C omme Une répliqUe d’après anton tchekhov C omme Une répliqUe d’après anton tchekhov mise en scène : karine dUfaUt scénographie : Jérôme palfroy JeU : pierre BaUret, gUillaUme Bezie, eline de lorenzi et héloïse leveaU lUmière : mickael gorce compagnie près d’ici tchekov ne se veUt ni moraliste, ni philosophe. il se contente de peindre la vie de montrer simplement et modestement les choses. deUx femmes et deUx hommes s’emparent de ses mots, de ses phrases et vont tenter aU travers de ses œUvres les plUs marqUantes - la moUette, oncle vania, la cerisaie, et les trois sœUrs - de revivre des instants de sa vie. en Une représentation... “Avant de commencer à faire vous devez être” A nton tchekhov anton tchekhov est né à taganrog (russie) en 1860. “ dans mon enfance je n'ai pas eu d'enfance”. le petit garçon qui garde la boutique d'épicerie que tient son père, en veillant tard dans la nuit, a déjà sur le monde un regard d'adulte. entre deux devoirs, il observe les passants et écoute leurs conversations, tout en luttant contre le sommeil. le père, fils de serf libéré, est un homme sévère, violent, qui passe ses colères en maniant le fouet et, l'instant d'après, s'agenouille devant les icônes. la famille tchekhov, le père, la mère et leurs six enfants, vit entassée dans quatre pièces. mais bientôt la situation se dégrade, car le père ne peut rembourser ses traites et doit s'enfouir pour éviter la prison pour dettes. anton seul reste à taganrog, où à seize ans, il est chargé de liquider l'affaire et d'envoyer aux siens, à moscou, l'argent qu'il pourra sauver du naufrage. “La médecine est ma femme légitime, la littérature, ma maîtresse. Quand l'une m'ennuie, je vais passer ma nuit avec l'autre”. petit-fils de serf, fils de boutiquier, tchekhov est un vivant exemple de l'ascension sociale offerte aux classes laborieuses par le régime tsariste finissant. il est aussi à l'aise dans le peuple que dans la bourgeoisie et dans les classes libérales. anton améliore l'ordinaire en publiant quelques brefs récits dans un petit journal humoristique. mais cette littérature ” alimentaire ” payée 68 kopecks la ligne compte moins dans sa vie que la médecine. ses sujets appartiennent à la vie de tous les jours, qu'il observe de son regard moqueur. a partir de 1884 tchekhov devient médecin pratiquant. son seul souci, grave, est sa santé. depuis quelque temps il s'est mis à cracher du sang. l'écrivain célèbre grigorivitch lui écrit une lettre dans laquelle il exprime son admiration pour son talent. Jusqu'ici tchekhov a traité son travail littéraire avec légèreté, comme un passe-temps sans importance, cette lettre l'oblige à prendre du recul sur lui-même. “Mon rôle n'est que d'avoir du talent, autrement dit de savoir distinguer ce qui est important de ce qui ne l'est pas, de savoir éclairer les personnages et de leur faire parler leur langue.” Bientôt tchekhov devient une gloire de la russie. il reçoit le prix pouchkine ; on le courtise, on l'adule, et le public l'aime. et pourtant combien il est difficile de connaître cet homme de 28 ans, déjà las et déçu, qui se livre si peu. Beaucoup de femmes l'ont aimé passionnément, lui-même s'avoue sensuel : il s'ennuie sans grand amour. mais il refuse de s'engager. il s'interdit d'aimer. sa froideur est une défense pour sauvegarder sa liberté intérieure. contrairement aux écrivains engagés, tchekhov revendiquait le droit de n'appartenir à aucun parti et de frapper aussi bien à droite qu'à gauche selon les ordres de sa conscience. ces activités ne l'empêchent pas d'écrire. les critiques littéraires sont souvent acerbes à son égard. lorsque la mouette est présentée pour la première fois à saint-pétersbourg, le spectacle est un désastre. tchekhov est de plus en plus souffrant et c'est à cette période de sa vie qu'il tombe dans le piège de l'amour, un piège d'autant plus cruel que la maladie et les tournées théâtrales le séparent sans cesse d'olga. le 25 mai 1901 anton et olga se marient. il reste à l'écrivain trois ans à vivre. comme un courant d'air olga va et vient et repart, aimante mais incapable de sacrifier sa carrière pour l'homme qui se meurt à ses côtés. Une nuit du début de juillet 1904 tchekhov s'éteint tout doucement à 44 ans en murmurant en allemand : ” ich sterbe ” (je meurs). Biographie théâtre platonov (v. 1878) sur la grand-route (1885) les méfaits du tabac (1886 ; 1902) ivanov (1887) le chant du cygne (1887) l'ours (1888) le sauvage ou l'homme des bois ou le génie des forêts ou le sylvain (1889) Une demande en mariage (v. 1888-1889) le tragédien malgré lui (1889) la noce (1889) tatiana repina (1889) le Jubilé (1891) la mouette (1896) oncle vania (1897) inspiré de l'homme des bois les trois sœurs (1901) la cerisaie (1904) N ote d’intention le choix de travailler autour des pièces d’anton tchekhov n’est pas anodin. le style de tchekhov se caractérise par une approche très réaliste de la société russe de la fin du xixème siècle. l’auteur s’intéresse aux hommes et à leurs personnalités. les caractères de ces derniers passent avant l’action. l’homme est au centre et il les décrit sans préjugé, de façon très objective : il n’y a pas de héros dans le théâtre de tchekhov. pas de gentils et pas de méchants de manière tranchée. il y a juste des personnages confrontés à la sclérose des habitudes et à l’usure du temps, auxquels rien ne résiste, qui essaient de vivre avec ce que la nature leur a accordé comme talents ou comme défauts . c’est pour toutes ces raisons que j’ai choisi avec mon équipe de me tourner vers l’œuvre de cet auteur. pour révéler un théâtre dont l’action ne progresse pas tant par ce qui est effectivement dit que, finalement, par ce qui ne l’est pas, il fallait avoir envie d’inventer une nouvelle approche du métier de comédien, plus sensible à ce qu’on allait appeler « le sous-texte » qu’au besoin de briller sur scène. cette nouvelle approche n’allait pas seulement révolutionner le travail d’acteur au travers, notamment, de ses suites dans l’actors studio ; À un moment où émergeait la notion de mise en scène, elle allait bousculer la notion même d’écriture théâtrale, grâce à une analyse plus fine du fonctionnement dramatique. comme Une répliqUe – passerelle entre l’œUvre et la vie de l’aUteUr nous nous sommes donc concentrés sur les quatre pièces les plus connues d’anton tchékhov : la mouette, oncle vania, les trois sœurs ainsi que sa dernière œuvre, la cerisaie et avons choisi de les faire résonner avec la vie de leur auteur en s’appuyant sur la biographie de virgil tanase (collection folio biographies, 2008). la vie de tchékhov et les thèmes abordés dans son œuvre sont intimement liés. comme une réplique s’intéresse particulièrement aux leitmotivs de l’enfance, l’argent, l’art et l’amour. chaque comédien interprète 4 ou 5 personnages issus des œuvres choisies et devient tour à tour un « aspect » de la vie de tchékhov. influencée par le collectif belge le tg stan, je place les comédiens au cœur de la création, les faisant évoluer librement sur le plateau et les laissant ainsi donner vie au texte qui devient matière de jeu. les comédiens restent eux-mêmes, le plateau est neutre, peu d’accessoires sont utilisés. ce spectacle s’appuie sur le lien qui existe et se construit entre le spectateur et le comédien ; lien qui fait que le spectateur va ressentir et percevoir le personnage et ses enjeux (sous-texte) au-delà des artifices classiques du théâtre. Je souhaite amener le public à se questionner sur la relation existante entre le comédien en tant que personne et son personnage, la relation qu’il entretient avec le public et a fortiori sur l’acte théâtral en lui-même. karine dufaut P résentation de la compagnie la compagnie près d’ici est une compagnie de théâtre basée à lyon et crée en 2007 à l’initiative de karine dufaut, comédienne et metteuse en scène avec la collaboration d’elisabeth gouget et guillaume Bezie. karine dufaut s’est entourée d’artistes issus de différents horizons tels que la danse, le cirque ou encore le chant mais partageant ses valeurs. par le biais de ses interventions et ses créations, la compagnie cherche à redonner de l’importance à la simplicité et, par la rencontre, invite le public à se questionner sur les codes qui régissent notre société. pour se faire, la compagnie travaille au cœur de la cité en amenant le théâtre dans des lieux où il est peu présent (hôpitaux, marchés...) dans une logique d’accessibilité à tous et rompt ainsi la barrière séparant trop souvent la culture de notre quotidien. « novecento : pianiste » d’alessandro Baricco création 2007 représentations aU théâtre de lUne, aU foU fieffé, À la clef de voûte (lyon) « la mise en scène tendre et poétiqUe, l’imaginaire de karine dUfaUt, insUfflent la vie À novecento et permettent le dialogUe entre tim et le pianiste. karine dUfaUt adapte le texte de Baricco et noUs entraîne dans Une valse oniriqUe, sUr l’océan… » sortir ici et ailleUrs – fév 2008 proJet cUltUre À l’hôpital hôpital st-lUc st-Josph - 2008 avec le soUtien de la drac rhône alpes À l’ « Une rencontre » mars 2010 (poèmes danse et mUsiqUe)avec karine dUfaUt et rodolphe leonardUzzi, À la clef de voûte (lyon 12ème édition dU printemps des poètes « entre théâtre réalité et théâtre engagé » mars 2010 lectUres de poèmes par Un groUpe d’adUltes handicapés.12ème édition dU printemps des poètes (centre d’accUeil poUr polyhandicapés) « Bâillonnées en liBerté » novemBre 2010 dans le cadre d’Une semaine aUtoUr dU thème de l’incarcération des femmes organisées par le service cUltUrel de l’Université J. moUlin (lyon) « paroles d’enfances » novemBre 2010 Un spectacle qUi mêle textes et chansons tirés d’Un recUeil éponyme. proJet avec Une troUpe amateUr dirigée par karine dUfaUt / direction vocale : caroline personne ; théâtre le foU (lyon) "est-ce ma différence qUi a fait ton indifférence ?" octoBre 2012 création de karine dUfaUt et Béatrice chevalier À l'hôtel de ville de lyon À l'occasion de la cérémonie dU collectif "morts sans toi(t)", oU comment parler de la solitUde et de la mort sans tomBer dans le pathos. : salons solUtrans poUr Jpm novemBre 2011 et novemBre 2013 animation dU stand de Jpm : création de deUx spectacles conçUs poUr l’occasion sUr le thème de «the artist» (2011) et «James Bond» (2013) évenementiel K arine dUfaUt après une formation au théâtre de la platte karine dufaut intègre la compagnie de la goutte dirigée par philippe faure (théâtre de la croix rousse ) avec laquelle elle joue deux années consécutives dans de petites formes (spectacles itinérants) en 2003 / 2004 . elle rejoint ensuite la compagnie noir clair où elle interprète Winnie dans oh les beaux jours de samuel Beckett, mise en scène d’eric zobel. karine dufaut participe avec cette compagnie à de nombreuses manifestations telles que «les journées du patrimoine », « le printemps des poètes », «la nuit des musées» où réalise des performances (ex : poèmes lus et dansés en structures hospitalières). dans le même temps, elle anime pour arts en scène des ateliers d’art dramatique pour adultes et ados de 2004 à 2006. elle rejoint ensuite la compagnie de théâtre de rue U-gomina pour un de leur spectacle aux arcs en 2007. en parallèle, karine complète sa formation de comédienne auprès de thomas leabhart en mime, mais également en réalisant des stages de comedia dell’arte (théâtre des asphodeles) et se forme à la danse contemporaine avec le théâtre du mouvement. en 2006 elle joue dans le spectacle jeune public les ptits soucis de scapin (rôle de scapin) écrit et mis en scène par renaud rocher, avec la compagnie essentiel ephémère. le spectacle tourne pendant 5 ans et est joué au festival d’ avignon en 2009. cette même année, elle rencontre la compagnie “la parole de” dirigée par florence meier où elle participe à trois créations. elle suit ensuite une formation en cabaret pour le spectaclevelvet smoke cabaret qui sera joué à lyon mais aussi à new york en 2010. elle associe danse et théâtre et intègre différentes compagnies : la Bobine avec laquelle elle jouera dans mill e tre, les femmes de don Juan (centre culturel théo argence), la compagnie du théâtre debout avec le spectacle des vêtues (le croiseur, la maison de la rencontre en 2009 /2010) où elle fait la rencontre de la metteuse en scène maud fouassier, héloïse leveau et pierre Bauret tous les trois comédiens de comme une réplique. elle joue en 2013 dans le solo pour enfants cossinnelle (cie seed) crée par myriam le chanoine. depuis 2007 karine enseigne à l’esdes (Université catholique de lyon) où elle intervient en tant que professeur de théâtre. depuis octobre 2012, elle participe en tant qu’ assistante à la mise en scène de " electron Je suis libre ?" - projet théatre et science à l’université Blaise pascal. ce goût de la transmission complétée de son expérience de dix années en tant que comédienne fait naître son envie de mise en scène : elle crée la compagnie près d’ici en 2007 et signe sa première mise en scène avec novecento d’alessandro Baricco et réalise différents projets artistiques notamment en partenariat avec l’hôpital st-luc st-Joseph et l’Université lyon 3 (Bâillonnées en liberté). comme une réplique est donc le fruit d’une décennie de rencontres, d’expériences de partages et de recherches mais aussi la définition que karine souhaite donner au théâtre. L’ éqUipe artistiqUe Héloïse Leveau est comédienne (théâtre et cinéma) mais aussi chanteuse et danseuse (contemporain). elle rencontre la scène dès le plus jeune âge et participe à l’adolescence aux concerts et aux opéras du théâtre graslin où elle chante dans le cadre de la maîtrise de l’opéra de nantes. elle découvre la danse contemporaine au centre chorégraphique national de nantes. lors des deux années de deUst théâtre qu’elle passe à Besançon, elle rencontre de nombreux intervenants multidisciplinaires dont Bernard kudlak, (cirque plume), elizabeth mazev (camarade et comédienne d’olivier py), ou encore guillaume dujardin qui la soutient et lui fait découvrir l’univers d’howard Barker. après une licence iii arts du spectacle et une formation à l’école d’acteur la scène sur saône, elle fonde en 2005 avec ses collègues, le théâtre debout qu’elle quitte 5 ans plus tard pour travailler aux côtés de maud fouassier avec laquelle elle tisse une complicité artistique, notamment au travers de deux spectacles chorégraphiques mis en scène par maud. c’est dans un de ces spectacle, qu’elle rencontre karine dufaut avec qui elle souhaite continuer sa route, avec la compagnie « près d’ici ». avant d'intégrer l'école charles dullin à paris, Eline de Lorenzi approch le théâtre par le travail corporel, avec des formations en clown et en masque. la création de la compagnie kolexi à grenoble en 2004 lui permet de mettre tout cela en pratique grâce à plusieurs spectacles créés pour l'espace public et la rue. kolexi cesse son activité en 2008 et elle s'installe à lyon l'année suivante. elle retrouve le théâtre "de salle", les textes classiques et contemporains... elle découvre le réseau lyonnais et pour la première fois l'activité de "comédienne indépendante". elle collabore avec plusieurs compagnies de théâtre, participe à des projets audiovisuels divers, anime des ateliers théâtre et des stages pour enfants... au fil du temps, s'installent des collaborations régulières avec les compagnies etc (dirigée par meissoune majri-pégeot), Broutille (dirigée nicolas guépin) et après le déluge (dirigée par Willy play). elle apprend un peu plus à chacune de ces créations, avance, progresse et continue à se former en parallèle au jeu devant caméra, au maquillage de scène, au chant et à la danse...) Guillaume Bézie débute son parcours de comédien à paris en 1997. très rapidement la scène l'attire et l'envie de créer et de jouer ne le lâchera plus... arrivée sur lyon en 2004, les projets se succèdent : caligula de albert camus, fool for love de sam sheppard (cie laurammar), festen de thomas vintenberg (théâtre 343), novecento : pianiste (rôle de tim tooney) d’ allessandro Baricco mise en scène de karine dufaut (cie près d’ici), origines de l’insomnie de renaud rocher (cie essentiel ephemère), la femme aux os de florence meier (cie la parole de), des souris et des hommes de John steinbeck (théâtre 343). il croise à plusieurs reprises karine dufaut lors de ces spectacles. il met en scène pour la compagnie théâtre 343 (qu’il préside aujourd’hui) transport de femmes de steeve gooch, assiste alain Bourbon pour la mise en scène de l’adaptation de l’œuvre de steinbeck des souris et des hommes et tourne depuis deux ans avec le spectacle le silence de la mer de vercors. durant deux ans, il anime l’atelier de création de spectacles de la cie près d’ici avec lequel il monte après la pluie de sergi Belbel. Mikael Gorce, création lumière formé à l'école d'audiovisuel de villefontaine et de st-quentin, mikael gorce a tout d'abord travaillé comme ingénieur du son lors de concerts et d'événementiels (higelin, zebda, ogres de Barbak…). il s'initie au métier de créateur lumière à l'acting studio et travaille auprès d'alexandre astier sur ses spectacles et créations audiovisuelles (poule fiction, lannion, kaamelott…). depuis 10 ans il est directeur technique de "la compagnie et son personnel de Bord" et son étroite collaboration avec "atelier théâtre actuel" lui permet de travailler avec michel galabru, daniel russo, Jean-luc moreau, éric métayer… il intervient aussi au cinéma comme électro ou régisseur, et principalement comme cascadeur auprès de stéphane margot (les lyonnais, interpole, kaamelott, dernier étage gauche ). passionné par son métier, il s'investit aussi bien pour de grosses productions que pour de petites compagnies locales avec qui il prend le même plaisir à travailler au service de la création artistique. Pierre Bauret s’est formé aux arts du cirque à l'école du lido (toulouse) avec pour spécialité le bâton du diable.il crée plusieurs numéros en clown et manipulation d'objets. il entre ensuite au fraco (formation au théâtre burlesque et au clown) en 2005/2006 puis à la scène sur saone(lyon). il travaille son clown avec plusieurs intervenants (karl heinz lorenzen, cédric paga, caroline obin, l'écriture et le processus de création avec harry holtzman, et sur différentes formes de burlesque qui l’amèneront à la création de différentes formes courtes : hommage à la contenance, good bye marie-lou et d'un spectacle : in bed with oedipe. dans le même temps, il pratique de la clarinette basse, du saxophone soprano, du haut-bois en musique traditionnelle et improvisée(la pipalouga,grand Bolchoï, entre lombric et furoncle, le bus rouge...). il intervient en tant que musicien et comédien sur une création de maud fouassier, muse en abyme ou il fait la connaissance de karine dufaut. photos © ernesto timor > le teaser de ce spectacle est disponiBle sUr le site internet de la compagnie : WWW.compagniepresdici.com C omme Une répliqUe d’après anton tchekhov > conditions techniqUes et tarifaires sUr demande ce spectacle est adaptaBle À toUte configUration de salle les photographies de ce dossier ont été réalisées par ernesto timor (http://www.timor-rocks.com) contact - compagnie près d’ici charlotte glesser : chargée de production (: 06 63 96 70 01 karine dufaut : directrice artistique (: 06 89 39 34 80 [email protected] www.compagniepresdici.com gh compagnie régie par une association loi 1901 présidente : Béatrice chevalier n° de siret : 50297161700019 n° licence : 2-1041745