Lettre 1328_Mise en page 1 01/06/11 12:04 Page2 LaLettreduCidefe No1328 3 JUIN 2011 G BLOC-NOTES FORMATIONS CIDEFE SOCIAL Économie sociale et solidaire et développement des territoires Mercredi 8 juin CIDEFE national Montreuil Avec : Jean-Paul Pla, conseiller municipal de Toulouse (31), universitaire ; Jean-Philippe Milesy, délégué général de Rencontres sociales ; Sophie Sprirzglas, architecte du cabinet Methodus. SOCIAL Laïcité et violences faites aux jeunes Jeudi 9 juin CIDEFE national Montreuil Avec : Patrice Leclerc, conseiller municipal de Gennevilliers (92), conseiller général des Hauts-de-Seine ; Jacqueline Costa-Lascoux, sociologue, directrice de recherches au CNRS (intégration, discrimination, laïcité, citoyenneté). ÉDITORIAL L’intercommunalité de projet contre l’intercommunalité de la RGPP Gérard Le Cam, sénateur et président de l’ADECR des Côtes-d’Armor, a adressé un courrier aux maires et présidents d’EPCI de son département pour leur faire part de son désaccord face aux logiques qui guident l’élaboration des SDCI. Son appel traduit les craintes que nourrissent de nombreux élus en France. E n tant qu’élus et membres de l’Association départementale des élus communistes et républicains (ADECR) des Côtes-d’Armor, réunis le 14 mai 2011, nous avons souhaité faire part de notre position eu égard à la mise en œuvre du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI). Après avoir rappelé notre ferme opposition à la réforme territoriale adoptée de justesse au Parlement le 16 décembre 2010, nous considérons que cette loi vise à : G appliquer la rigueur de la révision générale des politiques publiques (RGPP) aux collectivités locales, réduire le nombre de collectivités, éloigner le concitoyen des lieux de décision et porter atteinte à la démocratie de proximité ; G concentrer les populations et les moyens vers les métropoles et les pôles métropolitains, au détriment de la ruralité ; G porter un coup fatal aux services publics au profit du secteur privé ; G amplifier le bipartisme politique et réduire la parité ; G réduire de façon conséquente le nombre de personnels territoriaux ; G affaiblir l’autonomie financière des départements et des régions ; G créer un nouvel élu, professionnel, bicéphale et multicarte : le conseiller territorial, dans une circonscription artificielle. Nous, élus de l’ADECR, exprimons par ailleurs notre conception de la vie démocratique des territoires. Nous sommes favorables : G à une intercommunalité où les regroupements sont basés sur le volontariat, le projet collectif de coopération et les solidarités ; G au rapprochement des citoyens, des pouvoirs locaux par la démocratie de proximité ; G au développement du rôle et des moyens financiers des communes et des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) ; G à l’application d’une réelle péréquation nationale des dotations financières de l’État vers les collectivités locales (DETR…); G au maintien et au développement des services publics de qualité et de proximité ; G au renouvellement des emplois dans l’enseignement, la santé, la sécurité, les collectivités, la petite enfance… Nous allons à nouveau sensibiliser les élus locaux des Côtes-d’Armor, les personnels territoriaux, les services publics, le monde économique et la population. Lettre 1328_Mise en page 1 01/06/11 12:04 Page1 ACTUALITÉS ÉLECTIONS Démission d’un conseiller général pour des raisons personnelles U n conseiller général peut-il démissionner pour des raisons personnelles ? Dans sa rédaction antérieure à la loi du 16 décembre 2010, l’article L. 221 du Code électoral prévoyait le remplacement du conseiller général démissionnaire pour des causes limitativement énumérées « en application des articles L. 46-1, L. 46-2, L.O. 151 ou L.O. 151-1 » du Code électoral. L’article 4 de la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales a modifié l’article L. 221 du Code électoral. Il a introduit la possibilité pour le conseiller général élu qui démissionne « pour tout autre motif », par exemple pour des raisons personnelles, d’être remplacé par « la personne élue en même temps que lui à cet effet ». Cette disposition s’applique, dès l’intervention de la loi, aux mandats en cours. Les conseillers généraux dont le mandat a été renouvelé à l’occasion des élections cantonales des 20 et 27 mars 2011 peuvent par conséquent bénéficier de ces dispositions dès leur élection. Question écrite de Marcel Rainaud, n° 16947, réponse publiée au JO du Sénat du 19 mai 2011. COMMANDE PUBLIQUE Modalité de conclusion orale d’un marché U n marché compris entre 4 000 et 20 000 euros hors taxes (HT) peut-il être conclu oralement mais notifié par écrit pour être exécuté au plan financier par le comptable public ? L’article 11 du Code des marchés publics impose une forme écrite pour les marchés et accords-cadres d’un montant égal ou supérieur à 20 000 euros HT. En dessous de ce seuil, les marchés ou accords-cadres peuvent être conclus oralement. Le cinquième alinéa de l’article 28 du Code des marchés publics fixe à 4 000 euros HT le seuil à partir duquel un marché public doit, sauf circonstances le justifiant, faire l’objet de mesures de publicité et de mise en concurrence. L’article 81 du Code des marchés publics fixe à 20 000 euros HT le seuil à partir duquel les marchés ou accords-cadres doivent être notifiés avant tout commencement d’exécution. En conséquence, un marché public compris entre 4 000 et 20 000 euros HT doit faire l’objet de mesures de publicité et de mise en concurrence. Il peut être conclu oralement et n’est pas soumis à une obligation de notification avant commencement d’exécution. JOURNAL OFFICIEL Le seuil de 4 000 euros HT correspond au seuil à partir duquel des mesures de publicité et de mise en concurrence sont exigées, tandis que le seuil de 20 000 euros HT est relatif à la forme du marché et à sa notification. Il ne saurait être exigé, en effet, de notifier un marché conclu oralement. Question écrite de Pascal Terrasse, n° 100134, réponse publiée au JO de l’Assemblée nationale du 17 mai 2011. DOMAINE PUBLIC Autorisation d’occupation : pas de mise en concurrence préalable obligatoire L es autorisations d’occupation du domaine public doivent-elles être mises en concurrence avant d’être attribuées ? Comme l’a affirmé le Conseil d’État dans son arrêt du 3 décembre 2010, « aucune disposition législative ou réglementaire ni aucun principe n’imposent à une personne publique d’organiser une procédure de publicité préalable à la délivrance d’une autorisation ou à la passation d’un contrat d’occupation d’une dépendance du domaine public, ayant dans l’un ou l’autre cas pour seul objet l’occupation d’une telle dépendance […] même lorsque l’occupant de la dépendance domaniale est un opérateur sur un marché concurrentiel ». En l’espèce, la ville de Paris avait signé avec l’association Paris JeanBouin une convention d’occupation du stade municipal Jean Bouin, pour une durée de vingt ans. La société Paris tennis qui souhaitait se porter candidate à l’attribution de cette convention a formé un recours contre la décision de la ville, estimant qu’elle avait enfreint les règles de passation de la commande publique. Elle soutenait que la convention devait être qualifiée de délégation de service public et donc respecter une mise en concurrence préalable avant d’être attribuée. Le Conseil d’État a rejeté cette requête et n’a pas retenu la qualification de délégation de service public. Il a affirmé dans un second temps qu’il n’existait pas de principe général imposant à une personne publique qui attribue une autorisation d’occupation de son domaine public de mettre en œuvre une procédure préalable de publicité et de mise en concurrence. Toutefois, la haute juridiction a indiqué que la personne publique gestionnaire gardait la faculté de mettre en œuvre une procédure de publicité. Par ailleurs, dans le cas où la convention serait requalifiée en délégation de service public, la procédure relative à la passation de ce type de contrat prime. Elle doit donc, dans ce cas, être mise en concurrence. Question écrite de Jean-Louis Masson, n° 15978, réponse publiée au JO du Sénat du 25 mai 2011. n Décret du 17 mai 2011 portant convocation des collèges électoraux pour l’élection des sénateurs ; publié au JO du 18 mai. Les collèges électoraux pour l’élection des sénateurs sont convoqués le dimanche 25 septembre 2011. Les candidatures seront reçues en préfecture à partir du lundi 5 septembre 2011 et jusqu’au vendredi 16 septembre 2011. n Décret n° 2011-541 du 17 mai 2011 modifiant certaines dispositions relatives au recrutement et aux positions des fonctionnaires territoriaux ; publié au JO du 17 mai. Ce décret précise certaines dispositions de la loi dite de mobilité du 3 août 2009. Il revient sur les conditions de détachement des fonctionnaires. L’interdiction de détachement au sein d’une même collectivité est notamment supprimée. Le texte revient sur la mise à disponibilité d’office ainsi que sur l’intégration directe. n Décret n° 2011-515 du 10 mai 2011 relatif au calcul des modalités de remboursement des frais de fonctionnement des services mis à disposition dans le cadre de l’article L. 5211-4-1 du CGCT ; publié au JO du 12 mai 2011. La loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales a précisé le cadre dans lequel peut se faire la mise à disposition de services entre communes et EPCI. Le décret fixe les modalités de calcul pour le remboursement des frais de fonctionnement des services mis à disposition dans le cadre de l’article L. 5211-4-1 du CGCT. Celui-ci s’effectue désormais sur la base d’un coût unitaire de fonctionnement multiplié par le nombre d’unités de fonctionnement. Lettre 1328_Mise en page 1 01/06/11 12:04 Page3 ACTUALITÉS CONSTITUTION Propositions pour une VIe République À l’occasion d’une proposition de loi visant à réformer l’article 7 de la Constitution, le député de Seine-Saint-Denis Jean-Pierre Brad a rappelé les mesures avancées par son groupe en matière de réforme constitutionnelle. En 2006, les députés communistes et républicains ont déposé une proposition de loi constitutionnelle tendant à renforcer l’expression démocratique et citoyenne du peuple français. Ils y préconisent une VIe République. Celle-ci « devrait s’inscrire dans la continuité d’une tradition démocratique née en 1789, mais elle devrait être en même temps la première République d’un nouvel âge démocratique […] », explique le député. Dans ce cadre, la souveraineté populaire sera renforcée « par un rapprochement significatif des élu(e)s et de la population qu’ils représentent. La parité sera généralisée et rendue obligatoire dans tous les scrutins. La proportionnelle sera généralisée à toutes les élections. La durée des mandats sera réduite et leur cumul strictement limité. La citoyenneté de résidence sera établie. Des comités ou des conseils locaux veilleront à l’information, à l’exercice de la participation citoyenne et au contrôle de l’activité des élus. La logique des institutions sera celle de la prépondérance du législatif sur l’exécutif. Les pratiques qui rabaissent la représentation nationale telles que le vote bloqué ou le recours à l’article 49-3 seront abandonnées. Le rôle de l’Assemblée nationale sera revalorisé. Le Sénat ne sera plus une seconde chambre, mais assurera le lien entre l’initiative citoyenne et la représentation parlementaire. La responsabilité de l’exécutif incombera d’abord au Premier ministre et à son gouvernement. Le rôle du président de la République sera réduit. Il faudra aller vers son élection pour cinq ans au suffrage universel indirect. » COMMANDE PUBLIQUE Le régime des SPL et SPLA décrypté L e ministère de l’Intérieur a publié une circulaire sur le régime juridique des sociétés publiques locales (SPL) et des sociétés publiques locales d’aménagement (SPLA). Ces instruments sont régis par l’article L. 327-1 du Code de l’urbanisme (SPLA) et l’article L. 1531-1 du Code général des collectivités territoriales (CGCT) (SPL). Les SPLA ont été créées par la loi du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement. Les SPL, de leur côté, ont été mises en place par la loi du 28 mai 2010 ; elles ont un champ de compétence plus large que celui des SPLA. « Selon l’esprit de la loi, les SPL et les SPLA sont de nouveaux outils mis à la disposition des collectivités territoriales leur permettant de recourir à une société commerciale sans publicité ni mise en concurrence préalables, dès lors que STATUT DE L’ÉLU Indemnité et augmentation de la population U n conseil municipal peut-il prendre une délibération visant à revaloriser les indemnités des élus en cas d’augmentation de la population de la collectivité ? Les indemnités de fonction des élus municipaux sont fixées par délibération du conseil municipal selon la strate de population de la commune. Jusqu’à l’intervention du décret du 8 juillet 2010 portant modifications du CGCT, toute évolution de population constatée par un recensement était appliquée immédiatement au régime indemnitaire des élus. Il appartenait au conseil municipal de prendre une nouvelle délibération fixant les indemnités de fonction des élus en fonction de la nouvelle strate de population de la commune. Afin de stabiliser les effets du recensement annuel de la population et de figer, pour la durée du mandat, les droits dont bénéficient les élus dans l’exercice de leurs fonctions, le décret du 8 juillet 2010 prévoit que la population de référence, pour toute la durée du mandat, est celle qui a été authentifiée avant le renouvellement intégral du conseil municipal. L’article 4 ÉLECTIONS L certaines conditions sont remplies. Ainsi, elles ont vocation à intervenir pour le compte de leurs actionnaires dans le cadre de prestations intégrées (quasi-régie ou “in house”). » La circulaire détaille dans une première partie le régime juridique de ces deux types de sociétés publiques. La seconde partie expose les projets ayant vocation à être mis en place. La création de la SPL « Eau du Ponant » par l’EPCI Brest Métropole Océane (BMO) témoigne de l’utilisation de ces outils en matière de gestion des services publics locaux. La société publique s’est substituée à la délégation de service public consenti à Veolia dans le domaine de l’eau. Circulaire du ministère de l’Intérieur du 29 avril 2011, n° COT/B/11/08052/C de ce texte introduit une clause conservatoire qui permet au conseil municipal de maintenir, de façon dérogatoire jusqu’au prochain renouvellement, les règles relatives aux conditions d’exercice des mandats qu’il a fixées préalablement à l’intervention de ce décret. Aussi, une commune qui, à l’issue de la publication des chiffres de la population 2009 ou 2010, a vu sa population augmenter, a dû en tirer les conséquences en prenant une délibération qui indexe les indemnités de fonction des élus à la nouvelle strate de population de la commune. En application de la clause conservatoire du décret du 8 juillet 2010, cette commune peut, par délibération, décider de maintenir sa population de référence au niveau de 2009 ou de 2010. En l’absence d’une telle délibération, la population de référence pour déterminer les indemnités de fonction des élus est, conformément aux dispositions du décret du 8 juillet 2010, celle qui a été authentifiée avant le renouvellement général du conseil. Question écrite de Dominique de Legge, n° 16986, réponse publiée au JO du Sénat du 12 mai 2011. Calendrier électoral des douze prochains mois e Conseil des ministres du 11 mai dernier a arrêté la date des trois prochaines échéances électorales : les élections sénatoriales en 2011, l’élection présidentielle et les élections législatives en 2012. La date du 25 septembre 2011 a été retenue pour l’organisation des prochaines sénatoriales. S’agissant de l’élection présidentielle, le premier tour se tiendra le 22 avril 2012 et le second tour le 6 mai. La période de parrainage débutera le lendemain de la publication du décret convoquant les électeurs, qui interviendra au plus tard en février 2012. Les élections législatives se dérouleront les 10 et 17 juin 2012. Lors de ce scrutin, 11 nouveaux députés seront désignés par les Français établis hors de France. Les trois lois du paquet électoral adoptées en avril par le Parlement, s’appliqueront à ces scrutins. Ces textes fixent notamment de nouvelles règles du jeu en matière de compte de campagne, propagande électorale, conditions d’éligibilité, financement des campagnes ou encore déclaration de patrimoine des candidats (voir la Lettre du CIDEFE 1321 du 15 avril 2011). Lettre 1328_Mise en page 1 01/06/11 12:04 Page4 L’organisation d’un festival de musique requalifiée en marché public CULTURE D ans un arrêt du 23 mai 2011, « Commune de Six-Fours-les-Plages », le Conseil d’État a requalifié en marché public la convention conclue entre la commune et la société Adam Concert pour l’organisation d’un festival de musique. La commune du Var a, depuis 1996, mis en place un festival de musique sur son territoire. En 2007, elle décide de passer une convention avec la société Adam Concert pour lui confier la poursuite de l’organisation de cet événement local. Dans ce cadre, elle accorde une subvention de 495 000 euros à la société. La collectivité n’a cependant procédé à aucune mesure de publicité ni de mise en concurrence pour attribuer cette somme. La délibération municipale est attaquée sur ces motifs devant le juge administratif. La commune pouvait-elle externaliser ce festival en s’exonérant des règles relatives à la commande publique ? La cour d’appel de Marseille saisie de l’affaire a répondu par la négative. Selon elle, l’organisation du festival peut être qualifiée de service public. La commune aurait donc dû respecter les règles relatives à la passation des délégations de service public pour attribuer l’activité à la société. Le Conseil d’État a lui aussi invalidé la convention, mais sur un autre fondement que celui de la cour d’appel. Selon lui, l’activité culturelle ne peut pas être qualifiée de service public. En effet, l’absence de contrôle exercé par la commune sur l’organisation du service mais aussi sur ses tarifs, ne permet pas au festival d’être érigé en service public. Dans un arrêt d’assemblée du 22 février 2007, FINANCES L « Association du personnel relevant des établissements pour inadaptés » (APREI), le Conseil d’État a détaillé le faisceau d’indices à l’appui duquel un service public peut être qualifié. Ainsi, la mission d’intérêt général, les conditions de création de l’activité, son organisation, les obligations imposées au délégataire mais aussi le contrôle qu’exerce la personne publique sont autant d’indicateurs permettant de révéler l’existence d’un service public. En l’espèce, le festival n’étant pas un service public, la convention passée ne relevait pas des règles relatives aux délégations de service public. Le Conseil d’État a toutefois annulé la délibération. Selon la haute assemblée, la transaction doit être requalifiée en marché public. L’article 1 du Code des marchés publics les définit comme des contrats conclus à titre onéreux entre un pouvoir adjudicateur et des opérateurs publics ou privés pour répondre à leurs besoins en matière de travaux de fournitures ou de service. En l’espèce, la commune a confié à un prestataire privé des prestations « d’exploitation de billetterie et de promotion du festival ». Ces activités ont été qualifiées par le juge de marché de service. Le prix de ce contrat était assuré par les recettes du festival et la subvention municipale. La commune aurait donc dû mettre en place une procédure de publicité et de mise en concurrence pour attribuer cette prestation, conformément aux dispositions du Code des marchés publics. Décision du Conseil d’État du 23 mai 2011, « Commune de Six-Fours-les-Plages », requête n° 342520. Coordination ordonnateur et comptable publique a Direction générale des finances publiques (DGFiP) a publié, le 11 mai 2011, un arrêté relatif à la fixation des modalités de justification des dépenses des collectivités territoriales. Une fiche explicative accompagne le texte réglementaire. L’arrêté a été préparé en concertation avec les associations nationales représentatives des ordonnateurs locaux (AMF, ADF, ARF…). Il a pour but de simplifier et fiabiliser les procédures d’exécution des dépenses des collectivités locales, « en favorisant la coordination des contrôles de l’ordonnateur avec ceux du comptable grâce à l’approfondissement du contrôle interne. La simplification des procédures qui en résulte diminuera le coût de gestion pour l’ensemble des acteurs de la chaîne, et notamment pour les collectivités locales, explique l’arrêté. Le dispositif en cause ne conduit pas à suppri- mer tous les contrôles du comptable sous un seuil uniforme, mais à les réorienter en fonction des contrôles opérés par les services de l’ordonnateur lui-même, en amont de la chaîne de traitement des dépenses. » Le règlement général sur la comptabilité publique du 29 décembre 1962 définit les contrôles qui doivent être effectués par le comptable public, dont la vérification de pièces justificatives nécessaires au paiement des dépenses mandatées. Arrêté du 11 mai 2011 pris en application du préambule de l’annexe I du CGCT portant fixation des modalités de justification des dépenses des collectivités territoriales, de leurs établissements publics et des établissements publics de santé. AGENDA Missions à effectuer durant la période du lundi 6 juin au dimanche 12 juin 1 COMMÉMORATION : Journée nationale d’hommage aux « Morts pour la France » en Indochine. FÊTES LOCALES : Préparer les fêtes locales estivales. Fixer et signaler les itinéraires de déviation. S’assurer des mesures de sécurité prises pour l’installation des forains, le tir des feux d’artifice et la circulation dans les rues les plus fréquentées du fait de réjouissances. FINANCES : Préparer les délibérations relatives aux exonérations ou abattements portant sur les taxes directes locales à prendre avant le 1er octobre. POLICE : Faire le point sur les mesures de sécurité en vue de la saison estivale. Recenser l’ensemble des risques. SERVICE PUBLIC : S’assurer que les délégataires de service public ont bien remis chacun avant le 1er juin leur rapport annuel comportant les comptes et une analyse de la qualité du service. Mettre l’examen de ces rapports à l’ordre du jour de la prochaine réunion du conseil municipal (article L. 1441-3 du CGCT). 1/ Avec l’aide de Agenda-conseil des mairies 2011, éditions Berger-Levrault. AFFAIRE À SUIVRE… G 7 juin : séminaire de la Fondation Gabriel Péri, « Faire ses devoirs : famille, école, intervenants… qui fait quoi ? » à Pantin (93), 11, rue Étienne-Marcel. La lettre du Cidefe 10, rue Parmentier- 93189 Montreuil Cedex Tél.: 01 48 51 78 78 -Fax : 01 48 51 64 70 Hebdomadaire du Centre d’information, de documentation, d’études et de formation des élus, La Lettre du Cidefe est en vente sur abonnement 48 numéros par an : 130 euros TTC. Directeur de la publication : Yves Rémy. Rédaction : Elsa Dimicoli Maquette-PAO : Olivier Ducroq Commission paritaire No CPPAP 0213 G 82935 - ISSN 0994-6888. Impression : Grenier-Gentilly 94