Manuel de suivi thérapeutique en dentisterie implantaire

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Manuel de suivi thérapeutique
en dentisterie implantaire
2
Sommaire
Pour réussir à long terme
un traitement implantaire,
il est nécessaire d'envisager
le suivi thérapeutique comme
partie intégrante de celui-ci.
A cet effet, DENTSPLY Implants a
rédigé ce manuel en collaboration
avec le Professeur Tord Berglundh,
une référence dans le domaine.
Le Dr Berglundh est professeur
Suivi thérapeutique en dentisterie implantaire
– la clé du succès implantaire
4
Astra Tech Implant System BioManagement Complex
™
Intégration des tissus mous et durs
5
Muqueuse et gencive péri-implantaires
6
Examen des tissus péri-implantaires
7
Définition et diagnostic
de la maladie péri-implantaire
8
Histopathologie de la maladie péri-implantaire
10
Mucosite
Péri-implantite
Prévalence de la péri-implantite
12
Sahlgrenska Academy,
Facteurs de risque pour la péri-implantite
12
Université de Göteborg en Suède.
Traitement de la maladie péri-implantaire
13
Recommandations de suivi
des patients ayant des implants
15
au Service de Parodontie,
Suivi thérapeutique en dentisterie implantaire – Contrôle
des infections
Examen radiographique
Examen clinique
Références
18
3
Suivi thérapeutique
en dentisterie implantaire
– la clé du succès implantaire
La réussite d'un traitement implantaire dépend
de plusieurs facteurs. Si la technique chirurgicale
et la biocompatibilité des composants implantaires
sont déterminants dans la cicatrisation après
la pose de l’implant, la réussite à long terme
d’un traitement implantaire implique la bonne
préservation de l’intégration implant/tissus hôtes.
Le défi microbien dans l'environnement oral peut
provoquer des réactions pathologiques dans les
tissus péri-implantaires et compromettre l'intégration
des tissus. La prévention de la maladie est donc un
facteur clé pour préserver les tissus de support autour
des implants. Pour obtenir des résultats optimaux
en dentisterie implantaire, le clinicien doit
recourir à des procédures chirurgicales et
prothétiques appropriées mais aussi
mettre en oeuvre un suivi thérapeutique
suffisant.
Ce manuel vous fournit
des informations sur l'examen
des sujets ayant des implants
pendant le suivi et l'entretien.
Les méthodes de diagnostic
présentées aident le clinicien
à détecter des pathologies
dans les tissus péri-implantaires,
comme la péri-implantite.
Des recommandations pour
la prévention et le traitement de ces lésions sont
également fournies.
4
Astra Tech Implant System
BioManagement Complex™
La conception et les autres caractéristiques d'un
implant dentaire peuvent contribuer à établir et
à préserver l'intégration des tissus et se révèlent
fondamentales pour un bon suivi thérapeutique.
Les caractéristiques clés de l'Astra Tech Implant
System™ ont prouvé leur rôle déterminant dans
ces processus et sont désignées par Astra Tech
Implant System BioManagement Complex™.
OsseoSpeed™
2004
— Plus d'os, plus vite
MicroThread™
1991
—S
timulation biomécanique de l'os
Conical Seal Design™
— Ajustage rigide et stable
Connective Contour™
1985
— Optimisation de l'espace biologique
1985
Intégration des tissus mous et durs
L'intégration des tissus durs et mous autour des implants est le résultat
d'un processus de cicatrisation. Les réactions tissulaires intervenant sur
les sites récepteurs après la pose de l’implant impliquent la formation
d'un caillot sanguin qui, en l'espace de quelques jours, est infiltré par
des structures vasculaires et de nombreuses cellules inflammatoires
provoquant la formation d'un tissu de granulation précoce. Pour que
le processus de cicatrisation continue, il faut que le tissu de granulation
précoce soit remplacé par du tissu conjonctif organisé à partir duquel
l'os se formera pour obtenir l’ostéointégration.
• L 'intégration des tissus d'un
implant dentaire est un processus
de ­cicatrisation.
• Ostéointégration, la formation
osseuse sur un implant.
• L argeur biologique, la dimension
verticale de l'interface entre
­l'implant et la muqueuse
­péri-implantaire (barrière
­épithéliale + tissu conjonctif).
Les événements de cicatrisation dans les tissus muqueux incluent
la formation d'une barrière épithéliale proche de l'implant et, à l'apex
de cet épithélium, d'un tissu conjonctif qui s'intègre à la surface en titane
et évite ainsi toute migration épithéliale. La barrière épithéliale et le tissu
conjonctif/l'interface de l'implant définissent l'espace biologique
spécifique de la muqueuse péri-implantaire (Berglundh et Lindhe 1996).
L'intégration des tissus durs et mous autour du composant implantaire
est un processus dynamique qui nécessite plusieurs semaines
de cicatrisation.
5
Muqueuse et gencive péri-implantaires
• Gencive, le tissu mou entourant
les dents.
• Muqueuse péri-implantaire, le tissu
mou entourant les implants.
Fig. 1
6
Le tissu mou qui entoure la partie transmucosale de l'implant s'appelle
la muqueuse péri-implantaire. La structure et la dimension de cette
muqueuse ont plusieurs caractéristiques en commun avec celles
de la gencive autour des dents. Outre le concept d'espace biologique
qui contrôle l'épaisseur du tissu mou proche des dents et des implants,
il existe aussi des différences fondamentales entre les deux types
de tissus. La racine de la dent est couverte d'un cément à partir duquel
les fibres de collagène s'orientent dans une direction perpendiculaire
à l'axe longitudinal de la dent et se fixent aux tissus durs et mous
environnants (Fig. 1). Sur l'implant par contre, il n'y a pas de cément ;
les fibres de collagène ne peuvent donc pas se fixer à la surface
de l'implant de la même façon que la fixation biologique et mécanique
des dents. Dans la muqueuse péri-implantaire, les fibres de collagène
s'alignent dans différentes directions et dans les tissus directement
adjacents à la surface de l'implant, les fibres de collagène s'orientent
parallèlement à l'axe longitudinal de l'implant (Fig. 2). Néanmoins,
l'attache biologique formée par la barrière épithéliale et la partie tissu
conjonctif de la muqueuse péri-implantaire permet une accroche efficace
des tissus mous sur l'environnement oral.
Fig. 2
Examen des tissus péri-implantaires
L'examen des tissus péri-implantaires est fondamental pour l'entretien
et le suivi des patients ayant des implants. Les méthodes à appliquer
lors de l'examen clinique des tissus entourant les implants ressemblent
à celles utilisées lors de l'examen des tissus parodontaux entourant
les dents. Le sondage représente ainsi une des évaluations critiques
et inclut non seulement l'estimation de la profondeur de la poche
au sondage (PPD) mais surtout la détection de saignement au sondage
(BoP). Le sondage des tissus péri-implantaires et parodontaux est
à plusieurs égards similaire ; c'est une procédure prévisible et fiable
pour tenter d'établir une distinction entre des tissus sains et des tissus
pathologiques, à condition qu'une force normale soit appliquée. Lors
du sondage des tissus sains autour des implants et des dents, la sonde
se heurte à la résistance de la gencive/muqueuse péri-implantaire
et le prolongement apical de la sonde dans la poche correspond
à la dimension verticale de l'épithélium de jonction (Fig. 3-4).
La pénétration de la sonde dans les tissus enflammés est toutefois
différente ; la sonde atteint une position à l'apex du prolongement
épithélial, selon le degré d'inflammation (Schou et al. 2002).
Fig. 3
• L a santé des tissus mous périimplantaires est vitale pour la survie
à long terme et pour la stabilité
esthétique des implants dentaires.
• Saignement au sondage (BoP)
et Profondeur de la poche au sondage
(PPD) sont des procédures d'examen
importantes permettant d'établir une
distinction entre les tissus sains et les
tissus pathologiques.
Fig. 4
7
Définition et diagnostic de la maladie
péri-implantaire
Les maladies parodontales autour des dents sont classées sous le terme
de gingivite et de parodontite. La gingivite est l'inflammation gingivale
sans signe de perte des tissus de support, tandis que la parodontite
se caractérise outre l'inflammation gingivale par une perte de fixation
et une perte osseuse. Les lésions inflammatoires qui se développent
dans les tissus péri-implantaires sont collectivement désignées sous
le terme de maladie péri-implantaire. Selon le classement de la maladie
parodontale autour des dents, la maladie péri-implantaire inclut deux
entités : la mucosite péri-implantaire, qui correspond à la gingivite
et la péri-implantite, qui correspond à la parodontite. La mucosite
péri-implantaire est donc une affection qui décrit l'inflammation dans
la muqueuse, alors que la péri-implantite affecte en outre l'os de support
(Lindhe et Meyle 2008).
La détection d'une inflammation dans la muqueuse péri-implantaire
nécessite le sondage pour identifier des saignements et/ou une
suppuration. Comme la profondeur de la poche au sondage (PPD) peut
varier autour des implants, ces évaluations se font après le saignement
au sondage (BoP). Les sites avec une PPD ≥ 6 mm peuvent, toutefois,
indiquer une pathologie et doivent être examinés méticuleusement
(Fig. 5). Pour l'évaluation de la péri-implantite, la détection de la perte
de l’os marginal dans les radiographies est également requise. Dans
ce contexte, il est important de distinguer entre le remodelage osseux
qui intervient de façon précoce après l'installation de l'implant et la perte
de l'os de support qui peut être détectée autour des implants pendant
la fonction. Pour une évaluation adéquate des changements au niveau
de l'os entourant les implants, une radiographie de référence obtenue
directement après la livraison de la prothèse est donc nécessaire.
8
Site de la maladie
Inflammation mais pas de
perte des tissus de support
Inflammation + perte des
tissus de support
Parodontal
Gingivite
Parodontite
Péri-implantaire
Mucosite péri-implantaire
Péri-implantite
Fig. 5
9
Histopathologie de la maladie
péri-implantaire
Mucosite
Les résultats des expériences animales et des analyses du matériel
de biopsie humaine ont révélé que les lésions inflammatoires
dans la mucosite et la gingivite péri-implantaires sont similaires.
Le développement de lésions inflammatoires dans le tissu conjonctif
dans la partie marginale de la gencive ou de la muqueuse périimplantaire en réponse à un défi microbien suit le même modèle
et la composition des cellules inflammatoires dans le cas des deux
lésions est similaire (Fig. 6–7). La gingivite et la mucosite sont des
affections réversibles car la lésion inflammatoire peut être complètement
résolue après instauration de mesures appropriées de contrôle de
l'infection.
• L a mucosite péri-implantaire
et la gingivite ont plusieurs
­caractéristiques communes.
• Les deux affections sont réversibles.
Fig. 6
10
Fig. 7
Péri-implantite
Les lésions de type péri-implantite, par opposition aux lésions de type
mucosite, présentent des caractéristiques qui sont considérablement
différentes de leurs équivalents parondontaux (Fig. 8–9). Dans
la parodontite, la lésion inflammatoire autour des dents est confinée
au compartiment du tissu conjonctif sous-épithélial de la gencive ; elle est
séparée de l'os alvéolaire par un espace de 1 mm de large de tissu conjontif
dense. En outre, l'espace de poche est garni d'un épithélium de poche, qui
dans sa partie la plus apicale est en contact avec la surface de la racine et
par conséquent sépare efficacement le biofilm des bactéries dans la poche.
Fig. 8
Fig. 9
La lésion péri-implantite présente aussi une poche qui contient des
bactéries. Par opposition à l'épithélium de poche dans la parodontite,
l'épithélium correspondant dans la lésion péri-implantite ne garnit
pas le prolongement entier de la poche. En conséquence, le tiers
apical du tissu enflammé dans la poche n'est pas recouvert
et se trouve en contact direct avec le biofilm. L'extension de la lésion
inflammatoire dans la péri-implantite est une autre différence par
rapport à la parodontite. Alors que la lésion dans la parodontite est
séparée de l'os crestal par une zone de tissu conjonctif, la lésion dans
la péri-implantite se prolonge jusqu'à une position proche de la surface
osseuse. Il faut bien comprendre ces différences entre la parodontite
et la péri-implantite afin de sélectionner les stratégies pour le traitement
de la maladie.
• L es lésions de type péri-implantite
et parodontite présentent plusieurs
différences histopathologiques.
Alors que la lésion dans le cas
de la parodontite est séparée
de l'os crestal par une zone
de tissu conjonctif, la lésion dans
le cas de la péri-implantite se
prolonge jusqu'à une position
proche de la surface osseuse.
• L es différences entre la périimplantite et la parodontite
doivent être prises en compte lors
de la sélection des stratégies pour
le traitement de la maladie.
11
Prévalence de la péri-implantite
Quelques études ont signalé la prévalence des maladies périimplantaires (Zitzmann et Berglundh 2008). Dans les études disponibles,
la proportion des sujets présentant une péri-implantite autour d'un
ou de plusieurs implants varie de 28 à 56 %. L'étendue et la sévérité
de la maladie varient toutefois entre les sujets, avec 10 à 15 % environ
de sujets semblant présenter une péri-implantite importante avec perte
osseuse prononcée au niveau de plusieurs implants. Bien que la plupart
des informations actuelles sur la prévalence de la péri-implantite aient
été obtenues à partir de sujets ayant des implants d’un seul système
implantaire, il est impératif de comprendre que cette maladie est
générique et peut intervenir autour de tous les types d'implants.
Facteurs de risque pour la péri-implantite
On considère que les sujets fortement sensibles à la parodontite
ont un risque plus élevé de développer une péri-implantite (HeitzMayfield 2008). Si tous les patients avec implants nécessitent un suivi
thérapeutique adapté pendant la phase d'entretien, les sujets sensibles à
la parodontite doivent faire l'objet d'un contrôle complet des infections
pendant le suivi et ce afin d'éviter la maladie péri-implantaire. La péri-
Fig. 10
12
implantite, comme la parodontite autour des dents, est plus fréquente
chez les fumeurs que chez les non fumeurs.
Comme cela est mentionné dans les études cliniques et expérimentales,
les caractéristiques de la surface implantaire sont un facteur de risque
supplémentaire pour la péri-implantite. La rugosité de la surface
mais aussi la composition de celle-ci semblent influencer la survenue
et la progression de la péri-implantite.
Les facteurs de risque à considérer
pour la survenue et la progression
de la péri-implantite :
• Antécédents de parodontite sévère
• Patient fumeur
• Propriétés de surface de l'implant
• Conception de la prothèse
– ­accessibilité pour le contrôle
de l'infection
La conception de la prothèse sur implant peut être un autre facteur
de risque pour la maladie péri-implantaire. Le patient et le chirurgiendentiste doivent avoir accès aux procédures de contrôle de l'infection
pour éviter toute inflammation dans les tissus péri-implantaires (Fig. 10).
Traitement de la maladie péri-implantaire
La mucosite péri-implantaire et la péri-implantite sont des maladies
infectieuses ; par conséquent, les procédures de traitement doivent
viser à éliminer l'infection pour résoudre les lésions inflammatoires des
tissus péri-implantaires. L'objectif du traitement de ces affections est
d'obtenir la fermeture de la poche et d'éviter le saignement au sondage.
Le traitement doit également prévenir la perte des tissus de support
par un suivi hygiénique adéquat. Pour tous ces objectifs, le contrôle
de l'infection est fondamental.
Tous les sujets qui présentent des signes de maladie péri-implantaire
doivent être soigneusement informés de cette affection et doivent
recevoir des instructions leur permettant de contrôler eux-mêmes
l'infection. Qu'il s'agisse de mucosite ou de péri-implantite, la phase
initiale de la thérapie doit toujours inclure des procédures de contrôle
de l'infection. Les procédures professionnelles de contrôle de
l'infection incluent le retrait des dépots bactériens durs et mous
de l'implant et des composants prothétiques avec des instruments
à détartrer. Les instruments à utiliser ne doivent pas endommager les
composants implantaires ou les tissus environnants. Dans ce contexte,
une instrumentation profonde et sans vision directe, telle que
le "débridement sous-gingival" qui est normalement effectué autour
des dents, n'est pas recommandée dans un traitement non chirurgical
de la maladie péri-implantaire. Cette différence de stratégie
s'explique par la géométrie du composant implantaire avec sa partie
filetée et les autres obstacles d'accès. Il faut prendre en compte aussi
le risque de blesser les tissus enflammés avec une instrumentation
sans vision directe.
13
Le traitement de la péri-implantite fera souvent appel mais pas
toujours à la chirurgie. Le but du traitement chirugical est de permettre
le débridement et la décontamination de la surface implantaire.
Après soulèvement du lambeau, il faut effectuer un nettoyage
mécanique méticuleux de l'implant exposé (Fig. 11). A l'heure actuelle,
aucune documentation n'indique un agent antiseptique particulier
à utiliser pendant le nettoyage qui serait plus efficace que les autres.
Bien que les lésions de type péri-implantite soient associées à une perte
osseuse provoquant des défauts de taille et de morphologie variables,
les procédures de traitement chirurgical incluent également des
stratégies pour la gestion du tissu dur. Le problème récurrent de la perte
de support osseux dans les aspects buccal et/ou lingual des défauts
osseux associés à la péri-implantite requiert des procédures résectives
de plastie osseuse pour modeler la morphologie osseuse et faciliter
l'adaptation des tissus mous et l'élimination de la poche (Fig. 12). Dans
d'autres situations, lorsque la morphologie de la perte permet des
procédures reconstructives, l'utilisation par exemple de greffes osseuses
et de régénération osseuse guidée peut être envisagée, à condition que
des mesures anti-infectieuses appropriées soient mises en oeuvre pour
la résolution de la lésion de type péri-implantite.
Fig. 11
Fig. 12
• L e traitement de la maladie péri-implantaire a pour objectif d'obtenir la ­fermeture de la poche et l'absence de saignement au sondage.
Le ­traitement doit également prévenir la perte des tissus de support,
ce qui s'obtient par un suivi hygiénique adéquat.
•U
n contrôle de l'infection par un professionnel et par le patient même est
primordial pour remplir ces objectifs.
• L es procédures de contrôle de l'infection par un professionel impliquent
le retrait des dépôt bactériens durs et mous de l'implant et des composants
prothétiques.
• L 'objectif de la thérapie chirurgicale dans le traitement de la ­péri-implantite
est de permettre un accès pour le débridement et la décontamination
de la surface implantaire.
14
Recommandations de suivi des
patients ayant des implants
Suivi thérapeutique en dentisterie implantaire – Contrôle des infections
Après l'exécution des procédures chirurgicales et prothétiques dans
la thérapie implantaire, il est impératif d'informer le patient afin qu'il
effectue lui-même les procédures de contrôle de l'infection. En fonction
de la conception de la restauration prothétique, différents types
de brosses à dents et/ou de fil dentaire sont à utiliser pour nettoyer
correctement l'implant et les parties adjacentes de la prothèse deux
fois par jour (Fig. 13). La conception de la restauration prothétique doit
permettre l'accès pour un contrôle professionnel de l'infection et pour
un contrôle effectué par le patient.
Fig. 13
15
Examen radiographique
L'examen radiographique des sites implantaire doit être effectué
au moment de la pose de la prothèse et lors du premier suivi annuel.
D'éventuels changements au niveau de l'os marginal documentés
pendant la première année de fonction d'un implant peuvent être
associés à la plastie osseuse après l'installation de l'implant. Les
données ainsi obtenues servent de référence pour les évaluations
ultérieures du niveau osseux (Fig. 14).
Fig. 14
16
Examen clinique
Des examens cliniques doivent être effectués lors de toutes les visites
annuelles de suivi. Outre la vérification de la fonction de la prothèse,
cet examen doit inclure des évaluations de détection de saignement
au sondage, de profondeur de la poche au sondage (PPD) et de plaque
dentaire. Si le sondage indique une maladie péri-implantaire (détection
de saignement au sondage positive) et si PPD ≥ 6 mm, un examen
radiographique qui permettra de révéler une éventuelle perte osseuse
par rapport aux radiographies de référence est nécessaire. En l'absence
de signes cliniques de pathologie dans les tissus péri-implantaires,
on évitera un examen radiographique. En cas de diagnostic de mucosite
ou de péri-implantite, des mesures appropriées de contrôle de l'infection
sont à mettre en place comme cela est décrit plus haut.
Le système de rappel pour le suivi des patients ayant des implants
doit être conçu en se basant sur l'évaluation des facteurs de risque
pour la maladie péri-implantaire. Ainsi, les sujets avec des antécédents
de parodontite sévère nécessitent un programme de rappel avec des
examens et un suivi thérapeutique tous les 2 à 6 mois après la pose de la
prothèse.
L a documentation radiographique à la pose de la prothèse
et au ­premier suivi annuel donne la ligne de référence pour
les ­évaluations du niveau osseux.
L e patient doit lui-même contrôler l'infection avec des brosses
à dent et/ou du fil dentaire adéquats.
L e système de rappel pour le suivi des patients ayant un implant
doit être conçu en fonction des facteurs de risque pour la maladie
péri-implantaire.
es examens cliniques doivent être effectués et un suivi thérapeutique
D
envisagé au minimum une fois par an.
n cas de saignement au sondage et de PPD > 6 mm, un examen
E
radiographique est nécessaire.
En l'absence de signes pathologiques, on évitera l'examen radiographique.
17
Références
Berglundh, T. et Lindhe, J. (1996). Dimensions of the periimplant mucosa.
Biological width revisited. Journal of Clinical Periodontology, 23, 971-973.
Schou S, Holmstrup P, Stoltze K, Hjørting-Hansen E, Fiehn NE & Skovgaard
LT. (2002) Probing around implants and teeth with healthy or inflamed periimplant mucosa/gingiva. A histologic comparison in cynomolgus monkeys.
Clinical Oral Implants Research, 13:113-26.
Lindhe J & Meyle J. (2008) Peri-implant diseases: Consensus Report of the
Sixth European Workshop on Periodontology. Group D of European
Workshop on Periodontology. Journal of Clinical Periodontology, (Suppl),
35, 282-285.
18
Zitzmann, NU & Berglundh, T. (2008) Definition and prevalence
of peri-implant diseases. Proceedings from the 6th European Workshop
on Periodontology. Journal of Clinical Periodontology, (Suppl), 35, 286-291.
Heitz-Mayfield LJ. (2008) Peri-implant diseases: diagnosis and risk
indicators. Proceedings from the 6th European Workshop on Periodontology.
Journal of Clinical Periodontology, (Suppl), 35, 292-304.
A S T R A T E CH I m p l a n t S y s t e m ™ :
Dispositifs médicaux pour soins dentaires réser vés aux professionnels de santé.
C l a s s e s I , I I a e t I I b , T Ü V C E 0 1 2 3 I S O 1 3 4 8 5 - F a b r i c a n t : D E N T S P LY I m p l a n t s G m b H .
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