ANNEXE I RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

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ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ORLAAM
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque bouteille de 500 ml d’ORLAAM contient 10 mg/ml de chlorhydrate de
lévacétylméthadol en solution.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution buvable.
4.
DONNÉES CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
ORLAAM est utilisé pour le traitement substitutif des pharmacodépendances aux
opiacés, chez des adultes antérieurement traités à la méthadone, dans le cadre d’un projet
global de traitement comprenant des soins médicaux, sociaux et psychologiques.
ORLAAM doit être administré sous la supervision de médecins ayant l’expérience du
traitement de la toxicomanie, et, quand c’est possible, dans les centres spécialisés dans le
traitement des toxicomanies.
ORLAAM n’est pas destiné à être emporté pour usage au domicile.
4.2
Posologie et mode d’administration
Rythme des Prises:
Les doses recommandées sont conçues pour un traitement administré tous les deux jours
ou trois fois par semaine, habituellement les lundis, mercredis et vendredis, ou les
mardis, jeudis et samedis.
Chez certains patients, ORLAAM peut ne pas entraîner une suppression adéquate des
symptômes de sevrage sur 72 heures. Pour de tels patients, il existe plusieurs options
thérapeutiques: (1) un soutien supplémentaire et une explication des raisons des
symptômes, (2) une augmentation de la dose administrée avant l’intervalle des 72 heures
(voir entretien), (3) un passage à une posologie donnée tous les deux jours.
Instauration du Traitement:
Pour une instauration rapide et sûre du traitement, les patients doivent d’abord
commencer par la méthadone jusqu’à obtenir une dose efficace et ensuite être transférés
à l’ORLAAM après quelques semaines de traitement à la méthadone.
La méthadone et l’ORLAAM ne doivent pas être utilisés alternativement (par exemple,
l’ORLAAM pendant le week-end). L’ORLAAM ne doit pas être administré
quotidiennement.
Transfert à Partir de la Méthadone:
Le changement de la méthadone pour l’ORLAAM devrait se faire en une dose unique; le
transfert complet vers l’ORLAAM est plus simple et préférable à des schémas plus
compliqués utilisant des doses croissantes d’ORLAAM et des doses décroissantes de
méthadone.
Pour des patients sous traitement d’entretien à la méthadone et dont le niveau de
tolérance est connu, la dose initiale recommandée d’ORLAAM, administrée 3 fois par
semaine, est de 1,2 à 1,3 fois la dose journalière d’entretien de méthadone. La dose
initiale ne doit pas dépasser 120 mg et les doses suivantes, (habituellement modifiées par
paliers de 5 à 10 mg toutes les deuxièmes ou troisièmes doses), administrées à des
intervalles de 48 ou de 72 heures, doivent être ajustées selon la réponse clinique.
Lorsque la dernière dose de méthadone date de plus de 48 heures, la mise en route du
traitement d’ORLAAM doit se faire avec une dose déterminée selon l’évaluation clinique
et/ou toxicologique du patients par le médecin traitant.
Entretien:
La plupart des patients seront stabilisés avec des doses comprises entre 60 et 90 mg,
trois fois par semaine. Chez les femmes, des doses supérieures peuvent être nécessaires
mais doivent être utilisées avec précaution.
Il est rarement nécessaire d’administrer une dose supplémentaire pour couvrir l’intervalle
inter-dose de 72 heures. S’il est nécessaire de le faire pour un patient dans un programme
Lundi/Mercredi/Vendredi souffrant de symptômes de sevrage les dimanches,
l’ajustement de posologie recommandé est d’augmenter la dose du vendredi par paliers
de 5 ou 10 mg jusqu’à une dose supérieure de 40% à celles du Lundi/Mercredi ou à un
maximum de 140 mg.
La dose maximum d’ORLAAM recommandée pour n’importe quel patient le recevant
trois fois par semaine est de 140-140-140 mg ou de 130-130-180 mg.
Exceptionellement, il est possible de prescrire 140 mg tous les deux jours.
Reprise du Traitement en Cas d’Omission d’une Dose d’ORLAAM:
1)
Si le patient se présente le lendemain de la dose omise, le schéma pour le reste de
cette semaine est simplement décalé d’un jour avec les mêmes doses habituelles et
le programme normal est rétabli la semaine suivante.
2)
Si le patient omet une dose et se représente le jour de la dose suivante programmée,
la dose normale est bien tolérée dans la plupart des cas, quoiqu’une dose réduite
puisse être plus adaptée dans des cas spécifiques.
Reprise du Traitement en Cas d’Omission de plus d’une Dose d’ORLAAM:
La reprise du traitement se fait avec une dose initiale allant d’1/2 à 3/4 de la dose
précédente d’ORLAAM, suivie par des augmentations de 5 à 10 mg à chaque jour de
traitement (à intervalles de 48 ou de 72 heures), jusqu’à ce que la dose d’entretien
précédente soit rétablie. Les patients qui ont raté plus d’une semaine (3 doses) de leur
traitement avec ORLAAM doivent reprendre l’instauration.
Transfert de l’ORLAAM à la Méthadone:
Les patients sous traitement d’entretien d’ORLAAM peuvent être transférés directement
à la méthadone. Il est recommandé de commencer la méthadone à une dose quotidienne
égale à 80% de la dose d’ORLAAM. La première dose de méthadone ne doit pas être
administrée dans les 48 heures qui suivent la dernière dose d’ORLAAM. Par la suite, des
augmentations ou des réductions de 5 à 10 mg de la dose quotidienne de méthadone
peuvent être effectuées afin de contrôler des symptômes de sevrage ou, plus rarement, de
sédation excessive, selon les observations cliniques.
Désintoxication des Patients sous ORLAAM:
Il existe peu de données sur la désintoxication systématique des patients sous ORLAAM;
des programmes de réduction progressive (de 5 à 10% par semaine), ainsi que des
programmes d’arrêt brutal, ont été utilisés avec succès. La décision d’arrêter un
traitement avec de l’ORLAAM doit être prise dans le cadre d’un traitement global.
Un patient a plus de chances de rester abstinent si l’arrêt du traitement est entrepris une
fois que certains objectifs comportementaux ont été atteints et s’il est accompagné d’un
support non pharmacologique approprié.
4.3
Contre-indications
•
•
•
•
•
•
Hypersensibilité à ORLAAM.
Insuffisance respiratoire modérée à sévère.
Enfants âgés de moins de 15 ans.
Allaitement (voir section 4.6, Utilisation au cours de la grossesse et de
l’allaitement).
Grossesse (voir section 4.6, Utilisation au cours de la grossesse et de l’allaitement).
Insuffisance rénale modérée à sévère.
Insuffisance hépatique modérée à sévère.
Sujets traités avec des antagonistes ou des agonistes / antagonistes morphiniques
(sauf dans le traitement d’une overdose).
Sujets traités avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase.
Sujets avec une prolongation de l’intervalle QT connue ou suspectée ou avec un
déséquilibre électrolytique, en particulier une hypokaliémie.
Bradycardie cliniquement significative.
Sujets traités avec des anti-arythmiques de classe I et III.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi
•
•
•
•
•
•
MISES EN GARDE
ORLAAM n’est pas recommandé pour toute autre utilisation que le traitement des états
de dépendance aux opiacés.
Les études sur ORLAAM n’ont porté que sur un mode d’administration trois fois par
semaine ou tous les deux jours. Une administration quotidienne systématique après
l’instauration d’un traitement par l’ORLAAM est dangereux. L’administration
quotidienne d’ORLAAM mène à une accumulation excessive du médicament et à un
risque de surdosage mortel.
Les patients doivent être prévenus que l’activité maximum de l’ORLAAM n’est pas
immédiate, et que l’association à d’autres produits psychotropes, incluant l’alcool, peut
mener à un surdosage mortel, spécialement avec les premières doses d’ORLAAM, soit à
l’instauration du traitement, soit à la reprise après arrêt du traitement.
Les études cliniques ont montré que l’ORLAAM induit une prolongation de l’intervalle
QT, indiquant en conséquence un risque de Torsades de Pointes. Chez les patients pour
lesquels le bénéfice potentiel de l’ORLAAM semble dépasser le risque potentiel de
torsades de pointes, un électrocardiogramme doit être effectué avant le début de
traitement et après deux semaines afin de détecter et de quantifier l’effet de l’ORLAAM
sur l’intervalle QT. De même, il est souhaitable d’effectuer un électrocardiogramme
avant d’augmenter la posologie.
Une recherche urinaire de drogues doit être effectuée à intervalles réguliers.
PRÉCAUTIONS
ORLAAM doit être utilisé avec une extrême prudence dans les situations suivantes:
Patients à Haut Risque: Des tentatives de suicide avec des opiacés, particulièrement en
association avec des antidépresseurs tricycliques, de l’alcool ou d’autres agents actifs sur
le SNC, font partie des manifestations cliniques de la toxicomanie. Une évaluation et un
programme de traitement personnalisés, incluant l’hospitalisation, doivent être
considérés pour les patients qui continuent à présenter une utilisation incontrôlée de
drogues et un comportement à haut risque persistant malgré un traitement
pharmacologique adéquat.
Traumatismes Crâniens et Elévation de la Pression Intracrânienne: Les effets
dépresseurs respiratoires des morphiniques et leur capacité à augmenter la pression du
liquide céphalo-rachidien peuvent être accentués en cas d’élévation de la pression
intracrânienne. Etant donné le profil µ-agoniste de l’ORLAAM, son utilisation chez de
tels patients doit être entreprise avec une extrême prudence et seulement si elle est
considérée comme étant absolument indispensable.
Asthme et Autres Affections Respiratoires: Comme les autres produits opiacés,
l’ORLAAM doit être utilisé avec prudence chez des patients asthmatiques, chez ceux
souffrant d’une broncho-pneumopathie obstructive chronique ou d’un coeur pulmonaire
chronique, et chez les malades avec une réserve respiratoire considérablement diminuée,
une dépression respiratoire préexistante, une hypoxie ou une hypercapnie. Chez de tels
malades, même des doses thérapeutiques usuelles d’opiacés peuvent aboutir à une apnée,
en inhibant la commande respiratoire, tout en augmentant simultanément la résistance
des voies respiratoires. Les malades prédisposés à présenter des symptômes atopiques
peuvent subir une aggravation d’un asthme préexistant, d’éruptions cutanées et d’une
éosinophilie (voir section 4.3 Contre-indications).
Patients à Risques Particuliers: les produits opiacés doivent être administrés avec
prudence et à une dose initiale réduite chez certains malades tels que les sujets âgés ou
affaiblis, et ceux ayant une hypertrophie de la prostate ou un rétrécissement de l’urètre.
Les sujets diabétiques ou prédisposés au diabète peuvent avoir une hyperglycémie avec
l’ORLAAM. Chez les sujets avec une insuffisance hépatique ou rénale modérées, la
posologie initiale doit être réduite et tout ajustement posologique doit être entrepris avec
précaution.
Affections Abdominales Aiguës: Comme avec tous les µ-agonistes, un traitement avec
ORLAAM peut gêner le diagnostic ou masquer les symptômes cliniques des patients
souffrant d’affections abdominales aiguës.
Utilisation Chez les Toxicomanes de Moins de 18 Ans: L’utilisation de l’ORLAAM
chez les toxicomanes de moins de 18 ans n’a pas été étudiée. Son utilisation chez ces
patients doit être surveillée étroitement par le médecin traitant.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Aucune étude d’interactions n’a été effectuée chez l’homme.
L’utilisation abusive d’Alcool et de Plusieurs Médicaments - Les patients connus
comme étant des utilisateurs abusifs de sédatifs, d’anxiolytiques, de propoxyphène,
d’antidépresseurs, de benzodiazépines et d’alcool doivent être avertis du risque
d’overdose grave si ces substances sont prises pendant le traitement au long cours avec
ORLAAM.
Interaction avec les Antagonistes, les Agonistes/Antagonistes Mixtes, les Agonistes
Partiels, et les Agonistes Purs Morphiniques - Comme avec d’autres µ-agonistes, les
patients sous traitement d’entretien par ORLAAM peuvent avoir des symptômes de
sevrage s’ils reçoivent des antagonistes purs ou des agonistes/antagonistes mixtes ou des
agonistes partiels (voir section 4.3 Contre-indications). La naloxone est contre-indiquée
en association avec l’ORLAAM, sauf pour le traitement d’une overdose. En outre, des
agonistes comme la mépéridine et la propoxyphène, qui sont transformés par Ndéméthylation en métabolites excitateurs de longue durée, ne doivent pas être utilisés par
des patients sous ORLAAM, car ils sont inefficaces à moins d’être utilisés à des doses
tellement fortes que le risque de toxicité des métabolites devienne inacceptable.
Anesthésie et Analgésie - Les patients sous ORLAAM développent un niveau de
tolérance aux opiacés similaire à ceux recevant de la méthadone. Les anesthésistes et
autres médecins doivent y être préparés afin de modifier en conséquence leur
thérapeutique.
Inhibiteurs de Monoamine Oxydase - Leur administration simultanée peut provoquer
une stimulation ou une dépression du SNC (voir section 4.3 Contre-indications).
L’effet clinique de l’association ORLAAM/Inducteur ou Inhibiteur d’enzymes
microsomaux est imprévisible en ce qui concerne l’efficacité et la sécurité de chacun des
produits (voir ci-dessous).
Inducteurs d’Enzymes Microsomiaux - La rifampicine est connue pour causer une
réduction marquée (50%) des niveaux sériques de la méthadone, entraînant l’apparition
de symptômes de sevrage chez des patients bien stabilisés par un traitement d’entretien
de méthadone. Des effets similaires sur le taux sérique de la méthadone ont été observés
avec la carbamazépine, le phénobarbital et la phénytoïne. Comme le métabolite de
l’ORLAAM (nor-lévacétylméthadol) est beaucoup plus actif, l’administration de ces
produits pourrait augmenter le pic d’activité de l’ORLAAM et/ou diminuer sa durée
d’action.
Inhibiteurs d’Enzymes Microsomiaux - L’érythromycine, la cimétidine, les antifongiques (kétoconazole ou itraconazole), les inhibiteurs de protéase (ritonavir,
indinavir) et la cyclosporine inhibent le métabolisme hépatique, peuvent retarder le
début, diminuer l’activité, et/ou augmenter la durée d’action de l’ORLAAM. Il est
conseillé beaucoup de prudence et une surveillance rapprochée des patients recevant ces
produits afin de pouvoir ajuster précocement la posologie ou l’intervalle de dosage.
Il n’existe pas de données concernant la sécurité d’emploi et l’efficacité de l’ORLAAM
en association avec les contraceptifs oraux. Si l’emploi d’ORLAAM est jugé nécessaire,
une autre méthode de contraception (par ex. méthode mécanique) doit être utilisée.
4.6
Utilisation au cours de la grossesse et de l’allaitement
(Voir section 4.3 Contre-indications et 5.3 Données de sécurité précliniques)
Utilisation au Cours de la Grossesse - En l’absence de données suffisantes sur les effets
de l’ORLAAM chez les femmes enceintes et en raison des effets embryotoxiques
observés au cours des études chez l’animal, son utilisation est contre-indiquée pendant la
grossesse.
Pendant le Travail et l’Accouchement - On ignore les effets de l’ORLAAM sur le
travail et l’accouchement. Toutefois, comme avec tous les autres µ-agonistes, on s’attend
à ce que l’ORLAAM produise une dépression respiratoire et un possible syndrome de
dépendance du nouveau-né avec apparition retardée de symptômes de sevrage.
L’utilisation de l’ORLAAM pendant le travail et l’accouchement n’est pas
recommandée.
Femmes Allaitant - L’excrétion du lévacétylméthadol ou de ses métabolites dans le lait
humain n’est pas connue. Par conséquent, les mères sous ORLAAM ne doivent pas
allaiter.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’ORLAAM peut occasionner une somnolence et une euphorie. Ceci peut aussi avoir
lieu lorsque l’ORLAAM est associé à d’autres produits connus pour avoir un effet
dépresseur sur le SNC ou avec l’alcool. Les patients doivent être avertis de ne pas
entreprendre de telles activités.
4.8
Effets indésirables
Réactions de Sevrage de l’Héroïne ou de la Méthadone - Les patients débutant un
traitement à l’ORLAAM sont fréquemment en sevrage de l’héroïne ou d’autres opiacés.
Il faut alors faire la différence entre les symptômes typiques d’un état de sevrage et les
effets secondaires de l’ORLAAM. Le contrôle de ces symptômes est un des principaux
objectifs du traitement. Toutefois, à cause de la lenteur de la réponse clinique et des
longues demi-vies du lévacétylméthadol, du nor-lévacétylméthadol et du dinorlévacétylméthadol, des augmentations de doses excessivement agressives pour contrôler
ces symptômes de sevrage avec de l’ORLAAM peuvent provoquer une overdose.
Signes et Symptômes d’un Surdosage en ORLAAM - L’interaction entre le
développement et l’entretien d’une tolérance aux opiacés et la posologie d’ORLAAM
peut être compliquée. Une réduction de dose est recommandée dans les cas où les
malades développent les signes et les symptômes d’un surdosage d’ORLAAM,
notamment les “sensations de planer”, une diminution de concentration, une somnolence
et éventuellement des étourdissements en se mettant debout.
Symptômes de Sevrage d’ORLAAM - Avec une dose d’ORLAAM trop faible, certains
patients peuvent ressentir des symptômes de sevrage (congestion nasale, symptômes
abdominaux, diarrhée, douleurs musculaires, anxiété) pendant l’intervalle de 72 heures
entre les doses. Le médecin traitant doit être conscient de la possibilité d’avoir à ajuster
la dose ou la fréquence d’administration si des patients se plaignent de symptômes de
sevrage le dernier jour de l’intervalle de 72 heures (week-end).
Les effets indésirables suivants ont été observés:
Fréquence de plus de 1%
Ensemble du corps bouffées de
pharmacodépendance.
Gastro-intestinal sécheresse
Appareil locomoteur Système nerveux dépression,
insomnie, nervosité,
Respiratoire Dermatologique/extrémités Sensoriel Urogénital -
Asthénie, douleurs de dos, frissons, oedème,
chaleur, syndrome grippal, malaise,
Douleurs abdominales, constipation, diarrhée,
de la bouche, nausées et vomissements.
Arthralgies.
Rêves bizarres, anxiété, baisse de la libido,
euphorie, céphalées, hyperesthésie,
somnolence.
Toux, rhinite, bâillements.
Eruptions cutanées, transpiration.
Troubles de la vision.
Ejaculation difficile, impuissance.
Fréquence de moins de 1%
Cardio-vasculaire
l’intervalle
exemple Torsade
ST et de
Appareil locomoteur
Sensoriel
Hépatique
anormaux.
Urogénital
4.9
Hypotension orthostatique, allongement de
QT augmentant le risque d’arythmie (par
de Pointes), changements non spécifiques de
l’onde T.
Myalgies.
Larmoiements.
Hépatite et examens biologiques hépatiques
Aménorrhée, pyurie.
Surdosage
Signes et Symptômes: Tous les cas de surdosage en ORLAAM ont impliqué des
associations de médicaments. Le surdosage avec ORLAAM uniquement est toujours le
résultat d’une administration trop rapprochée (doses quotidiennes) ou d’un surdosage par
erreur. Le surdosage est surtout à craindre chez les patients sans accoutumance aux
opiacés, car dans de tels cas, une dose de 20 à 40 mg d’ORLAAM peut causer une
somnolence et une dose initiale plus élevée peut causer une overdose grave. En général,
les patients tolérants ne montrent aucun symptôme sauf avec des doses plus élevées.
Comme avec d’autres opiacés µ-agonistes, les signes et symptômes suivants doivent être
anticipés lors d’un surdosage en ORLAAM : dépression respiratoire, somnolence
extrême évoluant vers un état de stupeur ou un coma, pupilles contractées au maximum,
flaccidité des muscles, peau froide et moite, bradycardie et hypotension. En cas de
surdosage sévère, peuvent survenir, apnée, collapsus circulatoire, oedème pulmonaire,
arrêt cardiaque et décès.
Traitement: En cas de surdosage en ORLAAM, protéger les voies respiratoires du
patient et assurer ventilation et hémodynamique. L’absorption de l’ORLAAM par les
voies digestives peut être diminuée par un lavage gastrique et/ou par l’administration de
sulfate de sodium comme laxatif, administré avec du charbon activé. (Protéger les voies
respiratoires lors d’un lavage gastrique ou de l’administration de charbon à un patient
n’étant pas parfaitement conscient). La diurèse forcée, la dialyse péritonéale,
l’hémodialyse ou l’hémoperfusion avec du charbon ne sont pas d’un grand secours en cas
de surdosage en ORLAAM à cause de sa grande liposolubilité et son grand volume de
distribution.
Pendant le traitement d’un surdosage en ORLAAM le médecin doit considérer la
possibilité d’association de plusieurs substances, les interactions entre elles, et toute
cinétique anormale de ces substances chez le patient. La naloxone peut être administrée
pour antagoniser les effets morphiniques à condition de protéger les voies respiratoires
car des vomissements peuvent se produire. Si possible, la naloxone doit être administrée
progressivement en fonction de la réponse clinique plutôt que d’être donnée en un seul
grand bolus, car un antagonisme trop rapide des effets morphiniques par de fortes doses
de naloxone peut précipiter des effets de sevrage sévères avec instabilité cardiaque. Si
une dose totale de 10 mg de naloxone ne provoque pas une réponse clinique, le
diagnostie d’un surdosage en opiacé est peu probable.
Si le malade répond à la naloxone, le médecin doit se souvenir que l’activité de
l’ORLAAM dure beaucoup plus longtemps (de l’ordre de quelques jours) que celle de la
naloxone (de l’ordre de quelques minutes) et que des doses répétées ou une perfusion
intraveineuse continue de naloxone peuvent être nécessaires. L’utilisation de la
naltréxone par voie orale n’est pas recommandée dans ce cas de figure, car elle pourrait
précipiter la survenue de symptômes de sevrage prolongés.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Groupe pharmacothérapeutique: Opiacé, code ATC: NO2AC.
Le lévacétylméthadol est un agoniste opiacé synthétique avec des actions qualitativement
similaires à la morphine (un µ-agoniste prototypique). Son utilisation répétée provoque
une tolérance pharmacologique.
Le lévacétylméthadol exerce ses effets cliniques pour le traitement des toxicomanies à
travers deux mécanismes. Premièrement, ORLAAM se substitue aux
morphinomimétiques, empêchant les symptômes de sevrage chez les sujets dépendants
des opiacés. Deuxièmement, une administration orale prolongée d’ORLAAM peut
produire une tolérance suffisante pour bloquer l’euphorie subjective des doses habituelles
des produits opiacés administrés par voie parentérale.
La durée d’action d’une dose unique de ORLAAM est due à la somme de l’activité
morphinique de la drogue mère et de ses métabolites. Une dose orale unique
d’ORLAAM a un délai moyen d’apparition des effets opioides de 2 à 4 heures après sa
prise et une durée d’action de 48 à 72 heures (mesurée par la contraction pupillaire et la
suppression des signes de manque). Des doses orales uniques de 30 à 60 mg de
ORLAAM éliminent des signes de manque pendant 24 à 48 heures chez des patients
maintenus sous des fortes doses de morphine brusquement arrêtées. Avec des doses plus
fortes (80 mg et plus), la durée de suppression des symptômes de sevrage peut être
augmentée jusqu’à 48 à 72 heures dans la plupart des cas.
Une administration orale prolongée de 70 à 100 mg de ORLAAM trois fois par semaine
produit une tolérance qui bloque pendant au moins 72 heures l’euphorie provoquée par
une prise intraveineuse de 25 mg d’héroïne; un traitement d’entretien avec des doses
moins élevées d’ORLAAM (50 mg) produit seulement un blocage partiel pour la même
période.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Absorption:
Le lévacétylméthadol est rapidement absorbé à partir d’une solution orale. Des taux
plasmatiques sont décelés dans les 15 à 30 minutes après l’ingestion et, à l’équilibre,
atteignent un maximum dans les 1,5 à 2 heures.
Métabolisme et Elimination:
Le lévacétylméthadol subit un effet de premier passage avec métabolisation en son
métabolite déméthylé, le nor-lévacétylméthadol, qui est ensuite N-déméthylé en dinorlévacétylméthadol. Les deux métabolites sont actifs et contribuent à l’étendue et à la
durée d’action de l’activité clinique d’ORLAAM. Bien que la N-déméthylation par le
CYP 3A4 soit la voie principale de métabolisme, il existe des voies mineures
d’élimination comprenant l’excrétion directe et la désacétylation en méthadol, norméthadol et dinor-méthadol.
Populations Particulières:
Personnes Agées: Aucune donnée pharmacocinétique chez les patients âgés n’est
disponible.
Sexe: Les sujets mâles montrent une tendance à une conversion plus lente du
lévacétylméthadol en nor-lévacétylméthadol, qui peut modifier le profil de concentration
plasmatique d’ORLAAM et de ses métabolites opiacés actifs. Le médecin doit être averti
d’une différence possible due au sexe.
Maladies Hépatiques et Rénales: À ce jour, aucune étude pharmacocinétique n’a été
faite chez des sujets souffrant d’insuffisances hépatique ou rénale cliniques. Les
propriétés pharmacodynamiques et pharmacocinétiques des agonistes opiacés peuvent
être modifiées chez ces patients.
5.3
Données de sécurité précliniques
Le lévacétylméthadol n’a pas été étudié correctement pour son potentiel génotoxique.
Dans certaines études, un effet génotoxique a été mis en évidence.
Le lévacétylméthadol provoque des tumeurs utérines et de la thyroïde ainsi que des
leucémies lors d’étude à long terme chez les rongeurs. La pertinence clinique de ces
données pour l’homme n’est pas connue.
L’administration de lévacétylméthadol n’a pas causé d’effets tératogènes chez les
animaux mais est embryotoxique. L’exposition au lévacétylméthadol “in utero” ou
pendant l’allaitement a causé une réduction de la viabilité, de la survie et de la croissance
des petits, chez le rat.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Méthylparaben, propylparaben, acide chlorhydrique et eau purifiée.
6.2
Incompatibilités
Aucune identifiée.
6.3
Durée de conservation
-
Durée de conservation du produit conditionné pour la vente: deux ans.
Durée de conservation après dilution selon les instructions: à utiliser dans les 48
heures.
-
Durée de conservation après la première ouverture du flacon: 28 jours.
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver dans une pièce à température contrôlée (15-25°C), et à protéger de la
lumière directe du soleil.
6.5
Nature et contenu de l’emballage
ORLAAM solution orale (10 mg/ml) est un liquide clair et incolore, fourni dans des
flacons en plastique de 500 ml.
6.6
Instructions pour l’utilisation, la manipulation
ORLAAM est un stupéfiant. Des mesures appropriées de sécurité doivent être prises pour
la protection du stock d’ORLAAM, et des procédures d'élimination sûres doivent être
suivies.
ORLAAM est dilué avant l’administration et doit être mélangé avec un diluant
légèrement acide (comme le jus de fruit ou une boisson gazeuse non alcoolisée) juste
avant d’être pris. La solution diluée reste stable pendant 48 heures à la température
ambiante. Le flacon doit être jeté 28 jours après ouverture.
ORLAAM est compatible avec les matériaux utilisés dans la plupart des systèmes de
dispensation.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
SIPACO INTERNACIONAL, Lda.
Avenida 5 de Outubro, 267 - 6o dto
1600 LISBONNE
PORTUGAL
8.
NUMÉRO AU REGISTRE COMMUNAUTAIRE DES MEDICAMENTS
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
ANNEXE II
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE FABRICATION
RESPONSABLE DE L'IMPORTATION ET DE LA LIBÉRATION DES LOTS
ET CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
A.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE FABRICATION
Fabricant responsable de l'importation et de la libération des lots dans l'Espace
économique européen
Sipaco Internacional Lda., Avenida 5 de Outubro, 267 - 6o dto, 1600 Lisbonne, Portugal.
L'autorisation de fabrication émise le 13 décembre 1996 par l’Instituto Nacional de
Farmacia e do Medicamento (INFARMED), Parque de Saude de Lisboa, Av. do Brasil,
53, 1700 Lisbonne, Portugal.
B. CONDITIONS
D'UTILISATION
OU
RESTRICTIONS
DE
DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale spéciale et restreinte.
ET
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
A. ÉTIQUETAGE
Emballage immédiat:
ORLAAM
Chlorhydrate de lévacétylméthadol
10 mg/ml
Excipients: méthylparaben, propylparaben
Solution buvable
Flacon de 500 ml
A utiliser par voie orale
tenir hors de portée des enfants
Médicament délivré sur ordonnance médicale
conserver à 15°C - 25°C
protéger des rayons directs du soleil
utiliser dans les 28 jours après ouverture du flacon
Diluer chaque dose juste avant son utilisation.
La solution diluée doit être utilisée dans les 48 heures.
Pour toute information, veuillez lire attentivement la notice.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché:
SIPACO INTERNACIONAL, Lda.
Avenida 5 de Outubro 267 - 6o dto
1600 LISBONNE
PORTUGAL
Numéro au registre communautaire des médicaments:
Numéro de lot du fabricant:
Date de péremption: mois/année
Tout produit résiduel sera pris en charge par le pharmacien
B. NOTICE
1.
DÉNOMINATION DU MEDICAMENT
ORLAAM
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Principe actif: Chlorhydrate de lévacétylméthadol: 10 mg/ml.
Excipients: Méthylparaben, propylparaben, acide chlorhydrique et eau purifiée.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution buvable. Flacon de 500 ml.
4.
CLASSE PHARMACO-THÉRAPEUTIQUE
Opiacé.
5.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE
MISE SUR LE
MARCHÉ
ET
DU
TITULAIRE
DE
L’AUTORISATION DE FABRICATION
RESPONSABLE
DE
LA
LIBÉRATION DES LOTS, SI DIFFÉRENT.
Sipaco Internacional, Lda., Avenida 5 de Outubro 267 - 6o dto, 1600 Lisbonne, Portugal
6.
INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES
Ce produit est exclusivement réservé au traitement de substitution de la
pharmacodépendance aux produits opiacés, après un traitement à la méthadone, dans le
cadre d’un projet global de traitement comprenant des soins médicaux, sociaux et
psychologiques, et basé sur un accord entre le patient et son médecin.
7.
LISTE DES INFORMATIONS NÉCESSAIRES AVANT LA PRISE DU
MÉDICAMENT
ORLAAM n’est pas destiné à être emporté pour usage à domicile. Il doit être administré
sous la supervision de votre médecin et si possible dans des centres spécialisés.
Ce médicament NE DOIT PAS ÊTRE UTILISÉ dans les cas suivants:
•
patient allergique à l’ORLAAM,
•
insuffisance respiratoire modérée à sévère,
•
enfants âgés de moins de 15 ans,
•
allaitement,
•
grossesse,
•
insuffisance rénale modérée à sévère,
•
insuffisance hépatique modérée à sévère,
•
•
•
•
en association avec des antagonistes ou des agonistes/antagonistes des
morphiniques (sauf pour le traitement d’une overdose),
en association avec certains antidépresseurs,
patients avec des anomalies de l’électrocardiogramme connues ou suspectées
(allongement de l’intervalle QT),
conditions augmentant le risque d’arythmie cardiaque (taux bas en potassium,
rythme cardiaque lent, prise d’antiarythmiques).
EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L’AVIS DE
VOTRE MÉDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN
Mises en garde spéciales:
•
•
•
•
L’administration de ce médicament tous les jours est dangereuse à cause d’une
accumulation excessive du produit et du risque d’une overdose mortelle.
L’activité maximum de l’ORLAAM n’est pas immédiate. L’utilisation, abusive ou
non, d’autres produits psychotropes, incluant l’alcool, peut mener à une overdose
mortelle, spécialement avec les premières doses d’ORLAAM, soit au début de
traitement, soit lors d’une reprise après arrêt du traitement.
Ce produit peut causer une pharmacodépendance.
Le risque d’arythmie cardiaque peut être augmenté par ce produit.
Utiliser ce médicament AVEC PRUDENCE en présence de certaines maladies:
•
asthme et affections respiratoires chroniques,
•
conditions allergiques préexistantes,
•
maladie du foie,
•
hypothyroïde
•
maladie d'Addison
•
maladies rénales,
•
hypertrophie de la prostate ou difficultés à uriner,
•
diabète.
EN CAS DE DOUTE NE PAS HÉSITER
MÉDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
DEMANDER L’AVIS DE VOTRE
Interactions médicamenteuses et autres formes d’interactions:
•
L’utilisation de l’ORLAAM avec des sédatifs, des tranquillisants, du
propoxyphène et des antidépresseurs, peut augmenter le risque d’un surdosage et
nécessite une surveillance médicale étroite.
DE FACON À PRÉVENIR DES INTERACTIONS POSSIBLES ENTRE DIFFÉRENTS
MÉDICAMENTS, VOTRE MÉDECIN OU VOTRE PHARMACIEN DOIT ÊTRE
TENU AU COURANT DE TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS OU RÉCENT.
Vous ne devez pas prendre d’autres opiacés ou stupéfiants avec l’ORLAAM. Ceci
peut provoquer un surdosage grave:
•
•
La consommation de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool
doit être évitée.
L’efficacité des contraceptifs oraux peut être réduite par l’ORLAAM. L’utilisation
d’une autre méthode (méthode mécanique) est recommandée.
Grossesse et allaitement:
L’utilisation de ce produit est contre-indiquée pendant la grossesse.
Vous ne devez pas allaiter si vous prenez de l’ORLAAM.
Conducteurs de véhicules et opérateurs de machines:
L’ORLAAM peut provoquer une somnolence ou de l’euphorie Ceci peut être augmenté
par l’alcool ou d’autres médicaments. Si ce produit modifie votre vigilance ou votre
comportement, éviter de telles activités.
8.
INSTRUCTIONS POUR UN BON USAGE
Posologie:
Les doses d’ORLAAM sont personnalisées et ajustées progressivement sous surveillance
médicale, selon les besoins du patient.
SUIVEZ STRICTEMENT L’ORDONNANCE DE VOTRE MÉDECIN.
L’efficacité de ce produit dépend:
•
de la dose,
•
des soins médicaux, sociaux, psychologiques et de réinsertion associés.
Administration:
CE PRODUIT EST DILUE JUSTE AVANT D'ETRE DONNE POUR UNE
ADMINISTRATION ORALE ET DOIT ETRE MELANGE AVEC DES BOISSONS
LEGEREMENT ACIDES COMME DES JUS DE FRUITS OU DES BOISSONS
GAZEUSES NON ALCOOLISEES.
Fréquence et programme d’administration:
Ce médicament doit être pris en une seule dose, tous les deux jours ou trois fois par
semaine, selon les indications du prescripteur. Ne pas prendre ce médicament tous les
jours.
RESPECTEZ STRICTEMENT LES INDICATIONS DE VOTRE MÉDECIN.
Que faire en cas d’omission d’une ou de plusieurs doses:
En cas d’omission d’une ou plusieurs des doses prévues de ce produit ou de non-respect
de votre ordonnance, avertir votre médecin immédiatement, car le traitement pourrait
avoir à être modifié.
Durée du traitement:
La durée du traitement avec ce produit doit être déterminée pour chaque patient
individuellement. Toute décision de modifier, de diminuer ou d’arrêter ce traitement doit
être prise dans le contexte d’un traitement global par votre médecin et avec votre accord.
RESPECTEZ STRICTEMENT LES INDICATIONS DE VOTRE MÉDECIN.
Que faire en cas de surdosage:
Tout cas de surdosage avec ORLAAM nécessite une surveillance médicale du patient et
peut nécessiter un traitement d’urgence en milieu hospitalier.
Risque d’un syndrome de sevrage:
Tout arrêt brutal du traitement peut entraîner un syndrome de sevrage.
9.
DESCRIPTION
DES
EFFETS
INDÉSIRABLES
CONDITIONS
NORMALES D’UTILISATION
DANS
LES
Pendant le traitement, les effets suivants ont été observés:
•
fatigue, douleurs du dos, frissons, rétention de liquide, bouffées de chaleur,
symptômes grippaux, pharmacodépendance et malaise,
•
douleurs abdominales, constipation, diarrhées, sécheresse de la bouche, nausées et
vomissements,
•
douleurs aux articulations,
•
rêves bizarres, nervosité ou agitation, désir sexuel diminué, dépression, sensation
d’euphorie, maux de tête, sensibilité diminuée au toucher, insomnies, somnolence,
•
toux, congestion nasale et bâillements,
•
éruptions cutanées, transpiration,
•
vue trouble,
•
éjaculation difficile, impuissance sexuelle,
•
anomalies à l’électrocardiogramme.
Plus rarement:
•
baisse de le tension artérielle,
•
douleurs musculaires,
•
larmoiements.
SIGNALEZ À VOTRE MÉDECIN OU À VOTRE PHARMACIEN TOUT EFFET NON
SOUHAITE ET GENANT QUI NE SERAIT PAS MENTIONNE DANS CETTE
NOTICE.
10.
CONDITIONS DE CONSERVATION
•
La date d’expiration est imprimée sur l’étiquette. Ne pas utiliser le produit après
cette date.
Le produit doit être utilisé dans les 48 heures après sa dilution.
Le produit doit être conservé à la température ambiante, protégé de la lumière
directe du soleil.
Conservation après ouverture de la bouteille : 28 jours.
Des mesures appropriées doivent être prises pour l'élimination sûre du produit.
•
•
•
•
11.
DATE DE LA DERNIÈRE MISE À JOUR DE CETTE NOTICE
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