avril 2011 - Centre Hospitalier Le Quesnoy

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REGARDS
Le journal d’information des personnels du CH du Quesnoy-Caudry
et des EHPAD de Solesmes et de Landrecies
Edit
L
N° 12
rial
e dynamisme demeure le véritable
leitmotiv de notre établissement. Les
multiples initiatives, collectivement
déployées par les personnels, l’illustrent
en permanence.
Le pôle gériatrique s’est ainsi récemment
enrichi de deux nouvelles offres de soins :
l’Unité Cognitivo-Comportementale et
l’Équipe Mobile de Gériatrie.
D’une capacité de douze lits, la première
accueille autour d’une prise en charge
individualisée les patients souffrant de la
maladie d’Alzheimer ou de pathologies
apparentées.
Opérationnelle depuis octobre 2010, la
seconde propose, dans un délai de 24
heures, une évaluation gérontologique
des patients de court séjour et des soins
externes.
Autre signe de la vitalité du Centre Hospitalier, l’Agence Régionale de Santé a
reconnu et autorisé la poursuite de nos
trois programmes d’éducation thérapeutique en réadaptation cardiaque, en
réhabilitation respiratoire et pour les
patients présentant un syndrome
métabolique. Vous pourrez découvrir
cette dernière activité dans les pages
centrales de ce numéro.
Enfin, je tiens à saluer et à remercier la
mobilisation de l’ensemble du personnel
dans le cadre de la V2010. Cette volonté,
partagée par tous, de porter haut les valeurs du Centre Hospitalier, a contribué à
ce que la Haute Autorité de Santé
certifie notre établissement sans réserve.
Guy DUSAUTOIR
SOMMAIRE
2. L’UCC, une prise en charge centrée
sur le patient Alzheimer
3. La larvothérapie, traitement
de la plaie chronique
4.Rendre le patient acteur de sa santé
6. L’EMG intervient en 24 heures
auprès de la personne âgée
6
7. L’Arbre de Noël a séduit les
enfants
8. Magazine
7
REGARDS - 04/11
2
FLASH INFO
On en parle...
L’UCC en bref
L’équipe pluridisciplinaire qui
prend en charge le patient
assure la mise en place et le
développement de mesures
adaptatives pour suppléer aux
déficits cognitifs avec :
 la mise en situation d’activités
de la vie quotidienne.
 la stimulation cognitive en
groupe ou individuelle.
 l’intervention par évocation
du passé (recueil du récit de vie).
 des ateliers de stimulation
sensorielle.
 un soutien psychologique aux
patients et aux aidants.
Depuis son ouverture, l’UCC a
accueilli vingt-huit patients
provenant :
 d’un EPHAD.
 du domicile sur demande du
médecin traitant.
 de la clinique gériatrique.
Médecins
l’UCC :
responsables
 Dr Annabelle Simon
 Dr Marie Bertin Gaudin
Coordinateur de pôle :
 Denis Lefebvre
de
L’UCC, une prise en charge centrée sur
le patient Alzheimer
Située à la clinique gériatrique, l’Unité Cognitivo-Comportementale (UCC) accueille les
patients souffrant de la maladie d’Alzheimer
ou de pathologies apparentées et leur
propose une prise en charge individualisée.
En France, la maladie d’Alzheimer touche 5%
des personnes de plus de 65 ans et 15% des
individus âgés de plus de 85 ans. Avec le
vieillissement de la population, la prévalence
de cette pathologie neurodégénérative et des
maladies apparentées (démence à corps de
Lewy, démence frontale etc.) ne va cesser de
croître. D’où l’importance d’accueillir ces
malades au sein de dispositifs de prise en
charge adaptés.
C’est dans cette perspective qu’ont été mises
en place, dans le cadre du plan Alzheimer
2008-2012, les Unités Cognitivo-Comportementales. Celle du Centre Hospitalier du
Quesnoy a ouvert ses portes le 3 janvier 2011.
D’une capacité de douze lits, elle se présente
sous la forme d’une unité fermée et sécurisée,
dédiée à l’accueil des « patients accessibles à
la réadaptation » précise le Dr Annabelle
Simon, médecin responsable de l’UCC. A cette
fin, l’équipe soignante s’est vue renforcée :
AMP, psychomotricien, ergothérapeute et
professeur d’APA.
La prise en charge pluridisciplinaire procède
d’une triple exigence :
 La réduction, voire la disparition,
des troubles du comportement par une ap-
proche environnementale. La prise en charge
du patient est individualisée, « centrée sur la
personne » précise Christelle Trollé, cadre de
santé de l’UCC. Dès son arrivée, l’équipe
réalise une évaluation complète afin de déterminer un projet de soins spécifique. « L’objectif étant de réduire les troubles en évitant le
recours médicamenteux » indique Delphine
Alavoine, psychologue référent de l’UCC.
 Le soutien aux aidants. Souvent
issus de la famille, ils voient leur mode de vie
bouleversé lorsque la maladie touche un de
leurs proches. Ils peuvent alors être sujets à la
fatigue, la dépression ou l’épuisement.
Aussi l’UCC leur offre un temps de répit et les
aide à travers un suivi psychologique ou en
leur
proposant d’intégrer un programme
psycho-éducatif d’aide à l’aidant .
 La préparation et l’accompagnement du projet de sortie. Le retour du patient
à domicile ou vers la structure d’origine
s’effectue en collaboration avec les assistantes
sociales.
Le saviez-vous ?
L’UCC est dotée d’un espace Snoezelen,
une pièce adaptée à la stimulation
sensorielle et à la relaxation corporelle du
patient. L’univers décliné y est très doux.
De la musique y est diffusée et des
expériences de toucher sont proposées au
patient.
Depuis fin 2010, deux patients de la Clinique gériatrique ont été soignés par larvothérapie. Focus sur une technique qui a
fait ses preuves.
Larvothérapie ou asticothérapie. Deux
vocables qui désignent une même technique employée dans le traitement de certaines plaies chroniques. Elle repose sur
l’utilisation de Lucilia sericata, la larve de
la mouche verte.
Détour historique
Les hommes ont de tout temps et en tous
lieux utilisé les larves de mouches pour
nettoyer les plaies. On trouve des traces
de cette technique chez les Mayas ou dans
le Hortus Sanitatis, ouvrage d’histoire
naturelle rédigé en 1485 par Johannes de
Cuba. Mais c’est William Baer qui signa le
premier l’acte de naissance de la
larvothérapie moderne.
À partir d’observations réalisées sur deux
soldats blessés durant la Première Guerre
Mondiale, ce professeur de chirurgie
orthopédique à l’Université de Médecine
Johns Hopkins décide en 1928 de traiter
quatre enfants atteints d’ostéomyélite à
l’hôpital de Baltimore. Il dépose sur leurs
plaies des larves de mouche non stérilisées. Après six semaines de traitement, il
constate que les blessures sont entièrement guéries.
Le Pr Baer s’emploie alors à affiner sa
technique, notamment par la stérilisation
de Lucilia sericata. S’ensuit une période
faste pour la larvothérapie qui ne sera
freinée qu’avec l’arrivée des antibiotiques
dans les années 1940.
La larvothérapie de nos jours
Face à la résistance croissante aux
antibiotiques, et grâce aux progrès en
terme de stérilisation, la larvothérapie
connaît un regain d’intérêt au tournant
des années 1990.
La technique est indiquée dans le cas de
plaies rebelles aux traitements habituels :
ulcères de jambe, escarres et plaies du
pied diabétique. Son utilisation est
contre-indiquée sur les plaies proches
d’une cavité naturelle, d’un organe vital
ou d’un gros vaisseau.
Les larves effectuent une détersion sélective de la plaie tout en épargnant les
tissus sains. Elles produisent des
sécrétions qui dissolvent la fibrine qu’elles
ingèrent ensuite comme source de nourriture. En outre, Lucilia sericata possède
une action bactéricide et améliore la
cicatrisation. Quant aux effets secondaires, ils se manifestent principalement
sous la forme de douleur et de sensation
d’inconfort due à la présence d’un corps
étranger dans la plaie.
La larvothérapie à la Clinique Gériatrique
La larvothérapie est employée dans une
cinquantaine d’établissements de santé
français. Le traitement est délivré sous
forme d’ATU nominative (Autorisation
Temporaire d’Utilisation) par l’Afssaps
(Autorité française de sécurité sanitaire
des produits de santé) après étude
rigoureuse du dossier du patient.
C’est sous l’impulsion du Dr François
Gaida, de Dany Rivat et de Karine Ratte
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La larvothérapie,
traitement de la
plaie chronique
FLASH INFO
Réflexions...
que cette technique a été mise en place à
la Clinique Gériatrique. « Après avoir
participé à un congrès consacré aux plaies
chroniques à Roubaix, nous avons pris la
décision de nous lancer dans la larvothérapie » précise Mme Ratte. Et le Dr Gaida
d’ajouter : « Mme Cuingnet, pharmacienne, et son équipe ont spontanément et
rapidement adhéré à la mise en place de
la larvothérapie au Centre Hospitalier du
Quesnoy ».
Les larves sont commandées auprès d’un
laboratoire gallois. Ne mesurant que
quelques millimètres, elles arrivent à la
clinique enfermées dans un pansement.
Celui-ci est alors appliqué sur la plaie pour
une durée maximum de soixante-douze
heures. Lorsqu’il est retiré, les résultats
peuvent être mesurés. « Ils sont
spectaculaires » assure Karine Ratte, qui a
pu en observer l’efficacité.
Le saviez-vous ?
La prise en charge nécessite une
hospitalisation. Deux patients ont été
traités depuis novembre 2010 au sein
de la Clinique Gériatrique.
En France, il est possible d’avoir recours
à la larvothérapie exclusivement sous
forme de «biobags». Il s’agit de sachets
stériles, en gaze synthétique très fine,
dans lesquels les larves vivent au milieu
de particules de mousse qui facilitent
leur croissance et aident à gérer
l’exsudat. Les larves restent à l’intérieur
du sachet durant toute la durée du
traitement.
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DOSSIER
C’est dans l’air...
Liste des intervenants
de l’activité d’éducation du syndrome métabolique
Médecins :
Dr Nguyen, diabétologue
Dr Tondeux, cardiologue
Dr Bastien, ophtalmologue
Dr Hidden, angéiologue
Dr Bennani, praticien hospitalier
IDE :
Florian Joly
Fabien Telle
Samuel Mucklisch
Aurélie Taisne
Isabelle Wacrenier
Sylvie Richard
Diététicienne :
Régine Ducoulombier
Psychologue :
Johanna Satuli
Ateliers physiques :
Benoît Leriche
Participent également :
Les assistantes sociales.
L’Équipe de Réhabilitation Respiratoire.
Des ateliers collectifs pour rendre le
patient acteur de sa santé : le cas du
syndrome métabolique
L’activité d’éducation thérapeutique du syndrome métabolique
propose
aux
patients, à travers une série
d’ateliers, de les transformer
en acteur de leur vie et de
leur santé.
Le syndrome métabolique ne
désigne pas une maladie
spécifique mais une constellation d’anomalies physiologiques ou de facteurs de
risque liés à un mauvais
métabolisme corporel.
Bien qu’il ne s’exprime par
aucun symptôme particulier,
il ne doit pas être considéré
comme anodin. Il augmente
en effet le risque de développer des pathologies sévères
comme le diabète de type 2,
les maladies cardiovasculaires
ou les accidents vasculaires
cérébraux. C’est la raison
pour laquelle la communauté
scientifique lui accorde une
attention toute particulière
depuis quelques années.
Deux acceptions du syndrome
métabolique existent : celle
de l’Organisation Mondiale de
la Santé (OMS) et celle du
National Cholesterol Education Program (NCEP).
La plus communément utilisée en France demeure celle
du NCEP. Elle définit la
présence de ce syndrome
chez un individu dès lors qu’il
présente la combinaison d’au
moins trois des facteurs
suivants :
•Obésité abdominale avec un
tour de taille supérieur à 85
cm chez la femme et supérieur à 102 cm chez l’homme.
•Pression artérielle supérieure ou égale à 130/85 mm
Hg.
•Glycémie à jeun supérieure à
1,10 g/l.
•Triglycérides supérieurs à
1,5 g/l.
•Cholestérol HDL inférieur à
0,40 g/l.
Facteurs de risque
Outre l’hérédité, la sédentarité et l’obésité favorisent le
développement
de
ces
anomalies physiologiques, qui
touchent en France près d’un
adulte sur cinq. Cette
prévalence, qui augmente
avec l’âge de la population,
menace de progresser du fait
de l’allongement de l’espérance de vie.
La prise en charge précoce de
ces facteurs de risque s’avère
donc essentielle pour agir sur
le syndrome métabolique.
Elle procède en majeure
partie d’une modification du
style de vie. L’augmentation
de l’activité physique (trente
minutes minimum par jour,
cinq fois par semaine), l’adoption d’une alimentation
équilibrée (riche en fruits,
légumes et fibres) et d’un
régime
hypocalorique
constituent la base de la prise
en charge.
Le syndrome métabolique au
Centre Hospitalier
« Les contraintes diététiques
ou d’hygiène de vie se
C’est pour les sensibiliser aux
conséquences des facteurs de risque
et pour les aider à développer les
compétences utiles à la gestion de
leur quotidien qu’a été mise en place
l’activité d’éducation thérapeutique
du syndrome métabolique. Elle
accueille, pour des sessions d’une
semaine par mois, des groupes de
patients (six au maximum) au sein de
l’unité de Médecine Polyvalente.
Implication du patient
Leur prise en charge, qui nécessite
une hospitalisation, permet tout
d’abord d’effectuer un bilan afin de
dépister d’éventuelles complications.
Échographie cardiaque, consultations
diététique, diabétologique et rétinographique figurent parmi les examens.
Mais elle agit surtout dans le but de
transformer le patient en acteur de sa
vie et de sa santé, à travers l’organisation d’ateliers éducatifs collectifs et
d’entretiens individuels. Centrés sur
la reconnaissance des facteurs de
risque, la diététique et l’activité
physique, ceux-ci sont orchestrés par
une équipe pluridisciplinaire, formée
à l’éducation thérapeutique.
Les patients sont directement
impliqués, ils sont amenés à
dialoguer avec les soignants mais
aussi entre eux afin de partager leurs
expériences.
A l’issue de cette semaine d’hospitalisation, un bilan est effectué au cours
d’un entretien individuel avec un(e)
infirmier(e). Puis une consultation de
suivi est proposée sous un délai de
trois à six mois, afin de mesurer les
progrès effectués par le patient dans
l’autonomisation de sa prise en
charge.
Le point sur le cholestérol
Le cholestérol est un composant indispensable de notre corps. Il
constitue la membrane de nos
cellules, est impliqué dans la
fabrication des hormones sexuelles,
de la cortisone, de la DHEA et sert
aussi à la fabrication de la bile.
Le cholestérol proprement dit n’est
pas nocif. C’est son excès qui
s’avère dangereux.
Explications:
Il n’existe qu’un seul cholestérol!
Pour comprendre ce qu’on appelle
le «bon» et le «mauvais» cholestérol, il faut comprendre comment
celui-ci se déplace dans notre organisme.
Il est véhiculé à l’intérieur de transporteurs que l’on peut assimiler à
des camions de deux types : les LDL
et les HDL.
 Les LDL se chargent en cholestérol au niveau du foie. Ils circulent
dans le sang et distribuent le
cholestérol aux organes. Lorsqu’ils
sont présents en trop grande
quantité, ils s’accumulent dans la
paroi des artères, formant des
plaques qui peuvent gêner la circulation du sang.
 Les HDL sont des «camions
éboueurs». Leur fonction est de
récupérer le cholestérol en excès au
niveau des artères puis de le ramener au niveau du foie pour qu’il soit
éliminé ou recyclé.
Ainsi le cholestérol transporté par
les LDL est appelé «mauvais cholestérol». A l’inverse, le cholestérol
transporté par les HDL est appelé
«bon cholestérol».
REGARDS - 04/11
Les différents ateliers
Au cours de leur semaine d’hospitalisation, les patients seront amenés à
suivre des ateliers éducatifs, encadrés
par deux infirmier(e)s sur les thèmes:
Diététique : Les huiles à utiliser,
celles à proscrire. La nécessité de
varier l’alimentation, de l’enrichir en
fruits, légumes et fibres ; de l’appauvrir en sel etc. Autant de conseils qui
leur seront dispensés, battant bien
souvent en brèche nombre d’idées
reçues. A l’issue de cet atelier, les patients sont invités à mettre en
application
les
connaissances
acquises à travers la préparation d’un
repas.
Activité physique : Les patients
suivent chaque jour un atelier durant
lequel ils sont amenés à pratiquer
une activité physique (balnéothérapie, gymnastique etc.). L’objectif est
de leur faire comprendre la nécessité
de celle-ci pour faire diminuer les
différents taux sanguins et les facteurs de risque. Le professeur d’APA
leur présente les gestes du quotidien
qui permettent d’améliorer sa qualité
de vie (préférer les escaliers à
l’ascensceur etc.).
Facteurs de risque : À travers cet
atelier, le patient doit prendre
conscience des pratiques qui
l’exposent à l’aggravation des
anomalies
physiologiques
du
syndrome métabolique et les risques
alors encourus (maladies cardiovasculaires,
accidents
vasculaires
cérébraux, diabète de type 2).
Le diabète : Des vidéos, suivies d’un
débat animé par les soignants,
permettent de présenter le mode de
fonctionnement du diabète, son
évolution, mais aussi la manière de
bien le contrôler afin d’éviter ou de
retarder les complications (rétinopathie, néphropathie, maladies cardiovasculaires, neuropathie).
5
surajoutent les unes aux autres à tel
point que les patients présentant un
syndrome métabolique n’arrivent
plus à se repérer » indique le Dr Loan
Nguyen, diabétologue au pôle de
Médecine Polyvalente de l’hôpital
Léon Schwartzenberg.
La multiplication des injonctions tend
à les égarer : pour équilibrer leur
diabète, il leur faut éviter le sucre;
pour le poids, ce sont les matières
grasses ; pour la tension, le sel… « Les
patients désespèrent de savoir ce
qu’ils peuvent réellement manger »
relate le Dr Nguyen.
DOSSIER
C’est dans l’air...
REGARDS - 04/11
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DECOUVERTE
Du nouveau...
L’EMG en bref
Missions
Elle intervient suite à une
demande des services non
gériatriques.
Elle dispense une évaluation
gérontologique médico-pscyhosociale et un avis gériatrique à
visée
diagnostique
et/ou
thérapeutique.
Elle aide également à l’orientation du patient gériatrique au
sien de la filière (SSR gériatriques, court séjour gériatrique,
etc.)
Composition
L’EMG est une équipe pluridisciplinaire comprenant :
 Un médecin référent :
Dr Rachèle Ciupa. Elle valide les
demandes d’intervention, participe à l’évaluation gériatrique,
coordonne les soins autour du
patient, conseille, informe et
propose.
 Trois infirmières :
Martine
Leclercq,
Liliane
Marchand et Dany Rivat. Elles
participent à l’évaluation,
coordonnent les soins, conseillent les équipes soignantes,
diffusent les bonnes pratiques
gériatriques.
 Deux secrétaires médicales :
Sophie Carrez, Christine Plichon.
Elles assurent la permanence
téléphonique, la gestion des
demandes.
Cadre de santé : Karine Ratte.
Coordinateur de Pôle : Denis
Lefebvre
L’EMG intervient en 24 heures auprès
de la personne âgée
Parmi les mesures phares du
plan Solidarité – Grand âge figure la création des Équipes
mobiles de gériatrie (EMG).
Celle du Centre-Hospitalier
est opérationnelle depuis le
mois d’octobre 2010.
La France vieillit. En 2001,
l’INSEE recensait 4,6 millions
de personnes de 75 ans et
plus, représentant 7,7% de la
population. Une part qui ne
devrait cesser de croître pour
atteindre les 18% en 2050.
Ces personnes âgées, caractérisées par leur fragilité et leur
polypathologie, demeurent
majoritairement hospitalisées
dans des services non gériatriques. C’est pour assurer
leur prise en charge
spécifique que les EMG ont
été mises en place dans le
cadre du plan Solidarité
Grand Âge.
infirmière en réponse à une
demande formulée par un
service non dédié à l’accueil
des personnes âgées fragiles
polypathologiques.
« Nous avons pour mission de
dispenser une évaluation
gérontologique
médicopsycho-sociale et un avis
gériatrique à visée diagnostique » précise le Dr Rachèle
Ciupa, médecin référent de
l’EMG. Et celle-ci d’ajouter :
« Nous n’intervenons auprès
d’un patient qu’à la demande
du médecin du service, nous
n’avons pas vocation à nous
substituer aux professionnels
en charge du patient ».
Dénutrition,troubles cognitifs
et comportementaux, perte
d’autonomie, chutes à répétition, plaies chroniques, soins
palliatifs : autant de situations
qui justifient le recours à
l’EMG.
Missions
Celle du Centre Hospitalier du
Quesnoy est opérationnelle
depuis octobre 2010. Elle
propose l’intervention d’un
médecin gériatre et d’une
Modalités d’intervention
Pour solliciter l’avis de
l’équipe mobile il suffit de
remplir, via le Dossier Patient
Informatisé, une demande de
consultation, de l’imprimer
puis de la faxer au secrétariat
de l’EMG.
L’intervention, qui se déroule
en binôme dans un délai de
24 heures, consiste en une
évaluation gériatrique standardisée. Elle donne lieu à un
compte-rendu adressé au
médecin demandeur, dans
lequel figurent les conseils et
recommandations de l’Équipe
Mobile.
En outre souligne le Dr Ciupa,
« nous agissons également en
vue de la formation du
personnel soignant et de la
diffusion des bonnes pratiques
gériatriques ».
Le saviez-vous?
Depuis
sa
création,
l’Équipe Mobile de gériatrie est intervenue plus
d’une cinquantaine de
fois, principalement pour
des patients présentant
des troubles du comportement.
L’EMG est implantée au
rez-de-chaussée de la Clinique Gériatrique.
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REGARDS - 04/11
PORTRAITS
Rencontres...
L’Arbre de Noël a
séduit les enfants
Depuis des années, l’Arbre de Noël
constitue un moment privilégié de la vie
du Centre Hospitalier du Quesnoy. Cette
année encore, l’événement a fait salle
comble. Retour sur un après-midi de fête.
Il est 14h30 ce mercredi 8 décembre 2010.
Les premiers spectateurs arrivent au
Théâtre des Trois Chênes. Des enfants
accompagnés de leurs parents, personnels
du Centre Hospitalier du Quesnoy et de
Caudry ainsi que des établissements rattachés (Solesmes et Landrecies). Les membres du comité de l’Arbre de Noël les
accueillent chaleureusement. Nadine
Beauvois, Murielle Guernez, Carole Petit,
Martine Leclercq et Adeline Hamaïde le
composent.
Dès le matin, elles s’activaient déjà à la
préparation de l’événement, de ce
« moment fort de la vie du Centre Hospitalier » selon Mme Petit.
Rien n’a été laissé au hasard : préparation
du buffet, mise en place de la montagne
de cadeaux (400 en 2010), derniers
briefings avec les artistes. Tout est prêt. La
fête de l’Arbre de Noël peut commencer.
Elle s’ouvre par deux discours, ceux de
M Dusautoir, Directeur et de M. Raoult,
Sénateur-Maire. Puis le rideau se lève.
Entrent en scène chiens savants, clowns,
jongleurs et magiciens. Des personnages
de cirque qui déambulent sous l’œil
amusé des enfants.
Un spectacle d’une heure et demie conclu
par l’arrivée, tant attendue, du Père Noël
et le dévoilement de l’amoncellement de
cadeaux. Munis de leurs tickets, les jeunes
se ruent sur scène pour obtenir leurs
présents et leurs sachets de friandises.
Une distribution orchestrée par les membres du comité. Celle-ci terminée, parents
et enfants se retrouvent autour d’un goûter dans le hall du Théâtre pour y partager
un « moment de convivialité et de sociabilité» précise Mme Hamaïde.
L’Arbre de Noël relève d’une tradition qui
perdure depuis des années. Il est le fruit
de l’investissement des membres de son
comité qui partagent une même volonté,
celle « de s’investir collectivement afin
d’assurer le bon déroulement de la fête »
affirment les intéressées, qui ne ressentent jamais tant de satisfaction qu’ en
« constatant le bonheur des enfants à
l’issue de l’après-midi » ajoutent-elles.
En amont
Les préparatifs de l’événement débutent
dès le mois de mai par une réunion afin de
déterminer le contenu du spectacle. Une
étape qui suscite de nombreux débats
puisque « les animations proposées
doivent satisfaire les plus jeunes enfants
comme les plus âgés » confie Mme Beauvois.
Au mois de septembre, les membres du
comité distribuent les chèques dans les
différentes unités. Leur montant s'élevait
à 35 euros en 2010. Les parents les
utilisent dans les commerces partenaires
(Furet du Nord, Intersport, Joué Club) afin
de choisir les cadeaux de leur progéniture.
Les enseignes les livrent ensuite au Centre
Hospitalier où ils sont réceptionnés,
stockés et étiquetés par les membres du
comité. Avant d’être redistribués lors de
l’Arbre de Noël, avec l’aide des services
techniques qui, par leur investissement et
le déploiement d’une logistique finement
menée, contribuent au bon déroulement
de la fête.
Le saviez-vous ?
L'Arbre de Noël est destiné aux enfants
âgés de moins de 14 ans dont les
parents sont en activité et comptent un
an de service.
Ils étaient 408 en 2010 (287 au
Quesnoy, 77 à la Résidence Léon Bajart
de Caudry, 21 à la Résidence Soleil
d'Automne de Solesmes et 23 à la
Résidence du Pays de Mormal de
Landrecies).
Le montant du chèque de 35 euros est
financé à hauteur de 20 euros par le
Centre Hospitalier et de 15 euros par le
CGOS
Le comité prévoit de diffuser une
enquête de satisfaction afin de mieux
cerner les attentes des parents et des
enfants, notamment en matière de
choix du spectacle.
En outre, il recherche de nouveaux
membres sur le site de l’Hôpital Léon
Schwartzenberg. Il suffit de s'adresser à
Nadine Beauvois, à l'accueil du centre
« Les Chênes ».
REGARDS - 04/11
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PELE-MELE
Mouvements
du personnel
Arrivées :
Laurent BAUDOUX (Infirmier
diplômé d’Etat),
Julie Briatte (Infirmière diplômée d’Etat),
Lucie CARON (Psychologue),
Catherine CAPPELLO (Préparatrice en pharmacie),
Xavier CLABAUX (Aide Soignant),
Pascale COLEAUX (Pneumologue),
Elodie DEFRANSURE (Infirmière
diplômée d’Etat),
Julien DENORME (Éducateur
Médico Sportif),
Eliane DUEE (Infirmière diplômée d’Etat),
Isabelle FILARETO (Aide Médico-psychologique),
Philippe LIMMELETTE (Masseur
Kinésithérapeute),
Elise POULEUR (Manip Radio),
Louis TESSA (Faisant Fonction
d’Interne)
Départs :
Olivier CRETEL,
Magali DUJARDIN,
Agnès LEBRUN
Bonne retraite à :
Edith ARFEUILLE,
Claude BERTUIT,
Anne DEMURIEZ,
Jean-Francis FEDERBE,
Marie-Françoise MALAQUIN
Magazine...
Disparition : Dr MBELEPE
Son décès a touché tous ceux qui l'ont cotoyé.
Grand médecin et homme chaleureux, il a été,
avec ses collègues Jean-Paul ROUX et Lassaad
FAKHFAKH, un acteur important du démarrage et
du développement de l'unité de réhabilitation
respiratoire. Ses très nombreux confrères, tout le
personnel de l'unité et moi-même sommes allés lui
rendre un dernier hommage au cimetière de l'Est
à Lille où il a été enterré.
Guy DUSAUTOIR
Le conseil de la pharmacie sur
le diabète :
 Les trois principaux facteurs de risque du
diabète sont : le surpoids, la sédentarité et
l’hérédité.
Que faire pour éviter le diabète ? Faites
reculer cette maladie en chaussant vos
baskets, en surveillant votre alimentation
et en limitant le stress.
 C’est une maladie longtemps silencieuse
mais non douloureuse.
Elle réduit votre espérance de vie mais
aujourd'hui de nombreux moyens existent
pour contrer cette maladie. N'hésitez pas
à consulter votre médecin.
Développement durable : où
en sommes-nous?
Depuis juin 2010 le nouveau groupe « développement durable » est à l’œuvre. Il est
dans la phase d’élaboration de sa politique.
A cette fin, des formations et sensibilisations
ont dans un premier temps été organisées
en juillet/août et novembre 2010. Chaque
membre a ensuite été invité à proposer des
actions à mettre en place.
Les informations du CGOS
 Nouvelle procédure :
Les dossiers CGOS 2011 doivent être
envoyés à Palaiseau.
Toutes les autres demandes doivent être
transmises au CGOS via le correspondant.
 Prestation études:
Date limite de réception des dossiers : le
30 avril 2011.
 Activités chèques :
Chèques lire/disque, chèques vacances :
les formulaires 2011 sont disponibles.
A l’issue de ce travail préliminaire, un
premier projet de politique a été rédigé. Les
sous-groupes de travail vont à présent le
finaliser, par thématique. Il sera ensuite
soumis à validation des instances.
Les plans d’actions proposés pourront ainsi
être mis en œuvre. Parallèlement des
actions ont d’ores et déjà été réalisées. Il
s’agit en particulier de la semaine du
développement durable qui s’est tenue du
1er au 7 avril 2011.
Journal d’information des personnels du CH du Quesnoy-Caudry et des EHPAD de Solesmes et de Landrecies n°12 - Avril/Juillet 2011 - 700 exemplaires
Directeur de publication : Guy DUSAUTOIR - Rédacteur en chef : Geoffrey PAMART - Comité de rédaction :
Christelle CAUCHIES, Joachim DELPLANCQ, Delphine DE VREESE, Martine FREHAUT, Daisy GOURGOUILLON,
Angélique HALLE, Françoise LERICHE, Evelyne MAGNIN, Fabien PETIT, Karine RATTE, Valérie RICHET
Mise en page et photos : Geoffrey PAMART
Impression : Imprimerie Gantier
Dépôt légal : A parution
CH Le Quesnoy. 90 rue du 8 mai 1945, 59530 Le Quesnoy - 03.27.14.86.30
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