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EN PARTICULIER
N° 18 - Janvier 2015
La lettre de la Gestion Privée
une publication du Groupe La Française, achevée de rédiger le 28 | 12 | 2014
Il y a 40 ans apparaissait la société qui allait, au fur et à mesure des
rapprochements et des développements successifs, constituer le groupe
La Française tel que vous le connaissez aujourd’hui.
En cette année anniversaire, La Française a souhaité se doter d’une
nouvelle identité visuelle en adéquation avec ses ambitions : fidèle à
nos valeurs, le nouveau logo symbolise à la fois, le lien, la diversité des
expertises et l’unité du Groupe. Les lignes représentent les interactions
entre les différents acteurs qui contribuent à la réussite du Groupe tandis
que les boucles rappellent les quatre piliers qui constituent désormais
son socle à savoir l’immobilier, les valeurs mobilières, les solutions
d’investissements et l’incubation de sociétés de gestion.
Conjoncture
Décidément, l’économie nous
surprendra toujours........................
I mmobilier
Un vent d’optimisme mesuré
sur le marché de l’immobilier
tertiaire français.............................
I mmobilier
LFP Opportunité Immo :
passe à la vitesse supérieure................
Valeurs mobilières
Mario Draghi, la chasse à la
déflation ouvre en janvier !.............
Valeurs mobilières
Comment dynamiser votre PEA ?.......
Décryptage
L’intérêt du crédit.............................
Actualité
Financement de l’économie...............
Si l’apparence de nos cartes de visite évolue, notre raison d’être et notre
ambition, elles, ne changent pas. Comme dans les années passées, notre
première préoccupation est de vous accompagner dans la gestion de
votre patrimoine.
L’année 2014 s’est achevée dans une ambiance particulièrement
chahutée. Et 2015 s’annonce tout aussi volatile. Il conviendra encore une
fois d’être vigilant non seulement en termes de choix d’allocation mais
aussi d’enveloppes de placement. C’est la raison pour laquelle, cette
année encore, nous vous proposerons un numéro spécial fiscalité.
En attendant d’avoir le plaisir de vous rencontrer, l’ensemble de l’équipe
de la Française Gestion Privée se joint à moi pour vous adresser ses
meilleurs vœux.
Jacques Bellamy-Brown,
Directeur Général
de La Française Gestion Privée
Conjoncture
Décidément, l’économie
nous surprendra toujours
Une fois de plus nous voilà devant une situation inédite. On
nous annonçait encore il n’y a pas si longtemps le "peak oil"
(saturation puis baisse de l’extraction) et une envolée des
prix. Or, on produit de plus en plus de pétrole et le prix a
chuté de 50 % en quelques mois.
Quant aux taux d’intérêt, ils étaient déjà à leurs plus bas
niveaux connus dans le passé en début d’année, or ils baissent
encore en Europe, aux Etats-Unis et même au Japon. Le dix ans
français à moins de 1 %, on n’a jamais vu cela depuis l’époque
où les Templiers prêtaient au roi de France, ce qui ne leur a au
demeurant pas réussi. L’argent est gratuit. Or le crédit reste
limité, du côté de l’offre mais aussi du côté de la demande.
L’épargne préfère rester liquide. Le rendement est si faible,
et même négatif après impôt, que l’on ne se donne même
plus le mal de le placer. Les banques allemandes vont jusqu’à
envisager de faire payer les clients qui déposent leur argent.
Et les Banques Centrales veulent encore en ajouter. La Banque
du Japon relance une vague d’achats de dette publique. La
BCE compose avec les Traités Européens pour acheter des
grandes quantités de dette publique dans l'espoir de pousser
l'inflation à la hausse. La vraie question est "est-ce bien
nécessaire ?" Nous sommes tombés dans la fameuse trappe
à liquidité. On peut certes encore faire monter le niveau de
l’eau. Cela n’incitera pas pour autant à dépenser plus.
Le paradoxe est que le Monde va plutôt bien. Les pays
émergents affichent une croissance régulière de l’ordre
de 4,5 % l’an. La Chine ralentit un peu mais rien de grave.
Les Etats-Unis dépassent les 3 %. Le problème c’est
encore l’Europe : sa fragmentation et les divergences des
économies et des politiques de la zone euro. C’est cela qui
explique la faiblesse de la croissance, la peur de la déflation
(qui n’est pas pour l’instant une vraie menace mais peut
le devenir), les surenchères de la politique monétaire,
l’attentisme général et la réticence à investir. La baisse du
pétrole est une excellente nouvelle. A elle seule elle vaut
une impulsion de près d’un point de PIB. Le plan Juncker
peut ajouter à long terme deux ou trois dixièmes de point,
sans compter la baisse de l'euro. De façon plus globale,
les marchés d’actions mondiaux se sont positionnés dans
une perspective d’expansion et ils ont été soufflés par
les banques centrales. Sauf gonflement éternel de leurs
bilans, il faut maintenant concrétiser la croissance. Sinon
de nouvelles surprises pourraient bien arriver.
En particulier
2 - N° 18 - Janvier 2015
Actualité
Redonner
du sens
à la finance…
La Française a participé le
25/11/2014 aux entretiens
de l’AMF 2014 sur le thème
"Redonner du sens à la
finance : le financement de la
croissance"
Pour cette 4e édition l’AMF a réuni
professionnels et journalistes
pour permettre d’échanger
différents points de vue sur les
problématiques et tendances
du moment.
Xavier Lépine, Président du
Directoire du Groupe
La Française, a participé à la
seconde table ronde animée par
Xavier Parain, Secrétaire Général
Adjoint de l’Autorité des Marchés
Financiers "Gestion d’actifs, quand
la French Touch s’adapte à la nouvelle donne du marché".
Immobilier
Un vent d’optimisme mesuré
sur le marché de l’immobilier
tertiaire français
Malgré un léger rebond de l’économie française au 3e trimestre 2014, les perspectives demeurent fragiles pour
2015. Dans ce contexte encore incertain, seuls les actifs immobiliers qualitatifs, bien localisés et offrant
une flexibilité d’utilisation, sont capables de nourrir la demande.
L’amélioration de la conjoncture économique et le retour de
la confiance s’opèrent lentement :
croissance française encore atone
tout au long de l’année 2014… Et
pourtant, le marché français de l’immobilier d’entreprise renoue avec
un dynamisme qui s’était évaporé
depuis le début de la crise et a signé
à la fin du premier semestre 2014, sa
meilleure performance semestrielle
depuis 2007 : 11,5 milliards d’euros
investis, en hausse de 72 % par rapport à la même période en 2013.
En dépit du manque de visibilité des entreprises et de l’absence d’amélioration du marché
de l’emploi, la demande placée
reste orientée à la hausse sur 2014 :
+ 13 % sur les trois premiers trimestres par rapport à la même
période en 2013 ; après une forte
appréciation au 2e trimestre sous l’effet exceptionnel d’importantes transactions supérieures à 10 000 m2,
elle a ralenti en revanche au 3e trimestre et a affiché une baisse de 17 %
par rapport au 3e trimestre 2013. Les
surfaces de grande taille restent le
moteur de l’activité. Aujourd’hui,
la demande porte sur de grands
immeubles neufs, indépendants,
éco-performants, accessibles et
flexibles pour s’adapter aux nouveaux
modes de travail. Dans un contexte
économique compliqué, les entreprises n’ont pas de visibilité à longue
échéance sur l’évolution de leur activité et l’immobilier, second poste de
charges après la masse salariale,
ne doit pas constituer une pression
supplémentaire. La flexibilité est ainsi
revendiquée à tous les niveaux par les
entreprises locataires, qui entendent
bien partager les coûts d’aménagement avec le propriétaire ; lequel se
montre conciliant en contrepartie
d’engagements de location longs :
tout sauf la vacance !
Les bureaux concentrent toujours
quelques 56 % du volume investi
en France, avec un marché
particulièrement actif en région
parisienne. A noter une performance
En particulier
3 - N° 18 - Janvier 2015
en hausse de la Défense ("boostée"
par la vente de Cœur Défense) après
des années de vaches maigres et
toujours, une prédominance de
Paris QCA*. En effet, la demande
s’est concentrée durant les neuf
premiers mois de l’année sur Paris
Intra-muros (+ 28 %) et la Défense
(+ 40 %). Grâce à un réajustement
des loyers et à une offre restructurée
pour répondre à la qualité souhaitée
par les utilisateurs, le marché
parisien retrouve son équilibre.
Classe d’actifs "alternative", les
locaux d’activité évoluent dans
le même contexte économique
teinté d’attentisme qui ne favorise
pas les projets immobiliers pour
les petites moyennes entreprises.
Avec un marché à deux vitesses :
les marchés franciliens et lyonnais
qui tirent leur épingle du jeu d’une
part, et les autres, au Nord et au
Sud, plus à la peine, d’autre part.
* Quartier Centre d'Affaires
Sources : La Française REM, IPD, BNP
Paribas Real Estate
Immobilier
LFP Opportunité Immo :
passe à la vitesse supérieure
Lancée en août 2012, LFP Opportunité Immo, la SCPI PME-PMI entendez "qui axe sa politique d’investissement
principalement sur les besoins des petites et moyennes entreprises", accélère la constitution de son patrimoine avec toujours comme objectif : répondre aux attentes spécifiques de ses locataires en termes de localisation (zones urbaines et périurbaines de grandes régions économiques) et de qualité des bâtiments, à la fois
fonctionnels et modulables.
Plébiscitée pour son positionnement original et son taux de distribution sur valeur de marché attractif* (6 %
en 2013, dans le top 10 des SCPI d’entreprise – IEIF 31/12/2013), LFP Opportunité Immo a transformé la collecte
nouvelle en faisant, ces deux derniers mois, l’acquisition de deux parcs d’activités. Avec 39,9 millions d’euros
de capitalisation à la fin décembre et déjà 4 acomptes trimestriels de 3 €** chacun, la SCPI continue son
développement et devrait suivre cette même tendance pour l’année 2015.
*Le taux de distribution correspond au rapport entre le dividende brut avant prélèvement libératoire versé au titre de l’année et le prix de part
acquéreur moyen de l’année. **Le montant des acomptes trimestriels n’est pas garanti et est susceptible d’évoluer dans le temps.
Zoom sur les 2 nouvelles acquisitions de votre SCPI
Le parc d’activités ACTILO
Le parc des BOSQUETS
à Goussainville (95)
à Avelin (59)
Le parc Actilo est au cœur de
la zone d’activités Charlesde-Gaulle, zone dynamique
qui comprend plusieurs hôtels
et restaurants dont notamment
Courtepaille, KFC et McDonald.
A seulement 30 km de Paris, ce parc construit en 2007
bénéficie d’une excellente desserte autoroutière.
Proche de l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle,
il bénéficie également de la proximité de la gare TGV
et du RER D (à 800 m du site).
A savoir :
bâtiment sous garantie décennale
bon ratio activités / bureaux
prestations de qualité pour les utilisateurs
excellente desserte pour cette zone recherchée
par les PME/PMI
Caractéristiques :
Surface locative : 3 780 m²
Nombre de locataires : 7
Montant de l’acquisition : 3,6 M€
Rendement net de l’actif : 7,82 %***
Le parc des Bosquets est situé
aux portes de la métropole lilloise proche de l’aéroport de
Lille-Lesquin. L’ensemble immobilier est idéalement situé, dans la
continuité de la zone d’activités des
Marlières, à proximité du Centre Régional de Transport
de Lille-Lesquin et de l’échangeur A1. Il est entièrement
loué dans le cadre d’un bail 9 ans fermes à Kitchen
Academy, avec une prise d’effet le 1er août 2014.
A savoir :
b
âtiment neuf livré en août 2014 sous garantie
décennale
isolation thermique RT 2012 pour la partie bureaux
(climatisation)
intégralement loué, bail 9 ans fermes
b
onne situation géographique et desserte routière
Caractéristiques :
Surface locative : 4 275 m²
Nombre de locataires : 1
Montant de l’acquisition : 3,4 M€
Rendement net de l’actif : 7,06 %***
Les exemples d’investissement donnés ne constituent pas un engagement quant aux futures acquisitions de la
SCPI et des rendements associés.
*** Loyers nets annuels sur prix d’acquisition acte en mains (en fonction du taux d’occupation, non garanti)
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Risques associés : absence de rentabilité potentielle ou perte de valeur, qui peuvent toutefois être atténuées par la diversification immobilière et locative
du portefeuille de la SCPI. Le montant du capital investi n’est pas garanti. L’attention des investisseurs est attirée sur le fait que la SCPI LFP Opportunité
Immo est une SCPI pouvant recourir à l’endettement à hauteur de 15 % maximum de la capitalisation appréciée au 31 décembre de l’année qui précède.
LFP Opportunité Immo a reçu le 8 août 2014 le visa AMF : SCPI n°14-22. Notice publiée au BALO n°101 en date du 22/08/2014 disponible gratuitement
auprès de La Française Real Estate Managers.
En particulier
4 - N° 18 - Janvier 2015
Valeurs mobilières
Mario Draghi,
la chasse à la déflation ouvre en janvier !
Dans ses statuts, il est clairement indiqué que la banque centrale européenne a pour principal mandat de veiller à la stabilité des prix.
Or, l’inflation européenne est aujourd’hui très en deçà des objectifs fixés à 2 %, et le principal risque identifié en cette fin d’année réside dans l’incapacité de maintenir une progression des
prix sur un rythme proche de ce niveau. Pire, mois après mois,
le taux d’inflation anticipé 5 ans dans 5 ans qui sert d’indicateur à la BCE ne cesse de reculer. Evalué à plus de 2 % en juin
dernier, il atteint aujourd’hui un plus bas historique de 1,75 %.
Un risque
non négligeable
Le risque déflationniste qu’encourt la
zone euro désormais ne doit pas être
pris à la légère. Et si la baisse continue du pétrole est indéniablement
un cadeau pour les entreprises et les
particuliers, elle est également très
inquiétante car elle pourrait avoir
un effet auto réalisateur de déflation future. L’offre de pétrole est très
excédentaire, cela fragilise les pays
producteurs, incite les agents économiques à repousser leurs commandes
et provoque un recul des taux d’inflation anticipés intolérable pour la BCE.
Celle-ci n’a pas d’autre choix que de
sortir une nouvelle arme pour tenter
de juguler cette menace déflationniste et s’apprête ainsi à mettre en
place un nouveau QE (quantitative
easing), avec rachat des dettes souveraines détenues par les banques.
A l’examen des résultats du QE américain sur les perspectives d’inflation, il est difficile d’affirmer que
cette mesure ait été, à elle seule,
d’une réelle efficacité. En revanche,
ces mesures d’injection massive de
liquidités ont été prises parallèlement
à des politiques budgétaires expansionnistes. Et c’est la concomitance
de ces deux armes économiques qui
a permis de dynamiser l’activité économique et d’empêcher l’inflation de
ralentir d’avantage.
La politique monétaire très accommodante a permis d’augmenter la
confiance des agents économiques
en générant un effet richesse, via la
hausse des actifs financiers. Les derniers chiffres du taux de croissance
du PIB américain (+ 3,9 % révisé pour
le troisième trimestre) et la stabilité
de la consommation domestique
outre atlantique sont la preuve d’une
économie US en forme. Sans un déficit US de -5,7 % en 2013, il n’est pas
sûr que l’économie américaine aurait
retrouvé une telle vigueur aussi vite.
politique et économique demeure
instable et qu’ils ne croient pas que
les liquidités ainsi mises à leur disposition permettront de sortir de la
morosité ambiante et auront un effet
positif sur la croissance, alors toutes
les mesures non conventionnelles
envisagées n’auront de sens ni d’effet.
Mario Draghi s’apprête à jouer les
pères Noël une fois encore cette
année. Mais encore faudra-t-il que
les pays membres jouent le jeu d’une
meilleure intégration politique et économique pour espérer un retour à une
croissance auto-entretenue, avec ce
qu’il faut de perspective d’inflation.
Bonne nouvelle
L’année 2015 s’annonce donc comme
une année clé sur les marchés
financiers :
Les optimistes, dont nous sommes,
parieront sur la poursuite de la revalorisation des actifs risqués, avec en
tête de liste les actions européennes.
Les pessimistes auront beau jeu d’agiter le drapeau rouge de la menace
déflationniste et des faiblesses institutionnelles de la zone euro pour
rester investis sur les valeurs refuges
et se contenter de taux souverains
européens sur des niveaux historiquement bas.
La BCE s’apprête donc à lancer son
QE dont les modalités pourraient être
révélées mi-janvier : c’est une bonne
nouvelle pour les marchés financiers
et les valorisations des actifs risqués
devraient donc être soutenues par
cette annonce de "new cash".
Cependant, on ne peut pas faire l’impasse aujourd’hui sur la persistance
de déséquilibres internes à la zone
euro qui souligne les lacunes de la
gouvernance européenne.
Si les agents économiques de la zone
euro estiment que l’environnement
En particulier
5 - N° 18 - Janvier 2015
Meilleurs vœux pour 2015
Valeurs mobilières
Comment dynamiser votre PEA ?
Il est bien entendu possible pour tout un chacun de choisir des sociétés connues et gérées en "bon père
de famille". A contrario, il est beaucoup plus difficile de déterminer : quels seront les leaders de demain,
quels titres vont monter et lesquels vont stagner ou chuter, comment les marchés vont évoluer, quand faut-il
vendre /acheter. La Française Gestion Privée vous propose une solution clé en main où votre gérant dédié
se charge pour vous de gérer votre portefeuille d’actifs.
Pourquoi nous confier la gestion de votre PEA ?
L’allocation d’actifs : l’équipe de gestion se charge de traduire les convictions économiques et stratégiques du
groupe La Française dans votre portefeuille PEA. Chaque mois, nous déterminons pour vous une allocation jugée
optimale à l’aide des analyses de la conjoncture économique et de leurs prévisions à court, moyen et long terme.
La diversification
Dans un objectif de conservation de votre patrimoine, nous cherchons à diversifier un maximum les portefeuilles en termes de
classes d’actifs, de secteurs économiques et de zones géographiques. Notre mission vise à saisir d’avantage d’opportunités dans
les différents cycles économiques tout en maîtrisant le risque, la
volatilité et les pertes potentielles de votre portefeuille lors de fortes
corrections de marché.
Une construction dynamique de votre
portefeuille
De nos jours, la rapidité avec laquelle le monde évolue est devenue
impressionnante et surtout surprenante ! Les marchés financiers
n’ont pas été épargnés. C’est pourquoi, le timing avec lequel les
opérations sont effectuées est devenu de plus en plus important.
Dans cette dynamique, nous déterminons des objectifs de cours
à l’achat comme à la vente pour ne pas acheter quand le marché
monte et vendre quand le marché baisse. Par exemple, nous augmentons nos expositions lors de forte correction pour profiter
des rebonds qui s’en suivent et de points d’entrée intéressants
sur des titres de qualité qui ont fortement chuté. Notre objectif
est de construire votre portefeuille dans les meilleures conditions
de marché et ainsi dégager de meilleures performances.
Risques associés : Perte en capital, taux, actions, crédit, change, matières premières,
contrepartie. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances
futures. La performance dépend de la date d’entrée. Des droits d’entrée, dont le taux
varie selon la classe d’actifs, sont prélevés lors des souscriptions. La Française AM Gestion
Privée est susceptible de percevoir une rémunération des sociétés de gestion des OPCVM
en portefeuille. La Française AM Gestion Privée, Société de Gestion de portefeuille agréée
par l’AMF sous le n° GP 00058 du 31/12/2000. La Française Bank - Société soumise à
l’autorité de contrôle luxembourgeoise, la Commission de contrôle du secteur financier.
Focus sur le mandat
PEA Performance
Titres Vifs
Ce mandat est adapté aux investisseurs recherchant une performance à moyen/long terme de
leur investissement, en acceptant
une fluctuation importante de la
valorisation du portefeuille à plus
court terme.
Le portefeuille est majoritairement investi sur des actions
européennes de qualité, avec la
possibilité de se positionner sur
des zones plus internationales.
Exposition actions :
100 % maximum
Horizon de placement
recommandé :
supérieur à 5 ans
Performance du mandat
modèle depuis sa création
le 1er janvier 2013 :
18,80 %*
Mandat délégué à :
La Française Bank
*Performances brutes de frais de gestion et
de négociation.
En particulier
6 - N° 18 - Janvier 2015
Décryptage
L’intérêt du crédit*
En ce début d’année quels sont vos souhaits ?
Préparer votre retraite ? Financer les études de vos
enfants ? Obtenir des liquidités pour un projet à court
terme ? Profiter d’une situation de placement intéressante offerte sur les marchés ?
Le crédit peut être une solution. En effet, les taux
d’intérêts actuels étant historiquement bas, nous
sommes dans un contexte favorable pour utiliser
l’effet de levier du crédit et mettre en place des
solutions d’investissement qui peuvent permettre
de répondre à ces différents souhaits.
Voici, parmi d’autres, deux montages possibles ;
- Investir dans une SCPI à crédit
- Réaliser un crédit lombard
L’intérêt d’investir dans la SCPI à crédit* : préparer
sa retraite, financer les études de vos enfants, sans
ou avec peu d’effort financier !
Une des stratégies possibles sur un horizon long terme
consiste à financer par un crédit (amortissable ou in fine),
obtenu auprès d’un établissement de crédit, la souscription des parts de SCPI présentant un historique de taux
de distribution supérieur aux taux de crédits actuels,
puis de procéder au remboursement de tout ou partie
du crédit grâce aux revenus générés par les parts.
Exemple :
Monsieur Pierre donne pour mission à La Française
Gestion Privée de l’aider à se constituer un patrimoine en s’autofinançant, en totalité ou en partie,
grâce aux loyers perçus par les parts d’une SCPI et
ainsi obtenir des revenus complémentaires potentiels
à long terme pour préparer sa retraite dans 15 ans. Le
montant qu’il souhaite investir est de 100 000 €.
La solution : une SCPI avec un taux de distribution
sur valeur de marché de 5,13 %(1).
Grâce aux revenus de la SCPI que La Française
Gestion Privée a sélectionné, Monsieur Pierre a pu
obtenir, auprès de son établissement de crédit, un
crédit amortissable avec un taux de 2,8 %(2), il nous
confie avoir envisagé deux types d’opérations (avec
ou sans apport).
Achat avec un crédit amortissable sur 100 % du
capital :
Revenus fonciers (3) : 428 € (4) par mois
Echéances d’emprunt : 691 € par mois
Effort d’épargne : 263 € (5)(6) par mois
Sans apport et avec un effort financier d’environ
263 euros (7) par mois, Monsieur Pierre s’est constitué un patrimoine de 115 000 € (8) et des revenus
complémentaires de 5 900 € / an au bout de 15 ans
Achat avec un crédit amortissable sur 60 % du
capital et un apport de 40%
Apport personnel : 40 000 €
Revenus fonciers(3): 428 € (4) par mois
Echéances d’emprunt : 415 € par mois
Effort d’épargne : aucun (5)(6)
Avec un apport de 40 % et sans aucun autre effort
financier(7), Monsieur Pierre s’est constitué un capital
supplémentaire de 75 000 €(8) et des revenus complémentaires de 5 900 € / an au bout de 15 ans L’intérêt de faire un crédit lombard : financer ponctuellement un besoin de liquidités supplémentaires,
profiter d’une situation de placement intéressante
offerte sur les marchés, sans pour autant interrompre ses stratégies de placement !
Un crédit lombard est une avance de trésorerie,
accordée par un établissement de crédit, garantie
par vos avoirs financiers. Vous pouvez ainsi bénéficier
d’un financement ponctuel ou profiter d’une opportunité de placement sans pour autant interrompre votre
stratégie d’investissement.
La contrepartie sera donc le nantissement par l’établissement prêteur de votre épargne composée de titres
vifs ou d’OPC (actions, obligations….) ou investie en
fond en euros. Ces placements peuvent être détenus
dans des comptes-titres ordinaires, des PEA, des bons
de capitalisation ou des contrats d’assurance- vie. Le
montant du crédit est déterminé, en règle générale, en
fonction de la composition de votre portefeuille.
Exemple :
Monsieur Valeur souhaite obtenir des liquidités pour
les investir dans un produit financier attrayant que la
Française Gestion privée lui a présenté. Il s’interroge,
alors, sur la mise en place d’un crédit lombard.
…/…
La Française Gestion Privée, société de gestion de portefeuille, n’est pas établissement de crédit et ne perçoit pas de rémunération liée. Les
exemples ci-dessus visent à illustrer les solutions évoquées étant entendu que l’accord et les conditions des financements sont du seul ressort de
l’établissement préteur, en fonction de son appréciation de la situation de chaque souscripteur - Il appartient à chaque souscripteur de s’assurer
de la pertinence du montage et des risques liés au regard de la nature, de la composition et des performances futures de l’investissement financé.
*risques associés à la souscription à crédit
En particulier
7 - N° 18 - Janvier 2015
Décryptage (suite)
Monsieur Valeur détient un compte-titres
de 100 000 € investi en actions cotées et un
contrat d’assurance-vie de 100 000 € investi
dans un fond en euros.
Avec le nantissement de son assurancevie, il peut obtenir un crédit lombard égal à
100 % de son fond en euros, soit 100 000 €.
Le nantissement portera alors sur 100 %
de son contrat d’assurance-vie mais sans
interrompre la gestion de ce dernier.
En effet, en règle générale, un crédit lombard permet d’emprunter environ 40 %
à 50 % de la valeur des actions de grands
groupes cotés, 60 % à 75 % de la valeur des
obligations de grands groupes cotés et entre
80 % et 100 % pour les obligations d’Etat et
les fonds euro proposés par les assureurs.
Enfin, dans l’hypothèse d’un crédit à taux
variable, le taux d’intérêt de référence sera
basé sur le taux EURIBOR auquel on rajoutera une marge de 1,5%(9).
(1) Source : indice de performance des SCPI de 2013 publié
par l’IEIF (Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière) - (2)
Hypothèse en décembre 2014 d’un taux fixe de 2,5 % et taux
d’assurance de 0,3 % - (3) Attention le rendement n’est pas
garanti et le montant des loyers peut varier dans le temps - (4)
Soit (100 000 * 5,13 %)/12, soit 1 284 par trimestre - (5)  Hors coût
de la fiscalité, mais il y aura une imposition moins forte sur les
revenus grâce à la déductibilité des intérêts d’emprunts - (6)
Hypothèse d’un revenu similaire pendant la durée de l’opération
- (7) Montant qui peut être variable dans le temps en fonction
du montant des revenus distribués qui ne sont pas garantis - (8)
Hypothèse d’une valorisation de 1 % par an - (9) Hypothèse en
décembre 2014
Financement de l’économie
La Française et Acofi officialisent leur partenariat pour développer une plateforme commune de financement de l’économie.
Cet accord finalise et matérialise le 4e pilier de
La Française dédié au "Financement Direct"
qui couvrira sous la marque "La Française
Global Direct Financing" : les activités d’incubation en asset management via NewAlpha
AM, les activités de private equity via Siparex
Proximité Innovation et les activités de financement direct de l’économie via Acofi.
Tout ceci fait sens dans un environnement de
forte désintermédiation où le financement de
l’économie passe de plus en plus par les asset
managers. Cela répond à nos soucis d’apporter des solutions innovantes et différenciantes
et s’inscrit dans le cadre des impacts de la
réglementation Solvabilité 2.
Publication éditée par La Française,
Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital
de 73 368 840 euros - RCS : 480 871 490
Directeur de la publication :
Xavier Lépine
Responsable de la rédaction :
Jacques Bellamy-Brown
Chef d’édition :
Claudine Prêtre Procida
Maquette :
Wanda Le Sauze
Ont participé à ce numéro :
Jacques Bellamy-Brown, Directeur Général de La Française Gestion Privée – Michel Didier, Président du Conseil d'orientation stratégique de La Française – Odile Camblain Le Mollé, responsable de
la gestion comptes clients privés – Christophe Descohand, Directeur du Développement Gestion Privée - Lara Levesque, Responsable de l'Ingénierie Patrimoniale - Marie Collias, Erwan Kergrohen
et Magali Deroulede, marketing France.
Photos/illustrations :
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incitation quelconque à opérer sur les marchés financiers. Les appréciations formulées reflètent l’opinion de leur auteur à la date de publication
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XX2151 - Janvier 2015
Avec le nantissement de son comptetitres, il peut obtenir un crédit lombard
égal à 50 % de la valeur des titres cotés qu’il
détient dans son portefeuille, soit 50 000 €.
Le nantissement portera alors sur 100 % de
son compte-titres mais sans interrompre la
gestion de ce dernier.
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