SFD (ALFÉDIAM) Conclusion : Notre étude confirme que plusieurs plantes de la pharmacopée Cri possèdent le potentiel de réduire la production hépatique de glucose et appuie l’exploration clinique de leur utilité chez les autochtones de la Baie-James qui souffrent du diabète de type 2. P184 Le Patient diabétique sous Pompe à insuline P182 Intérêt de l’utilisation du BAPAD pour l’éducation R Leroy1, N Assad2, N Gervaise3, F Guillon-Metz4, MJ Haardt2, S Picard5, MF Poncet6 thérapeutique à l’activité physique chez les DT2… et chez leur médecin en ambulatoire et le diabétologue libéral : Enquête de pratique et de satisfaction auprès de 477 patients dans 7 centres français 1 Cabinet Médical, Diabétologie, Lille ; Cabinet Médical, Diabétologie, Paris ; Cabinet Médical, Diabétologie, Tours ; 4 Cabinet Médical, Diabétologie, Caen ; 5 Cabinet Médical, Diabétologie, Dijon ; 6 Cabinet Médical, Diabétologie, Albi. 2 3 M Duclos1, S Nado2, L Ouchchane3 1 Medecine du Sport et Explorations Fonctionnelles, Crnh, Clermont-Ferrand ; Service de Médecine du Sport et des Explorations Fonctionnelles, CHU G. Montpied, Clermont-Ferrand ; 3 Département de Mathématique et de Biostatistiques, CHU G. Montpied, Clermont-Ferrand. 2 Introduction : Malgré les recommandations d’activité physique (AP), la pratique d’une AP régulière reste faible chez les DT2. Les objectifs de cette étude sont de déterminer s’il existe des barrières à l’AP chez les DT2 ainsi qu’à la prescription d’AP chez leurs médecins et s’il existe une relation entre la prise en charge du médecin et le BAPAD de leurs patients DT2. Matériels et Méthodes : Les médecins généralistes de la région Auvergne ont été contactés et ceux ayant accepté de participer ont renseigné un questionnaire (attitude thérapeutique vis-à-vis du DT2 et pratique d’AP). Les médecins et leurs patients ont rempli le questionnaire BAPAD (« barrières à la pratique de l’activité physique chez les diabétiques » pour les DT2 et « barrières à la prescription d’activité physique chez les DT2 » pour les médecins) (Dubé et al. 2006). Résultats : 51 médecins généralistes ont participé et ont inclus 372 DT2 (~7 DT2 par médecin ; HbA1c = 7,25 ± 1,26 %). L’analyse du BAPAD montre qu’il existe peu de barrières à la pratique de l’AP chez les DT2 et à la prescription de l’AP chez leurs médecins (scores respectifs au BAPAD (note max = 7) : 2,96 ± 1,30 et 2,25 ± 0,73). Les 3 principales barrières sont identiques chez les DT2 et chez les médecins. Le BAPAD est significativement corrélé à l’HbA1c (r = 0,21, p < 10-3) suggérant que le score du BAPAD est lié à un marqueur de comorbidité. Les DT2 ayant un score BAPAD élevé ont un profil qui se détache du reste des DT2. Il existe une interaction significative entre les craintes des médecins et celles de leurs patients (r = 0,27p < 10-6 entre BAPAD médecins et DT2). Discussion : Les 3 principales barrières à l’AP chez les DT2 et à la prescription d’AP chez les médecins sont l’état de santé des DT2 en excluant le diabète, les conditions climatiques et un niveau de forme insuffisant. Ces barrières ne sont pas justifiées compte tenu des données scientifiques sur les effets de l’AP. Conclusion : Le questionnaire BAPAD est un bon outil de diagnostic éducatif. Il peut permettre d’isoler les patients à risques plus élevés de sédentarité (BAPAD = 4) et de les faire bénéficier en priorité d’un programme d’éducation thérapeutique. Il peut aussi servir de levier pour favoriser l’AP des DT2 en identifiant puis levant les freins à la prescription d’AP chez les médecins. P183 Diabète et stratégies de coping : étude transversale concernant 50 patients diabétiques H Zouari1, R Damak2, J Masmoudi2, L Mnif2, A Jaoua2, N Zouari1 1 Explorations Fonctionnelles et Endocrinologie Diabétologie, CHU H. Bourguiba, Sfax, Tunisie ; 2 Psychiatrie A, CHU H Chaker, Sfax, Tunisie. But : Le diabète sucré est une affection chronique pouvant être à l’origine de troubles émotionnels persistants, nécessitant un travail d’adaptation (coping). L’objectif de notre étude a été d’évaluer les différentes stratégies de coping chez une population de diabétique. Patients et Méthodes : Nous avons mené une étude transversale auprès de 50 diabétiques. Le recueil des informations s’est réalisé à l’aide de : Fiche de renseignement comportant des données sociodémographiques (âge, sexe, profession…) et des données concernant le diabète (ancienneté, hygiène de vie, équilibre du diabète, complications…). - Echelle d’évaluation des stratégies de coping : « Brief cope » Résultats : Notre population a été composée de 32 femmes et 18 hommes : sexe ratio = 1,7. •þL’âge moyen a été de 50,4 ans (ET = 15,230). •þL’ancienneté moyenne de diabète a été de 10,26 ans (ET = 9,295). •þUn style de coping centré sur le problème ou coping actif a été corrélé avec un diabète équilibré [69,6 % versus 30,4 % ; p = 0,044]. •þ< : balisearetirer>Un régime alimentaire équilibré a été retrouvé chez les diabétiques adoptant un style de coping centré sur la planification [76 % versus 24 % ; p = 0,01]. Conclusion : Il ressort de cette étude qu’un travail psychothérapeutique associé à une prise en charge pharmacologique et hygiéno-diététique est utile pour un meilleur équilibre du diabète et une meilleure qualité de vie. Ce travail psychothérapeutique suppose une approche cognitive favorisant un coping actif. A82 © 2010. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Introduction : Dans le but d’évaluer la qualité de prise en charge par pompe à insuline, 7 centres libéraux français ont interrogé leurs patients diabétiques. Patients et Méthodes : Un questionnaire anonyme a été rempli par 256 femmes et 221 hommes (60 % professionnellement actifs) en moyenne : âgés de 47 ans, diabétiques depuis 20 ans (71 % type1) et sous pompe depuis 4 ans. Résultats : Le diabétologue libéral s’est impliqué : dans la proposition d’introduction (79 %), la présentation (48 %), le choix (43 %) de la pompe. Il a choisi une mise en place courte : < 3jours pour 46 % et 3 à 7 pour 39 %. Il est dans 41 % le premier contact en cas de problème. Le prestataire est partenaire de l’éducation (64 %) et de la gestion des problèmes (43 % en 1er contact) ; son passage est apprécié (74 %) Le patient diabétique s’est impliqué dans le choix de la pompe (47 %) a été satisfait de la durée de mise en place (83 %) et s’est senti préparé (8 sur une échelle de 1 à 10). Confronté à une situation d’urgence dans 58 % des cas, il a franchi la difficulté dans 94 % sans hospitalisation, seul (20 %) ou à l’aide des astreintes techniques et médicales. Il considère la pompe comme un plus en matière d’équilibre (90 %) et de qualité de vie (90 %). Il consulte majoritairement (83 %) son diabétologue avec la même fréquence qu’avant la pompe (tous les 4 à 6 mois). L’incidence annuelle déclarée d’hospitalisations pour problèmes a été de 6 % (2,5 % pour hyperglycémie et 3,5 % pour hypoglycémie). La fréquence n’est pas liée à la durée de la mise en place mais à l’ancienneté d’utilisation de la pompe. Conclusion : L’implication conjointe du patient diabétique et de son diabétologue libéral permet l’utilisation de la pompe à insuline en ambulatoire dans un climat de sécurité et de bien être. P185 Évaluation du niveau éducationnel des diabetiques sous insuline H Addi, F Louda, L Hallab, A Chadli, H Elghomari, A Farouqi Endocrinologie- Diabetologie- et Maladies Métaboliques, CHU Ibn Rochd Casablanca, Casablanca, Maroc. But : A travers une évaluation des acquis des patients sous insuline, attirer l’attention sur la fréquence des déficiences dans leurs techniques qui peuvent compromettre l’équilibre glycémique, et insister sur la nécessité d’une évaluation continue de ces acquis chez nos patients. Patients et Méthodes : Étude prospective concernant 100 patients menée en deux temps : Une description des caractères démographiques des patients diabètiques sous insuline puis une évaluation de leurs connaissances en matière d’insulinothérapie à l’aide d’un questionnaire évaluant les connaissance concernant la conservation d’insuline, le respect des horaires d’injections, des sites, et de la technique. Résultats : resultats préliminaires : age moyen : 35,2 ans ; prédominence du diabete de type1 (73,3 %) ; sex ratio H/F : 2/1 ; ancienneté du diabete : 13,5 ans, HbA1C moyenne est le 8 %, tous les patients ont reçu une éducation thérapeutique à l’initiation de l’insulinotherapie ; seuls 40 % ont été évalués, seulement un tiers des patients réalise l’autosurveillance ; des erreurs de conservation d’insuline sont retrouvées dans 15 % ; les horaires d’injection sont respectés dans 70 % des cas, le respect des sites d’injection : 49,5 %, et seuls 33 % en connaissent l’intéret, la technique d’injection est correcte dans 36 % des cas, pour l’ensemble des déficiences retrouvées le manque d’information est la principale cause dans 43 % des cas. Discussion : L’éducation thérapeutique constitue un outil incontournable dans la prise en charge des diabétiques. En matière d’insulinothérapie, elle permet au patient d’acquérir les compétences d’autosoins. Elle doit être permanente et adaptée à l’évolution de la maladie ; elle fait partie intégrante de la prise en charge à long terme. Conclusion : l’évaluation du niveau éducationnel du diabétique sous insuline s’avère nécéssaire afin de consolider ses acquis et lui proposer une nouvelle étape plus performante dans la prise en charge de sa maladie. P186 Exénatide après bithérapie antidiabétique orale versus exénatide en relais de l’insulinothérapie R Ducloux, C Solmon, MF Safraou, FX Sallee, JJ Altman Diabétologie-Endocrinologie-Nutrition, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris.