la relation...., peuvent à l’initiative du MSU ou de l’étudiant faire l’objet d’un travail complémentaire. Ces situations sont dites « signalées » dans le journal de bord. Le signalement renvoie au dossier informatique et aux traces de la situation qui doivent figurer dans ce dossier. Les traces doivent exister pour toute consultation suivant la structuration minimale suivante: o Compte rendu de la plainte et exploration de la plainte par les données de l’entretien o Compte-rendu des données cliniques o Notification argumentée de la décision et projet éventuel de soins Les situations signalées doivent être enrichies de manière plus ou moins approfondie en fonction de la situation, soit en temps réel soit à posteriori. Ces situations doivent regrouper au minimum les items des 9 chapitres détaillés ci-dessous, sur lesquels sera évalué votre journal de bord selon les critères également détaillés. Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 38 Les items sont cotés P Pertinent, A améliorable, I insuffisant. Critères d'évaluation de chaque item de la grille (les critères de nombre sont donnés à titre minimal mais la production peut être plus importante) Pour chaque situation travaillée, une synthèse doit mentionner ce que vous avez appris d’important et que vous pensez être en mesure de réutiliser ensuite. JOURNAL DE BORD AMBULATOIRE (JDBA) minimum 40 items EVALUATION (Critères d'évaluation listés ci-dessous ) I A P 1/ Situations cliniques inédites de soin, de prévention, de dépistage et d’éducation, occasion d’un apprentissage (au moins 10) 2/ Prescriptions médicamenteuses nouvelles (au moins 5) 3/ Incidents iatrogènes nouvellement rencontrés (au moins 3) 4/ Difficultés relationnelles avec le patient ou son entourage (au moins 3) 5/ Procédures médico administratives (au moins 2) 6/ Situations de soins non programmés vous ayant posé problème (au moins 3) 7/ Pratique de gestes techniques utiles en soins primaires (au moins 3) 8/ Evaluation par le senior de la compétence à communiquer avec le patient selon les critères de la grille Calgary simplifiée (au moins 1) (Cf. grille Calgary Cambridge page 44) 9/ Exemples de l’apport d’articles de la littérature utiles pour réévaluer la prise de décision (au moins 5) 10/ Exemples de l’apport de la supervision de l’enseignant clinicien utile pour modifier votre décision (au moins 5) EVALUATION GLOBALE Critères d'évaluation de chaque item de la grille (les critères de nombre sont donnés à titre minimal mais la production peut être plus importante) Vous classez les situations travaillées selon l’item où l’apprentissage est le plus important ou le plus significatif, en ne conservant qu’un seul item ou deux items au maximum, même si les situations peuvent souvent relever de plusieurs items. Vous devez travailler à propos de situations reflétant la diversité des familles de situation (cf. supra). Pour chaque item, une synthèse argumentée et pertinente doit mentionner ce que vous avez appris d’important et que vous retenez pour le futur. 1/ Situations cliniques inédites de soin, de prévention, de dépistage et d’éducation, occasion d’un apprentissage P Des situations cliniques de soin, de prévention, de dépistage et d’éducation sont rapportées et datées. Elles sont en lien avec les soins primaires, de prévalence importante. Les tableaux et la démarche sont bien décrits. Des solutions adéquates sont rapportées Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 39 avec mention du niveau de preuve s’il existe. Elles sont conclues par les synthèses argumentées concises et pertinentes des apprentissages A Les situations cliniques sont rapportées, datées, en lien avec les soins primaires, de prévalence moyenne ou importante, dont les tableaux ou la démarche ne sont que partiellement décrits, dont des solutions adéquates ou discutables sont rapportées avec ou sans mention du niveau de preuve, avec des synthèses discutables des apprentissages effectués. I Les situations biomédicales rapportées sont en nombre insuffisant, sans lien direct avec les soins primaires, ou de prévalence faible ou moyenne, ou dont les tableaux ou la démarche ne sont pas bien décrits, ou dont des solutions ne sont pas rapportées ou sont inadéquates, ou sans synthèse des apprentissages effectués. 2/ Prescriptions médicamenteuses nouvelles P Les prescriptions médicamenteuses nouvelles sont rapportées et datées, en lien avec les soins primaires. Le contexte de prescription est bien décrit, avec mentions des dénominations communes (DC), des classes thérapeutiques et des équivalents. Une sélection raisonnée, utile et hiérarchisée des indications, des contre-indications et des éventualités iatrogènes est proposée. Une synthèse argumentée de l’avis de la commission de transparence, du SMR et de l’ASMR, de l’avis de la revue Prescrire est rédigée. Une synthèse argumentée des apprentissages conclut le travail. A Les prescriptions médicamenteuses sont rapportées et datées, en lien avec les soins primaires, avec un contexte de prescription partiellement décrit, avec mentions des DC, une sélection discutable des classes thérapeutiques ou des équivalents, ou des indications et contre-indications, ou des éventualités iatrogènes, ou sans posologie ou durée du traitement, ou avec synthèse insuffisante de l’avis de la commission de transparence, du SMR et de l’ASMR, de l’avis de la revue Prescrire.. I Les prescriptions médicamenteuses rapportées sont en nombre insuffisant, ou sans lien direct avec les soins primaires, dont les contextes ne sont pas ou mal décrits, ou sans mention des DC, des classes thérapeutiques ou des équivalents, ou des indications et contre-indications, ou des éventualités iatrogènes, ou sans la posologie et de la durée du traitement, ou avec absence de l’avis de la commission de transparence, du SMR et de l’ASMR, de l’avis de la revue Prescrire. 3/ Incidents iatrogènes nouvellement rencontrés P Les incidents iatrogènes sont rapportés et datés, leurs contextes et la responsabilité de leur survenue en soins primaires sont bien décrits et analysés. Les rapports bénéfices risques des interventions à l’origine de la iatrogénie sont évalués. Les solutions exposées pour les éviter sont pertinentes. Une synthèse argumentée des apprentissages conclut le travail. A Les incidents iatrogènes sont rapportés et datés, dont les contextes de survenue possibles en soins primaires ne sont que partiellement décrits, ou dont la responsabilité n’est que partiellement analysée, ou pour lesquels les rapports bénéfices risques du ou des médicaments en cause ne sont que partiellement évalués, ou les solutions exposées pour les éviter sont discutables I Les incidents iatrogènes rapportés sont en nombre insuffisant, ou sans lien avec les soins primaires, dont les contextes de survenue ne sont pas ou mal décrits, ou dont la responsabilité n’est pas analysée, ou pour lesquels les rapports bénéfices risques du ou des médicaments en cause ne sont pas évalués, ou les solutions exposées pour les éviter sont absentes ou inadaptées. Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 40 4/ Difficultés relationnelles avec le patient ou son entourage P Les difficultés relationnelles sont rapportées et datées. Leurs contextes de survenue sont décrits précisément, leurs genèses sont analysées précisément, leurs conséquences sont évaluées. Une élaboration d’alternatives relationnelles possibles (incluant en stage ambulatoire les analyses faites lors du module accompagnement de l’interne) est proposée. Une synthèse argumentée des apprentissages conclut le travail. A Les problèmes relationnels sont rapportés et datés, dont les contextes de survenue ne sont que partiellement décrits, ou dont l’analyse des genèses sont discutables, ou dont les conséquences ne sont que partiellement analysées, ou dont les alternatives relationnelles envisagées sont discutables I Les problèmes relationnels sont rapportés en nombre insuffisant, ou dont les contextes de survenue ne sont pas ou mal décrits, ou dont les genèses ne sont pas analysées ou dont les conséquences ne sont pas évaluées, ou dont les alternatives relationnelles sont absentes ou inadaptées 5/ Procédures médico administratives P Les procédures médico administratives sont décrites et datées. Elles sont applicables à des patients pris en charge en ambulatoire, listant clairement les étapes à effectuer. Elles décrivent les avantages et les inconvénients pour le patient. Une synthèse argumentée des apprentissages conclut le travail. A Les procédures médico administratives sont décrites et datées, plus ou moins applicables à des patients pris en charge en ambulatoire, ne listant que partiellement les étapes à effectuer, ou ne décrivant qu’incomplètement les avantages et les inconvénients pour le patient I Les procédures médico administratives sont mal décrites, ou ne concernant pas des patients pris en charge en ambulatoire, ou ne listant pas les étapes à effectuer, ou ne décrivant pas les avantages et les inconvénients pour le patient 6/ Situations de soins non programmés vous ayant posé problème P Les situations de soins non programmés issues de garde ou de l’activité quotidienne, sont décrites et datées, en lien avec les soins primaires. Elles ne concernent pas des urgences vitales. Leurs tableaux décrivent la démarche et la décision et, plus précisément, en quoi le caractère non programmé les influence. Des solutions adéquates sont rapportées avec mention du niveau de preuve. Elles sont conclues par les synthèses argumentées concises et pertinentes des apprentissages. A Les situations de soins non programmées issue de garde ou de l’activité quotidienne, sont décrites et datées, plus ou moins en lien avec les soins primaires, ne concernent pas des urgences vitales, avec des tableaux partiellement décrits, ou dont la synthèse adéquate ou discutable rapporte imparfaitement les particularités et les raisons de la décision prise dans ce cadre. I Les situations de soins non programmées issues de garde ou de l’activité quotidienne sont rapportées en nombre insuffisant, ou sont sans rapport avec les soins primaires ou concernent des urgences vitales, ou dont les tableaux ne sont pas bien décrits, ou dont la synthèse est absente ou ne rapporte pas les particularités ni les raisons de la décision prise dans ce cadre. 7/ Pratique de gestes techniques utiles en soins primaires P Les situations cliniques ayant nécessité un geste diagnostique ou thérapeutique sont rapportées et datées. Elles sont en lien avec les soins primaires, de prévalence importante. Les tableaux et la démarche sont bien décrits. L’indication du geste technique et ses alternatives éventuelles sont discutées avec mention du niveau de preuve éventuel. Les Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 41 difficultés rencontrées sont mentionnées ainsi que les stratégies mises en œuvre pour les surmonter. Une synthèse argumentée des apprentissages conclut le travail. A Les situations cliniques ayant nécessité un geste diagnostique ou thérapeutique sont rapportées et datées, plus ou moins en lien avec les soins primaires ou avec des tableaux partiellement décrits, ou dont l’indication du geste technique et ses alternatives éventuelles ne sont pas assez discutées avec mention du niveau de preuve éventuel, ou dont la synthèse concise et pertinente mentionne incomplètement les apprentissages et les difficultés rencontrées. I Les situations cliniques ayant nécessité un geste diagnostique ou thérapeutique sont rapportées en nombre insuffisant, ou sont sans rapport avec les soins primaires ou avec des tableaux insuffisamment décrits, ou dont l’indication du geste technique et ses alternatives éventuelles ne sont pas discutées ou dont la synthèse concise et pertinente ne mentionne pas les apprentissages et les difficultés rencontrées. 8/ Evaluation par le senior de la compétence à communiquer avec le patient selon les critères de la grille Calgary simplifiée P Au moins 1 situation clinique de soins gérée en autonomie est rapportée dans laquelle les habiletés de communication ont été évaluées en supervision directe par le senior selon les critères propres de la grille Calgary simplifiée (grille présente dans le guide relatif au module communication), avec en conclusion de la grille qui est retranscrite, une réflexion sur l’évaluation du senior, et la synthèse argumentée des apprentissages. 9/ Exemples de l’apport d’articles de la littérature utiles pour réévaluer la décision P Les situations cliniques pour lesquelles des articles de la littérature permettent une amélioration a posteriori de la prise en charge d’un patient, sont rapportées et datées. Elles sont en lien avec les soins primaires, de prévalence importante. Les tableaux et la démarche sont bien décrits. Les références des articles sont mentionnées (format Vancouver). Le résumé concis et pertinent de leurs apports et de leurs limites dans la décision est mentionné, avec synthèse argumentée des apprentissages. A Les situations cliniques pour lesquelles des articles de la littérature ont permis une aide a posteriori de la prise en charge d’un patient, sont rapportées et datées, plus ou moins en lien avec les soins primaires, les références des articles sont imparfaitement mentionnées, ou le résumé de leur apports rend compte partiellement de leurs apports et de leurs limites dans la décision. I Les situations cliniques pour lesquelles des articles de la littérature ont permis une aide a posteriori de la prise en charge d’un patient, sont rapportées en nombre insuffisant, ou sans rapport avec les soins primaires, ou les références des articles sont mal mentionnées, ou le résumé de leur apports ne rend pas compte de leurs apports et de leurs limites dans la décision. 10/ Exemples de l’apport de la supervision de l’enseignant clinicien utile pour modifier votre décision P Les situations cliniques pour lesquelles la supervision de l’enseignant clinicien vous apporte une aide utile pour modifier votre décision sont rapportées et datées. Elles sont en lien avec les soins primaires, de prévalence importante. Les tableaux et la démarche sont bien décrits. Les solutions proposées et la modification de la décision sont mentionnées. Leur pertinence est évaluée au vu des données actualisées de la science, du contexte et du patient, Une synthèse argumentée des apprentissages conclut le travail. A Les situations cliniques pour lesquelles la supervision de l’enseignant clinicien vous apporte une aide utile pour modifier votre décision sont rapportées et datées, plus ou moins en lien avec les soins primaires, ou avec mention incomplète des solutions proposées et de la modification de la décision, et évaluation incomplète de sa pertinence au vu des données actualisées de la science, du contexte et du patient. Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 42 I Les situations cliniques pour lesquelles la supervision de l’enseignant clinicien vous apporte une aide utile pour modifier votre décision sont rapportées en nombre insuffisant, ou sans rapport avec les soins primaires, ou sans mention des solutions proposées et de la modification de la décision, ou sans évaluation de sa pertinence au vu des données actualisées de la science, du contexte et du patient. EVALUATION GLOBALE : L’objectif est d’avoir l’ensemble des items cotés P. Le travail ne peut pas être validé en cas de cotation I. Si un des items de la grille est I, l’évaluation globale est obligatoirement I. Le travail de l’enseignant clinicien est d’amener l’interne à n’avoir aucun des items coté I. Le tuteur directeur du mémoire ou la cellule tutorat a la possibilité de demander à l’interne d’améliorer sa production et/ou de la corriger sous la supervision de son enseignant clinicien. Si certaines familles de situation ne sont pas représentées dans le travail, il faudra les travailler dans les productions suivantes. Toutes les situations rapportées doivent être enrichies de vos commentaires personnels et de votre synthèse. Nous vous rappelons que le journal de bord, construit tout au long du stage, doit être formalisé sous format informatique compatible .doc en 1 seul fichier Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 43 Grille modifiée CALGARY-CAMBRIDGE de l’entrevue médicale Oui non Tâches à accomplir… … en utilisant : quelles habiletés ? O N …de quelle façon ? •Pose une question ouverte DÉBUTE L’ENTREVUE • Établit le premier contact •Écoute les premiers propos sans interruption •Est attentif aux indices nonverbaux (présentation et accueil) •Recueille les motifs de consultation • Identifie la (les) raison(s) de la consultation RECUEILLE L’INFORMATION • Explore les problèmes du patient pour découvrir : •Résume (et propose un programme de la consultation) • Aide la patient à évoquer la situation vécue • Use de facilitateurs (hum…oui… et alors ? hochement de tête …) • Pose des questions semi-ouvertes ciblées... Qui ? Quoi ? Où ? Comment ? Quand ? Les éléments médicaux • … des questions fermées • Clarifie et fait des résuméssynthèse Les informations de base et le contexte • Reformule des propos du patient • Pose des questions ouvertes sur les répercussions sur sa vie La perspective du patient et son vécu du problème • Reconnait les indices non verbaux et fait une vérification orale de leur signification • Encourage l’expression des émotions Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 44 Oui Tâches à accomplir… … en utilisant : quelles habiletés ? O N …de quelle façon ? non • Explique les gestes délicats à faire • Commente son examen COMMUNIQUE lors de l’EXAMEN CLINIQUE • Reprend éventuellement l’interrogatoire pour préciser certains points • Fait une synthèse de l’examen clinique EXPLIQUE ET PLANIFIE • Fournit la quantité et le type adéquats d’information • Aide le patient à retenir et comprendre les informations • Arrive à une compréhension partagée en intégrant la perspective du patient • Planifie une décision partagée TERMINE L’ENTREVUE • Prépare la fin de l’entrevue • Met en place une stratégie d’aide et de sécurité • Segmente l’information •Crée un lien entre ses explications et le point de vue du patient • Facilite et encourage la participation du patient • Fait reformuler par le patient (« je me rends compte que ce que j’ai dit n’est pas très clair, pourriez-vous le résumer… ») • Détecte des indices verbaux et non verbaux à propos de la transmission des informations • Vérifie la compréhension par des résumés intermédiaires (avec ou sans reformulation) • Précise les détails d’une consigne complexe •Résume la séance et clarifie le plan de soins •Discute des rôles respectifs du patient et du médecin par la suite • Informe des évolutions imprévues éventuelles • Planifie les prochaines étapes Traduit et adapté de Kurtz S, alii. the Calgary-Cambrigde Guides. Academic Medicine 2003 ; 78 : 802-809. Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 45 Oui non Tâches à accomplir… STRUCTURE L’ENTREVUE • En rendant explicite son organisation TOUT AU LONG DE L’ENTREVUE • En prêtant attention au déroulement de l’entrevue CONSTRUIT LA RELATION • En développant une relation chaleureuse et harmonieuse TOUT AU LONG DE L’ENTREVUE … en utilisant : quelles habiletés ? O N …de quelle façon ? • Clarifie le programme de la consultation • Redirige la conversation par des interruptions explicites • Fait des résumés intermédiaires • Souligne une transition pour réduire l’incertitude du patient • Obtient l’adhésion du patient • Réalise un entretien flexible mais ordonné • Reste centré sur les tâches à accomplir • Gère efficacement le temps imparti pour la consultation •Manifeste de l’empathie : - reconnaît et comprend le vécu et l’état affectif du patient (reflet) - partage (et reconstruit fidèlement) les sentiments du patient - sait se taire - traite avec tact les sujets délicats ou pénibles • En associant le patient à la démarche clinique et favorisant sa participation • Offre du soutien : - affirme sa disponibilité, sa préoccupation, son aide - reconnaît les efforts du patient - fait en sorte que le patient se sente compris, estimé, appuyé en confiance • Adopte une communication éthique - a une attitude prévenante et marque du respect - établit une alliance thérapeutique (partenariat) - prend une décision juste et équitable. Traduit et adapté de Kurtz S, alii. the Calgary-Cambrigde Guides. Academic Medicine 2003 ; 78 : 802-809. Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 46 3/ Cercles de lecture MODULE COMPLEMENTAIRE CERCLE DE LECTURE CRITIQUE DE LA PUBLICATION MEDICALE AU COURS DU SASPAS PROGRAMME Département Universitaire de Recherche et d’Enseignement en Médecine Générale Responsable du module : Jacques CITTEE Nombre d’heures d’enseignement par étudiant : 7h30 par semestre de stage Nombre de séances par étudiant : 5 par semestre SASPAS Enseignants : les maîtres de stage SASPAS Nombre d’heures d’enseignement à effectuer : 7h30 par semestre de stage Nombre d’heures complémentaires nécessaires : 0h00 Calendrier des séances : 1 séance par mois – 5 séances par semestre OBJECTIF : L’objectif principal de ce module d’enseignement est de contribuer au développement de la capacité d’autoformation individuelle et collective, en mobilisant les compétences liées à la recherche documentaire et la lecture critique des publications médicales portant sur la pratique clinique dans une finalité d’auto-formation. Compétence générique concernée : Professionnalisme (capacité à assurer l’engagement envers la société de réaliser une prise en charge de la santé privilégiant le bien être des patients par une pratique éthique et déontologique dans le cadre de normes rigoureuses de compétence, avec une réflexivité au service du maintien de ses compétences à un niveau élevé) Capacité spécifiquement concernée : Améliorer ses compétences professionnelles en identifiant ses besoins de formation et intégrant ses acquis à sa pratique ORGANISATION : Le module est organisé en 5 séances mensuelles d’1h30 à 2h00 pour deux groupes d’internes en SASPAS : Les internes SASPAS sont répartis en 2 groupes équilibrés en nombre, non modifiables durant tout le semestre. Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 47 Chaque groupe est placé sous la responsabilité d’un maître de stage SASPAS ou d’un enseignant facultaire qui anime les séances et fait remplir une feuille de présence. Cette feuille de présence est transmise systématiquement au secrétariat du département. Les jours, heures et lieu des séances sont fixés au début de chaque semestre pour chaque groupe par l’enseignant qui anime les séances. Chaque séance comporte au moins un exposé réalisé par un interne et une discussion par le groupe. La première séance a lieu au cours du deuxième mois du semestre de stage, les internes SASPAS ayant été informés, avant le début du stage, par le responsable des stages ambulatoires ou le responsable du module. Organisation de la séance Au préalable, 15 jours avant la séance : Les internes qui exposent leur recherche documentaire adressent par courriel les documents qu’ils souhaitent partager et discuter à l’enseignant responsable du groupe qui transmet aux autres internes du groupe. Ces documents comportent : Le récit de la situation clinique authentique ayant suscité la réflexion La référence documentaire sélectionnée, de préférence une recommandation pour la pratique clinique 1. ou un article de revue systématique de la littérature 2. ou, à défaut, un article de synthèse de qualité, voire exceptionnellement un article original de recherche clinique. Les internes qui reçoivent ces documents doivent en prendre connaissance et formuler la question principale qu’ils se posent en conséquence. Cette question donnera lieu - si indiquée - à une recherche documentaire visant à compléter la première recherche présentée. Le résultat de cette recherche sera présenté brièvement en séance. Au cours de la séance, chaque exposé est organisé comme suit : Dans un premier temps, l’interne qui expose présente – éventuellement à l’aide d’un diaporama (maximum 10 diapos) - en environ 15 minutes : 1. le contexte clinique de départ de la situation de soins authentique en médecine générale que les participants ont reçue, 2. la question qu’il s’est posée en essayant de problématiser le plus clairement possible, 3. la stratégie de recherche et de sélection documentaires effectuées pour y répondre, 4. les résultats qui lui paraissent intéressants et l’analyse critique du ou des document(s) sélectionné(s), compte tenu de la question posée au départ. Dans un deuxième temps, l’animateur donne la parole à chacun des autres internes du groupe qui expose brièvement la question principale qu’il s’est posée et le résultat de la recherche documentaire complémentaire éventuellement réalisée pour y répondre. Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 48 Dans un troisième temps, le groupe discute de façon critique les éléments exposés : question de départ posée, choix des documents présentés ou mentionnés, intérêt des conclusions pour la pratique de la médecine générale. Traces d’apprentissage : Les internes ayant présenté insèrent leur travail de recherche dans leur journal de bord, avec un bref commentaire sur ses apprentissages au décours de ce travail. Ce travail correspondant à l’item « Exemples de l’apport d’articles de la littérature utiles pour réévaluer la prise de décision » Chacun des internes ayant participé à la séance insère un bref compte rendu de la séance dans son journal de bord, avec un bref commentaire sur ses apprentissages au décours de cette séance PARTICIPANTS - Tous les internes en stage SASPAS . Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 49 4/Gardes en SAMI La permanence des soins (PDS) en ambulatoire relève d'une mission de santé publique. Elle fait déontologiquement partie des missions du médecin généraliste. L’organisation de la permanence des soins dans le Val de Marne avec l’existence de 13 Services d’accueil medical initial(SAMI) opérationnels permet de mettre en place des gardes effectuées en supervision indirecte pour les internes de Médecine Générale au cours de leur SASPAS. 1/Les objectifs La participation à des gardes au sein de ces structures a pour objectif de : - vous faire participer à la PDS au cours du stage ambulatoire en soins primaires en autonomie supervisée - vous former à la prise en charge des situations de soins non programmées - vous familiariser avec les structures des SAMI 2/L’ organisation : 5 des 13 Sami du Val de Marne (Créteil, St Maur, Charenton, Champigny, Vitry) ont été retenus pour recevoir les internes en SASPAS. Vous effectuerez 6 gardes par semestre d’hiver et 5 gardes par semestre d’été, soit une par mois*, sous la supervision directe pour la première garde, puis indirecte pour les gardes suivantes, d’un MSU différent de vos ECA de SASPAS. Le tableau des gardes est préétabli et vous sera fourni lors du choix de votre SASPAS. Vous assurerez ces gardes toujours dans le même SAMI. * horaires de 20 h à 24 h en semaine et par tranche de 4 heures le samedi aprèsmidi et le dimanche 3/Rémunérations Ces gardes sont rémunérées pour les actes effectués en autonomie, grâce un contrat de remplacement spécifique établi en collaboration avec le Conseil de l’Ordre et le responsable des SAMI du Val de Marne pour les internes en SASPAS. Ce contrat de remplacement sera signé entre vous et votre MSU désigné pour vous superviser lors de ces gardes. Le montant des actes vous est reversé par votre MSU, par contre il conserve le montant de l’astreinte. Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 50 Les situations rencontrées en garde et vous ayant posé problèmes devront être signalées dans votre Journal de bord et notamment dans l’item 6 Tous ces items doivent être enrichis de vos commentaires personnels et de votre synthèse. Le journal de bord doit être fait tout au long du stage, pendant la durée de ce dernier, de manière riche mais concise. Il doit être disponible sous format informatique .doc (logiciel word ou openoffice), en 1 seul fichier. Le journal de bord doit être transmis à votre tuteur après 3 mois de stage puis remis sous forme informatique au département de médecine générale à la fin de votre stage. Sa validation par le tuteur est une condition indispensable à la validation de votre stage ATELIERS GESTES ET TECHNIQUES Les ateliers de Gestes et Techniques se dérouleront, à raison d’un atelier d’1h30 tous les 2 mois : le jeudi de 13 h à 14h 30 au cabinet du Dr Benoit WEILER 17 Place des Marronniers 94100 Saint Maur le jeudi de 12 h 15 à 13h 45 au cabinet du Dr Christian DUMAY 11 Avenue des Peupliers 94340 Joinville le Pont Le responsable des stages vous répartira à la suite du choix en différents groupes, en tenant compte de votre lieu d’habitation et de vos lieux de stages ambulatoires. Il vous informera de la date du 1er atelier. Les autres dates seront ensuite choisies avec les responsables de chaque atelier. La présence à ces ateliers est obligatoire Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 51 La structure du stage telle que décrite dans ce carnet est un outil pour améliorer sa qualité pédagogique, et par conséquent la qualité de votre formation et de votre progression. Votre carnet de validation vous décrit les modalités de validation. La structuration du stage avec le carnet ci-dessus doit vous permettre de satisfaire au mieux à l’évaluation demandée. Si vous avez des suggestions pour améliorer la qualité de ce carnet, n’hésitez pas à en faire part à vos enseignants cliniciens ambulatoires et au département de Médecine Générale. BON SASPAS Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC 2014_05 52