universite de paris xii - val de marne

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FACULTE DE MEDECINE de CRETEIL
8 rue du général Sarrail - 94010 CRETEIL cedex
 01.49.81.35.06 -  01.49.81.37.94
LE STAGE AMBULATOIRE
EN SOINS PRIMAIRES EN
AUTONOMIE SUPERVISEE
SASPAS (NIVEAU 2)
CARNET DE STAGE
1
Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE
Coordonnateur du département, Professeur des Universités,
Claude Attali
Coordonnateur honoraire du département, Professeur associé des Universités
Jean-Pierre Wainsten
Coordonnateur adjoint, Professeur des Universités, Responsable du tutorat et des
stages
Vincent Renard
Professeur associé des Universités, Responsable de la formation et des stages
Michel Medioni
Maître de Conférence associée des Universités, Responsable de l’évaluation et de la
certification
Laurence Compagnon
Maitre de Conférence Associé des Universités, Responsable de la recherche et des
thèses
Jacques Cittée
Maitre de Conférence Associé des Universités, Responsable du 2ème cycle
Christian Dumay
Maître de Conférence associée des Universités, Responsable du recrutement
Sandrine Bercier
Maitre de Conférence Associé des Universités, Responsable de la cellule tutorat
Samuel Chartier
Responsable du site internet
Chefs de clinique
Florence Adeline
Julien Le Breton
Hubert Zerbib
Anne Laure Etzol
Anas Taha
Émilie Ferrat
Chargés d’enseignement clinique :
Dr Didier Béguin, Dr Olivier Bismuth, Dr Sophie Brossier, Dr Myriam Brun Valicon, Dr
Anne Cavalier Devillard, Dr Christian Clément, Dr Valérie Culang, Dr Jean Brice De
Bary,Dr Bertrand Delbaere, Dr Xavier Demoucron, Dr Bernard Elghozi, Dr Jean Pierre
Esser, Dr Pierre Eterstein, Dr Laurent Faugeras, Dr Alain Frey, Dr Thierry Froissant,
Dr Martine Galand, Dr Elie Ghebali, Dr Gilles Godot, Dr Marianne Groc, Dr Jean
Claude Guise, Dr Kamel Hamoudi, Dr Olivier Houis,Dr Edouard Jean Baptiste, Dr
Gérard Leroux, Dr Hervé Mangin, Dr Patrick Martin, Dr Daniel Maury, Dr Marie-Laure
Mollereau-Salviato, Dr Sylvie Motteau, Dr Nicolas Nguyen Tat, Dr Vivian Nguyen Van,
Dr Gilles Noussenbaum, Dr Emmanuelle Oréal, Dr Sylvain Paquet, Dr Vincent
Philippe, Dr Fabien Quedeville, Dr Marc Rozenblat, Dr Shahram Saidi, Dr Philippe
Salagnac, Dr Claude Scali, Dr Alain Spicq, Dr Thierry Ulliac, Dr Philippe Veinberg, Dr
Cécile Vieille, Dr Frédéric Villebrun, Dr Benoît Weiler, Dr Jean Luc Weiler
Secrétariat du Département Universitaire d'Enseignement et de Recherche en
Médecine Générale : Mme Anne Marie FORGEAS
 01.49.81.37.21
Mme Marie Emmanuelle OTTAVIANI
 01.49.81.44.71
SCOLARITE 3ème CYCLE
Responsable du département des études médicales :
Mme Marie Christine PACOURET
Secrétaire pédagogique du troisième cycle:
Mme Emmanuelle DAUFIN
Secrétaire pédagogique des thèses :
Mme Evelyne DECNEUVELE
 01.49.81.35.03
 01.49.81.35.06
 01.49.81.35.05
2
Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
Cher(e) Collègue,
Vous allez effectuer le stage ambulatoire en soins primaires en autonomie supervisée
(Saspas) au sein d'une Unité de Soins, d'Enseignement et de Recherche en
Médecine générale Ambulatoire (USER MGA) agréée par la faculté.
Durant ce semestre, vous allez utiliser les compétences acquises sur tous vos lieux de
stage pour les approfondir en autonomie en soins primaires.
Vous avez été reconnu apte à exercer en autonomie supervisée suite à votre stage en
médecine générale de niveau 1. Il est maintenant nécessaire de multiplier les situations
rencontrées, et de poursuivre vos apprentissages.
L’objectif premier du stage est le perfectionnement de vos compétences existantes
et l'acquisition des compétences manquantes.
La méthode pédagogique a été choisie en fonction de ces objectifs :
Il s’agit de vous :



mettre en situation de résoudre les problèmes posés en soins primaires,
permettre de théoriser secondairement afin d’acquérir de nouvelles connaissances,
faire bénéficier d'une rétroaction par la supervision de vos maîtres de stage
universitaires (MSU)
Nous espérons que ce stage vous permettra d’aborder plus facilement votre futur métier,
et nous vous prions de croire, à nos meilleurs vœux de réussite professionnelle.
Claude ATTALI et les enseignants du Département de Médecine Générale
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
Sommaire
Ce carnet contient plusieurs parties :
L'organisation du stage
p. 5
Les compétences
p. 9
Les principes de la médecine générale
p.12
Les premiers entretiens avec votre maître de stage
p.18
Votre auto évaluation et la supervision
p.23
Auto évaluation et évaluation à 3 mois
p.26
Auto évaluation et évaluation à 6 mois
p.32
Le Journal de bord
p.38
Grille Calgary Cambridge
P.44
Les cercles de lecture
p.47
Les gardes en SAMI
p.50
Ateliers Gestes et techniques
p.51
Conclusion
p. 52
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
Organisation générale du stage
Ce carnet de stage a été conçu pour vous aider à progresser durant ce
semestre et à vous expliquer les règles de son déroulement et de son
évaluation.
Vous êtes pendant ce stage, comme pendant les stages en milieu hospitalier,
employé à plein temps avec un temps dévolu à une fonction de soins, et un
temps dévolu à une fonction d'apprentissage.
L'apprentissage se fait au cours de votre stage en milieu ambulatoire et au
cours de l'ensemble des autres activités organisées par le département de
médecine générale, cours à la faculté, travaux personnels demandés, réunion
de groupe, etc...
Pour que ces différentes activités soient compatibles, il vous appartient
d'établir votre calendrier précisément, et d'avertir vos MSU de vos obligations
facultaires le plus tôt possible de manière à permettre le fonctionnement
normal du cabinet médical dans lequel vous exercez.
Les réunions des étudiants en stage, organisées en début de stage et en fin
de stage, ont pour objectif de vous expliquer l'ensemble des modalités du
stage et de sa validation et de répondre à vos questions.
Elles permettent également de recueillir vos avis et vos suggestions. Votre
présence à ces réunions est obligatoire, les informations données lors de ces
réunions étant censées être connues de vous.
Pour effectuer les stages en ambulatoire, il est indispensable de
communiquer au préalable à la scolarité copie de votre assurance
responsabilité professionnelle.
Toute difficulté au cours de ce stage concernant l'organisation ou la
pédagogie, doit être débattue entre vous et le MSU. Si ce débat pose
problème, il vous est demandé d'avoir recours
1/ A votre tuteur qui est un médiateur dont la mission est de prendre en
compte vos droits et devoirs
2/ Au responsable des stages le docteur Michel Medioni
[email protected]
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
Le carnet de stage est conçu pour être utilisé avec vos MSU (Maîtres de
stage). Vous avez dans ce carnet à votre disposition des outils dont
vous devez vous servir; ces outils sont téléchargeables sur le site
Internet du département de médecine générale où ce carnet est
également disponible sous forme informatique: http://www.medecinegencreteil.net/
Vous êtes censé au début du stage avoir acquis la mise en autonomie vous
permettant de consulter seul.
Il vous appartient de vous approprier rapidement le fonctionnement du ou des
lieux au sein de l'USER MGA afin que la mise en autonomie débute
rapidement. Cette appropriation concerne aussi bien la manière de travailler
de vos MSU que de l'outil informatique, du fonctionnement du secrétariat et
de toutes les procédures pratiques que vous aurez à gérer.
Les MSU sont là pour vous aider et vous permettre de vous adapter
rapidement à vos nouvelles fonctions. Ils mettent à votre disposition leurs
cabinets médicaux qui est leur outil de travail et dont le fonctionnement a été
aménagé pour vous permettre de vous y former dans les meilleures
conditions.
Afin de permettre cette adaptation, en fonction de vos habitudes, de vos
compétences, du fonctionnement du cabinet médical, un temps d'observation
pourra être nécessaire. Il existera en début de stage, mais aussi à certains
moments du stage des temps d'observation directe afin que les MSU puissent
évaluer directement vos compétences en situation authentique.
L'acquisition de vos apprentissages est facilitée par leur formalisation
par les travaux d'écriture clinique qui sont soumis à validation.
Ces travaux se résument en un journal de bord (cf. page 27) dont
l'élaboration sera supervisée par vos MSU.
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
Le stage est prévu de la façon suivante :
9 demi-journées par semaine dans l'USER MGA,
2 demi-journées de formation universitaire.
Afin de faciliter votre organisation, les 9 demi - journées sont regroupées en 3
journées pleines, continues ou discontinues, dans les lieux de stage
composant l'USER MGA. La répartition hebdomadaire type vous a été
communiquée avant que vous ne choisissiez le lieu de votre stage afin que
vous puissiez adapter votre choix en fonction de vos contraintes; ces
dernières doivent prendre en compte le fonctionnement des cabinets
médicaux qui vous accueillent, qui a été modifié afin de vous permettre
d'exercer en autonomie.
Cette répartition n'est communiquée qu'à titre informel et peut être modifiée
au cours du stage en fonction notamment des contraintes universitaires des
MSU, des contraintes de fonctionnement des cabinets médicaux et des
périodes de congé.
Les congés pour chaque semestre sont réglementairement de 15 jours
ouvrés, le samedi étant un jour ouvré.
Il est très important de négocier EN DEBUT de stage la date de vos congés
avec vos MSU. En effet, ces congés doivent être compatibles avec le
fonctionnement des cabinets médicaux dans lesquels vous exercez. Les
vacations non effectuées en plus des 15 jours ouvrés pour des raisons
d'incompatibilité totale de calendrier devront être rattrapées au cours du
semestre.
Pendant vos consultations, le MSU peut être soit présent physiquement et
décider de tout mode de supervision adapté à la situation, soit absent mais
restant joignable à tout moment par téléphone; si par hasard, il ne l'était pas
pour des raisons indépendantes de sa volonté, vous gardez la possibilité de
joindre le ou les autres MSU de votre USER MGA.
La réglementation prévoit que vous fassiez de 6 à 12 actes par demi- journée
de travail. Les cabinets médicaux se sont organisés pour faciliter votre mise
en situation; le caractère récent du Saspas et de son fonctionnement au sein
des USER MGA, la liberté du patient, peuvent être des freins pour atteindre le
seuil minimal de consultations en autonomie. Pour atteindre ce seuil, votre
participation et votre motivation sont des éléments très importants.
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
La supervision comprend obligatoirement la révision des dossiers des
consultations que vous effectuez. Cette révision a lieu soit immédiatement
après la consultation, soit à distance mais est au minimum hebdomadaire
pour chaque lieu de stage.
1/Les différentes phases

Adaptation aux lieux de stage

Mise en autonomie rapide

Rédaction du journal de bord au fur et à mesure du stage

2 /Réunion de groupe de type cercle de lecture mensuelle avec vos autres
collègues en Saspas, sous la supervision d'un MSU (cf. page43/45)
2/Stage en Service d’Accueil Médical Initial (SAMI) du Val de Marne
(Créteil / St Maur / Charenton / Champigny / Vitry )
Au cours de votre SASPAS, vous aurez à effectuer des gardes au sein des
SAMI à raison d’une par mois. (Cf. page 46)
3/Le module accompagnement de l'interne
Ce module vous permet de participer à un groupe de parole bénéficiant de la
double expertise d'un généraliste enseignant et d'un psychanalyste. Ce
groupe aborde les situations vous ayant posé problème quelle qu'en soit la
nature au cours de votre stage. Ce module est une occasion rare pendant
votre cursus de 3ème cycle d'aborder les difficultés posées par la pratique en
bénéficiant de l'expertise des autres membres du groupe et de celle des
personnes ressources. Les séances sont organisées toutes les trois à quatre
semaines pour une durée de deux heures en même temps que les internes
en stage de niveau 1.
Vu l'expérience des semestres passées, et le regret manifesté par certains
étudiants de n'avoir pas eu connaissance dès le début du stage de
l'organisation de ce module, il vous est conseillé de participer à une des
séances. Le module est optionnel pour le Saspas et les séances sont
organisées tout au long du semestre pour les étudiants intéressés.
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
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Les 6 compétences génériques
Les compétences
génériques du
médecin
généraliste
Premier recours
Incertitude
Urgences
Continuité
Relation
Approche
Suivi
Globale
Coordination Communication
des soins autourApproche centrée Complexité
patient
du patient
Education
en santé
Dépistage Prévention
Santé individuelle
&
communautaire
COMPETENCE : RELATION, COMMUNICATION, APPROCHE CENTREE PATIENT.
Définition : Capacité à construire une relation avec le patient, son entourage, les
différents intervenants de santé, ainsi que les institutionnels, en utilisant dans les
différents contextes les habiletés communicationnelles adéquates, dans l’intérêt des
patients.
C'est-à-dire en :
Menant des entretiens avec tout type de patients et leurs entourages, en restant centré sur
leurs besoins implicites et explicites, en intégrant des notions d’éthique de la
communication.
Construisant et maintenant à travers ces contacts, une relation avec le patient et/ou son
entourage, en étant attentif à rester dans le cadre professionnel et en se questionnant sur
ses propres capacités et limites relationnelles.
Respectant les différentes législations et code déontologique concernant les droits du
malade et les devoirs du médecin.
Communiquant avec les autres professionnels de santé et médico sociaux intervenant
auprès du patient, dans l’intérêt de celui-ci, en utilisant le media le plus judicieux en
fonction du problème dans son contexte.
Communiquant avec les institutionnels dans l’intérêt du patient.
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
COMPETENCE : APPROCHE GLOBALE, PRISE EN COMPTE DE LA COMPLEXITE.
Définition : Capacité à mettre en œuvre une démarche décisionnelle centrée patient
selon un modèle global de santé (EBM, Engels, … ) quel que soit le type de recours
de soins dans l’exercice de Médecine Générale.
C'est-à-dire en :
Adoptant des postures différentes en fonction des situations : soins, accompagnement,
soutien, éducation, prévention, réparation, …
Identifiant, évaluant, les différents éléments disponibles de la situation et leurs
interactions (complexité), dans les différents champs (bio-psycho-social et culturel, pour les
prendre en compte dans la décision.
Élaborant un diagnostic de situation inscrit dans la trajectoire de vie du patient. C’est à
dire intégrant le contexte bio-psycho-social et culturel à l’analyse de la situation.
Négociant une décision adaptée à la situation et partagée avec le patient (voir décision
centrée patient).
Évaluant les décisions et leurs conséquences, à court, moyen et long terme (voir le suivi
au long court).
Tentant de cogérer avec le patient des plaintes et des pathologies aigues et chroniques
de manière hiérarchisée (voir le premier recours).
COMPETENCE : EDUCATION, PREVENTION
Définition : Capacité à accompagner « le » patient dans une démarche autonome
visant à maintenir et améliorer sa santé, prévenir les maladies, les blessures et les
problèmes psychosociaux dans le respect de son propre cheminement, et donc à
intégrer et à articuler dans sa pratique l’éducation et la prévention.
C’est à dire en :
Mettant en place des actes destinés à diminuer l’incidence d’une maladie par des
mesures individuelles de prévention, à favoriser un dépistage précoce des maladies, et à
réduire les séquelles d’une maladie.
Développant une posture qui place le patient en position de sujet, et s’engageant dans
une alliance, un partenariat en aidant le patient à construire ses compétences.
Déterminant le moment opportun et la durée de l’action de prévention et d’éducation pour
le patient et pour soi même, en tenant compte des possibilités de chacun.
Partageant le suivi avec d’autres intervenants.
Collaborant à et/ou élaborant des programmes, des projets et des actions de prévention
et d’éducation.
Adoptant une posture réflexive sur ces actions.
COMPETENCE : PREMIER RECOURS, URGENCES
Définition : C’est la capacité à gérer avec la personne les problèmes de santé
indifférenciés, non sélectionnés, programmés ou non, selon les données actuelles
de la science, le contexte et les possibilités de la personne, quelque soit son âge,
son sexe, ou toutes autres caractéristiques, en organisant une accessibilité
(proximité, disponibilité, coût) optimale..
C’est à dire :
Gérer les situations les plus fréquentes aux différents stades d’évolution (situations
aigues ou chroniques, les urgences, la santé des femmes, des enfants etc,…)
Intervenir si nécessaire dans le contexte d’urgence réelle ou ressentie ou dans les
situations médicales non programmées
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
Hiérarchiser et gérer simultanément des demandes, des plaintes et des pathologies
multiples, aiguës ou chroniques, chez le même patient.
Exécuter avec sécurité les gestes techniques les plus fréquents dans le contexte du
premier recours
COMPÉTENCE : CONTINUITÉ, COORDINATION, SUIVI
Définition : C’est la capacité à assurer la continuité des soins et la coordination des
problèmes de santé du patient engagé dans une relation de suivi et
d’accompagnement.
C'est-à-dire en :
Étant le référent du patient dans l’espace et la durée,
Utilisant judicieusement toutes les possibilités du dossier médical pour le suivi et
l’accompagnement du patient,
En prenant en compte l’évolution de ses problèmes de santé lors de cet accompagnement
Collaborant avec les différents acteurs médico-sociaux dans l’intérêt du patient,
Mettant en place et entretenant une relation médecin patient évolutive, mutualisée, en
redéfinition continuelle,
Organisant son activité en fonction de ces objectifs.
COMPÉTENCE : PROFESSIONNALISME
Définition : C’’est la capacité à assurer l’engagement envers la société et à répondre
à ses attentes.
C'est-à-dire être en mesure de
- Développer une activité professionnelle en privilégiant le bien être des personnes par
une pratique éthique et déontologique,
- d’améliorer ses compétences par une pratique réflexive dans le cadre de la médecine
basée sur des faits probants
- Assumer la responsabilité des décisions prises avec le patient :
En agissant avec altruisme, et sans discrimination
En favorisant l’accès équitable aux soins pour tous
En assumant ses responsabilités et en explicitant ses décisions en informant
honnêtement les patients, y compris de ses conflits d’intérêts
En respectant la personne humaine en tenant compte en premier lieu du mieux-être du
patient et en favorisant son libre choix, son autonomie, et une réflexion éthique
En fondant ses choix sur l’intérêt du patient, mais aussi sur la gestion pertinente des
ressources de soins
En garantissant la confidentialité des échanges avec les patients
En améliorant ses compétences professionnelles par l’identification de ses besoins de
formation et intégrant ses acquis à sa pratique
En contribuant et en participant à la formation des professionnels de santé
En collaborant avec les autres professionnels de soins dans le respect de leurs
compétences
En gérant son temps pour un équilibre entre vie professionnelle et personnelle
En gérant son outil de travail
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
PRINCIPES DE MEDECINE
GENERALE
Les savoirs de la médecine générale ont longtemps reposé sur des bases empiriques qui
en faisaient un ensemble informel et subjectif. De nombreux travaux ont tenté d’apporter
les notions théoriques nécessaires pour décrire et expliquer le fonctionnement de cet
ensemble et en définir les concepts. L’argumentation s’est appuyée sur la notion de
spécificité. Cette formulation recouvre des éléments essentiels mais parfois insuffisamment
développés. La définition plus précise de la médecine générale passe par l’identification
des principes essentiels qui régissent son organisation.
C’est une étape indispensable à la construction d’un modèle conceptuel et à l’émergence
d’une discipline scientifique.
DES MODELES REDUCTEURS
Pour définir la médecine générale, plusieurs modèles théoriques ont été présentés. Une
première conception a fait état d’un système composé d’un fragment de chaque spécialité
et la juxtaposition de ces fragments constituerait un ensemble homogène. Dans cette
optique, la médecine générale serait une discipline patchwork constituée d’un petit
morceau de savoir sur tout. Cette conception est centrée sur la maladie et ne rend pas
compte d’une réalité bien plus complexe.
Parallèlement, et au nom de l’unicité de la médecine, une autre définition a été proposée.
La médecine générale correspondrait à l’application d’un même savoir médical mais
appliqué dans un autre lieu que l’hôpital. Dans cette approche, la médecine générale ne
serait qu’une discipline d’exercice. Son contenu ne serait pas différent de celui de la
médecine interne par exemple, mais ses conditions d’application seraient particulières.
Cette perspective est centrée sur le médecin et ne peut recouvrir tout le champ de la
pratique.
Ces deux modèles sont insatisfaisants, car ils simplifient à l’extrême l’identité de la
médecine générale, « empruntent son contenu à d’autres disciplines, et font abstraction du
patient.
La question fondamentale est : existe-t-il un contenu spécifique de la médecine générale,
et si oui, quels sont les éléments qui permettent de le développer ?
HISTOIRE D’UNE PROGRESSION THEORIQUE
Au niveau international, une réflexion est menée depuis longtemps pour définir les grands
principes de la médecine générale. Dès 1974, le groupe Leeuwenhorst, qui a donné
naissance à l’European Academy of Teachers in General Practice (EURACT), a proposé
une description de l’activité du médecin généraliste. En 1977, la Corporation
professionnelle des médecins du Québec a publié une brochure sur les fonctions de
l’omnipraticien. Dans le même temps, une résolution du Conseil de l’Europe a élaboré une
définition de l’omnipraticien. La WONCA (World Organisation of National Colleges and
Academies of General Practitioners/Family Physicians) a fait des recommandations sur le
rôle du médecin de famille. La notion de polyvalence a été introduite comme principe de la
médecine de famille canadienne. En 1993, M. Marinker a présenté une communication sur
les tâches du généraliste et les caractéristiques de la médecine générale.Le Royal College
of General Practitioners a publié une brochure pour déterminer ce qu’est la médecine
générale. Plus récemment, la conférence commune OMS WONCA a proposé la
contribution du médecin de famille pour rendre la pratique et l’enseignement médical plus
en rapport avec les besoins des patients.
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
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En France, quelques travaux ont engagé la même démarche de réflexion. Ils concernaient
en particulier la description du champ d’activité ou la définition des fonctions. A partir de
l’observation de la pratique, des groupes de travail ont contribué à l’analyse du contenu de
la médecine générale. Le rôle primordial du médecin généraliste dans le système de soins
a été développé par ailleurs.
Tous ces documents posent un problème de fond : ils ne dissocient pas clairement la
médecine générale et le médecin généraliste. La distinction entre les principes essentiels
de la discipline et les tâches professionnelles du praticien offre un double intérêt : elle
permet de définir un contenu d’enseignement spécifique et positionne la médecine
générale comme une discipline à part entière.
LES PRINCIPES ESSENTIELS
L’approche théorique de la médecine générale repose sur dix principes essentiels. C’est
leur coexistence qui permet de définir une discipline clinique.
1. Une approche centrée sur le patient.
Le point de départ de la démarche clinique est le patient : ses demandes, ses besoins et
sa personnalité. Il est aussi important de s’occuper du vécu de la maladie que de la
maladie elle-même, car l’anamnèse centrée sur le patient améliore le résultat final. Le
dénominateur commun est la personne, avec ses croyances, ses peurs, ses attentes, ses
affections. Quatre conséquences en découlent :
- La décision résulte d’une négociation avec le patient
- La prise en compte des aspects personnels demande un travail relationnel et donc une
formation adaptée
- La relation médecin-malade qui procède de cette approche, inclut le médecin dans le
processus thérapeutique
- Dans les études épidémiologiques, la primauté du patient nécessite l’utilisation de
classifications à plusieurs entrées comme la Classification Internationale des Soins
Primaires (CISP).
2. La prise en compte de l’environnement du patient.
Les rapports entre le patient et son environnement sont permanents. Le cadre de vie, le
milieu professionnel, l’origine et les habitudes culturelles, et surtout la famille interfèrent
régulièrement sur les problèmes pathologiques. Le patient ne peut être isolé de son
contexte et sa prise en charge intègre de multiples facteurs d’influence. Chaque patient a
une histoire personnelle et familiale et la maladie prend un sens dans cette histoire. La
décision médicale tient compte des conséquences des évènements de vie qui traversent
l’existence du patient. Centrée sur le patient et ouverte sur son environnement, cette
approche globale éclaire la signification des symptômes. La connaissance de
l’environnement est facilitée par la proximité sur le terrain, et nécessite une compétence
humaine développée.
3. Un champ d’activité défini à partir des besoins et des demandes des patients
La médecine générale est le recours le plus accessible et le plus courant pour les
problèmes de santé. Elle développe un champ d’activité déterminé par les besoins et les
demandes des patients. Cette perspective recouvre des domaines variés et nécessite une
polyvalence des soins. Il en découle l’acquisition de compétences adaptées et évolutives
mais aussi une prise en charge à géométrie variable, chaque praticien en assurant tout ou
partie. De plus, la médecine générale, placée à l’interface de la population et des
structures médico-sociales, tient un rôle déterminant. La gestion simultanée des intérêts
individuels et des problématiques collectives maintient un équilibre entre des sollicitations a
priori opposées.
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
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4. Une réponse à la majorité des motifs de recours aux soins
L’étude du CREDES montre que, en dehors des problèmes ophtalmologiques, obstétricaux
et dermatologiques, tous les motifs de consultation sont pris en charge majoritairement en
médecine générale. En particulier, un fort pourcentage concerne les maladies
endocriniennes et métaboliques (91%), les affections digestives (88%), les atteintes de
l’appareil cardio-vasculaire ou respiratoire (87% chacune), les lésions ostéo-articulaires ou
traumatiques (86% chacune), les troubles mentaux et du sommeil (65%). Ainsi, la plupart
des problèmes de santé de la population, qu’ils soient biomédicaux ou psychiques, sont
traités et/ou suivis en médecine générale.
5. Une démarche diagnostique orientée par la faible prévalence des maladies graves
La prévalence est le rapport entre le nombre de personnes atteintes d’une maladie et
l’effectif de la population concernée susceptible d’être atteinte par cette maladie. Pour des
pathologies constituées, potentiellement graves ou mortelles, cette prévalence est plus
faible en médecine générale qu’à l’hôpital en raison de l’absence de sélection. Or, pour le
diagnostic, la valeur prédictive positive ou négative (probabilité d’être atteint ou non de la
maladie) d’un signe clinique ou d’un test dépend de la prévalence de la maladie dans la
population concernée. Plus cette prévalence est faible, plus la valeur prédictive en
ambulatoire et à l’Hôpital est différente, ce qui explique les différences de procédures
décisionnelles tenant compte de cet élément. En médecine générale, la faible prévalence
des maladies graves impose une démarche diagnostique probabiliste qui tient compte de
cette réalité statistique.
6. Une intervention au stade précoce des maladies
Le patient consulte souvent dès l’émergence des symptômes. A ce stade précoce, il est
difficile de faire un diagnostic précis et définitif. A la phase d’état, les signes cliniques sont
relativement évocateurs. Il n’en est pas de même pour les signes de début qui sont
souvent indifférenciés. Après avoir écarté une évolution grave à court terme, la décision
peut être la mise en attente jusqu’au développement éventuel de l’affection. La faible
prévalence et le stade précoce des maladies ne permettent pas d’élaborer d’emblée un
diagnostic complet. Le « résultat de consultation » proposé par Braun est un diagnostic de
situation qui laisse une place au doute. La position diagnostique reste le plus souvent au
niveau de signes cardinaux ou de groupe de symptômes, quelquefois au niveau de tableau
de maladie, rarement au niveau de diagnostic complet.
7. La question simultanée de plaintes et de pathologies multiples
Le patient consulte souvent pour des motifs ou plaintes. Il présente en moyenne plus de
deux motifs de recours et ce chiffre augmente avec l’âge. Les polypathologies sont
fréquentes et concernent particulièrement les personnes âgées. La médecine générale
intègre ces nombreuses sollicitations dans le temps d’un même acte médical. La réponse
simultanée à la multiplicité des demandes nécessite une gestion hiérarchisée des
problèmes qui tient compte à la fois des priorités du patient et de celles de la médecine.
8. La capacité de suivi au long cours
La médecine générale développe une approche dans l’instant et dans la durée. Elle offre
au patient l’opportunité d’une prise en charge régulière au long cours et la possibilité d’un
suivi de la naissance à la mort. Elle assure la continuité des soins grâce à un
accompagnement des patients tout au long de leur vie. Le dossier médical jalonne et
facilite ce suivi, il en est la trace explicite. Il est la mémoire objective des consultations mais
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il n’est qu’un élément de l’histoire commune entre le patient et le médecin. La charge
affective qui s’accroît souvent au fil des rencontres est un aspect peu étudié de la relation
établie : c’est la compagnie d’investissement mutuel de M. Balint.
9. L’aptitude à la coordination des soins
La synthèse des diverses interventions médicales concernant le patient, la circulation de
l’information, l’organisation cohérente du circuit de soins reposent sur l’existence même
d’un dispositif de coordination. La médecine générale remplit ce rôle de pivot du système
de soins, même si les conditions structurelles ne sont pas toujours réunies. L’accès direct
aux spécialistes et aux autres intervenants de santé complique parfois le rôle de
coordination. Le développement des filières de soins et des réseaux coordonnés permet
d’envisager un travail d’équipe autour du patient, qui contribue à l’amélioration de la qualité
des soins.
10. Une pratique efficiente
Le traitement des problèmes courants requiert des solutions simples et évite souvent une
solution péjorative, source de prises en charge plus complexes et onéreuses. Un plateau
technique léger limite la surenchère des investigations et optimise les coûts. La proximité,
la continuité et la coordination des soins, la connaissance du patient améliorent la réponse
médicale. La médecine générale limite les coûts à leur réelle nécessité et propose au
patient une attitude raisonnée en terme de consommation de soins médicaux. C’est une
pratique efficiente, au sens économique du terme anglo-saxon, qui recouvre les concepts
de coût/utilité. La faible part de la médecine générale dans les dépenses de santé,
comparée au nombre de patients soignés, atteste de cette réalité.
15
Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
UN MODELE GLOBAL
La médecine générale est construite sur un modèle théorique différent de celui de la
médecine spécialisée, même s’il repose sur des connaissances biomédicales de base
commune. Elle reproduit un modèle global, centré sur le patient, ouvert sur l’extérieur,
considérant la maladie comme l’ensemble ou la résultante de facteurs organiques,
humains et environnementaux.
Cette conception de la santé en tant que phénomène complexe est comparable à
l’approche bio-psycho-sociale de Engel. Elle nécessite un système de formation spécifique,
issu des sciences biologiques comme des sciences humaines, visant à l’acquisition de
compétences scientifiques et relationnelles. Elle doit reposer sur une recherche appliquée,
permettant d’affiner et de valider son contenu.
Ce modèle global intègre les fonctions spécifiques de la médecine générale : le premier
recours, la prise en charge globale, la continuité et le suivi, la coordination des soins et le
rôle de santé publique. Il est caractérisé par des démarches diagnostiques et des
stratégies thérapeutiques spécifiques. Il détermine les tâches professionnelles qui
découlent des fonctions et qui en permettent l’application sur le terrain. Il permet de décrire
une discipline médicale qui se trouve à l’interface de l’individu et de la collectivité.
Le modèle global qui résulte de ces principes s’organise en un ensemble conceptuel, dont
l’appropriation par la communauté généraliste, renforce la discipline dans ses dimensions
de soins, d’enseignement et de recherche.
Mots-Clés : Concepts de médecine générale, coordination des soins, demandes des malades (répondre aux),
démarche médicale (généralités sur la), entourage du malade, environnement du patient, poly pathologies,
principes de médecine générale, prise en charge globale, suivi au long cours, valeur prédictive d’un signe.
Références
. Aguzzoli F, Le Fur P, Sermet C. Clientèle et motifs de recours en médecine libérale.
CREDES 1994, 1008 : 66 . Attali C, Gay B,
Mairesse JP, Rougeron C. La prise en charge globale : une réalité.
Exercer 1993, 20 : 4-6. Barbaud F, de Butler J, Attali C,
Molina J.
Réfléxions sur la continuité des soins.
Exercer 1992, 19 : 20-2. Béraud C.
Pourquoi et comment accroître la
responsabilité des médecins généralistes.
Le Concours Médical 1994, 116.01 : 58-61. Blondeau F.
L’anamnèse centrée sur le
malade.
Can Fam Physician 1990, 36 : 1509-13. Braun RN. Pratique, critique et enseignement de la médecine générale. Paris,
Payot 1979. Conseil de l’Europe Comité des Ministres. Résolution (77) 30.
L’omnipraticien, comment le former, comment susciter
cette vocation in : Chambonet JY.
La formation initiale des médecins généralistes.
Tome II : perspectives européennes. Paris
CNGE 1994. - Corporation professionnelle des médecins du Québec. Les fonctions du médecin omnipraticien. Montréal 1977 :
XVII, 3
. De Butler J. La médecine générale aujourd’hui. Exercer 1991, numéro spécial
. Engel Gl. The biopsychosocial model and medical education. N. Engl J Med 1982, 306 802-5
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. Gallais Jl. et coll. Médecine générale : de l’acte aux fonctions.
La revue Agora 1994 ; 32, 33 : 41-7
. Groupe Européen d’enseignants de médecine générale, dit de Leeuwenhorst The General practitioner in Europe, a description of
the work of the general practitioner. Bruxelles 1974
. Jacot P Le rôle du médecin généraliste/médecin de famille dans les systèmes de santé. La Revue du Praticien-Médecine Générale
1992 ; 6 ; 169 : 524-8. Marinker M General practice and the changing NHS. Communication au Congrès du Royal College of General
Practionners, Windermere 23-25/04/93
. Marleau J. La polyvalence en médecine familiale. Can Fam Physician 1992 ; 38 : 1172-74
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. Rougeron C, Voilquin JP, Aulanier S, Pouchain D. La médecine générale : médecine du premier recours. Exercer 1992 ; 17 : 710
. SFMG. Dictionnaire de médecine générale Documents de recherches en médecine générale 1992 ; 41 : 1-14
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. Wainsten JP, Bros B, Dufour C, Huas D. Introduction aux fonctions du médecin généraliste. Exercer 1992 ; 16 : 4-6
. WHO-WONCA. Making medical practice and education more relevant to people’s needs : the contribution of the family doctor. 1994
16
Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
Répartition des soins de santé pendant 1 mois
Green LA et al. N Engl J Med 2001
Prévalence des troubles de santé et utilisation des ressources médicales pour 1000 adultes sur 1mois
White KL. The ecology of medical care: origins and implications for population-based healthcare research.
Health Serv Res 1997;32:11-21.
Green LA, Fryer GE Jr, Yawn BP, Lanier D, Dovey SM. The ecology of medical care revisited. New Engl J Med
2001;344:2021-5.
17
Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
LES
PREMIERS
ENTRETIENS
AVEC VOS
MSU
Avant les premiers entretiens, remplissez les éléments ci-dessous afin
de mieux vous faire connaître de vos MSU
INFORMEZ VOTRE TUTEUR DE
VOTRE AFFECTATION
N’oubliez pas de faire signer votre convention de stage avant le début de celui-ci
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
1 - QUEL EST VOTRE CURSUS ANTERIEUR ?
A remplir avant votre premier contact avec vos MSU
Coordonnées du tuteur :
Docteur
Stages hospitaliers effectués en tant qu'étudiant hospitalier :
DCEM 4 :
Stage en médecine générale en D3 :
Si oui
Noms des MSU
Déroulement de ce stage
oui /non
-
Stages hospitaliers ou ambulatoire effectués en tant qu’interne :
1er semestre:
2ème semestre :
3ème semestre :
4ème semestre :
5ème semestre:
Stage en médecine générale de niveau 1 : Nom du MSU
Déroulement de ce stage
Autres expériences médicales :
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
2 - DE QUOI VOUS SENTEZ-VOUS CAPABLE ?
QUELQUES POINTS DE REPERES
Au fur et à mesure de vos études médicales, vous vous êtes progressivement préparés à
assurer les fonctions de médecin généraliste. Les principales d’entre elles, exprimées de
façon très générique, ont été détaillées ci-dessus page 9 (référez vous à cette page pour
les détails des compétences).
Indiquer à ce jour, pour chacune des 6 compétences génériques, duquel des 3 qualificatifs
vous vous sentez le plus proche :
 J’ai acquis des compétences à ce jour insuffisantes
 J'ai acquis des compétences à ce jour améliorables
 J'ai acquis des compétences à ce jour pertinentes.
Si vous ne voyez pas à quoi correspondent ces compétences, ne répondez pas
immédiatement mais discutez en avec vos MSU.
Soyez sincère dans votre auto-évaluation. Il est normal que vous vous sentiez mal
préparés vis-à-vis de certaines tâches ; leur apprentissage est précisément l’objet de ce
stage.
Compétences génériques
Insuffisant Améliorable Pertinent
COMPETENCE :RELATION,COMMUNICATION
APPROCHE CENTREE PATIENT.
Capacité à construire une relation avec le
patient, son entourage, les différents
intervenants de santé, ainsi que les
institutionnels,
en
utilisant dans les
différents
contextes
les
habiletés
communicationnelles
adéquates,
dans
l’intérêt des patients.
COMPETENCE : APPROCHE GLOBALE,
PRISE EN COMPTE DE LA COMPLEXITE.
Capacité à mettre en œuvre une démarche
décisionnelle centrée patient selon un
modèle global de santé (EBM, Engels, … )
quel que soit le type de recours de soins
dans l’exercice de Médecine Générale
COMPETENCE : EDUCATION, PREVENTION
Capacité à accompagner « le » patient dans
une démarche autonome visant à maintenir et
améliorer sa santé, prévenir les maladies, les
blessures et les problèmes psychosociaux
dans le respect de son propre cheminement,
et donc à intégrer et à articuler dans sa
pratique l’éducation et la prévention.
20
Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
COMPETENCE : PREMIER RECOURS,
URGENCES
C’est la capacité à gérer avec la personne les
problèmes de santé indifférenciés, non
sélectionnés, programmés ou non, selon les
données actuelles de la science, le contexte
et les possibilités de la personne, quelque
soit son âge, son sexe, ou toutes autres
caractéristiques, en organisant une
accessibilité (proximité, disponibilité, coût)
optimale..
COMPÉTENCE : CONTINUITÉ,
COORDINATION, SUIVI
C’est la capacité à assurer la continuité des
soins et la coordination des problèmes de
santé du patient engagé dans une relation de
suivi et d’accompagnement.
COMPÉTENCE : PROFESSIONNALISME
C’’est la capacité à assurer l’engagement
envers la société et à répondre à ses
attentes.
21
Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
Pour chacune des situations suivantes, que pensez-vous
compétences et de votre autonomie avant le début du stage
Je ne possède
pas ces
compétences, je
ne suis pas
autonome
J’ai des
compétences
mais je pense que
je ne suis pas
encore
autonome.
de
vos
J’ai les
compétences
suffisantes
pour être
autonome.
Prendre en charge un patient atteints de
maladies chroniques (HTA, diabète,
…)
● pour un suivi au long cours:
● pour un problème aigu, ponctuel:
Prendre en charge un nourrisson
● pour un suivi au long cours:
● pour un problème aigu, ponctuel:
Prendre en charge un enfant
● pour un suivi au long cours:
● pour un problème aigu, ponctuel:
Prendre en charge une femme enceinte
ou en post-partum
● pour un suivi au long cours:
● pour un problème aigu, ponctuel:
Prendre en charge une consultation
gynécologique
● pour un suivi au long cours:
● pour un problème aigu, ponctuel:
Prendre en charge une personne âgée
● pour un suivi au long cours:
● pour un problème aigu, ponctuel:
Prendre en charge un patient en fin de
vie
● pour un suivi au long cours:
● pour un problème aigu, ponctuel:
Prendre en charge un patient
psychiatrique
● pour un suivi au long cours:
● pour un problème aigu, ponctuel:
Prendre en charge un patient
polypathologique et polymédicamenté
● pour un suivi au long cours:
● pour un problème aigu, ponctuel:
Prendre en charge un patient
cancéreux
● pour un suivi au long cours:
● pour un problème aigu, ponctuel:
Entreprendre une éducation à la santé
concernant:
 Le tabac,
 l’alcool
 le diabète
 les risques cardio vasculaires
22
Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
Auto Evaluation
en supervision indirecte.
Votre activité en autonomie nécessite d'être évaluée. C'est l'objet de la supervision par le
MSU. Cette supervision vous aide à vous évaluer; la démarche d'auto évaluation qui vous
a été proposée pendant le stage en médecine générale de niveau 1 reste essentielle.
Nous vous demandons donc de reprendre l'outil d'aide à l'auto évaluation, utilisée pendant
la phase d'autonomie du stage de niveau 1.
Les principaux aspects de la consultation évaluée sont :
a) La prise de décision
Les capacités à prendre des décisions, qu’elles soient d’ordre diagnostique, thérapeutique
ou d’organisation dans le temps ; sur votre esprit de synthèse face au(x) problème(s)
posé(s), vos aptitudes à la discussion et à la négociation.
b) La thérapeutique
Les capacités à prescrire un traitement adapté aux pathologies et aux patients.
c) L’organisation
Les capacités à organiser la consultation, le suivi du patient, la prise en charge du patient
par des confrères ou d’autres structures.
d) Traces d'apprentissage
La trace de cette autoévaluation doit figurer dans votre journal de bord ainsi que le
commentaire et l'évaluation de votre MSU.
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
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Supervision indirecte
Auto évaluation post consultation
1
Quel est le résultat de consultation sur le plan diagnostique ?
2
Sur quelle décision débouche-t-il ?
3
Qu’avez-vous ressenti à l’annonce de cette décision ?
4
Quels critères vous amènent à cette conclusion ?
5
Confirment-ils votre première hypothèse ?
6
Si oui, quels items vous ont permis d’accéder à cette hypothèse ?
7
Sinon quelle était votre 1ère hypothèse ?
8
Quels items vous ont orienté vers cette 1ère hypothèse ?
9
Pourquoi l’avez-vous abandonnée ?
10
Quelles données vous ont amené à cette seconde hypothèse ?
11
Le patient a-t-il eu une influence dans la recherche des hypothèses ?
12
Le patient vous a-t-il aidé dans la confirmation des hypothèses ?
13
Quelle était sa demande exprimée ?
14
Quelle était sa demande réelle ?
Cette grille n°5 est disponible sur le site Internet dans la rubrique carnet de stage.
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
Les
grilles
suivantes
sont
établies pour vous aider à vous
auto-évaluer et pour une évaluation
formative globale.
Elles peuvent être utilisées par vous
et votre MSU à plusieurs reprises au
cours de votre stage.
L’une des grilles est destinée à
l’évaluation en cours de stage, et
l’autre grille est destinée à
l’évaluation en fin de stage.
Il est conseillé de réaliser au
minimum
une
évaluation
intermédiaire
après
les
trois
premiers mois de stage.
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
DES DE MÉDECINE GÉNÉRALE
COORDINATION ÎLE DE FRANCE
FICHE D’ÉVALUATION DU STAGE DE L’INTERNE EN DES DE MÉDECINE GÉNÉRALE
Nom de l’interne :
Prénom :
Semestre d’internat :
UFR d’origine :
STAGE HOSPITALIER
AMBULATOIRE Niveau du stage dans la maquette
 Médecine polyvalente
 Urgences
 Pôle mère -enfant
 Stage libre
STAGE
Niveau du stage dans la maquette
 Stage praticien
 SASPAS
 Pôle mère enfant
 Stage libre
Etablissement
Chef de service
Maître de stage ambulatoire responsable
Nom :
Prénom :
Autres maîtres de stage du site
Nom :
Prénom :
Maître de stage hospitalier
Nom&Prénom
Nom&Prénom
Nom&Prénom
Avis du chef de service ou de l’enseignant clinicien ambulatoire :
Durée du stage :
 entre 6 et 4 mois
 moins de 4 mois
Absences injustifiées :
 oui
 non
Proposition de validation
 oui
 avis réservé
 proposition de non validation
 oui
 avis réservé
 non
Pour les stages en ambulatoire
Aptitude à réaliser un SASPAS
Signature et cachet
Signature de l’interne
Coordonnateur interrégional (ou par délégation du coordonnateur de l’UFR)
Production de deux traces d’apprentissage selon les critères du DMG :
 oui
 non
Stage validé :
 oui
 non
Signature et cachet du coordonnateur de l’UFR
Signature et cachet du directeur de l’UFR
A renvoyer à la scolarité du 3ème cycle bureau 104
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
Évaluation au terme du stage pratique
Sans
objet
pour
Compétences
ce
stage
Évaluation de fin de stage
Insuffisant
Intermédiaire
Satisfaisant
Progression
au cours du
semestre
Oui/Non
Commentaires
Premier recours, urgences
Présente des aptitudes diagnostiques
Oui / Non
Présente des aptitudes thérapeutiques
Oui / Non
Présente des aptitudes à gérer l’urgence/les soins non
programmés
Est capable d’exécuter avec sécurité les gestes
techniques les plus fréquents en MG (voir liste du DMG)
Oui / Non
Oui / Non
Approche globale, prise en compte de la complexité
Prend en compte la globalité du patient (données
biomédicales, psychologiques, sociales,
administratives, etc.)
Est capable de synthétiser les données recueillies
Oui / Non
Oui / Non
Éducation, dépistage, prévention, santé individuelle et communautaire
Propose ou participe des actions de prévention
S'implique dans l'éducation du patient (en particulier
l'éducation thérapeutique)
Participe aux actions de santé publique qui impliquent
son unité de stage
Oui / Non
Oui / Non
Oui / Non
Continuité, suivi et coordination des soins
Participe à l'organisation du suivi du patient
Vérifie que la transmission est faite entre les
différents intervenants
S’implique dans la tenue et le suivi des dossiers
Oui / Non
Oui / Non
Oui / Non
Relation, communication, approche centrée patient
et
S'implique dans la relation / ou la communication
centrée sur l’intérêt du patient dans le respect du
secret médical
avec le patient
Oui / Non
avec la famille
Oui / Non
avec l'équipe de soins
Oui / Non
avec les professionnels extérieurs au lieu de stage
Est capable d’expliquer une décision, une prescription
Est capable d’annoncer une nouvelle grave
Oui / Non
Oui / Non
Oui / Non
Professionnalisme
Comportement (ponctualité, assiduité, présentation,
hygiène, propreté,)
Investissement (motivation, curiosité intellectuelle)
Oui / Non
Oui / Non
Autonomie / Prise de responsabilité
Oui / Non
Respect, comportement éthique
Oui / Non
Conseils pédagogiques pour la suite du cursus
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
Critères d’évaluation des 3
niveaux
INS : insuffisant, INT : intermédiaire SAT : satisfaisant
Premier recours, incertitude, urgences
Présente des aptitudes diagnostiques
INS : examen clinique souvent imprécis et superficiel, inadapté au problème posé ; connaissances des maladies et de leurs
diagnostics limitées, mal organisées mal utilisées. Incapable de faire le lien entre les données recueillies et la
pathologie. Faible capacité diagnostique
INT : examen assez précis, tentant de s’adapter au problème posé ; connaissances des maladies et de leurs diagnostics
incomplètes, peu organisées ; analyse correcte des données recueillies et tentatives d’établir un lien avec les hypothèses
diagnostiques.
SAT : examen précis, fiable, orienté en fonction des problèmes du patient, découvre des signes discrets.
Connaissances des maladies et de leur diagnostic approfondies, bien utilisées. Bonne analyse des données recueillies.
Capable d’évoquer les hypothèses diagnostiques
Présente des aptitudes thérapeutiques
INS : connaissance limitée des traitements courants en MG ; incapable de considérer les rapports bénéfices
/risques ; ne prend pas en compte les risques et l’inconfort liés aux prescriptions
INT : connaissances incomplètes des traitements courants en MG ; prise en compte insuffisante des rapports
bénéfice risque et des risques et l’inconfort liés aux prescriptions
SAT : bonne connaissance des traitements courants en MG. Intègre le rapport bénéfice risque dans sa décision.
Minimise les risques et l’inconfort du patient
Présente des aptitudes à gérer l’urgence/les soins non programmés
INS : ne prend pas efficacement en charge les urgences prévalentes en MG ambulatoire. A des difficultés à hiérarchiser
ses tâches devant des demandes de soins non programmés.
INT : capable de prendre en charge les urgences les moins complexes parmi les urgences prévalentes en MG
ambulatoire. Tente de hiérarchiser ses tâches.
SAT : capable de prendre en charge les urgences prévalentes en MG ambulatoire de façon adaptée ; Hiérarchise ses actions et
organise son temps pour répondre aux soins non programmés
Est capable d’exécuter avec sécurité les gestes techniques les plus fréquents en MG
INS : incapable de poser l’indication et de réaliser les gestes techniques prévalent en MG avec sécurité
INT : pose l’indication et exécute en supervision certains gestes techniques prévalents en MG
SAT : pose l’indication et réalise en autonomie et avec sécurité les gestes techniques prévalents en MG
Approche globale, prise en compte de la complexité
Prend en compte la globalité du patient (données biomédicales, psychologiques, sociales, administratives, etc.)
INS : décision ne tenant pas compte de la prévalence ou de la gravité, uniquement basée sur une démarche bio clinique,
n’intégrant pas l’avis du patient ni les répercussions de la plainte ou de la maladie sur sa vie et son entourage.
INT : décision tentant de prendre en compte la prévalence et la gravité et d’intégrer les données bio psycho
sociales du patient
SAT : décision adaptée à la situation, tenant compte de la prévalence ou de la gravité, basée sur une démarche intégrant les
données bio psycho sociales du patient et intégrant l’avis du patient et les répercussions de la plainte ou de la maladie sur
sa vie et son entourage.
Est capable de synthétiser les données recueillies
INS : présente des observations brouillonnes et non hiérarchisées
INT : organise les données de ses observations en tentant de les hiérarchiser
SAT : les dossiers présentent des données concises, précises, organisées et hiérarchisées en fonction des problèmes
posés
A renvoyer à la scolarité du 3ème cycle bureau 104
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
Éducation, dépistage, prévention, santé individuelle et communautaire
Propose ou participe des actions de prévention
INS : n’intègre pas la prévention ni le dépistage dans les consultations. Se contente de répondre aux problèmes
ponctuels même ci ceux-ci sont facilement gérables.
INT : pense à intégrer des actions de prévention ou de dépistage dans les situations de soins facilement gérables.
et
SAT : Intéressé par la promotion de la santé et propose des démarches de prévention et dépistage individuel /ou
organisé validées.
S'implique dans l'éducation du patient (en particulier l'éducation thérapeutique)
INS : ne s’intéresse pas à l’éducation du patient, informations inexistantes, ne tient pas compte des
représentations, des possibilités ou de l’avis du patient. Les objectifs ne sont ni explicités ni négociés. N’évalue pas les
capacités et les apprentissages du patient.
INT : donne des informations, tente de prendre en compte les représentations du patient ; propose des objectifs éducatifs sans
évaluer les capacités et les apprentissages du patient.
SAT : prêt à intégrer l’éducation à partir d’une démarche centrée patient et d’un diagnostic éducatif. Prend en compte les
contraintes liées à la maladie et les préférences et possibilités du patient dans son contexte de vie et de travail.
Participe aux actions de santé publique qui impliquent son unité de stage
INS : ne s’implique pas spontanément dans les actions de santé publique ayant lieu dans son lieu de stage
INT : participe aux actions de santé publique de son lieu de stage s’il y est invité
SAT : s’implique spontanément et personnellement dans les actions de santé publiques ayant lieu dans son lieu
de stage
Continuité, suivi et coordination des soins
Participe à l'organisation du suivi du patient
INS : n’est pas attentif à la continuité des soins reste centré sur le problème ponctuel, ne planifie pas les étapes du suivi. Ne
fait pas bénéficier le patient des ressources des autres professionnels de santé
INT : pense à poser les étapes du suivi du patient à court terme ; y intègre les principaux intervenants en rapport avec ces
étapes.
SAT : intègre dans sa décision la continuité des soins et planifie le suivi à court et moyen terme. Fait bénéficier le patient des
ressources des autres professionnels de santé chaque fois que nécessaire
Vérifie que la transmission est faite entre les différents intervenants
INS : incapable de travailler en équipe difficultés de communication avec les intervenants extérieurs dans
l’intérêt du patient
INT : communique les éléments qui lui semblent importants aux membres de son équipe
SAT : communique avec aisance et s’assure que les données du suivi du patient sont connues de l’ensemble des intervenants
dans l’intérêt du patient
S’implique dans la tenue et le suivi des dossiers
INS : les dossiers ne comportent pas le minimum requis (ATCD, motif de recours, demande réelle, hypothèses
diagnostiques, décisions prises et projet de soins et de suivi)
INT : capable de renseigner les dossiers avec les items requis mais ne sont pas présents dans la majorité des dossiers
SAT : la majorité des dossiers comportent le minimum requis (ATCD, motif de recours, demande réelle,
hypothèses diagnostiques, décisions prises et projet de soins et de suivi) de manière intelligible, concise et structurée.
A renvoyer à la scolarité du 3ème cycle bureau 104
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2014_05
Relation, communication, approche centrée patient
S'implique dans la relation et/ou la communication centrée sur l’intérêt du patient dans le respect du secret
Médical
avec le patient
INS : a de mauvais rapports avec le patient, réalise des entretiens incomplets superficiels, non orientés par les problèmes
du patient. Coupe rapidement la parole au patient, ne propose pas de reformulation ou d’aide a l’expression du patient.
N’explore pas l’intégration des plaintes dans la vie du patient.
INT : a de bons rapports avec les patients, tente de construire son entretien en fonction des problèmes posés par le patient,
commence à structurer cet entretien
SAT : a des rapports courtois avec le patient; entretien complet précis fiable, orienté en fonction des problèmes du patient,
alterne questions ouvertes et fermées, reformule, respecte les silences, s’autorise à explorer le retentissement des
plaintes dans la vie du patient
avec la famille
INS : mauvais rapport avec la famille des patients. N’oppose pas le secret médical en cas de maladie lui
semblant bénigne. N’intègre pas l’influence de la famille dans sa décision
INT : a de bons rapports avec les familles ; communique sur les pathologies du patient en opposant le secret médical si
cela lui semble nécessaire.
SAT : communique avec aisance avec les proches du patient en respectant le secret médical quelque soit la gravité de la
pathologie. Intègre les influences possibles des proches dans la décision
avec l'équipe de soins
INS : a de mauvaises relations avec les membres de son équipe, manque de politesse et de respect.
INT : s’intègre avec politesse dans l’équipe de soins.
SAT : communique avec aisance avec les membres de l’équipe de soin dans le respect de l’expertise de chacun
avec les professionnels extérieurs au lieu de stage
INS : n’adapte pas la méthode de communication en fonction du professionnel. Ne tient pas compte du secret médical
INT : communique facilement avec les autres professionnels mais n’arrive pas à apprécier les limites du secret
médical
SAT : communique efficacement avec les professionnels extérieurs au lien de stage, dans l’intérêt du patient et
dans le respect du secret médical
Est capable d’expliquer une décision, une prescription
INS : utilise un langage trop médical et ne rend pas intelligible ses décisions au patient, ne tient pas compte de son avis
INT : tente de mettre son vocabulaire à portée du patient, évite le jargon médical
SAT : utilise un langage clair et adapté au patient, vérifie la bonne compréhension du patient et intègre son avis
Est capable d’annoncer une nouvelle grave
INS : ne fait pas preuve d’empathie ni d’écoute attentive ; peut être brutal dans son annonce, ne prend pas en compte les
signes non verbaux du patient
INT : prend du temps pour faire son annonce et tente de rester empathique face à la mobilisation de ses propres émotions
SAT : attentif aux signes non verbaux tout en restant empathique, permet au patient d’avancer à son rythme dans
l’acceptation de la nouvelle grave dont il est l’objet
A renvoyer à la scolarité du 3ème cycle bureau 104
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Professionnalisme
Comportement (ponctualité, assiduité, présentation, hygiène, propreté,)
INS : manque de ponctualité et d’assiduité. Ne prend pas les mesures d’hygiène et de propreté conseillées dans la
pratique quotidienne en MG.
INT : le plus souvent assidu et ponctuel ; mesures d’hygiène et de propreté respectées la plupart du temps
SAT : Ponctuel et assidu, met en place les mesures d’hygiène et de propreté conseillées dans la pratique
quotidienne en MG.
Investissement (motivation, curiosité intellectuelle)
INS : in su ffisa m me nt motivé dans l’acquisition des connaissances. Faible capacité de lecture critique des
données.
INT : intéressé par l’acquisition des connaissances sans pour autant mettre en œuvre des stratégies de recherche
adéquates.
SAT : motivé pour apprendre ; à la recherche d’informations validées et actualisées, forte capacité à la lecture
d’articles
Autonomie / Prise de responsabilité
INS : ne se pose pas de questions sur sa pratique, incapable d’autoévaluation, aucune réflexivité. Ne se rend pas compte
de ses limites, en termes de connaissances et compétences, incapable de prendre une décision en situation
complexe
INT : capable de se poser des questions sur sa pratique, prend conscience de certaines de ses limites.
SAT : Réflexif, se pose des questions avant pendant et après l’action, bonne capacité d’autoévaluation. Connait ses
limites en termes de connaissances et compétences et est capable de prendre des décisions en situation complexe.
Respect, comportement éthique
INS : manque de respect du patient, de compassion et d’empathie, n’est pas préoccupé par une posture éthique (justice,
bienfaisance, non malfaisance et autonomie du patient)
INT : intègre dans sa pratique le respect et l’éthique dans la majorité des situations
SAT : Honnête et respectueux des patients, capable de compassion et d’empathie, préoccupé par une posture éthique
(justice, bienfaisance, non malfaisance et autonomie du patient)
A renvoyer à la scolarité du 3ème cycle bureau 104
31
Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
DES DE MÉDECINE GÉNÉRALE
COORDINATION ÎLE DE FRANCE
FICHE D’ÉVALUATION DU STAGE DE L’INTERNE EN DES DE MÉDECINE GÉNÉRALE
Nom de l’interne :
Prénom :
Semestre d’internat :
UFR d’origine :
STAGE HOSPITALIER
AMBULATOIRE Niveau du stage dans la maquette
 Médecine polyvalente
 Urgences
 Pôle mère -enfant
 Stage libre
STAGE
Niveau du stage dans la maquette
 Stage praticien
 SASPAS
 Pôle mère enfant
 Stage libre
Etablissement
Chef de service
Maître de stage ambulatoire responsable
Nom :
Prénom :
Autres maîtres de stage du site
Nom :
Prénom :
Maître de stage hospitalier
Nom&Prénom
Nom&Prénom
Nom&Prénom
Avis du chef de service ou de l’enseignant clinicien ambulatoire :
Durée du stage :
 entre 6 et 4 mois
 moins de 4 mois
Absences injustifiées :
 oui
 non
Proposition de validation
 oui
 avis réservé
 proposition de non validation
 oui
 avis réservé
 non
Pour les stages en ambulatoire
Aptitude à réaliser un SASPAS
Signature et cachet
Signature de l’interne
Coordonnateur interrégional (ou par délégation du coordonnateur de l’UFR)
Production de deux traces d’apprentissage selon les critères du DMG :
 oui
 non
Stage validé :
 oui
 non
Signature et cachet du coordonnateur de l’UFR
Signature et cachet du directeur de l’UFR
A renvoyer à la scolarité du 3ème cycle bureau 104
32
Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
Évaluation au terme du stage pratique
Sans
objet
pour
Compétences
ce
stage
Évaluation de fin de stage
Insuffisant
Intermédiaire
Satisfaisant
Progression
au cours du
semestre
Oui/Non
Commentaires
Premier recours, urgences
Présente des aptitudes diagnostiques
Oui / Non
Présente des aptitudes thérapeutiques
Oui / Non
Présente des aptitudes à gérer l’urgence/les soins non
programmés
Est capable d’exécuter avec sécurité les gestes
techniques les plus fréquents en MG (voir liste du DMG)
Oui / Non
Oui / Non
Approche globale, prise en compte de la complexité
Prend en compte la globalité du patient (données
biomédicales, psychologiques, sociales,
administratives, etc.)
Est capable de synthétiser les données recueillies
Oui / Non
Oui / Non
Éducation, dépistage, prévention, santé individuelle et communautaire
Propose ou participe des actions de prévention
S'implique dans l'éducation du patient (en particulier
l'éducation thérapeutique)
Participe aux actions de santé publique qui impliquent
son unité de stage
Oui / Non
Oui / Non
Oui / Non
Continuité, suivi et coordination des soins
Participe à l'organisation du suivi du patient
Vérifie que la transmission est faite entre les
différents intervenants
S’implique dans la tenue et le suivi des dossiers
Oui / Non
Oui / Non
Oui / Non
Relation, communication, approche centrée patient
et
S'implique dans la relation / ou la communication
centrée sur l’intérêt du patient dans le respect du
secret médical
avec le patient
Oui / Non
avec la famille
Oui / Non
avec l'équipe de soins
Oui / Non
avec les professionnels extérieurs au lieu de stage
Est capable d’expliquer une décision, une prescription
Est capable d’annoncer une nouvelle grave
Oui / Non
Oui / Non
Oui / Non
Professionnalisme
Comportement (ponctualité, assiduité, présentation,
hygiène, propreté,)
Investissement (motivation, curiosité intellectuelle)
Oui / Non
Oui / Non
Autonomie / Prise de responsabilité
Oui / Non
Respect, comportement éthique
Oui / Non
Conseils pédagogiques pour la suite du cursus
33
Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
Critères d’évaluation des 3
niveaux
INS : insuffisant, INT : intermédiaire SAT : satisfaisant
Premier recours, incertitude, urgences
Présente des aptitudes diagnostiques
INS : examen clinique souvent imprécis et superficiel, inadapté au problème posé ; connaissances des maladies et de leurs
diagnostics limitées, mal organisées mal utilisées. Incapable de faire le lien entre les données recueillies et la
pathologie. Faible capacité diagnostique
INT : examen assez précis, tentant de s’adapter au problème posé ; connaissances des maladies et de leurs diagnostics
incomplètes, peu organisées ; analyse correcte des données recueillies et tentatives d’établir un lien avec les hypothèses
diagnostiques.
SAT : examen précis, fiable, orienté en fonction des problèmes du patient, découvre des signes discrets.
Connaissances des maladies et de leur diagnostic approfondies, bien utilisées. Bonne analyse des données recueillies.
Capable d’évoquer les hypothèses diagnostiques
Présente des aptitudes thérapeutiques
INS : connaissance limitée des traitements courants en MG ; incapable de considérer les rapports bénéfices
/risques ; ne prend pas en compte les risques et l’inconfort liés aux prescriptions
INT : connaissances incomplètes des traitements courants en MG ; prise en compte insuffisante des rapports
bénéfice risque et des risques et l’inconfort liés aux prescriptions
SAT : bonne connaissance des traitements courants en MG. Intègre le rapport bénéfice risque dans sa décision.
Minimise les risques et l’inconfort du patient
Présente des aptitudes à gérer l’urgence/les soins non programmés
INS : ne prend pas efficacement en charge les urgences prévalentes en MG ambulatoire. A des difficultés à hiérarchiser
ses tâches devant des demandes de soins non programmés.
INT : capable de prendre en charge les urgences les moins complexes parmi les urgences prévalentes en MG
ambulatoire. Tente de hiérarchiser ses tâches.
SAT : capable de prendre en charge les urgences prévalentes en MG ambulatoire de façon adaptée ; Hiérarchise ses actions et
organise son temps pour répondre aux soins non programmés
Est capable d’exécuter avec sécurité les gestes techniques les plus fréquents en MG
INS : incapable de poser l’indication et de réaliser les gestes techniques prévalent en MG avec sécurité
INT : pose l’indication et exécute en supervision certains gestes techniques prévalents en MG
SAT : pose l’indication et réalise en autonomie et avec sécurité les gestes techniques prévalents en MG
Approche globale, prise en compte de la complexité
Prend en compte la globalité du patient (données biomédicales, psychologiques, sociales, administratives, etc.)
INS : décision ne tenant pas compte de la prévalence ou de la gravité, uniquement basée sur une démarche bio clinique,
n’intégrant pas l’avis du patient ni les répercussions de la plainte ou de la maladie sur sa vie et son entourage.
INT : décision tentant de prendre en compte la prévalence et la gravité et d’intégrer les données bio psycho
sociales du patient
SAT : décision adaptée à la situation, tenant compte de la prévalence ou de la gravité, basée sur une démarche intégrant les
données bio psycho sociales du patient et intégrant l’avis du patient et les répercussions de la plainte ou de la maladie sur
sa vie et son entourage.
Est capable de synthétiser les données recueillies
INS : présente des observations brouillonnes et non hiérarchisées
INT : organise les données de ses observations en tentant de les hiérarchiser
SAT : les dossiers présentent des données concises, précises, organisées et hiérarchisées en fonction des problèmes
posés
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Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
Éducation, dépistage, prévention, santé individuelle et communautaire
Propose ou participe des actions de prévention
INS : n’intègre pas la prévention ni le dépistage dans les consultations. Se contente de répondre aux problèmes
ponctuels même ci ceux-ci sont facilement gérables.
INT : pense à intégrer des actions de prévention ou de dépistage dans les situations de soins facilement gérables.
et
SAT : Intéressé par la promotion de la santé et propose des démarches de prévention et dépistage individuel /ou
organisé validées.
S'implique dans l'éducation du patient (en particulier l'éducation thérapeutique)
INS : ne s’intéresse pas à l’éducation du patient, informations inexistantes, ne tient pas compte des
représentations, des possibilités ou de l’avis du patient. Les objectifs ne sont ni explicités ni négociés. N’évalue pas les
capacités et les apprentissages du patient.
INT : donne des informations, tente de prendre en compte les représentations du patient ; propose des objectifs éducatifs sans
évaluer les capacités et les apprentissages du patient.
SAT : prêt à intégrer l’éducation à partir d’une démarche centrée patient et d’un diagnostic éducatif. Prend en compte les
contraintes liées à la maladie et les préférences et possibilités du patient dans son contexte de vie et de travail.
Participe aux actions de santé publique qui impliquent son unité de stage
INS : ne s’implique pas spontanément dans les actions de santé publique ayant lieu dans son lieu de stage
INT : participe aux actions de santé publique de son lieu de stage s’il y est invité
SAT : s’implique spontanément et personnellement dans les actions de santé publiques ayant lieu dans son lieu
de stage
Continuité, suivi et coordination des soins
Participe à l'organisation du suivi du patient
INS : n’est pas attentif à la continuité des soins reste centré sur le problème ponctuel, ne planifie pas les étapes du suivi. Ne
fait pas bénéficier le patient des ressources des autres professionnels de santé
INT : pense à poser les étapes du suivi du patient à court terme ; y intègre les principaux intervenants en rapport avec ces
étapes.
SAT : intègre dans sa décision la continuité des soins et planifie le suivi à court et moyen terme. Fait bénéficier le patient des
ressources des autres professionnels de santé chaque fois que nécessaire
Vérifie que la transmission est faite entre les différents intervenants
INS : incapable de travailler en équipe difficultés de communication avec les intervenants extérieurs dans
l’intérêt du patient
INT : communique les éléments qui lui semblent importants aux membres de son équipe
SAT : communique avec aisance et s’assure que les données du suivi du patient sont connues de l’ensemble des intervenants
dans l’intérêt du patient
S’implique dans la tenue et le suivi des dossiers
INS : les dossiers ne comportent pas le minimum requis (ATCD, motif de recours, demande réelle, hypothèses
diagnostiques, décisions prises et projet de soins et de suivi)
INT : capable de renseigner les dossiers avec les items requis mais ne sont pas présents dans la majorité des dossiers
SAT : la majorité des dossiers comportent le minimum requis (ATCD, motif de recours, demande réelle,
hypothèses diagnostiques, décisions prises et projet de soins et de suivi) de manière intelligible, concise et structurée.
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2014_05
Relation, communication, approche centrée patient
S'implique dans la relation et/ou la communication centrée sur l’intérêt du patient dans le respect du secret
médical
avec le patient
INS : a de mauvais rapports avec le patient, réalise des entretiens incomplets superficiels, non orientés par les problèmes
du patient. Coupe rapidement la parole au patient, ne propose pas de reformulation ou d’aide a l’expression du patient.
N’explore pas l’intégration des plaintes dans la vie du patient.
INT : a de bons rapports avec les patients, tente de construire son entretien en fonction des problèmes posés par le patient,
commence à structurer cet entretien
SAT : a des rapports courtois avec le patient; entretien complet précis fiable, orienté en fonction des problèmes du patient,
alterne questions ouvertes et fermées, reformule, respecte les silence, s’autorise a explorer le retentissement des plainte
dans la vie du patient
avec la famille
INS : mauvais rapport s avec la famille des patients. N’oppose pas le secret médical en cas de maladie lui
semblant bénigne. N’intègre pas l’influence de la famille dans sa décision
INT : a de bons rapports avec les familles ; communique sur les pathologies du patient en opposant le secret médical si
cela lui semble nécessaire.
SAT : communique avec aisance avec les proches du patient en respectant le secret médical quelque soit la gravité de la
pathologie. Intègre les influences possibles des proches dans la décision
avec l'équipe de soins
INS : a de mauvaises relations avec les membres de son équipe, manque de politesse et de respect.
INT : s’intègre avec politesse dans l’équipe de soins.
SAT : communique avec aisance avec les membres de l’équipe de soin dans le respect de l’expertise de chacun
avec les professionnels extérieurs au lieu de stage
INS : n’adapte pas la méthode de communication en fonction du professionnel. Ne tient pas compte du secret médical
INT : communique facilement avec les autres professionnels mais n’arrive pas à apprécier les limites du secret
médical
SAT : communique efficacement avec les professionnels extérieurs au lien de stage, dans l’intérêt du patient et
dans le respect du secret médical
Est capable d’expliquer une décision, une prescription
INS : utilise un langage trop médical et ne rend pas intelligible ses décisions au patient, ne tient pas compte de son avis
INT : tente de mettre son vocabulaire à portée du patient, évite le jargon médical
SAT : utilise un langage clair et adapté au patient, vérifie la bonne compréhension du patient et intègre son avis
Est capable d’annoncer une nouvelle grave
INS : ne fait pas preuve d’empathie ni d’écoute attentive ; peut être brutal dans son annonce, ne prend pas en compte les
signes non verbaux du patient
INT : prend du temps pour faire son annonce et tente de rester empathique face à la mobilisation de ses propres émotions
SAT : attentif aux signes non verbaux tout en restant empathique, permet au patient d’avancer à son rythme dans
l’acceptation de la nouvelle grave dont il est l’objet
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Professionnalisme
Comportement (ponctualité, assiduité, présentation, hygiène, propreté,)
INS : manque de ponctualité et d’assiduité. Ne prend pas les mesures d’hygiène et de propreté
conseillées dans la pratique quotidienne en MG.
INT : le plus souvent assidu et ponctuel ; mesures d’hygiène et de propreté respectées la plupart
du temps
SAT : Ponctuel et assidu, met en place les mesures d’hygiène et de propreté conseillées dans la
pratique quotidienne en MG.
Investissement (motivation, curiosité intellectuelle)
INS : i ns uf fisa m ment motivé dans l’acquisition des connaissances. Faible capacité de lecture
critique des données.
INT : intéressé par l’acquisition des connaissances sans pour autant mettre en œuvre des stratégies de
recherche adéquates.
SAT : motivé pour apprendre ; à la recherche d’informations validées et actualisées, forte capacité à la
lecture d’articles
Autonomie / Prise de responsabilité
INS : ne se pose pas de questions sur sa pratique, incapable d’autoévaluation, aucune réflexivité. Ne se
rend pas compte de ses limites, en termes de connaissances et compétences, incapable de prendre
une décision en situation complexe
INT : capable de se poser des questions sur sa pratique, prend conscience de certaines de ses
limites.
SAT : Réflexif, se pose des questions avant pendant et après l’action, bonne capacité d’autoévaluation.
Connait ses limites en termes de connaissances et compétences et est capable de prendre des décisions
en situation complexe.
Respect, comportement éthique
INS : manque de respect du patient, de compassion et d’empathie, n’est pas préoccupé par une posture
éthique (justice, bienfaisance, non malfaisance et autonomie du patient)
INT : intègre dans sa pratique le respect et l’éthique dans la majorité des situations
SAT : Honnête et respectueux des patients, capable de compassion et d’empathie, préoccupé par une
posture éthique (justice, bienfaisance, non malfaisance et autonomie du patient)
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2014_05
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JOURNAL DE BORD
Votre journal de bord doit rendre compte de la chronologie de votre stage,
pour chaque journée d'activité.
Ce journal de bord est appelé éventuellement cahier de transmissions chez chaque
MSU auprès duquel vous exercez. Le journal de bord regroupe les cahiers de
transmissions et il est informatisé.
1/ Analyse quantitative
Le cahier de transmission est renseigné tous les jours d’activité et permet une
traçabilité quantitative de l’activité. Sont renseignés systématiquement les items
suivants:
Date, Nom et Prénom du patient (anonymisés avec premières lettres du nom
mais qui permettent à vous et votre MSU de retrouver le dossier).
Résultat de consultation
Mention des situations signalées qui posent une problématique
Ce cahier est visé tous les jours pour information et transmission, de préférence
dans les 24 heures suivant les actes recensés.
La somme quantitative des actes réalisés en autonomie complète doit être faite
chaque jour de consultation, avec somme pour chaque lieu d'exercice chaque
semaine et chaque mois, et somme cumulative.
2/ Analyse qualitative
Ce journal de bord permet également, par une analyse qualitative, un travail sur le
processus et la démarche
Les situations à problème, dites incidents critiques, quelle que soit la nature du
problème d’interaction entre le patient et vous, que le problème soit le fait du patient,
de vos connaissances, de votre ressenti, de la relation...., peuvent à l’initiative du
MSU ou de l’étudiant faire l’objet d’un travail complémentaire. Ces situations sont
dites « signalées » dans le journal de bord.
Le signalement renvoie au dossier informatique et aux traces de la situation
qui doivent figurer dans ce dossier.
Les traces doivent exister pour toute consultation suivant la structuration
minimale suivante:
o Compte rendu de la plainte et exploration de la plainte par les données
de l’entretien
o Compte-rendu des données cliniques
o Notification argumentée de la décision et projet éventuel de soins
Les situations signalées doivent être enrichies de manière plus ou moins approfondie
en fonction de la situation, soit en temps réel soit à posteriori. Ces situations doivent
regrouper au minimum les items des 9 chapitres détaillés ci-dessous, sur lesquels
sera évalué votre journal de bord selon les critères également détaillés.
Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
38
Les items sont cotés P Pertinent, A améliorable, I insuffisant.
Critères d'évaluation de chaque item de la grille (les critères de nombre sont donnés à
titre minimal mais la production peut être plus importante)
Pour chaque situation travaillée, une synthèse doit mentionner ce que vous avez
appris d’important et que vous pensez être en mesure de réutiliser ensuite.
JOURNAL DE BORD AMBULATOIRE (JDBA) minimum 40 items
EVALUATION (Critères d'évaluation listés ci-dessous )
I
A
P
1/ Situations cliniques inédites de soin, de prévention, de dépistage et
d’éducation, occasion d’un apprentissage (au moins 10)
2/ Prescriptions médicamenteuses nouvelles (au moins 5)
3/ Incidents iatrogènes nouvellement rencontrés (au moins 3)
4/ Difficultés relationnelles avec le patient ou son entourage (au moins 3)
5/ Procédures médico administratives (au moins 2)
6/ Situations de soins non programmés vous ayant posé problème (au moins 3)
7/ Pratique de gestes techniques utiles en soins primaires (au moins 3)
8/ Evaluation par le senior de la compétence à communiquer avec le patient
selon les critères de la grille Calgary simplifiée (au moins 1) (Cf. grille Calgary
Cambridge page 44)
9/ Exemples de l’apport d’articles de la littérature utiles pour réévaluer la prise
de décision (au moins 5)
10/ Exemples de l’apport de la supervision de l’enseignant clinicien utile pour
modifier votre décision (au moins 5)
EVALUATION GLOBALE
Critères d'évaluation de chaque item de la grille (les critères de nombre sont
donnés à titre minimal mais la production peut être plus importante)
Vous classez les situations travaillées selon l’item où l’apprentissage est le plus
important ou le plus significatif, en ne conservant qu’un seul item ou deux items au
maximum, même si les situations peuvent souvent relever de plusieurs items. Vous devez
travailler à propos de situations reflétant la diversité des familles de situation (cf. supra).
Pour chaque item, une synthèse argumentée et pertinente doit mentionner ce que
vous avez appris d’important et que vous retenez pour le futur.
1/ Situations cliniques inédites de soin, de prévention, de dépistage et d’éducation,
occasion d’un apprentissage
P Des situations cliniques de soin, de prévention, de dépistage et d’éducation sont
rapportées et datées. Elles sont en lien avec les soins primaires, de prévalence importante.
Les tableaux et la démarche sont bien décrits. Des solutions adéquates sont rapportées
Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
39
avec mention du niveau de preuve s’il existe. Elles sont conclues par les synthèses
argumentées concises et pertinentes des apprentissages
A Les situations cliniques sont rapportées, datées, en lien avec les soins primaires,
de prévalence moyenne ou importante, dont les tableaux ou la démarche ne sont
que partiellement décrits, dont des solutions adéquates ou discutables sont
rapportées avec ou sans mention du niveau de preuve, avec des synthèses
discutables des apprentissages effectués.
I Les situations biomédicales rapportées sont en nombre insuffisant, sans lien direct
avec les soins primaires, ou de prévalence faible ou moyenne, ou dont les tableaux
ou la démarche ne sont pas bien décrits, ou dont des solutions ne sont pas
rapportées ou sont inadéquates, ou sans synthèse des apprentissages effectués.
2/ Prescriptions médicamenteuses nouvelles
P Les prescriptions médicamenteuses nouvelles sont rapportées et datées, en lien avec les
soins primaires. Le contexte de prescription est bien décrit, avec mentions des
dénominations communes (DC), des classes thérapeutiques et des équivalents. Une
sélection raisonnée, utile et hiérarchisée des indications, des contre-indications et des
éventualités iatrogènes est proposée. Une synthèse argumentée de l’avis de la commission
de transparence, du SMR et de l’ASMR, de l’avis de la revue Prescrire est rédigée. Une
synthèse argumentée des apprentissages conclut le travail.
A Les prescriptions médicamenteuses sont rapportées et datées, en lien avec les
soins primaires, avec un contexte de prescription partiellement décrit, avec mentions
des DC, une sélection discutable des classes thérapeutiques ou des équivalents, ou
des indications et contre-indications, ou des éventualités iatrogènes, ou sans
posologie ou durée du traitement, ou avec synthèse insuffisante de l’avis de la
commission de transparence, du SMR et de l’ASMR, de l’avis de la revue Prescrire..
I Les prescriptions médicamenteuses rapportées sont en nombre insuffisant, ou sans
lien direct avec les soins primaires, dont les contextes ne sont pas ou mal décrits, ou
sans mention des DC, des classes thérapeutiques ou des équivalents, ou des
indications et contre-indications, ou des éventualités iatrogènes, ou sans la posologie
et de la durée du traitement, ou avec absence de l’avis de la commission de
transparence, du SMR et de l’ASMR, de l’avis de la revue Prescrire.
3/ Incidents iatrogènes nouvellement rencontrés
P Les incidents iatrogènes sont rapportés et datés, leurs contextes et la responsabilité de
leur survenue en soins primaires sont bien décrits et analysés. Les rapports bénéfices
risques des interventions à l’origine de la iatrogénie sont évalués. Les solutions exposées
pour les éviter sont pertinentes. Une synthèse argumentée des apprentissages conclut le
travail.
A Les incidents iatrogènes sont rapportés et datés, dont les contextes de survenue
possibles en soins primaires ne sont que partiellement décrits, ou dont la
responsabilité n’est que partiellement analysée, ou pour lesquels les rapports
bénéfices risques du ou des médicaments en cause ne sont que partiellement
évalués, ou les solutions exposées pour les éviter sont discutables
I Les incidents iatrogènes rapportés sont en nombre insuffisant, ou sans lien avec les
soins primaires, dont les contextes de survenue ne sont pas ou mal décrits, ou dont
la responsabilité n’est pas analysée, ou pour lesquels les rapports bénéfices risques
du ou des médicaments en cause ne sont pas évalués, ou les solutions exposées
pour les éviter sont absentes ou inadaptées.
Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
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4/ Difficultés relationnelles avec le patient ou son entourage
P Les difficultés relationnelles sont rapportées et datées. Leurs contextes de survenue sont
décrits précisément, leurs genèses sont analysées précisément, leurs conséquences sont
évaluées. Une élaboration d’alternatives relationnelles possibles (incluant en stage
ambulatoire les analyses faites lors du module accompagnement de l’interne) est proposée.
Une synthèse argumentée des apprentissages conclut le travail.
A Les problèmes relationnels sont rapportés et datés, dont les contextes de
survenue ne sont que partiellement décrits, ou dont l’analyse des genèses sont
discutables, ou dont les conséquences ne sont que partiellement analysées, ou dont
les alternatives relationnelles envisagées sont discutables
I Les problèmes relationnels sont rapportés en nombre insuffisant, ou dont les
contextes de survenue ne sont pas ou mal décrits, ou dont les genèses ne sont pas
analysées ou dont les conséquences ne sont pas évaluées, ou dont les alternatives
relationnelles sont absentes ou inadaptées
5/ Procédures médico administratives
P Les procédures médico administratives sont décrites et datées. Elles sont applicables à
des patients pris en charge en ambulatoire, listant clairement les étapes à effectuer. Elles
décrivent les avantages et les inconvénients pour le patient. Une synthèse argumentée des
apprentissages conclut le travail.
A Les procédures médico administratives sont décrites et datées, plus ou moins
applicables à des patients pris en charge en ambulatoire, ne listant que partiellement
les étapes à effectuer, ou ne décrivant qu’incomplètement les avantages et les
inconvénients pour le patient
I Les procédures médico administratives sont mal décrites, ou ne concernant pas
des patients pris en charge en ambulatoire, ou ne listant pas les étapes à effectuer,
ou ne décrivant pas les avantages et les inconvénients pour le patient
6/ Situations de soins non programmés vous ayant posé problème
P Les situations de soins non programmés issues de garde ou de l’activité
quotidienne, sont décrites et datées, en lien avec les soins primaires. Elles ne
concernent pas des urgences vitales. Leurs tableaux décrivent la démarche et la
décision et, plus précisément, en quoi le caractère non programmé les influence. Des
solutions adéquates sont rapportées avec mention du niveau de preuve. Elles sont
conclues par les synthèses argumentées concises et pertinentes des
apprentissages.
A Les situations de soins non programmées issue de garde ou de l’activité
quotidienne, sont décrites et datées, plus ou moins en lien avec les soins primaires,
ne concernent pas des urgences vitales, avec des tableaux partiellement décrits, ou
dont la synthèse adéquate ou discutable rapporte imparfaitement les particularités et
les raisons de la décision prise dans ce cadre.
I Les situations de soins non programmées issues de garde ou de l’activité
quotidienne sont rapportées en nombre insuffisant, ou sont sans rapport avec les
soins primaires ou concernent des urgences vitales, ou dont les tableaux ne sont pas
bien décrits, ou dont la synthèse est absente ou ne rapporte pas les particularités ni
les raisons de la décision prise dans ce cadre.
7/ Pratique de gestes techniques utiles en soins primaires
P Les situations cliniques ayant nécessité un geste diagnostique ou thérapeutique sont
rapportées et datées. Elles sont en lien avec les soins primaires, de prévalence importante.
Les tableaux et la démarche sont bien décrits. L’indication du geste technique et ses
alternatives éventuelles sont discutées avec mention du niveau de preuve éventuel. Les
Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
2014_05
41
difficultés rencontrées sont mentionnées ainsi que les stratégies mises en œuvre pour les
surmonter. Une synthèse argumentée des apprentissages conclut le travail.
A Les situations cliniques ayant nécessité un geste diagnostique ou thérapeutique
sont rapportées et datées, plus ou moins en lien avec les soins primaires ou avec
des tableaux partiellement décrits, ou dont l’indication du geste technique et ses
alternatives éventuelles ne sont pas assez discutées avec mention du niveau de
preuve éventuel, ou dont la synthèse concise et pertinente mentionne
incomplètement les apprentissages et les difficultés rencontrées.
I Les situations cliniques ayant nécessité un geste diagnostique ou thérapeutique
sont rapportées en nombre insuffisant, ou sont sans rapport avec les soins primaires
ou avec des tableaux insuffisamment décrits, ou dont l’indication du geste technique
et ses alternatives éventuelles ne sont pas discutées ou dont la synthèse concise et
pertinente ne mentionne pas les apprentissages et les difficultés rencontrées.
8/ Evaluation par le senior de la compétence à communiquer avec le patient selon les
critères de la grille Calgary simplifiée
P Au moins 1 situation clinique de soins gérée en autonomie est rapportée dans laquelle les
habiletés de communication ont été évaluées en supervision directe par le senior selon les
critères propres de la grille Calgary simplifiée (grille présente dans le guide relatif au module
communication), avec en conclusion de la grille qui est retranscrite, une réflexion sur
l’évaluation du senior, et la synthèse argumentée des apprentissages.
9/ Exemples de l’apport d’articles de la littérature utiles pour réévaluer la décision
P Les situations cliniques pour lesquelles des articles de la littérature permettent une amélioration a
posteriori de la prise en charge d’un patient, sont rapportées et datées. Elles sont en lien avec les
soins primaires, de prévalence importante. Les tableaux et la démarche sont bien décrits. Les
références des articles sont mentionnées (format Vancouver). Le résumé concis et pertinent de leurs
apports et de leurs limites dans la décision est mentionné, avec synthèse argumentée des
apprentissages.
A Les situations cliniques pour lesquelles des articles de la littérature ont permis une
aide a posteriori de la prise en charge d’un patient, sont rapportées et datées, plus
ou moins en lien avec les soins primaires, les références des articles sont
imparfaitement mentionnées, ou le résumé de leur apports rend compte partiellement
de leurs apports et de leurs limites dans la décision.
I Les situations cliniques pour lesquelles des articles de la littérature ont permis une
aide a posteriori de la prise en charge d’un patient, sont rapportées en nombre
insuffisant, ou sans rapport avec les soins primaires, ou les références des articles
sont mal mentionnées, ou le résumé de leur apports ne rend pas compte de leurs
apports et de leurs limites dans la décision.
10/ Exemples de l’apport de la supervision de l’enseignant clinicien utile pour modifier
votre décision
P Les situations cliniques pour lesquelles la supervision de l’enseignant clinicien vous
apporte une aide utile pour modifier votre décision sont rapportées et datées. Elles sont en
lien avec les soins primaires, de prévalence importante. Les tableaux et la démarche sont
bien décrits. Les solutions proposées et la modification de la décision sont mentionnées.
Leur pertinence est évaluée au vu des données actualisées de la science, du contexte et du
patient, Une synthèse argumentée des apprentissages conclut le travail.
A Les situations cliniques pour lesquelles la supervision de l’enseignant clinicien
vous apporte une aide utile pour modifier votre décision sont rapportées et datées,
plus ou moins en lien avec les soins primaires, ou avec mention incomplète des
solutions proposées et de la modification de la décision, et évaluation incomplète de
sa pertinence au vu des données actualisées de la science, du contexte et du
patient.
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I Les situations cliniques pour lesquelles la supervision de l’enseignant clinicien vous
apporte une aide utile pour modifier votre décision sont rapportées en nombre
insuffisant, ou sans rapport avec les soins primaires, ou sans mention des solutions
proposées et de la modification de la décision, ou sans évaluation de sa pertinence
au vu des données actualisées de la science, du contexte et du patient.
EVALUATION GLOBALE : L’objectif est d’avoir l’ensemble des items cotés P. Le travail ne
peut pas être validé en cas de cotation I. Si un des items de la grille est I, l’évaluation globale
est obligatoirement I. Le travail de l’enseignant clinicien est d’amener l’interne à n’avoir
aucun des items coté I.
Le tuteur directeur du mémoire ou la cellule tutorat a la possibilité de demander à l’interne
d’améliorer sa production et/ou de la corriger sous la supervision de son enseignant clinicien.
Si certaines familles de situation ne sont pas représentées dans le travail, il faudra les
travailler dans les productions suivantes.
Toutes les situations rapportées doivent être enrichies de vos commentaires
personnels et de votre synthèse. Nous vous rappelons que le journal de bord,
construit tout au long du stage, doit être formalisé sous format informatique
compatible .doc en 1 seul fichier
Carnet du stage en médecine générale de niveau 2 DUERMG / UPEC
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Grille modifiée CALGARY-CAMBRIDGE de l’entrevue médicale
Oui
non
Tâches à accomplir…
… en utilisant : quelles
habiletés ?
O
N
…de quelle façon ?
•Pose une question ouverte
DÉBUTE L’ENTREVUE
• Établit le premier contact
•Écoute les premiers propos sans
interruption
•Est attentif aux indices nonverbaux
(présentation et accueil)
•Recueille les motifs de
consultation
• Identifie la (les) raison(s) de
la consultation
RECUEILLE
L’INFORMATION
• Explore les problèmes du
patient pour découvrir :
•Résume (et propose un programme
de la consultation)
• Aide la patient à évoquer la
situation vécue
• Use de facilitateurs
(hum…oui…
et alors ? hochement de tête …)
• Pose des questions semi-ouvertes
ciblées...
Qui ? Quoi ? Où ? Comment ?
Quand ?
Les éléments médicaux
• … des questions fermées
• Clarifie et fait des résuméssynthèse
Les informations de base et le
contexte
• Reformule des propos du patient
• Pose des questions ouvertes sur
les répercussions sur sa vie
La perspective du patient et son
vécu du problème
• Reconnait les indices non verbaux
et fait une vérification orale de leur
signification
• Encourage l’expression des
émotions
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Oui
Tâches à accomplir…
… en utilisant : quelles
habiletés ?
O
N
…de quelle façon ?
non
• Explique les gestes délicats à faire
• Commente son examen
COMMUNIQUE lors de
l’EXAMEN CLINIQUE
• Reprend éventuellement
l’interrogatoire pour préciser
certains points
• Fait une synthèse de l’examen
clinique
EXPLIQUE ET
PLANIFIE
• Fournit la quantité et le type
adéquats d’information
• Aide le patient à retenir et
comprendre les informations
• Arrive à une compréhension
partagée en intégrant la
perspective du patient
• Planifie une décision
partagée
TERMINE
L’ENTREVUE
• Prépare la fin de l’entrevue
• Met en place une stratégie
d’aide et de sécurité
• Segmente l’information
•Crée un lien entre ses explications
et le point de vue du patient
• Facilite et encourage la
participation du patient
• Fait reformuler par le patient
(« je me rends compte que ce que j’ai
dit n’est pas très clair, pourriez-vous le
résumer… »)
• Détecte des indices verbaux et non
verbaux à propos de la transmission
des informations
• Vérifie la compréhension par des
résumés intermédiaires (avec ou
sans reformulation)
• Précise les détails d’une consigne
complexe
•Résume la séance et clarifie le plan
de soins
•Discute des rôles respectifs du
patient et du médecin par la suite
• Informe des évolutions imprévues
éventuelles
• Planifie les prochaines étapes
Traduit et adapté de Kurtz S, alii. the Calgary-Cambrigde Guides. Academic Medicine 2003 ; 78 : 802-809.
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Oui
non
Tâches à accomplir…
STRUCTURE L’ENTREVUE
• En rendant explicite son
organisation
TOUT AU LONG DE L’ENTREVUE
• En prêtant attention au
déroulement de l’entrevue
CONSTRUIT LA RELATION
• En développant une relation
chaleureuse et
harmonieuse
TOUT AU LONG DE L’ENTREVUE
… en utilisant : quelles
habiletés ?
O
N
…de quelle façon ?
• Clarifie le programme de la
consultation
• Redirige la conversation par des
interruptions explicites
• Fait des résumés intermédiaires
• Souligne une transition pour
réduire l’incertitude du patient
• Obtient l’adhésion du patient
• Réalise un entretien flexible mais
ordonné
• Reste centré sur les tâches à
accomplir
• Gère efficacement le temps
imparti pour la consultation
•Manifeste de l’empathie :
- reconnaît et comprend le vécu et
l’état affectif du patient (reflet)
- partage (et reconstruit fidèlement)
les sentiments du patient
- sait se taire
- traite avec tact les sujets délicats
ou pénibles
• En associant le patient à la
démarche clinique et
favorisant sa participation
• Offre du soutien :
- affirme sa disponibilité, sa
préoccupation, son aide
- reconnaît les efforts du patient
- fait en sorte que le patient se sente
compris, estimé, appuyé en
confiance
• Adopte une communication
éthique
- a une attitude prévenante et
marque du respect
- établit une alliance thérapeutique
(partenariat)
- prend une décision juste et
équitable.
Traduit et adapté de Kurtz S, alii. the Calgary-Cambrigde Guides. Academic Medicine 2003 ; 78 : 802-809.
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3/ Cercles de lecture
MODULE COMPLEMENTAIRE
CERCLE DE LECTURE CRITIQUE DE LA
PUBLICATION MEDICALE
AU COURS DU SASPAS
PROGRAMME
Département Universitaire de Recherche et d’Enseignement en Médecine Générale
Responsable du module : Jacques CITTEE
Nombre d’heures d’enseignement par étudiant : 7h30 par semestre de stage
Nombre de séances par étudiant : 5 par semestre SASPAS
Enseignants : les maîtres de stage SASPAS
Nombre d’heures d’enseignement à effectuer : 7h30 par semestre de stage
Nombre d’heures complémentaires nécessaires : 0h00
Calendrier des séances : 1 séance par mois – 5 séances par semestre
OBJECTIF :
L’objectif principal de ce module d’enseignement est de contribuer au développement de la
capacité d’autoformation individuelle et collective, en mobilisant les compétences liées à la
recherche documentaire et la lecture critique des publications médicales portant sur la
pratique clinique dans une finalité d’auto-formation.
Compétence générique concernée :
Professionnalisme (capacité à assurer l’engagement envers la société de réaliser une prise
en charge de la santé privilégiant le bien être des patients par une pratique éthique et
déontologique dans le cadre de normes rigoureuses de compétence, avec une réflexivité au
service du maintien de ses compétences à un niveau élevé)
Capacité spécifiquement concernée : Améliorer ses compétences professionnelles en
identifiant ses besoins de formation et intégrant ses acquis à sa pratique
ORGANISATION :
Le module est organisé en 5 séances mensuelles d’1h30 à 2h00 pour deux groupes
d’internes en SASPAS :
Les internes SASPAS sont répartis en 2 groupes équilibrés en nombre, non
modifiables durant tout le semestre.
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Chaque groupe est placé sous la responsabilité d’un maître de stage SASPAS
ou d’un enseignant facultaire qui anime les séances et fait remplir une feuille de
présence. Cette feuille de présence est transmise systématiquement au secrétariat
du département.
Les jours, heures et lieu des séances sont fixés au début de chaque semestre pour
chaque groupe par l’enseignant qui anime les séances.
Chaque séance comporte au moins un exposé réalisé par un interne et une
discussion par le groupe.
La première séance a lieu au cours du deuxième mois du semestre de stage, les
internes SASPAS ayant été informés, avant le début du stage, par le responsable
des stages ambulatoires ou le responsable du module.
Organisation de la séance
Au préalable, 15 jours avant la séance :
 Les internes qui exposent leur recherche documentaire adressent par courriel
les documents qu’ils souhaitent partager et discuter à l’enseignant responsable
du groupe qui transmet aux autres internes du groupe.
Ces documents comportent :
Le récit de la situation clinique authentique ayant suscité la réflexion
La référence documentaire sélectionnée, de préférence une recommandation pour
la pratique clinique
1. ou un article de revue systématique de la littérature
2. ou, à défaut, un article de synthèse de qualité, voire exceptionnellement un
article original de recherche clinique.
 Les internes qui reçoivent ces documents doivent en prendre connaissance et
formuler la question principale qu’ils se posent en conséquence. Cette question
donnera lieu - si indiquée - à une recherche documentaire visant à compléter la
première recherche présentée. Le résultat de cette recherche sera présenté
brièvement en séance.
Au cours de la séance, chaque exposé est organisé comme suit :
Dans un premier temps, l’interne qui expose présente – éventuellement à l’aide
d’un diaporama (maximum 10 diapos) - en environ 15 minutes :
1. le contexte clinique de départ de la situation de soins authentique en
médecine générale que les participants ont reçue,
2. la question qu’il s’est posée en essayant de problématiser le plus clairement
possible,
3. la stratégie de recherche et de sélection documentaires effectuées pour y
répondre,
4. les résultats qui lui paraissent intéressants et l’analyse critique du ou des
document(s) sélectionné(s), compte tenu de la question posée au départ.
Dans un deuxième temps, l’animateur donne la parole à chacun des autres
internes du groupe qui expose brièvement la question principale qu’il s’est
posée et le résultat de la recherche documentaire complémentaire éventuellement
réalisée pour y répondre.
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Dans un troisième temps, le groupe discute de façon critique les éléments exposés :
question de départ posée, choix des documents présentés ou mentionnés, intérêt
des conclusions pour la pratique de la médecine générale.
Traces d’apprentissage :
Les internes ayant présenté insèrent leur travail de recherche dans leur journal de
bord, avec un bref commentaire sur ses apprentissages au décours de ce travail. Ce
travail correspondant à l’item « Exemples de l’apport d’articles de la littérature
utiles pour réévaluer la prise de décision »
Chacun des internes ayant participé à la séance insère un bref compte rendu de la
séance dans son journal de bord, avec un bref commentaire sur ses apprentissages
au décours de cette séance
PARTICIPANTS
- Tous les internes en stage SASPAS
.
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4/Gardes en SAMI
La permanence des soins (PDS) en ambulatoire relève d'une mission de
santé publique. Elle fait déontologiquement partie des missions du
médecin généraliste. L’organisation de la permanence des soins dans le
Val de Marne avec l’existence de 13 Services d’accueil medical
initial(SAMI) opérationnels permet de mettre en place des gardes
effectuées en supervision indirecte pour les internes de Médecine
Générale au cours de leur SASPAS.
1/Les objectifs
La participation à des gardes au sein de ces structures a pour objectif
de :
- vous faire participer à la PDS au cours du stage ambulatoire en
soins primaires en autonomie supervisée
-
vous former à la prise en charge des situations de soins non
programmées
- vous familiariser avec les structures des SAMI
2/L’ organisation :
5 des 13 Sami du Val de Marne (Créteil, St Maur, Charenton,
Champigny, Vitry) ont été retenus pour recevoir les internes en SASPAS.
Vous effectuerez 6 gardes par semestre d’hiver et 5 gardes par
semestre d’été, soit une par mois*, sous la supervision directe pour la
première garde, puis indirecte pour les gardes suivantes, d’un MSU
différent de vos ECA de SASPAS.
Le tableau des gardes est préétabli et vous sera fourni lors du choix de
votre SASPAS. Vous assurerez ces gardes toujours dans le même
SAMI.
* horaires de 20 h à 24 h en semaine et par tranche de 4 heures le samedi aprèsmidi et le dimanche
3/Rémunérations
Ces gardes sont rémunérées pour les actes effectués en autonomie,
grâce un contrat de remplacement spécifique établi en collaboration
avec le Conseil de l’Ordre et le responsable des SAMI du Val de Marne
pour les internes en SASPAS. Ce contrat de remplacement sera signé
entre vous et votre MSU désigné pour vous superviser lors de ces
gardes. Le montant des actes vous est reversé par votre MSU, par
contre il conserve le montant de l’astreinte.
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Les situations rencontrées en garde et vous ayant posé problèmes devront être
signalées dans votre Journal de bord et notamment dans l’item 6
Tous ces items doivent être enrichis de vos commentaires personnels et de
votre synthèse. Le journal de bord doit être fait tout au long du stage, pendant
la durée de ce dernier, de manière riche mais concise. Il doit être disponible
sous format informatique .doc (logiciel word ou openoffice), en 1 seul fichier.
Le journal de bord doit être transmis à votre tuteur après 3 mois de stage puis
remis sous forme informatique au département de médecine générale à la fin
de votre stage. Sa validation par le tuteur est une condition indispensable à la
validation de votre stage
ATELIERS GESTES ET TECHNIQUES
Les ateliers de Gestes et Techniques se dérouleront, à raison d’un
atelier d’1h30 tous les 2 mois :
le jeudi de 13 h à 14h 30 au cabinet du Dr Benoit WEILER
17 Place des Marronniers 94100 Saint Maur
le jeudi de 12 h 15 à 13h 45 au cabinet du Dr Christian DUMAY
11 Avenue des Peupliers 94340 Joinville le Pont
Le responsable des stages vous répartira à la suite du choix en
différents groupes, en tenant compte de votre lieu d’habitation et de vos
lieux de stages ambulatoires. Il vous informera de la date du 1er atelier.
Les autres dates seront ensuite choisies avec les responsables de
chaque atelier.
La présence à ces ateliers est obligatoire
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La structure du stage telle que décrite dans ce
carnet est un outil pour améliorer sa qualité
pédagogique, et par conséquent la qualité de votre
formation et de votre progression.
Votre carnet de validation vous décrit les
modalités de validation. La structuration du
stage avec le carnet ci-dessus doit vous
permettre de satisfaire au mieux à l’évaluation
demandée.
Si vous avez des suggestions pour améliorer la
qualité de ce carnet, n’hésitez pas à en faire part à
vos enseignants cliniciens ambulatoires et au
département de Médecine Générale.
BON SASPAS
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