EN PARTICULIER N° 18 - Janvier 2015 La lettre de la Gestion Privée une publication du Groupe La Française, achevée de rédiger le 28 | 12 | 2014 Il y a 40 ans apparaissait la société qui allait, au fur et à mesure des rapprochements et des développements successifs, constituer le groupe La Française tel que vous le connaissez aujourd’hui. En cette année anniversaire, La Française a souhaité se doter d’une nouvelle identité visuelle en adéquation avec ses ambitions : fidèle à nos valeurs, le nouveau logo symbolise à la fois, le lien, la diversité des expertises et l’unité du Groupe. Les lignes représentent les interactions entre les différents acteurs qui contribuent à la réussite du Groupe tandis que les boucles rappellent les quatre piliers qui constituent désormais son socle à savoir l’immobilier, les valeurs mobilières, les solutions d’investissements et l’incubation de sociétés de gestion. Conjoncture Décidément, l’économie nous surprendra toujours........................ I mmobilier Un vent d’optimisme mesuré sur le marché de l’immobilier tertiaire français............................. I mmobilier LFP Opportunité Immo : passe à la vitesse supérieure................ Valeurs mobilières Mario Draghi, la chasse à la déflation ouvre en janvier !............. Valeurs mobilières Comment dynamiser votre PEA ?....... Décryptage L’intérêt du crédit............................. Actualité Financement de l’économie............... Si l’apparence de nos cartes de visite évolue, notre raison d’être et notre ambition, elles, ne changent pas. Comme dans les années passées, notre première préoccupation est de vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine. L’année 2014 s’est achevée dans une ambiance particulièrement chahutée. Et 2015 s’annonce tout aussi volatile. Il conviendra encore une fois d’être vigilant non seulement en termes de choix d’allocation mais aussi d’enveloppes de placement. C’est la raison pour laquelle, cette année encore, nous vous proposerons un numéro spécial fiscalité. En attendant d’avoir le plaisir de vous rencontrer, l’ensemble de l’équipe de la Française Gestion Privée se joint à moi pour vous adresser ses meilleurs vœux. Jacques Bellamy-Brown, Directeur Général de La Française Gestion Privée Conjoncture Décidément, l’économie nous surprendra toujours Une fois de plus nous voilà devant une situation inédite. On nous annonçait encore il n’y a pas si longtemps le "peak oil" (saturation puis baisse de l’extraction) et une envolée des prix. Or, on produit de plus en plus de pétrole et le prix a chuté de 50 % en quelques mois. Quant aux taux d’intérêt, ils étaient déjà à leurs plus bas niveaux connus dans le passé en début d’année, or ils baissent encore en Europe, aux Etats-Unis et même au Japon. Le dix ans français à moins de 1 %, on n’a jamais vu cela depuis l’époque où les Templiers prêtaient au roi de France, ce qui ne leur a au demeurant pas réussi. L’argent est gratuit. Or le crédit reste limité, du côté de l’offre mais aussi du côté de la demande. L’épargne préfère rester liquide. Le rendement est si faible, et même négatif après impôt, que l’on ne se donne même plus le mal de le placer. Les banques allemandes vont jusqu’à envisager de faire payer les clients qui déposent leur argent. Et les Banques Centrales veulent encore en ajouter. La Banque du Japon relance une vague d’achats de dette publique. La BCE compose avec les Traités Européens pour acheter des grandes quantités de dette publique dans l'espoir de pousser l'inflation à la hausse. La vraie question est "est-ce bien nécessaire ?" Nous sommes tombés dans la fameuse trappe à liquidité. On peut certes encore faire monter le niveau de l’eau. Cela n’incitera pas pour autant à dépenser plus. Le paradoxe est que le Monde va plutôt bien. Les pays émergents affichent une croissance régulière de l’ordre de 4,5 % l’an. La Chine ralentit un peu mais rien de grave. Les Etats-Unis dépassent les 3 %. Le problème c’est encore l’Europe : sa fragmentation et les divergences des économies et des politiques de la zone euro. C’est cela qui explique la faiblesse de la croissance, la peur de la déflation (qui n’est pas pour l’instant une vraie menace mais peut le devenir), les surenchères de la politique monétaire, l’attentisme général et la réticence à investir. La baisse du pétrole est une excellente nouvelle. A elle seule elle vaut une impulsion de près d’un point de PIB. Le plan Juncker peut ajouter à long terme deux ou trois dixièmes de point, sans compter la baisse de l'euro. De façon plus globale, les marchés d’actions mondiaux se sont positionnés dans une perspective d’expansion et ils ont été soufflés par les banques centrales. Sauf gonflement éternel de leurs bilans, il faut maintenant concrétiser la croissance. Sinon de nouvelles surprises pourraient bien arriver. En particulier 2 - N° 18 - Janvier 2015 Actualité Redonner du sens à la finance… La Française a participé le 25/11/2014 aux entretiens de l’AMF 2014 sur le thème "Redonner du sens à la finance : le financement de la croissance" Pour cette 4e édition l’AMF a réuni professionnels et journalistes pour permettre d’échanger différents points de vue sur les problématiques et tendances du moment. Xavier Lépine, Président du Directoire du Groupe La Française, a participé à la seconde table ronde animée par Xavier Parain, Secrétaire Général Adjoint de l’Autorité des Marchés Financiers "Gestion d’actifs, quand la French Touch s’adapte à la nouvelle donne du marché". Immobilier Un vent d’optimisme mesuré sur le marché de l’immobilier tertiaire français Malgré un léger rebond de l’économie française au 3e trimestre 2014, les perspectives demeurent fragiles pour 2015. Dans ce contexte encore incertain, seuls les actifs immobiliers qualitatifs, bien localisés et offrant une flexibilité d’utilisation, sont capables de nourrir la demande. L’amélioration de la conjoncture économique et le retour de la confiance s’opèrent lentement : croissance française encore atone tout au long de l’année 2014… Et pourtant, le marché français de l’immobilier d’entreprise renoue avec un dynamisme qui s’était évaporé depuis le début de la crise et a signé à la fin du premier semestre 2014, sa meilleure performance semestrielle depuis 2007 : 11,5 milliards d’euros investis, en hausse de 72 % par rapport à la même période en 2013. En dépit du manque de visibilité des entreprises et de l’absence d’amélioration du marché de l’emploi, la demande placée reste orientée à la hausse sur 2014 : + 13 % sur les trois premiers trimestres par rapport à la même période en 2013 ; après une forte appréciation au 2e trimestre sous l’effet exceptionnel d’importantes transactions supérieures à 10 000 m2, elle a ralenti en revanche au 3e trimestre et a affiché une baisse de 17 % par rapport au 3e trimestre 2013. Les surfaces de grande taille restent le moteur de l’activité. Aujourd’hui, la demande porte sur de grands immeubles neufs, indépendants, éco-performants, accessibles et flexibles pour s’adapter aux nouveaux modes de travail. Dans un contexte économique compliqué, les entreprises n’ont pas de visibilité à longue échéance sur l’évolution de leur activité et l’immobilier, second poste de charges après la masse salariale, ne doit pas constituer une pression supplémentaire. La flexibilité est ainsi revendiquée à tous les niveaux par les entreprises locataires, qui entendent bien partager les coûts d’aménagement avec le propriétaire ; lequel se montre conciliant en contrepartie d’engagements de location longs : tout sauf la vacance ! Les bureaux concentrent toujours quelques 56 % du volume investi en France, avec un marché particulièrement actif en région parisienne. A noter une performance En particulier 3 - N° 18 - Janvier 2015 en hausse de la Défense ("boostée" par la vente de Cœur Défense) après des années de vaches maigres et toujours, une prédominance de Paris QCA*. En effet, la demande s’est concentrée durant les neuf premiers mois de l’année sur Paris Intra-muros (+ 28 %) et la Défense (+ 40 %). Grâce à un réajustement des loyers et à une offre restructurée pour répondre à la qualité souhaitée par les utilisateurs, le marché parisien retrouve son équilibre. Classe d’actifs "alternative", les locaux d’activité évoluent dans le même contexte économique teinté d’attentisme qui ne favorise pas les projets immobiliers pour les petites moyennes entreprises. Avec un marché à deux vitesses : les marchés franciliens et lyonnais qui tirent leur épingle du jeu d’une part, et les autres, au Nord et au Sud, plus à la peine, d’autre part. * Quartier Centre d'Affaires Sources : La Française REM, IPD, BNP Paribas Real Estate Immobilier LFP Opportunité Immo : passe à la vitesse supérieure Lancée en août 2012, LFP Opportunité Immo, la SCPI PME-PMI entendez "qui axe sa politique d’investissement principalement sur les besoins des petites et moyennes entreprises", accélère la constitution de son patrimoine avec toujours comme objectif : répondre aux attentes spécifiques de ses locataires en termes de localisation (zones urbaines et périurbaines de grandes régions économiques) et de qualité des bâtiments, à la fois fonctionnels et modulables. Plébiscitée pour son positionnement original et son taux de distribution sur valeur de marché attractif* (6 % en 2013, dans le top 10 des SCPI d’entreprise – IEIF 31/12/2013), LFP Opportunité Immo a transformé la collecte nouvelle en faisant, ces deux derniers mois, l’acquisition de deux parcs d’activités. Avec 39,9 millions d’euros de capitalisation à la fin décembre et déjà 4 acomptes trimestriels de 3 €** chacun, la SCPI continue son développement et devrait suivre cette même tendance pour l’année 2015. *Le taux de distribution correspond au rapport entre le dividende brut avant prélèvement libératoire versé au titre de l’année et le prix de part acquéreur moyen de l’année. **Le montant des acomptes trimestriels n’est pas garanti et est susceptible d’évoluer dans le temps. Zoom sur les 2 nouvelles acquisitions de votre SCPI Le parc d’activités ACTILO Le parc des BOSQUETS à Goussainville (95) à Avelin (59) Le parc Actilo est au cœur de la zone d’activités Charlesde-Gaulle, zone dynamique qui comprend plusieurs hôtels et restaurants dont notamment Courtepaille, KFC et McDonald. A seulement 30 km de Paris, ce parc construit en 2007 bénéficie d’une excellente desserte autoroutière. Proche de l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, il bénéficie également de la proximité de la gare TGV et du RER D (à 800 m du site). A savoir : bâtiment sous garantie décennale bon ratio activités / bureaux prestations de qualité pour les utilisateurs excellente desserte pour cette zone recherchée par les PME/PMI Caractéristiques : Surface locative : 3 780 m² Nombre de locataires : 7 Montant de l’acquisition : 3,6 M€ Rendement net de l’actif : 7,82 %*** Le parc des Bosquets est situé aux portes de la métropole lilloise proche de l’aéroport de Lille-Lesquin. L’ensemble immobilier est idéalement situé, dans la continuité de la zone d’activités des Marlières, à proximité du Centre Régional de Transport de Lille-Lesquin et de l’échangeur A1. Il est entièrement loué dans le cadre d’un bail 9 ans fermes à Kitchen Academy, avec une prise d’effet le 1er août 2014. A savoir : b âtiment neuf livré en août 2014 sous garantie décennale isolation thermique RT 2012 pour la partie bureaux (climatisation) intégralement loué, bail 9 ans fermes b onne situation géographique et desserte routière Caractéristiques : Surface locative : 4 275 m² Nombre de locataires : 1 Montant de l’acquisition : 3,4 M€ Rendement net de l’actif : 7,06 %*** Les exemples d’investissement donnés ne constituent pas un engagement quant aux futures acquisitions de la SCPI et des rendements associés. *** Loyers nets annuels sur prix d’acquisition acte en mains (en fonction du taux d’occupation, non garanti) Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risques associés : absence de rentabilité potentielle ou perte de valeur, qui peuvent toutefois être atténuées par la diversification immobilière et locative du portefeuille de la SCPI. Le montant du capital investi n’est pas garanti. L’attention des investisseurs est attirée sur le fait que la SCPI LFP Opportunité Immo est une SCPI pouvant recourir à l’endettement à hauteur de 15 % maximum de la capitalisation appréciée au 31 décembre de l’année qui précède. LFP Opportunité Immo a reçu le 8 août 2014 le visa AMF : SCPI n°14-22. Notice publiée au BALO n°101 en date du 22/08/2014 disponible gratuitement auprès de La Française Real Estate Managers. En particulier 4 - N° 18 - Janvier 2015 Valeurs mobilières Mario Draghi, la chasse à la déflation ouvre en janvier ! Dans ses statuts, il est clairement indiqué que la banque centrale européenne a pour principal mandat de veiller à la stabilité des prix. Or, l’inflation européenne est aujourd’hui très en deçà des objectifs fixés à 2 %, et le principal risque identifié en cette fin d’année réside dans l’incapacité de maintenir une progression des prix sur un rythme proche de ce niveau. Pire, mois après mois, le taux d’inflation anticipé 5 ans dans 5 ans qui sert d’indicateur à la BCE ne cesse de reculer. Evalué à plus de 2 % en juin dernier, il atteint aujourd’hui un plus bas historique de 1,75 %. Un risque non négligeable Le risque déflationniste qu’encourt la zone euro désormais ne doit pas être pris à la légère. Et si la baisse continue du pétrole est indéniablement un cadeau pour les entreprises et les particuliers, elle est également très inquiétante car elle pourrait avoir un effet auto réalisateur de déflation future. L’offre de pétrole est très excédentaire, cela fragilise les pays producteurs, incite les agents économiques à repousser leurs commandes et provoque un recul des taux d’inflation anticipés intolérable pour la BCE. Celle-ci n’a pas d’autre choix que de sortir une nouvelle arme pour tenter de juguler cette menace déflationniste et s’apprête ainsi à mettre en place un nouveau QE (quantitative easing), avec rachat des dettes souveraines détenues par les banques. A l’examen des résultats du QE américain sur les perspectives d’inflation, il est difficile d’affirmer que cette mesure ait été, à elle seule, d’une réelle efficacité. En revanche, ces mesures d’injection massive de liquidités ont été prises parallèlement à des politiques budgétaires expansionnistes. Et c’est la concomitance de ces deux armes économiques qui a permis de dynamiser l’activité économique et d’empêcher l’inflation de ralentir d’avantage. La politique monétaire très accommodante a permis d’augmenter la confiance des agents économiques en générant un effet richesse, via la hausse des actifs financiers. Les derniers chiffres du taux de croissance du PIB américain (+ 3,9 % révisé pour le troisième trimestre) et la stabilité de la consommation domestique outre atlantique sont la preuve d’une économie US en forme. Sans un déficit US de -5,7 % en 2013, il n’est pas sûr que l’économie américaine aurait retrouvé une telle vigueur aussi vite. politique et économique demeure instable et qu’ils ne croient pas que les liquidités ainsi mises à leur disposition permettront de sortir de la morosité ambiante et auront un effet positif sur la croissance, alors toutes les mesures non conventionnelles envisagées n’auront de sens ni d’effet. Mario Draghi s’apprête à jouer les pères Noël une fois encore cette année. Mais encore faudra-t-il que les pays membres jouent le jeu d’une meilleure intégration politique et économique pour espérer un retour à une croissance auto-entretenue, avec ce qu’il faut de perspective d’inflation. Bonne nouvelle L’année 2015 s’annonce donc comme une année clé sur les marchés financiers : Les optimistes, dont nous sommes, parieront sur la poursuite de la revalorisation des actifs risqués, avec en tête de liste les actions européennes. Les pessimistes auront beau jeu d’agiter le drapeau rouge de la menace déflationniste et des faiblesses institutionnelles de la zone euro pour rester investis sur les valeurs refuges et se contenter de taux souverains européens sur des niveaux historiquement bas. La BCE s’apprête donc à lancer son QE dont les modalités pourraient être révélées mi-janvier : c’est une bonne nouvelle pour les marchés financiers et les valorisations des actifs risqués devraient donc être soutenues par cette annonce de "new cash". Cependant, on ne peut pas faire l’impasse aujourd’hui sur la persistance de déséquilibres internes à la zone euro qui souligne les lacunes de la gouvernance européenne. Si les agents économiques de la zone euro estiment que l’environnement En particulier 5 - N° 18 - Janvier 2015 Meilleurs vœux pour 2015 Valeurs mobilières Comment dynamiser votre PEA ? Il est bien entendu possible pour tout un chacun de choisir des sociétés connues et gérées en "bon père de famille". A contrario, il est beaucoup plus difficile de déterminer : quels seront les leaders de demain, quels titres vont monter et lesquels vont stagner ou chuter, comment les marchés vont évoluer, quand faut-il vendre /acheter. La Française Gestion Privée vous propose une solution clé en main où votre gérant dédié se charge pour vous de gérer votre portefeuille d’actifs. Pourquoi nous confier la gestion de votre PEA ? L’allocation d’actifs : l’équipe de gestion se charge de traduire les convictions économiques et stratégiques du groupe La Française dans votre portefeuille PEA. Chaque mois, nous déterminons pour vous une allocation jugée optimale à l’aide des analyses de la conjoncture économique et de leurs prévisions à court, moyen et long terme. La diversification Dans un objectif de conservation de votre patrimoine, nous cherchons à diversifier un maximum les portefeuilles en termes de classes d’actifs, de secteurs économiques et de zones géographiques. Notre mission vise à saisir d’avantage d’opportunités dans les différents cycles économiques tout en maîtrisant le risque, la volatilité et les pertes potentielles de votre portefeuille lors de fortes corrections de marché. Une construction dynamique de votre portefeuille De nos jours, la rapidité avec laquelle le monde évolue est devenue impressionnante et surtout surprenante ! Les marchés financiers n’ont pas été épargnés. C’est pourquoi, le timing avec lequel les opérations sont effectuées est devenu de plus en plus important. Dans cette dynamique, nous déterminons des objectifs de cours à l’achat comme à la vente pour ne pas acheter quand le marché monte et vendre quand le marché baisse. Par exemple, nous augmentons nos expositions lors de forte correction pour profiter des rebonds qui s’en suivent et de points d’entrée intéressants sur des titres de qualité qui ont fortement chuté. Notre objectif est de construire votre portefeuille dans les meilleures conditions de marché et ainsi dégager de meilleures performances. Risques associés : Perte en capital, taux, actions, crédit, change, matières premières, contrepartie. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. La performance dépend de la date d’entrée. Des droits d’entrée, dont le taux varie selon la classe d’actifs, sont prélevés lors des souscriptions. La Française AM Gestion Privée est susceptible de percevoir une rémunération des sociétés de gestion des OPCVM en portefeuille. La Française AM Gestion Privée, Société de Gestion de portefeuille agréée par l’AMF sous le n° GP 00058 du 31/12/2000. La Française Bank - Société soumise à l’autorité de contrôle luxembourgeoise, la Commission de contrôle du secteur financier. Focus sur le mandat PEA Performance Titres Vifs Ce mandat est adapté aux investisseurs recherchant une performance à moyen/long terme de leur investissement, en acceptant une fluctuation importante de la valorisation du portefeuille à plus court terme. Le portefeuille est majoritairement investi sur des actions européennes de qualité, avec la possibilité de se positionner sur des zones plus internationales. Exposition actions : 100 % maximum Horizon de placement recommandé : supérieur à 5 ans Performance du mandat modèle depuis sa création le 1er janvier 2013 : 18,80 %* Mandat délégué à : La Française Bank *Performances brutes de frais de gestion et de négociation. En particulier 6 - N° 18 - Janvier 2015 Décryptage L’intérêt du crédit* En ce début d’année quels sont vos souhaits ? Préparer votre retraite ? Financer les études de vos enfants ? Obtenir des liquidités pour un projet à court terme ? Profiter d’une situation de placement intéressante offerte sur les marchés ? Le crédit peut être une solution. En effet, les taux d’intérêts actuels étant historiquement bas, nous sommes dans un contexte favorable pour utiliser l’effet de levier du crédit et mettre en place des solutions d’investissement qui peuvent permettre de répondre à ces différents souhaits. Voici, parmi d’autres, deux montages possibles ; - Investir dans une SCPI à crédit - Réaliser un crédit lombard L’intérêt d’investir dans la SCPI à crédit* : préparer sa retraite, financer les études de vos enfants, sans ou avec peu d’effort financier ! Une des stratégies possibles sur un horizon long terme consiste à financer par un crédit (amortissable ou in fine), obtenu auprès d’un établissement de crédit, la souscription des parts de SCPI présentant un historique de taux de distribution supérieur aux taux de crédits actuels, puis de procéder au remboursement de tout ou partie du crédit grâce aux revenus générés par les parts. Exemple : Monsieur Pierre donne pour mission à La Française Gestion Privée de l’aider à se constituer un patrimoine en s’autofinançant, en totalité ou en partie, grâce aux loyers perçus par les parts d’une SCPI et ainsi obtenir des revenus complémentaires potentiels à long terme pour préparer sa retraite dans 15 ans. Le montant qu’il souhaite investir est de 100 000 €. La solution : une SCPI avec un taux de distribution sur valeur de marché de 5,13 %(1). Grâce aux revenus de la SCPI que La Française Gestion Privée a sélectionné, Monsieur Pierre a pu obtenir, auprès de son établissement de crédit, un crédit amortissable avec un taux de 2,8 %(2), il nous confie avoir envisagé deux types d’opérations (avec ou sans apport). Achat avec un crédit amortissable sur 100 % du capital : Revenus fonciers (3) : 428 € (4) par mois Echéances d’emprunt : 691 € par mois Effort d’épargne : 263 € (5)(6) par mois Sans apport et avec un effort financier d’environ 263 euros (7) par mois, Monsieur Pierre s’est constitué un patrimoine de 115 000 € (8) et des revenus complémentaires de 5 900 € / an au bout de 15 ans Achat avec un crédit amortissable sur 60 % du capital et un apport de 40% Apport personnel : 40 000 € Revenus fonciers(3): 428 € (4) par mois Echéances d’emprunt : 415 € par mois Effort d’épargne : aucun (5)(6) Avec un apport de 40 % et sans aucun autre effort financier(7), Monsieur Pierre s’est constitué un capital supplémentaire de 75 000 €(8) et des revenus complémentaires de 5 900 € / an au bout de 15 ans L’intérêt de faire un crédit lombard : financer ponctuellement un besoin de liquidités supplémentaires, profiter d’une situation de placement intéressante offerte sur les marchés, sans pour autant interrompre ses stratégies de placement ! Un crédit lombard est une avance de trésorerie, accordée par un établissement de crédit, garantie par vos avoirs financiers. Vous pouvez ainsi bénéficier d’un financement ponctuel ou profiter d’une opportunité de placement sans pour autant interrompre votre stratégie d’investissement. La contrepartie sera donc le nantissement par l’établissement prêteur de votre épargne composée de titres vifs ou d’OPC (actions, obligations….) ou investie en fond en euros. Ces placements peuvent être détenus dans des comptes-titres ordinaires, des PEA, des bons de capitalisation ou des contrats d’assurance- vie. Le montant du crédit est déterminé, en règle générale, en fonction de la composition de votre portefeuille. Exemple : Monsieur Valeur souhaite obtenir des liquidités pour les investir dans un produit financier attrayant que la Française Gestion privée lui a présenté. Il s’interroge, alors, sur la mise en place d’un crédit lombard. …/… La Française Gestion Privée, société de gestion de portefeuille, n’est pas établissement de crédit et ne perçoit pas de rémunération liée. Les exemples ci-dessus visent à illustrer les solutions évoquées étant entendu que l’accord et les conditions des financements sont du seul ressort de l’établissement préteur, en fonction de son appréciation de la situation de chaque souscripteur - Il appartient à chaque souscripteur de s’assurer de la pertinence du montage et des risques liés au regard de la nature, de la composition et des performances futures de l’investissement financé. *risques associés à la souscription à crédit En particulier 7 - N° 18 - Janvier 2015 Décryptage (suite) Monsieur Valeur détient un compte-titres de 100 000 € investi en actions cotées et un contrat d’assurance-vie de 100 000 € investi dans un fond en euros. Avec le nantissement de son assurancevie, il peut obtenir un crédit lombard égal à 100 % de son fond en euros, soit 100 000 €. Le nantissement portera alors sur 100 % de son contrat d’assurance-vie mais sans interrompre la gestion de ce dernier. En effet, en règle générale, un crédit lombard permet d’emprunter environ 40 % à 50 % de la valeur des actions de grands groupes cotés, 60 % à 75 % de la valeur des obligations de grands groupes cotés et entre 80 % et 100 % pour les obligations d’Etat et les fonds euro proposés par les assureurs. Enfin, dans l’hypothèse d’un crédit à taux variable, le taux d’intérêt de référence sera basé sur le taux EURIBOR auquel on rajoutera une marge de 1,5%(9). (1) Source : indice de performance des SCPI de 2013 publié par l’IEIF (Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière) - (2) Hypothèse en décembre 2014 d’un taux fixe de 2,5 % et taux d’assurance de 0,3 % - (3) Attention le rendement n’est pas garanti et le montant des loyers peut varier dans le temps - (4) Soit (100 000 * 5,13 %)/12, soit 1 284 par trimestre - (5) Hors coût de la fiscalité, mais il y aura une imposition moins forte sur les revenus grâce à la déductibilité des intérêts d’emprunts - (6) Hypothèse d’un revenu similaire pendant la durée de l’opération - (7) Montant qui peut être variable dans le temps en fonction du montant des revenus distribués qui ne sont pas garantis - (8) Hypothèse d’une valorisation de 1 % par an - (9) Hypothèse en décembre 2014 Financement de l’économie La Française et Acofi officialisent leur partenariat pour développer une plateforme commune de financement de l’économie. Cet accord finalise et matérialise le 4e pilier de La Française dédié au "Financement Direct" qui couvrira sous la marque "La Française Global Direct Financing" : les activités d’incubation en asset management via NewAlpha AM, les activités de private equity via Siparex Proximité Innovation et les activités de financement direct de l’économie via Acofi. Tout ceci fait sens dans un environnement de forte désintermédiation où le financement de l’économie passe de plus en plus par les asset managers. Cela répond à nos soucis d’apporter des solutions innovantes et différenciantes et s’inscrit dans le cadre des impacts de la réglementation Solvabilité 2. Publication éditée par La Française, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 73 368 840 euros - RCS : 480 871 490 Directeur de la publication : Xavier Lépine Responsable de la rédaction : Jacques Bellamy-Brown Chef d’édition : Claudine Prêtre Procida Maquette : Wanda Le Sauze Ont participé à ce numéro : Jacques Bellamy-Brown, Directeur Général de La Française Gestion Privée – Michel Didier, Président du Conseil d'orientation stratégique de La Française – Odile Camblain Le Mollé, responsable de la gestion comptes clients privés – Christophe Descohand, Directeur du Développement Gestion Privée - Lara Levesque, Responsable de l'Ingénierie Patrimoniale - Marie Collias, Erwan Kergrohen et Magali Deroulede, marketing France. Photos/illustrations : Fotolia, DR Impression : ABVM Conseils – 01 56 31 30 07 Les informations contenues dans ce document ne sauraient constituer un conseil en investissement, une proposition d’investissement ou une incitation quelconque à opérer sur les marchés financiers. Les appréciations formulées reflètent l’opinion de leur auteur à la date de publication et sont susceptibles d’évoluer ultérieurement. Le Groupe La Française ne saurait être tenu responsable, de quelque façon que ce soit, de tout dommage direct ou indirect résultant de l’usage de la présente publication ou des informations qu’elle contient. La présente publication ne peut être reproduite, totalement ou partiellement, diffusée ou distribuée à des tiers, sans l’autorisation écrite préalable du Groupe La Française. La Française Real Estate Managers, société de gestion de portefeuille agrée par l’AMF sous le n°GP-07000038 le 26/06/2007 La Française AM, société de gestion agrée par l’AMF sous le n° GP97076 le 01/07/ 1997 La Française AM Gestion Privée, société de gestion de portefeuille agréée par l’AMF sous le n° GP 00058 le 31/12/2000 - N° ORIAS 07 004 637 - www.acpr.banque-france.fr - Garantie financière et assurance de responsabilité civile professionnelle conformes aux articles L. 512-6 et L. 512-7 du Code des assurances www.amf-france.org www.lafrancaise-group.com 173, bd Haussmann 75008 Paris - France - Tél. +33 (0)1 44 56 10 00 - Fax +33 (0)1 44 56 11 00 - 480 871 490 RCS PARIS XX2151 - Janvier 2015 Avec le nantissement de son comptetitres, il peut obtenir un crédit lombard égal à 50 % de la valeur des titres cotés qu’il détient dans son portefeuille, soit 50 000 €. Le nantissement portera alors sur 100 % de son compte-titres mais sans interrompre la gestion de ce dernier. Actualité